Landerneau

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Landerneau Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.</ref> (Modèle:Langue Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.</ref> en breton) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants, les Landernéens et les Landernéennes, étaient au nombre de Modèle:Population de France/dernière pop au recensement de Modèle:Population de France/dernière année Infobox<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui faisait de Landerneau la quatrième ville du département.

C'est le berceau d'entreprises comme le premier centre E.Leclerc et Triskalia, désormais Eureden. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

L'ingénieur Besnard décrit ainsi la ville en 1782 : Modèle:Citation bloc

Son rôle de carrefour routier faillit en faire, malgré sa situation relativement excentrée dans la partie nord du département, le chef-lieu du Finistère, même si Quimper lui fut finalement préféré. La ville est aussi située un peu au nord du parc naturel régional d'Armorique.

Son site et le pont de Rohan

Fichier:Penfoul sand carrier 3.jpg
Sablier remontant l'Élorn jusqu'au port de Landerneau (2006).
Fichier:Pont habite de Landerneau.jpg
Le « Pont de Rohan ».

Landerneau est une ville du Léon, ville de fond de ria, située là où se terminait traditionnellement la navigation maritime remontant l'estuaire de l'Élorn – dit aussi Rivière de Landerneau, ce qui permit l'essor du port, désormais inadapté à la navigation maritime moderne ; c'est aussi une ville-pont, située à l'emplacement du dernier pont<ref>Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce à ses moyens techniques, a permis la construction de ponts plus en aval, au débouché de l'Élorn dans la rade de Brest, le pont Albert-Louppe dans l'entre-deux-guerres et le Pont de l'Iroise récemment.</ref>, le pont de Rohan, permettant le franchissement du fleuve côtier et de passer de Léon en Cornouaille ou vice-versa. Ce lieu de passage obligé pour la circulation terrestre a provoqué le développement commercial de la ville, y compris sur le pont lui-même, pont habité de maisons sur pilotis, aux commerces nombreux traditionnellement et resté à péage au bénéfice des Rohan, princes de Léon qui l'avaient fait construire, jusqu'en 1766. On construisit aussi sur le pont même, ou à proximité, une chapelle, un moulin, une pêcherie et même une prison dont les prisonniers s'échappaient parfois en plongeant dans la rivière, ainsi que la maison de la sénéchaussée. Le Chevalier de Fréminville écrit en 1844 que cette dernière, construite au milieu du pont, venait alors d'être démolie ; « au-dessus de la porte de cet édifice gothique on voyait une inscription (...) [en] gothiques carrés : L' an 1518, puissant Jacques, vicomte de Rohan, comte de Porhoët, seigneur de Léon, de la Garnache, de Beauvoir sur mer et de Blain, fist faire ces ponts et maison au-dessus de la rivière. (...)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Jusqu'en 1930 (date de la mise en service du pont Albert-Louppe), ce fut le principal lieu de passage entre l'évêché de Léon et l'évêché de Cornouaille.

Le port de Landerneau

Les conditions de navigation sur l'Élorn ont toujours été difficiles, l'accès au port de Landerneau n'étant possible qu'à marée haute et pour les bateaux de faible tirant d'eau. Modèle:Citation bloc L'arrêt en 2010 de l'exploitation du Penfoul<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un sablier, dont le passage régulier permettait de dévaser quelque peu le chenal, a aggravé les problèmes de navigabilité. L'accès au port de Landerneau ("l'art de s'échouer") est de plus en plus difficile : une fois à quai, il faut attendre que le niveau de l'eau baisse, afin de pouvoir lâcher un peu les amarres et permettre au bateau de s'échouer ; pour repartir, il faut attendre la marée haute<ref> Modèle:Article.</ref>.

Accéder au port de Landerneau n'est pas simple : il ne faut pas oublier de vérifier les horaires et coëfficients de marée (2 heures avant et 2 heures après la pleine mer de Brest avec un coefficient minimum de 80) ; le port de plaisance, situé en centre-ville, dispose d'une dizaine de places<ref> https://www.landerneau.bzh/le-port-de-landerneau/.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Landerneau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Landerneau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), forêts (14,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,2 %), prairies (3,5 %), terres arables (3,4 %), eaux maritimes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lan Terneo ou Lan Erno, Lan terne<ref>Revue de Bretagne et de Vendée, (1866).</ref>.

Landerneau se décompose en Lann signifiant « ermitage », « lieu sacré »<ref name="Augereau p96">Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, page 96.</ref>, ici dédié à un certain « Ternoc » ou « Terne », qui aurait monté son oratoire en ces lieux. Les toponymes commençant par « Lann » correspondent à des lieux sanctifiés<ref name="Augereau p96" />.

Aristide Mathieu Guilbert établit ainsi dans son Histoire des Villes de France, (1844), que le nom de Landerneau serait antérieur à la construction du monastère du Saint Ernoc et viendrait en réalité « comme toutes les cités commençant par Lan, de l'établissement politique des Kimris » (peuplade celto-gauloise)Modèle:Référence obsolète.

Histoire

Étymologie et origines

Située à l'embouchure du fleuve côtier de l'Élorn qui sépare le pays de Léon de la Cornouaille, la ville fut fondée près de l'ermitage (lann) de saint Arnoc, dit aussi Ternoc, évêque cité dans un calendrier breton du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'où le nom Lan-Terneo qui évoluera en Landerne, francisé en Landerneau. Une confusion est possible avec saint Ténénan, qui aurait été le premier saint patron de Landerneau ; saint Arnoc est parfois confondu avec saint Ténénan et certains historiens pensent qu'il s'agit en fait du même saint<ref>Albert le Grand, Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la plupart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches… Modèle:5e, 1901, revue et corrigée par Guy Autret, pages 312-313, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f351.image.r=Ploudaniel.</ref> Modèle:Citation bloc

Antiquité

Le site de Landerneau abritait sans doute une agglomération dès la période romaine. Les inventaires archéologiques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle signalent de nombreux vestiges entre la ville et les environs de Traon-Elorn<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Moyen Âge

Au haut Moyen Âge, de petites cellules monastiques, des « lan », sont établies dans la vallée. La toponymie permet d'en repérer une à Saint-Ernel (Ernel est une évolution de Ternoc-Terneo, le nom du saint éponyme de la ville) et à Lanrinou (le lan de Rinou). Les églises de Beuzit-Conogan et de Saint-Houardon, citées dans un acte du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont peut-être aussi pour origine un établissement du même type.

Le nom de Landerneau apparaît en 1206, soit à une période où l'agglomération est en plein développement<ref>Jehan Bazin, « Fondation de la ville de Landerneau au Moyen Âge », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome LXXXIX, 1963.</ref>. L'établissement est alors la principale ville de la seigneurie de Léon, un fief né du démembrement de la vicomté du même nom. Il compte deux sanctuaires : l'église Saint-Houardon, déjà mentionnée, et Saint-Thomas<ref>Jehan Bazin, « La paroisse Saint-Thomas de Cantorbery à Landerneau », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome XCV, 1969.</ref>, un prieuré de l'abbaye de Daoulas érigé avant 1218 sous le patronage de Thomas Becket canonisé. En 1336, un hôpital, dédié à saint Julien, est bâti près du pont<ref>Jehan Bazin, "Fondation de l’hôpital de Landerneau (1336)", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CVII, 1979.</ref>.

Après la mort d'Hervé VIII de Léon en 1363, la ville entre dans le domaine des vicomtes de Rohan, une famille qui ne fera que renforcer son influence<ref>Jehan Bazin, "Landerneau, fief urbain des vicomtes de Léon et des vicomtes puis ducs de Rohan, princes de Léon", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1973.</ref>. À la fin du Moyen Âge, Landerneau est une agglomération active qui abrite une bourgeoisie enrichie grâce au développement du commerce maritime.

Landerneau comprenait quatre paroisses : Saint-Houardon, Saint-Julien et Beuzit-Conogan, faisant partie de l'archidiaconé d'Ac'h et relevant de l'évêché de Léon et, sur la rive gauche, Saint-Thomas relevant de l'évêché de Cornouaille.

L'historien Jean Kerhervé résume ainsi l'histoire de Landerneau au Moyen Âge : Modèle:Citation bloc

Temps modernes

Louis Le Guennec évoque en ces termes le moulin-prison du pont de Rohan, disparu peu avant 1929 : Modèle:Citation bloc

En 1543, Ambroise Paré, qui accompagne [[René Ier de Rohan|René {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Rohan]] venu défendre la province, trouve « la population en armes, le tocsin sonnant de toutes parts » en raison de la menace d'un débarquement anglais finalement écarté. Il en profite pour décrire le jeu de la lutte bretonne alors déjà pratiquée<ref>http://www.wiki-brest.net/index.php/Le_jeu_de_la_lutte_en_Bretagne_en_1543.</ref>.

==== {{#switch: XVII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} ====

Prospérité linière
Fichier:146 Toiles Landerneau.JPG
Livre d'enregistrement de la marque des toiles de Landerneau (1783-1791)

La ville connaît une période de forte prospérité aux {{#switch: XVII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} grâce au commerce du lin. En effet, on produisait dans la région quantité de toiles fines de lin, appelées Modèle:Citation<ref>http://www.morlaix.cci.fr/fr/bandeau/equipements/port-de-plaisance-de-morlaix/deux-mots-dhistoire-du-port-de-morlaix/index.html.</ref>. Landerneau était donc, après Morlaix, le deuxième port d'exportation des crées du Léon entre le {{#switch: et le

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle

}}. À partir de 1736, c'est ainsi que Morlaix, l'un des lieux d'implantation d'un « bureau des toiles » qui contrôle la qualité et la longueur des crées<ref>Règlement pour les toiles appelées crées et enveloppes qui se fabriquent dans la province de Bretagne du 7 février 1736, fait et arrêté au conseil royal des finances tenu à Versailles le septième jour du mois de février 1736, consultable dans Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'Or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.

Une des raisons du succès de ces toiles tient dans le sérieux de leur fabrication, régie par des règlements établis par le Conseil du Roi, et qui étaient de véritables cahiers des charges précisant le nombre de fils de chaîne pour chaque type de voile, leur longueur au sortir du métier à tisser, la nature et la qualité des fibres utilisées, la qualité des lisières, le pliage, etc. Le règlement du Modèle:Date- comprend 53 articles. Pour vérifier leur conformité avant l'expédition, les ballots passent par les "Bureaux de la marque" installés généralement dans les ports exportateurs. Chaque "bureau des toiles" est tenu par un commis chargé d'apposer, le plus souvent au noir de fumée, les coins ou marques qui attesteront de la qualité et de la conformité des toiles. Le Modèle:Date- de chaque année, les anciens coins sont détruits, afin d'éviter les fraudes, et remplacés par de nouveaux<ref>Panneau d'information d'une exposition sur le lin et le chanvre au port-musée de Douarnenez en 2013</ref>.

Mais le commerce landernéen ne se limite pas aux crées : l'exportation des cuirs<ref>Les tanneries étaient nombreuses dans la région, par exemple à Landivisiau et Lampaul-Guimiliau.</ref>, des papiers (jusqu'à la perte du privilège d'exportation en 1771)<ref>Par exemple à partir de la paroisse de Pleyber-Christ.</ref>, des bestiaux et des chevaux<ref>Les foires de La Martyre, de Ploudiry, de Landivisiau étaient réputées pour le commerce des chevaux.</ref>. À l'importation, les bois, les vins et le fer venu d'Espagne et de Suède constituaient les principaux trafics entrant dans le port.

Landerneau servait aussi de port d'entrepôt pour les besoins du port de Brest pour le bois et les genêts nécessaires à l'alimentation en combustible de la quarantaine de fours du port de Brest et que des gabares venaient chercher. De même les vivres de la marine y entreposaient des grains, du vin (conservé dans onze à douze cents barriques), les fèves, les pois, les salaisons, etc.

L'importance du commerce landernéen a provoqué l'émergence de grandes familles de négociants comme celles des Duthoya, des Mazurier, des Drezen ou encore Marguerite Mével, bourgeois allogènes et francophones distincts des paysans-marchands de toile, les juloded, des zones rurales avoisinantes. Modèle:Article détaillé

Autres faits des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Landerneau est concernée par la Révolte du papier timbré en 1675<ref>Jehan Bazin, "La révolte du Papier timbré à Landerneau", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome XCIII, 1967.</ref>, dite aussi "Révolte des bonnets rouges".

Landerneau, capitale administrative traditionnelle
Fichier:Landerneau-Maison-de-la-sénéchaussée.jpg
La « maison de la sénéchaussée » en pierre de Logonna, édifiée en 1664.

La seigneurie de Léon s'étendait sur Modèle:Nobr et trèves ; à la veille de la Révolution française, elle avait encore conservé ses droits de port et havre et le droit de ménage sur toutes les marchandises vendues sur les marchés.

La sénéchaussée seigneuriale de Landerneau subsistait encore à la veille de la Révolution : à sa tête, le sénéchal était l'une des personnalités les plus importantes et les plus riches de la ville. L'existence de cette juridiction explique la présence d'avocats, de procureurs, de greffiers, sergents et huissiers. Toutefois en appel, c'est la juridiction royale de Lesneven qui était compétente.

Landerneau était aussi sous l'Ancien Régime le siège d'une subdélégation couvrant 35 paroisses avoisinantes ; le subdélégué le plus connu fut Kervéguen Le Coat, accablé de dettes mais propriétaire d'une très belle bibliothèque.

Aménagement du port de Landerneau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le quai de Cornouaille (rive gauche) est achevé en 1745 et rehaussé en 1774 car il était inondé à chaque marée ; le quai de Léon (rive droite) est achevé en 1762 et l'on y ajoute une cale de carénage et de construction navale en 1785. Mais accéder au port par voie maritime reste difficile. Le cahier de doléances de Landerneau se plaint « que le redressement et le curage de la rivière et de l'entrée du port qui s'encombrent journellement par des vases » sont une nécessité.

Jacques Cambry décrit ainsi le port vers 1794, reprenant les notes d'un ingénieur : Modèle:Citation bloc

Landerneau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Landerneau 1748.jpg
Vieilles maisons de la place du marché (dessin de 1748).

Landerneau est un carrefour, d'où la mixité des populations, des costumes, des métiers (…) On y parle français et breton, on s'habille en costume traditionnel et à la française (…). Le cœur de la ville gravite autour du pont et du port trois domaines religieux (Ursulines, Capucins, Récollets) s'étendent alentour et très vite on arrive dans les campagnes aux activités diverses. Les riches négociants bâtissent des maisons imposantes en pierre de Logonna ou en kersanton pour les linteaux de porte et fenêtres<ref>d'après L'Or bleu ou Landerneau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, chapitre du livre d'Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'Or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître imprimeurs, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.

Révolution française et Empire

En 1791, la paroisse de Beuzit-Conogan fut supprimée et partagée entre Landerneau (la plus grande partie) et Saint-Thonan.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795<ref>Jean-Pierre Le Gars, Landerneau, une ville pendant la Révolution (1789-1799), 1990, CRBC, Brest.</ref>.

La ville de Landerneau est ainsi décrite en 1792 : Modèle:Citation bloc

Une étude sur les Rôles de capitation aux archives de Landerneau est disponible sur un site Internet<ref>Rôles de capitation aux archives de Landerneau, consultable http://www.wiki-brest.net/index.php/R%C3%B4les_de_capitation_aux_archives_de_Landerneau.</ref>

Selon un recensement des grains datant du Modèle:Nobr (Modèle:Date-) dans le district de Landerneau, la production annuelle de sarrasin était alors de Modèle:Nobr, celles de l'orge de Modèle:Nobr, d'avoine de Modèle:Nobr, de méteil de Modèle:Nobr et de seigle de Modèle:Nobr<ref>Gilles Pouliquen, Moulins en Bretagne, éditions Coop Breizh, Spézet, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.

Époque contemporaine

Importance de l'alcoolisme

Un prêtre de Landerneau écrit en 1846 à propos de l'eau-de-vie : Modèle:Citation<ref>Cité par Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France Modèle:ISBN.</ref>.

La "Société linière"
Fichier:154 Société linière.JPG
Deux gravures illustrant le travail dans la Société linière en 1849.
Fichier:155 Sociéte Linière Puyo.JPG
La Société linière de Landerneau (gravure de Constant Puyo).
Fichier:Landerneau en 1844 (dessin de Jules Noël).jpg
Jules Noël : Landerneau en 1844 (gravure).

« Une manufacture<ref>Il s'agit des établissements de Messieurs Radiguet et Goury.</ref> comprenant Modèle:Nobr est fondée en 1821 par des négociants de Landerneau dans l'ancien couvent des capucins ; on y tisse le lin, le coton, les siamoises de couleur, le linge de table […]. Cette manufacture occupe Modèle:Nobr, tisserands, dévideuses, teinturiers, etc. […] Environ Modèle:Unités de toiles de toutes espèces s'y fabriquent annuellement et se consomment savoir : la moitié par l'intérieur, le quart pour la Marine Royale (toiles de voiles et toiles d'habillement), le quart pour les colonies »<ref>Rapport du Modèle:Date- de M. de Cadeville, maire, cité par Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'Or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître imprimeurs, 2005 Modèle:ISBN.</ref>.

En 1845, l'entreprise, devenue la "Société linière", une société en commandite par actions, s'installe dans de nouveaux locaux aux portes de la ville dans une zone vaste de Modèle:Nobr : la société recrute dès la Modèle:Nobr des contremaîtres écossais ; elle emploie dans les années 1848-1853 près de Modèle:Nobr, essentiellement des Écossais, venant notamment de Dundee, recrutés par le directeur de la filature, lui-même d'origine écossaise, pour former et encadrer le personnel sur les nouveaux métiers à tisser, notamment mécaniques. L'entreprise utilise des turbines hydrauliques et des machines à vapeur. Ces ouvriers et ouvrières, fileurs ou peigneurs, logent à Landerneau au « village des Écossais » ou à Pencran. Un pasteur presbytérien, Charles Frazer, leur sert d'aumônier. Une société de secours mutuels est créée<ref>Y. Blavier, La société linière du Finistère, ouvriers et entrepreneurs à Landerneau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1999.</ref>. Ce fut la plus grande entreprise textile de Bretagne pendant le reste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À son apogée, en 1855, elle comptait Modèle:Nobr à tisser pour la fabrication des toiles à voiles et Modèle:Nobr pour les autres fabrications (toiles à hamacs, à tentes, à sacs, à habits de marins et de forçats, à drap), la production (Modèle:Nombre de toiles par an vers 1855) étant livrée principalement aux ports de Brest (la moitié de la production va à l'arsenal de Brest pour la fabrication des toiles des bateaux), Cherbourg et Toulon. L'entreprise employait alors de 1 500 à Modèle:Nombre sur le site même de la filature, mais environ Modèle:Nombre étaient employés dans les campagnes avoisinantes pour la préparation des fibres textiles. Mais progressivement dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'emploi du coton de préférence au lin pour les voiles des navires et le remplacement de la marine à voiles par la marine à vapeur provoqua le déclin de la filature qui ferma en 1891<ref>Panneau d'information d'une exposition sur le lin et le chanvre au port-musée de Douarnenez en 2013</ref>. En 1895, la manufacture licencie ses Modèle:Nombre<ref>Histoire de la Bretagne et des pays celtiques de 1789 à 1914, Skol Vreizh, 1980.</ref>.

Des usines aux odeurs nauséabondes

Fichier:Vue de Landerneau.jpg
Vue de Landerneau en 1858 (dessin d'E. Moullin).

Max Radiguet évoque en 1865 les odeurs nauséabondes émanant des diverses usines avoisinant Landerneau : Modèle:Citation bloc

Épidémie de peste bovine

En 1871, une épidémie de peste bovine ayant provoqué une mortalité très importante de bœufs dans le nord du Finistère, notamment à Landerneau où Modèle:Nobr avaient été rassemblés en Modèle:Date- afin de pourvoir au ravitaillement de Paris pendant la Guerre de 1870, il devint très important d'enfouir au plus vite les cadavres de ces animaux : 600 à 800 d'entre eux furent placés dans deux vieux navires, la Salve et le Podor, que l'on fit couler à coups de canons entre Ouessant et Porspoder ; les cadavres de certains de ces animaux vinrent s'échouer sur la côte de Porspoder (d'autres à Ouessant, Béniguet et même l'Île Vierge), où ils furent immédiatement enterrés<ref>M. Constantin, De la peste bovine ou typhus contagieux des bêtes à cornes, "Congrès scientifique de France", 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k445274p/f227.image.r=Porspoder</ref>.

Le port de Landerneau dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Fichier:Landerneau - R. Roy 1890.jpg
Le pont habité de Landerneau en 1890 (dessin de R. Roy).
Fichier:043 Le port et le pont couvert de Landerneau vers 1860 Anonyme.JPG
Le port et le pont couvert de Landerneau vers 1860 (photo anonyme, musée de Bretagne)

Max Radiguet décrit ainsi le port de Landerneau : Modèle:Citation bloc

La prison de Landerneau

La "maison centrale" de Landerneau, aménagée dans l'ancien couvent des Ursulines transformé après la Révolution française en caserne, a enfermé entre 1871 et 1899 jusqu'à Modèle:Nobr, des communards, mais aussi des prisonniers de droit commun, y compris des "rélégables" en attente de déportation vers les bagnes coloniaux. L'établissement ferma en 1899 car il n'y restait plus que quatorze prisonniers<ref>Annick Le Douguet, "Crime et justice en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2011, Modèle:ISBN.</ref>.

Querelles liées à la laïcité

Les mesures de laïcisation prises par le gouvernement d'Émile Combes provoquèrent de nombreuses manifestations à Landerneau : par exemple, en Modèle:Date-, devant le pensionnat Saint-Julien, tenu par les Sœurs du Saint-Esprit, des milliers de paysans armés de bâtons, de fourches et de faux, s'élançaient et formaient une grande résolue<ref>Le Petit Journal du 7 août 1902</ref>.

En 1903, trois brigades de gendarmes à cheval, une de gendarmes à pied, une compagnie d'infanterie et la police locale, soit plusieurs centaines d'hommes en armes sont envoyés à Landerneau pour procéder à l'expulsion des religieuses<ref>Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.

Le journal La Croix du Modèle:Date- écrit : Modèle:Citation bloc

Mystère de la Grande-Palud

Fichier:Le pont de Landerneau vers 1900.jpg
Le pont habité de Landerneau vers 1900 (lithographie d'Albert Robida).

Louis Cadiou, ancien avoué alors âgé de Modèle:Nobr, directeur de l’usine de coton à poudre de la Grande-Palud qu’il avait acheté en 1909 à un industriel allemand, Teinming, disparut probablement le Modèle:Date- ou l’un des jours suivants (car la date de sa disparition resta incertaine) et son cadavre trouvé un mois plus tard dans un bois près de son usine. Il était soupçonné de fraude et faisait l’objet d’une enquête au moment de sa disparition. Alors que l’enquête piétine, l’ingénieur Louis Pierre est finalement inculpé (Louis Cadiou aurait été tué par un couteau lui appartenant) et son procès s’ouvre le Modèle:Date- devant la Cour d’assises du Finistère, mais est reporté en raison de la déclaration de la Première Guerre mondiale. Le procès s’ouvre à nouveau le Modèle:Date-, et Louis Pierre est finalement acquitté le Modèle:Date-. Le mystère de cet assassinat demeure<ref>Lénaïg Gravis, Les Grandes Affaires criminelles du Finistère, De Borée éditions, 2008 Modèle:ISBN.</ref>.

Première Guerre mondiale

Modèle:Nobr landernéens sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Un soldat de la commune, Yves Marie Garoff, est aussi mort au Maroc lors de la bataille d'Elhri le Modèle:Date-<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Landerneau : monument aux morts</ref>.

Par ailleurs 58 soldats sont inhumés dans le carré militaire du cimetière de Landerneau ; la plupart sont décédés alors qu'ils étaient hospitalisés à Landerneau des suites de leurs blessures ou de maladies contractées en service commandé et sont originaires de toute la France et, pour certains, de son empire colonial<ref>Memorialgenweb.org - Landerneau : carré militaire</ref>.

L'Office central de Landerneau, créé en 1911 sous le nom initial d'"Office Central des Œuvres Mutuelles agricoles du Finistère" (constituant d'abord une caisse d'assurance contre l'incendie), dont Hervé de Guébriant fut le président de 1919 à 1956, fut d'abord une coopérative d'achat de matériel agricole, puis de vente des produits agricoles, avant de développer par la suite une société d'assurances et des services financiers. Il dispose de 66 syndicats membres en 1920, 292 en 1927, 569 en 1939, avec plus de Modèle:Nombre<ref>Claude Geslin, Patrick Gourlay, Jean-Jacques Monnier, René Le Coadic et Michel Denis, Histoire d'un siècle Bretagne 1901-2000, Skol Vreizh, 2010, Modèle:ISBN.</ref>. C'est l'ancêtre de Triskalia, du Crédit mutuel de Bretagne et de Groupama<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/landerneau-29800/lhistoire-de-loffice-central-en-documentaire-1159355</ref>.

Ce n'est qu'en 1925 qu'un service public d'éclairage électrique, fonctionnant grâce à une usine à gaz, fut mis en place à Landerneau.

Seconde Guerre mondiale

Un groupe de résistants FTP se constitue au cours de l'année 1942 à Landerneau autour de Jean Sizorn, Henri Lambert, Marcel Peucat, Marcel Briand, l'abbé Palpatz<ref>Un Hollandais réfugié.</ref>, etc., prenant par la suite le nom de « groupe Lambert », et commence, en liaison avec les résistants FTP brestois dirigés par Mathieu Donnart (alias colonel Poussin) à commettre des sabotages, provoquant notamment un déraillement le Modèle:Date- sur la ligne de Quimper à Landerneau, puis quatre autres déraillements par la suite. Le Modèle:Date- à Landerneau, trois membres du réseau, André Millour, Alain Daniel et Henri Bourhis, âgés de 21 à 24 ans, le premier peintre, les deux autres boulangers, accusés de sabotage de voies ferrées, sont exécutés par les Allemands<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Modèle:Cie, 2011 Modèle:ISBN.</ref>. Parmi les autres membres du réseau, François Pengam<ref>François Pengam est né le Modèle:Date- à Landerneau, voir http://francois.pengam.1944.free.fr/.</ref> fut aussi fusillé le Modèle:Date- à la prison de Pontaniou à Brest ; Marcel Boucher, Guy Raoul et André Garrec furent abattus par les Allemands le Modèle:Date- après avoir tué un colonel allemand et son ordonnance près de Trédudon-le-Moine ; la femme de Jean Sizorn et leur fille furent déportées au camp de concentration de Ravensbrück où elles moururent<ref>http://francois.pengam.1944.free.fr/jean-sizorn.htm.</ref>.

D'autres résistants landernéens ont été déportés, notamment Fernand Yvinec<ref>Fernand Yvinec est né le Modèle:Date- à Landerneau.</ref>, membre du réseau de résistance Alliance, déporté au Camp de concentration de Natzweiler-Struthof où il fut exécuté le Modèle:Date-<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-wxyz.htm.</ref>, Joseph Le Roux<ref>Joseph Le Roux est né le Modèle:Date- à Pontorson et habitait Pencran lors de son arrestation.</ref>, déporté au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen et décédé le Modèle:Date- à Bergen-Belsen<ref>Memorialgenweb.org - Landerneau : plaque commémorative des déportés et http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-l.htm#deb</ref>, Georges Le Saout<ref>Georges Le Saout demeurait rue de la Fontaine-Blanche à Landerneau.</ref>, membre du groupe de résistance Libé-Nord, arrêté en Modèle:Date- par les Allemands, déporté et mort dans un camp de concentration<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-l.htm#deb.</ref>.

Joseph Louis Galliou, né le Modèle:Date- à Plounéventer, parachutiste de la France libre au [[2e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:2e de chasseurs parachutistes]], fut fusillé par les Allemands à Trédion (Morbihan) au lieu-dit Kerlanvaux le Modèle:Date- en même temps que six autres parachutistes et le paysan qui les hébergeait<ref>Memorialgenweb.org - Trédion : monument commémoratif de Kerlanvaux et Olivier Rochereau, "Mémoire des Français libres: Du souvenir des hommes à la mémoire d'un pays", consultable sur books.google.fr</ref>.

Les Américains libèrent la ville le Modèle:Date-. Ils sont précédés de deux parachutistes de la France libre du [[3e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:3e de chasseurs parachutistes]] (collègues de Joseph Louis Galliou). L'un des deux, Guy Léo Guichard, 21 ans, est mort au combat en ville. La compagnie FTPF "Corse", de Plonévez-du-Faou, participa, aux côtés du bataillon Georges Le Gall et de la section spéciale Pengam (du nom du résistant landernéen François Pengam, fusillé par les Allemands), à la libération de Landerneau.

André Lagoguet<ref>André Lagoguet, né en 1916 dans la Sarthe, décoré de la croix de guerre</ref> fut à la tête du bataillon FTPF de Landerneau, qui fit notamment sauter le tunnel ferroviaire de Quimerc'h et participa au siège de Brest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Nobr sont morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org"/>.

Le Kommando de Landerneau, dénommé aussi Kommando Schaad ou SD de Landerneau, est un groupe de miliciens qui a activement collaboré avec la Gestapo, pourchassant les résistants et commettant maintes exactions (tortures, etc.), pendant la Seconde Guerre mondiale. Modèle:Article détaillé

L'après Seconde Guerre mondiale

Dix Landernéens sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et huit pendant la guerre d'Algérie<ref name="memorial-genweb.org"/>.

En décembre 1949 Édouard Leclerc ouvre sa première épicerie rue des Capucins à Landerneau (à l'emplacement de l'actuel Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture) ; la modeste épicerie devint vite un supermarché sommairement équipé, mais qui connaît le succès car, en raccourcissant les circuits de distribution, il vend 25 à 30% moins cher que les autres commerçants de la région ; c'est le point de départ des Centres Leclerc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le père Gouriou, un prêtre originaire de Landerneau, fut emprisonné au Brésil en 1982 parce qu'il luttait contre la dictature militaire alors au pouvoir<ref>Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages et coopérations

Jumelages

Pactes d'amitié

Coopération

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Modèle:…

Manifestations culturelles et festivités

Plusieurs fêtes et festivals se déroulent à Landerneau durant l'année :

  • Les festoù-deiz du pont habité sont depuis 1997 devenus une institution. Organisés par le pub Keltia puis par les associations Modèle:Langue et Modèle:Langue, ils animent gratuitement tous les dimanches d'été l'un des derniers ponts habités d'Europe<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le carnaval, ayant lieu durant le mois d'avril, de retour après 18 ans d'absence – depuis 2010.
  • Le principal évènement est le festival Kann Al Loar, Modèle:Nombre en 2005, qui se déroule sur une semaine début juillet. On y retrouve des festoù-noz, des défilés, des animations, une fête maritime et divers concours de musique et de chants. Pour sa Modèle:20e en 2006, il propose une affiche très variée mais rencontre des conditions climatiques défavorables qui conduisent à l'annulation de plusieurs spectacles. Il est sauvé du dépôt de bilan par la mairie qui lui accorde un prêt de Modèle:Unité. Par cette subvention et sa programmation, le festival se retrouvera bien malgré lui au centre de la campagne municipale de 2007<ref>Débat sur la politique culturelle de Landerneau sur le blog de la liste de droite menée par Patrick Leclerc aux élections municipales de 2008 http://lna2008.over-blog.com/article-15147910-6.html#anchorComment.</ref>.
  • Fin août se déroule la Fête des Arts et Puces qui rassemble plusieurs milliers de personnes. Cette fête accueille aussi bien les particuliers que les professionnels de la brocante. Elle est organisée par l'Association Landerneau Rive Gauche le dernier samedi du mois d'août.
  • Le festival Polyrock, lancé au milieu des années 1990, accueille tous les ans des pointures du rock hexagonales. Il se déroule d'abord à Lesneven pendant sept éditions puis se déplace à Landerneau en 2003. En 2004, pour la Modèle:9e, les organisateurs tentent d'installer le festival à Morlaix. Mais le festival revient à Landerneau en 2005-2006 et en 2007 pour la Modèle:12e, Polyrock se déplace à Brest. Il revient à nouveau à Landerneau en 2008 (Modèle:3e) après une seule et courte édition à Brest. Il marque le retour de Régie-Scène à Landerneau pour l'organisation de concerts à l'Espace Saint-Ernel<ref>Le retour de Polyrock à Landerneau :

« Pour moi, l’ancienne municipalité n’avait aucune ouverture musicale. Nous avions un projet culturel global avec, par exemple, la relance du carnaval. Nous n’avons jamais eu de réponse. La municipalité en place a une meilleure écoute et une ouverture d’esprit. On se sent écouté » (Jo Bernard, Le Télégramme 24 juin 2008). Réponse de l'ancienne municipalité : « L’Espace Saint-Ernel qu’il a tant décrié conviendrait-il désormais à ses activités ? Mais pour combien de temps, car il nous a donné l’habitude de l’inconstance.[…] Nous avons eu ainsi pendant de longues années un partenariat avec Jo Bernard pour l’organisation de Polyrock, ce qui n’était d’ailleurs pas sans poser de problèmes. » (Groupe de gauche, Le Télégramme 25 juin 2008).</ref>.

  • Landerneau aura été durant 5 années consécutives la capitale bretonne du jeu vidéo, avec l'organisation de 2002 à 2006 de la West Arena, la « plus grande LAN de l'Ouest ». Cette manifestation exceptionnelle et insolite a rassemblé chaque année environ 350 joueurs venus de toute la France pour décrocher une place à la Coupe de France des Jeux vidéo.
  • Le Percent (fête lycéenne célébrant les 100 jours avant le bac) a lieu chaque année à Landerneau. Son origine reste assez floue. Jusqu'en 2008, ce rite de passage tendait à être canalisé et organisé par la municipalité, les associations de prévention, la Maison Pour Tous et la section locale du syndicat lycéen Union nationale lycéenne.
  • le Noël médiéval qui a lieu une année sur deux est organisé par l'Association Landerneau Rive Gauche.
  • Le festival de la Fête du bruit, a lieu sur 3 jours à la mi-août. Il est organisé par la société Régie-Scène.

Santé

Modèle:…

Sports

Le samedi Modèle:Date-, la ville accueille l'arrivée de la [[1re étape du Tour de France 2021|Modèle:1re étape du Tour de France 2021]] entre Brest et Landerneau.

Basket-ball

Le Landerneau Bretagne Basket est un club comprenant une équipe professionnelle féminine évoluant dans l'élite nationale en Ligue féminine de basket. L'équipe participe pour la première fois à la Coupe d'Europe en 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Football

Le Landerneau football club évolue au niveau Régional 1 de la Ligue de Bretagne.

Médias

Modèle:…

Cultes

Modèle:…

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:…

Emploi

Modèle:…

Entreprises et commerces

La ville est le siège de la Coopagri, englobée désormais dans Triskalia, et le berceau des hypermarchés E.Leclerc, dont le fondateur Édouard Leclerc est surnommé « l'épicier de Landerneau ».

Culture locale et patrimoine

Fichier:Johan Barthold Jongkind - A street in Landerneau - Google Art Project.jpg
Modèle:Centrer

Lieux et monuments

Quinze monuments de la ville sont classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Les monuments classés


Les monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire

Autres monuments

Le bâtiment le plus remarquable est un ancien couvent d'Ursulines (1701-1792). Ce grand bâtiment en forme de U avec une chapelle accolée sert de lieu d'éducation pour les jeunes filles nobles et bourgeoises des environs. Il sert aussi d'hôpital pour les militaires malades et blessés lors des épidémies et des guerres du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ils y sont envoyés pour soulager les hôpitaux brestois. Les Ursulines sont expulsées pendant la révolution (1792) et les bâtiments sont transformés en prisons, hôpitaux, dépôts, ateliers et même lorsque Landerneau devient chef-lieu du département siège de l'Administration du Finistère. Elle devient surtout, jusqu'en 1946, une caserne tour à tour occupée par la Marine, les Allemands, les FFI. Elle est également souvent une prison ou même un bagne durant cette période.

Après la Libération, le vieux couvent redevient un lieu d'enseignement mais il reste encore des militaires et des prisonniers pendant quelques années. Un lycée (de la Modèle:6e à la terminale) est installée puis un CET et l'internat féminin. D'annexe du lycée de Brest il devient : Lycée d'État mixte avec CET annexé. Un CES est créé par la suite. De nombreux bâtiments sont érigés ou rénovés (internat, cuisine, salles de cours, bureaux administratifs) entre 1956 et 1966 autour du cloître. L'ensemble devient « lycée de l'Élorn » en 1985.

En 2006, l'ancien cloître et l'ancienne chapelle sont rénovés pour accueillir le centre de documentation, l'administration pédagogique et l'intendance.

Landerneau est membre de l'Union des Villes d'Art et d'Histoire de Bretagne, elle est ville historique et bénéficie à ce titre du parrainage des Villes d'Art et d'Histoire.

Langue bretonne

Landerneau abrite les sièges sociaux du réseau d'écoles associatives en langue bretonne Diwan, de l'organisme de formation continue en langue bretonne Stumdi, ainsi que la radio associative en langue bretonne Arvorig FM. L'association Ti ar Vro Bor-Landerne-Daoulaz y est également implantée.

En 2004, la ville adhère à la charte Ya d’ar brezhoneg (niveau 3)<ref>Diagnostic de la langue bretonne dans le pays de Brest actualisation 2004-2008 page 43 http://www.ofis-bzh.org/upload/travail_paragraphe/fichier/218fichier.pdf.</ref>.

La ville a reçu le label de niveau 2 de la charte Ya d'ar brezhoneg le Modèle:Date.

Le festival Kann Al Loar a signé en Modèle:Date- la Charte Ya d'ar brezhoneg de niveau 1.

Le Bagad Bro Landerne est le premier bagad à recevoir le Label 1 de la Charte Ya d'ar brezhoneg.

À la rentrée 2019, 491 élèves (près de un élève sur cinq scolarisés en primaire) étaient scolarisés en filière immersive (école Diwan) ou paritaires publiques et catholiques (Modèle:8e commune de Bretagne)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm.</ref>.

Patrimoine culturel

Fichier:Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture, domaine des Capucins Landerneau.jpg
Domaine des Capucins Landerneau ; cour intérieure et ancien magasin Leclerc, transformé en espace d'expositions du Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture, ouvert en 2012.

Kelc'h Keltieg Eskell An Elorn est le nom du cercle celtique de Landerneau au début des années 1990 dans le cadre du Festival Kann Al Loar, il prend ensuite son autonomie en 1993. Le groupe a accédé à la Modèle:1re de la confédération Kendalc'h en 2006. En 2007, il participe au Championnat de Bretagne des cercles celtiques dans le cadre du Festival de la danse bretonne et de la Saint-Loup à Guingamp et se classe à la Modèle:7e.

Le Bagad Bro Landerne est le bagad de Landerneau. Il a été créé en 1990. Il se compose de 3 ensembles et d'une école de formation.

Un groupe de Modèle:2e, le Bagad Bro Landerne (champion de Modèle:4e en 1999, vice-champion de Modèle:3e en 2000, vice-champion de Modèle:2e en 2003 et 2005, Modèle:4e 2019).

Un groupe de Modèle:5e, le Bagadig Bro Landerne (Modèle:3e en 2018, Modèle:5e en 2019) et un Skolaj (groupe école).

Le cercle celtique et le bagad se produisent régulièrement ensemble depuis 2003.

En 2011, le Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture (dit FHEL) est créé, avec pour objectif de faire découvrir au plus grand nombre l'art contemporain, de 1900 à nos jours. Les expositions sont présentées dans l'enceinte de l'ancien couvent des Capucins du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, réhabilité pour l'occasion. C'est à proximité de cet ancien couvent qu'Édouard Leclerc a fondé la première épicerie portant son nom en 1949. En 1964, il achète une partie du domaine des Capucins pour y installer un centre Leclerc plus vaste. Trop exigu, ce magasin est à son tour fermé en 1986 et restauré dans les décennies qui suivent pour accueillir le fonds Hélène et Édouard Leclerc et des expositions. Celles consacrées à Joan Miró en 2013 et à Alberto Giacometti en 2015 sont un réel succès avec quelque Modèle:Nombre chacune<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La chorale Hekleo a été créée en Modèle:Date-. Dirigée par Gwenn an Dreo et Maela Kloareg, elle compte aujourd'hui 41 chanteurs, répartis en quatre pupitres. Hekleo est une chorale bretonnante, qui chante en breton et dont les répétitions et la vie associative se déroulent aussi en langue bretonne. La chorale a participé, de 2011 et 2015, aux championnats de Bretagne des chorales organisés par la Fédération Kanomp Breizh, dont elle est membre. Ayant obtenu la première place en deuxième catégorie en 2012, elle participe depuis au championnat de première catégorie, en juillet, au cours du festival Kann al Loar à Landerneau. Elle a obtenu en Modèle:Date- le prix de la création (texte et musique) pour « Kan Mona », un air traditionnel irlandais harmonisé par Jean-Marc Kernin sur en texte en breton de Jean-Pierre Thomin.

Fichier:Landerneau - centre culturel Family.jpg
Le Family (salle de spectacle).

En 1928 est fondé le groupe Scouts de France Modèle:1re Landerneau, Saint-Houardon en est le saint patron. En 2004 avec la fusion des deux principales associations de scoutisme en France, il devient le groupe Scouts et Guides de France Modèle:1re Landerneau-Saint-Houardon. À l'origine, le groupe appliquait la pédagogie marine puisque Landerneau était un port de commerce, notamment du lin. Au fil de son histoire, cette spécificité a disparu pour ne garder que du scoutisme traditionnel. En 2020, la décision de retrouver cette spécialisation est votée par le groupe. Le foulard du groupe de la Modèle:1re Landerneau- Saint Houardon est vert avec une bordure blanche.

Le cinéma Le Family, conçu par l'architecte brestois Gaston Chabal, est inauguré en 1935. Il est aujourd'hui rénové et transformé en salle de spectacle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Expressions et légendes

« Du bruit dans Landerneau »

Fichier:Landerneau bruit 1.jpg
"Y'a du raffût dans Landerneau" (carte postale humoristique d'Artaud et Nozais, vers 1910).

L'expression proverbiale « Cela va faire du bruit dans Landerneau » renverrait au tintamarre qui y était donné sous les fenêtres d'une veuve trop vite remariée. Elle est utilisée quand un événement provoque un grand émoi dans un milieu clos, et par extension on appelle « Landerneau » un milieu considéré comme un club fermé de haut niveau (le « Landerneau culturel », le « Landerneau économique »).

Une origine souvent rapportée de cette expression se situe le dimanche Modèle:Date, lorsque le Théâtre français donne la première de la pièce du Rennais Alexandre Duval, les Héritiers : le personnage nommé Alain déclame, scène I, « Sa mort a fait du bruit dans Landerneau », faisant référence à un officier de marine donné pour mort et qui revient dans sa ville natale de Landerneau, au grand dam de ses héritiers<ref name="Légendes de Landerneau - Wiki-Brest">http://www.wiki-brest.net/index.php/L%C3%A9gendes_de_Landerneau.</ref>.

Modèle:Citation bloc

Selon une autre version, l'expression proviendrait du bagne de Brest, duquel était tiré un coup de canon à l'occasion d'une évasion, le bruit étant entendu jusqu'à Landerneau. À chaque évasion, on pouvait alors dire : « cela va faire du bruit dans Landerneau »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jacques Cambry, dans son Voyage dans le Finistère daté de 1792, écrit à propos de Landerneau que Modèle:Citation. Le dernier jour de décembre, le cortège l’Eguinané formé d'enfants, de notables, d'une foule bigarrée et bruyante, encadrée par les forces de l'ordre, sillonne la ville à grand renfort de cris. Il est mené par des chevaux porteurs de mannequins destinés à recevoir les offrandes. La quête hivernale, menée dans les villes comme Landerneau, Lesneven ou Saint-Pol-de-Léon, recueille des dons destinés aux pauvres de l'hôpital<ref name="Légendes de Landerneau - Wiki-Brest"/>.

Cette expression a parfois desservi Landerneau, présentée (à tort) comme une ville ridicule : « Landerneau, la ville de célébrité comique qu'on oppose à Paris, la ville universelle, comme un exemple de stupidité provinciale », a par exemple écrit Onésime Reclus<ref>Onésime Reclus, À la France, 1902.</ref>.

La « lune de Landerneau »

Fichier:Landerneau 13 lunes (2).JPG
Une des treize lunes ornant la façade de l'hôtel des Treize lunes qui se dresse en face de l'église Saint Thomas.

« On peut supposer que cette « lune » a contribué au renom comique de Landerneau, surtout si on se rapporte à l'anecdote de ce gentilhomme breton en visite à la Cour de Versailles. Tout le laissait froid ; aucune merveille ne pouvait lui faire oublier son pays natal. Quelques-unes des personnes qui l'accompagnaient dans le parc, un soir, à bout d'énumérations, s'amusèrent d'admirer devant lui l'éclat de la lune. « Oh ! murmura dédaigneusement le Breton, celle de Landerneau est bien plus grande ! » On ignorait qu'il voulait parler de l'astre de son clocher (celui de l'église Saint-Houardon portait autrefois un disque de métal connu dans toute la province et même au-delà sous l'appellation La lune de Landerneau), et l'on fit des gorges chaudes de sa réponse, qui eut bientôt sa place dans les fastes du ridicule<ref>Charles Monselet, Musée universel, Paris, juillet 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5778656j/f363.image.r=Daoulas.langFR.</ref>. »

Landerneau et la peinture

Fichier:Johan Barthold Jongkind - A street in Landerneau - Google Art Project.jpg
Johan Barthold Jongkind : La rue Saint-Thomas à Landerneau (1857, musée municipal, La Haye).

Landerneau et l'Europe

Landerneau s'est fait remettre la plaquette d'honneur du Conseil de l'Europe en 2011.

Personnalités liées à la commune

Artistes

  • François Caujan (1902-1945), sculpteur, né et mort dans cette ville.
  • Yan' Dargent (1824-1899), peintre, y a passé une partie de sa jeunesse.
  • Jean-Yves Couliou (1916-1995), peintre français né à Landerneau.
  • Merzhin, groupe de rock celtique.
  • Jeanne Mauchain (1900-1965), meneuse de revue et danseuse française, née à Landerneau.

Écrivains

  • Joseph Ollivier, docteur en chirurgie dentaire, diplômé de l'université catholique de Lille, né en 1878 à Belle-Isle-en-Terre, vécut à Landerneau où il meurt en 1946. Il demeurait au 21, rue de Brest où il avait son cabinet dentaire ; bibliographe et chercheur breton, il s'est notamment intéressé de près aux manuscrits du Trégorrois François-Marie Luzel.
  • Hervé Bellec, écrivain landernéen.
  • Philémon Le Guyader, écrivain, éditeur et comédien, est né à Landerneau.

Scientifiques

Marins et militaires

Hommes politiques

Sportifs

Personnalités locales

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Bibliographie

  • Jean Kerhervé, Landerneau à la fin du Moyen Âge. Le développement urbain, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. CXXXIII, 2004, Modèle:P.207-235.
  • Yves-Pascal Castel, Benjamin Febvrier de Lassaigne : marchand-orfèvre à Landerneau 1718-1795, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome XCVII, 1971.
  • Jehan Bazin, Landerneau, ancienne capitale de la principauté de Léon, Brest, Presses libérales du Finistère, 1962.
  • Andrée Le Gall-Sanquer, Landerneau en images, Association Dourdon
  • Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'Or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître imprimeurs, 2005, Modèle:ISBN
  • André Lévy, La Bourgeosie et les classes populaires landernéennes DES sous la direction de Modèle:Mme Adeline Daumard
  • André Lévy, La vie privée des landernéens à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Les cahiers de l'Iroise, avril-Modèle:Date-
  • André Lévy, Des mœurs des landernéens à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Les cahiers de l'Iroise, avril-Modèle:Date-
  • Jean-Pierre Thomin, La fortune venait de la mer. Landerneau et le commerce maritime au temps de Barthélemy Kerroz, Emgleo Breiz, 2011, Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail