Landivisiau
Modèle:Infobox Commune de France
Landivisiau {{#ifeq:1|0|[lɑ̃divizjo]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Située dans le nord du département, la ville est la capitale historique du cheval breton (foire aux chevaux annuelle).
Géographie
Situation
Landivisiau se trouve en bordure sud du plateau de Léon, juste au nord de la vallée de l'Élorn, fleuve côtier venant des Monts d'Arrée et qui se jette, après avoir traversé Landerneau, dans la Rade de Brest ; son tracé sert de limite communale avec Loc-Eguiner et forme un coude juste à la limite sud de la commune (l'Élorn coule sud-nord en amont de Landivisiau, est-ouest en aval), où ce cours d'eau reçoit un affluent de rive droite, le Quillivaron, qui sépare Landivisiau de Lampaul-Guimiliau et, plus à l'est, de Guiclan ; à l'ouest le ruisseau de Kerfeunteniou, un autre affluent de rive droite de l'Élorn qui se jette dans celui-ci en aval de Landivisiau, sert de limite communale avec Bodilis ; au nord la limite de la commune avec Plougourvest, son ancienne paroisse-mère, est totalement artificielle, ne s'appuyant sur aucun fait naturel.
Les altitudes s'échelonnent entre Modèle:Unité (sur le plateau du Léon, au nord du finage communal) et Modèle:Unité (au niveau du Moulin Neuf, là où l'Élorn quitte le territoire communal).
Landivisiau possède un bois, le bois de Coatmeur, situé à l'est de la ville, sur une butte formée par la presqu'île de confluence entre le Quillivaron et un de ses affluents.
Landivisiau fait partie de la Communauté de communes du Pays de Landivisiau et traditionnellement du Pays Chelgen. L'Aire urbaine de Landivisiau regroupe, outre Landivisiau, les communes de Lampaul-Guimiliau et Guimiliau. Modèle:Article détaillé
Communes limitrophes
Transports
Landivisiau est en bordure de la voie express RN 12, à Modèle:Unité de Brest et Modèle:Unité de Saint-Brieuc ; la ville est desservie par deux échangeurs, l'un à l'ouest, l'autre à l'est de la ville, qui ont facilité l'essor de la zone artisanale et industrielle du Vern, située au nord de la voie express. Antérieurement, le tracé de l'ancienne RN 12 passait en plein cœur de la ville de Landivisiau.
Landivisiau est aussi desservie par une gare (excentrée au sud de la ville car le tracé de la voie ferrée emprunte la vallée de l'Élorn) située sur la Ligne de Paris-Montparnasse à Brest, où s'arrêtaient par le passé certains trains express, et qui a suscité la création de la zone industrielle du Fromeur. Désormais, cette gare n'est plus desservie que par des TER, les TGV Atlantique ne s'y arrêtant pas. Landivisiau fut aussi entre 1912 et 1946 un carrefour ferroviaire, la ligne ferroviaire à voie métrique exploitée initialement par les Chemins de fer armoricains allant de Plouescat à Rosporden, et exploitée à partir de 1921 par les Chemins de fer départementaux du Finistère y croisant celle des Chemins de fer de l'Ouest, c'est-à-dire la ligne ferroviaire actuelle. Modèle:Article détaillé
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La gare de Landivisiau
L'aéroport de Brest-Bretagne est l'aéroport commercial le plus proche de Landivisiau, la Base d'aéronautique navale de Landivisiau étant exclusivement militaire.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Landivisiau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Landivisiau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), zones urbanisées (22,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,4 %), forêts (7 %), prairies (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Landeviziau en 1232, Landiviziau en 1309<ref name="Histoire de Landivisiau">Modèle:Lien web.</ref>.
Landivisiau vient du breton lann qui signifie « ermitage » et de saint Thivisiau qui est à l'origine du patronyme de Gwisiau (Vizio).
En breton, Landivisiau est orthographié Modèle:Langue.
Histoire
Origines
Son origine provient de cet établissement monastique datant du Haut Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, Landivisiau resta une simple trève dépendante de la paroisse de Plougourvest.
Dates clés
- 1292 : apparition du nom Landeviziau.
- 1309 : changement de nom pour Landivisiau.
- 1497 : construction de la chapelle Saint-Guénal.
- 1590 : début de la construction du clocher de l'église.
- Entre 1610 et 1620 : construction de la chapelle Sainte-Anne.
- 1856 : transfert de la chapelle Sainte-Anne dans le cimetière.
- 1875 : construction de la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes.
- 1958 : destruction des anciennes halles.
- 1960 : construction des nouvelles halles.
- 1963-1965 : construction de la base aéronavale de Landivisiau.
- 1982 : inauguration de la nouvelle mairie.
- 2007-2008 : construction de la nouvelle caserne des pompiers.
- 2007 : inauguration de la nouvelle piscine.
Préhistoire et Antiquité
Deux chambres sépulcrales contenant des traces de crémation ainsi que quelques objets archéologiques furent découverts en 1888 sous un dolmen situé dans un tumulus situé à Ker-huella par Paul du Châtellier<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 15 avril 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k464273h/f3.image.r=Landivisiau?rk=665239;2 et Alexandre Bertrand, Découverte du tumulus-dolmen de Ker-huella, près Landivisiau (Finistère) par M. Paul du Châtelier, "Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres", 1888, consultable http://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1888_num_32_2_69445</ref>.
La voie romaine allant de Morlaix à Brest suivait de très près le tracé emprunté par la suite par l'ancienne route nationale 12, passant donc par Saint-Thégonnec, Landivisiau, La Roche-Maurice et Landerneau<ref>René Kerliver, "Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57839621/f81.image.r=Landivisiau?rk=5214618;0</ref>.
Moyen Âge
La châtellenie de Daoudour (mot breton signifiant en français "Deux-Eaux") s'étendait entre le haut cours de l'Élorn et la rivière de Morlaix<ref name="Borderie">Arthur de La Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne. La vicomté ou principauté de Léon, "Revue de Bretagne et de Vendée", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f108.image.r=Daoudour?rk=21459;2</ref>.
La seigneurie de Coëtmeur appartenait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Yvon de Coëtmeur, seigneur du dit lieu et de Daoudour (ces deux lieux étant alors dans la paroisse de Plougourvest) et aussi seigneur de Kermilin en Tréflaouénan et de Lescoat en Plouguin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle appartint à la maison de Tournemine. Le Chevalier de Fréminville écrit en 1844 qu' « on voyait naguère, dans l'église de Landivisiau, le tombeau d'un chevalier armé, François de Tournemine<ref group=Note>François de Tournemine, né en 1495 à Tréflaouénan.</ref>, seigneur de Coëtmeur, Kermilin et Lescoët. On l'a entièrement détruit »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le château du Daoudour est vendu à François de Tournemine en 1550 par la vicomtesse de Rohan.
La juridiction de Daoudour et Coëtmeur, une des quatre juridictions du Léon, s'exerçait à Landivisiau, mais la localité resta une simple trève de Plougourvest jusqu'en 1792<ref name="infobretagne">http://www.infobretagne.com/landivisiau.htm</ref>. Mais Landivisiau, mieux située sur l'axe Brest-Morlaix et dans la vallée de l'Élorn, qui fournissait de l'énergie aux moulins, a tôt dépassé sa paroisse-mère, dès la fin du Moyen Âge. Devenue capitale économique et administrative (un subdélégué y était installé) du pays chulod, Landivisiau avait deux fois plus d'habitants que Plougourvest dès 1700, quatre fois plus vers 1900, six fois plus vers 1960 et huit fois plus au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Rohou 2005 t1">Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.
La foire Saint-Mathieu de Landivisiau a été créée initialement en 1429 en pleine campagne à Coatsabiec, alors en Plougourvest (désormais en Bodilis). Ne trouvant pas à se loger dans les environs, les marchands passaient la nuit sur place, brûlant du bois pour se réchauffer. À la suite d'un incident survenu en 1768 (la foule tua un exempt [un policier] et blessa deux gendarmes qui voulaient arrêter un mendiant), la foire fut transférée à Landivisiau<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.
Époque moderne
L'essor de l'activité toilière
Située au cœur du pays de l'industrie de la toile, Landivisiau s'enrichit considérablement aux {{#switch: XVII
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}}, ce qui provoque aussi la croissance de l'agglomération : comme certains dimanches, la moitié des fidèles ne pouvaient entrer dans l'église pour la grand-messe, celle-ci est reconstruite entre 1554 et 1590 (une inscription sur le portail indique la date de 1566 et le clocher date de 1590 ; il porte l'inscription en lettres capitales romaines : "LE : 14 : OCTOBRE FUT COMENCE CETE (TOUR) 1590"). Vers 1660, il y avait, sans compter les diacres et les sous-diacres, 14 prêtres dans la paroisse de Landivisiau<ref name="Rohou 2012">Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>
Une école des filles est attestée à Landivisiau à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Rohou 2007 t2">Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
La seigneurie de Coëtmeur et la châtellenie du Daoudour
La seigneurie de Coëtmeur, qui comprenait les terres de Coëtmeur, de Daoudour (l'ancien château du Daoudour se trouvait dans l'actuelle ville de Landivisiau, la "rue du Vieux-Château" en perpétuant le souvenir) situé en Landivisiau et Guicourvest et celle de Kermilin (en Tréflaouénan) appartint à la maison de Tournemine depuis Geofroy Tournemine<ref>Geofroy Tournemine serait un fils puîné de Jean II Tournemine, seigneur de la Hunaudaye, décédé en 1427</ref> et ses héritiers, successivement son fils Jean Tournemine et son petit-fils Alain Tournemine<ref>Louis Moréri, "Le grand dictionnaire du Moreri", tome dixième, 1759, consultable https://books.google.fr/books?id=VoTFkgvSahAC&pg=PA293&lpg=PA293&dq=Fran%C3%A7ois+de+Tournemine+de+la+Guerche&source=bl&ots=TatR05Sjbr&sig=dy2jeG0ujMX7lY0mke6wxVvRK6U&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi-97T2geHZAhUKWBQKHTVwBo0Q6AEIYDAM#v=onepage&q=Fran%C3%A7ois%20de%20Tournemine%20de%20la%20Guerche&f=false</ref> ; le fils de ce dernier François de Tournemine<ref>François de Tournemine, né vers 1529, seigneur de La Hunaudaye. Il ne faut pas le confondre avec François de Tournemine de La Guerche, lequel fut ambassadeur de Louis XII en Hongrie</ref> et son épouse, Renée de Saint-Amadour<ref>Renée de Saint-Amadour, née vers 1533 à Guémené-sur-Scorff</ref>, fondent une chapellenie dans l'église de Landivisiau, dans laquelle ils furent par la suite enterrés ; leur fils, Jacques de Tournemine<ref>Jacques de Tournemine, marquis de Tournemine, né vers 1557 à Guémené-sur-Scorff, marié en 1574 avec Lucrèce de Rohan (fille de Louis VI de Rohan-Guéméné)</ref>, est tué en duel le Modèle:Date à Rennes.Pendant les Guerres de la Ligue, le duc de Mercœur confisqua la terre de Coëtmeur et fit détruire le château<ref name="infobretagne" />.
La seigneurie passe alors par mariages successifs d'héritières dans la famille de l'Isle-Marivaux<ref>Jean de l'Isle-Marivaux, seigneur de Marivaux, tué en duel le Modèle:Date, avait épousé Renée-Lucrèce de Tournemine, née en 1576, fille de Jacques de Tournemine, dame de Coëtmeur</ref>, puis dans celle du Vieux-Pont-Neubourg<ref>Alexandre de Vieux-Pont, baron de Neufbourg, vice-amiral de Bretagne, épousa en 1593 Renée-Lucrèce de Tournemine, dame de Coëtmeur et veuve de Jean de l'Isle-Marivaux, voir Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f495.image.r=Daoudour?rk=150215;2</ref>, sans postérité. La maison de Rieux la posséda jusqu'en 1702 (René de Rieux en est propriétaire en 1596), date où elle fut acquise par Noël Danycan<ref>Noël Danycan, né le Modèle:Date à Saint-Servan, sieur de l'Épine, marquis de Daoudour, comte de Landivisiau, comte de Rieux, conseiller du Roi, armateur et négociant, décédé le Modèle:Date à Paris</ref> ; ses successeurs en restèrent propriétaires pendant deux générations<ref name="Marteville&Varin 1843 t1">A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi5woaB89vZAhWO16QKHRp_CDEQ6wEIOTAD#v=onepage&q=Landivisiau&f=false</ref>. Louis II de Rohan-Chabot l'acquit et donna cette seigneurie à sa fille Charlotte de Rohan-Chabot<ref>Charlotte de Rohan-Chabot, née le Modèle:Date, décédée le Modèle:Date près de Madrid, âgée de 21 ans</ref> qui avait épousé en 1739 dom Fernando Nuguez de Los Rios<ref>Fernando Nuguez de Los Rios, décédé en 1745</ref>, grand d'Espagne, ambassadeur à Paris ; ces seigneurs espagnols possédaient encore ces terres en 1800, date à laquelle le Premier Consul mit ces terres sous séquestre pour punir leur propriétaire, Carlos José Gutierrez de Los Rios<ref>Carlos José Gutierrez de los Rios, né en 1779 à Lisbonne, décédé en 1822, fut ambassadeur à Paris</ref>, petit-fils de Charlotte de Rohan-Chabot, de son attachement à Charles IV d'Espagne<ref name="Benoist Finistère 1867">Félix Benoist, "La Bretagne contemporaine", tome "Finistère", 1867</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la châtellenie de Daoudour (qui avait appartenu avant sa scission à François III de Kergroadès<ref>François III de Kergroadès, décédé le Modèle:Date à Taulé</ref>, époux de Gilette de Quélen<ref>Gilette de Quélen, décédée le Modèle:Date au manoir de Kernéguez, paroisse Saint-Mathieu à Morlaix</ref>) est subdivisée en deux juridictions : celle de "Daoudour-Landivisiau", dite aussi "Daoudour-Coëtmeur", qui avait son siège à Landivisiau (elle appartenait en 1683 à Alexandre de Rieux (1620-1695), marquis de Sourdéac, OuessantModèle:Etc., petit-fils de René de Rieux (1548-1628)) et comprenait Plouvorn et ses trèves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trève de Landivisiau, Guiclan, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-Bodénès, Pleyber-Christ, Commana et sa trève de Saint-Sauveur, Plounéour-Ménez et pour partie Plouénan ; et celle de "Daoudour-Penzé", qui avait son siège à Penzé et comprenait Taulé et ses trèves de Callot, Carantec, Henvic et Penzé, Locquénolé, Saint-Martin-des-Champs et sa trève de Sainte-Sève<ref name="Borderie" />. Un aveu de 1683 évoque « le vieux château de Daoudour (...), ledit château à présent ruiné, situé près de la ville de Landivisiau, paroisse de Guicourvest ; sur les fossés, douves et issues duquel château a été bâti des logements et jardinages appartenant au seigneur avouant, tant en fief que domaine, à présent nommé le terroir du Vieux Châtel ». Le même aveu mentionne aussi dans cette même trève de Landivisiau, mais à quelque distance de la ville, « le château et manoir de Couatmeur [Coëtmeur], avec ses douves, issues, appartenances et dépendances tout autour, étant ledit château à présent ruiné, plus le moulin de Coëtmeur, le bois de CoëtmeurModèle:Etc. »<ref>Arthur de La Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne. La vicomté ou principauté de Léon, "Revue de Bretagne et de Vendée", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f112.image.r=Daoudour</ref>.
Les autres châteaux et manoirs
Le château du Mur, disparu, fut possédé aussi par François de Tournemine, puis son fils Jacques et ensuite par successivement par les familles de Rieux et de Rohan-Chabot. Deux autres manoirs au moins, disparus eux aussi, existaient : le manoir de Penanru et celui de Kervoadec<ref name="infobretagne" />.
Landivisiau dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Guy Abgrall (1731-1778) est « maire » de Landivisiau en 1764. Son inventaire après décès du 07/01/1778 donne Modèle:Unité (550 livres agricoles et Modèle:Nombre livres textiles). Voir article paru dans la revue française d'apiculture en Modèle:Date-<ref>http://gw.geneanet.org/flcharlet_w?lang=fr&m=NG&pz=valentin&nz=charlet&ocz=0&fn=guy&sn=abgrall&v=</ref>.
En 1770, Guiclan est la paroisse la plus riche du Haut-Léon central : les habitants paient en tout 2590 livres de capitation (pour Modèle:Nombre), devançant Plouvorn : Modèle:Nombre (pour Modèle:Nombre), Landivisiau : Modèle:Nombre (pour Modèle:Nombre) et Bodilis : Modèle:Nombre (pour Modèle:Nombre)<ref name="Rohou 2005 t1" />.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landivisiau en 1778 : Modèle:Citation bloc
Plusieurs landivisiens ont participé à la Guerre d'indépendance américaine dans l'escadre du comte d'Estaing ; parmi eux Jean-Marie Prigent, mort à bord le Modèle:Date, Jean Le Gac, Hervé Le Viader et Guillaume Le Jeune, qui furent blessés lors de combats<ref>Henri Mérou, "Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783 : listes établies d'après les documents authentiques déposés aux Archives Nationales et aux Archives du Ministère de la guerre", 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5525402h/f114.image.r=Landivisiau?rk=5472130;0</ref>
La Révolution française
Un livre d'Isabelle Bras décrit Landivisiau pendant la Révolution française<ref>Isabelle Bras, Landivisiau pendant la Révolution : 1789-1799, 1988, CRBC, Brest</ref>. L'année 1789-1790 y fut particulièrement agitée<ref>Georges-M. Thomas, "Une année mouvementée à Landivisiau (août 1789 - novembre 1790)", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome LXXIII, année 1947</ref>.
Guy Le Guen de Kerangal, né le Modèle:Date à Landivisiau, ville où il était marchand de toiles, fut élu député par la sénéchaussée de Lesneven aux États généraux de 1789 et fut le premier, lors de la nuit du 4 août 1789, à demander l'abolition immédiate des titres féodaux. « Montant à la tribune dans son costume breton, [il] prit corps à corps les privilèges, avec sa rude éloquence, et déchaîna l'enthousiasme des renonciations féodales »<ref>Charles Boysset, journal L'Univers, n° du 18 mai 1881, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7037538/f2.image.r=Landivisiau?rk=686698;4</ref>.
Yves Le Gall<ref>Yves Le Gall, baptisé le Modèle:Date à Sizun, décédé le Modèle:Date à Landivisiau</ref> fut élu recteur constitutionnel de Landivisiau et parvint à s'y maintenir jusqu'au Concordat de 1801<ref name="Rohou 2012" />. Jean Olivier Pellen<ref>Jean Olivier Pellen, né le Modèle:Date à Plourin, décédé le 2 messidor an XI (Modèle:Date) à Landivisiau</ref> fut vicaire à Landivisiau entre 1787 et 1804<ref name="infobretagne" />.
Pendant la Terreur, les rues furent rebaptisées : par exemple la "Rue de l'Église" devint la "Rue de la Raison" et la "Rue de la Trinité" devint la "Rue des Sans-culottes". Le Modèle:Date, Landivisiau est renommé "Mont-sur-Élorn", mais cette décision ne fut jamais réellement appliquée. Le 3 prairial an II (Modèle:Date), le marchand de toiles landivisien Guillaume Le Roux<ref>Guillaume Le Roux, né le Modèle:Date à Kerjézéquel en Pleyber-Christ, administrateur du Finistère</ref> fut guillotiné à Brest<ref name="Rohou 2012" />.
La statue de l'enfeu de François de Tournemine fut retirée de l'église de Landivisiau pendant la Terreur. Félix Benoist écrit en 1867 qu'elle gît « aujourd'hui dans une prairie à l'entrée de la route de Brest ; le noble chevalier est représenté armé de toutes pièces, à l'exception de sa tête, soutenue sur un coussin par deux anges. Son épée est suspendue du côté gauche, tandis qu'une longue banderolle [banderole], déployée à droite, porte en lettres gothiques les mots : Autre n'auray, devise de la maison de Tournemine »<ref name="Benoist Finistère 1867" />.
En 1799, il n'y a plus que 46 marchands de toiles à Saint-Thégonnec (mais c'est encore la commune où ils sont les plus nombreux), 26 à Guiclan, 23 à Plouvorn, 16 à Bodilis, 10 à Landivisiau, 4 à Saint-Servais, etc.<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les tanneries dans le pays de Landivisiau et Lampaul-Guimiliau étaient nombreuses depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1795, le district de Landerneau compte 160 tanneries employant de 3 à 15 ouvriers (surtout concentrées dans la région de Landivisiau). Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lampaul-Guimiliau en compte une cinquantaine et Landivisiau une trentaine, en comptant les paysans tanneurs. Elles ne sont plus que 18 en 1921 (11 à Landivisiau et 7 à Lampaul-Guimiliau) employant encore 240 ouvriers environ et 8 en 1946 employant une soixantaine de salariés. La dernière a fermé en 1986<ref>Louis Elegoët et Marthe Le Clech, "La vie des paysans du Léon de 1800 à 1950", éditions Bretagne d'Hier, Plourin-les-Morlaix, 2006 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. Ateliers d'équarrissage, tanneries et usines de colle répandaient alors dans la ville des odeurs épouvantables. Des tanneurs étaient aussi victimes de la maladie du charbon propagée par les peaux contaminées de moutons ou de chèvres<ref>La Semaine vétérinaire, n° du 14 janvier 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5503359s/f2.image.r=Landivisiau?rk=1845502;4 et Journal des débats politiques et littéraires, n° du 10 janvier 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k466785q/f3.image.r=Landivisiau?rk=493564;4</ref>.
« Blé, toiles, cuirs, suifs, miels, tout abonde sur le marché de Landivisiau, que fréquentent les négociants de Saint-Pol, de Brest, de Landerneau, de Morlaix » écrit Jean-François Brousmiche en 1835.
Paul François Le Bris du Rest, ancien prêtre constitutionnel nommé recteur de Landivisiau en 1804, fut mal accueilli par ses paroissiens : « Je n'ai pas de presbytère et je ne trouve pas de maison à louer » écrit-il ; il dut se retirer dans sa commune natale de Plougastel où il mourut en 1830<ref name="Rohou 2012" />.
Landivisiau a « de jolies maisons et de fort belles halles » écrit Fortuné du Boisgobey en 1839. Ces halles, construites en 1820, ont été démolies en 1960 et remplacées par un marché couvert, un bâtiment banal. « Blé, toiles, cuirs, suifs, miels, tout abonde sur le marché de Landivisiau, que fréquentent les négociants de Saint-Pol, de Brest, de Landerneau, de Morlaix » écrit Jean-François Brousmiche en 1835.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Landivisiau en 1843 : Modèle:Citation bloc Le Modèle:Date, jour de marché, une exécution publique, celle d'un nommé Renaout, condamné pour assassinat, eut lieu à Landivisiau : « Dès le matin, une affluence considérable de gens de la campagne s'était portée sur la place de ce bourg. Un détachement de cinquante hommes s'était rendu dès la veille de Morlaix au lieu d'exécution »<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 19 novembre 1844, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4467509/f2.image.r=Landivisiau?rk=321890;0</ref>.
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Homme de Landivisiau (dessin, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
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La tannerie de Mestual (état actuel)
Le pourcentage de conscrits illettrés à Landivisiau entre 1858 et 1867 est de 45 %<ref name="Rohou 2007 t2" />.
Une mission qui dura 15 jours, avec 24 prêtres, fut organisée à Landivisiau en 1865<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
La ville connaît un essor rapide passant de Modèle:Nombre en 1821 à Modèle:Nombre en 1886. Lors de la construction de la nouvelle église paroissiale en 1864-1865, on détruisit tout un quartier ancien et l'enclos paroissial pour pouvoir faire une grande place de marché, située juste devant elle. L'ossuaire datant de 1581-1585, avec ses cariatides, fut transporté dans le nouveau cimetière. De l'ancienne église, qui datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ne subsiste que le clocher, le porche et dix panneaux sculptés qui ornaient un tombeau et qui ont été réinstallés autour d'un lavoir, connu aussi sous le nom de fontaine Saint-Thivisiau<ref name="Rohou 2005 t1" />. L'année 1865 est aussi marquée par l'ouverture de la ligne ferroviaire entre Guingamp et Brest (les travaux ont commencé en 1860<ref>"Gazette de l'industrie et du commerce", n° du 10 juin 1860, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58229785/f3.image.r=Landivisiau?rk=64378;0</ref>), dernier tronçon de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest et donc par l'ouverture de la gare de Landivisiau<ref>"Gazette de l'industrie et du commerce", n° du 7 mai 1865, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5821792f/f5.image.r=Landivisiau?rk=21459;2</ref>, ce qui mit fin au service des diligences qui existait auparavant entre Paris et Brest en desservant au passage Landivisiau<ref>"La Diligence : journal des voyageurs", n° de février 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5836295s/f25.image.r=Landivisiau?rk=42918;4</ref>.
La première compagnie (Landivisiau) du Modèle:4e bataillon de mobiles du Finistère, dirigée par Charles Boscals de Réals<ref>Charles Boscals de Réals, né le Modèle:Date à Morlaix, capitaine, puis colonel, chevalier de la Légion d'honneur, décédé le Modèle:Date à Plouvorn</ref>, participa le Modèle:Date au combat de l'Haÿ lors du Siège de Paris pendant la Guerre de 1870 ; plusieurs de ses membres furent tués ou blessés à mort lors de ce combat<ref>Adolphe Allier, "Combat de l'Hay, livré le 29 novembre 1870, par le 110e et le 112e régiment de ligne, le Modèle:2e et le Modèle:4e bataillon des mobiles du Finistère : part prise à ce combat par la Modèle:1re compagnie des mobiles de Landivisiau, la Modèle:2e compagnie des mobiles de Lanmeur et la Modèle:3e compagnie des mobiles de Morlaix", 1881, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65748982/f38.image.r=Landivisiau?rk=472105;2</ref>.
Par un décret du Modèle:Date, la ville de Landivisiau est autorisée à contracter un emprunt d 100 000 francs pour la reconstruction de son église et « l'acquisition des immeubles nécessaires à l'agrandissement de la place où se tiennent les marchés et foires »<ref>Journal officiel de la République française, n° du 10 mars 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62186401/f6.image.r=Landivisiau?rk=1416316;0</ref>.
Un scandale éclata en 1882 à Landivisiau lorsque deux Frères congréganistes furent poursuivis pour pédophilie ; le directeur de l'école fut révoqué pour avoir fermé les yeux sur de tels agissements<ref>Journal La Lanterne, n° du 6 novembre 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7537832b/f1.image.r=Landivisiau?rk=64378;0, n° du 16 novembre 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7537842q/f2.image.r=Landivisiau?rk=42918;4 et n° du 10 novembre 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75378360/f2.image.r=Landivisiau?rk=257512;0</ref> et l'un des religieux mis en cause fut condamné à huit ans de réclusion par la Cour d'assises du Finistère<ref>Journal La Calotte, n° du 20 août 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6268661k/f5.image.r=Landivisiau?rk=3261818;4</ref>. La laïcisation de l'école décidée en 1883 entraîna la création d'une école chrétienne "libre"<ref>Journal L'Univers, n° du 4 février 1884, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k704368j/f2.image.r=Landivisiau?rk=600861;2</ref>.
Le Modèle:Date, le clergé de Landivisiau organisait chaque année une procession pour protester contre la célébration de la Fête nationale<ref>Journal La Lanterne, n° du 22 juillet 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7501014z/f1.image.r=Landivisiau?rk=128756;0</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les foires de Landivisiau et le commerce des chevaux
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et cela resta vrai pendant presque tout le siècle, Landivisiau fut le siège d'un marché très florissant (c'était déjà vrai précédemment, le champ de foire ayant été aménagé en 1870, Landivisiau faisant déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle figure de capitale du cheval breton<ref>http://cdn2_3.reseaudesvilles.fr/cities/17/documents/5dr6audreobdanv.pdf</ref>) et de foires aux chevaux très fréquentées. « Les foires de Landivisiau sont incontestablement les plus importantes foires mensuelles de tout l'Ouest de la France » écrit F.-M. Bléas en 1913<ref>F.-M. Bléas, "Les chevaux bretons", 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6578544q/f137.image.r=Landivisiau?rk=643780;0</ref>. Ces foires se déroulaient le deuxième mercredi de chaque mois (mais la plus importante était la foire Saint-Mathieu en septembre dont l'origine remonte à 1426<ref>Une foire, ancêtre des foires de Landivisiau, fut créée en 1429 en peine campagne à Coatsabiec (alors en Plougourvest, désormais en Bodilis), aux alentours de la chapelle Saint-Mathieu, ancien prieuré de l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre. Ne trouvant pas à se loger dans les environs, les marchands passaient la nuit sur place, brûlant du bois pour se réchauffer. Cette foire fut transférée à Landivisiau en 1868, à la suite d'une émeute, la foule tua un exempt et blessa deux gendarmes qui voulaient arrêter un mendiant</ref>) et le commerce des chevaux faisait vivre environ 150 marchands et courtiers landivisiens. « Autour du champ de foire, il y avait plus de 15 bistrots. Les cars venus des communes voisines étaient tellement pleins que les gens grimpaient sur le toit ou sur les marchepieds ! » dit Jean Billon<ref>Jean Billon, président de la société des courses de Landivisiau depuis 1958</ref> ; Hervé Conan<ref>Hervé Conan, directeur de la Maison Familiale et rurale de Landivisiau, champion de France d'attelage</ref> déclare : « Toutes les belles maisons de la commune appartenaient à des marchands de chevaux »<ref>https://www.ouest-france.fr/landivisiau-capitale-du-cheval-dhier-aujourdhui-205002</ref> Modèle:Citation bloc La gare de Landivisiau expédia près de 32 000 chevaux en 1928, 14 000 chevaux en 1937 et de 18 000 en 1939, sans compter ceux qui étaient expédiés par voie routière (des chevaux étaient expédiés jusqu'en Argentine, au Brésil et au Japon)<ref name="Histoire de Landivisiau" />. La statue en bronze d'un cheval sur une place située près de l'hôtel-de-ville rappelle cette activité<ref>http://www.mfr-landivisiau.com/articles_archiv%C3%A9s/88-le-cheval-de-retour-en-ville.html</ref>.
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La foire de Landivisiau vers 1910 ou 1920
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Un cheval trait postier breton élevé à Landivisiau et vendu aux Haras nationaux en 1926
Diverses manifestations liées à l'élevage des chevaux étaient périodiquement organisées à Landivisiau, par exemple des raids hippiques<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 août 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k584605s/f3.image.r=Landivisiau?rk=236052;4</ref>, des concours de chevaux bretons<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 18 mai 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k624815h/f14.image.r=Landivisiau?rk=364808;4, n° du 16 mai 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6255434/f13.image.r=Landivisiau?rk=257512;0 et n° du 9 juin 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k631078n/f13.image.r=Landivisiau?rk=665239;2</ref> (organisés par la Société hippique de Landivisiau), ou encore en Modèle:Date- le concours central des chevaux d'artillerie<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 17 mars 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k500651z/f8.image.r=Landivisiau?rk=965670;0</ref>. Les courses hippiques de Landivisiau attirent alors chaque année environ dix mille spectateurs.
La Belle Époque
En 1904, un décret du gouvernement Combes, pris en vertu de la loi sur les congrégations, entraîne la fermeture de l'école congréganiste tenue par les Frères des écoles chrétiennes à Landivisiau<ref>Journal Le Radical Modèle:N° du 12 juillet 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7623019f/f3.image.r=Plouguerneau.langFR</ref>. Le Modèle:Date, l'inventaire des biens d'église eut lieu à Landivisiau dans un calme relatif, mais en présence d'une foule énorme venue protester<ref>Journal L'Univers, n° du 12 février 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712940c/f2.image.r=Landivisiau?rk=343349;2</ref>.
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Femmes à la fontaine Saint-Thivisiau au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (photographie auteur inconnu)
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Vieille femme de Landivisiau vers 1900
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Le bief du moulin de Pont-ar-Zall sur l'Élorn vers 1910 (carte postale ND Photo)
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Bavardages sur le bief du moulin de Pont-ar-Zall vers 1910 (carte postale ND Photo)
Une importante grève des ouvriers tanneurs (ils étaient encore environ 150 à cette date employés dans une vingtaine de tanneries) de Landivisiau se produisit en Modèle:Date-<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 mars 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6406514/f4.image.r=Landivisiau?rk=150215;2 et n° du 24 mars 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640652h/f4.image.r=Landivisiau?rk=300430;4</ref>. Ils obtinrent la journée de 10 heures (jusque-là ils travaillaient 12 heures par jour) et une augmentation de leur salaire quotidien de 25 centimes<ref>Les Temps nouveaux, n° du Modèle:1er avril 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6494472r/f5.image.r=Landivisiau?rk=2060096;0</ref>.
Chaque année les Fêtes de la Saint-Mathieu, en septembre, attiraient la population de la région<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 29 septembre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6401040/f4.image.r=Landivisiau?rk=42918;4 et n° du 9 septembre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6415513/f4.image.r=Landivisiau?rk=128756;0</ref>.
La Première Guerre mondiale
En Modèle:Date-, 350 réfugiés belges arrivés à Morlaix furent dirigés sur Landivisiau et répartis dans la ville et les cantons voisins<ref>Journal La Croix, n° du 9 septembre 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k406306n/f4.image.r=Landivisiau?rk=386268;0</ref>.
Le monument aux morts de Landivisiau porte les noms de 170 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 11 au moins sont morts en Belgique, un au moins (Yves Toubot) en Turquie lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr, deux au moins (Hervé Riou en Macédoine et Paul Le Roux à Salonique en Grèce) dans le cadre de l'expédition de Salonique, 1 au moins (Yves Guillerm) au Maroc, 1 (Jean Pierre Le Gall) est un marin disparu en mer, 1 (Jean Barbault) est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (5 d'entre eux : François Cottaing, Paul Grall, Jérôme Kerleroux, Jérôme Le Gall, Joseph Offret ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et François Quentric de la Médaille militaire)<ref name="memorialgenweb">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=29105&pays=France&dpt=29&idsource=27488&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>.
Joseph Mazé, prêtre instituteur à Landivisiau, caporal infirmier au [[19e régiment d'infanterie (France)|Modèle:19e régiment d'infanterie]], fut cité deux fois à l'Ordre de l'Armée (lors des combats de Tahure en septembre-Modèle:Date- et lors d'un autre combat le Modèle:Date en raison de son héroïsme à secourir les blessés malgré ses propres blessures<ref>Journal La Croix, n° du 20 août 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k259487q/f6.image.r=Landivisiau?rk=1072966;4</ref>.
L'Entre-deux-guerres
En 1923, un rapport du conseil départemental d'hygiène évoque la création prochaine d'un réseau d'eau potable dans la ville de Landivisiau, « ce qui atténuera les conséquences des installations défectueuses de toutes les fosses d'aisances de la localité»<ref>Procès-verbaux et rapports du conseil départemental d'hygiène et des commissions sanitaires du Finistère : lois des 15 février 1907 et 7 avril 1903 relatives à la protection de la santé publique 1922", 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6505561c/f105.image.r=Landivisiau?rk=815454;4</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Landiviau porte les noms de 29 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Jérôme Le Gall a été tué à l'ennemi à Hermeton-sur-Meuse (Belgique) le Modèle:Date et a été décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Yves Mével le même jour à Flavion (en Belgique également) ; trois (François Ollivier, Hervé Paul, Jean Potard) sont des marins disparus en mer et un (Yves Picart) est un marin tué à Arzew (Algérie)<ref name="memorialgenweb" />.
Le Modèle:Date, des avions alliés bombardent et mitraillent la gare de Landivisiau ; plusieurs immeubles du voisinage sont endommagés. Le viaduc ferroviaire de Guimiliau est aussi attaqué le même jour. Le lendemain Modèle:Date, la gare de Landivisiau est à nouveau mitraillée et la locomotive d'un train de marchandises mise hors d'usage<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Le Modèle:Date-, le Combat Command A, de la 6e division blindée américaine, venant du Huelgoat, et passée par Plounéour-Ménez, Loc-Éguiner-Saint-Thégonnec et Saint-Thégonnec, bivouaqua dans la région de Landivisiau, qu'elle libéra, avant de poursuive son avancée en direction de Brest<ref>Éric Rondel, "La libération de la Bretagne", éditions Ouestetcompagnie, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.
Athanase Tigréat, ancien résistant, emprisonné en Pologne dans le camp de Kobierzyn pendant plusieurs années pendant la Seconde Guerre mondiale, a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 2016<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/landivisiau-29400/landivisiau-un-resistant-devient-chevalier-de-la-legion-dhonneur-4161084</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Landivisiau (Richard Guyomard) est mort pendant la guerre d'Indochine, quatre (Yves Bizien, Joseph Le Deunff, Yves Quémener, Jean Tanguy) pendant la guerre d'Algérie et un (Gilles Ollivier) à Beyrouth au Liban en 1983<ref name="memorialgenweb" />.
La base d'aéronautique navale de Landivisiau a été inaugurée en 1966. Une plaque commémorative, située dans cette base, porte les noms de 8 soldats membres de l'escadrille 57 S morts en service commandé dont trois au Maroc (Jean Biaux, Robert Heinemann, Claude Picart), deux en Algérie (Louis Pellerau, Jean Roose) et un en mer (Germain Petot), tous les cinq pendant la guerre d'Algérie ; deux à Toul (Serge Bremond, Michel Le Bail), hors conflit, en 1980<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=18821</ref>. Modèle:Article détaillé
Les deux clubs sportifs rivaux, l'"Association sportive landivisienne" et les "Gars de Saint-Thivisiau" renommé "Stade landivisien"<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le premier laïque et le second catholique, fusionnent en 1991 pour former le "Landi Football Club" (Landi FC)<ref>http://www.landivisiau.fr/fr/association/1/3960/landi-football-club</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 2012, l'hippodrome de Landivisiau, situé en fait sur la commune de Plougourvest, a été transformé en "Équipôle du pays de Landivisiau". Modèle:Article détaillé
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Évolution du rang démographique
En 2017, Landivisiau était la 13e commune du département en population avec ses 9 132 habitants (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Fouesnant (12e avec 9 458 habitants) et devant Plabennec (14e avec 8 436 habitants).
En 2017, elle était également la 1 098e commune en population au niveau national, derrière Le Muy et devant Saint-Sulpice-la-Pointe.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,61 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement et langue bretonne
Maternelle
- Publiques
- École Denis Diderot (Kervignounen)
- École de l'Arvor
- Privées
- École Notre-Dame-des-Victoires
- École de Sainte-Marie Lannouchen
Primaire
- Publiques
- École Denis Diderot (Kervignounen)
- École de l'Arvor
- Privée
- École Notre-Dame-des-Victoires
Collèges
- Public
- Collège de Kerzourat
- Privé
- Collège Saint-Joseph
Lycées
- Public
- Lycée du Léon - Le lycée du Léon de Landivisiau accueille Modèle:Nombre de second cycle en sections générales et technologiques-tertiaires, auxquels s'ajoutent 70 étudiants en BTS Management des Unités Commerciales. Le lycée propose également une option musique facultative (théorie et pratique), notée au baccalauréat.
- Privé
- Lycée du Saint-Esprit - Le lycée Saint-Esprit accueille des élèves de la Seconde générale à la Terminale, le lycée propose différents ateliers le mardi après-midi aux lycéens dont un atelier arts-plastiques (option facultative notée au baccalauréat).
Écoles spécialisées
- MFR de Landivisiau
- AFPI Bretagne
Langue bretonne
À la rentrée 2012, une école Diwan voit le jour rue Georges-Clemenceau.
À la rentrée 2017, 131 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans les filières bilingues catholiques (soit 8,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire) <ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Jumelages
Modèle:Début de carte
[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|300px|Localisation des villes jumelées avec Landivisiau.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte |
- Modèle:Jumelage depuis 1976
- Modèle:Jumelage depuis 1973
Monuments et sites
- La fontaine Saint-Thivisiau
- Fontaine Saint-Thivisiau
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Femmes à la fontaine au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (photographie auteur inconnu).
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Vue d'ensemble.
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Les statues. Les dix panneaux représentent, de haut en bas et de gauche à droite : un pèlerin, une nonne, un ange, la sainte trinité, un ange, une nonne, un moine, un ange, une nonne, un moine.
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Les lavoirs devant la fontaine.
- L'église paroissiale Saint-Thuriau : l'église actuelle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais le clocher et le porche de l'ancienne église, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont été conservés.
- Église paroissiale Saint-Thuriau
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L'église.
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Clocher.
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Six apôtres du porche de l'église.
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Les six autres apôtres du porche.
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Le chœur.
- Chapelle Sainte-Anne ; il s'agit en fait de l'ancien ossuaire construit entre 1610 et 1620 et déplacé dans le nouveau cimetière lors de la construction de l'église Saint-Thuriau, qui s'accompagna de la destruction de l'ancien enclos paroissial afin d'aménager la place se trouvant devant l'église.
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Chapelle Sainte-Anne dans le nouveau cimetière.
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Fenêtres géminées à gauche, façade ouest.
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Détail sculpté de la façade ouest (l'Ankou).
- Les Halles, démolies en 1958.
- Le manoir de Créac'h Kellen, aujourd'hui reconverti en « espace culturel Lucien-Prigent ».
- La villa Tréanton (1925) œuvre de l'architecte Lionel Heuzé (1878-1970) et de son fils<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- L'hippodrome Croas-al-Leuriou, construit à la suite de la création de la Société des Courses Hippiques en 1911.
Industrie
Les principales usines
- C'est sur la zone du Fromeur qu'est située l'usine de production de béton Celtys<ref>http://www.celtys.fr/</ref>, ainsi que le groupe Quéguiner Matériaux, leader breton dans la commercialisation de matériaux et de produits dérivés du béton.
- Un site de production Marine Harvest Kritsen : spécialisé dans le conditionnement et la préparation de saumons fumés y est implanté. L'usine est victime d'un incendie en 2018. L'usine est reconstruite pour reprendre la production en 2021. La marque est renommée Mowi<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2023 l'usine emploie 163 personnes, sans compter les 220 intérimaires saisonniers.
- Un site de production Mer Alliance Narvik : spécialisé dans le conditionnement et la préparation de saumons fumés y est implanté.
- Un site de production Tecnor-Sofac, fabricant d’aliments pour animaux d'élevage est implanté sur la commune' à proximité de la gare.
- La Sill met en service en 2021 dans la zone du Vern une tour de séchage de 47 mètres de haut destinée à produire chaque année Modèle:Nobr tonnes de poudre de lait infantile et Modèle:Nobr tonnes de poudre de lait classique, qui emploiera entre 70 et 80 salariés<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 6 février 2021</ref>.
Implantation d'une centrale au gaz
En Modèle:Date-, la municipalité a exposé en conseil extraordinaire un projet de Centrale au Gaz à Cycle Combiné (CGCC) de production d'électricité. Le projet, porté d'une part par la société Direct-Énergie et d'autre part par l’État avec le concours de la Région, suscite de nombreuses réactions citoyennes. Ainsi, le collectif GASPARE et plusieurs associations locales (dont « Landivisiau doit dire NON à la centrale ») entendent dénoncer le projet<ref>Modèle:Article.</ref>. Malgré l'opposition, la construction débutera en 2019 pour une livraison le 31 mars 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Culture
Musique
- La ville de Landivisiau dispose d'une école de musique traditionnelle en relation avec le Bagad Landi.
- Le Bagad Landi est créé en 1959 par frère Dominique, professeur au collège Saint-Joseph. Il fête ses 50 ans le Modèle:Date-.
- Le cercle celtique Danserien Lann Tivizio.
- Au sein des groupes de musiques landivisiens, certaines formations se sont particulièrement distinguées sur la scène rock local (les Delta, Unlimited freak out, Venus portal, Skilabu, les sans talents, Torapatora…).
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Le cercle celtique Danserien Lann Tivizio lors de la « Fête des brodeuses » 2014.
Tableaux
- Maurice Le Scouëzec : Groupe à Landivisiau (1924, huile sur panneau) ; Bonnes sœurs et pensionnaires (Landivisiau).
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Maurice Le Scouëzec : Groupe à Landivisiau.
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Maurice Le Scouëzec : Bonnes sœurs et pensionnaires (Landivisiau).
Sports
Clubs
- Club de handball : Landi-Lampaul en entente avec celui de Lampaul-Guimiliau
- Club de football : Landi FC
- Club de tennis : TC Landi
- Club de tennis de table
- Club de Natation : Pays de Landi Natation
- Club de basket : LBA (Landi Basket Association)
- Club de rugby : R.C.L (Rugby Club Landivisien)
- Club d'équitation
- Club Athlétique Landivisiau : Léon-Trégor-Atléthisme (Avec Morlaix et Saint-Pol-de-Léon)
- Club de Badminton
- Club de Judo : JUDO Club landivisien
- Club de Taekwondo
- Club de tir à l'arc : les archers landivisiens
- Club de Gymnastique : GST (Gas de Saint Thivisiau)
- Danse classique : Le pont des arts
- Cercle Celtique Danserien Lann Tivizio
Compétitions
- Grand Prix Gilbert-Bousquet, course cycliste disputée tous les ans au mois de mars, faisant partie du calendrier élite nationale de la FFC.
Personnalités liées à la commune
- Xavier Grall, journaliste, poète et écrivain breton né le Modèle:Date à Landivisiau (Finistère) et mort le Modèle:Date à Quimperlé (Finistère). Il est inhumé au cimetière de Landivisiau.
- Jacques Burel, peintre né en 1922 à Oissel (Seine-Maritime) de parents d'origine landivisienne et décédé en 2000 à Landivisiau.
- Aude Biannic, coureuse cycliste, y a passé toute sa scolarité.
- Henri Le Guen, écrivain-poète depuis ses trente ans à Landivisiau, né le Modèle:Date-, de formation ingénieur-manager.
- Luc Le Vaillant, journaliste, y est né en 1958.
- Jérémie Beyou, navigateur, triple vainqueur de la solitaire du Figaro, y est né en 1976.
- Christophe Adam, chef pâtissier français, y est né en 1972.
- David Gaudu, coureur cycliste, y est né en 1996.
Notes et références
Notes
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Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Les Juloded, grandeur et décadence d'une caste, Louis Elegoët, Presses universitaires de Rennes, 1998.
- Le petit train Rosporden-Plouescat, Annick Fleitour, Éditions Ressac, Quimper, 2001. [historique de la petite ligne de chemin de fer à voie métrique qui desservait Landivisiau de 1912 à 1935]