Locquénolé

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Modèle:Infobox Commune de France

Locquénolé ({{#ifeq:1|0|[lɔkenɔle]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Après Île-de-Sein et Île-Molène, c’est la troisième plus petite commune du département.

Géographie

Situation

Fichier:Region of Morlaix bay map-fr.svg
Locquénolé, en bordure de la rivière de Morlaix (Dossen).

Locquénolé fait partie traditionnellement du Pays Pouched, qui se situe entre la Penzé et la Rivière de Morlaix et comprend les communes de Carantec, Henvic, Taulé et Locquénolé. On parle aussi du pays chikolodenn, initialement le nom de la coiffe portée par les femmes de la région de Saint-Pol-de-Léon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Locquénolé est située sur la rive gauche de la Rivière de Morlaix, à environ Modèle:Unité de Morlaix, face à l'embouchure du Dourduff et est toute proche de la Manche. Locquénolé est bordée au nord, à l’ouest et au sud par Taulé et à l’est, par la rivière de Morlaix. La superficie de la commune n'est que de Modèle:Unité. Le finage communal, de taille réduite, est pentu (versant ouest de la Rivière de Morlaix), avec un fort dénivelé, allant de Modèle:Unité d'altitude au niveau de la mer (le bourg est vers Modèle:Unité d'altitude).

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Morlaix », sur la commune de Morlaix, mise en service en 1977<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un paradis terrestre ?

Fichier:340 Locquénolé vu de Le Dourduff-en-Mer.JPG
Locquénolé vue depuis Le Dourduff-en-Mer ; au premier plan, la Rivière de Morlaix.

Henri Clouard a décrit Locquénolé en 1919 comme un véritable paradis terrestre : Modèle:Citation bloc

Urbanisme

Typologie

Locquénolé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), forêts (14,5 %), zones humides côtières (1,5 %), eaux maritimes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lancolvett au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ecclesia Guingaloci en 1163 et Locus Guennolay vers 1330.

Son nom vient du breton lok, du latin locus (« lieu consacré ») et de Gwenole (saint breton fondateur de l'abbaye de Landévennec).

Histoire

Origines

Fichier:Saint Guénolé (d'après le buste en argent du reliquaire de Locquénolé).jpg
Saint Guénolé (d'après le buste en argent du reliquaire de Locquénolé).

Des restes d'ancien camp retranché romain sont encore visibles à Modèle:Unité à l'ouest du bourg, au lieu-dit Douvezou Sant Mélar, lieu supposé de la décapitation de saint Mélar.

Au haut Moyen Âge, les moines de Landévennec établissent un monastère au lieu-dit Lancolvett (nom qui provient du vieux breton lann et de l'altération du nom de la rivière du Queffleut) :

Modèle:Citation bloc

La paroisse est dénommée Locus Guennolay dans le pouillé de la « Province de Tours »<ref>Chanoines Pondaven et Abgrall, « Notices sur les paroisses de l'évêché de Quimper et de Léon : Locquénolé », Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f199.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Locquénolé aurait été pillé à plusieurs reprises par les Normands, en particulier l'église dont il n'a dû rester après leurs passages que les murs et les piliers<ref>Albert Le Grand, Les Vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle… et le catalogue de la pluspart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches, J. Salaün, Quimper, réédition 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f115.image.r=Locquenole.langFR</ref>. Depuis Albert Le Grand, la recherche a fait des progrès. Nous pouvons comprendre : le monastère est détruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis une nouvelle église romane est construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Fichier:Locquénolé 4 L'église et le calvaire.JPG
L'église Saint-Guénolé et le calvaire.

=== Du {{#switch: au

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Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la châtellenie de Daoudour est subdivisée en deux juridictions : celle de « Daoudour-Landivisiau », dite aussi « Daoudour-Coëtmeur », qui avait son siège à Landivisiau et comprenait Plouvorn et ses trèves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trève de Landivisiau, Guiclan, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-Bodénès, Pleyber-Christ, Commana et sa trève de Saint-Sauveur, Plounéour-Ménez et pour partie Plouénan ; et celle de « Daoudour-Penzé », qui avait son siège à Penzé et comprenait Taulé et ses trèves de Callot, Carantec, Henvic et Penzé, Locquénolé, Saint-Martin-des-Champs et sa trève de Sainte-Sève<ref>Arthur de La Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne. La vicomté ou principauté de Léon, "Revue de Bretagne et de Vendée", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f108.image.r=Daoudour?rk=21459;2</ref>.

En 1676, le prédicateur Julien Maunoir vint prêcher à Locquénolé.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Locquénolé de fournir deux hommes et de payer 13 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

À partir de 1764, il fut interdit de procéder à des inhumations dans l'église. René-Marie Gourcun, seigneur de Keromnès, gouverneur de Carhaix et ex-colonel de cavalerie, décédé le Modèle:Date- et Pierre le Gac de Lansalut, seigneur de Coatilès, ancien sénéchal et gouverneur de Guingamp, décédé le Modèle:Date- furent les derniers à l'être. Lors du redallage de l'église en Modèle:Date-, de nombreux squelettes furent découverts<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:1er juillet 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642577b/f5.image.r=Locquenole.langFR</ref> (75 environ).

Jusqu'en 1803, lors du pardon, fixé le jour de l'Ascension était organisé une troménie : « il était d'usage de porter processionnellement autour de la paroisse les reliques du saint patron. À cette procession se réunissaient celles de Taulé, d'Henvic et de Carantec. (...) Ces processions se faisaient jusqu'à l'année dernière avec la plus grande pompe et avec un très grand concours du peuple qui y assistait avec la plus grande piété »<ref>Lettre écrite par le recteur de Locquénolé, Couffon, à Claude André, le 2 floréal an XI (Modèle:Date-)</ref>. Des cérémonies analogues avaient lieu le dimanche suivant à Henvic et le dimanche de la Trinité à Taulé.

La Révolution française

Les deux députés représentant la paroisse de Locquénolé lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven le Modèle:Date- étaient François Le Roux et Hervé Geffroy<ref>J. Madival et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises" , imprimé par ordre du Corps législatif. Modèle:1re série, 1787-1799, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k480097g/f495.image.r=Locquenole.langFR</ref>. Dans ce cahier de doléances, « Locquénolé, qui a une grève très resserrée sur laquelle il ne croît pas de goémon, demande à pouvoir s'étendre pour la coupe du goémon dans les districts voisins »<ref>J. Madival et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises" , imprimé par ordre du Corps législatif. Modèle:1re série, 1787-1799, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k480097g/f502.image.r=Locquenole.langFR</ref>. C'est le seul vœu particulier émis par la paroisse.

Le recteur [curé] de Locquénolé, Couffon<ref>Vincent-Auguste Couffon, né à Lanvollon (Côtes-du-Nord) le Modèle:Date-, ordonné prêtre le Modèle:Date, décédé à Locquénolé le Modèle:Date-.</ref>, refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé et, devenu prêtre réfractaire, se cacha, avec l'accord de la châtelaine Marie-Anne Le Gac de Lansalut, dans le château de Kerriou, puis émigra à Jersey jusqu'en 1803, date à laquelle grâce au Concordat, il retrouva sa charge de curé de Locquénolé.

Locquénolé a conservé son Arbre de la Liberté, le seul encore en vie dans le Finistère, planté le 30 nivôse an II (Modèle:Date-) : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La vie agricole traditionnelle

Le curé de Locquénolé, Couffon, écrit vers 1805 : « Mes paroissiens ne sont pas riches. Il n'y a que deux propriétaires<ref>Les deux "propriétaires" étaient à l'époque Mademoiselle de Lansalut et M. de Keréver</ref> sur la paroisse. Les autres sont tous fermiers ou pêcheurs ».

Selon des statistiques agricoles publiées en 1849 et concernant selon les productions des années comprises entre 1836 et 1846, la répartition de l'occupation des terres est alors la suivante : pour une superficie totale de 85 ha seulement, la commune possédait 56 ha de terres arables, 16 ha de landes et bruyères, 8 ha de bois, taillis et plantations, 4 ha de prairies naturelles, pas de marais ni d'étangs ; la commune ne possédait alors aucun moulin en activité. Les paysans de Locquénolé cultivaient à l'époque 11 ha d'avoine, 11 ha de froment, 8 ha d'orge, 1 ha de seigle, 4 ha de sarrasin, 15 ha d'ajoncs d'Europe, 1 ha de lin,aucun ha de chanvre, 2 ha de navets, betteraves, carottes et choux (dont 1 ha de navets), 8 ha de trèfle, 3 ha de pommes de terre, 4 ha restant en jachère, et élevaient 18 chevaux (2 mâles, 14 juments, 2 poulains), 152 bovins (dont 81 vaches), 43 porcs, aucun ovin ni caprin, 30 poules et 10 coqs, 30 canards, aucune oie, et possédaient 20 ruches à miel. En 1836, la population agricole est de 374 personnes, soit 82,4 % de la population communale totale qui était alors de 454 habitants<ref name="JME-1849">Jean-Marie Éléouet, " Statistique agricole générale de l'arrondissement de Morlaix", imprimerie de J.-B. Lefournier aîné (Brest), 1849, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1257176/f2.image.r=bovins.langFR</ref>.

Le don de Marie Anne Le Gac de Lansalut

Le Modèle:Date, par un codicille à son testament,Marie-Anne Le Gac de Lansalut, qui habitait le château de Kerriou, lègue six cents francs aux familles pauvres de Locquénolé, trois cents francs pour l'entretien intérieur de l'église paroissiale et « six cents francs de rente pour l'entretien de deux religieuses, à charge de donner l'instruction aux petites filles et de prodiguer leurs soins aux malades »<ref>Abbé Kerbiriou, "La vie et l'organisation du clergé paroissial dans le Léon à la veille de la Révolution"par Bulletin diocésain d'Histoire et d'Archéologie, 1924, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f270.image.r=Taul%C3%A9.langFR</ref>.

Description de Locquénolé vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le romancier populaire Pierre Zaccone décrit ainsi Locquénolé vers 1867 : Modèle:Citation bloc

L'importance du maërl au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

À une date non précisée, mais vers le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,un jeune homme de Locquénolé aurait eu l'intuition que le maërl, en amendant le sol, améliorerait les récoltes ; il suggéra à son père d'en répandre sur ses champs ; son père refusa, mais le garçon profita d'une absence de son père pour en enfoui dans un coin de champ la récolte fut à cet endroit bien meilleure et, le fils ayant avoué sa supercherie, le père en répandit dans ses champs, puis ses voisins l'imitèrent. C'est ainsi que l'usage du maërl se développa dans la région morlaisienne et que les agronomes commencèrent à s'y intéresser<ref>Yann Brékilien, "La vie quotidienne des paysans bretons (au XIXe siècle), Librairie Hachette, 1966.</ref>.

Un texte de 1852 décrit la récolte du maërl par les pêcheurs de Locquénolé : Modèle:Citation bloc

Fichier:Locquénolé 2 La mairie-école.JPG
La mairie-école (1874).

L'épidémie de choléra de 1849-1850 fait 9 morts à Locquénolé<ref>Henri Monod, "Le choléra : histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886", Imprimerie administrative, Melun, 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5578605r/f59.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

En 1874 est décidée la construction d'« un édifice à destination de mairie et d'école des garçons »<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", avril 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55620363/f211.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Événements divers

En 1901, une jeune fille de la commune, Marceline Jourdren, 15 ans, reçut le prix Tourville pour avoir sauvé une fillette engluée dans la vase sur la plage de Locquénolé<ref>Journal Le Temps n°14581 du 13 mai 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2367600/f3.image.r=Locquenole.langFR</ref>. En 1905, Jeanne Ravalec, de Locquénolé, obtint un "prix de vertu" décerné par l'Académie française car, orpheline à 16 ans, elle éleva ses cinq frères et sœurs, et paya même les dettes de son père<ref>Journal Le Temps n°16228 du 24 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2384432/f1.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Fichier:Locquenolé carte postale ancienne.jpg
L'église et le cimetière de Locquénolé vers 1910 (carte postale LL).

Les sœurs de la Congrégation du Saint-Esprit, installées à Locquénolé depuis 1842 grâce à un legs de Mademoiselle de Lansalut<ref>Mademoiselle de Lansalut légua le Modèle:Date six cents francs de rente pour l'entretien de deux religieuses, à charge de donner l'instruction aux petites filles et de prodiguer leurs soins aux malades. La congrégation bénéficia d'un autre legs en 1875</ref> en furent chassées en 1905<ref>Journal Ouest-Éclair n°1978 du 20 janvier 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640589w/f2.image.r=Locquenole.langFR</ref>. En 1906, au plus fort de la querelle des inventaires, les paroissiens de Locquénolé empêchent l'inventaire prévu dans leur paroisse<ref>Journal des débats politiques et littéraires n°31 du 3 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k482235t/f2.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Fichier:Locquénolé.jpg
L'église Saint-Guénolé en 1934, entourée de son cimetière à l'époque.

Le "pardon du Bas de la Rivière" était alors fréquenté si l'on en croit le journal Ouest-Éclair : « Jamais plus beau temps ne favorisa une fête : aussi la foule s'achemina-t-elle en voiture, à bicyclette et à pied vers le Bas de la Rivière. Les restaurants annonçaient des menus exquis. Les jeux de toute sorte promettaient du plaisir à la jeunesse. Bref, on s'écrase partout : aussi, bien des amateurs de grand air empruntent-ils canots et embarcations pour faire de réconfortantes excursions à travers la rade. Le Dourduff en bénéficie et même les îles pittoresques qui avoisinent le château du Taureau. Malgré ces touristes occasionnels, la procession est accompagnée d'une belle affluence, comme d'habitude »<ref>Journal Ouest-Éclair n°3419 du 29 mai 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641814s/f4.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Le Modèle:Date fut volé dans l'église paroissiale le Saint-Ciboire avec les hosties qu'il contenait, qui furent jetées à l'eau par le voleur, un pauvre hère sans domicile fixe, qui avait aussi commis d'autres vols. Le voleur fut condamné à 5 ans de prison par le tribunal de Morlaix<ref>Journal Ouest-Éclair n°4781 du 26 décembre 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643182t/f4.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Le service du téléphone ouvre à Locquénolé le Modèle:Date<ref>Journal Ouest-Éclair n°4187 du 11 juillet 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642587p/f4.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Locquénolé fut indirectement desservi par le rail, pendant les années d'existence de la voie ferrée des Chemins de fer armoricains allant de Morlaix à Plestin-les-Grèves, passant sur la rive droite de la "rivière de Morlaix" desservant par exemple Le Dourduff-en-Mer en Plouezoc'h ; la gare "Bas de la Rivière-Locquénolé" était certes sur la rive droite, mais grâce au "passeur du Dourduff", le père Alanik<ref>Le père Alanik, avec sa face tannée et ridée de vieux loup de mer, a été popularisé à l'époque par de nombreuses cartes postales.</ref>, qui assurait depuis le hameau du Brûly le service d'un bac permettant la traversée de la ria, Locquénolé était relié indirectement à cette voie ferrée qui, déclarée d'utilité publique en 1910, n'ouvrit qu'après la Première Guerre mondiale et ne servit que 4 ans entre 1921 et 1925.

Le Modèle:Date- est inaugurée la "route de la Corniche" : « Les bords de la rivière de Morlaix sont réputés à l'égal de ceux de l'Odet ou de la Rance. Désormais, la magnifique promenade, qui s'arrêtait aux abords du bourg de Locquénolé, se prolongera jusqu'aux falaises granitiques et aux futaies verdoyantes de Carantec. Pendant Modèle:Unité défileront, sous les yeux du promeneur, châteaux, bois, parcs et coquettes villas, tandis que la route nouvelle suivra tous les méandres capricieux de la rivière de Morlaix, de son large estuaire et de sa rade, vaste et bien abritée. (...). La construction de la route fut votée en 1912. La première partie fut achevée, jusqu'au hameau de Saint-Julien, en 1915 par des prisonniers de guerre allemands. Leur affectation à d'autres travaux arrêta la construction jusqu'en 1920, date à laquelle elle fut reprise »<ref>Journal des débats politiques et littéraires n°228 du 18 août 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4901492/f3.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Les activités maritimes

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un garde maritime était en poste à Locquénolé. Les difficultés de navigation dans la rivière de Morlaix provoquaient parfois des échouements : par exemple le vapeur Ouistreham, avec un chargement de 900 tonnes de rails, s'échoua face à Locquénolé en septembre 1910, mais s'en tira finalement sans dommages<ref>Journal Ouest-Éclair n°4257 du 19 septembre 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642657z/f4.image.r=Locquenole.langFR</ref> ou le sloop Jean-Joseph, qui coula le Modèle:Date en face du corps de garde de Locquénolé<ref>Journal Ouest-Éclair n°2087 du 12 mai 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640701q/f1.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

En 1907, le second maître Jean Coat<ref>Journal Ouest-Éclair n°2992 du 23 mars 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641381h/f5.image.r=Locquenole.langFR</ref>, de Locquénolé, fit partie des victimes de l'explosion du cuirassé Iéna le Modèle:Date, qui explosa dans le port de guerre de Toulon et qui fit 118 morts. Cette explosion est liée au « scandale des poudres », qui opposa violemment Léopold Maissin et Albert Louppe, deux directeurs de poudreries situées dans le Finistère.

Locquénolé disposait d'une flottille de pêche. En 1923, 68 bateaux de pêche étaient recensés pour l'ensemble Carantec-Locquénolé<ref>Journal Ouest-Éclair n°7800 du 11 février 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840472/f7.image.r=Locquenole.langFR</ref>, souvent associée à celle du Dourduff-en-Mer, port situé en face sur l'autre rive de la « rivière de Morlaix » et pêchant maquereaux, lieus, congres, crustacés, coquillages (huîtres, palourdes, coquilles Saint-Jacques, ormeaux, etc.), araignées de mer, homards, langoustes, etc. Les femmes aussi pêchaient comme en témoigne par exemple cet article du journal Ouest-Éclair en 1930 : « Les pêcheuses de Locquénolé et Saint-Julien ont fait une belle cueillette de praires, palourdes et coques, vite enlevées au marché de Morlaix où les marchandes apportent leurs envois quotidiens en vieilles, grondins, tacauds, vendus souvent à la descente du train, place Cornic »<ref>Journal Ouest-Éclair n°10360 du 10 mars 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658117x/f6.image.r=Locquenole.langFR</ref>. Le même journal avait aussi, par exemple, écrit en 1928 : « Les femmes de Saint-Julien et Locquénolé ont pris des coques et des palourdes en grande quantité »<ref>Journal Ouest-Éclair n°9782 du 6 août 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k612407w/f3.image.r=Locquenole.langFR</ref>. Cette pêche à pied, quotidienne, faite à marée basse, ou en bateau, était alors importante et concernait aussi berniques, crevettes, etc. Un fait divers survenu en 1910 évoque « trois pêcheuses de crevettes » dont une enlisée dans la vase<ref>Journal des débats politiques et littéraires n°44 du 14 février 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k483708r/f3.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

En 1899 et à nouveau en 1921 - 1922, des invasions de pieuvres provoquèrent une ruine temporaire des pêcheurs de la région, y compris de ceux de Locquénolé<ref>Journal Le Temps n°22148 du 26 mars 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k244690d/f4.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Une « Société des régates de Locquénolé » fut créée en 1928<ref>Revue "Le Yacht", n°2369 du 18 août 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58596999/f20.image.r=Locquenole.langFR</ref>. Locquénolé était alors un lieu de villégiature prisé par les notables : par exemple dès 1888, le vicomte R. de Perrien<ref>Journal Le Gaulois n°2286 du Modèle:1er décembre 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k526703f/f4.image.r=Locquenole.langFR</ref>, en 1896 le baron Roger de Sivry<ref>Journal Le Gaulois n°5449 du 7 octobre 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k529656t/f4.image.r=Locquenole.langFR</ref>, en 1889 Auguste de Penguern y venaient en villégiature<ref>Journal Le Gaulois n°2546 du 18 août 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k526965w/f4.image.r=Locquenole.langFR</ref> ou en 1912 la marquise de Latour-Maubourg<ref>Journal Le Gaulois n°12701 du 23 juillet 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5354973/f3.image.r=Locquenole.langFR</ref>. Une vie mondaine s'y était développée comme en témoigne par exemple cet écho paru dans la presse de l'époque : « Le mariage du baron Bernard de la Chapelle avec Mademoiselle Louise de Penguern a été célébré en l'église de Locquénolé. Les témoins étaient pour le marié, le vicomte Charles de la Chapelle d'Uscelles et le marquis de Saint-Belin-Malin, ses oncles ; pour la mariée M. Paul de Penguern, son frère et M. Auguste de Penguern, son oncle. La quête a été faite par Melles Nicole de Pardieux, Anne de Rubercy, Simone de Lannurien et Antoinette de Rubercy, qu'accompagnaient MM. Paul de Penguern, Abel de Rubercy, François de la Chapelle et Jacques de Lannurien »<ref>Journal Le Figaro n°277 du 4 octobre 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2889883/f2.image.r=Locquenole.langFR</ref>. Locquénolé disposait aussi d'un hôtel : le Lion-d'Or.

La Première Guerre mondiale

En 1915, des prisonniers de guerre allemands vinrent faire des travaux de voirie à Locquénolé<ref>Journal Ouest-Éclair n°5746 du 8 mai 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k644348m/f3.image.r=Locquenole.langFR</ref> dans le cadre de la construction de la « route de la Corniche » menant à Carantec. Le journal Ouest-Éclair écrit : « Un détachement d'environ 80 prisonniers de guerre allemands, provenant de Roscoff et Locquénolé, où ils travaillaient à la nouvelle route du Bas de la Rivière à Carantec, a été embarqué à la gare [de Morlaix] et dirigé vers Le Mans »<ref>Journal Ouest-Éclair n°5814 du 17 juillet 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4929234/f3.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Le monument aux morts de Locquénolé<ref>Memorialgenweb.org - Locquénolé : monument aux morts</ref> porte les noms de 57 personnes mortes pour la France, dont 41 pendant la Première Guerre mondiale (parmi ces victimes, Yves Quéguiner, né le Modèle:Date à Locquénolé, décédé des suites de ses brûlures lors de l'explosion de Halifax (Canada, Nouvelle-Écosse) le Modèle:Date) et 16 pendant la Seconde Guerre mondiale.

Marie Le Goaziou, née à Morlaix le Modèle:Date et décédée à Locquénolé le Modèle:Date, fut une militante active du Sillon, infirmière bénévole à l'hôpital de Morlaix pendant la Première Guerre mondiale ; elle s'occupa des patronages catholiques de Morlaix pendant l'entre-deux-guerres et fut résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, puis milita ensuite au Mouvement républicain populaire (MRP)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : En un peu plus de deux siècles, la population de Locquénolé a été multipliée par 2,9, mais l'évolution a été inégale selon les périodes. L'augmentation de la population a été presque continue tout au long du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, atteignant un premier maximum en 1891 avec Modèle:Unité et, après un fléchissement momentané, son maximum absolu en 1906 avec Modèle:Unité. Pendant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la population a fléchi jusqu'en 1954 (perdant Modèle:Unité entre 1906 et 1954, soit - 23,6 % en 48 ans) avant, par delà de faibles dents de scie, de se stabiliser ces dernières décennies aux alentours de Modèle:Unité. La proximité de Morlaix, ville peu dynamique il est vrai, n'a entraîné qu'un faible mouvement de périurbanisation sauf depuis 2006.

Le solde naturel, négatif depuis 1968 (11 décès pour 8 naissances en 2001 par exemple), s'est amélioré ces dernières années, devenant même positif depuis 2006 (29 naissances pour 15 décès pour les trois années 2006-2007-2008). La commune connaît à nouveau depuis la décennie 1960 une immigration nette même si sa population reste relativement âgée (23,1 % de 0 à 19 ans pour 18,5 % de 65 ans et plus en 2007)<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=6&zoneSearchField=LOCQUENOLE&codeZone=29132-COM&normalizedSearch=&idTheme=3&rechercher=Rechercher</ref>.

Le nombre des logements s'est accru, passant de 288 en 1968 à 427 en 2007 (+ 139 logements, soit + 48 % en 39 ans) et surtout au profit des résidences principales, passées de 234 à 331 pendant la même période (+ 97 logements, soit + 41 %), le nombre des résidences secondaires restant relativement modeste en dépit de la situation littorale (69 résidences secondaires en 2007, soit 16 % du total des logements)<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=LOCQUENOLE&codeZone=29132-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.

Le hameau de Kerguélen avait Modèle:Unité vers 1900<ref>Adolphe Joanne et Élisée Reclus, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k733913/f703.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Évolution du rang démographique

Modèle:Tableau rang commune de France

En 2016, Locquénolé était la Modèle:217e commune du département en population avec ses Modèle:Nb (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Saint-Sauveur (Modèle:216e avec Modèle:Nb) et devant Plougar (Modèle:218e avec Modèle:Nb).

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Monuments

Culture

Littérature

Musique

Modèle:Autres projets

Peinture

Danse

Télévision

  • Locquénolé a servi de lieu de tournage principal pour la série Imogène, sous le nom de Plouguirec

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

Modèle:Palette Morlaix Communauté Modèle:Portail