Plouvorn
Modèle:Infobox Commune de France
Plouvorn {{#ifeq:1|0|[pluvɔʁn]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne en France. Modèle:Sommaire
Géographie
La commune est située au nord-nord-est de Landivisiau, sur le plateau du Léon et fait partie historiquement du Pays de Léon, même si elle appartient de nos jours à la communauté de communes du Pays de Landivisiau.
Le finage communal, dont les altitudes sont dans l'ensemble comprises entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, s'élève jusqu'à Modèle:Unité dans la partie sud-est de son territoire (entre Pen ar C'hoas et Creach Lom) et jusqu'à Modèle:Unité d'altitude dans sa partie occidentale (entre Kerscao Bihan et Triévin) et est dans l'ensemble en pente douce vers le nord ; le plateau est entaillé par quelques vallées de modestes cours d'eau, coulant tous vers le nord et dont les vallées sont vers Modèle:Unité d'altitude à leur sortie du territoire communal : le ruisseau du Guern et celui de Cosquérou servent tous les deux sur une partie de leur cours de limite communale avec Guiclan avant de confluer pour former l'Éon, affluent de rive gauche de la Penzé ; l'Horn, un petit fleuve côtier, traverse la partie centrale de la commune, passant à l'est du bourg (un de ses affluents de rive gauche, après être passé juste au sud de la chapelle de Lambader, alimente l'étang du château de Troërin ainsi que le plan d'eau de Lanorgant et un autre celui de Keruzoret).
La commune présente un paysage agraire de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux hameaux. Le bourg est excentré au sein du finage, situé à sa limite ouest avec le finage de la commune de Plougourvest ; il est situé sur une colline, vers Modèle:Unité d'altitude, entre les vallées des deux ruisseaux de Troërin (au sud) et de Keruzoret (au nord).
La commune est traversée par deux axes routiers principaux : la Modèle:Nobr, qui va de Landivisiau à Kerbrat, lieu-dit de la commune de Plougoulm situé sur la rive sud de l'estuaire de l'Horn et la Modèle:Nobr, qui traverse le bourg de Plouvorn et qui, vers l'est, va en direction de Morlaix ; les deux routes se croisent au carrefour de Croaz Hir.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plouvorn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouvorn, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,4 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), prairies (7 %), forêts (4,1 %), zones urbanisées (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploevaorne en 1282<ref name="ALNVYJ"/>, Ploemahorn vers 1330, Ploemaorn en 1378, 1467 et en 1481, Plouemaorn en 1443 et Plouemorn en 1572<ref name="VROGUG">Modèle:Lien web.</ref>.
Plouvorn vient du breton ploe (paroisse) et de Maorn, un saint breton<ref name="VROGUG" />, connu aussi sous le nom de Mahorn ou Mahouarn ; l'existence réelle de ce saint est qualifiée de douteuse par Dom Alexis Lobineau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Plouvorn veut donc dire « Paroisse de Maorn/Morn »<ref name="ALNVYJ">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des tumuli de l'âge du bronze ont été découverts à Plouvorn, dont le tumulus de Kernonen, ainsi que des vestiges gallo-romains et des mottes féodales<ref>topic-topos.com, Histoire de Plouvorn.</ref>. Modèle:Article détaillé
Moyen Âge
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse, avec ses deux trèves, Mespaul et Sainte-Catherine, compte quarante-deux familles nobles. La paroisse primitive dépend de l'évêché de Léon.
Plouvorn compte Modèle:Nobr lors de la Réformation de 1426 (dont Guyon Kerroignant, seigneur du dit-lieu et de Traoulen, et de Kerguvelen, seigneur du dit-lieu et de Tromeur) ; 8 sont cités lors de la Réformation de 1443 ; 44 lors de la Montre de l'évêché de Léon à Lesneven en 1481 ; etc<ref name="infobretagne" />. La maison noble de Keravefan appartenait en 1320 à Henri Trémic, seigneur de Keravefan. Son petit-fils, Jean Trémic, fut chevalier des Ordres du Roi<ref name="dictionnairehist03og">Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, tome 3, 1778 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
La famille de Troërin
La famille de Troërin est connue depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le sire Pierre Michel de Troërin est cité comme participant à l'assise du comte Geoffroy en 1185 et le sire Pierre Michel de Troërin participe à la première croisade de Saint-Louis à partir de 1248<ref>Oscar de Poli, Bretagne. L'assise du comte Geoffroy, "Annuaire du Conseil héraldique de France", 1888, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
La famille de Troërin, seigneurs du dit lieu (l'existence du manoir de Troërin est attestée dès 1413), de Kerjean, de Kergounan (en Lampaul-Ploudalmézeau, de Kerrannou (en Saint-Pol-de-Léon), présente aux montres de 1426 à 1534, fut reconnue d'ancienne extraction noble lors de la réformation de 1669<ref name="bpt6k5816873q/f187">J. Baudry, Étude historique & biographique sur la Bretagne à la veille de la Révolution, à propos d'une correspondance inédite (1782-1790), 1905 Modèle:Lire en ligne.</ref>, à la demande d'Anne de Troërin, épouse de Louis de Kerhoas, seigneur de Coatcoulouarn (en Saint-Thégonnec) et du Quellenec<ref>Georges Le Gentil de Rosmorduc, La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse, tome 4, 1896-1905 Modèle:Lire en ligne.</ref>. En 1638, Charles de Troërin<ref group=alpha>Charles de Troërin, né vers 1615 au manoir de Troërin, est mort le Modèle:Date- au même lieu.</ref> épousa à Lampaul-Ploudalmézeau Louise de Kerlec'h<ref group=alpha>Louise de Kerlec'h est née le Modèle:Date- au manoir de Kerlec'h en Lampaul-Ploudalmézeau, et morte le Modèle:Date- au manoir de Troërin.</ref>. Leur petit-fils Jan de Troërin<ref group=alpha>Jan de Troërin, né le Modèle:Date- au manoir de Troërin est mort le Modèle:Date- au même lieu.</ref> fut lieutenant des maréchaux de France en Bretagne ; il transforma le manoir en château aux alentours de 1717 et fit faire par Isaac Robelin un nouvel aménagement paysager du parc.
L'abbé Jean-Corentin de Troërin, né au château de Kerjean, prêtre en 1767, fut grand vicaire de Jean-François de La Marche, puis, à l'époque du Concordat de Claude André et de Pierre-Vincent Dombidau de Crouseilles, évêques de Quimper et de Léon. Il mourut le Modèle:Date- à Landerneau<ref name="bpt6k5816873q/f187" />.
Le Modèle:Date-, Henriette-Marie-Salomé de La Tullaye, fille de François-Henri de La Tullaye<ref group=alpha>François-Henri de La Tullaye est né vers 1730, sa famille est originaire de Nantes ; il est mort en 1798.</ref> et de Marie-Anne-Corentine de Troërin, mariés le Modèle:Date- à Plouvorn, épousa Charles-Marie-Henri Boscal de Réals<ref group=alpha>Charles-Marie-Henri Boscal de Réals, né le Modèle:Date- à Brest, est mort le Modèle:Date-.</ref>, capitaine au régiment de Bresse en 1790, issu d'une famille originaire du Poitou. Depuis le château de Troërin appartient à la famille Boscal de Réals<ref>Henri Beauchet-Filleau, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, tome premier, 1891 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Les Templiers et les Hospitaliers
Lambader est une ancienne commanderie de l'ordre des Templiers et devint ensuite un prieuré des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Temps modernes
La commune est connue pour des faits liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie de Penhoët, sise en Saint-Thégonnec, s'étendait alors sur huit paroisses : Plouvorn, Saint-Thégonnec, Taulé, Plougar, Guiclan, Pleyber-Christ, Plounéour-Ménez et Commana<ref>Arthur de La Borderie, La vicomté ou principauté du Léon, Revue de Bretagne et de Vendée, 1889 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le manoir du Rusquec (disparu de nos jours) appartenait à la famille du Rusquec, présente aux montres entre 1426 et 1562<ref>Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, tome 2 Modèle:Lire en ligne.</ref> et fondue ensuite par mariage dans la famille de l'Estang du Rusquec<ref group=alpha>Les plus anciens membres connus de la famille de l'Estang du Rusquec sont Guillaume de l'Estang du Rusquec, né vers 1542 et son fils François de L'Estang du Rusquec, né vers 1573 et mort en 1610 au manoir du Rusquec ; le dernier membre connu de cette famille à y avoir habité est le comte Jean de l'Estang du Rusquec, né le Modèle:Date- au manoir du Rusquec et mort le Modèle:Date- à Cologne (Allemagne), où il était émigré.</ref>. D'autres manoirs, aussi disparus de nos jours ont existé à Plouvorn comme celui de Coatcren, édifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par François du Dourdu, sénéchal de Léon en 1580<ref name="infobretagne" /> ou encore ceux de Kerudot, de Kervidones (Kerguidonné), de Lanorgant.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la châtellenie de Daoudour (qui avait appartenu avant sa scission à Modèle:Nobr de Kergroadès<ref group=alpha>Modèle:Nobr de Kergroadès est mort le Modèle:Date- à Taulé.</ref> époux de Gilette de Quélen<ref group=alpha>Gilette de Quélen est morte le Modèle:Date- au manoir de Kernéguez, paroisse Saint-Mathieu à Morlaix.</ref>) est subdivisée en deux juridictions : celle de Daoudour-Landivisiau, dite aussi Daoudour-Coëtmeur, qui avait son siège à Landivisiau et comprenait Plouvorn et ses trèves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trève de Landivisiau, Guiclan, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-Bodénès, Pleyber-Christ, Commana et sa trève de Saint-Sauveur, Plounéour-Ménez et pour partie Plouénan ; et celle de Daoudour-Penzé, qui avait son siège à Penzé et comprenait Taulé et ses trèves de Callot, Carantec, Henvic et Penzé, Locquénolé, Saint-Martin-des-Champs et sa trève de Sainte-Sève<ref>Arthur de La Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne. La vicomté ou principauté de Léon, "Revue de Bretagne et de Vendée", 1889 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Vers 1710, la moitié des paysans de Plouvorn sont aussi tisserands, au moins à temps partiel pendant l'hiver. En 1710, année de disette, sinon de famine, la mortalité augmenta de 108 % à Plouvorn par rapport aux deux années précédentes<ref name="JR">Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France Modèle:ISBN.</ref>.
En 1759, une ordonnance de [[Louis XV|Louis Modèle:XV]] ordonne à la paroisse de Plouvorn de fournir Modèle:Nobr et de payer Modèle:Nobr pour Modèle:Citation<ref>Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne, 1759 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
En 1763 à Plouvorn, il y avait un recteur, un vicaire, cinq prêtres habitués, un diacre, un acolyte<ref name="Rohou 2012">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1770, Guiclan est la paroisse la plus riche du Haut-Léon central : les habitants paient en tout Modèle:Nombrede capitation (pour Modèle:Nombre), devançant Plouvorn (y compris ses trèves de Mespaul et Sainte-Catherine) : Modèle:Nombre (pour Modèle:Nombre), Landivisiau : Modèle:Nombre (pour Modèle:Nombre) et Bodilis : Modèle:Nombre (pour Modèle:Nombre)<ref name="JR"/>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Plouvorn en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française et Empire
François Ouroual, originaire de Ploudiry, est élu recteur constitutionnel de Plouvorn ; arrivé dans sa paroisse le Modèle:Date-, il doit repartir aussitôt et il faut le recours à Modèle:Nobr de troupe pour parvenir à l'imposer aux paroissiens. Il parvient à se maintenir jusqu'au Concordat de 1801 ; mais, pendant qu'il officie devant quelques fidèles seulement dans l'église paroissiale, le curé réfractaire officie dans la chapelle de Lambader devant cinquante fois plus de paroissiens<ref name="Rohou 2012"/>.
En Modèle:Date-, les paysans révoltés du Léon s'insurgent à l'occasion de la [[Levée en masse|levée de Modèle:Nombre]], après leur défaite lors de la bataille de Kerguidu. Ils se soumettent à Canclaux, commandant en chef de l'Armée des côtes de Brest ; ils remettent leurs armes, des otages, et payent les frais de l'expédition<ref>A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, tome 1, 1843 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Les communes insurgées acceptent le Modèle:Date- les conditions suivantes : Modèle:Citation. Le conseil municipal de Plouvorn accepta ces conditions et désigna des otages. Plouvorn dût payer Modèle:Unité<ref>Paul Peyron, Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793, 1902 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date-, la municipalité, constituée en 1790, demande aux représentants du peuple Modèle:Citation<ref>Henri Pérennès, Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon, 1935, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>.
En 1799, il n'y a plus que Modèle:Nobr à Saint-Thégonnec (mais c'est encore la commune où ils sont les plus nombreux), 26 à Guiclan, 23 à Plouvorn, 16 à Bodilis, 10 à Landivisiau, 4 à Saint-Servais, etc.<ref name="JR"/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1835 une école de filles ouvre à Plouvorn « dans un appartement trop petit et incommode » ; on y apprend « à lire le breton et le latin et à faire du tricot ». Dès 1840, grâce à l'action de Mr de Keruzoret<ref group=alpha>Jean-Marie Le Borgne de Keruzoret, né le Modèle:Date au château de Keruzoret en Plouvorn, décédé le Modèle:Date- au château de Keruzoret en Plouvorn.</ref> et de son gendre le comte de Kerdrel<ref group=alpha>Casimir Audren de Kerdrel, né le Modèle:Date- à Morlaix, décédé le Modèle:Date- au château de Keruzoret en Plouvorn.</ref>, Plouvorn eût une école chrétienne, dont la direction fut confiée aux Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel. Modèle:Citation. En 1856, l'école des garçons est jugée « remarquable sous tous les rapports » ; elle accueille alors Modèle:Nombre, dont 15 adultes, et 118 d'entre eux savent lire et écrire, selon l'inspecteur<ref>La Semaine religieuse du diocèse de Quimper et Léon, 1919 et Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouvorn en 1853 : Modèle:Citation bloc
François Quéré<ref group=alpha>François Quéré, né le Modèle:Date- à Plouvorn, est mort le Modèle:Date- à Loigny.</ref>, sonneur de cloches à Plouvorn, fut zouave pontifical, participant notamment à la bataille de Castelfidardo lors de laquelle il fut blessé, puis à la bataille de Mentana et, en 1870, à la défense de Rome. Rentré en France, il participa à la guerre de 1870 en tant que volontaire de l'Ouest, participant aux combats d'Orléans, de Brou, puis à la bataille de Loigny au cours de laquelle il fut mortellement blessé.
Le pourcentage de conscrits illettrés à Plouvorn entre 1858 et 1867 est de 49 %<ref name="jr">Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
L'école de Plouvorn avait Modèle:Nombre en 1881 ; la laïcisation de cette école en 1887 fit passer ses effectifs à Modèle:Nombre en 1888 en raison de l'ouverture d'une école privée catholique ; ils n'étaient plus que 16 en 1902 contre Modèle:Nombre pour l'école privée. Un instituteur public de Plouvorn déclare en 1894 : Modèle:Citation. Le recteur refusait alors l'absolution aux parents qui mettaient leurs enfants à l'école publique<ref name="Rohou 2012"/>. « Aujourd'hui, les cultivateurs aisés envoient leurs enfants dans un internat pendant plusieurs années pour leur faire mieux apprendre le français » note le maire de Plouvorn en 1889. L'école publique ferma en 1940<ref name="jr" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le Modèle:Date-, avec un grand déploiement de forces, l'inventaire des biens d'église de Plouvorn pût être fait sans incidents graves, le clergé ayant prêché énergiquement le calme ; les portes de l'église paroissiale étant fermées, elles furent forcées par des crocheteurs aidés de quelques soldats<ref>Journal La Croix, n° du 23 novembre 1906 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouvorn porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, Yves Harnay<ref group=alpha>Yves Harnay, né le Modèle:Date à Plouvorn, sous-diacre, caporal au [[19e régiment d'infanterie (France)|Modèle:19e régiment d'infanterie]], est tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Maissin (Belgique).</ref> de la Médaille militaire ; Nicolas Berthevas<ref group=alpha>Nicolas Berthevas, né le Modèle:Date- à Plouvorn, caporal au 77e régiment d'infanterie, est tué à l'ennemi le Modèle:Date- au Bois d'Haumont en Haumont-près-Samogneux (Meuse).</ref>, Yves Corvé<ref group=alpha>Yves Corvé, né le Modèle:Date- à Cléder, soldat au 288e régiment d'infanterie, est tué à l'ennemi le Modèle:Date- au Mont Cornillet en Prosnes (Marne.</ref> et Jean Tonnard<ref group=alpha>Jean Tonnard, né le Modèle:Date- à Cléder, soldat au 146e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Château-Thierry (Aisne), est inhumé à la nécropole nationale de Soupir.</ref> ont été tous les trois décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Le frère de ce dernier, Yves Tonnard<ref group=alpha>Yves Tonnard, né le Modèle:Date à Cléder, soldat au [[19e régiment d'infanterie (France)|Modèle:19e régiment d'infanterie]], a disparu le Modèle:Date- à Authuille (Somme).</ref>, est également mort pour la France. Maurice Simon est mort en Grèce, Jean Enez et Jean Nédélec en Belgique ; Jean Jaffrès, matelot électricien, est disparu en mer lors du naufrage du Léon Gambetta le Modèle:Date- ; Hervé Goumelon est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Antoine Waldimir est mort en Allemagne après l'armistice le Modèle:Date-; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name="mgw 29551"/>.
Quatre frères originaires de Plouvorn, Hervé, Jean-Louis, Yves et François Allain, ont combattu pendant la Première Guerre mondiale, dont deux sur le front d'Orient (Hervé, soldat au 3e régiment d'infanterie coloniale et Yves, soldat au 175e régiment d'infanterie) ; les quatre eurent la chance de rentrer vivants<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
L'Entre-deux-guerres
En 1923, il y avait 3 garçons et 4 filles dans les deux écoles publiques de Plouvorn contre environ 150 garçons et 200 filles (grâce à un internat) dans les deux écoles catholiques de la commune<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. L'école publique devint mixte en 1924 et ferma en 1940.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouvorn porte les noms de douze personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi les soldats tués, Louis de Menou<ref group=alpha>Louis de Menou, né le Modèle:Date- à Somloire (Maine-et-Loire), capitaine au [[19e régiment d'infanterie (France)|Modèle:19e régiment d'infanterie]], est tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Mondrepuis (Aisne. Il habitait le château de Keruzoret.</ref> et Guy de Réals<ref group=alpha>Guy de Réals, lieutenant au régiment d'infanterie coloniale du Maroc, mort le Modèle:Date- après avoir été blessé l'avant-veille par un éclat d'obus à Châteauneuf-en-Thymerais (Eure-et-Loir), voir http://www.lechorepublicain.fr/chateauneuf-en-thymerais/2015/06/21/un-hommage-particulier-a-guy-de-reals_11490206.html.</ref> ont été tous deux décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="mgw 29551" />.
Léon Picart<ref group=alpha>Léon Picart est né le Modèle:Date- à Plouvorn.</ref> fut déporté le Modèle:Date- depuis Compiègne vers le camp de concentration de Buchenwald, puis à Ravensbrück, Dora et Bergen-Belsen d'où il fut rapatrié le Modèle:Date-<ref>Site memoiredeguerre.</ref>.
Depuis 1944
La venue le Modèle:Date- d'une des quatre statues de Notre-Dame de Boulogne fut l'occasion d'une manifestation de piété populaire : Modèle:Nobr furent dressés dans la paroisse le long de l'itinéraire qu'elle parcourut<ref name="Rohou 2012" />.
Le Modèle:Date-, les militants de l'Action catholique de Plouvorn remettent au maire une pétition revêtue de Modèle:Nobr demandant Modèle:Citation dans la commune. Le Conseil municipal approuva par douze voix contre deux<ref name="JR"/>.
En 1953 le quartier de Lesvenan et Dalar Veur, situé à l'est de la commune de Plouzévédé et éloigné de ce bourg, mais proche de celui de Plouvorn, est annexé par Plouvorn<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'école publique de Plouvorn, devenue mixte, n'a que Modèle:Nombre en 1953 contre 144 garçons et 127 filles dans les deux écoles privées catholiques. L'école publique ferma en 1971<ref name="jr" />.
Cinq personnes originaires de Plouvorn sont mortes pendant la guerre d'Algérie<ref name="mgw 29551">Site memorialgenweb.org.</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Rattachements administratifs et électoraux
Sur le plan administratif, la commune dépend de l'arrondissement de Morlaix et avant la réforme territoriale de 2014 du canton de Plouzévédé.
Sur le plan électoral, depuis la réforme territoriale de 2014, la commune dépend du canton de Landivisiau.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Évolution du rang démographique
En 2017, Plouvorn était la 82e commune du département en population avec ses Modèle:Nombre (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Rédené (81e avec Modèle:Nombre) et devant Plouédern (83e avec Modèle:Nombre).
Enseignement et structures de loisirs
- École Notre-Dame-de-Lambader.
- Centre de loisirs et Centre aéré
- Bibliothèque et Cyberespace
- Un nouvel espace culturel, équipé d'une salle de spectacle baptisée "Roger Lerrol", offrant 440 places assises et 700 places debout, ainsi qu'une "Maison de l'enfance", ont été inaugurés en 2017<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouvorn-29420/plouvorn-double-inauguration-au-dessus-du-plan-d-eau-5268701</ref>.
- Le plan d'eau de Lanorgant, inauguré en 1975, permet des activités nautiques et de loisirs divers et est équipé d'une aire pour les camping-cars ; un chemin de promenade long d'un peu plus de Modèle:Unité en fait le tour<ref>http://plouvorn.com/plan-deau/ et http://plouvorn.com/aire-de-camping-cars/</ref>.
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Plan d'eau de Lanorgant : la plage
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Le plan d'eau de Lanorgant et son chemin de promenade
Manifestations culturelles et festivités
- Festival Gouel Bro Leon, rassemblement de bagadoù, cercles celtiques et groupes au plan d'eau, défilés et animations.
- Son et lumière, fin juillet ou début août, retraçant la vie dans la campagne léonarde du Moyen Âge à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette animation proposée par l'association Avel Lambader sur deux jours se déroule près de la chapelle Notre-Dame-de-Lambader dans un cadre de verdure, avec à la fin du spectacle un feu d'artifice « embrasant » la chapelle. Après avoir joué le spectacle son et lumière « Mémoires de terres » durant six ans, il est remplacé par un spectacle journalier : en 2009 l'animation interactive s'intitule « Le secret des chiffonniers » et en 2010 « Le livre secret »<ref>Plouvorn. Lambader remet le couvert, dans Le Télégramme, 16 juillet 2010</ref>.
- Association de danse bretonne
- Troadé, le festival des jeux. Un festival annuel d'un week-end entier, avec des jeux de société, des jeux d'adresse, et des jeux de plateau. Lors de ce festival, de nombreux éditeurs, créateurs, associations et sociétés à vocation ludiques vous présenteront leurs jeux. Par ailleurs, vous y trouverez plusieurs animations comme des tournois, une tombola avec plusieurs jeux à gagner, un concours pour les créateurs de jeux, etc.
Sports
- Football : Avant-Garde Plouvorn<ref>Modèle:Lien web.</ref> (AGP) évoluant en Régional 1<ref>Site officiel de l'AGP</ref>
- Handball : Plouvorn Handball<ref>Site du club de Handball</ref>
- Cyclisme : Cyclo-club-VTT Plouvorn<ref>Site du cyclo-club</ref>
- Athlétisme : Les Foulées Plouvornéennes (course à pied)
- Autres : Clubs de tennis, judo, pétanque, bouliste, gym
Santé
Cultes
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'Église paroissiale Saint-Pierre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) remplace un édifice élevé aux {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}. Elle est restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice, qui porte la date de 1865 sur des murs et 1666 sur un contrefort, comprend une nef de six travées avec bas-côtés, précédée d'un clocher, un transept et un chœur accosté de deux chapelles communiquant avec le transept. Le clocher à double galerie et les fonts baptismaux datent de 1709 et proviennent de l'ancien édifice. De 1860 à 1865, l'église est agrandie selon les plans d'Édouard Puyo, architecte à Morlaix. Des baies sont alors percées et le mur est rehaussé.
La chapelle Notre-Dame de Lambader est placée en bordure d'une ancienne voie romaine et fréquentée au Moyen Âge par les pèlerins du Tro Breiz. Elle tire peut-être son nom de saint Patern, ancien évêque de Vannes (Lann-Patern en breton, le « monastère de Saint-Patern » en français) et l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne. Le chevalier Guillaume du Penhoat aurait fait le vœu d'édifier une chapelle à cet endroit à la suite de son retour miraculeux de la septième croisade en 1248, mais la chapelle actuelle est plus tardive, construite entre 1432 et 1440. Construction gothique, calquée sur la chapelle Notre-Dame du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon (29) (hauteur du clocher : Modèle:Unité). La flèche octogonale est flanquée de 4 clochetons de Modèle:Unité avec à sa base une galerie à balustrade quadrilobée et le clocher culmine à plus de Modèle:Unité. Le jubé, autrefois polychrome, est une véritable dentelle de bois et date des environs de 1410-1420 (restauré en 1877) ; de sa tribune au décor Renaissance et à laquelle on accède par un escalier à vis se faisaient les lectures pieuses ; il porte, tournées vers le chœur, les statues des douze Apôtres. Les statues qui ornent la chapelle sont récentes pour la plupart et datent du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, œuvres de Denis Derrien, sculpteur à Saint-Pol-de-Léon. La « Vierge de Lambader », en bois polychrome, date de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; quatre statues en kersanton représentent saint Patern, saint Goueznou, saint Divy et saint Goulven. Une fontaine avec une pietà est située en contrebas du mur sud de la chapelle. Une autre fontaine se trouve à Modèle:Unité, dénommée Feunteun Wenn, « fontaine de dévotion ». Les vitraux, qui datent de 1931 à 1945 et sont l'œuvre de L. Balmet, de Grenoble, représentent pour la plupart représentent les 15 mystères du Rosaire, les 5 mystères joyeux, les 5 mystères douloureux et les 5 mystères glorieux. Le calvaire du placître date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La chapelle a été classée monument historique par liste en 1840. Le Pardon est célébré traditionnellement le lundi de Pentecôte<ref>D'après les notices d'information se trouvant dans la chapelle</ref>.
- Chapelle Saint-Trémeur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), transférée en 1796 dans la cour du château de Keruzoret. Il s'agit aujourd'hui d'un édifice moderne à plan rectangulaire. La statue de saint Trémeur est céphalophore car le saint a eu la tête tranchée par son père Conomor, considéré comme le Barbe-Bleue breton.
- Chapelle Sainte-Anne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), dépendante du manoir de Tromeur. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur de Ternant, alors propriétaire du manoir, ruiné par une servante, découvre la chapelle pour en vendre les ardoises. Endommagée par les révolutionnaires, elle est entretenue grâce aux offrandes des fidèles en 1810. Le pape Grégoire XVI accorde en 1842 une indulgence plénière aux prêtres célébrant la messe dans la chapelle. Restée propriété privée pendant des années, le propriétaire actuel du Manoir Marc Fonlladosa en a fait don à la commune, elle accueille un pardon le Modèle:Date-, jour de la sainte Anne.
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L'église paroissiale de Plouvorn.
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La chapelle Notre-Dame de Lambader.
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Chapelle Notre-Dame de Lambader, vue extérieure d'ensemble, côté nord.
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Chapelle Notre-Dame de Lambader, vue extérieure d'ensemble, côté sud.
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Le calvaire du placître de la chapelle de Lambader.
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Chapelle Notre-Dame de Lambader : la fontaine du mur sud de la chapelle et sa pietà.
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La statue de Notre-Dame de Lambader.
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Chapelle Notre-Dame de Lambader : le jubé côté chœur.
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Chapelle Notre-Dame de Lambader : vitrail, les mystères du Rosaire, le Modèle:2e mystère joyeux (la Visitation).
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Chapelle Notre-Dame de Lambader : vitrail, les mystères du Rosaire, le Modèle:5e mystère douloureux (la Crucifixion).
Châteaux et manoirs
Château de Keruzoret
Modèle:Confusion Château de Keruzoret (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), attestée en 1400, comme propriété des Coatudavel, puis en 1440, comme propriété des Kersaintgilly. Il est partiellement reconstruit en 1669 et restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il fait place à un ancien manoir attesté en 1440. Dans la chapelle sont peints plusieurs écussons offrant les armoiries des familles Kersaintgily et leurs alliances. En 1910, Amaury Audren de Kerdrel, maire de Plouvorn de 1880 à 1921, fait appel à l'architecte parisien Henri Parent pour rénover l'ancien manoir.
Un manoir dont l'existence est attestée en 1440 (appartenant alors à la famille de Coatudavel, se composait initialement de deux ailes en équerre séparées par une tour carrée contenant un escalier à vis en pierre, selon le plan-type des manoirs bretons à l'époque. Il est la propriété à partir de 1519 de la famille de Kersaintgilly (ou Kersaint-Gilly) en raison du mariage cette-année-là de Françoise de l'Estang, dame douairière de Keruzoret, avec Hervé de Kersaintgilly<ref>Le lieu-dit Kersaint Gilly se trouve dans la commune de Guiclan. La famille de Kersaintgilly est reconnue d'ancienne extraction noble par la Chambre de réformation de la noblesse de Bretagne en 1669, voir Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1581, le mariage de Jeanne de Kersaintgilly avec Hamon de Kersauson le fait passer aux mains de cette famille ; leur fille Isabeau de Kersauzon se maria vers 1600 avec Adrien Le Borgne (son père Adrien Le Borgne était seigneur de Lesquiffiou en Pleyber-Christ)<ref>Joseph Marie de Kersauzon de Pennandreff, Histoire généalogique de la maison de Kersauson, 1886 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Leur fils Hervé Le Borgne, seigneur de Keruzoret, se maria avec Marie de Penfentenyo, morte en 1660 au manoir de Kéruzoret.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le manoir est enfoui dans les bois. On y accède par une allée qui longe l'étang et le moulin, et passe près du colombier, on traverse la cour des communs (ou basse-cour), on passe sous une porte cochère et on arrive dans la cour d'honneur du manoir, qui est une cour fermée.
Le manoir fut agrandi en 1666 par la construction de l'aile est, construite par Jean Le Borgne<ref group=alpha>Jean Le Borgne, né vers 1626, est mort le Modèle:Date- au manoir de Keruzoret.</ref>, fils des précédents, seigneur de Keruzoret et sa femme Suzanne Barbier de Kernao. Leur fils Allain Louys Le Borgne de Keruzoret<ref group=alpha>Allain Louys Le Borgne de Keruzoret, né le Modèle:Date- au manoir de Keruzoret, est mort le Modèle:Date- au même lieu.</ref>, chevalier, est seigneur de Keruzoret et se marie en 1692 avec Marie Anne du Coëtlosquet. Leur fils, le comte Alain François Le Borgne de Keruzoret<ref group=alpha>Alain François Le Borgne de Keruzoret, né le Modèle:Date- au manoir de Kéruzoret, est mort le Modèle:Date- à Brest, paroisse de Saint-Louis.</ref> fut capitaine de vaisseau du Roy et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; il se maria en 1757 avec Marie Jacquette Françoise de Kerouartz. Ils eurent deux fils Jacques Alain Marie Pierre, né en 1761, et Jean Mathurin, né en 1764, disparus dans la tourmente révolutionnaire. Jean François Le Borgne de Keruzoret, un cousin des précédents, en hérita. En 1833, le mariage de sa fille Sidonie Le Borgne de Keruzoret<ref group=alpha>Sidonie Le Borgne de Keruzoret, née le Modèle:Date- au manoir de Keruzoret, est morte le Modèle:Date- au même lieu.</ref> avec le comte Casimir Audren de Kerdrel<ref group=alpha>Casimir Audren de Kerdrel, né le Modèle:Date- à Morlaix, est mort le Modèle:Date- au manoir de Keruzoret.</ref> fit passer le domaine au sein de cette famille ; leur fils Amaury Audren de Kerdrel<ref group=alpha>Amaury Audren de Kerdrel, né le Modèle:Date- au manoir de Keruzoret, est mort au même lieu le Modèle:Date-.</ref> fut maire de Plouvorn entre 1880 et 1921 et conseiller général du Finistère.
Entre 1865 et 1867, le manoir fut transformé en château de style néogothique par l'architecte parisien Henri Parent, qui suréleva le château et lui ajouta une aile ouest en équerre par rapport aux autres bâtiments et, à l'est, un pavillon avec, en équerre également, une terrasse surélevée donnant sur la cour. Les deux façades de la construction initiale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont totalement remodelées, les fenêtres agrandies et remodelées. Un placage de schiste et de granite est apposé sur les murs, transformant totalement l'aspect extérieur de l'habitation. La galerie conserve sa porte cochère, ais se termine désormais par un encorbellement en granite. La cour d'honneur ouverte sur le parc, qui fut aussi totalement réaménagé. L'accès au château se fait désormais par une longue allée bordée de hêtres longue d'un kilomètre et qui est l'allée principale actuelle<ref>http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-finistere-chateau-a-plouvorn-chateau-de-keruzoret.html et notice d'information touristique du château.</ref>
En 1537 la chapelle Saint-Trémeur fut construite dans le parc du château ; elle fut reconstruite à l'identique en 1792<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>. Sa façade présente des statues de saint Trémeur, saint Christophe et d'un évêque, peut-être saint Pol.
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Le château de Keruzoret : vue d'ensemble depuis le parc du château
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La façade du château de Keruzoret (partie centrale)
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La façade du château de Keruzoret (aile droite)
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Château de Keruzoret : façade orientale et sa galerie, avec la porte cochère
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La chapelle Saint-Trémeur (dans le parc du château)
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Façade de la chapelle Saint-Trémeur : statue de saint Trémeur
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Chapelle Saint-Trémeur : vue intérieure d'ensemble
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Le pigeonnier du manoir de Keruzoret
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Ancien moulin à l'entrée du parc du château de Keruzoret
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Château de Keruzoret.
Autres châteaux et manoirs
Le château de Troërin (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) fait place à un ancien manoir attesté dès 1413, reconstruit par Charles de Troërin en 1653. Corentine de Troërin, devenue Modèle:Mme de La Tullaye, hérite de ce manoir en 1768. Sa fille Henriette et son mari, Charles de Réals, bâtissent à sa place en 1815 le château à deux étages qui existe désormais, en conservant l'aile de Charles de Troërin. La façade du bâtiment, de style Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est en schiste du pays
Le manoir du Tromeur (ou Traon Meur) comprend la chapelle Sainte-Anne, un moulin et un étang ayant appartenu au Marquis du Dresnay. Transmis à sa fille Amicie du Dresnay puis à Christian de Prudhomme de La Boussinière son fils qui le transmit à sa fille Brigitte de Prudhomme de La Boussinière. Aujourd’hui il appartient à un de ses fils, Marc Fonlladosa, qui fit don de la chapelle à la commune.
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Château de Troërin.
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Pigeonnier du château de Troërin.
Langue bretonne
À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 22,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Yves Mahyeuc (1462-1541), évêque de Rennes, né à Plouvorn. L'église paroissiale contient un monument à sa mémoire, qui date de 1907.
- Charles Boscals de Réals (1830-1901), militaire, mort à Plouvorn.
- Jacques de Menou (1932-2010), homme politique, maire de Plouvorn durant Modèle:Nombre. Il est mort à Plouvorn.
- Yvon Le Roux (1960), footballeur international (28 sélections), né à Plouvorn.
Voir aussi
Bibliographie
- Annick Fleitour, Le petit train Rosporden-Plouescat, Éditions Ressac, Quimper, 2001. Historique de la petite ligne de chemin de fer à voie étroite qui desservait Plouvorn de 1912 à 1935.
- Kristian Gallic, Plouvorn chemins de notre mémoire (Henchoù gallic), 1999
- Mikael Madeg, Légendes du canton de Plouzévédé : de Cléder à Plouvorn, Embann. Kêredol, 2011, 186 p.
- Michel de Mauny, Plouvorn : chapelle Notre-Dame de Lambader dans Société d'émulation des Côtes d'Armor. Bulletins et mémoires ; Histoire et Archéologie, Vol. 119, Modèle:Date-
- Madeleine de Menou, Pierre Deville, Marcel Floc'h, Plouvorn: recherches autour d'une commune rurale : au pays de Léon, 1997, Mairie de Plouvorn, 291 p.
- Henri Pérennès, Plouvorn : Monographie de la paroisse, Rennes, Imp. "du Nouvelliste", 1942, 83Modèle:Nb p. ill
Articles connexes
- Liste des communes du Finistère
- Communauté de communes du Pays de Landivisiau
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine