Plougoulm
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Plougoulm {{#ifeq:1|0|[plugulm]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Sa devise est la suivante : « Dalc'homp mad » qui veut dire « tenons bon ». Les habitants de Plougoulm sont les Plougoulmois.
Géographie
Description
Plougoulm est située entre la commune de Sibiril, de Santec et de Saint-Pol-de-Léon ; elle est en plein cœur de la Ceinture dorée, de la zone légumière du Haut-Léon, où l'on peut voir des cultures de choux-fleurs, de carottes, de brocolis, d'artichauts...
Plougoulm est limité à l'est et à l'ouest par deux petits fleuves côtiers : l'Horn et le Guillec dont les estuaires (des rias) s'ouvrent largement sur la Manche (qui forme à cet endroit une baie découvrant largement à marée basse), se rejoignant presque, surtout à marée basse, ne formant qu'une étroite presqu'île de confluence, la presqu'île de Pen an Dour. Une partie du territoire communal est toutefois située sur la rive droite de l'Horn. Plougoulm possède trois plages : celles de Kerbrat et de Théven [Téven] (dite aussi de Toul an Ouc'h), exposées au nord, donnent directement sur la Manche et la rive gauche de l'estuaire de l'Horn ; celle de Guillec fait face à l'ouest et est située sur la rive droite de l'estuaire du Guillec. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
La commune possède une forêt : le bois de la Palud, situé lui aussi sur la rive droite de l'estuaire du Guillec. Le finage communal, étroit dans le sens est-ouest, s'étire longuement dans le sens nord-sud, la partie sud de la commune allant jusqu'au hameau de Sainte-Catherine (situé toutefois pour sa majeure partie dans la commune de Mespaul) et jusqu'au hameau de Kerguidu, à proximité duquel se rencontre l'altitude la plus élevée en dehors du bourg (Modèle:Unité près de Pen ar Traon), qui reste toutefois très modeste.
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Carte de la commune de Plougoulm
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L'estuaire (ou ria) du Guillec, vue vers l'amont depuis les abords de la plage du Guillec
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La partie amont de l'estuaire du Guillec vue de la rive droite côté Plougoulm
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La plage de Théven 1
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La plage du Théven 2
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La plage du Guillec (rive droite de l'estuaire du Guillec), vue depuis l'amont en direction de l'aval
Le bourg est situé, comme pour la plupart des communes littorales voisines non portuaires, à l'écart de la côte, sur une hauteur (Modèle:Unité) dominant la rive droite de l'estuaire du Guillec. Il est excentré dans le sens ouest-est par rapport à l'ensemble du finage communal. L'habitat rural est dispersé entre de nombreux hameaux et fermes isolées.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plougoulm est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-Léon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,2 %), prairies (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), forêts (0,9 %), zones humides côtières (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Columbe vers 1330<ref name="IG0fUrAqvMAC">Modèle:Ouvrage.</ref>, Plebs Columbani en 1427, Ploecolm en 1448, en 1503 et en 1543, Plougoulm en 1549<ref name="fiche infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom Plougoulm vient du breton ploe (paroisse) et Koulm, du nom de saint Coulm, dit aussi saint Colomban, souvent confondu avec saint Colomba d'origine irlandaise<ref name="IG0fUrAqvMAC" />.
Le nom breton de cette commune est Plougouloum<ref name="fiche infobretagne" />.
Histoire
Préhistoire
Plougoulm aurait commencé à être habité vers 5000 Modèle:Av JC La presqu'île de Pen an Dour est un éperon barré où des chasseurs trouvaient un refuge depuis le Paléolithique; depuis la décennie 1950 les extractions de sable et les tempêtes ont mis au jour des pointes de flèche en silex et des percuteurs ; il semble qu'un campement au moins temporaire se trouvait là à l'abri du promontoire qui permettait de s'abriter du vent. Par la suite, au mésolithique, puis à l'Âge du bronze, l'endroit servit d'abri permanent (des tessons de poteries, des objets en bronze tels que haches, poignards, marteaux, .. ont été découverts, ainsi que plusieurs tombes (des caveaux et coffres de pierre sous tumulus) ; à l'Âge du fer, les lieux ont été cultivés : on a retrouvé, protégés par l'épaisse couche de sable qui s'est depuis accumulée, des traces d'anciennes planches de culture, bombées sur un mètre de large environ, séparées par des creux ; ces parcelles étaient délimitées par des talus formés de cailloux et de blocs de granite<ref>Olivier Kayser, Jean-Claude Le Goff et Daniel Roué, Le site mésolithique de Toul-an-Naouc'h (Plougoulm, Finistère), "Revue archéologique de l'Ouest", 1990, consultable http://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_1990_num_7_1_946 et panneau d'information touristique situé sur place</ref>.
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L'éperon barré de Pen an Dour : entrée de l'isthme fortifié
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L'éperon barré de Pen an Dour : vue d'ensemble du site
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L'éperon barré de Pen an Dour : le promontoire
M. Thépault du Breignou, qui habitait le manoir du Dourduff<ref>Modèle:Lien web.</ref> en Plougoulm, découvrit (avant 1845) des haches préhistoriques dans le bois du Dourduff, qu'il était en train de défricher<ref name="Marteville et Varin"/>.
Moyen Âge
En 1481, 22 nobles de Ploecolm (Plougoulm) figurent à une montre à Lesneven, d'ailleurs présidée par Thomas de Kerazret (Keraeret), lui-même de Plougoulm. Parmi ces 22 nobles, le plus riche est Jehan de Pontplancoët, seigneur du dit-lieu, le seul à comparaître en "lance", c'est-à-dire couvert d'une cuirasse complète de chevalier, qui jouit de 200 livres de rente. Hervé de Kenechgrisien (Crechgrizien) jouit de 132 livres de rente (malade, il se fit représenter) ; Yvon Le Moyne, seigneur de Ramlouch, qui vint en archer en brigandine, jouissait de 86 livres de rente ; Hervé du Boys, seigneur du Dourduff, de 72 livres de rente (mais il ne comparut point, excusé) ; Guillaume Kercoënt de 70 livres, Hervé du Stang de 65 livres, Alain Tuonélorn de 60 livres, Jehan Coatelez, de Rusunan, de 44 livres, etc<ref>Modèle:Lien web.</ref>..
En 1496 le seigneur de Dourduff était Yvon ar Coat. Selon Pol Potier de Courcy, les familles nobles de Plougoulm connues sont la famille de Kerautret, la famille de Keraeret, la famille Le Jacobin et la famille de Keranguen de Kerdelan<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome II, J. Plihon & L. Hervé, 1890</ref>.
Époque moderne
Le manoir de Kerautret fut la propriété successive des familles Traonélorn (à partir de 1481), Kerchoant (Kerhoënt) à partir de 1639, Éon et Penfentenyo. Ce manoir était remarquable, selon le Chevalier de Fréminville, « par une assez haute tour en pierre de taille, à laquelle est adossée une tourelle »<ref name=freminville>Modèle:Ouvrage</ref>.
De nombreux autres manoirs existaient à Plougoulm à l'époque moderne : Châteaulaurent, Crechizien (Kerichen), Dourduff, Keranfaro, Keranveyer, Kerazret, Kerdevez, Kerganson, Kerguiduff, Kerigou, Kernechbourret (Bourret), Kernonen, Keroulaouen, Kervasdoué, Kervillon, Kervrenn, Lanrivinec, Lesplougoulm, Lezerec, Marquez, Mesqueffuruz (Mezenfulust), la Palue, Pontplancoët, Poullesque, Pourapa, Rambloch, Ruzunan, Tredern<ref>http://www.infobretagne.com/plougoulm.htm</ref>. L'histoire du manoir de Crechizien (Hervé de Crechgrizien est cité à une montre du Léon en 1443 ; le manoir actuel a été construit en 1620 par Vincent Le Moyne) et ses légendes ont été décrites par Louis Le Guennec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1640, il y a eu un meurtre dans l'église de Plougoulm.
La peste a sévi en 1665, et une tempête de sable s'est abattue sur Plougoulm en 1699.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plougolin [Plougoulm] de fournir 24 hommes et de payer 157 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.
Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un conflit éclata entre des habitants de Plougoulm et ceux de l'île de Sieck à propos de la cueillette du goémon : les habitants de cette île, accessible à marée basse, voulurent en interdire l'accès aux gens de Plougoulm ; ils accusaient ces derniers de descendre nombreux dans leur île, d'y tracer de nouveaux chemins, ne respectant pas les terres cultivées, de laisser ouverte la barrière placée à l'entrée de l'île, de sorte que leurs bestiaux s'en allaient à la grève au risque de s'y égarer (une même accusation était d'ailleurs portée contre les gens de Sibiril). Mme Marie-Marguerite Butault de Marsan<ref group=Note>>Marie-Marguerite-Reine Butault de Marsan de Keramprat, née en 1718, dame d'honneur de la dauphine Marie-Thérèse d'Espagne en 1745, décédée le Modèle:Date- à Paris.</ref>, épouse de Guy Louis de Durfort<ref group=Note>Guy Louis de Durfort, né le Modèle:Date- à Paris, lieutenant général, décédé le Modèle:Date- à Paris.</ref>, duc de Quintin et de Lorge, propriétaire de l'île, prit fait et cause pour ses fermiers et porta plainte en 1767. Le tribunal de Léon chargea l'amirauté de Brest de régler la querelle et, le Modèle:Date- rendit un arrêt interdisant aux gens de Plougoulm et à tous autres « d'aller, venir ni fréquenter dans l'isle de Sieck sous quelque prétexte que ce put être ». Cet arrêté fut publié et affiché à Plougoulm, mais les habitants n'en tinrent pas compte et continuèrent à aller ramasser du goémon dans l'île de Sieck. La duchesse de Lorge et ses fermiers de Sieck adressèrent de nouvelles plaintes à l'amirauté de Brest, reprochant aux Plougoulmois « de se servir de rateaux et autres instruments propres à arracher le gouesmon et à le détacher des rochers, de traverser l'île de toute part, laissant partout après eux des traces de leur passage » ; le Modèle:Date- l'Amirauté de Brest interdisait aux Plougoulmois tout passage dans l'île de Sieck et les condamnait à de fortes amendes. Yves Bertévas<ref group=Note>Yves Bertévas, né le Modèle:Date- à Plougoulm, décédé le Modèle:Date- à Plougoulm.</ref> (de Quelveiny) et Charles Le Lez<ref group=Note>Charles Le Lez, né le Modèle:Date- à Plougoulm, décédé le Modèle:Date- au manoir de Keraëret en Plougoulm.</ref> (de Kéraéret) interjetèrent appel au nom des Plougoulmois en 1786 près du Parlement de Bretagne, lequel par un arrêt en date du Modèle:Date- condamna la duchesse de Lorge et ses fermiers de Sieck et de Santec ; sommation leur furent faite « de laisser aller librement et sans opposition quiconque passer, aller et venir tous les habitants de Plougoulm et de Sibiril sur l'isle de Sieck par le chemin ordinaire pour se rendre sur la grève de Santec ou ailleurs pour la cueillette du gouesmon de telle manière qui leur plaira »<ref>Modèle:Lien web.</ref> et <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougoulm en 1778 : Modèle:Citation bloc Cet auteur commet dans la partie suivante, non retranscrite, du même texte une erreur en attribuant le château de Maillé à la paroisse de Plougoulm, alors qu'il fait partie de celle de Plounévez-Lochrist.
Révolution française
La commune de Plougoulm naît en 1790, pendant la Révolution française, comme toutes les autres communes de France. Le Modèle:Date-, à l'issue de la messe, sous le portique de l'église, se tint la réunion des citoyens de Plougoulm (au nombre de 222 pour environ Modèle:Nobr habitants) sous la présidence de Claude Le Rouallec<ref group=Note>Claude Le Rouallec, né vers 1743, décédé le Modèle:Date- à Poullesqué en Plougoulm.</ref>, un notable désigné par le corps politique de la paroisse (appelés par cordelées, 196 citoyens furent présents, les autres étant malades ou empêchés). Rolland Cadiou<ref group="Note" name="ref_auto_1">Rolland Cadiou, né le Modèle:Date- à Poullesqué en Plougoulm, décédé le Modèle:Date- au manoir de Kerdevez en Plougoulm.</ref>, de Kerdevez, fut élu maire et Henry Milin<ref group=Note>Henry Milin, né le Modèle:Date- à Sibiril, décédé le Modèle:Date- à La Palue en Plougoulm.</ref>, de La Palue, procureur de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La paroisse de Plougoulm était profondément catholique. Le Modèle:Date-, après la formation de la municipalité, les citoyens actifs de la nouvelle commune durent prêter le serment civique, ce à quoi ils consentirent car la constitution et loi « ne contenaient rien de contraire à la religion catholique, apostolique et romaine ». Après la nomination de l'abbé Expilly comme évêque constitutionnel du Finistère, ils consignèrent sur les registres de la paroisse le Modèle:Date- une protestation dans laquelle ils affirmèrent ne reconnaître comme évêque que Mgr de la Marche, évêque de l'évêché supprimé de Léon. Le recteur de la paroisse, Guillaume Le Jeune, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et, s'attendant à être arrêté, délégua le Modèle:Date- ses pouvoirs à l'abbé Le Lann, vicaire (on disait alors curé) et à trois prêtres habitués de la paroisse, Le Lez, Cadiou et Nédélec. Le Modèle:Date- le recteur Le Jeune fut arrêté et emprisonné au château du Taureau, puis embarqué le Modèle:Date- sur un bateau qui l'emmena en Allemagne, d'où il ne tarda pas à revenir secrètement en Bretagne. Les autre prêtres précédemment cités, eux aussi prêtres réfractaires, bien que traqués, continuaient à exercer secrètement leur ministère grâce au soutien des paroissiens de Plougoulm. On venait de toute la région clandestinement à Plougoulm pour des baptêmes ou des mariages. Le Modèle:Date- la municipalité de Plougoulm dut procéder à l'installation d'un curé constitutionnel, François Le Goarant, mais protestèrent contre cette nomination. Le Modèle:Date-, les jeunes gens de Plougoulm susceptibles d'être tirés au sort dans le cadre de la [[levée en masse|levée de Modèle:Nobr hommes]] étaient convoqués à Saint-Pol-de-Léon ; ils déclarèrent qu'aucun d'eux ne s'y rendrait, mais qu'ils accepteraient « de défendre avec beaucoup de soin la côte de Plougoulm ». Le Modèle:Date- les paysans de Plougoulm et des communes voisines vinrent en armes à Saint-Pol-de-Léon et un combat s'engagea contre les canonniers de la Garde nationale de Morlaix et le bataillon du Calvados, présents dans la ville ; ils participèrent le Modèle:Date- à la bataille de Kerguidu<ref name="gallica.bnf.fr">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Les paysans révoltés du Léon, dont ceux de Plougoulm, après leur défaite lors de la bataille de Kerguidu, se soumirent à Canclaux, remirent leurs armes, des otages, et payèrent les frais de l'expédition<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le juge de paix de Saint-Pol, le Modèle:Date, « considérant (...) que les soulèvements et attroupements continuels (...) ne se font dans les campagnes qu'au son du tocsin qui se fait entendre d'une paroisse à l'autre (...), prions (...) les citoyens commandant les volontaires nationaux, (...) faire descendre toutes les cloches des paroisses de Plougoulm, Sibiril, Cléder, Tréflaouénan, Plouzévédé, Berven et Plouénan, afin d'éviter les rassemblements qui se forment journellement et qui occasionnent une insurrection dans ces paroisses ». Décidée avant même la bataille de Kerguidu, cette mesure fut appliquée seulement après celle-ci.
Les communes de Plougoulm, Sibiril et Cléder acceptent le Modèle:Date les conditions suivantes : « tous les particuliers (...) seront désarmés dans tiers [trois] jours à la diligence de leurs conseils généraux (...) et tous les fusils seront remis et toutes autres armes offensives, aux administrateurs de leurs districts respectifs (...) ; le contingent des dites communes sera fourni dans tout délai de demain (...) ; les frais de l'emploi de la force armée et autres dépenses nécessitées par la révolte des paroisses seront réglées par une contribution dont la masse sera répartie entre les dites paroisses de Plougoulm, Sibiril et Cléder, et payée dans tiers jours après qu'elle sera connue ; (...) les principaux coupables et les chefs de l'insurrection dans chacune des trois communes seront désignés par elles aux commissaires ; (...) les cloches des dites paroisses seront descendues (...) ; les ponts abattus par les rebelles seront rétablis aux fais des paroisses insurgées (...) ; les communes de Plougoulm, Sibiril et Cléder fourniront chacune quatre otages de choix et parmi leurs notables habitants pour sûreté de l'accomplissement des conditions ci-dessus (...) »<ref>Paul Peyron, "Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656046p/f89.image.r=Cl%C3%A9der</ref>.
Le 1er ventôse an V (Modèle:Date-) le conseil municipal de Plougoulm fut obligé de convoquer la population, au pied de l'arbre de la liberté, pour la faire prêter un serment de haine à la royauté. Personne ne se présenta pour prêter le dit serment, qui ne fut prononcé que par les seuls élus, pour qui c'était obligatoire<ref name="gallica.bnf.fr"/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Chevalier de Fréminville décrit en 1844 le manoir de Pont-Plancoët qui « existait dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son mur d'enceinte est crénelée et muni de contreforts ; mais il n'a ni tours, ni tourelles, et tous ses bâtiments sont de la plus modeste apparence »<ref name=freminville/>.
En 1849, pour un total de terres arables de Modèle:Nobr hectares, la commune de Plougoulm en a 309 cultivés en froment, 178 en orge, 178 en avoine, 71 en sarrasin, 95 en pommes de terre, 59 en panais, 59 en autres plantes sarclées, 178 en trèfle et luzerne, 59 en lin et chanvre et aucun en jachère ; les prairies naturelles y couvraient 162 ha, les bois 70 ha, les landes (ajonc) et le seigle 270 ha<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon la même source, on recensait à Plougoulm 551 chevaux (en 1825), Modèle:Nobr bovins (en 1836) et environ Modèle:Nobr porcs (en 1836).
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plougoulm en 1845 : Modèle:Citation bloc Les mêmes auteurs indiquent que l'église paroissiale de Plougoulm a été reconstruite en 1833, mais que l'on a conservé la tour et un portail latéral, datant de 1700 et 1701 ; que la chapelle de Pratcoulm porte aussi le nom du même saint et qu'un pardon s'y tient tous les ans ; que la chapelle de l'Archantel, alors ruinée, était dédiée à Notre-Dame.
Plougoulm était réputé pour l'élevage des chevaux : par exemple plusieurs éleveurs de la commune obtiennent des prix lors du concours de 1879 de la Société hippique brestoise<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou encore au concours régional de 1893 à Quimper<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Plougoulm écrit : « Ici on ne se sert que de l'idiome breton. on ne comprendrait pas une autre langue » ; ce n'est pas l'avis de Le Cam, instituteur à Plougoulm, qui indique en 1904 en réponse à une enquête de l'inspection académique que « la majeure partie de la population parle et comprend le français »<ref>Fanch Broudic, "L'interdiction du breton en 1902", Coop Breizh, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.
Le journal L'Aurore du Modèle:Date-, reprenant un article du journal La Résistance (Croix de Morlaix) publié trois jours plus tôt prend en exemple la commune de Plougoulm, qui a connu en 1901 90 naissances pour 44 décès, en notamment son maire, qui a eu 12 garçons, comme exemple de la lutte contre la dépopulation et explique cette forte natalité locale par la pratique des vertus chrétiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ligne des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon, via Cléder, Sibiril et Plougoulm, ouvre le Modèle:Date- (elle prolonge la ligne venant de Brest dont le tronçon allant de Plouider à Plouescat avait ouvert en 1904). Cette ligne ferma en 1946.
Des Johnnies originaires de Plougoulm trouvèrent la mort lors du naufrage du Hilda dans la nuit du 17 au Modèle:Date<ref>Louis Fabulet, Braves gens de Roscoff, Cléder et Sibiril, journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6408995/f1.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2</ref>. En tout ce sont 70 Johnnies, membres des cinq compagnies Pichon<ref>La Compagnie dirigée par Jean-François Pichon (né le Modèle:Date au Raz en Roscoff) a eu 14 victimes, la plupart originaires de Sibiril</ref>, Quiviger<ref>La Compagnie dirigée par Louis Quiviguer (né le Modèle:Date à Lesleaou Bras en Cléder) a eu 15 victimes, originaires de Roscoff et Cléder, et quatre survivants</ref>, Jaouen<ref>La Compagnie dirigée par Paul-Marie Jaouen (né le Modèle:Date à Kerscao en Plouescat) a eu 14 victimes, la plupart originaires de Plouescat et Cléder</ref>, Calarnou<ref>La Compagnie dirigée par Jean-Marie Calarnou (né le Modèle:Date à Kerfissien en Cléder) a eu 12 victimes, la plupart originaires de Cléder</ref> et Tanguy<ref>La Compagnie dirigée par Louis Tanguy (né le Modèle:Date à Plougoulm, mais domicilié à Sibiril) et comprenant notamment ses trois fils Guillaume, Claude et Jean, a en tout eu 7 victimes</ref> (la liste précise des victimes est indiquée dans le journal L'Univers du Modèle:Date<ref>Journal L'Univers, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712546d/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2</ref>) qui périrent en tout dans cette catastrophe<ref name=Passengers>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé La vente d'oignons en Angleterre se poursuivit malgré cette catastrophe. Le journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date- écrit : « La compagnie Sébastien Grall, de Saint-Pol-de-Léon, composée de 20 vendeurs d'oignons, et la compagnie Raoul, de Plougoulm, composée de 22 vendeurs, partent aujourd'hui pour Newport avec des pommes de terre et des oignons »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'inventaire des biens d'église se déroula, tant à l'église paroissiale, qu'à la chapelle de Prat-Coulm, le Modèle:Date- en dépit des protestations du recteur Tanguy sans incidents graves<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une première tentative d'inventaire avait eu lieu le Modèle:Date-, mais ce jour-là l'agent du gouvernement avait dû se retirer face à l'opposition du curé, du maire, des membres du conseil de fabrique et des jeunes gens du cercle Saint-Coulm (ces derniers ayant passé la nuit dans l'église) et de la population rassemblée<ref>Modèle:Lien web.</ref>
L'inauguration de la ligne de chemin de fer des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon, via Plougoulm, eut lieu le Modèle:Date <ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 juin 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641474m/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7274714;0</ref> (les travaux avaient été entrepris en 1905<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 février 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6406247/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=9871294;2</ref>). Cette ligne, surnommé "train-patate", servit à transporter légumes et passagers jusqu'à Saint-Pol-de-Léon ; mais la nécessité d'un transbordement coûteux en gare de Saint-Pol-de-Léon ou de Roscoff (la ligne de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon étant à voie métrique à la différence de celle de l'Ouest-État au départ de Saint-Pol-de-Léon ou de Roscoff) fit que beaucoup de paysans préférèrent continuer à transporter leurs productions maraîchères en charrette jusqu'à l'une ou l'autre de ces deux gares<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 mars 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6417468/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12489332;0 et n° du 9 mai 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6421595/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12167442;0</ref> ; elle ferma en 1946<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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La fontaine de Prat Coulm vers 1910
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plougoulm porte les noms de 112 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 8 sont morts en Belgique, dont un dès le Modèle:Date- (Louis Argouarch à Sambreville) et deux dès le Modèle:Date- (Pierre Cantina à Virton et François Combot à Rossignol) ; un est mort en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique (Jean Paul Auffret à Vostaran le Modèle:Date-) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux 4 (Jean-Louis Guéhennec, René Kerbrat, Hervé Masson et René Sévère) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et un (Charles Auffret) de la seule Croix de guerre ; trois sont décédés en Allemagne : André Mesmeur (en 1915), Hamon Quéré (né le Modèle:Date- à Plougoulm) est mort en captivité en Prusse orientale à Preussich Holland [désormais cette localité se nomme Paslek et est située en Pologne] le Modèle:Date-, donc 9 jours avant l'armistice et Jean Marie Saout, décédé à Mersebourg le Modèle:Date-, donc après l'armistice<ref name="memorialgenweb.org">https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=29192&dpt=29&idsource=47326&table=bp&maxligne=100</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le pardon de Prat-Coulm se déroulait début juillet. La fête dégénérait parfois en bagarre comme ce fut le cas en 1926 où une rixe éclata entre des jeunes gens de Plougoulm et de Sibiril<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des fêtes durant trois jours étaient organisées chaque année début septembre à Plougoulm : par exemple celles de 1931 eurent lieu le dimanche 6 septembre<ref>Modèle:Lien web.</ref> et celles de 1933 se déroulèrent les samedi 2, dimanche 3 et lundi 4 septembre (un tournoi de ping-pong, un banquet, des courses cyclistes, des courses de chevaux attelés, un bal, une retraite aux flambeaux, des courses à pied, etc.. furent organisées)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le marché de Plougoulm-Croissant était alors un marché très actif, les paysans de la Ceinture dorée y vendant notamment choux-fleurs, brocolis, artichauts, oignons, échalotes, carottes, pommes de terre, etc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.. et <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1937 le journal L'Ouest-Éclair évoque une usine de teillage de lin se situant à la limite des communes de Plougoulm et de Saint-Pol-de-Léon, au lieu-dit Le Stang, « exploitée depuis plus de 100 ans »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La minoterie du Dourduff est mise en vente en 1939<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plougoulm porte les noms de 17 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Hervé Deroff, quartier-maître à bord du contre-torpilleur Bison, coulé en Mer de Norvège le Modèle:Date- <ref name="memorialgenweb.org"/>.
Aristide Fichez, médecin et futur maire de Plougoulm, fut résistant sous le pseudonyme "Coffre-fort" et membre du réseau de résistance OCM ; il parvint aussi à faire libérer 10 otages plougoulmois qui allaient être exécutés<ref name="ouest-france.fr">Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
La Guerre d'Algérie
Deux soldats originaires de Plougoulm (Pierre Boutouiller et Yves Rolland) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie <ref name="memorialgenweb.org"/>.
Les marées noires
- 1978 : marée noire de l’Amoco Cadiz
- 1980 : marée noire du Tanio
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Depuis 1988, Plougoulm est jumelée avec Abondance, situé en Haute-Savoie, France.
Lieux et monuments
- La stèle christianisée de Kroas-Méan (Croas-Méan) : haute de 4,80 mètres, elle date probablement de l'Âge du fer ; une croix pattée a été placée à son sommet, sans doute lors de l’instauration du christianisme dans la région ; elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par un arrêté du Modèle:Date-.
- L'église paroissiale Saint-Colomban: elle fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et reconstruite en 1833, elle a été restaurée à nouveau en 1909-1910 par l'architecte Charles Chaussepied<ref>http://www.paroisse-saintpoldeleon.fr/plougoulm-centenaire.pdf</ref>. Son trésor contient notamment une croix de procession datant de 1643 et une bannière de procession datant de 1646.
- La chapelle de Prat-Coulm : elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dépendait du manoir voisin du Dourduff ; elle a été bénie en 1496. De forme rectangulaire, reconstruite en 1843 et restaurée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le moulin de Kerellec : date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il se trouve sur les rives de la rivière de l'Horn. Il comporte un terrain de Modèle:Unité et fut restauré en 1994. Autour du moulin s'étend la rivière et la flore qui reste très bien constituée aujourd'hui.
- Le viaduc du Guillec : en plein milieu du bois de la Palud, dans la vallée du Dourduff, il fut construit sous le Second Empire, il servit ensuite au transport ferroviaire. Aujourd'hui, c'est un chemin de balade pour les randonneurs et qui offre une vue superbe sur la vallée du Dourduff<ref>Site du moulin de Kérellec</ref>.
- Le cimetière et son ossuaire (ils datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ainsi que son monument aux morts dédiés aux morts de la Première Guerre mondiale.
- En 1495, le manoir de Ramblouc'h est construit, ce qui fait de lui la plus ancienne bâtisse de la région, hormis une chapelle et une église
- La vallée du Dourduff avec le bois de la Palud
- Les plages et les dunes : Tou'l an Ouch, le Guillec et la plage parking
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Viaduc du Guillec
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Église Saint-Colomban
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L'église et le calvaire
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Chapelle de Prat Coulm
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Calvaire de Prat Coulm
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Moulin de la vallée du Guillec
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Pont Bian
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Moulin de Ramblouc'h
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Sculptures du calvaire
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Ossuaire du cimetière
Services et commerces
- Deux écoles (une publique et une privée) et une cantine scolaire
- Une bibliothèque/médiathèque et un centre aéré/garderie.
- Centre d'accueil de randonneurs, camping
- Un stade de foot, une salle omnisports et une salle des fêtes
- Divers commerces de proximité (boulangerie, épicerie la Plougoulmoise...)
- Un cabinet de médecin, un cabinet d'infirmier, une pharmacie, un service d'aide aux personnes âgées.
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Ecole Privée
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Ecole publique
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Espace Hermine
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Salle polyvalente
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Terrain de sport
Activités et événements
- Le Festival Gouel an Eost : ce festival est né en 1981 d'un groupe d'hommes et de femmes voulant faire revivre la fête de la moisson à Plougoulm. Cette fête se passe à la mi-août, il se déroulait jusqu'en 2007 au manoir de Ramblouc'h mais a été relocalisée aux abords de la chapelle de Prat-Coulm. Le festival commence par le traditionnel défilé de machines agricoles d'autrefois, suivi d'hommes, femmes et enfants en tenue d'antan. Pendant cette fête et observer les paysans montrant les métiers d'autrefois. Le soir, un fest-noz a traditionnellement lieu afin de pouvoir danser et écouter de la musique bretonne. Ce festival est assez connu dans les alentours de Plougoulm et de plus en plus de personnes viennent assister aux festivités<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
- Okapoum : chaque année, Okapoum, une association en faveur des enfants handicapés, organise une fête, avec démonstration de camions, exposition de miniatures, promenades en camion ou en hélicoptère...
- Jumelage avec Abondance : le CLE organise chaque année, plus précisément en hiver, un jumelage avec la ville d'Abondance en Haute-Savoie, qui permet aux jeunes plougoulmois de goûter aux joies des sports d'hiver. En retour, les Abondanciers viennent passer une semaine en été à Plougoulm pour profiter de la plage et de l'air de la campagne. Les touristes sont logés dans des familles d'accueil plougoulmoises ou abondancières.
En 2008, Plougoulm et Abondance fêtaient leurs 20 ans de jumelage. À cette occasion, l'association Rederien a couru la distance à pied entre les deux communes, soit environ Modèle:Unité. - Diverses courses pédestres ou cyclistes passent chaque année par Plougoulm
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
- OBS (Organisation bretonne de sélection) est une filiale semencière, installée à Plougoulm, commune à trois coopératives maraîchères du nord du Finistère, regroupées sous le nom Cerafel, qui commercialise la production des Modèle:Nobr maraîchers adhérents sous la marque "Prince de Bretagne", dont le but est la création de nouvelles variétés légumières (sans recours à des organismes génétiquement modifiés)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
- Le Kurun-basket club (en association avec le club de basket de Santec)
- Les Cadets de Plougoulm (club de football)<ref>Site des Cadets de Plougoulm</ref>
- TTC Plougoulm : club de tennis de table affilié FFTT
- Club de ping-pong
- Karaté
- Sports nautiques - planche à voile, surf, stand up paddle, kite surf...
Associations
- Okapoum : association pour les handicapés.
- CLE (Comité Loisirs Échanges) : il s'occupe entre autres du Gouel an Eost et du jumelage avec la ville de Haute-Savoie : Abondance.
- Club du Modèle:3e
- Association des Parents d'élèves de l'école publique Charles-Perrault présidée par madame Sénant Sonia.
Légende
- La Pierre-du-diable ; cette légende est ainsi racontée en 1845 :
Tradition
À Plougoulm, la jeune épouse se couchait le soir de ses noces avec trois jupons. Après l'extinction de la chandelle, elle en enlèvait un ; le lendemain elle en enlevait un autre ; le troisième n'était ôté que la nuit suivante... C'est que la première nuit était offerte à Dieu et la seconde à la Sainte Vierge<ref>Yann Brékilien, "La vie quotidienne des paysans bretons au XIXe siècle", Librairie Hachette, 1966.</ref>
Personnalités liées à Plougoulm
- Guillaume Le Jeune<ref>Guillaume Le Jeune, né le Modèle:Date à Lannilis, décédé le Modèle:Date à Plougoulm</ref>, mort recteur de Plougoulm en 1807, est l'auteur des Canticou spritual, chantés journellement dans les églises de Basse-Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Francis Herth (1943-2018), peintre, dessinateur, graveur et sculpteur.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
<references />
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
- Haut-Léon Communauté
- Festival Gouel an Eost
- Armorial des communes du Finistère
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine