Quintin

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Quintin {{#ifeq:1|0|[kɛ̃tɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne (en Argoat), en France.

Toponymie

Quintin doit son étymologie<ref>La partie "étymologie" de cet article et les relevés sont empruntés à l'article de Mickael Gendry. Cf références à la suite.</ref> à la commune actuelle du Vieux-Bourg appelée Kintin vers 1330, Quintin en 1368, Quintini in Burgo en 1516 et Vetus Burgus Quintini dans les registres mortuaires de Saint-Gilles-Pligeaux. Le Vieux-Bourg était situé à cinq milles romains du Vieux-Bourg, ce que suggère l’appellation Quintam (millarum), cinquième borne milliaire depuis le Vieux-Bourg. La fondation d'un nouveau bourg dans la seigneurie de Quintin, fief d'Henri d'Avaugour<ref>Henri d'Avaugour était toujours détenteur du fief en 1235.</ref> et non un démembrement du comté de Goëlo vers 1227, comme on a longtemps cru, intervient après 1202, date où un castellum novum<ref>G. DE BOURGOGNE et A. DE BARTHELEMY, Anciens évêchés de Bretagne. Diocèses de saint-Brieuc, Paris-Rennes, 1864, t.IV, Modèle:P., Charte de 1202.</ref> de Quintin, associé à une unité de mesure spécifique de céréales<ref>"duas justas siliginis ad mensuram Castri Novi de Quintin", mesure du Châteauneuf de Quintin, G. DE BOURGOGNE et A. DE BARTHELEMY, Anciens évêchés de Bretagne. Diocèses de saint-Brieuc, Paris-Rennes, 1864, t.IV, Modèle:P., Charte de 1202. Cette mesure implique une activité économique naissante autour du château de Quintin.</ref> est attesté dans un acte en faveur de Beauport. La cession du fief de Quintin ( "le Quintinia", bien différencié du Goloia- Goëlo- dans une enquête de 1235), près de l'ancien carrefour gallo-romain se traduit alors par un report du nom Quintin, à une époque où on en avait perdu le sens<ref>GENDRY Mickael, "Quintin, une cité dès l’origine (Quintin, châtaigne ou borne milliaire ?)", Quintinais, n°spécial 2010.</ref>.

L'étymologie qui proposait de faire de "Quintin", un dérivé de Kistin : "la châtaigne" serait une erreur. Le nom en fait n'est pas breton mais latin. La confusion repose en fait sur l'assimilation Kistin et Kintin. Seule la forme "Kintin" est attestée par des dénominations d'origine latine dans les chartes féodales<ref>GENDRY Mickaël, Quintin, "ville close. Genèse et développement d'un bourg castral", Quintinais 2011, Modèle:P.. Proposition de restitution des plans de la ville à l'époque féodale, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sous l'Ancien Régime, plans Modèle:P..</ref>.

Géographie

Situation

Le bourg de Quintin est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au sud-ouest de la ville de Saint-Brieuc. La commune a une superficie de seulement Modèle:Unité. Elle est arrosée par le Gouët, un petit fleuve côtier qui se jette dans la Manche. Modèle:Images Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Fichier:Panorama quintin.jpg
Vue panoramique de Quintin (l'étang, le château en face et la basilique sur la droite).

Stratégiquement, Quintin est au croisement des voies qui vont de Saint-Brieuc à Quimper en passant par Rostrenen d'une part et de Guingamp / Châtelaudren à Lorient en passant par Loudéac d'autre part. Pour garder ce nœud de communication, une forteresse y a été implantée, mais elle est restée en grande partie inachevée.

La relative forte pente du fleuve côtier Gouët à cet endroit a été mise à profit pour créer un étang qui servait de protection à la forteresse et de réservoir d'eau pour un moulin. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce moulin s'est mué en une centrale électrique qui a fonctionné jusqu'à peu après la Seconde Guerre mondiale.

Modèle:Article détaillé L'actuelle gare de Quintin, qui était ouverte au seul trafic marchandises, placée sur la ligne ferroviaire de Saint-Brieuc à Pontivy, est située sur le territoire de la commune de Saint-Brandan. Le trafic de marchandises s'arrête en 2012 entre Saint-Brieuc et Loudéac ; la gare de Quintin n'est donc plus desservie<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cadre géologique

Fichier:Geologic map Armorican Massif FR.svg
Carte géologique du Massif armoricain.
Fichier:380 Granite porphiroïde gris Plounévez-Quintin.JPG
Granite porphyroïde gris du massif de Quintin.

Modèle:Article connexe Le massif granitique de Quintin est situé au nord-est du bassin de Châteaulin-Carhaix qui correspond à la terminaison occidentale du synclinorium médian armoricain. Au niveau de la bordure de ce synclinorium, ce massif qui s'allonge d'est en ouest sur près de Modèle:Unité constitue l'un des plus grands plutons polyphasés du batholite hercynien médio-armoricain, chapelet de massifs granitiques<ref group=Note>Distribution des cinq associations plutoniques constituant les granitoïdes varisques du Massif Armoricain, les différents plutons du batholite hercynien médio-armorcain</ref> mis en place au cours de l'orogenèse varisque<ref group=Note>Carte synthétique et coupe simplifiée du Massif armoricain, figure tirée de Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al.. Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche. Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, 2013, (D), 10-11, Modèle:P.</ref> le long du Cisaillement Nord-Armoricain<ref group=Note>Décrochement dextre qui peut être estimé à 3-4 km et qui s'étend depuis l'île de Molène, passe par le mont Bel-Air (point culminant des Côtes-d'Armor) et s'amortit dans le bassin de Laval. Ce linéament médio-armoricain se manifeste dans la région par une déformation qui affecte les granites essentiellement par cataclase se traduisant par une foliation redressée et allant jusqu'à la formation de mylonites.</ref> et partiellement déformés par lui. Dans le détail, cette mise en place a pu être contrôlée par des structures préexistantes, en particulier des failles WSW-ENE et des failles transverses NNE-SSW (structuration cadomienne). Ce chapelet comprend le leucogranite de Saint-Renan, les massifs composites de Plounéour-Ménez Huelgoat, Bégard-Plouaret, Quintin, Plœuc-Moncontour et Dinan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'affleurement du massif de Quintin est dû à l'érosion des anciens terrains sédimentaires qui le recouvraient (intrusion dans les couches paléozoïques du bassin et le socle briovérien). Il est essentiellement constitué de granite porphyroïde à gros feldspaths blanchâtres d'orthose, dans un fond relativement sombre, dû à l'abondance du mica noir (biotite). De teinte grise à gris bleuté, il affleure localement sous la forme d'énormes boules formant de pittoresques chaos ou a été exploité dans la carrière de Kergontrary en Plounevez-Quintin<ref group=Note>Carrière Lagogué, située au lieu-dit Kergontrary, à 4 km au nord de Plounévez-Quintin, est aujourd'hui ennoyée. Un plans d'eau, alimenté par les eaux souterraines et les eaux météoriques, s'est formé dans sa fosses.</ref>, sous le nom commercial de "Gris celtique", comme roche ornementale, notamment pour l'art funéraire. Ce massif s'avère d'un intérêt particulier par la présence de minéralisations métallifères (Ur, Be, Sn, W, Mo, Bi...) liées au processus de cataclase post-magmatique et de précipitation des fluides minéralisés dans des fractures transverses tardives<ref>Modèle:Article</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploeuc-sur-Lie », sur la commune de Plœuc-L'Hermitage, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Quintin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Quintin, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), prairies (10,1 %), terres arables (3,5 %), forêts (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Quintin compte plus de 10 000 m² de locaux vacants principalement répartis dans l'ancien hôpital de ville avant que celui-ci ne déménage et dans ce qui fut autrefois une brasserie. Près de la moitié des cellules commerciales du centre-ville sont vacantes tandis que deux grandes surfaces alimentaires sont établies dans les périphéries de Quintin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Préhistoire

La présence de menhirs atteste que la région était occupée depuis le néolithique.

Antiquité

Quintin voit sa création dès l'époque romaine de par sa position stratégique de carrefour des voies de communication.

Moyen Âge

Au début Quintin était située à l'emplacement de l'actuelle commune du Vieux-Bourg mais, par suite d'une épidémie de peste, la ville déménagea.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La seigneurie de Quintin remonte au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le premier seigneur de Quintin dont on connaît le nom est Geoffroy Ier Botherel, fils d'Alain de Goëlo, comte de Penthièvre et de Goëlo, qui eût en partage la seigneurie de Quintin et la transmit à sa postérité. Modèle:Article détaillé Geoffroy Botherel aurait ramené de la septième croisade une relique réputée être un morceau d'une des ceintures de la Vierge Marie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1294 les murailles de Quintin sont démantelées, puis rebâtie ensuite.

En 1347, lors de la Guerre de succession de Bretagne, le seigneur de Quintin, qui soutenait Charles de Blois, fut tué à la bataille de La Roche-Derrien. Mais les paysans bretons se révoltèrent contre les Anglais et firent 250 prisonniers, que les bouchers et charcutiers de Quintin massacrèrent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1487 Pierre Le Long, seigneur de Kervegnes et Yvon de Rouef, seigneur du Bois de la Roche, assiégent Quintin en l'absence du seigneur de la ville Pierre de Rohan. Les habitants demandent à capituler contre la promesse que leurs personnes et leurs biens seront respectés, mais, à peine maîtres de la ville, les soldats pillent sans vergogne la ville et le château. Le seigneur de Quintin reprit la ville, mais celle-ci fut reprise peu après par le capitaine Gouiquet et la ville est à nouveau pillée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1498 Pierre de Rohan et son épouse Jeanne du Perrier font construire un hospice pour les pauvres, le dotant d'une rente en seigle pour leur nourriture.

Parmi les territoires compris dans la seigneurie de Quintin : Le Bodéo

Époque moderne

Quintin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Quintin (Côtes-d’Armor) Basilique Notre-Dame-de-Délivrance 974.jpg
Les remparts de Quintin et la basilique Notre-Dame-de-Délivrance.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, écrivent à propos de Quintin : Modèle:Citation bloc En 1592, lors des Guerres de la Ligue, la ville, devenue protestante, est prise par le duc de Mercœur. Mais les habitants, qui étaient attachés à leur seigneur, qui était alors Guy XX de Laval, comte de Laval, facilitèrent la reprise de la ville par le capitaine La Giffardière ; Quinton repassa dans le camp d'Henri IV.

Un aveu de 1690<ref>Modèle:Lien web.</ref> indique qu'à Quintin se trouvait une « caquinerie », un hôpital où l'on traitait la lèpre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article détaillé L'église paroissiale Notre-Dame fut en partie détruite par un incendie dû à l'imprudence du sacristain ivre qui mit le feu à son lit. Un fragment de la ceinture de la Vierge, rapporté de Jérusalem par Geoffroy Ier, fut retrouvé intact dans les décombres, et cette relique est conservée dans l'église<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une place forte protestante

Amaury III de Goyon de La Moussaye (petit-fils de Charles Goyon qui avait construit en 1583 le château de la Houssaye en Quessoy), époux d'Henriette Catherine de La Tour-d'Auvergne, qui fut gouverneur de Rennes, commença en 1645 la construction du château de Quintin dont les soubassements et un grand pavillon d'angle dominent encore l'étang et la route de Saint-Brieuc. Le projet initial, connu par un dessin de l'époque, était un château à deux corps, reliés par des ailes assez courtes, mais l'intervention royale, sur plainte de l'évêque de Saint-Brieuc, arrêta le chantier considéré comme une place forte protestante, en contradiction avec des clauses de l'Édit de Nantes<ref name="rANSIVT">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1666, Modèle:Mme de Goyon de La Moussaye (Henriette Catherine de La Tour-d'Auvergne), ardente calviniste, tint des assemblées de réformés dans le château de Quintin et, après leur interdiction sur intervention de Modèle:Mgr de La Barde, évêque de Saint-Brieuc, installa un lieu de prêche en forêt de Quintin, lequel fut à son tour interdit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quintin a aussi été un centre monastique. Mais malgré ses monuments et hôtels particuliers que l'on peut encore voir, la ville n'a plus aujourd'hui l'importance qu'elle avait jadis. Sous l'ordre d'un ministre qui faisait détruire tous châteaux et forteresses pouvant porter ombre sur l'autorité du roi, surtout s'ils renforçaient le pouvoir protestant, le château de la ville n'a pas été terminé.

L'essor de la production toilière

L'essor au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des fabricants et marchands de toiles de lin dans la région de Pontivy, Moncontour, Uzel, Quintin permit la construction de nombreuses églises paroissiales dans la région, mais peu sont restées, la plupart ayant été reconstruites au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="rANSIVT" />.

Fichier:103 Quintin (Côtes-d'Armor).jpg
Maison datant de 1709 situé "rue au Lin" à Quintin.

Quintin s'est essentiellement développée, aux {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}s, par le tissage et le commerce des toiles de lin, enrichissant des familles de négociants. Les toiles servaient à la confection des bonnets et des cols : aux {{#switch: e

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}}

}}, cette industrie s'étendit aux toiles dites « de Bretagne » dans le quadrilatère Saint-Brieuc - Corlay - Pontivy - Moncontour et étaient exportées en Espagne et dans les colonies espagnoles (elles étaient appelées bretanas, quintines ou pondivi) via Cadix principalement, où des marchands français, notamment malouins (par exemple les familles Magon, de la Haye, Éon) étaient installés.

Cette activité apportait un complément de revenu aux habitants des paroisses de l'Argoat. « Les habitants sont laborieux, mais négligent l'agriculture » écrit l'intendant de Bretagne Jean-Baptiste des Gallois de La Tour en 1733 à propos de la subdélégation de Quintin.

Fichier:045 Marque tisserands Quintin.jpg
La marque des tisserands de Quintin, avec l'inscription "IHS" [Jésus-Christ] (Archives départementales des Côtes-d'Armor).

Les graines de lin venaient de Lübeck et étaient importées principalement par le port de Roscoff, qui les redistribuait par barques aux ports du Trégor, du Léon et du Goëlo. Il était cultivé dans les paroisses proches du littoral (grâce à l'apport d'engrais marin) et le "lin en bois" (lin récolté, roui et séché) était transporté en chariots vers les zones manufacturières<ref name=martin>Modèle:Ouvrage.</ref>.

On estime que l'activité textile donnait du travail à près de Modèle:Nobr fileuses dans le quadrilatère précité, qui fournissait les fils de lin à environ Modèle:Nobr tisserands. Les toiles de lin, une fois tissées, étaient vendues sur les marchés de Quintin, Uzel et Loudéac à des marchands (par exemple le quintinais Rodolphe Baron du Taya<ref group=Note>Rodolphe Baron du Taya, né le Modèle:Date- à Quintin, avocat au Parlement de Bretagne, marchand de toiles, maire de Quintin entre 1779 et 1790, député aux États généraux de 1789, décédé le Modèle:Date- à Quintin.</ref> ou encore Guillaume Le Deist de Botidoux<ref group=Note>Guillaume Le Deist de Botidoux, né le Modèle:Date- au Quillio, décédé le Modèle:Date- à Saint-Hervé.</ref> à Uzel) qui se chargeaient de les faire blanchir par d'autres paysans, notamment au Quillio, avant d'être dirigées vers les ports exportateurs (Saint-Malo principalement, mais aussi Nantes, Morlaix, Landerneau, Lorient<ref name=martin/>.

Depuis Quintin en direction de Saint-Malo les rouliers transportant les toiles de lin empruntant l'ancienne voie romaine passant par Lamballe et Dinard ; quelques passages étaient délicats, notamment le passage du Guildo ; ce trajet prenait trois jours et nécessitait un transbordement par bateau entre Dinard et Saint-Malo<ref name=martin/>.

Des lettres patentes de 1736 organisèrent le contrôle des toiles produites, dont la qualité laissait parfois à désirer ; chaque fabricant doit désormais apposer sa marque et faire contrôler sa production à un bureau de marque des toiles (il en existe plusieurs, notamment à Quintin, Uzel et Loudéac ; de nouvelles lettres patentes furent rédigées le Modèle:Date- concernant le commerce des toiles "Bretagnes". La ville comptait alors Modèle:Nobr. Vers 1775, plus de 80 % de la production des "bretagnes" étaient exportées, dont 70 % vers l'Amérique espagnole<ref>André Lespagnol, Regards sur l'Histoire du commerce des toiles bretonnes, in Jean Martin et Yvon Pellerin, "Du lin à la toile. La proto-industrie textile en Bretagne", Presses universitaires de Rennes, 2008, Modèle:ISBN.</ref>.

Un nouveau système espagnol de douanes et les guerres maritimes entre Anglais et Français provoquèrent le déclin des exportations dans les années précédant la Révolution française, celui-ci s'accentuant pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire. Les manufactures des toiles "Bretagnes" disparaissent totalement entre 1825 et 1840 car le coton remplaça peu à peu le lin et les manufactures sont restées à un mode de production artisanal utilisant des techniques traditionnelles face à l'essor des métiers mécaniques et furent supplantées par la concurrence étrangère, notamment irlandaise et silésienne, malgré quelques tentatives de modernisation comme celle menée par François-Cyprien Baron du Taya<ref group=Note>François Cyprien Baron du Taya, fils de Rodolphe Baron du Taya, né le Modèle:Date- à Quintin, décédé le Modèle:Date- à Trégueux.</ref> qui installa deux ateliers de filage et tissage vers 1840 à L'Hermitage-Lorge, mais cette activité ne dura que quelques années<ref name=martin/>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Émigration et misère au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la région de Quintin

Le déclin de l'activité textile provoqua misère et émigration. Ce cycle de la misère commence en 1779 et s'est prolongé pendant plus de 80 ans, au fur et à mesure du dépérissement de l'activité textile. La région des manufactures des toiles "Bretagnes" connaît son pic démographique dans la décennie 1830 et a ensuite perdu de 50 à 60 % de sa population en un siècle<ref name=martin/>. A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, écrivent en 1845 qu'à Quintin « le commerce des toiles est le principal du pays, mais la vente en baisse beaucoup depuis quelques années. Uzel et Loudéac sont les principaux marchés qui alimentent ce commerce »<ref name=marteville/>.

En 1841 on recense Modèle:Nobr indigents et 420 mendiants dans le canton de Quintin (soit 10,75 % de la population totale du canton qui est alors de Modèle:Nobr habitants), dont Modèle:Nobr indigents et 135 mendiants pour la seule ville de Quintin qui a alors une population de Modèle:Nobr habitants<ref name=toinard>Modèle:Chapitre.</ref>.

Ente 1779 et 1866, la région des manufactures (le quadrilatère Saint-Brieuc - Corlay - Pontivy - Moncontour) perd par émigration Modèle:Nobr personnes. Entre 1826 et 1866 Plaintel voit sa population baisser de 28,7 %, Allineuc de 23,2 %, Plémy de 19,9 %, Le Bodéo de 17,3 %, La Harmoye de 15,6 %Modèle:Etc.<ref name=toinard/>.

D'anciens travailleurs du textile se firent colporteurs, notamment à La Motte (dans cette commune, entre 1807 et 1830 l'on dénombrait 84 tisserands), Trévé et Saint-Hervé ; d'autres devinrent "pillotoux" notamment à Lanfains (dans cette commune en 1872 80 chefs de famille, sur un total de 400, sont chiffonniers ; ceux-ci étaient aussi nombreux à Saint-Brandan et Plœuc) ; d'autres devinrent vagabonds ou remplaçants (effectuant le long service militaire à la place d'un homme ayant tiré, lors du tirage au sort, un mauvais numéro) : Jean Martin a ainsi compté Modèle:Nobr remplaçants dans la région des manufactures entre 1845 et 1855). Des femmes devinrent "nourrices sur lieu" [à domicile], notamment à Paris, ce qui constitue une émigration temporaire qui se transformait souvent en émigration définitive car elles devenaient ensuite "bonnes à tout faire"<ref name=toinard/>.

Quintin vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Quintin (Côtes-d’Armor) Fontaine 024.jpg
La fontaine de Notre-Dame-d'Entre-les-Portes (elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Fichier:Quintin (Côtes-d’Armor) Lavoir 968.jpg
Un des lavoirs de Quintin.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Quintin en 1845 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Gustave Geffroy décrit ainsi Quintin en 1905 : « Que l'on pénètre à Quintin par la route ou par l'avenue de la gare, on a une vision étrange et charmante : des jardins, des promenades, un calvaire, un étang que traverse le Gouët, le château en partie masqué par la verdure, mais qui n'en présente pas moins un alignement majestueux, avec ses hautes murailles percées de fenêtres grillées, ses cheminées et ses combles, qui ressemblent à des tourelles et à des guérite, et les revêtements de pierre crénelés qui rappellent l'ancienne citadelle »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ligne ferroviaire allant de Quintin à Rostrenen a été inaugurée le Modèle:Date- (le choix de son tracé et de l'emplacement de la gare de Quintin suscita de vives discussions au Conseil général des Côtes-du-Nord en 1902<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général des Côtes-d'Armor", 15 décembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688172z/f78.image.r=Quintin</ref>) et fermée le Modèle:Date-. Elle était longue de Modèle:Unité et a été déclassée le Modèle:Date-<ref name="que-reste-t-il-p82">Jean-Loïc Heurtier, p. 82 (« Ligne Quintin - Rostrenen »)</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Quintin porte les noms de 123 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 8 sont morts en Belgique dont 5 en 1914 (Pierre Lancien à Arsimont dès le Modèle:Date-, Pierre Audren et Joseph Cohuet à Langemark, François Hervé à Saint-Julien, Antonin Jacquier à Neufchâteau) et 3 en 1915 (Alphonse Chouan à Woesten, Joseph Hamon et Jean Levene à Boezinge) ; Rodolphe Guêpin, capitaine de vaisseau, a péri en mer le Modèle:Date- lors du naufrage du cuirassé Suffren au large de Lisbonne ; Célestin Creze, marsouin au 1er régiment d'infanterie coloniale, est mort en Serbie le Modèle:Date- dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Félix de Bièvre, Rodolphe Guépin, Charles Guépin et Jules Le Blanc, tous quatre chevaliers de la Légion d'honneur et décorés de la Croix de guerre, Antoine de la Pallière, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Arsène Maujarret, chevalier de la Légion d'honneur, Édouard Trividic, décoré de la Croix de guerre<ref name=memorial>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Quintin porte les noms de 18 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux les deux frères Jean et Paul Blais, marins victimes du naufrage du contre-torpilleur L'Audacieux le Modèle:Date- devant Rufisque lors de la bataille de Dakar ; Pierre Le Quéré, lieutenant au 65e régiment d'artillerie d'Afrique, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Ousseltia (Tunisie) ; quatre soldats sont morts en captivité en Allemagne : Georges Pédron le Modèle:Date-, Pierre Le Quellenec le Modèle:Date- ; Jean Tanguy le Modèle:Date- et Théophile Le Méhauté le Modèle:Date-<ref name=memorial/>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Trois soldats originaires de Quintin (Jean Boucher, Jean Lemoine et René Lenouvelle) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Jean Mazurie et Roger Philippe) sont morts au Maroc à des dates indéterminées<ref name=memorial/>.

Histoire linguistique

En 1845, dans leur Dictionnaire géographique et historique de la province de Bretagne, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, écrivent qu'à Quintin on parle français et breton<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À la rentrée 2017, 10 enfants étaient scolarisés en classe bilingue<ref>Ofis Publik ar Brezhoneg</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Circonscriptions de rattachement

Quintin appartient à l'arrondissement de Saint-Brieuc et au canton de Plélo depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était le chef-lieu du canton de Quintin.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription des Côtes-d'Armor, représentée depuis Modèle:Date par Marc Le Fur (LR). Auparavant, elle a successivement appartenu à la Modèle:2e circonscription de Saint-Brieuc ([[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]]) et la [[Première circonscription des Côtes-d'Armor|Modèle:1re circonscription]] (1958-1986).

Intercommunalité

Depuis le Modèle:Date, date de sa création, la commune appartient à Saint-Brieuc Armor Agglomération. Cette intercommunalité est issue de la fusion de quatre intercommunalités dont Quintin Communauté (anciennement Communauté de communes du Pays de Quintin). Quintin en était le siège et la ville principale.

La commune fait aussi partie du Pays de Saint-Brieuc.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Fichier:Quintin - Hôtel de ville.jpg
L'Hôtel de ville (ancien hôtel particulier Digaultray du Vivier).

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

Élection municipale de 2020

Modèle:TableauLe conseil municipal de Quintin, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-4032">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM2">Modèle:Lien web</ref>.

Les Modèle:Unité issus de la liste « Construire ensemble pour demain » conduite par Nicolas Carro (DVD) sont élus au premier tour avec un taux de participation de 41,19 %<ref name="Munic2020">Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article connexe

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Finances locales

Modèle:...

Jumelages

Modèle:Jumelages

Depuis le Modèle:Date, la commune est jumelée avec Perros-Guirec.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture

Lieux et monuments

Fichier:Quintin (22) Basilique 01.JPG
Basilique Notre-Dame de Délivrance de Quintin.

Patrimoine religieux

Modèle:Article détaillé

Patrimoine civil

La première chose que l'on remarque en arrivant à Quintin, c'est son étang et sa rivière dominée sur sa rive gauche par la forteresse et la ville et sur sa rive droite par une pente boisée parsemée de chaos granitiques au sommet de laquelle, dans une prairie, trône le menhir dénommé affectueusement « la roche longue » par les habitants. Dans la ville-même la forteresse inachevée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle complétée d'une aile d'habitation plus récente constitue le château de Quintin<ref>Site du château de Quintin</ref>.On peut voir aussi le centre Jean XXIII qui domine la ville de Quintin, cet ancien séminaire, qui a été occupé par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, est maintenant un collège-lycée.

Siège du pouvoir féodal, le château de Quintin a subi une succession de guerres lors des {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI

}}s. Seules sont conservées de la cité médiévale, les enceintes et la Porte-Neuve, composée en partie par l'ancienne tour des Archives du château de Quintin. Un des derniers bastions protestants au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château réédifié au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle reste inachevé. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ses communs et écuries sont réaménagés et agrandis pour constituer l'actuel château de Quintin. Chargée d’histoire, la Seigneurie de Quintin, puis son château, a depuis son origine toujours été conservée au sein d'une même lignée. Rohan, Laval, Coligny, la Trémoille, Gouyon de la Moussaye, Durfort de Lorges ou Choiseul sont parmi les plus prestigieuses familles ayant hérité de ce domaine à travers les siècles. L’ouverture au public du château en 1986 permet peu à peu d’en restaurer ses jardins et ses intérieurs.

Accolée au parc du château se trouve la basilique, assez austère, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Des défenses de la ville ne restent que la porte neuve avec la tour dite « des archives » et l'étang.

Le passé prospère du commerce des toiles de lin a laissé quelques beaux hôtels particuliers dans le centre-ville même si Modèle:Citation. L'architecture des maisons du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle conserve un aspect rustique, même si les façades sont en moellons de granite et si souvent une tourelle abrite l'escalier qui permet d'accéder à l'étage. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vit la construction d'hôtels particuliers imitant les malouinières, notamment aux abords de la rue Saint-Thurian et autour du Martray, bâtis par les familles De Gaultray des Landes, Le Coniac, Lefèvre, Bouan-du-Chef-du-Bos, Digaultray du VivierModèle:Etc. (les façades ont cinq ou sept travées de part et d'autre d'un axe central dominé par un fronton ou une demi-lune comme c'est le cas pour l'hôtel Digaultray du Vivier qui sert désormais de mairie). Il subsiste aussi aux alentours de Quintin bon nombre des demeures cossues construites par les tisserands et marchands enrichis aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=martin/>. Modèle:Saut

Dans les environs immédiats de Quintin, on peut voir quatre autres châteaux et Quintin peut être le départ d'une randonnée le long de sa rivière, le Gouet, dont la vallée encaissée et pittoresque comporte de nombreux chaos de rochers.

Quintin possède un terrain de camping bien équipé près de l'étang et sa qualité de centre de production de camping-cars (autostar) lui fait particulièrement bien accueillir ce mode de tourisme.

Fête

Modèle:Saut

Art

Festivités

  • Fouée de la Saint-Jean : spectacle son et lumière pour le solstice d'été.
  • Festival du chant choral : 15 jours à la mi-juillet.
  • Cantillies.
  • Fête des tisserands : début août.
  • Festival des chanteurs de rue et foire Saint-Martin : à la Saint-Martin, début novembre.
  • Noëls en Bretagne : exposition de crèches, festival de contes, marché aux santons, illuminations et visite aux chandelles au château de Quintin au mois de décembre.
  • Festival de la Gastronomie<ref>festivalgastronomiequintin.fr</ref>.
  • Festival de musique Zikaroz

Sports

  • Junior Association de Quintin, club de kin-ball.
  • Quintin Roller Club, patin artistique, hockey sur patin à roulettes, roller de vitesse.
  • Rugby.
  • Basketball.
  • Football.

Personnalités liées à la commune

Distinctions et labels

La ville est sélectionnée dans l'émission Le Village Préféré des Français 2022. Emission diffusée sur France 3, le village de Quintin a été choisi pour représenter la région Bretagne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • H. Le Noir de Tournemine, Aperçu de l'histoire de Quintin et ses environs, 1911, et Office du livre d'histoire, Paris, 1997, Modèle:ISBN.
  • Henri Huerre, Quintin d'hier et d'aujourd'hui, 1982, Syndicat d'initiative de Quintin.
  • Mickael Gendry, Quintin. Genèse et développement d'un bourg castral, éd. Edilivre, 2012, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN
  • Claude-Guy Onfray, Quintin, un temps fut… Quintin et ses environs par les cartes postales anciennes, Editions Le livre d'histoire, Paris, 2018,146 pages, Modèle:ISBN
  • Iwan Le Clec'h, Entre conservatisme et modernité de l’appareil commercial : en territoires périurbains et ruraux à l’ombre d’une ville moyenne, Saint-Brieuc, Berst, 2018, Modèle:Nb p.
  • Claude-Guy Onfray, Mickaël Gendry, Vincent Bechec, Rues de Quintin, éditions Stéphane Batigne, 2021, 160 p.

Articles connexes

Liens externes

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