Perros-Guirec
Modèle:Infobox Commune de France
Perros-Guirec {{#ifeq:1|0|[pɛʁɔs giʁɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune, chef-lieu de canton du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France. Elle se trouve à Modèle:Unité de Saint-Brieuc, Modèle:Unité de Rennes et Modèle:Unité de Paris.
Prestigieuse station balnéaire depuis plus d'un siècle, Perros-Guirec est située dans un site naturel exceptionnel et protégé, au sein d'un paysage insolite où la terre et la mer sont parsemées de rochers de granit rose aux formes qui semblent comme découpées par le vent.
La ville a deux emblèmes : le macareux, petit oiseau marin au bec coloré dont la plus grande colonie en France niche dans les Sept-Îles, et la fleur d'hortensia particulièrement présente dans la ville et les jardins des particuliers.
Perros-Guirec tire une part importante de ses ressources du tourisme. Durant l'été, la ville prend une autre dimension tant en matière d'animations (sportives, culturelles et économiques) que de population (qui se multiplie par 5 environ). Elle bénéficie d'une réputation de station balnéaire familiale, grâce à ses quelques magnifiques plages de sable fin (Trestraou et Trestrignel) bordées de villas remarquables et à sa côte composée en partie de blocs de granit rose aux formes impressionnantes (la Côte de granit rose).
La commune est divisée en plusieurs bourgs (regroupements de maisons). En dehors de la ville elle-même, les deux plus importants sont Ploumanac'h<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et La Clarté<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Géographie
Perros-Guirec est situé sur l'un des plus beaux sites naturels de France. Le Sentier des douaniers, sur le site protégé des landes de Ploumanac'h, borde la Côte de granit rose, érodée depuis près de Modèle:Nombre, qui offre un paysage remarquable de chaos granitiques aux formes insolites, s'étendant sur près de Modèle:Unité.
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Carte de Perros-Guirec et des communes avoisinantes.
Localisation
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Relief et géologie
La ville de Perros-Guirec domine la Manche d'une soixantaine de mètres d'altitude, le littoral étant pour l'essentiel formé de falaises escarpées. Les altitudes au sein du finage communal atteignent même plus de 80 mètres dans la partie sud, non urbanisée, de la commune (jusqu'à 96 mètres à sa limite sud, au lieu-dit Barnabanec. Ce n'est que vers l'ouest de la commune que les altitudes s'abaissent quelque peu (autour d'une trentaine de mètres vers la Clarté et d'une vingtaine de mètres dans les parages de Ploumanac'h et de Randreuz), ainsi qu'à la limite sud-est de la commune, entre le Port et Pont-Guennec où les altitudes ne sont que de quelques mètres.
Le littoral, sinueux, est très découpé, alternant baies et caps : de l'est vers l'ouest, alternent l'anse de Perros (où a été aménagé le port), la Pointe du Château (la plus avancée en mer, qui donne à l'ensemble de la commune une allure de presqu'île et se termine à son extrémité nord par la région très escarpée de Trestignel), la Plage de Trestignel, la Pointe du Sphinx (bordée d'un estran rocheux découvrant à marée basse), la Plage de Trestraou, Beg ar Storloc'h ("Beg" signifie "pointe" en breton), la grève Saint-Pierre, bordée de falaises vives, la presqu'île de Ploumanac'h (là se trouvent les célèbres falaises de granit rose) et enfin, à l'extême ouest de la commune la baie découvrant largement à marée basse, correspondant à l'embouchure du cours d'eau de la vallée des Traouïero, et au large de laquelle se trouve l'Île de Costaérès. PLus au large l'archipel des Sept-Îles dépend administrativement de Perros-Guirec, de même que l'Île Tomé, située au large de la Pointe du Château. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé La ville comprend trois plages principales. Celle de Trestraou est la plus grande : il s'agit d'une grande plage de sable fin qui fait face aux Sept-Îles. On y trouve le casino, le Grand Hôtel et le Palais des Congrès, où ont souvent lieu des expositions et des concerts de musique de chambre. Les plages sont entourées de remarquables villas balnéaires de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De l'embarcadère de cette plage, on embarque pour visiter les Sept-Îles qui l'environnent, parmi lesquelles « l'Île aux Oiseaux » (l'Île Rouzic), inhabitée, mais où résident goélands et fous de Bassan. On embarque également pour l'Île de Bréhat.
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La plage de Trestraou vers 1930 (carte postale).
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La plage de Trestraou et les falaises en direction de la Pointe du Sphinx.
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La plage de Trestraou en saison touristique ; au large l'Île Tomé).
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La plage de Trestraou et les falaises de Beg ar Storloc'h.
La plage de Trestrignel est un peu plus sauvage. Également de sable fin, elle est de plus faible longueur que Trestraou, plus traditionnelle aussi car moins animée. Elle est comme encaissée au bas d'une côte, bordée de somptueuses villas (dont la villa "Silencio y descanso", construite par les architectes Pierre-Henri Gelis-Didot et Théodore Lambert pour la comédienne Marcelle Josset et achetée en 1908 par le peintre Maurice Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref> et flanquée d'une pointe, dite "Pointe du Château", un promontoire rocheux du haut duquel on peut profiter d'une vue panoramique sur les îles, notamment sur l'île Tomé (qui ne fait pas partie des Sept-Îles).
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La plage de Trestignel et la Pointe du Château ; à l'arrière-plan l'Île Tomé.
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La plage de Trestrignel.
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La plage de Trestrignel et les falaises en direction de la Pointe du Sphinx.
La plage de Saint-Guirec se situe quant à elle dans le bourg de Ploumanac'h, le long du sentier des douaniers ; joyau de la Côte de Granit rose, elle constitue une halte onirique pour tout randonneur l'été. Face à elle, sur la petite île de Costaérès, se dresse le château de Costaérès. D'autres petites plages alternent avec les rochers de la Côte de granit rose tout au long de la presqu'île de Ploumanac'h, par exemple la plage de Pors Rolland.
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La plage de Pors Rolland à marée basse.
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La Côte de granit rose le long du "sentier des douaniers".
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Rochers de granit rose au sud de la plage de Saint-Guirec.
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L'Île de Costaérès et son château vus depuis la plage de Saint-Guirec.
Le port de la ville est doté d'un bassin à flot et accueille aussi bien les marins pêcheurs que les plaisanciers. Un bassin de rétention d'eau jouxtant le bassin à flot, le Linkin, anciennement bassin de chasse<ref>Bassin en amont du port, dont le lâcher d'eau permettait de chasser le sable s'entassant dans le fond du port</ref>, a été transformé en aire d'activités nautiques (scolaire ou touristique, selon la saison).
Perros-Guirec est également célèbre pour les Sept-Îles, dont l'une, l'Ile aux Moines, peut être visitée. Modèle:Article détaillé
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1947 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Voies de communication et transports
Urbanisme
Typologie
Perros-Guirec est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lannion, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), forêts (7,5 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %), zones humides côtières (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la paroisse est attesté sous les formes « Penros » en 1198, 1267, 1453 et 1630, « Penros Quiroc » au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, « Penros Guirec » en 1516, « Perros » en 1592 et « Peros-Quirec » en 1779<ref name="OPLB">Base de données KerOfis de l'Office public de la langue bretonne Modèle:Consulté le.</ref>.
Perros-Guirec est un hagiotoponyme caché.
Perros est un toponyme breton composé de Modèle:Langue, qui signifie « bout, extrémité »<ref name="OPLB"/> et de Modèle:Langue, « promontoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, coteau ». Perros est un toponyme courant en Bretagne ; l'élément Modèle:Langue est devenu « per » sous l'influence du R de « ros »<ref name="OPLB"/>.
Guirec est l'anthroponyme issu du saint fondateur du lieu, saint Guirec, également patron de Locquirec<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, commune finistérienne située à une trentaine de kilomètres de Perros-Guirec.
En breton moderne, le nom de la commune est Modèle:Langue<ref name="OPLB"/>. La prononciation bretonne est assez identique à celle du français, mais avec le « o » et le « i » bien plus accentués (API [pɛˈroːz ˈgiːrɛk])<ref>Francis Favereau, Dictionnaire du breton contemporain Modèle:P..</ref>. Localement, on ne parle que de Modèle:Langue.
Perros-Guirec est une des villes bretonnes, avec Penvénan (Perwenan) et Perret (Penred), n'ayant pas repris son ancien nom breton Penros sur les panneaux de signalisation en breton mais à avoir créé une forme bretonne Perroz-Gireg non utilisée aujourd'hui par la population bretonnante. Il est vrai aussi que Penros n'est pas utilisé depuis 4 siècles.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le port de Ploumanac'h a favorisé dès l'Antiquité les échanges commerciaux avec la Grande-Bretagne et le continent.
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Lingots de plomb servant de lest trouvés dans les restes de l'épave d'un bateau romain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au large de Ploumanac'h.
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La "pierre branlante" de Perros-Guirec (dessin de Jules Gailhabaud, 1857)
Moyen Âge
L'évangélisateur Saint Guirec, venu du Pays de Galles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a lui donné son nom à la ville. L'oratoire qui lui est consacré et la chapelle perpétuent son souvenir. Perros-Guirec fait partie du Trégor, mais jusqu'à la Révolution française la paroisse de Perros-Guirec, enclavée dans l'évêché de Tréguier faisait partie du doyenné de Lannion relevant de l'évêché de Dol et connue sous le vocable de Jacques le Mineur (voir l'église Saint-Jacques, principale église de la ville).
Temps modernes
Lors de divers conflits avec l'Angleterre, la rade de Perros a servi à plusieurs reprises d'asile à des bateaux français qui y trouvaient une double protection grâce aux rochers situés à son entrée et à la présence de deux batteries armées de cinq à six canons de 18 livres<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Perros-Guirec en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Perros-Guirrec en 1853 : Modèle:Citation bloc En 1856 on recense à Perros-Guirec Modèle:Nombre couvertes de chaume et 193 de tuiles (provenant principalement de Bridgwater) ou d'ardoises<ref>Erwan Chartier-Le Floch, "Des toits en tuile dans le Trégor", journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 décembre 2020.</ref>.
La station balnéaire de Perros-Guirec connaît déjà un essor certain dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la vogue des bains de mer. En 1881, la côte est rapprochée de Paris grâce à l'extension du réseau ferré qui parvient alors à Lannion (Perros se trouve alors à 15 heures de la capitale). Dès lors, Perros-Guirec va devenir un lieu de villégiature privilégié de familles parisiennes aisées et d'écrivains et de peintres renommés<ref>Modèle:Article.</ref>. La première « Maison de bains de mer » (le premier hôtel en fait) est construite en 1885 par Joseph Le Bihan sur la lande alors complètement déserte dominant la plage de Trestraou<ref name="Le XXe siècle en Bretagne et dans le monde">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'ingénieur polonais Bruno Abakanowicz construit en 1895 un château sur l'île de Costaérès ; plusieurs écrivains polonais y ont séjourné, notamment Henryk Sienkiewicz, l'auteur du fameux roman Quo Vadis ? qu'il écrivit dans ce qui est davantage une grande villa balnéaire de style médiéval.
Dès 1896 Perros-Guirec fait pression pour empêcher une desserte ferroviaire de Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden par crainte de promouvoir des stations balnéaires concurrentes<ref>E. Mazé, "Trégastel. Le passé retrouvé", Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1994</ref>.
Les communications routières restaient difficiles : une seule route digne de ce nom, le chemin de grande communication n°17 venant de Lannion desservait le bourg et se prolongeait jusqu'à Pleumeur-Bodou ; par ailleurs n'existaient que des chemins de traverse d'accès souvent difficile. En 1891 l'accès à la plage de Trestraou est amélioré par le percement de la côte de Croas ar Skin<ref name="Le XXe siècle en Bretagne et dans le monde" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
L'essor de la station s'accélère avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer Lannion-Perros-Hamon, déclarée d’intérêt public en 1900, et ouverte aux voyageurs le 11 août 1906, encourageant l'arrivée d’une clientèle parisienne fortunée. C'est à cette époque que sont construites les remarquables villas de front de mer et des hôtels tels que le grand hôtel de Trestraou. Entre le Modèle:Date et le Modèle:Date, la ville est desservie par le train à voie métrique des Chemins de fer des Côtes-du-Nord, de la ligne de Lannion à Perros-Guirec. Cette ligne rejoignait la ligne Tréguier - Perros-Guirec à la gare de « Petit Camp »<ref name="lannion">Laurent Goulhen, « Lannion la ville aux trois gares », Revue d'histoire du Musée du Petit Train des Côtes-du-Nord, no 17, avril 2000, p. 14-22</ref>. Dans Perros, la gare était située au niveau du port du Linkin. La station est alors fréquentée par des notables parisiens et bretons, ainsi que par des artistes et écrivains.
En 1911 le Conseil général des Côtes-du-Nord décidé la construction d'un route longeant le littoral :, Perros devient la première commune de Bretagne dotée d'une route en corniche. En 1912 les travaux d'arasement dans la colline de Trestignel pour y faire passer la route en tranchée permet aussi, grâce aux matériaux déblayés, d'édifier le mur de soutènement des Arcades ; un pont, lui aussi construit par l'ingénieur Louis Harel de la Noë enjambe la vallée des Traouïero. Tous ces travaux ne sont achevés que pendant la Première Guerre mondiale grâce à l'utilisation d'une main-d'œuvre peu coûteuse : des prisonniers allemands<ref name="Le XXe siècle en Bretagne et dans le monde" />.
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La plage de Trestrignel et la Pointe du Château vers 1900 (carte postale).
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Vue panormaique de la plage de Trestrignel et la Pointe du Château vers 1905.
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La plage de Trestrignel et son hôtel vers 1910.
« À Perros, courant juillet [1914], on rencontre la famille de l'aviateur Bonnier<ref>Marc Bonnier, aviateur, décédé en 1916.</ref>; M. Delannay<ref>Marcel Delannay, alors préfet de la Seine.</ref>, préfet de la Seine ; M. Viviani , président du conseil, y a retenu des chambres, et M. Millerand, homme politique en vue, avec une suite nombreuse, occupe l'une des plus belles villas du Trestraou »<ref>Extrait d'un journal local cité par Roger Laouénan, "Le temps de la moisson", éditions France Empire, 1980.</ref>.
Parmi les nombreuses personnalités qui ont villégiaturé à Perros-Guirec, on peut également citer Gustave Eiffel, qui y fait construire une superbe villa en 1903, ou encore le peintre Maurice Denis, qui rachète une villa sur la plage de Trestrignel à une actrice parisienne, Marcelle Josset (Mademoiselle Laure).
Perros-Guirec est connue pour abriter de splendides demeures offrant des vues à couper le souffle sur la mer et les Sept-Iles. Parmi les plus belles, on peut citer Park ar Lann, Castel ar Mor, Kerdu, Ker an Gwell, Ker Dor, Park an Izel et beaucoup d'autres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le Monument aux morts fait état de 144 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, 17 ont péri en mer b 9 sont morts en Belgique ; François Ropars est mort dans le cadre de l'expédition de Salonique en 1916 à Thessalonique (Grèce) ; Jean Ropars est mort de maladie à Rio de Janeiro (Brésil) en septembre 1918 ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name="Perros-Guirec. Monument aux Morts (Relevé n° 13635)">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
La D 788 entre Perros-Guirec et Trégastel, qui prolongeait la route en corniche, est achevée au début de la décennie 1920 ; empierrée à l'origine, elle est asphaltée en 1925 ; par contre la voie ferrée initialement projetée et qui devait longer cette route ne fut jamais construite<ref name="Le XXe siècle en Bretagne et dans le monde" />.
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La plage de Trestrignel vers 1925.
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Les villas dominant la plage de Trestrignel en direction de la Pointe du Sphinx vers 1930.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts porte les noms de 81 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles sept résistants sont morts alors qu'ils étaient déportés dans des camps de concentration (dont Aristide Bonnot, le Modèle:Date- ; Albert Etiembre le Modèle:Date- ; Auguste Hamon le Modèle:Date- ; François Le Jeune le Modèle:Date- ; Albert Cabriolé, le Modèle:Date- ; Jean Plunet le Modèle:Date- à Neuengamme et Odette Le Merrer à Ravensbrück le Modèle:Date- ; Arsène Clous est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; 16 sont disparus en mer dans des circonstances diverses (par exemple Aristide Hélary est victime du naufrage du paquebot Meknès au large de Dieppe le Modèle:Date- ; le naufrage du chalutier de pêche Simon-Duhamel II torpillé par un sous-marin allemand explique la mort des deux frères Yves et Eugène Trémel le Modèle:Date- ; Denis Éliot meurt lors du naufrage du patrouilleur côtier Enjoué, coulé lui aussi par un sous-marin allemand, au large de Gibraltar le Modèle:Date- ; etc..) ; Jean Carluer est tué lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ; Camille Le Calvez, membre des Forces navales françaises libres, est mort à Londres le Modèle:Date- ; Victor Le Bivic, aviateur, est mort des suites de ses blessures lors du débarquement américain au Maroc (Opération Torch) le Modèle:Date- ; Joseph Le Polozec est mort lors d'un accident d'avion le Modèle:Date- en Mauritanie ; etc..<ref name="Perros-Guirec. Monument aux Morts (Relevé n° 13635)" />.
Deux soldats du Commonwealth sont inhumés dans le cimetière communal : le pilote anglais Robert Philpott, tué le Modèle:Date- et l'australien Valentine Henry, mort en combat aérien le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Georges Tilly, originaire de Perros-Guirec, membre du Bezenn Perrot, infiltra un groupe de maquisards qu'il dénonça ensuite : trois d'entre eux dont Joseph Le Botlan, qui tenait une auberge à Pont-du-Logeo en Séglien<ref>http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Ploeuc-sur-Lie/Hermitage-Lorge%20Joseph%20Le%20Botlan/2.html</ref>, assassiné en juillet 1944 dans la forêt de L'Hermitage-Lorge<ref>Kristian Hamon, "Le Bezenn Perrot", édition Yoran Embanner, 2004.</ref>, et Joachim Gueveneu, lequel mourut en déportation<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=56242&pays=France&dpt=56&idsource=3973&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>. Georges Tilly fut condamné à mort et exécuté lors de la Libération<ref>Joseph Oliviero, Christioazn Perron et Yanick Perron, "Résistances et maquis en centre Bretagne", Liv'éditions, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.
L'Après Seconde Guerre mondiale
Six soldats (Émile Guillou, Joseph Keraudren, Jean Kerenflec'h, Georges Le Penven, Yacinthe Savidan et Marcel Tilly) originaires de Perros-Guirec sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et trois pendant la Guerre d'Algérie (Joseph Lebrun ; Claude Dessenne et Marcel Le Nabour sont tous les deux décédés au Maroc pendant cette guerre)<ref name="Perros-Guirec. Monument aux Morts (Relevé n° 13635)" />.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lannion du département des Côtes-d'Armor.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Perros-Guirec<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Perros-Guirec Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription des Côtes-du-Nord. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Perros-Guirec, qui s'y était longtemps refusé<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, est membre depuis le Modèle:Date- de la communauté d'agglomération dénommée Lannion-Trégor Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
Modèle:… Modèle:Article connexe
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor, la liste DVD menée par le maire sortant Erven Léon remporte la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (45,49 %, 22 conseillers municipaux et 4 conseillers communautaires élus), devançant la liste menée par Pierrick Rousselot Modèle:Incise (DVG-LREM, Modèle:Unité, 41,59 %, 6 conseillers municipaux et un conseiller communautaire élus) et celle de Sylvie Bourbigot (EÉLV-PS-PCF-UDB, 548 voix, 12,91 %, 1 conseiller municipal élu), lors d'un scrutin marqué par 39,29 % d'abstention<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
La ville de Perros-Guirec est jumelée avec 6 villes :
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Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
Modèle:Section vide ou incomplète
Économie
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Perros-Guirec<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Perros-Guirec. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Perros-Guirec s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref name="Alize2_2013_0" group="A2"> Modèle:Lien web.</ref> :
En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref name="Alize2_2013_0" group="A2" />,<ref name="Alize2_2013_1" group="A2"> Modèle:Lien web.</ref> :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels<ref group="Note">Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (55 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 39 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2012 ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux<ref group="Note">Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.</ref> pour une somme de Modèle:Euro (44 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Perros-Guirec<ref name="Alize2_2013_Detail" group="A2"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref name="Alize2_2013_Detail" group="A2" /> :
- la taxe d'habitation constante 27,98 % ;
- la taxe foncière sur le bâti sans variation 21,80 % ;
- celle sur le non bâti sans variation 47,18 %.
La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref name="Alize2_2013_2" group="A2">Modèle:Lien web.</ref> :
- des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (73 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 43 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2009 ;
- des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une valeur de Modèle:Euro (26 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
Les ressources en investissement de Perros-Guirec se répartissent principalement en<ref name="Alize2_2013_2" group="A2" /> :
- subventions reçues pour un montant de Modèle:Euro (22 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2012 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2013 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour Modèle:Euro (4 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 73 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
L'endettement de Perros-Guirec au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Perros-Guirec.</ref> :
- l'encours de la dette pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 86 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref name="Alize2_2013_5" group="A2">
Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'annuité de la dette pour une somme de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 79 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref name="Alize2_2013_5" group="A2" /> ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref name="Alize2_2013_4" group="A2">
Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ Modèle:Nobr en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum d'environ Modèle:Nobr en 2002 et un maximum d'environ Modèle:Nobr en 2007.Langue bretonne
À la rentrée 2017, Modèle:Nombre étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 4,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>Office Public de la Langue Bretonne</ref>.
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 4 février 2016.
Secteur privé
- Carrière de granit rose à La Clarté.
- Tourisme, nautisme.
- Centre de thalassothérapie à proximité de la grande plage de Trestraou.
La ville profite aussi de sa proximité avec le pôle économique et universitaire de Lannion.
Dans les années 1980, les télécommunications avec le centre de télécommunication par satellite de Pleumeur-Bodou situé près de Perros-Guirec ont également influencé la réputation du Trégor.
- Autres :
- Edmond Daynes, Perros-Guirec, le quai, Musée Antoine Vivenel, Compiègne.
Culture locale et patrimoine
La commune héberge le cercle celtique Modèle:Langue (du nom d'un bloc rocheux remarquable entre Perros et Ploumanac'h) et un bagad, le bagad Sonerien Bro Dreger (en français : les sonneurs du Trégor).
Début août chaque année, avait lieu le « festival des Hortensias », avec défilé des groupes et cercles invités, un concert d'un musicien ou d'un groupe connu (Dan Ar Braz, Alan Stivell, Tri Yann, Soldat Louis, Hugues Aufray, etc.) et un fest-noz. Le festival se tenait sur plusieurs scènes simultanément. L'ambiance était plutôt à la musique traditionnelle bretonne, mais on trouvait aussi des groupes plus « électriques » et systématiquement une délégation folklorique d'une nation étrangère. Depuis 2015, cet événement est devenu « Les hortensias en fête ».
En avril, la commune accueille aussi un festival de bandes dessinées.
Sports
Le Rugby Club Perrosien joue en Modèle:3e/Modèle:4e Série.
La ville héberge un club de tennis de table (« 7 Îles Tennis de table ») dont les premières équipes évoluent en championnat national.
La ville est régulièrement le point de départ ou une étape de la course au large en solitaire du Figaro. Elle l'a été en juillet 2011, pour la Modèle:17e.
C'est à Perros-Guirec qu'est basé le seul club de surf des Côtes-d'Armor, le Seven Islands Surf Club. Le club a une vocation pédagogique (initiation) mais aussi de compétition puisqu'il compte des champions de Bretagne et des compétiteurs en longboard de niveau national et international. Le champion de France Open longboard 2008 est Perrosien en la personne d'Alexy Deniel. La pratique se fait sur la grande plage de Trestraou essentiellement de septembre à mai quand les dépressions s'enroulent sur la pointe Bretagne.
En 2010, Alexis Deniel devient champion de France de longboard pour la seconde fois<ref>Alexis Deniel : un Perrosien, champion d'Europe</ref>.
Au niveau du football, la ville est en entente avec la commune de Louannec. Les seniors évoluent en promotion d'honneur, les moins de Modèle:Nombre évoluent également au niveau régional, en Promotion d'Honneur.
En Modèle:Date-, la ville accueille la quatrième étape et finale de la coupe de France FFVL de kitesurf speedcrossing sur la plage de Trestraou.
Le dimanche Modèle:Date-, la ville accueille le départ de la [[2e étape du Tour de France 2021|Modèle:2e étape du Tour de France 2021]] entre Perros-Guirec et Mûr-de-Bretagne - Guerlédan.
Média
Une radio FM est basée à Perros-Guirec, Station Millénium qui diffuse sur Modèle:Unité dans un rayon de Modèle:Unité<ref>Legifrance Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Musées
- Musée de l'histoire et des traditions de Basse-Bretagne (musée de cire) : ancienne capitainerie du Port à Perros-Guirec, c'est en 1989, que ce musée a été inauguré par Pierre-Jakez Hélias (célèbre écrivain breton, auteur du Cheval d'Orgueil).
- De Perros-Guirec à Lannion en passant par Tréguier, Moncontour, Morlaix, etc., de grands personnages et des événements marquants sont présentés et commentés dans les dix salles sur deux étages, au milieu des décors de Jean-Marie Le Prieur et des fresques de Véronique Chanteau.
Langue et culture bretonnes
Le Bagad Sonerien Bro Dreger évolue entre la première et la seconde catégorie du championnat national des bagadoù.
À la rentrée 2017, 18 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 4,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire).
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 4 février 2016.
Lieux et monuments
Bâtiments et lieux publics remarquables
- La maison de Maurice Denis, peintre nabi et impressionniste au-dessus de la plage de Trestrignel. Construite en 1894 suivant les plans des architectes parisiens Pierre-Henri Gélis-Didot et Théodore Lambert. Le nom de la villa Silencio y Descanso<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> est une allusion aux origines espagnoles de la comédienne qui la fit construire, Marcelle Josset. C'est en 1908 que le peintre Maurice Denis en fit l'acquisition. Pendant la Seconde Guerre mondiale la maison est occupée par les Allemands qui la détériorent partiellement<ref>Le Trégor/hebdomadaire/ www.letregor.fr/ 30/7/2015 au 5/8/2015/Modèle:N°, "Ces belles villas du bord de mer".</ref>. À l'intérieur, la grande pièce destinée aux réceptions au dernier niveau sous charpente s'ouvre par une série de fenêtres sur la mer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Le Grand Hôtel, à Trestraou<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, d'architecture Art déco typique du style balnéaire des années 1920, actuellement en cours de rénovation complète.
- Nombreuses villas remarquables construites à la fin du {{#switch: et au début du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et au début du|-| – | et au début du }}Modèle:S mini- siècle
}}, d'inspirations architecturales variées, incluant souvent des éléments en granit rose extraits des carrières de Ploumanac'h, et des éléments de fantaisie tels que des détails art déco, des colombages dans le style anglo-normand, des tourelles, des bow-windowsModèle:Etc.. Parmi ces villas, la villa Rochefontaine bâtie en 1903, qui arbore une multitude de tours et tourellesModèle:Sfn.
- Sémaphore de La Clarté : il surveille toute la navigation depuis l'île de Batz jusqu'à l'île-de-Bréhat 24 h/24. On peut le visiter seulement lors des journées du patrimoine en septembre.
- Moulin de la Lande du Crac'h<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Ce moulin à vent<ref>Le moulin de la Lande du Crac'h sur le site de la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins</ref>, datant de 1727<ref>Moulin de la lande du Crac'h</ref>, est situé à La Clarté, il est construit en moellons de granite rose, la charpente recouverte d'ardoise, s'oriente en fonction du vent.
- Il est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1983 et a été restauré en 1986 grâce à des fonds privés, mais la machinerie intérieure n'existe plus.
- Il est propriété de la commune mais ne se visite pas.
- Parc municipal de Ploumanac'h<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Parc des sculptures Christian Gad et Daniel Chhe.
- Situé entre la Clarté et Ploumanac'h (à l'entrée de cette dernière), ce parc contient de nombreuses sculptures en granit, dont celles de Pierre Székely qui a fait de nombreux séjours à Perros-Guirrec dans les années 1980-1990 pour tailler le granite rose<ref>Biographie de Pierre Székely.</ref>.
- À la suite de l'initiative, en 1993, de Paul Hignard, carrier et maire de Lanhélin, Perros-Guirec accueille en 1998 le quatrième symposium international de sculptures monumentales sur granit breton. Le parc se transforme alors en chantier à ciel ouvert. En 2007, un nouveau symposium sera organisé sur le site.
- Réaménagé en 2016, le parc est désormais consacré à dix-huit sculptures monumentales de granite : La vie au Soleil, d'Hervé Quéré ; La colline et la Crique, de Tatsumi Sakaï ; Dahed, de Patrice Le Guen ; Menhir II, de Marc Simon ; L'Ankou, de François Breton ; Distant view, de Tatsumi Sakaï ; Le sculpteur et sa création, de Shelomo Selingeer ; Le couple (Te aroha nui, littéralement en maori : le grand amour), de Renate Verbrugge ; DEclosion, de Seenu ; Le repos du tailleur, de Patrice Le Guen ; Nu primitif, de Pierre Székely ; Femme fleur, de Wattel ; Mère à l'enfant, de François Breton ; Anishnabe, de Biscornet ; Le passage de Jean-Yves Ménez ; L'homme de granit, de Pierre Székely ; Le fauteuil, de David Puech ; La fragilité du dialogue de l'infini à Rouzic, de Viorel Enache.
- Manoir de Crec'h Guégan inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name="M89763">Modèle:Mérimée</ref>.
- Manoir de Pont-Couennec inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name="M89764">Modèle:Mérimée</ref>.
Bâtiments religieux
- Église Saint-Jacques, classée au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. L'église a été dédiée à saint Jacques<ref>Église St Jacques</ref> car la ville était un lieu de passage pour la route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, pour des pèlerins en provenance de Grande-Bretagne ; on trouve d'ailleurs quelques coquilles Saint-Jacques gravées aux frontispices des portes. Le pardon de Saint-Jacques est célébré le dernier dimanche de juillet. L'orgue est de Yves Fossaert<ref>Orgue Yves Fossaert de l’Église Saint-Jacques</ref>.
-
L'église Saint-Jacques à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (photographie Félix Martin-Sabon).
- Chapelle Notre-Dame de La Clarté (Itron Varia ar Sklaerder en breton)<ref>La chapelle Notre-Dame de la Clarté (extérieur)</ref>, classée au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Cette chapelle a été construite en 1445 à la suite d'un vœu fait par le marquis de Barac'h qui fut sauvé d'un naufrage. Sur le tertre attenant à cette chapelle, on célèbre chaque année une grand'messe en l'honneur de Notre-Dame-de-la-Clarté le 15 août. Ce pardon est présidé par l'évêque du diocèse de Saint-Brieuc ou par d'autres évêques invités.
- Le Grand pardon de Notre-Dame-de-la-Clarté attire chaque année plusieurs milliers de personnes.
-
Notre-Dame de La Clarté.
-
Maurice Denis : Le pèlerinage à Notre-Dame-de-la-Clarté.
- Chapelle Saint-Joseph, ou chapelle de la Rade. De construction récente (1960), elle est située dans le quartier de la Rade, à quelques centaines de mètres du port, posée sous le bois d'Amour.
- Chapelle de Kernivinen, dédiée à Notre-Dame-de-Pitié fut édifiée sur l'emplacement d'une autre chapelle dédiée à saint Marc. On célèbre chaque année un pardon le deuxième dimanche après Pâques.
- Chapelle Saint-Guirec de Ploumanac'h. On y célèbre un pardon le mercredi soir avant le jeudi de l'Ascension. Cette messe en l'honneur de saint Guirec est suivie de la procession à l'oratoire sur la plage dont la tradition rapporte que c'est de cet endroit qu'il est arrivé pour évangéliser la région. Ce pardon est aujourd'hui remis en valeur par l'association de Ploumanac'h et attire plus d'une centaine de personnes.
- Calvaire, à Ploumanac'h, dans l'enclos de la chapelle Saint-Guirec<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le temple protestant de Perros-Guirec, parfois appelé « temple de méthodistes » en raison de son histoire liée à l'Église méthodiste<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Oratoire de Saint-Guirec, sur la plage du même nom à Ploumanac'h, est classé au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Cet oratoire, accessible uniquement à marée basse, protège une statue du saint. Une coutume ancestrale consiste pour les jeunes filles à piquer une épingle dans le nez de la statue ; l'épingle qui tient est un bon présage de mariage<ref>Oratoire Saint Guirec</ref>. Cette coutume a mis à mal le nez de la statue originale en bois ; la statue actuelle est en granite, mais son nez a beaucoup souffert, moins à cause des jeunes filles que des touristes qui « perpétuent » la tradition.
- Croix de Trestraou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, située sur la hauteur dominant la plage de Trestaou<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Monuments commémoratifs<ref>Monument aux Morts près de l'église Saint-Jacques, Plaque commémorative chapelle Saint-Guirec, Monument commémoratif de la Résistance, Plaque Commémorative canotiers de sauvetage, Plaque commémorative, Carré militaire</ref>,<ref>Lieux de mémoire.</ref>.
Autres monuments
- Château de Costaérès, gros manoir sur une île privée (sur la commune de Trégastel), accessible à très grandes marées basses et sur laquelle Henryk Sienkiewicz aurait écrit la version française de son livre Quo vadis ?. L'île est aujourd'hui propriété du comédien allemand Dieter Hallervorden.
- Dolmen à galerie, dans la partie sud-ouest de l'île de Bono<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le sentier des douaniers<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> : chemin côtier entre le Ranolien et le port de Ploumanac'h, réservé aux piétons, permettant de faire une promenade en bord de mer au milieu des amas chaotiques, masses de rochers de granite rose dont certains ont des formes évocatrices : la Bouteille renversée, le Dé (sur la commune de Trégastel), le Chapeau de Napoléon (cité par Charles de Gaulle lors d'une diffusion de La France aux Français), le lapin, le château du DiableModèle:Etc.. On y voit le phare de Mean Ruz, reconstruit entièrement en granit rose après sa destruction durant la Seconde Guerre mondiale.
- Phare des Triagoz (Établissement de signalisation maritime<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le monument dit La Roche des Martyrs, ou La Roche des Poètes, ou Le Rocher du Dante, ou La Roche des Soupirs<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- L'anse de Pors Kamor (photo ci-dessus) ; l'abri et le bateau de la SNSM Président Toutain (SNS 098).
- Le port naturel de Ploumanac'h, un des plus protégés de la côte nord de Bretagne. Deux moulins à marée (un moulin à glace et un moulin à blé) séparent le port de la vallée des Traouïero.
- La vallée des Traouïero, double vallée encaissée (le grand et le petit Traouïero) débouchant dans le port de Ploumanac'h et qui, dit-on, était si inaccessible qu'elle a servi de refuge à des brigands.
- Les plages : Trestraou, Trestrignel et Saint-Guirec ; la Bastille.
- Le port de Perros-Guirec, à la Rade (partie basse de la ville de Perros).
- Les Sept-Îles, archipel de petites îles au large de Perros, la plus importante est l'île aux Moines avec son phare<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> et son fort<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ; l'île Riouzig (Rouzic) est une des plus grandes réserves ornithologiques de France d'oiseaux de mer (Réserve naturelle des Sept-Îles).
- Les carrières de granite rose, près du petit bourg de La Clarté, d'où sont extraits les blocs de granit de couleur si particulière.
- Le bourg de Ploumanac'h, où se trouve l'anse de Saint-Guirec, a été élu "Village préféré des Français" en 2015. Une plaque commémore l'événement sur la plage de Saint-Guirec.
- Le lavoir de Mez Gouez<ref>Lavoir de Mez Gouez.</ref>.
-
Phare de Ploumanach. -
Le port de Ploumanac'h, avec au Modèle:1er à gauche l'Aimée-Hilda, ancien canot de sauvetage de la SNSM. -
Autre vue du port de Ploumanac'h. -
La plage de Trestrignel et au fond, l'île Tomé. -
Personnalités liées à la commune
Nées sur le territoire de la commune
- Pierre Guéguen (1889-1965), poète, écrivain et critique d'art.
- Pierre Le Goffic (1912-1944), combattant des Forces françaises libres, compagnon de la Libération.
- Olivier de Rohan-Chabot (1941-), mécène.
- Jakez Konan (1910-2003), écrivain de langue bretonne
Ont vécu sur la commune
- James Bouillé, né à Guingamp (Côtes-du-Nord) le 14 février 1894, et mort à Pontivy (Morbihan) le 22 juin 1945, est un architecte breton, animateur de l'atelier breton d'art chrétien.
- Thierry Le Luron : l'imitateur originaire de Ploumanac'h, repose au cimetière de La Clarté<ref>Thierry Le Luron remporte son premier concours d'artistes amateurs à Perros Guirec, dont son père est originaire, en août 1968</ref>.
- Danielle Le Bricquir (1941-), peintre, sculptrice et illustratrice.
- Les auteurs de bande dessinée Laurent Vicomte et Régis Loisel ont vécu plusieurs années à Perros-Guirec. En compagnie du dessinateur Jean-Charles Kraehn, lui aussi Perrosien, ils ont fondé en 1994 le festival de la bande dessinée qui a lieu tous les ans au mois d'avril.
Décédées sur la commune
- Gardel-Hervé (1847-1926), acteur et auteur dramatique, y a vécu à partir de 1903 et y est mort dans sa villa Le Nid.
- Étienne Bouillé (1858-1933), artiste peintre.
- L'abbé Louis Bethléem, célèbre censeur lors de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République, y meurt le Modèle:Date.
Tableaux représentant Perros-Guirec
-
Maurice Denis : Régates à Perros-Guirec (1892, huile sur toile, musée des beaux-arts de Quimper).
-
Maurice Denis : Régates à Perros-Guirec, vues de la jetée ouest, (1897, Musée départemental Maurice Denis « Le Prieuré »)
-
Maurice Denis : Baigneuses à Perros-Guirec (vers 1912, Musée du Petit-Palais, Paris).
-
Maurice Denis : Le pardon de Notre-Dame de la Clarté [à Perros-Guirec] (1926, manoir de Kerazan, fondation Astor).
-
Maurice Denis : Itron Varia Sklerder ou Notre-Dame de la Clarté (huile sur toile, 1931, musée des beaux-arts de Morlaix)
- Autres :
- Edmond Daynes, Perros-Guirec, le quai, Musée Antoine Vivenel, Compiègne.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement
Notes et références
Notes
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- L'église paroissiale, les chapelles, les fontaines de dévotion, les temples, les cimetières, calvaires, croix monumentales, croix de chemin, oratoires et monuments aux morts sur la commune de Perros-Guirec
- Modèle:Lien brisé.
- Le Mésolithique de Ploumanac'h (Perros-Guirec, Côtes-du-Nord), par Michel Le Goffic, Bulletin de la Société préhistorique française. Comptes rendus des séances mensuelles Année 1975 Volume 72 Numéro 6 Modèle:P.
- Cavités souterraines naturelles
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Communes des Côtes-d'Armor
- Côte de granit rose
- La Clarté en Perros-Guirec
- Phare de Ploumanac'h
- Anse Saint-Guirec
- île Tomé
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17512/A/12 deux plans de la tourelle de Kerjean du port de Perroc-Guirec datés de 1859 et 1906, et, sous la cote CP/F/14/17512/A/15 cinq plans de 1857-1858 relatifs à l'éclairage du port.
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Bretagne]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Nature, paysages, eau et biodiversité : Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune