Séglien
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Séglien {{#ifeq:1|0|[seglijɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Localisation
La commune de Séglien est une commune rurale appartenant par ses traditions au Pays Pourlet et à la Basse Bretagne et sur le plan administratif à la communauté de communes de Pontivy communauté. La commune appartenait au canton de Cléguérec. Elle appartient désormais à celui de Gourin. La commune se trouve à vol d'oiseau à Modèle:Unité à l'ouest de Pontivy, à Modèle:Unité au nord de Lorient, à Modèle:Unité au sud-ouest de Saint-Brieuc, à Modèle:Unité au nord-ouest de Vannes et à Modèle:Unité à l'est de Quimper.
Relief et hydrographie
La commune, avec une superficie de Modèle:Unité, est relativement étendue. Le territoire de la commune de Séglien est vallonné et s'étage entre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Le bourg est situé sur une colline qui culmine à une altitude de Modèle:Unité, ce qui en fait un des bourgs les plus hauts de Bretagne. La commune est traversée par le cours d'eau de la Sarre, un affluent du Blavet. Depuis 2006, la commune accueille une ferme de Modèle:Nombre de Modèle:Unité chacune au sud-est près du hameau de Trescoët<ref>Séglien sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>. Modèle:Images
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Séglien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 0,8 % | 30 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 54,6 % | 2091 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 5,0 % | 192 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 30,9 % | 1182 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,7 % | 26 |
Forêts de feuillus | 5,0 % | 191 |
Forêts de conifères | 2,2 % | 85 |
Forêts mélangées | 0,1 % | 5 |
Forêts et végétation arbustive en mutation | 0,8 % | 29 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Seguelian en 1330<ref name="infobretagne">Voir Étymologie et histoire de Séglien, sur le site « Infobretagne ».</ref>, Seglian en 1387<ref>Dans les parchemins du chapitre de Vannes.</ref>, Seglean au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Seguelien en 1418<ref name="Hervé Abalain">Hervé Abalain - 2000 - Noms de lieux bretons - Page 113.</ref>, Seguillian en 1427, Seguelian en 1447 et en 1477, Seguelien en 1448, en 1481 et en 1513, Seguehen en 1464, Treffve de Leshernyn en Seguelien en 1514, Seguelen en 1536<ref name="infobretagne"/>, Siglien en 1630<ref name="Hervé Abalain"/>.
Seglian, est le toponyme attesté dans les parchemins du chapitre de Vannes en 1387, dans une forme identique à la forme bretonne contemporaine. L'administration française en a fait Séglien.
Le nom de la commune est Seglian en breton.
Ce toponyme est un emprunt à l'ancien occitan segle, issu du latin secale (Seigle), parce que son sol ingrat ne se prête qu'à la culture du seigle<ref>François-marie Le Lay , Le paysan et sa terre sous la seigneurie de Coetanfao, paroisse de Séglien au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, page 17.</ref>,<ref>Edouard Peiffer - 1877 - Légende territoriale de la France pour servir à la lecture des cartes - Page 87.</ref>.
Histoire
Antiquité
La voie romaine reliant les cités antiques de Vorgium et Darioritum traversait le territoire actuel de la commune. Le tronçon encore existant de l'ancienne voie est appelé localement « Hent Meur », c'est-à-dire le « Grand Chemin » et passe dans les villages de Quenecalec et Mané-Guégan. Une borne, située au bord de l'ancienne voie romaine, pourrait correspondre à une borne milliaire, à moins qu'il ne s'agisse d'une stèle gauloise. L'absence d'inscription gravée sur la borne ne permet pas d'exclure la seconde hypothèse.
Mentionnée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Séglien semble avoir une origine plus ancienne. Elle pourrait être issue d'un démembrement de l'ancienne paroisse primitive gallo-romaine de Silfiac<ref name="infobretagne"/> (mentionnée en 871).
Moyen-Âge
Selon un aveu de 1471, Séglien était au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan<ref>Modèle:Article.</ref>.
Séglien fit partie, à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de la seigneurie de Coët-an-Fao (Coëtanfao)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont les seigneurs s'allièrent aux puissantes familles de la région tels les Kerhoent et les Kergournadech.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Vers 1855, le comte Charles de La Monneraye achète les vestiges et les terres du château de Coët-an-Fao, édifié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à l’emplacement d’un ancien château construit en 1549 et d'un manoir mentionné dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Lors des élections législatives de 1876 « de nombreux témoins ont déposé qu'à Pluméliau, à Cléguérec, à Moustoir-Ac, à Baud, à Séglien, à Locuon, à Naizin, à Noyal-Pontivy, et dans un grand nombre d'autres communes, les curés et les vicaires se tenaient, le jour du scrutin, à la porte des sections de vote, surveillaient les bulletins, déchiraient ceux de M. Cadoret, forçaient les électeurs à prendre ceux de M. de Mun, et les conduisaient voter »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de Séglien et actuellement placés sous séquestre à la commune de Séglien<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
L' Entre-deux-guerres
La Seconde Guerre mondiale
Georges Tilly, originaire de Perros-Guirec, membre du Bezenn Perrot, infiltra un groupe de maquisards qu'il dénonça ensuite : trois d'entre eux dont Joseph Le Botlan<ref>Joseph Le Botlan, né le Modèle:Date- à Malguénac (Morbihan).</ref>, qui tenait une auberge à Pont-du-Logeo en Séglien<ref>http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Ploeuc-sur-Lie/Hermitage-Lorge%20Joseph%20Le%20Botlan/2.html</ref>, assassiné en juillet 1944 dans la forêt de L'Hermitage-Lorge<ref>Kristian Hamon, "Le Bezenn Perrot", édition Yoran Embanner, 2004.</ref>, et Joachim Gueveneu, lequel mourut en déportation<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=56242&pays=France&dpt=56&idsource=3973&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>. Georges Tilly fut condamné à mort et exécuté lors de la Libération<ref>Joseph Oliviero, Christioazn Perron et Yanick Perron, "Résistances et maquis en centre Bretagne", Liv'éditions, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.
L'abbé Joseph Hervé<ref>Abbé Joseph Hervé, né le Modèle:Date-, décédé le Modèle:Date-.</ref>, recteur de Séglien, fut un prêtre patriote et résistant.
Joseph Le Gallo (de son vrai nom Joseph Éon), qui habitait à Kergann-Meur, a écrit une gwerz pour les patriotes de Coët-Rivalain.
L'après Seconde Guerre mondiale
Le remembrement a été effectué à Séglien entre 1960 et 1963.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
Séglien possède un patrimoine ancien<ref>Pour plus de détails sur les divers monuments, voir Patrimoine de Séglien, sur le site « Infobretagne »</ref> important. On y trouve quatre monuments historiques inscrits :
- la chapelle Saint-Germain (début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), restaurée en 1893. Monument inscrit depuis 2008<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la croix de Saint-Zénon, croix en granit du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la chapelle Saint-Jean (fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la chapelle Notre-Dame de Locmaria (Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
On y trouve aussi 28 monuments inventoriés :
- le château de Coët-an-Fao ou Coëtanfao (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), édifié à l’emplacement d’un ancien château construit en 1549 et d'un manoir mentionné dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- l'église Notre-Dame-de-Lorette (Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles), datant de 1640 et remplaçant une église plus ancienne, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- le presbytère (1738 ; 1742 ; 1891)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- l'oratoire du Clandy (1614)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la chapelle Saint-Zénon, reconstruite à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Sébastien de Kerhoent et Marie de Kergoët<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- le monument aux morts<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- le manoir de Kergohan (1651)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la maison de Treuzar Bihan (1764) ;
- la maison de Treuzar Bras (1650) ;
- la maison de Saint-Germain (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ;
- le moulin à Trescoët (Moulin - cadastre 1836 ; Maison de Meunier 1857)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- etc.
On trouve aussi huit moulins dont les moulins à vent de Mané-Guégan et de Trescoat, et les moulins à eau de Pont-ar-Houard, de Sarre, de Trescat, de Trescoet et de Sylvestre.
À noter la présence d'une ferme de six éoliennes, atteignant Modèle:Unité de haut.
La fontaine préhistorique de Kermore<ref>Modèle:Lien web.</ref> - Séglien. La particularité de Kermore consiste principalement en ce que, pendant le néolithique, une source avait été entourée de mégalithes. Il ne s’agit pas là d’un simple parement, mais de plusieurs blocs de pierre massifs qui avaient été imbriqués les uns dans les autres avec une grande précision, formant ainsi trois bassins dans lesquels s’accumule l'eau<ref>Description et photos</ref>.
Le chêne de Kermore a plus de 300 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.