Basse-Bretagne

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La basse Bretagne (Modèle:En langue ou Modèle:Langue) ou Bretagne occidentale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, désigne la partie occidentale de la Bretagne. La désignation a couvert des territoires d'étendue diverse situés à l'Ouest des centres administratifs. On a pris l'habitude de désigner ainsi le groupe des quatre anciens évêchés de Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais, par exemple sur les cartes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le terme est utilisé en géographie linguistique, pour désigner l'aire récente d'usage de la langue bretonne. Toutefois ce territoire ne correspond qu'imparfaitement aux quatre diocèses traditionnels, et ne répond pas à la situation linguistique entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme le montrent la distribution des toponymes bretons et d'autres données. La basse Bretagne est complétée par la haute Bretagne qui a formé avec elle le Duché puis la province historique avant son démembrement.

En français, le toponyme s'écrit basse Bretagne pour les désignations géographiques non administratives, et Basse-Bretagne pour les anciennes circonscriptions de ce nom (à savoir les Lieutenances royales).

Présentation

Étymologie

Dans la plupart des langues romanes, une région haute désigne celle qui est plus proche de la capitale d'un pays, par rapport à une région basse plus éloignée<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

En français, l'expression « Basse Bretagne », dont il existe des équivalents pour plusieurs autres provinces comme « Basse Lorraine », « Basse Normandie », « Basse Auvergne » ou « Bas Poitou », a été longtemps une désignation administrative qu'on trouve par exemple employée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans une fable de La Fontaine, Le Chartier embourbé<ref group="N"> Modèle:Vers</ref>.

Le terme breton Modèle:Langue pour désigner une région d'origine, et son adjectif (un Bas-Breton), est calque sur le français Basse-Bretagne. Il n'a pas effacé la distinction Gorre Breizh (haute B.) / Goueled Breizh. Il apparaît dans de nombreuses chansons bretonnes des {{#switch: XX

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}} comme la Breiz-Izel de l'abbé Augustin Conq. Il est également repris par dans la station de radio régionale France Bleu Breizh Izel, sans avoir de connotation péjoratif.

Les adjectifs haut et bas appliqués à des régions a une origine qui reste incertaine pour laquelle on a proposé plusieurs explications.

L'adjectif « bas » comme celui de « inférieur » sont très courants dans des désignations géographiques où ils n'ont pas de connotation péjorative. Mais au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le politiquement correct a considéré que ces adjectifs étaient dévalorisants et il a imposé de changer les noms des départements de Loire Inférieure, Seine-Inférieure, Basses-Pyrénées, des Basses-Alpes en Loire-Atlantique, Seine-Maritime, Pyrénées-Atlantiques et Alpes-de-Haute-Provence (seul le Bas-Rhin n'a pas changé de nom). Le mot « nord » a lui-même été considéré comme péjoratif du point de vue climatique et remplacé dans Côtes-du-Nord par Côtes-d'Armor<ref name=":0" />.

De nos jours, l'adjectif « bas » est remplacé par un adjectif géographique tel que l'Ouest : Université de Bretagne occidentale, Télé Bretagne Ouest (Tébéo)…).

Cartographie

Fichier:"Britannia Ducatus = Duché de Bretaigne." (21633186294).jpg
Carte du XVIème siècle

Les désignations de Basse et de Haute-Bretagne ont une existence officielle en cartographie. On la trouve mentionnée sur plusieurs cartes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La notion de Basse-Bretagne existe également dans un Arrêt du conseil d'État de 1744, relatif au droit d'extraction de certaines ressource provenant Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Une frontière linguistique

Modèle:Article détaillé

La Basse Bretagne comprend le territoire des quatre diocèses de Quimper, de Vannes, de Saint-Pol-de-Léon et de TréguierModèle:Sfn. Elle reste utilisée pour désigner la partie occidentale de la Bretagne bretonnante, c'est-à-dire où la langue bretonne est toujours parlée, dont Paul Broca remarquait en 1871 dans son Anthropologie de La Bretagne, qu'elle ne comportait plus qu'un tiers de l'évêché de Vannes et une petite partie de celui de Saint-BrieucModèle:Sfn. La Frontière linguistique bretonne a suivi l'évolution des aires géographiques du gallo et du breton jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

L'existence de régions linguistiquement distinctes est attestée de bonne heure. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la chancellerie pontificale, qui demandait au clergé de parler la langue de ses ouailles, n'utilise pas les adjectifs haut et bas mais distingue la Brittania gallicana et la Brittannia britonizans.

Alfred de Courcy souligne, dans Le Breton, en 1840, les radicales différences entre les deux Bretagnes : « La langue constitue la différence la plus notable ; une ligne tracée de l'embouchure de la Vilaine à Châtelaudren séparerait assez bien les deux parties de la province : en deçà de cette ligne, on n'entend parler que le français ou un patois bâtard<ref group="N">le gallo qui, à l'époque, était perçu comme une déformation du français.</ref> ; mais le paysan de la Basse-Bretagne a conservé l'antique idiome, et les Celtes, ses pères, ne reconnaitraient qu'en lui leurs traits et leur sang. »

De nos jours, Modèle:Référence souhaitée considère que la Basse-Bretagne correspond à l'intégralité du département du Finistère et à une grande partie ouest des départements des Côtes-d'Armor et du Morbihan ; la Haute-Bretagne, quant à elle, regroupe principalement les départements d'Ille-et-Vilaine et de la Loire-Atlantique, ainsi que la partie orientale des Côtes-d'Armor et du MorbihanModèle:Référence nécessaire.

Ces limites sont toutefois à relativiser : elles ont toujours été floues et très poreuses. Rennes et surtout Nantes par exemple, bien que gallèses, ont connu une forte influence bretonnante au Moyen Âge, tandis qu'à Vannes et Brest, en pays bretonnant, on a toujours parlé breton et français. De même, Saint-Brieuc, en Haute-Bretagne, a longtemps été considéré comme une enclave bretonnante en pays gallo.

Le cas particulier de Nantes constitue encore une autre entorse à la distinction entre Haute et Basse-Bretagne. En 1499, c'est à Nantes que Arnold Von Harff recueillit ses mots et ses phrases bretonnes : Item, les Bretons, ou bien en Bretagne, ils ont une langue propre dont j'ai retenu quelques mots, ainsi qu'il est écrit ci-dessous.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les langues d'oïl (picard, gallo...) subissent une évolution qui transforme par exemple des toponymes gallo-romain en -ac en é ou -ay. En élaborant une recherche toponymique entre les différentes communes, qui se superpose d'ailleurs avec les noms de communes commençant en tre-, on peut définir la limite breton-gallo de l'époque. Elle est d'ailleurs très à l'est, près de Nantes et de Rennes. Une commune d'Ille-et-Vilaine, près de Saint-Malo se nomme par exemple Pleugueneuc : ce nom fait référence à l'évidence au "plou" qui signifie paroisse en langue bretonne et de Guéhénoc du nom de son fondateur.

En 1554, du point de vue maritime selon Jean Fonteneau, marin de La Rochelle, la limite joignait Saint-Brieuc au Croisic<ref group="N">« De Croisil à Saint-Brieuc, la Basse Bretagne est nation de gens sur soy et n'ont d'amitié à autres nulles nations. Sont gens de grand penne et travail. »</ref>.

En 1806, a été établi une recherche de la limite dans les départements des Côtes-du-Nord et du Morbihan par Charles Coquebert de Montbret et cela à la demande de l'empereur Napoléon. Des communes comme Pénestin, Camoël, Péaule, Questembert, Plumelec, Molac, Saint-Caradec, Plouagat, Saint-Martin-des-Prés, Saint-Mayeux y sont notées comme faisant partie de la Basse-Bretagne.

Un territoire défini sociologiquement à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:PENMARCH Une charretée de Bigoudens Départ pour la récolte du Goëmon vers 1900 (49732560152).jpg
La récolte du goëmon, l'engrais principal en agriculture côtière (Finistère, 1900)

Dans les études menées durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bien souvent, les qualificatifs qui reviennent pour caractériser la basse-Bretagne sont Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation, voire Modèle:Citation. Ce sont des termes qui peuvent être fortement péjoratifs. Cependant, plusieurs auteurs ont cherché à définir ce qui fait l'identité, dans sa singularité, à travers des études anthropologiques et géographiques.

Dans son travail de géographie, Louis Gallouédec étudie le sol et le climat, et montre que l'ensemble forme une entité, qui néanmoins, se trouve morcelée par la création des évêchés, ainsi que par l'absence de grandes voies de communication, aussi bien que par l'existence des Monts d'Arrées qui forment une frontièreModèle:Sfn.

D'après le travail de thèse de géographie sociale mené par Camille Vallaux portant sur la Basse-Bretagne et publié en 1905Modèle:Sfn, le territoire est défini par des aspects de la vie économique. Avec par exemple, une prédominance de la petite propriété sur la côte et de la grande propriété dans les terres, et l'existence du domaine congéable qui est propre à la Basse-Bretagne. C'est un mode de tenure, qui encourage le défrichement, car le domanier est remboursé de toutes les améliorations qu'il a apporté au terrain du propriétaire. Autre point commun, c'est le sol pauvre, qui empêche un grand développement de la culture du blé (froment) au profit d'un développement de la culture du sarrasin. Les engrais marins (maerl) pallient cela sur la côte mais ne peuvent pas être transportés aisément. Autre point commun, dans l'organisation sociale vient du fait que les marins sont aussi agriculteurs, la pêche en haute mer est réduite et se fait plus souvent proche des côtes. De plus, il y a une présence de petites industries sardinières ou de pêcherie. D'importantes migrations ont lieu de l'intérieur vers la côte<ref>Modèle:Article</ref>.

Un sujet littéraire

Dans la littérature de langue française, les habitants des territoires appartenant à la division administrative de la Basse-Bretagne, sont parfois décrits de façon péjorative. Le qualificatif de « Bas-Breton » renvoie alors à la fois à l'origine géographique et administrative, aussi bien qu'à l'éloignement culturel.

Le pasteur gallois Modèle:Lien visite la Bretagne en 1829 : voici comment il rapporte la différence entre ce que « des Parisiens » (sans autre précision et sans citer ses sources) prétendraient à propos des Bas-Bretons et ce qu'il y a vu : Modèle:Citation bloc

Quant à Auguste Romieu, sous-préfet de Quimperlé en 1830, il écrit : Modèle:Citation bloc

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Référence

Modèle:Références


Voir aussi

Bibliographie

géographie

anthropologie

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail