Quimperlé

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Quimperlé {{#ifeq:1|0|[kɛ̃pɛʁle]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Finistère en région Bretagne.

Toponymie

Le nom breton de la ville est Kemperle. Le nom de Kemperle vient du mot breton kember qui veut dire confluent et de la rivière Ellé. Effectivement l'Ellé et l'Isole convergent à la hauteur de Quimperlé pour donner naissance à la Laïta, un aber long d'une quinzaine de kilomètres soumis à la marée, qui fut navigable et permit à Quimperlé d'être un port de mer.

Quimperlé est mentionné pour la première fois en 1038 sous le nom de Kemperlensem (puis en 1050 de Villa Kemperelegium, 1082 Kemperele, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Anauroth Kemper, 1135 Camperelegio, 1154 Kimberlik, 1160 Kimper (cf. Al Idrissi), 1220 Kemperele). De nos jours, le nom en breton s’écrit Modèle:Langue<ref>KerOfis</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Géographie

Situation et site

Quimperlé est située dans le sud-est du Finistère, à Modèle:Unité au nord-ouest de Lorient et à Modèle:Unité à l'est de Quimper. Le territoire communal s'étend sur 3 173 hectares et englobe en plus de la ville des zones non urbanisées qui appartenaient, avant leur rattachement à Quimperlé en 1791, à la paroisse de Lothéa et à la trève de Trélivalaire. Cet espace est occupé en partie par la forêt domaniale de Carnoët qui s'étend sur Modèle:Unité, dont Modèle:Unité sont situés sur le territoire de Quimperlé. Cette belle futaie de chênes et de hêtres a été partiellement dévastée lors de l'ouragan de 1987. Un programme de reboisement fut alors entrepris. Le célèbre Pardon des Oiseaux s'y déroula depuis bien avant 1843 (date du premier témoignage) jusqu'en 1991. D'un point de vue historique, la ville appartient à la Cornouaille. Cependant une petite partie de son territoire, correspondant à l'ancienne trève<ref name="Treve" /> de Saint-David, qui dépendait de la paroisse de Rédené, se rattache au Vannetais.

Modèle:Images

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivaient ainsi Quimperlé en 1845 : Modèle:Citation bloc

Un site inondable

Fichier:095 Quimperlé.jpg
Quimperlé : la confluence Isole-Ellé qui forme, au premier plan, la Laïta.

Quimperlé est située à la jonction des vallées de l'Ellé et de l'Isole dont la confluence forme la ria de la Laïta. Le site est très encaissé, ce qui explique que la partie basse de la ville soit sujette à des inondations à répétition, qui s'expliquent aussi par la forte pluviosité sur le bassin versant de ces cours d'eau formé pour l'essentiel des montagnes Noires, la nature peu perméable des roches granitiques et schisteuses de ce bassin versant ; l'Ellé par exemple a un débit moyen de Modèle:Unité cubes par seconde, mais il peut atteindre des valeurs beaucoup plus fortes lors des crues : Modèle:UnitéModèle:3/s en 1974, Modèle:UnitéModèle:3/s en 2000 ; l'Isole a un débit moyen de Modèle:UnitéModèle:3/s, mais a atteint un débit de Modèle:UnitéModèle:3/s lors des inondations de décembre 2000 ; la Laïta dépasse 5,39 mètres, coupant la ville en deux ; 50 personnes durent être évacuées et les dégâts furent considérables<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:191 Inondations Quimperlé.jpg
Les inondations du Modèle:Date vues de la confluence Isole-Ellé.

Mais ces crues ont été aggravées par le passé par les aménagements survenus en amont (le pic des eaux de l'Isole constaté à Scaër arrivait plus de 24 heures plus tard à Quimperlé par le passé, mais le délai n'est plus que de 6 heures de nos jours en raison de l'arasement des talus, du remblaiement de zones humides et de l'imperméabilisation croissante des sols du bassin versant) ainsi que par les aménagements urbains : « L'Isole a été rétrécie et endiguée aux {{#switch: XIX

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}} par la construction d'immeubles en amont du Pont Salé et par la construction de la rue de la Tour-d'Auvergne, qui a remplacé des jardins à l'arrière des anciennes maisons de la rue Savary. Sur les bords de l'Ellé, la zone marécageuse de Lovignon a été remblayée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Quant au lit de la Laïta, il a été progressivement rétréci par des digues construites en contrebas de la Retraite et par la construction du quai Surcouf à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle »<ref>Bulletin de la Société d'histoire de Kemperle, janvier 2001.</ref>. Le lit de l'Isole fut aussi rétréci, notamment vers 1900, lors de la construction d'une turbine au Moulin de la Ville en remplacement de la roue à aubes précédemment existante. La coïncidence des crues avec de forts coefficients de marées (l'influence de la marée se fait sentir jusqu'à la place Charles-de-Gaulle) joue un effet aggravant, mais de modeste importance.

L'histoire a retenu entre autres les inondations de 1642, 1699, 1724, 1726, 1744, de la nuit du 10 au Modèle:Date (« les eaux qui ont crû dans moins de trois heures d'une hauteur extraordinaire, et ont coulé avec une rapidité surprenante, ont enlevé les arches de trois ponts de cette ville, qui sont ceux du Moulin, du Salé et du Gorrequer, et ébranlé beaucoup ceux de Terre de Vannes et du Bourgneuf » <ref>Délibération municipale du 12 août 1746, citée par Bulletin de la Société d'histoire de Kemperle, janvier 2001.</ref>), de 1776 (« (...) la perfide petite rivière Ysol (...) d'une rapidité affreuse, après avoir enlevé des parties de prairies considérables, culbuté des moulins et tous les petits gorets<ref>Pièges à poissons</ref>, enleva le pont du Moulin, principal passage vers Nantes, Brest (...) » <ref>Lettre du sénéchal M. Joly de Rosgrand, Bulletin de la Société d'histoire de Kemperle, janvier 2001.</ref>), 1754, du Modèle:Date, 1878, février 1883 (« La place de Lovignon ressemblait à un lac et l'on passait en bateau dans le rue du Goréquer, où les deux rivières, l'Ellé et l'Isole, se rejoignaient. (...) La place au Lait était également couverte d'eau dans la partie basse et les maisons de la rue au Salé ont également été envahies »<ref>Le Publicateur, 16 février 1883, citée dans Bulletin de la Société d'histoire de Kemperle, janvier 2001.</ref>), 1925, 1974, fin janvier et début février 1995 où la Laïta déborda de Modèle:Unité au-dessus des quais (« Et l'on découvre aujourd'hui, à nos dépens, le rôle de rétention de l'eau que joue [que jouaient] les talus (...), les anciennes zones humides (...), souvent drainées, remblayées, bitumées et construites. Mais surtout, (...) il faut interdire les nouvelles constructions dans les zones inondables »<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, 2 février 1995.</ref>), décembre 2000 où la Laïta déborda de Modèle:Unité sur le quai Brizeux (« La Laïta a eu un débit de 35 millions de m³ en 24 heures. Elle ne peut en supporter [sans inonder] que 15 millions de m³ dans ce même temps »<ref>Déclaration du maire Marcel Tusseau, Ouest-France des 23, 24 et 25 décembre 2000.</ref>), du Modèle:Date, du Modèle:Date (qui provoqua notamment l'effondrement d'une maison), du Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref> et de début février 2014, celles-ci ayant d'ailleurs tendance à devenir de plus en plus fréquentes. Depuis 2010, des mesures sont prises au niveau du bassin versant par le syndicat mixte Ellé-Isole-Laïta, et un PAPI (Programme d'Actions de Prévention des Inondations)<ref>Modèle:Lien web.</ref> progressivement mis en œuvre<ref>Lutte contre les inondations.</ref>.

Les inondations à Quimperlé : l'exemple de janvier et février 2014
Fichier:738 Quimperlé.jpg
Le pont Lovignon, également appelé pont fleuri, franchissant la rivière Ellé (pont médiéval) et, au premier plan, les restes des enrochements de l'ancien gué.
Fichier:Paysage (Quimperlé) (1).jpg
L'aménagement du cours de l'Isole après les inondations de l'an 2000 : l'installation du clapet mobile et le réaménagement des passerelles.
Fichier:Quimperlé L'Isole (3 janvier 2014).jpg
L'Isole et ses passerelles en période de crue (3 janvier 2014).

Des travaux d'aménagement du cours de l'Isole ont été effectués après les inondations de l'an 2000 avec notamment l'approfondissement de plus de Modèle:Unité du lit de l'Isole et l'installation d'un clapet mobile juste en amont du pont du centre-ville, lequel clapet reste généralement en position verticale afin de maintenir sous l'eau les fondations en bois des maisons anciennes, mais est abaissé en période de crue afin de faciliter l'écoulement de l'eau. Les passerelles sur l'Isole, qui étaient aussi un obstacle à l'écoulement de l'eau, ont été refaites. Le cours de l'Ellé a aussi fait l'objet de travaux, notamment au niveau du pont Lovignon (la majeure partie des roches de l'ancien gué ont été arasées, le lit du cours d'eau creusé et la sixième arche du pont médiéval dégagée, afin de faciliter l'écoulement de l'eau en période de crue. Des batardeaux d'une hauteur de 3,80 m installés le long des rives lorsqu'il y a un risque de crue permettent de faire face aux crues de moyenne importance, mais ils n'ont pas suffi dans la nuit de la Saint-Sylvestre 2022 où la hauteur de la crue a atteint 4,20 mètres<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un autre cours d'eau de moindre importance traverse la cité, le Dourdu (« eau noire » en breton), affluent de rive droite qui se jette directement dans la Laïta en aval de la ville.

Le Port

Fichier:Port de la Véchène Quimperlé.JPG
Le site de l'ancien port de la Véchène en pleine forêt de Carnoët.

Quimperlé est typiquement une « ville-pont », née à l'endroit où se trouvait traditionnellement le premier pont sur l'estuaire, à la limite entre la partie maritime et la partie fluviale de la vallée. Ce fut aussi un port, dont l'existence est attestée dès l'Antiquité ; détruit par les Vikings en 878, l'activité reprit par la suite, notamment après la création de l'abbaye Sainte-Croix au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et resta relativement prospère jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, exportant des grains, et important vins, sel, épices et calcaire de construction ; de belles maisons de négociants, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle témoignent de cette activité ; Quimperlé commerce alors avec les Flandres, l'Angleterre et les ports de la côte atlantique jusqu'à Madère ; sur le « quay » (actuel quai Brizeux), le rez-de-chaussée des maisons était occupé par les entrepôts accueillant grains, sels et vins, les locaux d'habitation étant situés aux étages. L'envasement progressif de la Laïta accentua les difficultés de navigation, Jacques Cambry les évoquait déjà en 1794-1795 : Modèle:Citation bloc La construction de ports situés plus en aval sur la rive droite de la ria, en pleine forêt de Carnoët, fut décidée dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Véchène, au Passage et au Pré Mathurin (ce dernier situé dans la commune de Clohars-Carnoët), servant principalement à l'exportation du bois de la forêt de Carnoët. L'arrivée du chemin de fer en 1863 porta un coup fatal au port de Quimperlé, désormais fréquenté uniquement par quelques bateaux de plaisance.

L'Ellé fut une rivière à saumons très appréciée des pêcheurs ; jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette pêche lucrative dépendait de l'abbaye Sainte-Croix et était pratiquée en plaçant des barrages (gored en breton) percés de trous munis de filets (on y capturait alors jusqu'à 8 000 saumons par an) ; les bords de l'Ellé sont restés non construits en raison de la fréquence des inondations (d'où l'actuel parc des Gorets, un jardin public qui doit son nom à ces anciennes pêcheries).

Ville haute et ville basse

On distingue traditionnellement une ville haute et une ville basse. La Basse Ville (centre aristocratique et religieux) s'est développée autour de l'église Saint-Colomban dont il ne subsiste plus qu'une façade et de l'abbaye bénédictine Sainte-Croix de Quimperlé tandis que la Haute ville s'est développée autour de l'église Saint-Michel et de sa place (centre d'origine commerçant).

Fichier:Les bords de l'Ellé.jpg
Albert Robida, Les Bords de l'Ellé à Quimperlé (vers 1900), lithographie.
Fichier:Les bords de l'Isole à Quimperlé.jpg
Albert Robida, Les Bords de l'Isole à Quimperlé (vers 1900), lithographie.

La ville basse occupe la zone de terrain de la presqu'île de confluence enserrée entre les cours de l'Ellé et de l'Isole, transformée en île artificielle par la création de douves joignant les deux cours d'eau peu avant leur confluence, ainsi que les rives de la Laïta. L'ancienne abbaye bénédictine Sainte-Croix est à l'origine du noyau urbain initial en raison des fortifications entourant et protégeant l'abbaye à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et de l'attrait du minihi (sauveté de Clos Gurthiern). L'essor démographique nécessite d'autres extensions urbaines extra-muros : le faubourg du Gorrequer (route de Carhaix), celui de Lovignon (route de Vannes). Pour contrebalancer la puissance de Sainte-Croix, le duc [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bretagne]] fonda en 1264 sur la rive gauche, donc dans l'évêché de Vannes, le monastère des Dominicains (« abbaye blanche », surnom probablement donné à cette abbaye en hommage à Blanche de Navarre, épouse du duc fondateur [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bretagne]], à moins que ce ne soit une allusion à la couleur de la robe des moines), à l'origine du développement du faubourg du Bourg Neuf, longtemps mal relié à la ville jusqu'à la construction tardive (car refusée jusqu'alors par l'abbaye Sainte-Croix) du pont des Jacobins (puis du Bourgneuf) enjambant l'Ellé en 1643. La diminution des troubles favorise l'essor de l'artisanat et du commerce, facilités par l'existence d'un port d'importance notable : la Laïta est alors remontée, à marée haute, par des bateaux de mer de 10 à 60 tonneaux, pourvus d'équipages pouvant aller jusqu'à 15 hommes, obtenant le droit de franche foire pour Saint-Michel, qui devient paroisse dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et le Bourg Neuf en 1434.

La cité dépendait entièrement de l'abbé de Sainte-Croix, véritable seigneur féodal, à la fois administrateur, juge et représentant de la force publique. Sous l'autorité de l'abbé, un chambrier assurait la gestion financière, un avoué aux décisions sans appel assurait la justice, y compris le droit de haute justice (peine de mort), un voyer assurait la perception des impôts. D'autre part l'abbé disposait du droit épiscopal sur toutes les églises possédées par l'abbaye dans le diocèse.

Une bonne partie de la Basse Ville est inondable. D'ailleurs les quais Brizeux et Surcouf sont régulièrement noyés sous les eaux de la Laïta. L'hôtel Brizeux est un indicateur visuel très pratique pour mesurer la hauteur d'eau lors d'une crue.

Une agglomération de moindre importance s'est également développée autour de l'Abbaye blanche, sur la rive gauche de la Laïta, face à la montagne Saint-Michel. Celle-ci a pris le nom de Bourgneuf.

La zone urbanisée s'est par la suite étendue notamment en direction de l'ouest à la suite de la construction de la gare ferroviaire en 1862-1863. Aujourd'hui, cette zone urbanisée déborde en direction du nord sur la commune voisine de Mellac, Stang Veil et la cité de Ty Lann constituant des faubourgs de l'agglomération quimperloise.

La Haute Ville occupe au contraire les parties hautes avec la montagne Saint-Michel.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bannalec », sur la commune de Bannalec, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Quimperlé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Quimperlé, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols simplifiée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est la suivante : zones agricoles hétérogènes (24,3 %), forêts (23,7 %), terres arables (19,8 %), zones urbanisées (18,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), végétation arbustive ou herbacée (3,8 %), prairies (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), zones humides intérieures (0,7 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain continu 1,1 % 34
Tissu urbain discontinu 17,3 % 532
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 5,7 % 175
Équipements sportifs et de loisirs 1,4 % 44
Terres arables hors périmètres d'irrigation 19,8 % 607
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,2 % 66
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 23,5 % 722
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,8 % 24
Forêts de feuillus 21,6 % 661
Forêts de conifères 1,3 % 40
Forêts mélangées 0,8 % 26
Forêt et végétation arbustive en mutation 3,7 % 115
Marais intérieurs 0,7 % 21
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Au Paléolithique, l'homme de Néandertal a selon toute vraisemblance fréquenté les abords de Quimperlé comme l'atteste un lieu de taille de l'époque moustérienne situé à la limite même de la commune de Clohars-Carnoët, dans la forêt, avec une très belle roche locale, entre calcédoine et jaspe . En des temps plus proches de nous, correspondant à la période allant du Néolithique à l'époque gallo-romaine, des traces d'un habitat épars existent dans la région mais aucune trace d'une quelconque agglomération n'a été trouvée sur le site actuel de Quimperlé. À Quimperlé même se trouvent le dolmen (un dolmen, non-quimperlois, déplacé par La Villemarqué) de Keransquer, rue de Lorient et dans le voisinage des menhirs et des allées couvertes. En forêt de Lothéa, on peut voir un dolmen et plusieurs tumulus dont l'un livra, en 1843, des pointes en silex, des armes en bronze et trois chaînes de cou, l'une en bronze, l'autre en argent et la troisième en or. Des tuiles trouvées près du cimetière de la chapelle Saint-David attestent d'une présence gallo-romaine, avérée aussi en forêt de Carnoët.

Moyen Âge

La majeure partie de Quimperlé aurait fait partie, comme Clohars-Carnoët, Moëlan et Baye de la ploue de l'Armorique primitive de Mellac (dont le suffixe -ac témoigne d'une origine gallo-romaine), qui s'étendait sur Modèle:Nobr hectares et était limitée par l'Océan Atlantique, la Laïta, 'l'Isole et le Belon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La région de Quimperlé formait au haut Moyen Âge le pagus Karnoued (ce nom se retrouve dans la forêt de Carnoët et la paroisse de Clohars-Carnoët), un pays historique ; c'était un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative de la Cornouaille<ref>Philippe Jouët, Kilian Delorme, Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne, Skol Vreizh, 2007 Modèle:ISBN.</ref>.

Fichier:Sceau-saint-croix-de-quimpe.jpg
Sceau de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.

Une première agglomération vit le jour sur le site actuel de la basse ville. Elle s'appelait villa Anaurot du nom d'un prince originaire de Grande-Bretagne ayant vécu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. D'autres historiens estiment que le nom ancien de la ville de Quimperlé ne provient pas d'un anthroponyme, mais signifierait "les deux gués" ou le "gué d'or". Un prince breton, Saint Gurthiern, y aurait fondé un ermitage, mais celui-ci aurait été détruit par les Normands, en même temps que la ville, trois siècles plus tard, en 868. La ville fut reconstruite et elle prit le nom que lui nous connaissons aujourd'hui.

Selon la tradition, le 14 septembre 1029 fut fondée l'abbaye bénédictine Sainte-Croix de Quimperlé par le comte de Cornouaille Alain Canhiart. Les historiens penchent plutôt pour une fondation vers 1050. L'abbaye s'enrichit rapidement grâce à la protection des comtes de Cornouaille puis des ducs de Bretagne, et grâce à de nombreuses donations. Cette richesse ne tarda pas à susciter la convoitise des ducs de Bretagne qui réclamèrent qu'une partie des revenus leur soient reversés. Le géographe arabe Al Idrissi mentionne Modèle:Refnec

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le duc [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] le Roux (duc de 1237 à 1286) fit édifier des remparts autour de la basse ville pour la protéger. Une douve reliant l'Ellé et l'Isole fut creusée pour la ceinturer d'eau. Il fonda aussi, par l'intermédiaire de sa femme Blanche de Navarre, une abbaye de l'ordre des Dominicains, appelée plus tard « Abbaye blanche » en référence à la couleur du costume des moines. Cette fondation est destinée à limiter la puissance de l'abbaye de Sainte-Croix. Elle est établie sur la rive gauche de la Laïta, sur des terres dépendant de l'évêché de Vannes. Un nouveau faubourg, le « Bourgneuf », s'établit autour de cette nouvelle implantation.

Pendant la guerre de Succession de Bretagne, Quimperlé est conquise en 1342 par Charles de Blois, puis prise par les Anglais qui soutenaient le prétendant Jean de Montfort. Celui-ci mourut vers 1345, des suites de ses blessures lors du siège de Quimper. Il fut inhumé dans l'église abbatiale des dominicains (Abbaye Blanche) de Quimperlé, où on lui éleva un tombeau. Un petit trésor, peut-être une bourse cachée par un soldat de l'armée franco-bretonne au moment de la bataille de Quimperlé en juillet 1342 se trouve au Musée de préhistoire de Carnac<ref>Gildas Salaün, « Trésors monétaires médiévaux », in Trésors enfouis de l'âge du fer à la Révolution, Musée d'Histoire et d'Archéologie de Vannes, éditions Locus Solus, 2013 Modèle:ISBN.</ref>. Modèle:Article détaillé

En 1347, durant la guerre de Succession de Bretagne, le roi Édouard III d'Angleterre afferma plusieurs places fortes bretonnes à ses capitaines. Il donna Quimperlé et la région de l'Ellé à Roger Davidson, plus connu sous le nom de Davy. Celui-ci mis en coupe réglée Quimperlé et sa région jusqu'à sa mort en 1364 à la bataille d'Auray. En 1373, Du Guesclin vint assiéger en personne la place forte qui était aux mains des Anglais. Il fit passer au fil de l'épée la garnison. La ville subit un nouveau siège en 1375. C'est à cette époque que fut aussi détruit le château de Carnoët, situé en forêt de Toulfoën. Quimperlé fut à nouveau pillée en 1590.

Le pont Lovignon, dit aussi "Pont Fleuri", fut construit probablement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle juste en amont du gué qui permettait à la voie antique Quimper-Nantes de franchir l'Ellé. Ce pont donnait accès à l'une des trois portes fortifiées permettant d'entrer dans la ville close (ceinte de remparts), celle qui lui donnait accès à partir de l'évêché de Vannes. En 1746, une violente crue de l'Ellé emporta les quatre arches centrales du pont, lesquelles furent remplacées lors de sa reconstruction par deux grandes arches en anse de panier. de nombreux peintres furent séduits par la suite par l'aspect pittoresque de ce pont.

Temps modernes

Fichier:Quimperle1342.jpg
Jean Froissart, « La Bataille de Quimperlé », miniature des Chroniques de Froissart (1408), Paris, Bibliothèque nationale de France.

En 1505, la duchesse Anne de Bretagne se rend à Quimperlé.

En 1590, durant la guerre de la Ligue, la ville était aux mains des Ligueurs, hostiles au protestantisme. Pour le compte du roi de France Henri IV (devenu récemment roi en abandonnant le protestantisme), le prince de Dombes s'empara de Quimperlé par surprise en avril 1590 au détriment de François Duchastel, marquis de Mesle et seigneur de Châteaugal en Landeleau, qui commandait la place de Quimperlé, comme le raconte le chanoine Moreau : Modèle:Citation <ref>Chanoine Moreau, Histoire de ce qui s'est passé durant les guerres de la Ligue en Bretagne (en ligne).</ref>. En 1553, l'abbaye bénédictine passa sous le régime de la commende (son abbé n'était plus désigné par les moines, mais par le roi). Modèle:Article détaillé En août 1594, la ville abrita une garnison espagnole conduite par Juan d'Aguila qui peu de temps après s'en alla incendier Rosporden.

En 1598 la peste ravagé Quimperlé. Elle sévit à nouveau en 1623 dans la région, mais s'arrête aux portes de la ville, grâce, croit-on alors, à la protection de Saint Roch.

La deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vit l'installation de nouveaux religieux, en haute ville : en 1652, les Ursulines, venues de Tréguier, arrivent à Quimperlé, installant leur monastère en haut de la montagne Saint-Michel, au Bel-Air, à l'initiative de Claude de Kerouartz<ref>Claude de Kerouartz, née le Modèle:Date à Lannilis, décédée le Modèle:Date à Quimperlé.</ref>, qui en fut la fondatrice et la première Mère supérieure sous le nom de Claude des Anges ; la chapelle, de style jésuite (caractéristique de la Contre-Réforme), et le cloître sont construits à partir de 1667 et les bâtiments conventuels furent achevés en 1674 ; les Ursulines commencèrent à y enseigner aux filles de bonne famille et du peuple. En 1654, les Capucins s'installèrent sur les pentes de la montagne Saint-Michel (une plaque de fondation en plomb trouvée par des archéologues en 2022 indique le Modèle:Date- comme date du début des travaux)<ref>Modèle:Article.</ref>. Plus tard, en 1760, les Filles de la Sagesse s'occupèrent des pauvres et des malades à l'hôpital Frémeur.

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Maison à pans de bois à Quimperlé, gravure ancienne.

François-Nicolas Baudot, sieur du Buisson et d'Aubenay a décrit dans Itinéraire de Bretagne en 1636 la pêche au saumon à Quimperlé (l'orthographe a été respectée) : Modèle:Citation bloc Selon Charles Colbert de Croissy le ressort de la juridiction de Quimperlé (qui dépendait en première instance de l'abbaye de Sainte-Croix et en appel de la barre royale de Quimperlé) s'étendait sur les paroisses de Lothéa, Clohars-Carnoët, Moëlan-sur-Mer, Riec-sur-Bélon, Baye, Le Trévoux, Bannalec, Saint-Thurien, Querrien, Locunolé, Tréméven et Mellac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1680, la plus grande partie des murailles fut abattue et les matériaux ainsi récupérés servirent à l'édification d'un quai (le futur quai Brizeux).

En août 1746, une crue catastrophique endommage sérieusement les ponts de la ville et plusieurs d'entre eux doivent être entièrement reconstruits.

Quimperlé est à l'époque un important lieu de marchés (le vendredi) et de foires, notamment en haute ville (la "Foire des vieilles", du nom du poisson ainsi dénommé, qui se tenait chaque Lundi de Pâques, remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

De nombreux moulins à eau y sont actifs, pour le grain et le tan. La ville compte de nombreuses tanneries (13 tanneurs en 1670), dont la manufacture du Suisse Engler, sur le Dourdu, fondée en 1764 (et rachetée plus tard par Vincent Samuel Billette). En 1785, le papetier Georget installe un moulin à papier fabricant notamment du papier timbré. Il y avait aussi une pêcherie aux Gorrets. On y pêchait des saumons en grande quantité car ce poisson venait frayer en grand nombre dans l'Ellé et ses affluents (en 1750 le nombre de prise était de 8000/an contre 20 en 1979). À la fin de l'Ancien Régime, la création d'une entreprise de céramique, et une autre de couvertures en laine, échouèrent. À la même époque, Quimperlé construit des bateaux. Par contre, l'activité portuaire reste réduite à cause de l'ensablement de la Laïta limitant le tonnage des navires. Le port exporte essentiellement du blé en direction de Nantes et de Bordeaux. Des billes de bois abattues dans la forêt de Carnoët sont acheminées via la Laïta à Lorient. Le port importe du vin et du sel. En matière de justice, la sénéchaussée royale ne cesse pas, aux {{#switch: XVIII

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}}, de rogner sur les pouvoirs judiciaires de l'abbaye Sainte-Croix. Dans le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville connaît d'importantes modifications : en application des idées du Duc d'Aiguillon, gouverneur de la Bretagne, il est décidé d'améliorer la traversée de la ville d'est en ouest : l'accès au Bourgneuf en venant de Lorient est élargi, le pont du Moulin de la Ville est construit sur l'Isole, une rue nouvelle est ouverte (la rue Neuve, aujourd'hui rue La Tour-d'Auvergne), le moulin passe de la rive droite à la rive gauche de l'Isole, des hôtels sont détruits et une nouvelle route est construite en direction de Pont-Aven, Concarneau…

Le journal La Gazette de France écrit en juillet 1781 : « Plusieurs lettres de Bretagne annoncent que, dans la partie de cette province appelée Cornouaille, il a paru une troupe de loups d'espèce étrangère et avide de sang humain. (...) On en a vu entrer dans la ville de Quimperlay [Quimperlé] même. On compte, dit-on, plus de quinze victimes de ces bêtes féroces, et dans le nombre le chevalier du Couëdic, neveu du brave officier de ce nom [ Charles Louis du Couëdic ]» <ref>Journal La Gazette de France, juillet 1781.</ref>.

Période révolutionnaire

Modèle:Section à sourcer

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Les halles devant l'abbatiale Sainte-Croix (ville basse).

Quimperlé est érigée en commune en 1790. Le territoire communal nouvellement constitué englobe en 1791 les paroisses de Saint-Michel, de Saint-Colomban, de Lothéa (et sa trève<ref name="Treve">Une trève est en Bretagne une subdivision paroissiale.</ref> de Trélivalaire) qui dépendaient de l'évêché de Quimper, ainsi qu'une partie de la paroisse de Rédené (la trève de Saint-David), qui dépendait de l'évêché de Vannes.

Plusieurs communes appartenant historiquement au Vannetais (Arzano, Rédené, Guilligomarc'h) sont rattachées au département du Finistère, nouvellement créé, pour fournir un hinterland à l'est à la ville, qui est promue au rang de chef-lieu de district.

La ville est peuplée de bourgeois et d'artisans acquis aux idées révolutionnaires comme dans les autres villes de l'Ouest, alors que les paysans de la campagne environnante, limitrophe du Morbihan, deviennent hostiles aux nouvelles réformes, surtout lorsque la Convention impose le serment aux prêtres et décide la levée en masse.

En avril 1789, Vincent Samuel Billette, changeur du roi, maître de la plus importante tannerie de la ville, est élu député aux États généraux de Versailles, qui devinrent Assemblée nationale constituante. Le Capitaine Duboisdaniel est le premier maire élu de Quimperlé (au suffrage censitaire masculin), en février 1790. À son retour de Paris, Billette est élu maire de la ville, jusqu'à sa suspension en septembre 1792 ; sa réhabilitation intervient trop tardivement pour qu'il puisse se représenter. En septembre 1792, les Ursulines sont expulsées car elles n'ont pas voulu prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. En décembre 1792, c'est Pierre Daveau, ex-moine de l'abbaye Sainte-Croix et prêtre constitutionnel, qui est élu maire (au suffrage universel masculin). En janvier 1793, Jacques Tanguy Marie Guermeur, ancien procureur du roi de la sénéchaussée et membre de la Convention, vote la mort de Louis XVI, alignant son vote sur une demande des autorités et du club des Jacobins quimperlois. À la fin de 1793, Jacques Cambry (1749-1807) est désigné président du district de Quimperlé, à son corps défendant, par les délégués du représentant en mission Jeanbon Saint-André. Au printemps 1794, Daveau est encore maire de la ville pendant la Terreur (il n'était pas courant qu'un prêtre, même constitutionnel, soit maire à cette époque) : les mêmes délégués exigent qu'il remette ses lettres de prêtrise (ce qu'il fait, et ce qui lui permet une promotion au District). En juin 1794, Cambry et les Quimperlois, plutôt Girondins, ne peuvent empêcher la condamnation à mort, par le tribunal révolutionnaire de Brest, et l'exécution d'Antoine Cuny, administrateur du Finistère originaire de Quimperlé, et de deux autres administrateurs originaires du district (mais ils réussissent à en sauver deux autres).

C'est de Quimperlé que Cambry part pour effectuer, à la demande du département du Finistère, son enquête sur les « objets échappés au vandalisme » dans le département : en 1799, il publie à Paris son Voyage dans le Finistère ou état de ce Département en 1793 et 1794, qu'il rédige, dans le district, à Moëlan chez Gabriel de Mauduit. Il est encore président du district lorsque, dans le cadre de l'affaire de Quiberon, la ville de Quimperlé est menacée en juillet 1795, par une troupe de Chouans débarquée à Névez, Moëlan et Riec sur les côtes du district. Au cours et à la fin de l'année 1795, la menace chouanne augmente sur la ville et ses patriotes. Un juge et des prêtres constitutionnels sont tués dans le district : deux jeunes chefs chouans sont capturés et fusillés à Quimperlé, après jugement militaire, sur la place au Soleil (sud de la place Saint-Michel) en novembre et décembre 1795 : Alexandre de Poulpiquet, dit "Sans-Quartier" est fusillé par les troupes révolutionnaires le 12 brumaire an III et Augustin Dupays du Guilly<ref>Augustin Dupaïs, baptisé le Modèle:Date à Moëlan</ref>, de Moëlan, fils de Guillaume du Païs, fut fusillé pour ses actes de chouannerie le 26 brumaire an III, aussi à Quimperlé<ref>"Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1911 et "Mémoires et photos", 2010, consultable http://memoiresetphotos.free.fr/Articles/Chouans.html</ref>.

Pratiquement toute la période révolutionnaire est marquée par des difficultés économiques et sociales : le départ des nobles pour leurs manoirs de campagne (puis leur émigration à l'étranger en 1792-1793) et la fermeture des monastères en 1790 entraînent la fin des aumônes et un considérable manque-à-gagner pour les artisans et les journaliers de Quimperlé. La très importante dépréciation de l'assignat (puis de son successeur, le mandat territorial), la mauvaise conjoncture climatique et économique, l'économie dirigée (le « maximum » des prix et des salaires, les nombreuses réquisitions de grains ou de main-d'œuvre) et la guerre entraînent la mauvaise volonté paysanne (ils refusent d'alimenter les marchés) et l'accroissement de la misère.

Les questions religieuses, comme ailleurs, ont des répercussions à Quimperlé : en juin 1793, deux femmes sont inquiétées pour avoir caché un prêtre réfractaire ; elles s'en tirent à bon compte en raison de la non-rétroactivité des lois. Des prêtres insermentés de Quimperlé et du district, et les religieuses ursulines connaissent expulsions, emprisonnements, exils forcés. En 1795, Guermeur, toujours conventionnel, avec d'autres représentants en mission, met en œuvre la nouvelle politique de (relative) pacification religieuse de la Convention, libérant prêtres et religieuses ; cette politique est brutalement stoppée par le débarquement anglo-émigré de Quiberon en juin 1795.

L'Abbaye Blanche (le couvent est fermé en 1790) est vendue comme bien national et sert de carrière de pierres, mais les bâtiments du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont quand même partiellement conservés, ainsi que le portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; le couvent des Ursulines est lui aussi vendu comme bien national en 1793.

La loi de mars 1793 donne une grande liberté aux parents pour prénommer leurs enfants. Plusieurs habitants de Quimperlé choisissent de donner comme deuxième ou troisième prénom à leur enfant Montagne, constituant ainsi une double référence au quartier de la Montagne et à la Montagne<ref>Pierre-Henri Billy, « Des prénoms révolutionnaires en France », in Annales historiques de la Révolution française, 322 | octobre-décembre 2000, mis en ligne le 06 avril 2004, consulté le 09 avril 2014.</ref>.

Marie-Hyacinthe de Geslin<ref>Fils de Jean-Marie de Geslin et de Malouine-Josèphe du Breil de Névet</ref> est né le Modèle:Date au château de Kerlut en Plobannalec. Seigneur de Pennarun (le manoir de Pennarun se trouve en Ergué-Gabéric) et de Quimperlé, il fut réputé être, selon un rapport de gendarmerie, « un des plus cruels parmi les chouans qu'il commandait. Surnommé "le chouan de Pennarun", il a dirigé une grande partie des assassinats qui ont eu lieu dans le Finistère » <ref>LIre en ligne.</ref>. Il est mort le Modèle:Date à Quimperlé<ref>Daniel Bernard, « Recherches sur la chouannerie dans le Finistère », Annales de Bretagne, 1937, Lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Quimperlé devient le siège d'une sous-préfecture en 1800. Le premier sous-préfet de Quimperlé, Joseph Morellet (1748-1816) est un Lorientais qui, comme Cambry et d'autres, s'est réfugié à Quimperlé pendant la Révolution. Il était originaire de l'Île Bourbon (La Réunion, actuellement). Deux sous-préfets sont à distinguer au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Quimperlé : Auguste Romieu, célèbre pour ses bons mots peu favorables aux Bretons, et Anatole de Brémond d'Ars (1823-1911) ; ce dernier est lié au développement de l'ostréiculture dans l'arrondissement, et s'est impliqué dans les sociétés savantes de l'époque : la rue principale de la basse ville (ancienne rue du Château sous l'Ancien Régime, et rue de l'Égalité pendant la Révolution) porte son nom. En janvier 1871, Émile Zola, que la guerre franco-prussienne et la débâcle ont laissé sans emploi, sollicite une charge de préfet ou de sous-préfet du gouvernement provisoire qui vient de s'installer à Bordeaux. On lui offre Quimperlé, qu'il refuse car, écrit-il, « c'est trop loin et trop laid »<ref>Pierre Milza, « L'année terrible ». La Guerre franco-prussienne (septembre 1870-mars 1871), Perrin, 2009, Modèle:P..</ref>. La sous-préfecture fut supprimée en 1926.

Fichier:Quimperlé 1838.jpg
Quimperlé en 1838 (Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, "Guide pittoresque du voyageur en France ").

Les religieuses de La Retraite<ref>Congrégation des Filles de la Sainte Vierge de la Retraite de Vannes</ref> s'installent en 1803 dans l'Abbaye Blanche et y installent une maison de convalescence dans les bâtiments du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elles ont été remplacées en 1960 par les Filles de Jésus de Kermaria. Les Ursulines récupérèrent leur couvent dès 1803, et y tinrent un établissement scolaire réputé tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Une résurgence de la Chouannerie se produisit en 1815 : connue sous le nom d'insurrection de Quimperlé et dirigée par Michel-Armand de Cornouaille, c'est un épisode de la guerre de Vendée et Chouannerie de 1815<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une description de Quimperlé en 1815, rédigée par A. Brillet, est consultable<ref>A. Brillet, Une petite ville bretonne, Quimperlé, en 1815, d'après les archives municipales, revue "Norois", année 1968, volume 60, Modèle:N°, http://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1968_num_60_1_7323</ref>.

Charles Brevini (père), un immigré italien né le Modèle:Date- à Modène, s' installa comme entrepreneur de maçonnerie à Quimperlé ; il réalisa notamment les voûtes du couvent des Ursulines. Son fils, Charles Brevini construisit en 1886 la ferme de Kerdaniel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces deux sites sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques.

Pardon de Toulfoën ou pardon des Oiseaux

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Le pardon des Oiseaux en forêt de Toulfoën vers 1900 (carte postale Villard).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi en 1845 Lothéa, la forêt de Toulfoën et le Pardon des oiseaux qui s'y déroulait : Modèle:Citation bloc Modèle:Article détaillé

La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Entre 1834 et 1865 plusieurs épidémies successives de choléra font en tout 159 morts à Quimperlé (par exemple 10 morts en 1834, 10 nouvelles victimes en 1849, 23 décès en 1865-1886)<ref>Henri Monod, "Le choléra, histoire d'une épidémie, Finistère (1885-1886)", 1892.</ref>. En 1859 une épidémie de dysenterie fait des ravages dans l'hôpital Frémeur, très vétuste. Le nouvel hôpital Saint-Michel est construit à partir de 1894 et ouvre en 1901<ref>Alain Pennec, La situation socio-sanitaire de la région quimperloise du milieu du XIXe siècle à 1914, "Société d'histoire du pays de Quimperlé", 2011.</ref>.

Fichier:Décoration de la Place Royale à Quimperlé.jpg
Décoration de la place Royale de Quimperlé lors de la visite du couple impérial en août 1858, gravure publiée dans Le Monde illustré du 28 août 1858.

La ville connut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un important essor industriel avec notamment des tanneries, des minoteries, une scierie mécanique qui compta jusqu'à 80 ouvriers, les usines Savary et Rivière. De nombreuses conserveries virent le jour au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi qu'une fonderie. En 1855, Joseph de Mauduit, dans l'ancien moulin à foulon de Kerisole, se lance dans la fabrication de papier à cigarette. En 1875, son fils Henri crée une usine de pâte à papier à Combout. L'entreprise, devenue Papeteries du Mauduit, fut rachetée en 1920 par l'American Tobacco Company et reprise par la suite en 1974 par la Kimberley Clark Corporation ; elle est désormais la propriété de Schweitzer Mauduit International, leader mondial de la production de papier à cigarettes<ref>Serge Duigou et Jean Failler, "La Cornouaille dans tous ses états", éditions Palantines, 2013 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le Modèle:Date, la chute du clocher de l'église abbatiale Sainte-Croix détruisit une bonne partie de l'édifice. « L'église de Quimperlé s'est écroulée il y a quelques heures, elle n'est plus qu'un monceau de ruines. On n'a à déplorer la mort que d'une personne. Le sous-préfet et le maire avaient fait fermer l'église une demi-heure avant l'événement »<ref>Dépêche télégraphique du Modèle:Date annonçant au ministre de l'intérieur l'écroulement de l'église Sainte-Croix de Quimperlé</ref>. L'église fut reconstruite en style néo-roman par l'architecte diocésain Joseph Bigot. La même année voit l'ouverture de la gare de Quimperlé, sur la ligne de Paris à Quimper de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.

Les halles de Quimperlé, à l'architecture en fer forgé et brique, avec des ornements en fonte et acier, sont construites en 1886. Elles ont été rénovées en 2002.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Quimperlé colonie anglaise ?

Gustave Geffroy écrit en 1905 que Le Pouldu et Quimperlé « constituaient une manière de colonie anglaise, régulièrement établie, qui aurait pu avoir son consulat et son pavillon. Les hôtels de Quimperlé étaient occupés par des familles anglaises, par des jeunes filles anglaises accompagnées de leurs gouvernantes. Une bonne moitié de la place était prise par John Bull, son épouse et ses enfants, et John Bull vivait ici comme en Australie et aux Indes. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La Belle Époque

La loi sur les congrégations aboutit à la confiscation du couvent et à l'expulsion des Ursulines en 1907, qui se réfugient en Angleterre. Elles revinrent après la Première Guerre mondiale et créèrent alors l'établissement scolaire Notre-Dame de Kerbertrand, de nos jours à la fois école primaire, collège et lycée. L'ancien couvent fut après 1907 transformé en École supérieure des filles, avant de devenir après la Seconde Guerre mondiale le collège Jules Ferry.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Quimperlé porte les noms de 342 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, à titre d'exemples, les deux frères Augustin et Henri Bréart de Boisanger, Guy Guyot d'Asnières de Salins, François Hersart de la Villemarqué, Maurice Le Moaligou, Dominique Pasqualaggi, décorés de la Légion d'honneur et de la croix de guerre ; Édouard L'Helgoualch, Jean Le Bars, Alphonse Masson-Morinière, décorés de la Légion d'honneur ; Yves Gargam, Mathurin Guégant, Jacques Guellec, Jean Guéroué, Corentin Guillemine, Yves Guillemot, Alain Guillou, les deux frères François et Gabriel Guillou, Jean Guillou et de nombreux autres, décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre, etc. ; 14 marins au moins sont des marins disparus en mer ; 18 soldats au moins sont morts sur le front belge, Georges Duboure, matelot fusilier, a été tué à Athènes le Modèle:Date ; Alexis Le Corre est décédé des suites d'une maladie contractée en Hongrie après la fin de la guerre le Modèle:Date, François Péron en Italie le Modèle:Date et Pierre Primal à Sébastopol en Russie le Modèle:Date dans les mêmes circonstances ; la plupart des autres sont des soldats décédés sur le sol français<ref name="mgw 61339">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs le même monument aux morts porte les noms de 57 personnes mortes pour la France sans aucune indication concernant le conflit pendant lequel elles sont décédées<ref name="mgw 61339" />.

Quinze soldats non originaires de Quimperlé sont décédés des suites de leurs blessures ou de maladies contactées en service alors qu'ils étaient hospitalisés à l'hôpital de Quimperlé et inhumés dans une tombe collective du cimetière communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'entre-deux-guerres

L'Union Sportive quimperloise qui en fait jouait déjà des matches de football en 1913, est officiellement affiliée à la Ligue de l'Ouest de football le Modèle:Date-.

L'arrondissement de Quimperlé fut supprimé le Modèle:Date.

Le journal L'Ouest-Éclair écrit en 1936 : Modèle:Citation bloc

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Quimperlé porte les noms de 51 personnes au moins mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="mgw 61339" />. Parmi elles de nombreux résistants morts en déportation, par exemple Auguste Génot<ref>Auguste Génot, né le Modèle:Date à Quimperlé, épicier en gros, président du patronage L'Avant-garde quimperloise ; chef du réseau Turma-Vengeance de Quimperlé, il réceptionna de nombreux parachutages d'armes et cacha un aviateur américain et fut arrêté sur dénonciation le Modèle:Date et déporté depuis Compiègne au camp de concentration de Neuengamme ; mort du typhus le Modèle:Date à Sandbostel ; chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume</ref>, mort en déportation ainsi que quatre membres de sa famille, son épouse Jeanne (gazée en février 1945 à Ravensbruck), ses filles Annie (morte des suites de sa déportation en avril 1945 à Bergen-Belsen) et Marie (gazée en février 1945 à Ravensbruck) et son fils Eugène Genot (mort le Modèle:Date à Neuengamme)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; d'autres encore sont morts en déportation comme Eugène Le Grand (mort le Modèle:Date à Bergen-Belsen), Pierre Lemée (mort le Modèle:Date à Nordhausen), et Mathurin Tibulle (mort en mer en baie de Lubeck alors qu'il venait d'être libéré du camp de concentration de Neuengamme), eux aussi, comme la famille Genot, membres du groupe Turma-Vengeance ou encore Hervé L'Helgouach (mort le Modèle:Date à Schandelah). Julien Mauduit<ref>Julien Mauduit, né le Modèle:Date à Quimperlé</ref>, dont le nom ne se trouve pas sur le monument aux morts de Quimperlé, fut aussi un résistant, arrêté à Moëlan-sur-Mer et décédé le Modèle:Date à Buchenwald<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-m.htm#deb</ref>. Jean Jézéquel<ref group="Note">Jean Jézéquel, né le Modèle:Date- à Landévennec, fait chevalier de la Légion d'honneur en juillet 1918 et aussi décoré de la croix de guerre, puis négociant en bois à Quimperlé pendant l'entre-deux-guerres.</ref>, membre du réseau Johnny (il lança depuis Quimper la première liaison radio clandestine depuis la France occupée vers l'Angleterre) , est mort au camp de Mauthausen le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des soldats sont morts en captivité en Allemagne comme Yvon Huiban, Pierre Jaffro et Mathurin Postec. D'autres sont disparus en mer comme le matelot Jean Louis Stéphan, alors qu'il était à bord du cuirassé Bretagne et Louis Leymarie, qui était à bord du croiseur Dunkerque morts tous les deux à Mers el-Kébirle Modèle:Date et le second maître Georges Vary, membre de l'aéronautique navale, disparu au large de Dakar le Modèle:Date. L'aviateur Yves Even a été tué lors d'une mission de bombardement en Allemagne le Modèle:Date.

Entre 1940 et 1944, les Allemands torturèrent des Résistants dans la prison du Bel-Air (l'ancien couvent des Ursulines) ; les interrogatoires étaient menés par deux sous-officiers de la Feldgendarmerie, Walter Rübsam (un tortionnaire et un manipulateur qui remplit son harem de jeunes bretonnes) et Robert Schneider, assistés d'un interprète portant l'uniforme allemand, Beck, et deux gardiens de prison français connus sous les prénoms de Maurice et Gérard<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>. D'autres actes de torture furent commis au collège Jules-Ferry, siège de la kommandantur<ref name=kauffann>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date, un train composé d'une grue et de deux wagons est mitraillé par un avion anglais à l'entrée de la gare de Quimperlé. Le Modèle:Date, deux avions anglais mitraillent des trains se dirigeant vers Lorient à la sortie de Quimperlé ; quelques maisons sont touchées<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Grégoire Kauffman a décrit ce qui s'est passé à Quimperlé pendant la Seconde Guerre mondiale et évoqué son grand-père Pierre Brunerie (il tenait l'hôtel de Bretagne) qui dirigea la résistance locale en 1944<ref name=kauffann/>. Guy Savin;, résistant qui fut aussi maire de Quimperlé, a réagi aux accusations de Grégoire Kauffmann qui a qualifié dans son livre, "Hôtel de Bretagne"<ref name=kauffann/> certains résistants d'avoir été des "tueurs" qu'il y a eu « des actes que d’aucuns jugent répréhensibles. Ils ont été imposés par les circonstances et réservés aux mouchards français que les Allemands rétribuaient et maintenaient sous pression. (...) L’ordre vient d’exécuter des mouchards. L’expédition punitive est composée de soldats (de l’ombre pour encore quelques jours) et non pas de tueurs »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une exécution sommaire eût lieu peu après la libération de la ville en juin 1944, celle d'Adolphe Fontaine, qui était le chef de bureau du placement du personnel pour l'organisation Todt, exécuté le Modèle:Date- dans la cour de la prison du Bel-Air<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:266 Moëlan Fusillés.jpg
Plaque commémorative des fusillés de Kerfany-les-Pins.

La résistance devint très active dans le secteur de Quimperlé dès la fin du mois de juin 1944 ; de nombreux accrochages entre résistants et forces allemandes ont lieu tout au long du mois de juillet, avec son cortège de répressions. Le 4 août, à la veille de fuir vers Lorient, Allemands et Russes se livrent à des massacres, mitraillant au hasard ; une vingtaine de Quimperlois détenus à la prison de Bel-Air sont fusillés à Kerfany-les-Pins (en Moëlan-sur-mer), dont le général Louis de Torquat de La Coulerie. Les derniers convois allemands quittent la ville le 8 août et les FFI prennent aussitôt possession de la place<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ville fut libérée le Modèle:Date par les Forces françaises de l'intérieur (FFI) et Quimperlé pavoiser le Modèle:Date, pour accueillir les premières troupes américaines. Les Allemands furentnt ensuite tenus en respect à bonne distance de Quimperlé dans ce qui deviendra la poche de Lorient. Le "front de la Laïta" (qui s'étendit de Quimperlé au Pouldu) fut, après la libération de Quimperlé, une ligne de résistance contre les Allemands (une vingtaine de résistants furent tués pendant ces combats, qui firent aussi une vingtaine de victimes civiles) qui dura jusqu'à la capitulation du général Fahrmbacher le Modèle:Date qui marqua la fin des combats de la poche de Lorient<ref>http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20050504&article=9918320&type=ar et http://museedelaresistanceenligne.org/media7815-Brassard-FFI-de-Clohars-CarnoA</ref>.

La ville fut épargnée par les bombardements et les destructions durant la Seconde Guerre mondiale sauf pendant la période de la Poche de Lorient, à la différence de ses voisines Lorient et Hennebont.

L'après Seconde Guerre mondiale

Six soldats au moins (Eugène Pellant, Jean Petit, Louis Queirard, Raymond Rivalain, Jean Trebern, Robert Ulloa) originaires de Quimperlé sont morts pendant la guerre d'Indochine et cinq au moins (Corentin Le Berre, Louis Nicolas, Bernard Panaget, Denis Petit, Émile Poupon) pendant la guerre d'Algérie<ref name="mgw 61339" />.

Le Modèle:Date-, la direction diocésaine licencia une enseignante du lycée privé catholique Sainte-Jeanne-d'Arc pour « s'être mise en contradiction avec les normes de la morale catholique » en ayant épousé un divorcé. Les passions se déchaînèrent, les uns approuva, les autres dénonçant le renvoi de l'enseignante. Gilles Servat en fit même une chanson : « L'institutrice de Quimperlé »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Pardon des Oiseaux

En 1991 disparaissait « le pardon des oiseaux » ou « pardon de Toulfoën », un « pardon laïc » comme on l’a parfois appelé au sens quelque peu mystérieux, sans chapelle. C'était une fête populaire qui se tenait à l’orée de la forêt de Carnoët. Elle fut dans les années 1950, la plus importante de Bretagne. D’autres exemples de pardons des oiseaux répertoriés en Bretagne : Plougastel-Daoulas, Saint-Vougay, Plourhan, Camors<ref>Archive ouverte de l'Université de Brest, Coativy Yves, Postic Fañch. La forêt de Carnoët (Quimperlé). Archéologie, histoire, traditions et légendes. Actes de la journée d'études tenue au lycée de Kerneuzec le 27 septembre 2013, Société d'Histoire du Pays de Kemperlé; Centre de Recherche Bretonne et Celtique, pp.153-234.</ref>. Modèle:Article détaillé

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration municipale

Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelage

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,2 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

  • 48,0 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 20,0 %, 45 à 59 ans = 21,3 %, plus de 60 ans = 23,8 %) ;
  • 52,0 % de femmes (0 à 14 ans = 16,8 %, 15 à 29 ans = 13,8 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 31,3 %).

Modèle:Pyramide des âges

Langue et culture bretonne

Fichier:FIL2009-019 BagadBroKemperle.jpg
Le bagad de Quimperlé (Bro Kemperle) en 2009.
Ya d'ar brezhoneg

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 18 décembre 2008. La charte a été signée le 14 janvier 2009, la mairie s’engageant sur le deuxième niveau de la charte. Le 4 mai 2012 a été remis à la commune le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 2.

Enseignement

La première école bilingue breton-français est créée en 1989, il s'agit de l'école associative, sous contrat avec l'État : Diwan Kemperle qui scolarise 72 élèves à la rentrée 2018. À la rentrée 2010, une filière bilingue publique voit le jour à l'école Bisson. Une association de parents d'élèves Div Yezh Skol Kemperle est créée en 2012. À la rentrée 2011, une filière bilingue publique est ouverte au collège de La Villemarqué. À la rentrée 2018, 152 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans les filières bilingues publiques, soit 8,2 % des effectifs scolaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le bagad Bro Kemperle

Quimperlé est aussi réputée pour son bagad Bro Kemperle qui a obtenu notamment deux titres de champion de Bretagne des bagadoù.

Le cercle celtique Giz'Kalon

Quimperlé possède aussi le cercle celtique Giz'Kalon.

Économie

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille.

Quimperlé est une ville de tourisme et d'industries florissantes encore aujourd'hui. Jadis port relativement important, les quais de Quimperlé ne reçoivent plus aujourd'hui que les petits bateaux de plaisance.

Aujourd'hui sont implantés sur la commune les papeteries de Mauduit<ref>Modèle:Lien web.</ref> (490 salariés) et une usine de fabrication d'aliments pour chiens et chats Fido qui appartient au groupe Nestlé (Nestlé ayant racheté Friskies et Whiskas) qui emploie 140 personnes. La ville est en outre le siège du groupe agroalimentaire Bigard (abattoirs, viande hachée, produits élaborés traiteur), qui y a implanté son principal établissement et emploie plus de 1200 personnes, À noter que la ville dispose de nombreuses zones d'activités commerciales et/ou industrielles en périphérie des deux centre-ville (Kervidanou, Kergoaler, Kerisole, Kergostiou, La Villeneuve Braouic, etc.).

La ville, dont l'industrie est en souffrance depuis quelque temps, se tourne aujourd'hui vers une économie de plus en plus orientée vers les services, ainsi de nombreux investissements sont en cours pour créer/agrandir la zone commerciale de Kergoaler en direction de Mellac (Kervidanou). De nouveaux magasins y sont déjà ouverts : Gifi, Intersport, Picard, Gamm'Vert, La Halle, Distri-center, etc.). La grande distribution est représentée par un hypermarché E. Leclerc (240 salariés) et un supermarché Carrefour (45 salariés).

Le poids économique de la ville lui permet de se situer au quatrième rang du département du Finistère.

La ville est également pourvu d'un centre hospitalier général. Cet établissement a subi au cours du second semestre 2007 une profonde restructuration. En effet, la fermeture de la maternité fut décidée ainsi que l'arrêt des interventions de chirurgie viscérale en juillet, puis en novembre le bloc opératoire fut définitivement fermé. À la suite de négociations menées par le directeur Étienne Morel, le centre hospitalier a obtenu le maintien d'une enveloppe budgétaire permettant l'ouverture de nouvelles activités pour maintenir un niveau de performances élevé pour ce secteur du territoire de santé. En février 2008, six lits d'unité d'hospitalisation de courte durée ont ouvert, suivis par un service de géronto-psychiatrie de vingt lits et cinq places. Au printemps 2009, une première partie de l'unité de soins de suite en pneumologique fut également ouverte.

Le secteur hébergement qui représente plus de la moitié de la capacité de l'établissement connaît également de profonds changements avec l'ouverture de la maison de retraite de Moëlan-sur-Mer en 2005, la signature de la convention tripartite en décembre 2007 et le démarrage des travaux de reconstruction de la résidence de Bois Joly (vaste chantier qui durera jusqu'en 2015).

Les établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015 à Quimperlé est présenté ci-dessous.

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015<ref name="Insee-Com">Modèle:Lien web.</ref>
Total % com 0
salarié
1 à 9
salarié(s)
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
Modèle:Nombre
ou plus
Ensemble 1164 100,0 744 338 38 24 20
Agriculture, sylviculture et pêche 22 1,9 17 5 0 0 0
Industrie 85 7,3 44 28 7 2 4
Construction 102 8,8 72 26 3 1 0
Commerce, transports, services divers 717 61,6 449 236 18 11 3
dont commerce et réparation automobile 213 18,3 114 85 7 5 2
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 238 20,4 162 43 10 10 13

Éducation

Enseignement primaire et secondaire

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin

Transports

Fichier:TGV Gare Montparnasse.jpg
La gare de Paris-Montparnasse est à quatre heures de Quimperlé avec le TGV Atlantique.

Quimperlé est largement desservie au niveau des transports et équipée en voies de communication.

La voie rapide RN 165 traverse la commune d'est en ouest. Elle franchit la vallée de la Laïta par un viaduc à environ Modèle:Unité au sud de la ville et Quimperlé est desservie par deux échangeurs, celui de Kervidanou à l'ouest, celui de Kerfleury à l'est, qui ont suscité tous les deux l'essor de zones industrielles, artisanales et commerciales. Un demi-échangeur dessert également le centre-ville, uniquement dans le sens vers ou depuis Lorient.

Train

Modèle:Article détaillé La gare de Quimperlé est un arrêt du TGV Atlantique. Ce dernier met la ville de Quimperlé à seulement 3 h 20 de Paris avec trois allers-retours quotidiens grâce à la ligne dénommée initialement ligne de Savenay à Landerneau, et qui est désormais desservie par le prolongement de la LGV Bretagne-Pays de la Loire ; ce fut par le passé un carrefour ferroviaire, avec la ligne allant de Quimperlé à Concarneau, via Pont-Aven, ouverte à partir de 1903 et fermée en 1936. Les liaisons par TER sont en essor, vers Quimper et vers Lorient ainsi que Nantes et Rennes. En 2012 ont commencé des travaux destinés à aménager en un ensemble fonctionnel la gare ferroviaire et la gare routière.

Évolution du trafic passagers de la gare de Quimperlé depuis 2011
Année Passagers Variation annuelle
2011 244 519 Modèle:Stagnation 0 %
2012 262 924 Modèle:Augmentation + 7,5 %
2014 269 277 Modèle:Augmentation + 2,4 %
2015 269 023 Modèle:Stagnation 0 %
2016 266 432 Modèle:Diminution - 0,9 %
2017 282 471 Modèle:Augmentation + 6,1 %
2018 269 283 Modèle:Diminution - 4,8 %

En 2012, les lignes Lorient-Quimperlé et Quimperlé-Quimper représentaient Modèle:Nombre.

Réseau TER Bretagne

Ligne Modèle:Coloré Quimper ↔ Quimperlé ↔ Lorient
Ligne Modèle:Coloré Quimper ↔ Quimperlé ↔ Nantes

Bus

Réseau TBK

Modèle:Article détaillé La communauté d'agglomération Quimperlé communauté a créé en 2011 un réseau de transport de voyageurs par bus dénommé TBK. En 2019, près de Modèle:Nb ont emprunté ce réseau sur l'année.

Lignes urbaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Ligne Modèle:Coloré Baye - Saint Jean / Quimperlé - Coat Déro ↔ Quimperlé par gare SNCF ↔ Quimperlé - Loge Daniel
Ligne Modèle:Coloré Tréméven - Loc Yvi / Quimperlé - Guthiern ↔ Quimperlé par gare SNCF ↔ Quimperlé - Zabrenn / Mellac - Ty Bodel
Ligne Modèle:Coloré Mellac - Bowling ↔ Quimperlé par gare SNCF ↔ Quimperlé - Bois-Joly
Lignes intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Guiscriff - Place de l'église
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Scaër - Centre Poste
Ligne Modèle:Coloré Bannalec - Gare SNCF ↔ Saint-Thurien - Centre
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Le Trévoux - Centre Poste
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Moëlan-sur-Mer - Blorimond
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Clohars-Carnoët - Doëlan Rive Droite
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Guidel - Place Jaffré
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Guilligomarc'h - Centre
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Le Faouët — Place des halles
Ligne Modèle:Coloré Riec-sur-Bélon - Place Modèle:Dr Y. Loudoux ↔ Guidel - Place Jaffré
Ligne Modèle:Coloré Quimperlé - Gare SNCF ↔ Pont-Aven - Ville

Sport

La commune de Quimperlé comporte près de quarante sept associations sportives totalisant plus de trois mille cinq cents licenciés.

Fichier:002 Quimperlé Ellé.jpg
L'Ellé en amont de Quimperlé : la base de canoë-kayak (à la limite de la commune de Tréméven).

Quelques clubs :

  • TC Quimperlé (tennis) ;
  • FC Quimperlé (football) ;
  • BC kemperle (badminton) ;
  • KBC (basket) ;
  • ROCK (rugby) ;
  • Nageurs des 3 Rivières (natation) ;
  • Les araignées de l'Ouest (escalade) ;
  • US Quimperlé (football) ;
  • TT Kemperlé (tennis de table)...

Patrimoine

Monuments

Fichier:Quimperlé 01 Eglise Notre-Dame de l'Assomption Place Saint-Michel.JPG
L'église Notre-Dame de l'Assomption, place Saint-Michel (ville haute).
Fichier:Le porche de Saint-Michel.jpg
Albert Robida, Le Porche de l'église Notre-Dame de l'Assomption (vers 1900), lithographie. Il s'agit du porche nord.
  • L'église Notre-Dame de l'Assomption est une construction des {{#switch: XV
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   {{#switch: XV
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, surmontée d'une tour carrée haute de Modèle:Nobr<ref name="Pennec dépliant">Alain Pennec, L'Église Notre-Dame de l'Assomption, Les amis de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, dépliant, sans date.</ref>. L'édifice d'origine, vaste chapelle de pèlerinage à vaisseau unique, datant probablement du dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Pennec Quimperlé">Alain Pennec, « Quimperlé », sur paroissesquimperle.fr (consulté le 27 septembre 2019).</ref>,<ref name="Pennec dépliant"/>, est dans un style gothique primitif<ref>« Notre-Dame de l'Assomption », sur quimperle.com (consulté le 27 septembre 2019).</ref>. Il est ruiné en 1373<ref name="Pennec Quimperlé"/> ou 1375 par Du Guesclin, lors de la tentative d'annexion française<ref name="Pennec dépliant"/>. En 1383, le pape Modèle:Souverain2 accorde une indulgence aux bienfaiteurs qui financeront sa restauration<ref>Paul Peyon, « Brefs d'indulgences accordées par la cour de Rome dans les diocèses de Quimper et de Léon », sur infobretagne.com (consulté le 27 septembre 2019).</ref>. Une deuxième campagne de construction commence alors. La nef est décalée vers l'est, fermée par un nouveau mur ouest. Le porche sud est remplacé. Les piliers ouest de la croisée du transept s'élèvent. C'est une Modèle:Citation. Mais les travaux prennent un tour décisif à partir de 1418, grâce aux dons du duc Modèle:Souverain2 (couvrement de la nef, achèvement du porche sud, porche nord, partie orientale de la croisée du transept, chœur beaucoup plus vaste, tour<ref name="Église paroissiale"/>), et la construction se fait dès lors en style gothique flamboyant. Ainsi agrandie, la chapelle accueille la communauté des bourgeois de la ville<ref name="Pennec dépliant"/>. De l'édifice originel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne subsistent que les murs nord et sud de la nef<ref name="Pennec dépliant"/>. En 1621<ref name="Église paroissiale"/> ou 1623, la tour est surmontée d'une flèche en bois recouvert de plomb. En 1773, l'église paroissiale Saint-Michel, toute proche, menace ruine. Notre-Dame de l'Assomption devient l'église de la paroisse Saint-Michel. Depuis, elle est parfois appelée église Saint-Michel<ref name="Pennec dépliant"/>. La flèche est détruite en Modèle:Date- pour en récupérer le métal, sur ordre des délégués du représentant en mission Bréard. En 1859, sous le nom de Notre-Dame, une nouvelle paroisse est créée. Elle regroupe les anciennes paroisses Saint-Michel et Lothéa. Notre-Dame de l'Assomption en devient l'église paroissiale<ref name="Pennec Quimperlé"/>. À l'intérieur, les sablières, sculptées vers 1430, sont parmi les plus anciennes de Bretagne<ref name="quimperle.com" />. L'église possède une statuaire intéressante : à l'extérieur, une Vierge allaitante (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) conservant des traces de polychromie ; à l'intérieur, une Vierge à l'Enfant (seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et Notre-Dame de Bonne Nouvelle (début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). L'église est classée par les monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>L'église fut restaurée de 2011 à 2013.</ref>.

  • L'église Saint-Michel était l'église de l'ancienne paroisse Saint-Michel. Elle était située sur la place du même nom, tout près de Notre-Dame. En raison de son état, le culte paroissial est transféré dans l'église Notre-Dame, dans le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Saint-Michel est ensuite détruite, et remplacée en 1848 par des halles, à leur tour démolies en 1962<ref name="Pennec dépliant"/>.
  • L'abbaye Blanche est l'ancien couvent des dominicains. Fondée en 1265, par le duc Modèle:Souverain2, elle ferme en 1790 et est vendue comme bien national. Elle subit des destructions pendant la Révolution française : église détruite et bâtiments conventuels défigurés. Des religieuses s'y installent au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et, depuis 1960, les lieux abritent l'ordre des Filles de Jésus de Kermaria. La chapelle Saint-Joseph y est construite de 1932 à 1935, et est décorée de vitraux d'André Bouler.
  • Les vestiges de l'ancienne église paroissiale Saint-Colomban. C'est peut-être à cet emplacement que saint Gurthiern aurait créé la première abbaye, suivant la règle de saint Colomban (moine d'origine irlandaise). Celle-ci aurait été détruite par les Vikings, en 878. Reconstruite à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et plusieurs fois remaniée, elle mesurait Modèle:Nobr de long sur Modèle:Nobr de large, avec une nef de quatre travées suivie d'un vaste chœur de plan carré, sans doute voûté. Elle est abandonnée au profit de Sainte-Croix à partir de 1792 et tombe en ruine. Il en reste le pignon ouest percé d'un porche roman du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle surmonté d'une fenêtre gothique de la fin du {{#switch: ou du début du
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou du début du|-| – | ou du début du }}Modèle:S mini- siècle

}}. On note une baie haute du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le côté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il subsiste également un pilier du chœur gothique, avec cul-de-lampe à visage humain. Les vestiges sont classés monuments historiques en 1949<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

  • Couvent des Capucins, situé sur l'ancienne place des Capucins, aujourd'hui place des Écoles, à Modèle:Nombre de l'ancienne église paroissiale Saint-Michel et fondé en mai 1654, et détruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les bâtiments furent réalisés par Mathurin Grellepoix, maître maçon originaire de Hennebont, à partir de 1654, jusqu'en 1667. Consistant en un bâtiment allongé auquel s'adjoignent deux pavillons d'angles, dans celui du sud se trouve la chapelle avec cloître, et puits, ainsi qu'un cimetière à proximité. L' histoire de ce couvent est peu connue, nous en possédons une vue cavalière datée de 1737<ref>Vue du couvent des Capucins de Quimperlé</ref>.En 1793 le monastère est vendu comme bien national. La ville en devient propriétaire en 1832-1834, et jusqu'en 1853 le site était affecté à un collège d'enseignement religieux, puis en 1889 à une école supérieure de garçons. En 1881, les vestiges de la chapelle et du cloître du couvent subsistent encore. Les lieux firent l'objet d'une fouille de l'Inrap, de mai à septembre 2022, sur prescription de la Drac de Bretagne, après démolition des bâtiments de l'ancien centre Guéhenno et du lycée des garçons, ceci avant la construction du futur conservatoire de musique et de danse. Cette fouille de 800 m² permit l'exhumation des fondations de ce monastère. Dans le cimetière, face à la chapelle, furent découvert une douzaine de sépultures, ainsi que le dépôt de fondation du couvent. Il se compose de deux blocs de granit, posés l'un sur l'autre et scellés au mortier, entre lesquels fut inséré une plaque en plomb, gravée d'un texte en latin, mentionnant le pape Innocent X, l'évêque de Cornouaille : René du Louët de Coëtjunval (1584-1668), le roi de France Louis XIV, ainsi que le nom de la personne ayant posé la première pierre, mais difficile à identifier puisque la seule mention est : " seigneur de ...snoe ", et qu'il agit pour le compte de Charles de La Porte (1602-1664), gouverneur de Bretagne. Un croix est gravée sur la pierre du couvercle. Il était admis que ce couvent avait été construit dans une zone inhabitée de la ville, mais la fouille remet en question cette hypothèse, par la découverte d'une occupation antérieure consistant en cours pavées, et murs parcellaires<ref>Archéologia, octobre 2022, N°613, Modèle:P.</ref>
  • La chapelle Saint-David est l'ancienne église tréviale de Saint-David. Elle est, depuis l'origine, entourée de son cimetière, devenu communal par la suite. La nef est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le transept et le chœur sont reconstruits en 1846, par Joseph Bigot. L'édifice a peut-être comporté un ossuaire (si l'on en croit une gravure ancienne).
  • Les hôtels particuliers des rues Brémond d'Ars et du Gorrequer, notamment des maisons en pans de bois.
  • Le Présidial était un immeuble construit en 1653, sur le modèle de la maison voisine (à gauche) pour abriter, au rez-de-chaussée, la cohue (marché couvert) et, à l'étage, la communauté de ville et la sénéchaussée (tribunal royal). Du bâtiment, disparu, il ne reste qu'un bel escalier en pierre, à deux volées, qui donnait notamment accès à la prison (maison voisine, à droite). Notons qu'il n'y a jamais eu de présidial à Quimperlé. La salle située en arrière de l'escalier, de construction plus récente, est utilisée comme église provisoire, pendant la restauration de l'église abbatiale Sainte-Croix, et sert, actuellement, de lieu municipal d'expositions.
Fichier:Quimperlé maison archers.JPG
Maison à pans de bois dite maison des archers.
  • L'ancien couvent des Ursulines de Quimperlé.
  • Le manoir de Québlen du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les « hautes terrasses » sont toujours en place, non loin des rivages de la Laïta. Le manoir fut décrit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jacques Cambry<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
  • Le quartier du Bel-Air : maisons de « maçons italiens », de l'entre-deux-guerres.
  • L'hôpital Frémeur<ref>Armelle Bellancourt, L'hôpital de Quimperlé des origines à la Révolution, 1993.</ref> est le dernier hôpital de structure médiévale encore existant dans l'ouest de la France. Il est, depuis 2002, inscrit à l'Inventaire des monuments historiques ; construit initialement entre 1318 et 1423, c'était sans doute à l'origine une léproserie. Les bâtiments actuels, chapelle incluse, ont été construits au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais une importante restauration de la chapelle a été effectuée par l'architecte diocésain Joseph Bigot entre 1874 et 1876. L'hôpital est resté en fonction jusqu'en 1976. La chapelle Saint-Europe et l'ensemble de l'hôpital Frémeur, acquis par la ville en 2002 pour l'euro symbolique, sont classés par arrêté du Modèle:Date-. La restauration est décidée à la fin de 2012. Le bâtiment principal, en pierres de taille, est une longère construite sur plusieurs époques, au bord du Dourdu. La distribution des pièces a pu changer au cours des temps : à un moment, au sous-sol, se trouvaient les réserves et la cuisine, au rez-de-chaussée le dortoir des femmes, au premier étage celui des hommes et au deuxième étage les chambres du personnel et des malades contagieux. La chapelle de l'hôpital, dite « chapelle Saint-Eutrope », est une chapelle hospitalière médiévale caractéristique : petite mais très haute afin de permettre aux malades d'entendre les cérémonies religieuses depuis les tribunes ou de leur lit grâce à des hagioscopes<ref>Ronan Le Coz, À Quimperlé, l'hôpital médiéval revit, revue ArMen Modèle:N°, janvier-février 2018.</ref>. Elle possède un mobilier datant, pour partie, d'avant la Révolution ; pour l'autre partie, le mobilier résulte des transformations apportées à la chapelle et à son décor, en 1874, par l'architecte Joseph Bigot<ref name="quimperle.com" />.
  • Le pont Lovignon (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), appelé aussi pont Fleuri, possédait six arches gothiques dont il n'en reste que deux, une à chaque extrémité ; les quatre arches, détruites lors des crues de 1746, sont remplacées par deux grandes arches marinières, avec des avant-becs importants. Le pont garde sa structure ancienne en dos d'âne.
  • Le pont Salé, ou Isole, détruit lors des crues de 1746, il est reconstruit en pierre, avec un arc en anse de panier, vers 1754-1755 puis disparaît en 2006, victime des crues de 2000-2001 remplacé par une passerelle métallique. Des sentences de la justice de l'abbaye Sainte-Croix y étaient rendues, au Moyen Âge, sur la « pierre du poissonnier ».
  • Le viaduc ferroviaire qui franchit la Laïta date de 1862.
  • Le viaduc de la voie express N 165, au sud de Quimperlé.
  • La médiathèque, de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, place Saint-Michel.

Dans les environs

  • la chapelle de Lothéa à la lisière de la forêt de Carnoët : en ruines dans les années 1950-1960, elle fait l'objet d'une reconstruction depuis les années 1990 ;
  • La forêt domaniale de Carnoët, où se tint pendant longtemps, à la Pentecôte, le pardon des Oiseaux ;
  • Les Roches du Diable, sur l'Ellé, au nord de Quimperlé.

Quimperlé et sa région vus par les peintres

Personnalités notables liées à Quimperlé

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

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Bibliographie

  • Chantal Cocoual, Sonia Le Bechennec, Agathe Le Grevellec, Marie-Line Le Léannec, Sébastien Miossec, Laure Offret, Alain Pennec, Tangui Pennec, La passionnante histoire d'un lycée de Bretagne : Quimperlé 1681-2001, C.D.D.P. Finistère Modèle:ISBN.
  • Jean-Yves Eveillard, Patrick Galliou, Le pays de Quimperlé dans l'Antiquité, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Association des Amis de l'Abbaye de Sainte-Croix, 1999 Modèle:ISBN.
  • Marcel Gozzi, Isabelle Thieblemont, La Laïta, Liv'Éditions 2014, p. 208-236.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Jean-Pierre Leguay, La ville de Quimperlé du Modèle:S mini- au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Association des Amis de l'Abbaye de Sainte-Croix, 1999 Modèle:ISBN.
  • Jean-Yves Le Lan, Michel Briant, Le Quimperlé d'autrefois, Groix, Groix Éditions & Diffusion, 2018, 108 p., Modèle:ISBN.
  • Daniel Picol, Le p'tit train de Quimperlé à Concarneau, fantastique épopée sociale et économique, Arhemus, 2000 Modèle:ISBN.
  • Guy Saupin, La communauté de ville de Quimperlé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Association des Amis de l'Abbaye de Sainte-Croix, 1999 Modèle:ISBN.
  • Jean Savina, Quimperlé et ses environs, Quimperlé, chez l'auteur, 1967, 353 p., réédition, Autremencourt, Le Livre d'Histoire, Coll. Monographies des Villes et villages de France, 2006 Modèle:ISBN.
  • Michel Thersiquel, Daniel Yonnet, La Bretagne aimée des peintres. Quimperlé, Pont-Aven, Concarneau 1880-1920, Éditions Le Télégramme, 2001 Modèle:ISBN.
  • « Une fête agricole de Bretagne », Revue l'Illustration de Paris, 9 février 1856, page 88.

Liens externes

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