Guilligomarc'h
Modèle:Infobox Commune de France
Guilligomarc'h ({{#ifeq:1|0|[giligomaʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Toponymie
Guele Coumarho au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }} puis Guelegomarch au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le nom de la commune est d'origine bretonne. Son nom, en breton, est Gwelegouarc'h, prononcé {{#ifeq:1|0|ɟeleˈgwaχ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}. Il associe les termes gwele (clan) et Comarc'h. Comarc'h est une évolution du prénom Conmarc'h ou Cynfarch en gallois et signifie « le guerrier à cheval ».
Géographie
Localisation
Guilligomarc'h est une petite commune rurale appartenant historiquement au Broërec et d'un point de vue administratif à la communauté d'agglomération de Quimperlé Communauté. La commune est située dans le sud-est du département du Finistère et limitrophe de celui du Morbihan.
Modèle:Images Modèle:Communes limitrophes
Relief et hydrographie
Le territoire communal est situé entre Ellé (à l'ouest) et Scorff (à l'est). Au nord la Noguette, un petit affluent de rive gauche de l'Ellé, matérialise la limite entre les communes de Guilligomarc'h et Meslan ; au sud c'est le ruisseau de Kernévez, petit affluent de rive droite du Scorff, qui sépare Guilligomarc'h d'Arzano.
La commune présente d'importants dénivelés. L'Ellé et le Scorff ont en effet profondément entaillés le plateau armoricain et coulent au fond de vallées fortement encaissées, ce qui entraîne pour Guilligomarc'h un important enclavement. Le territoire communal s'étage de fait entre Modèle:Unité (fond de la vallée de l'Ellé à son point le plus bas) et Modèle:Unité (village de Bontul), et les terrains en forte pente sont occupés par des bois et forêts (Torrod, Ty Meur, etc..). Le site des Roches du Diable, situé à la frontière des communes de Locunolé et de Guilligomarc'h, est particulièrement spectaculaire. La rivière Ellé s'y faufile au milieu d'énormes rochers de granite, formant des éboulis, qui ont été polis par l'érosion. Modèle:Article détaillé
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L'Ellé juste en amont des Roches du Diable (limite Locunolé-Guilligomarc'h).
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L'Ellé aux Roches du Diable (limite Locunolé-Guilligomarc'h).
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L'Ellé aux Roches du Diable (limite Locunolé-Guilligomarc'h).
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L'Ellé au Pont-Neuf (limite communale Locunolé-Guilligomarc'h).
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Le Scorff au pont du Stang (limite communale Plouay-Guilligomarc'h).
Au sud-est, la butte du Torrod, boisée, forme un des principaux reliefs de la commune, atteignant Modèle:Nobr d'altitude.
Le sous-sol de la commune est de constitution granitique. L'abondance de cette roche dans le sous-sol explique pourquoi un grand nombre d'édifices de la commune sont construits avec ce matériau. Modèle:Images
Géologie
Un permis de recherche exclusif, dit « permis de Guilligomarch nord-est » fut accordé en octobre 1958 à la "Société minière d'études et de recherches" « pour la recherche de minerais d'uranium, autres matériaux radioactifs et substances connexes »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La grande carrière de Kervinel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, située à l'est du bourg et à l'ouest de la vallée du Scorff, exploite le granite et la mylonite. Son extension a soulevé des contestations en 2011 et la constitution d'une association "Non à la carrière"<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais le conseil municipal de Guilligomarc'h a accepté en novembre 2011 à une voix de majorité la prologation de l'activité de la carrière pour Modèle:Nobr supplémentaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Paysages et habitat
Le paysage bocager est caractéristique de la commune, qui comptait encore, en 2002, 15 exploitations agricoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le bourg est resté d'imortance très modeste : situé dans un site boisé et vallonné. L'agglomération est née autour de l´église, au croisement de plusieurs routes anciennes liant Guilligomarc'h à Meslan au nord, à Locunolé à l´ouest, à Plouay au sud-est, à Arzano au sud-ouest et à Pont-Scorff au sud. La partie orientale du bourg s'est densifiée à partir de 1890 par la construction de l´école communale .Distant du centre bourg, le secteur de Kergroas s'est mis en place à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite de l'installation d´une école privée. Plusieurs fermes ont existé jusqu'à la décennie 1960 ; elles ont été transformées en habitations depuis<ref name="bour">Modèle:Lien web.</ref>.
L'habitat est très dispersé puisque, outre le bourg, on compte 73 villages ou écarts. Le village de Saint-Éloi est, après le bourg, l'agglomération la plus importante.
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanvenegen », sur la commune de Lanvénégen, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
Isolée par sa situation géographique entre Scorff et Ellé, la commune était traditionnellement peu accessible. De nos jours, seule la route départementale 222 traverse le finage communal, venant côté sud d'Arzano, cette route va en direction de Meslan jusqu'à la limite départementale avec le Morbihan où elle devient la D 6, dans le cadre de la numérotation des routes propres à ce département. Mais cette route passe dans la partie occidentale du territoire communal, ne desservant pas le bourg de Guilligomarc'h, accessible seulement par des routes secondaires. Les liaisons est-ouest sont particulièrement difficiles en raison des vallées encaissées du Scorff et de l'Ellé : une route permet toutefois la liaison avec Plouay , traversant le Scorff au pont du Paou et une autre permet d'atteindre Locunolé, traversant l'Ellé au Pont Neuf, mais ce sont des routes secondaires peu fréquentées, uniquement d'intérêt local.
Urbanisme
Typologie
Guilligomarc'h est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 1,1 % | 25 |
Extraction de matériaux | 2,3 % | 52 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 23,0 % | 527 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,4 % | 101 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 26,9 % | 616 |
Forêts de feuillus | 10,4 % | 239 |
Forêts de conifères | 8,7 % | 200 |
Forêts mélangées | 23,2 % | 532 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Histoire
Moyen Âge
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Guilligomarc'h relevait de la seigneurie de la Roche-Moisan (en Arzano), de la sénéchaussée d'Hennebont, du doyenné de Kemenet-Héboé, et du diocèse de Vannes.
Une enceinte médiévale a été identifiée à Castel-Bruillé, à Modèle:Unité au nord-nord-est du bourg<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Guilligomarc'h fut une paroisse indépendante dans la première moitié du Moyen Âge (son existence est attestée pour la première fois en 1323<ref name="bour" />) avant d'ête réunie à Arzano ensuite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à une date précise inconnue, tout en gardant son titre de paroisse (ce ne fut donc pas une trève d'Arzano) : le recteur était commun aux deux paroisses et prenait possession des deux églises et des deux presbytères<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Époque moderne
Révolution française
En 1790, la paroisse est érigée en commune dépendant du canton d'Arzano, du district de Quimperlé et du département du Finistère. Bien qu'appartenant historiquement au Broërec, la commune fut rattachée canoniquement au diocèse de Quimper en 1801 au moment du Concordat. Arzano, Guilligomarc'h et Rédené sont les trois paroisses du diocèse de Vannes, donc parlant le vannetais, rattachées au département du Finistère.
Le 3 frimaire an III (Modèle:Date-) Cabon, curé constitutionnel de Guilligomarc'h, fut assassiné par des Chouans de l'Armée catholique et royale venus de la forêt de Pontcallec<ref>Modèle:Lien web.</ref>, jugé coupable, aux yeux des chouans, « d'avoir conuit lui-même les gendarmes, de jour et de nuit, à la poursuite de l'ancien recteur [ réfractaire ] de Guilligomarc'h, Le Guennec, signalé errant dans les environs »<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Citation bloc Jacques Cambry écrit que « les communes d'Arzano, de Quérien [Querrien] et de Guilligomarc'h, éloignées du chef-lieu du district, voisines du pays qu'habitent les chouans, sont dans un état de terreur et de dénuement qui ne leur permet pas de manifester le patriotisme que les autres communes ont démontré : avec quelles difficultés, d'ailleurs, peuvent pénétrer dans ces pays sauvages les principes, base de la Révolution : pas un individu ne sait la langue française. Il n'est pas d'état plus funeste, plus déplorable que celui de ces malheureux. S'ils obéissent aux lois républicaines, on les poignarde ; refusent-ils de s'y prêter, on les met en prison. Une force armée les protège ; mais c'est la nuit qu'on assassiné, et les soldats ne peuvent être sur tous les points d'un canton vaste, coupé de bois, de fossés, de rivières »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En mars 1799 sept habitants de Guilligomarc'h furent appréhendés par une colonne mobile « comme prévenus de chouannage, de vols, et inspirant la terreur dans la commune qu'ils habitent » ; certains furent traduits devant une commission militaire, d'autres devant le jury de Quimperlé<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pendant la Monarchie de Juillet, la municipalité de Guilligomarch refusa de voter les fonds nécessaires à la création d'une école en application de la loi Guizot, « attendu que le mauvais état des chemins et la distance des villages au lieu central ne permettent pas aux cultivateurs d'y envoyer leurs enfants qui passeraient plus de temps dans le voyage qu'à l'école même »<ref>Modèle:Article</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guilligomarc'h en 1843 : Modèle:Citation bloc
En mai 1878 le conseil municipal de Guilligomarc'h émit le vœu que « la direction de l'école des garçons fut confiée à un instituteur laïque » et « qu'il y eût dans la commune une école de filles confiée, si cela était possible, à la femme de l'instituteur », ce qui fut contesté devant le Conseil d'État par une religieuse du Saint-Esprit, sœur Euphémie, qui assurait jusque-là l'enseignement<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1890 la municipalité de Guilligomarc'h demanda la création d'une foire annuelle au hameau de Saint-Éloi, ce qui fut accepté par le Conseil général du Finistère et celui du Morbihan en 1893<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En juillet 1902 le Conseil d'arrondissement de Quimperlé se fait l'interprète de l'émotion soulevée dans tout l'arrondissement par la fermeture des écoles confessionnelles de Clohars-Carnoët, Querrien, Locunolé, Tréméven, Arzano et Guilligomarc'h, décidée par le gouvernement Émile Combes ; il « proteste énergiquement contre une mesure contraire aux vœux exprimés par les conseils municipaux et devant avoir pour effet de laisser un grand nombre d'enfants privés d'instruction »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date- les habitants de Guilligomarc'h empêchèrent l'inventaire des biens d'église de la paroisse en s'opposant à l'entrée dans l'église des agents du gouvernement<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guilligomarc'h porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; la plupart sont décédés sur le sol français ; quatre au moins sont décédés en Belgique dont trois dès l'année 1914 (Mathurin Gouic, Joseph Hélou et Jacques Neve) ; Jean Piquet est mort en captivité en Allemagne ; deux au moins sont morts en mer (Joseph Allanic et Yves Inquel ; ce dernier était matelot à bord du croiseur cuirassé Léon Gambetta torpillé par le sous-marin autrichien U5 le Modèle:Date-)<ref name="gui">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le journal L'Ouest-Éclair écrit en 1936 : Modèle:Citation bloc
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guilligomarc'h porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Jean Inquel, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Boulogne-sur-Mer et Jean-Louis Le Mentec<ref group=Note>Jean-Louis Le Mentec, né le Modèle:Date- à Guilligomarc'h. Son nom a été attribué au bâtiment de l'ancienne mairie : Ty an Holl Jean-Louis Le Mentec.</ref>, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Zuydcoote (Nord), tous deux lors de la Débâcle ; deux soldats (Noël Guéguen et Jean André) sont morts dans les Ardennes en 1940 ; Lucien Boudic, Raphaël Montagner et Jean Piquet, résistants ont été faits prisonniers et exécutés par les Allemands le Modèle:Date- à Guilligomarc'h<ref name="gui" />.
Le journal Le Matin écrit le Modèle:Date- que « le curieux pardon des chevaux<ref group=Note>Ce pardon des chevaux avait été créé en 1880 par le boulanger du bourg, Jean André.</ref> de Guilligomarch s'est déroulé, comme de coutume, en présence d'une affluence considérable. Près de trois cents cavaliers étaient rassemblés devant l'église pour la bénédiction de leur monture »<ref>Modèle:Article.</ref>
L'après Seconde Guerre mondiale
La nouvelle mairie de Guilligomarc'h a été inaugurée le Modèle:Date- en présence de Marc Bécam, secrétaire d'État aux collectivités.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En juin 2019 l'ancienne mairie, révovée comme bâtiment communal, a été baptisée Ty an Holl Jean-Louis Le Mentec<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 1921 avec Modèle:Unité.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Personnalités liées à la commune
- Mathurin Le Hors (1886-1952), né à Guilligomarc'h, botaniste spécialisé dans la flore de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Langue bretonne
Le Conseil municipal de Guilligomarc'h a voté la charte Ya d'ar brezhoneg le Modèle:Date.
Lieux et monuments
Sites naturels
- Le site des Roches du Diable.
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Amas de rochers surplombant l'Ellé aux Roches du Diable (commune de Guilligomarc'h).
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L'Ellé aux Roches du Diable.
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Descente en kayak des Roches du Diable.
Châteaux et manoirs
- L'ancien manoir de Traoulé, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : il appartenait en 1457 à Henri Chefdubois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le château de Sac'h, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'endroit est attesté comme lieu noble en 1443 et appartenait alor à la famille Sauldraye, avant de passer les siècles suivants aux mains des familles Jégado et Bahuno. Reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château appartint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille de Boisguéhenneuc, puis à la famille de Raismes qui fit construire en 1902 le château actuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Le château de Sac'h.
Église, chapelles et calvaires
- Église Saint-Méven ou Saint-Méen, dédiée à saint Méen, date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'exception de la sacristie, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle possède notamment une statue de saint Méen<ref>Modèle:Lien web.</ref> (et plusieurs autres statues), deux retables<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une Vierge à l'Enfant datant probablement du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des fonts baptismaux datant probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et un ensemble de 4 bannières de procession<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une fontaine de dévotion, datant de 1671, se trouve à proximité et un lavoir a été ajouté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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L'église paroissiale
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Le clocher de l'église paroissiale Saint-Méen.
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La fontaine de dévotion de Saint-Méen, dans le bourg de Guilligomarc'h.
- Chapelle de Saint-Éloi, dita aussi chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté : elle date du premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'exception du clocher plus récent, édifice de style gothique flamboyant et est en forme de croix latine. Les baies se caractérisent par la présence de remplages en forme de fleur de lys<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle possède aussi sa fontaine de dévotion à proximité<ref>Modèle:Lien web.</ref>
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La chapelle de Saint-Éloi (chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté) : vue extérieure d'ensemble.
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La chapelle de Saint-Éloi (chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté) : vue extérieure plus rapprochée.
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La chapelle de Saint-Éloi (chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté) : porte sud (pilastres et Christ en croix).
- Chapelle Saint-Julien, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le seigneur de Ti-Meur ; elle conserve deux statues du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'une de saint Maodez, l'autre d'un moine. L'appentis situé au nord et le clocher datent de 1811 ; l'ensemble a été restauré à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des statues de saint Julien et saint Eler ajoutées. Une autre restauration est survenue en 1986<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On priait saint Julien (il existe plusieurs saint Julien, et on ignore lequel est précisément honoré dans cette chapelle) pour guérir les enfants qui marchaient tardivement et, à partir de 1880, un pardon des chevaux, qui regroupa certaines années jusqu'à mille chevaux, y fut organisé (les chevaux venaient en procession depuis le bourg). La dévotion à saint Eler (saint Alor), confondu avec saint Éloi s'explique aussi probablement par une confusion avec saint Julien car ce dernier est souvent représenté sur un cheval. Selon une légende, la chapelle aurait été construite par saint Julien, qui aurait vécu en ermite dans le bois de Ti Meur qui aurait lancé une pierre du haut d'un chaos rocheux où il avait l'habitude de prier ; la chapelle aurait été construite à l'endroit où la pierre se serait arrêtée lors de sa chute. Une fontaine de dévotion existe à proximité.
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La chapelle Saint-Julien, vue extérieure d'ensemble.
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La fontaine de dévotion de Saint-Julien.
- La croix du cimetière, aussi monument aux morts, date de 1921<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La croix de Kergroas [Kergroaz], croix monumentale en kersantite datant de 1910<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Maisons et autres établissements
- Les moulins de Kerloas, de Stanc [Stang]<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Kerlégan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La maison de forgeron de Kerloquet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L'ancien presbytère, qui date pour partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'ancien maison de prêtre de Saint-Coal<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui laisse supposer l'existence d'une chapelle (disparue) dans ce hameau.
- Plusieurs écarts présentent des bâtiments très anciens, parfois en ruines : par exemple le hameau de Kerriot<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; le hameau de Saint-Éloi, autour de sa chapelle éponyme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Plusieurs fermes<ref>Modèle:Lien web.</ref> présentent un intérêt architectural : la ferme de Kerlégan (ancien manoir de "Kerhalleguen" appartenant à Jehan des Portes, noble, en 1427)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; celle de Keriouarc'h (elle date de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; celle de Kervran (son logis principal date de 1571)<ref>Modèle:Lien web.</ref>; celle de Ménégal<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; celle de Kervinel (un ancien manoir datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; celle du Sac'h (propriété de la famille de Raismes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; celle de Saint-Coal (qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; etc..
- L'école communale, construite en 1894 d'après des plans de Joseph Bigot<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'ancienne école privée de Kergroaz, construite en 1894<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Ancienne ferme rénovée, à toit de chaume, près de la chapelle de Saint-Éloi.
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La même ferme rénovée du village de Saint-Éloi mais avec une couverture de chaume différente (photo prise à une date antérieure).
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Ferme et ancienne maison de prêtre situées dans le village de Saint-Coal.
Festival
- Le "Festival des Rias"<ref>https://www.lesrias.com/.</ref> est un festival de théâtre de rue et spectacles divers organisé dans différents communes du Pays de Quimperlé, dont Guilligomarc'h.
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Une affiche avec la programmation du dernier jour de l'édition 2021 du Festival des Rias, sur un grand panneau noir, à proximité de l'église de Guilligomarc'h.
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Des spectateurs qui assistent à une représentation de "Maison Feu" par Xav to Yilo au Festival des Rias 2021, sur le parking du stade de Guilligomarc'h.
Légende
- Les Roches du diable : Saint Guénolé serait arrivé dans ce pays où Satan régnait en maître. Il fonda la paroisse qui porte son nom (Locunolé) et chaque jour les conversions devinrent plus nombreuses. Un jour que Guénolé se promenait au bord de l'Ellé, le diable lui lança à la tête d'énormes blocs de rochers. D'un large signe de croix Guénolé détourna le danger et, depuis, les rochers sont là, sur la rive. Un rocher porterait les traces des griffes du diable et un trou dangereux dans le lit de l'Ellé est dénommé "trou du diable".