Rosporden

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Modèle:Infobox Commune de France

Rosporden {{#ifeq:1|0|[ʁɔspɔʁdɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants se nomment les Rospordinoises et les Rospordinois.

Sa population s'élève, en 2016, à Modèle:Unité, dont 3 184 pour la commune associée de Kernével<ref>Populations légales 2016, Insee.</ref>, qui s'associa avec Rosporden en 1974 à la suite d'un référendum.

La petite commune, située au bord d'un étang formé par l'Aven, s'était spécialisée dans la fabrication du chouchen (boisson bretonne proche de l'hydromel), boisson faite de jus de pomme fermenté et de miel<ref>Rosporden, dans La revue des deux mondes, 1941, Modèle:P. extrait en ligne (consulté le Modèle:Date-).</ref>.

Géographie

Modèle:Images

Situation

La commune de Rosporden est située dans le sud-est du Finistère. La ville proprement dite est située, à vol d'oiseau, à Modèle:Unité au nord-est de Concarneau<ref> Modèle:Lien web </ref> et à Modèle:Unité à l'est de Quimper<ref> Modèle:Lien web </ref>. La ville de Rosporden, sise au bord de l'étang du même nom, et traversée par l'Aven qui l'alimente, constitue la principale agglomération de la commune, tandis que le bourg de Kernével, distant de Modèle:Unité en direction de l'est, et doté d'une mairie annexe, constitue une importante agglomération secondaire. Modèle:Article détaillé La commune a une superficie de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de bois <ref>Rosporden sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>. Le bois de Goarlot, situé au sud-est de la commune, constitue un petit massif forestier. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Hydrographie

La commune est arrosée par l'Aven, un petit fleuve côtier qui a une direction générale nord-sud, et le Ster Goz, son principal affluent, ainsi que par de nombreux autres cours d'eau plus modestes. Trois étangs ont été aménagés sur le cours de l'Aven, dont un situé en pleine ville, ce qui explique le surnom de « Cité des étangs » attribué à Rosporden. En fait l'étang unique, limite naturelle entre Rosporden et Kernével, lieu de prédilection des lavandières pendant longtemps, fut subdivisé en trois par les digues construites lors de la construction des voies ferrées à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ils présentent une grande diversité biologique en poissons (truite, anguille, brochet, gardon...) et sont fréquentés par de nombreux oiseaux (fuligule milouin, canard colvert, canard plongeur à la tête rousse, martin-pêcheur, poule d'eau, foulque macroule, etc.) et abritent de nombreuses plantes (menthe aquatique, nénuphars, joncs, carex, etc.)<ref>D'après un panneau d'information touristique situé sur place</ref>.

Géologie et relief

Le territoire communal de Rosporden est compris entre Modèle:Unité (le point culminant se situe près de Ker Avril, à l'extrême nord de la commune) et Modèle:Unité (à Pont Torret, dans la partie aval de la vallée de l'Aven, à la confluence avec le Ster Goz, au sud-est de la commune).

Voies de communications et transports

Rosporden a longtemps été traversée par la RN 165 allant de Nantes à Brest via Lorient et Quimper, désormais RD 765 ; la voie express RN 165 qui l'a remplacée passe désormais nettement plus au sud, mais Rosporden y est toutefois reliée grâce à deux échangeurs, celui de Kerampaou en direction de Lorient et Nantes, via la RD 24, et celui de Coat Conq en direction de Quimper et Brest, via la RD 70, qui permet aussi d'accéder à Concarneau. Rosporden a aussi été pendant une partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un carrefour ferroviaire : à la voie ferrée principale toujours existante, électrifiée et à double voie, venant de Quimper et venant, via Lorient et Redon, soit vers Paris-Montparnasse via Rennes, soit vers Nantes, s'ajoutaient la ligne Rosporden - Concarneau ouverte en 1883 et transférée sur route en 1959 pour le trafic voyageurs (le trafic marchandises cessant en 1998), ainsi que deux lignes de chemin de fer à voie étroite : la ligne de Carhaix à Rosporden du Réseau breton, déclarée d'utilité publique par la loi du Modèle:Date-<ref>"Journal des chemins de fer et des progrès industriels", 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1223988/f351.image.r=Rosporden</ref>, en service de 1896 à 1967, et la ligne de Plouescat à Rosporden des Chemins de fer armoricains, ouverte en Modèle:Date-, reprise en 1921 par les Chemins de fer départementaux du Finistère et fermée dès 1933.

La voie verte Modèle:N°, allant de Roscoff à Concarneau via Morlaix et Carhaix, passe par Rosporden ; elle reprend sur une bonne partie de son tracé l'itinéraire d'anciennes voies ferrées désaffectées et est ouverte depuis 2016 sur la totalité de son tracé.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Melgven », sur la commune de Melgven, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Rosporden est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rosporden, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018, selon Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 6,9 % 396
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,7 % 43
Terres arables hors périmètres d'irrigation 41,9 % 2409
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 9,4 % 542
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 32,4 % 1863
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,6 % 148
Forêts de feuillus 5,5 % 314
Forêts de conifères 0,5 % 29
Forêts mélangées 0,02 % 1

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Rosperden en 1262, Rosprenden en 1334 et 1407, Rospreden en 1300, 1462 et 1536<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rosporden vient du breton roz (tertre) et de Preden, un seigneur breton, « le tertre de Preden »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Les origines de Rosporden

À l'époque gallo-romaine, des marécages avoisinaient l'Aven à l'emplacement des étangs actuels ; une voie romaine traversait le fleuve côtier grâce à un gué, au pied de la butte de Kérentré, où les Romains installèrent un poste militaire, située sur la rive gauche ; une villa romaine, dans le sens de domaine, était implantée sur une autre butte située sur la rive droite, avec quelques huttes et des fermes. Toutefois la voie romaine principale allant de Vannes (Darioritum) à Quimper (Civitas Aquilonia) passait plus au sud, empruntant le tracé de l'actuelle D 22 passant par la chapelle du Moustoir en Kernével et celles de la Trinité et Coat-an-Poudou en Melgven<ref>René Kerviler, Réseau des voies romaines en Armorique, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f296.image.r=Rosporden</ref>.

Modèle:Douteux Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bourg castral (qui prit le nom de Roz Preden, Roz signifiant colline en breton, et garda ce nom jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, transformé alors en Rosporden), contrôle une bonne partie de la région grâce à sa position stratégique, et se dote progressivement d'une cohue, d'un auditoire et de moulins. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le commerce des grains et du vin favorise l'expansion de Rosporden<ref name=":a">Henri De Guiriec, Rosporden, histoire de la paroisse, 1951, imprimé par Langonnet</ref>.

Moyen Âge

Rosporden était le chef-lieu d'une châtellenie sous l'Ancien Régime, souvent associée aux châtellenies de Fouesnant et de Concarneau. Cette châtellenie de Rosporden fut concédée en 1334 par le duc Jean III à son fils illégitime Jean « Bâtard de Bretagne ». En Modèle:Date-, les châtellenies et villes de Rosporden et Fouesnant, contrôlées un temps par le capitaine de guerre anglais Robert Knolles, sont données à Jean III de Juch<ref>Les seigneurs du Juch du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, consultable http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/famille/du_Juch/juch.htm#9</ref> par Bertrand du Guesclin, duc de Molina, qui venait de reprendre Concarneau<ref>Jean Froissart, "Chroniques (1370-1377)", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k406149j/f83.image.r=Rosporden</ref>. Cette donation est confirmée par le roi Charles V le Modèle:Date-. En 1382 elle fut concédée par le duc Jean III de Monfort, ainsi que celles de Châteaulin et Fouesnant, à Jeanne de Retz (née en 1331, décédée le Modèle:Date-)<ref>Henri De Guiriec, Rosporden, histoire de la paroisse, 1951, imprimé par Langonnet et Louis Sandret, Histoire généalogique de la maison de Chabot, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646695/f119.image.r=Rosporden</ref>, laquelle décéda sans postérité. Rosporden passa alors dans la possession des ducs de Bretagne<ref>Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de la Bretagne", tome 2, 1779, consultable https://books.google.fr/books?id=QIp1EyhT5rwC&pg=PA102&lpg=PA102&dq=Eudon+de+Fouesnant&source=bl&ots=KGkqFqmaBU&sig=e718zggWRtYtqI23Uvf2k1jElx4&hl=fr&sa=X&ei=PS7rUvTdBsOrhQe9lIG4AQ&ved=0CEYQ6AEwBA#v=onepage&q=Eudon%20de%20Fouesnant&f=false</ref>.

Du point de vue religieux, Rosporden était une simple trève de la paroisse d'Elliant. Le territoire de l'actuelle commune de Rosporden était partagé entre plusieurs seigneuries qui avaient toutes leurs juridictions propres : la seigneurie de Coatcanton, située à Melgven, avait juridiction sur une partie du sud de la ville actuelle et la campagne avoisinante ; la seigneurie de Goarlot, située à Kernével, possédait le manoir de Kerouriou (quartiers actuels de Kerhuilet et Kerriou); la seigneurie de Coeteloret en Tourch ; la seigneurie de Tréanna en Elliant ; la seigneurie de Kerminihy, la seule dont le manoir était situé sur le territoire de la trève de Rosporden, contrôlait toute la partie nord de celle-ci ; son nom ("Minihi" signifie "Maison de moines" en breton) indique une probable fondation monastique ; le premier membre de cette seigneurie dont l'histoire a conservé quelque trace est Alain de Kerminihy, de même que Jean et Jacques de Kerminihy, probablement ses fils, cités dans des montres de 1379 ; Guézennec de Kerminihy est cité lors de la réformation des fouages de 1426 et d'autres ensuite, la dernière membre de cette famille étant Françoise de Kerminihy, qui épousa Alain du Plessis, seigneur de Missirien<ref>Le manoir de Missirien se trouve en Kerfeunteun</ref>, le nom tombant alors en quenouille par absence d'héritier mâle. Pierre du Plessis, né vers 1545 et décédé en 1608 étant probablement leur fils<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Hospitaliers

La chapelle de Saint-Jean-Baptiste de Locjean date de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle aurait appartenu à l'ordre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, relevant de la commanderie hospitalière de La Feuillée. Dans l'enclos se trouve un calvaire portant l'inscription S.Johannes et un if sculpté (incendié). La chapelle, en forme de croix latine, possède un clocher de style cornouaillais, une tourelle parallèle au clocher abrite l'escalier permettant d'y monter. Plusieurs statues se trouvent à l'intérieur dont deux de saint Jean, une Pietà, une Vierge, saint André en Croix, sainte Marguerite, saint Luc<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-jean-baptiste-rosporden</ref>.

Incendie de Rosporden par les troupes espagnoles (août 1594)

En cette funeste année 1594 la Bretagne est à feu et à sang en raison des Guerres de Religion. Les troupes royalistes fidèles à Henri IV, soutenues par les Anglais, et les troupes des ligueurs soutenues par les Espagnols s'entre-déchirent. Les Espagnols, qui disposent de 7000 hommes de troupe dans la péninsule sous les ordres de Don Juan d'Aguila, possèdent une solide base arrière avec la citadelle de Blavet (futur Port-Louis) et sont en train de construire un fort en face de Brest dans la Presqu'île de Crozon. C'est que Philippe II d'Espagne aimerait bien faire main basse sur la péninsule. Les habitants de Rosporden, qui étaient du côté de la Ligue, firent fête aux Espagnols. Ceux-ci y passèrent une douzaine de jours en divers jeux : tournois et courses de bague. Mais ils furent mal récompensés de leur hospitalité. En effet, peu de temps après, une trentaine d'espagnols furent surpris et tués par les hommes du commandant de la place forte de Conq (futur Concarneau) qui soutenait le roi Henri IV, aux environs de Locmaria-an-Hent. Pour se venger, faute de mieux, les Espagnols s'en prirent aux habitants de la région. Ils mirent le feu aux maisons de Rosporden dont les toitures étaient couvertes de chaume. La cité se transforma rapidement en un brasier. L'incendie endommagea même l'église dont une partie du mobilier et le beffroi furent brûlés. Les habitants qui n'arrivèrent pas à leur échapper furent massacrés<ref name=":a" />.

Époque moderne

Description de Rosporden en 1636

François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay décrit en ces termes Rosporden en 1636 (l'orthographe de l'époque a été respectée) : Modèle:Citation bloc

Rosporden au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Rosporden église lithographie.jpg
L'église de Rosporden et ses abords immédiats vers 1840 (habitation au toit de chaume, villageois, vache et cochon dans la rue).

En 1759 la paroisse de Rosporden devait chaque année fournir 12 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

Vers 1760, la construction de la route royale allant de Quimperlé à Quimper via Rosporden favorisa l'essor de la ville.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Rosporden dans son « Dictionnaire de la province de Bretagne » en 1778<ref name="Ogée et al.">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation bloc

Arthur Young indique dans son "Voyage en France" qu'à Rosporden vers 1788 « il y a des prairies qui se louent 24 livres et se vendent 600 ou 700 livres, mais il y a beaucoup de terres cultivées qui ne valent pas plus de 100 ou 150 livres »<ref>Arthur Young, "Voyages en France en 1787, 1788 et 1789", A. Colin, 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k119272p/f80.image.r=Rosporden</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le château de Coat-Canton

Fichier:Coatcanton dessin.jpg
Le manoir de Coatcanton en 1932 (dessin de Louis Le Guennec).

Le Chevalier de Fréminville décrit ainsi le château de Coat-Canton (qui faisait alors partie de la commune de Melgven) en 1844 : « À un quart de lieue [de Rosporden], derrière une colline boisée, est le vieux château de Coat-Canton. Il fut jadis fortifié, et l'on y remarque quelques vestiges d'ouvrages avancés. Le corps de logis principal a été entièrement reconstruit du temps de Louis XIV ; mais la façade qui donne sur le jardin est encore tout entière d'une époque fort ancienne ; son architecture porte le cachet du treizième siècle »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ce château (plutôt un manoir) a aussi été décrit en 1932 par Louis Le Guennec<ref>Modèle:Article.</ref>.

Rosporden au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Ernest Merson, qui visita Rosporden en 1839, qualifie la ville de « bourg bien sale et bien pauvre du Finistère, dans lequel malgré mes recherches je n'avais pu rencontrer un être parlant autre chose que le brézounce<ref>Terme péjoratif pour qualifier la langue bretonne</ref> »<ref>Ernest Merson, Le fol de Rosporden, "L'Art en province", 1840, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54251828/f95.image.r=Rosporden</ref>.

Selon A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Rosporden dans leur "Dictionnaire de la province de Bretagne" en 1848 : Rosporden était alors un chef-lieu de perception, la résidence d'une brigade de gendarmerie à cheval et disposait d'un bureau de poste et d'un relais de poste. Ses principaux villages étaient alors Kerléanou, Coat-Culoden, Kerlué, Kerniou, Kerdannes ; ses maisons notables les châteaux de Kermeno et de Coat-Canton ; une chapelle est citée : Saint -Éloi. Pour une superficie totale de Modèle:Unité, la commune disposait de Modèle:Unité de terres labourables ; de Modèle:Unité de prés et pâtures, de Modèle:Unité de vergers et jardins, de Modèle:Unité d'étangs et canaux, de Modèle:Unité de bois et Modèle:Unité étaient incultes ; la commune possédait un seul moulin, celui de Rosporden, à eau. « Rosporden est situé sur le bord d'un joli étang pouvant avoir 45 hect. de superficie. La rivière d'Aven s'y jette, au lieu de s'y former comme le dit Ogée ; au sortir elle est assez forte pour porter bateau. Le bourg est lui-même d'un aspect attrayant. L'église, d'un gothique lourd et massif, qui peut remonter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est surmontée par une élégante flèche en granite. À un quart de lieue de Rosporden est le château de Coat-Canton, dont l'arrière-façade est du style Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que la façade principale est d'une restauration qui remonte tout au plus à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. (...) Rosporden ne manque pas de bois de chauffage ; mais il faut aller chercher le bois de construction à plus de trois lieues. Il y a foire au chef-lieu les Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-, le lendemain de la Trinité, le jeudi après le Modèle:Date-, et le Modèle:1er jeudi de novembre. Ces foires et celles de Coray sont à peu près les seules que les habitants de cette commune fréquentent. (...) Géologie : constitution granitique. On parle le breton et le français »<ref name="Ogée et al." />.

Le Modèle:Date-, l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie de Montijo, dans le cadre de leur voyage en Bretagne, passèrent par Rosporden : « Dans la petite ville de Rosporden, tout le cortège du parcours impérial avait été orné avec élégance et la foule se pressait pour saluer le rapide passage de Leurs Majestés »<ref>Journal des débats, n° du 18 août 1858, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k451712j/f2.image.r=Rosporden</ref>.

Lors des pardons de Rosporden, des concours de lutte bretonne étaient organisés : celui de 1859, décrit par Eugène Loudun, opposa notamment deux fameux lutteurs Le Guichet et Trolez<ref>Eugène Loudun, "La Bretagne, paysages et récits", 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35220z/f162.image.r=Rosporden</ref>.

Les parents « se plaignent de ce que leurs enfants n'apprennent pas le français à l'école » écrit un instituteur de Rosporden en 1861<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.

Le marché de Rosporden décrit par Gustave Flaubert

Gustave Flaubert a décrit le marché de Rosporden en 1847 dans Par les champs et par les grèves, publié en 1886 : Modèle:Citation bloc

Maxime Du Camp, qui voyageait en compagnie de Gustave Flaubert, écrit pour sa part : « En 1847, à Rosporden, un jour de marché, j'ai été entouré par plus de deux cents pauvres, et d'assez près, et d'une façon assez significative pour avoir été tenté d'appeler les gendarmes »<ref>Maxime Du Camp, "Orient et Italie : souvenirs de voyage et de lectures", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k106118h/f52.image.r=Rosporden</ref>.

La pêche aux mulettes perlières

Lionel Bonnemaire<ref>Lionel Bonnemaire (1843-1905), avocat collectionneur de bijoux et amulettes populaires</ref> dans son livre Les mollusques des eaux douces de France et leurs perles, décrit la pêche que pratiquaient des jeunes filles de Rosporden dans l'Aven au lieu-dit Kerenmeriet [Keranmeriet] en Melgven à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (l'Aven était alors comme « pavée » de mulettes perlières) : Modèle:Citation<ref>forgottenbooks.com</ref>.

Un carrefour ferroviaire

Fichier:Rosporden lavandières.jpg
Rosporden : Le pont du chemin de fer et les lavandières de l'étang (carte postale, collection Villard).

En 1863, Rosporden est desservie par la voie ferrée de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans allant de Paris à Quimper. Grâce à sa gare, la ville va trouver un nouveau dynamisme économique. La ville devint même un carrefour ferroviaire, grâce à la ligne de Rosporden à Concarneau (ligne PO), ouverte en 1883 d'une part et à celles à voie métrique du Réseau breton en direction de Carhaix-Plouguer et Morlaix d'une part, ouverte en 1891, et de celle des Chemins de fer armoricains, en direction de Châteauneuf-du-Faou et Plouescat d'autre part, ouverte en Modèle:Date-. Modèle:Article détaillé

Le manoir de Kerminy<ref>http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_cg29%2Fdatas%2Fir%2Fserie_fi%2FFRAD029_0000014FI%2Exml&page_ref=47577&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=</ref> avait été édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Antoine René Le Pappe, seigneur de Kerminihy ; à l'abandon dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la propriété est restaurée et son parc planté d'espèces exotiques par Émile Avril, ingénieur responsable de la construction de la voie ferrée, puis par son gendre le vicomte Aimé Édouard de Villiers du Terrage<ref>Voir http://fr.topic-topos.com/manoir-de-kerminy-rosporden. Il est né le Modèle:Date- à Paris. Son père Édouard de Villiers du Terrage est l'auteur du "Journal et souvenirs sur l'expédition d'Égypte", publié en 1899</ref> et ensuite le fils de ce dernier Marc de Villiers du Terrage<ref>Marc de Villiers du Terrage (1867-1936), historien, membre de la Société des Américanistes, auteur notamment de "Les dernières années de la Louisiane française", 1904, voir http://www.persee.fr/doc/jsa_0037-9174_1906_num_3_1_3459_t1_0103_0000_1</ref>.

Pierre Loti et Rosporden

En 1877, l'écrivain Pierre Loti commence à venir fréquemment à Rosporden, qu'il fréquenta de nombreuses fois dans la décennie 1880, dans la maison de son ami Pierre Le Cor<ref>Pierre Le Cor, né le Modèle:Date- à Saint-Pol-de-Léon, quartier-maître, marié le Modèle:Date- à Rosporden avec Marie-Anne Le Dœuff, née le Modèle:Date- à Rosporden</ref>, qui a épousé une jeune fille de Rosporden. Il devient le parrain de leur ainé, Julien Le Cor (né le 15 juin 1878) et rapporte tous les rites du baptême de son filleul dans l’Église de Toulven (Rosporden), dans son roman Mon frère Yves<ref>Monique Talec, coord. Pierre Loti, la Bretagne et la mer, édité par HPPR, juin 2023</ref>. Il se fit même confectionner un costume breton pour assister aux pardons des environs<ref>Fanch Postic, Loti en Bretagne à Rosporden, chez mon frère Yves, éditions Skol Vreiz</ref>. Il décrit Rosporden dans ce roman, dans lequel son ami Pierre Le Cor est dénommé Yves Kermadec<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/la-maison-de-rosporden-se-souvient-de-pierre-loti-1575089</ref> : « Elle est très ancienne cette église de Toulven [Rosporden] ; elle s'élève toute grise dans le ciel bleu, avec sa haute flèche de granite à jours, que par endroits les lichens ont dorée. Elle domine un grand étang avec des nénufars ».

Un tableau peint en 1923 par Adolphe Gumery représente Pierre Loti et Pierre Le Cor sur la tombe d'Yvonne. Il se trouve au Musée départemental breton de Quimper.

Fichier:Pierre Loti Devant la maison de mon frère Yves.jpg
Pierre Loti : Devant la maison de mon frère Yves à Rosporden (vers 1890)

Rosporden à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La commune de Rosporden fut augmentée de 3 hectares pris à Melgven par la loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Jules Vagnair, agrégé de lettres en 1862, décrit longuement Rosporden en 1893 dans le supplément littéraire du journal Le Figaro<ref>Jules Vagnair, Le carnaval de Rosporden, supplément littéraire du journal Le Figaro, n° du 24 juin 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k272708t/f1.image.r=Rosporden</ref>, qualifiant notamment Rosporden d'« infime bourgade du Finistère (...) [qui] se trouve dans une situation merveilleuse, près d'une forêt aux chênes séculaires<ref>Il évoque probablement de la forêt de Coatloc'h en Scaër</ref>, au bord d'un lac de toute beauté. (...) Pour suivre ses pardons, des milliers de pèlerins accorent de trente lieues à la ronde ». Il raconte aussi dans le même article l'histoire du carnaval de Rosporden dont un récit exagéré dans certains milieux parisiens, repris par plusieurs journaux de province, provoqua un engouement et une mode temporaire de "chapeaux Rosporden", d'"écharpes Rosporden", d'"ombrelles Rosporden" et de corsages bretons dans la bonne société parisienne, et provoqua un afflux de touristes à Rosporden<ref>C'était aussi l'époque de la « mode bigoudène » dans la bonne société parisienne</ref>.

L'invention et la consommation du chouchen dans la région de Rosporden

Dans les années 1830 déjà, Alexandre Bouët signalait que « quelques-uns, dans les années où le cidre manquait, faisaient de l’hydromel, cette boisson des anciens temps ». Toujours est-il que, dans une partie de la Basse Cornouaille, le chouchen semble, au lendemain de la Première Guerre mondiale, concurrencer le cidre et les autres boissons alcoolisées. De nombreux faits divers évoquent les « méfaits du chouchen », témoignant à l’évidence qu’il était alors consommé par les couches sociales les plus modestes, ce qui ne l’empêcha pas d’être servi lors de la réception de la fête des reines de Cornouaille de 1928 à Quimper. Un négociant rospordinois, Le Moal, fut le premier à employer le mot chouchen (qu'il écrit d'ailleurs souchen) dans un article daté du Modèle:Date de l'Union agricole et maritime où il présente sa nouvelle liqueur comme efficace pour lutter contre l'influenza ; l'appellation fut officiellement déposée vers 1920 par Joseph Postic, négociant et futur maire de Rosporden<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:Rosporden 1903.jpg
A. Karl, Rosporden avant 1903.
Fichier:Albert Robida Le clocher de Rosporden.jpg
Le clocher de Rosporden (lithographie d'Albert Robida)

Dans La vieille France, livre publié en 1900, Albert Robida décrit ainsi Rosporden : Modèle:Citation bloc Le journal La Lanterne écrit le Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc Déclarée d'utilité publique le Modèle:Date-, la ligne ferroviaire à voie métrique des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Châteauneuf-du-Faou à Rosporden, longue de Modèle:Unité, fut mise en service le Modèle:Date-. Elle desservait les gares de Saint-Thois-Pont-Pol, Laz, Trégourez, Guernilis, Coray, Tourc'h, Bois-Jaffray-Saint-Guénal et Elliant. Elle ferma dès 1933.

La Première Guerre mondiale

Fichier:170 Rosporden.jpg
Armel Beaufils, Monument aux morts de Rosporden (1922).

Le Monument aux morts de Rosporden du sculpteur Armel Beaufils et de l'architecte Charles Chaussepied, dont le piédestal est construit en kersantite, a été érigé en 1922 et porte les noms de cent cinq soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb 29241&">Memorialgenweb.org - Rosporden : monument aux morts</ref>. Parmi eux, Christophe Le Gall<ref>Christophe Le Gall, né le Modèle:Date à Rosporden, marsouin au [[2e régiment d'infanterie de marine|Modèle:2e d'infanterie coloniale]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Rossignol (Belgique)</ref> et Joseph Le Gall<ref>Joseph Le Gall, né le Modèle:Date à Melgven, soldat au 118e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à La Boisselle (Somme)</ref> ont tous deux étés décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre. Un au moins (Joseph Mahé<ref>Joseph Mahé, né le Modèle:Date à Melgven, marsouin au [[3e régiment d'infanterie de marine|Modèle:3e d'infanterie coloniale]], mort le Modèle:Date lors du naufrage du La Provence</ref>) est disparu en mer ; la plupart des autres sont morts sur le sol français.

Le centre de la "Giz Fouen"

Le territoire de la "Giz Fouen" regroupe 33 communes (Elliant, Scaër, Quimperlé, Riec, Bannalec, Concarneau, Fouesnant, Pont-Aven, Rosporden, etc..) ; Creston a démontré qu'elles eurent comme principal centre d'influence Rosporden plutôt que Fouesnant, trop excentré. La mode de Rosporden conserva jusqu'à la décennie 1930, entre le gilet et la veste, un intermédiaire sans manches, le "korf-chupenn", héritier des filets superposés <ref>Philippe Le Stum, "Arts populaires de Bretagne", éditions Ouest-France, 1995, Modèle:ISBN.</ref>.

Autonomisme breton

Fichier:Quimper 138 Louis Caradec Fileuse de Rosporden-Fouesnant Musée départemental breton.JPG
Louis Caradec, Fileuse de Rosporden - Fouesnant, Quimper, musée départemental breton.

Le Parti Autonomiste Breton tint à Rosporden sa première réunion officielle et aussi son premier congrès. Il eut lieu le Modèle:Date- dans l'établissement dit de la « Vieille Auberge » toujours ouvert aujourd'hui. Y figuraient entre autres des autonomistes alsaciens et corses. Le parti inaugura le concept autonomiste en Bretagne sur le modèle alsacien. Y étaient présents Yann Sohier, Olier Mordrel, François Debauvais, Morvan Marchal, Paul Schall et Petru Rocca<ref name=":a" />.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:160 Rosporden Mayola.jpg
L'ancienne usine de cirages Mayola, reconvertie en immeuble d'habitation.

En Modèle:Date-, un Congrès des Bretons fut organisé à Rosporden et vit notamment la création du Parti autonomiste breton et d'un « Comité des minorités nationales de France », regroupant des Alsaciens-Lorrains, des Flamands, des Bretons et des Corses. « Les Bretons ont affirmé dans cette réunion, qui a duré trois jours, qu'ils en avaient assez de la centralisation française qui veut supprimer les traditions et la langue de Bretagne, et ils ont formulé un plan de résistance pour la défense de leurs particularités ethniques »<ref>"Bulletin quotidien de presse étrangère", n° du 25 octobre 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6424398q/f5.image.r=Rosporden</ref>.

Germain Pensivy<ref>Germain Pensivy, né le Modèle:Date- à Scaër.</ref> fut un maître d'école, un « hussard de la République », qui a influence toute une génération de jeunes rospordinois pendant l'Entre-deux-guerres<ref>Modèle:Article.</ref>. Capitaine au [[481e régiment de pionniers coloniaux|Modèle:481e régiment de pionniers coloniaux]], il est mort pour la France des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Aubigny (Ardennes)<ref>Memorialgenweb.org - Germain PENSIVY</ref>. Depuis le Modèle:Date-, le collège public de Rosporden porte son nom.

Rosporden a connu une industrialisation assez remarquable : l'essor de la culture des haricots verts et des petits pois a permis à partir dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la construction de conserveries, qui mirent aussi en boîtes du poisson, en raison de la proximité du port de Concarneau ; un négociant en chouchen, Mayola, crée une usine de cirages, encaustiques et produits d'entretien. Les entreprises de galoches sont devenues les chaussures Le Roy. Vers 1970, Modèle:Nb travaillaient sur la commune<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rosporden-29140/exposition-lhistoire-industrielle-au-xxe-siecle-3755930 et https://www.ouest-france.fr/bretagne/rosporden-29140/une-exposition-sur-lhistoire-industrielle-de-rosporden-3790082</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le Monument aux morts de Rosporden porte les noms de trente-deux personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb 29241&" />. Parmi elles Michel Yvonnou<ref>Michel Yvonnou, né le Modèle:Date à Rosporden, coiffeur, voir https://maitron.fr/spip.php?article149171&id_mot=21</ref>, résistant, fusillé le Modèle:Date- à Penmarc'h. Un soldat originaire de Rosporden (Corentin Brunau<ref>Corentin Brunau, né le Modèle:Date- à Rosporden, sapeur au 6e régiment du génie, mort le Modèle:Date à Gonrieux (Belgique)</ref>) est mort sur le front belge en 1940.

Jean Mazéas, de Rosporden, membre du commando Kieffer, participa au débarquement de Normandie le Modèle:Date-.

La Résistance : les maquis de Rosporden

Le Modèle:Date- un train est mitraillé entre Rosporden et Concarneau (quatre blessés)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Trois groupes de résistants ont été actifs dans la région de Rosporden : le groupe Libé-Nord, dirigé par François Rivier et comprenant notamment son fils Albert Rivier, Bertrand Petit<ref>Bertrand Petit, décédé en novembre 2006 à Lanester</ref>, dit « Duguesclin », Robert Ricco<ref>Robert Ricco, maréchal des logis à la gendarmerie de Rosporden</ref>, Louis Quénéhervé<ref>Une salle du collège public Germain Pensivy de Rosporden porte son nom, voir http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimperle-concarneau/concregion/rosporden/college-pensivy-une-salle-dediee-a-la-plume-30-06-2009-448478.php</ref>, dit « La Plume », Jean Guéguen, dit « L'Empereur », etc. ; le groupe Vengeance dirigé par Pierre Le Naour et René Gall ; le bataillon FFI du capitaine Mercier (de son vrai nom Louis René Le Cleach) dont l'histoire est racontée par le journal Ouest-France du Modèle:Date-<ref>http://www.norrac.com/crbst_78.html et http://www.norrac.com/crbst_77.html</ref>. Parmi leurs actions, les combats de Kernabat en Scaër qui firent 18 victimes fusillées par les Allemands le Modèle:Date- parmi les résistants dont neuf membres du maquis de Rosporden : Yves Baron, Hervé Delessart, Corentin Guillou, René Le Gall, Roger Kerjose, René Mao, Jean-Louis et Marcel Rannou et Pierre Salomon, qui sont commémorées par le mémorial de Kernabat en Scaër et la stèle de Quillien en Tourch. Les dirigeants de ces trois groupes de résistance se rencontrent secrètement le Modèle:Date- à la gendarmerie de Rosporden pour adopter une stratégie commune et se mettent d'accord pour confier le commandement commun au capitaine Mercier, la première compagnie étant commandée par Albert Rivier, la seconde par Yves Le Corre, puis par Pierre Le Naour, la troisième par Robert Ricco<ref>Dominique Thiébaut Lemaire, Une famille bretonne, de la Révolution aux guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>.

Le capitaine Charron<ref>Paul Carron de La Carrière, dit le capitaine Carron, né le Modèle:Date- à Rennes, membre du team Gilbert, une équipe de l'opération Jedburgh, parachuté près de Scaër le Modèle:Date en compagnie du capitaine Christopher Blathwayt et du sergent Neville Wood ; il est mort le Modèle:Date-à Paris.</ref> a écrit : Modèle:Citation dans l'attente du signal de l'insurrection<ref>Capitaine Charron, article publié dans le journal Ouest-France en octobre 1944, cité par Modèle:Ouvrage.</ref>.

Rosporden libérée par les résistants

Le Modèle:Date-, le bataillon Mercier, caché depuis le Modèle:Date- dans la ferme de Kerodet en Coray (sa base est nommé « camp Delessart » en hommage à l'un des résistants fusillés à Kernabat-Quillien), reçoit par un message codé de la radio de Londres (Modèle:Citation) l'ordre de prendre Rosporden. Les troupes américaines sont alors encore à Pontorson, à Modèle:Unité de là. La ville est libérée entre le 4 et le Modèle:Date- ; les combats commencent le Modèle:Date- et durent toute la journée, Robert Ricco parvenant à hisser le drapeau tricolore sur la mairie ; les résistants se retirent le soir, laissant les Allemands encore maîtres de la ville. Ceux-ci, ainsi que des Russes blancs qui étaient hébergés dans l'école Sainte-Thérèse, se livrent alors à des représailles à l'encontre de la population (vols, viols, trente-deux maisons incendiées). Environ vingt cinq personnes, presque toutes du quartier du Pont Biais, sont prises comme otages et conduites à Quimperlé ; parmi elles se trouvait le maire de Tourch, René Le Roy<ref>Modèle:Article.</ref>. Le train qui les conduisait de Quimperlé à Lorient est bombardé le Modèle:Date- à Quéven (Morbihan) et les otages tentent alors de s'enfuir ; neuf d'entre eux sont tués : Marguerite Caugant (née Le Naour), Vincent Baudic, Jean Bernard, Jean Flaouter, Jean Hémery, Antoine Hénaff, Jean Le Menn, Albert Pirlo, Jean-Marie Porhiel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'insurrection recommence le Modèle:Date- à 5 heures du matin. Un train de l'organisation Todt stationnait cette nuit-là au Pont Biais (à proximité immédiate de la gare de Rosporden), et les Allemands qui s'y trouvaient renforcèrent la résistance allemande. Un groupe de résistants FTP, dirigé par Jean Goarant, dit « Perrochet », est accroché le Modèle:Date- par les Allemands au Poteau Vert, sur la route de Rosporden à Concarneau : les combats font quatre tués parmi les résistants (Jean Goarant, 41 ans ; Yves Hervé<ref>Yves Hervé, né le Modèle:Date- à Kernével</ref>, 31 ans ; Jacques Quénéhervé, 23 ans ; Jean Le Quilliec, 23 ans). Les résistants attaquent la kommandantur locale, qui était implantée dans la maison de l'usinier Caugant. L'entrée officielle du bataillon Mercier dans Rosporden libérée fut fêtée dès le Modèle:Date- en début d'après-midi<ref name="Maguer">Cyrille Maguer, Modèle:Opcit.</ref>.

Le Modèle:Date-, des troupes allemandes venant de Brest et cherchant à se replier en direction de la Loire sont arrêtées à l'entrée ouest de Rosporden à Dioulan par la section du lieutenant Gérard de Carville<ref>Gérard Gaultier de Carville, né le Modèle:Date- à Saint-Amand-Montrond (Cher), rejoignit l'Angleterre dès juillet 1940 ; parachutiste SAS, il est parachuté en France et organise un maquis dans le Morbihan dans la région de Guiscriff avant de participer aux combats pour la libération de Rosporden, voir francaislibres.net</ref>, blessé à mort lors des combats pendant lesquels René Daouphars<ref>Memorialgenweb.org - René DAOUPHARS</ref>, un résistant venu de Guiscriff, est également tué, ainsi que Jean Clech'mine<ref>Jean Clech'mine, né le Modèle:Date- à Kernével, mort lors des combats de Dioulan le Modèle:Date.</ref>, de Kernével. Ces Allemands sont contraints de faire demi-tour et vont se réfugier à Concarneau. Les Allemands ont en tout vingt-trois camions hors d'usage et environ trois cents tués et blessés ; neuf camions sont récupérés par les résistants<ref name="Maguer" />.

Les autres résistants tués pendant les combats pour la libération de Rosporden sont Jean Le Guiban<ref>Jean Le Guiban, né le Modèle:Date- à Rosporden, résistant FFI, tué à l'ennemi à Kérandérat en Melgven, voir http://www.letelegramme.fr/finistere/melgven/keranderat-hommage-a-jeannot-guiban-11-08-2014-10294238.php</ref> le Modèle:Date- et Pierre Le Naour<ref>Pierre Le Naour, né le Modèle:Date- à Quimperlé, commandant de la Modèle:2e FFI du capitaine Mercier, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à la Croix de Lanveur en Kernével.</ref>, de Rosporden ; Auguste Robic<ref>Auguste Robic, né le Modèle:Date- à Rédené, maquisard de la Modèle:2e FFI du capitaine Mercier, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à la Croix de Lanveur en Kernével.</ref>, de Melgven.

Le Modèle:Date-, un groupe de résistants du mouvement Vengeance attaque des soldats allemands à Kernaoulan en Nizon et cherche à empêcher une éventuelle attaque allemande à partir des cantonnements allemands du Fresq et de Kerguirizit en Melgven : Yves Trichard<ref>Yves Trichard, né le Modèle:Date à Beuzec-Conq</ref> est tué ce jour-là par une balle explosive allemande à Croissant-Bouillet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rosporden fut le théâtre de crimes de guerre commis par les Allemands, mais également par des Rospordinois : quelques jours après la libération de la ville, en représailles contre les atrocités commises par les troupes allemandes et russes blanches, des responsables locaux de la Résistance se firent remettre des soldats allemands faits prisonniers à Riec-sur-Bélon et totalement étrangers à ces exactions Modèle:Source insuffisante. Un soldat fut fusillé sans jugement dans chaque maison brûlée, le plus jeune d'entre eux n'avait pas 18 ans. Les corps laissés à l'abandon furent récupérés par l'armée américaine qui leur donna une sépulture décente. Modèle:Source insuffisante

Deux résistants furent maires de Rosporden à la Libération : Albert Rivier (nommé président de la délégation spéciale le Modèle:Date-<ref>Albert Rivier habitant le quartier de la Butte, qui fait partie de la commune de Melgven, ne put pas se présenter aux élections municipales de Rosporden en 1945, mais devint adjoint au maire de Melgven jusqu'en 1965</ref>), puis brièvement René Gall.

Le général de Gaulle vint à la Libération de la France à Rosporden, le Modèle:Date-, durement touchée durant la Libération. Il s'arrêta également à la Croix-Lanveur (commune de Kernével à l'époque) où il fut salué par les autorités de la commune de Kernével et par la population du bourg et de ses alentours.

La fusion avec Kernével et le rattachement du quartier de la Butte

Un projet de création d'un « Grand Rosporden », incluant les communes de Kernével et Melgven, existait depuis 1954 ; sa concrétisation aurait permis à Rosporden de devenir l'une des plus vastes communes du département (elle serait passée de Modèle:Unité à Modèle:Unité et sa population aurait atteint Modèle:Unité en 1973 en absorbant Kernével et Melgven). Des référendums sont organisés le Modèle:Date- : si les électeurs de Kernével votent en faveur de la fusion (811 « oui », 691 « non ») car pour eux ce rattachement semblait logique, car ils fréquentaient majoritairement Rosporden pour leur travail, les commerces et les écoles, ceux de Melgven votent contre (Modèle:Nombre « non » et 633 « oui ») à la suite d'une campagne référendaire acharnée et houleuse animée par un « Comité de défense » hostile à la fusion (une grande pancarte « Non à la fusion » fut accrochée dans le bourg, des manifestations furent organisées) avec à sa tête Alphonse Carnot et le soutien du maire René Balaven, la majorité des habitants étant davantage attirés par Concarneau que par Rosporden ; seuls les électeurs du bureau de Cadol (où étaient inscrits entre autres les habitants du quartier de la Butte), plus proches de Rosporden, votant en faveur de la fusion par 576 « oui » contre 285 « non ».

Le Modèle:Date-, un décret préfectoral porte « rattachement à la commune de Rosporden de la portion du territoire de la commune de Melgven dite « Quartier de la Butte », d'une superficie de Modèle:Unité et comprenant 1 148 habitants », ce qui prive aussi Melgven de 42 % de ses recettes fiscales car la partie annexée par Rosporden accueillait de nombreuses entreprises, des salaisons et des conserveries notamment<ref>Journal Le Télégramme, Modèle:N° du 5 juillet 2016</ref>.

Des municipalités de gauche

Depuis la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 2014, Rosporden a été administrée par des municipalités d'abord radicales et radicales-socialistes, puis socialistes. Gilbert Monfort (socialiste) étant maire pendant six mandats consécutifs entre 1977 et 2014. Il défendit notamment le maintien des arrêts de trains express, puis TGV, dans la gare de Rosporden<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La fermeture des deux usines Boutet-Nicolas en 2014

Les deux usines de conserverie et transformation de légumes Boutet-Nicolas, issues de deux entreprises distinctes, Boutet (créée en 1921) et Nicolas (créée en 1923), possédées par la CECAB, ont fermé en 2014, entraînant la disparition de 150 emplois permanents et de près de deux cents emplois saisonniers et intérimaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La crise municipale de 2016

La victoire électorale en Modèle:Date- de la liste menée par Christine Le Tennier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avec 58,73 % des voix au second tour, met fin à des décennies de municipalités de gauche à Rosporden<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rosporden-29140/municipales-rosporden-victoire-sans-appel-de-christine-le-tennier-2065572</ref>. Mais en Modèle:Date-, la maire est désavouée par Modèle:Nobr de sa liste membres du conseil municipal, qui l'accusent notamment d'autoritarisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et est mise en minorité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui la conduit à démissionner quelques jours plus tard.

La démission de nombreux autres conseillers municipaux oblige le Préfet du Finistère à dissoudre le Conseil municipal et à provoquer de nouvelles élections le Modèle:Date- qui voient la victoire de la liste de gauche, emmenée par Michel Loussouarn<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui avait été battue en 2014.

Le legs Sellin

En 2020 la commune a reçu de la part de Jean-Yves Sellin un legs d'un million d'euros, sous réserve de donner le nom de Maurice Sellin, son père, ancien joueur de football professionnel, à un équipement sportif<ref>Quentin Raillard, L' argent tombé du ciel des communes bretonnes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 21 octobre 2020.</ref>.

Langue

Si le français est aujourd'hui la langue usitée quotidiennement par les Rospordinois, cela n'a pas toujours été le cas par le passé. Un voyageur de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Albert Jouvin de Rochefort, n'a retenu de son séjour dans la ville de Rosporden que son embarras pour se faire servir dans une auberge à cause de son ignorance du breton. Modèle:Citation En 1902, le breton était déjà en net recul dans la ville, puisque selon une enquête diocésaine, le catéchisme y était enseigné majoritairement en français.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu

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Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2011 avec Modèle:Unité.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire  : L'augmentation subite de la population constatée en 1975 est due à la fusion de Rosporden avec Kernével en 1973, commune qui avait Modèle:Nombre en 1968 lors du dernier recensement antérieur à la fusion. En 1976, le rattachement du quartier de la Butte (Modèle:Nombre), qui faisait jusque-là partie de la commune de Melgven, perturbe aussi l'analyse de l'évolution démographique.

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Commune associée de Kernével

Modèle:Article détaillé

Monuments

Fichier:Église Notre-Dame de Rosporden.jpg
L'église Notre-Dame de Rosporden.
Fichier:Kernevel Eglise paroissiale.JPG
L'église Saint-Colomban de Kernével.
Fichier:138 Rosporden.jpg
La chapelle Saint-Éloi.
Fichier:Kernevel chapelle Locjean côté sud.jpg
La chapelle de Locjean.

Média local

  • La chaîne radiophonique associative « Rospordinoise MAXXI ONE » émet Modèle:Quand ses émissions au-delà de son territoire entre Pleyben et Lorient sur le 107.50 FM. Ces émissions estivales ne sont que temporaires pour l'instant. La station entend émettre à l'année sur la bande FM dès 2011.

Légende

  • Le pont de Rosporden : Les ponts de Rosporden ne résistait pas aux crues. Selon une sorcière qui fut consultée, seul l'emmurement d'un enfant de quatre ans, vivant, dans les fondations du pont, permettrait de construite un pont solide, ce qui aurait été fait ; et depuis le pont de Rosporden résiste à toutes les charges et toutes les inondations<ref>L.-F. Sauvé, Les rites de la construction, le pont de Rosporden, revue "Mélusine", 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57905264/f68.image.r=Rosporden</ref>. Une autre version de cette légende est racontée par Paul Sébillot<ref>Paul Sébillot, Traditions et superstitions des Ponts et Chaussées, "Revue des traditions populaires", n° du 15 mars 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5832227q/f4.image.r=Rosporden</ref>.
  • Le carnaval de Rosporden : Le Modèle:Date, trois jeunes gens de Rosporden en goguette se seraient déguisés, dont l'un en volant une tête de mort dans le cimetière, et après avoir fait en hurlant le tour de la ville, auraient provoqué Dieu qui, fatigué de les voir, « aurait fait trembler tous les murs de la ville » [tremblement de terre ?]. Le lendemain, la tête de mort vint chez celui qui s'était déguisé et le tua. Cette légende est attribuée au père Morin, un capucin, qui aurait prédit aux Bretons leur incorporation à la France en punition de leurs péchés et qui est mort vers 1480<ref>Édouard Mennechet, Poésies bretonnes, "Matinées littéraires : cours complet de littérature moderne", tome 1, 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9698157c/f73.image.r=Rosporden</ref>. Cette même légende est racontée en détail dans une version différente par Ernest Merson sous le titre Le fol de Rosporden<ref>Ernest Merson, Le fol de Rosporden, "L'Art en province", 1840, consultable gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54251828/f96.image.r=Rosporden</ref> et dans une autre version sous le titre Ballade du moine de Rosporden par Émile Nourry, sous son pseudonyme de Pierre Saintyves<ref>Pierre Saintyves, Ballade du moine de Rosporden, "Revue des traditions populaires", janvier 1919, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5790636v/f44.image.r=Rosporden</ref>.

Iconographie relative à Rosporden et sa région

Fichier:Maxime-Emile-Louis Maufra - The Village of Rosporden (Finistere) - 1949.123 - Harvard Art Museums.jpg
Le Village de Rosporden
Maxime Maufra, 1911
Fogg Art Museum , Université Harvard

Personnalités liées à Rosporden

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

  • Henri Guiriec, Rosporden, histoire de la paroisse, première édition 1951, le Livre d'histoire, 2003, 143 p. Modèle:ISBN.
  • Annick Fleitour, Le petit train Rosporden - Plouescat, Quimper, éditions Ressac, 2001 Modèle:ISBN.
  • Cyrille Maguer, Rosporden, Mémoire en images, A. Sutton, 2007, 127 p. Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

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