Fouesnant
Modèle:Infobox Commune de France
Fouesnant (prononcé {{#ifeq:1|0|[fwεnɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. La commune est le chef-lieu du canton de Fouesnant ainsi que de la communauté de communes du Pays Fouesnantais (CCPF).
En 2016, la commune comptait Modèle:Nombre, ce qui la plaçait en douzième place des villes du Finistère.
Située au cœur de la côte Cornouaillaise, à Modèle:Unité environ de Pont-l'Abbé, Quimper et Concarneau, et bénéficiant d'un littoral parmi les plus étendus du Finistère, la ville attire chaque année de nombreux touristes et vacanciers<ref>Par décret en date du 17 novembre 2011, la commune de Fouesnant-Les Glénan (Finistère) est classée comme station de tourisme. Sur Légifrance</ref>. Avec Bénodet et La Forêt-Fouesnant, Fouesnant forme désormais la « Riviera bretonne », nouvelle appellation touristique. Modèle:Sommaire
Géographie
Description générale
Le poète Jos Parker célèbre ainsi Fouesnant dans Le livre champêtre en 1893 : <poem>
- Le pays que j'habite est un pays charmant (...)
- Comme une conque verte, il entre dans la mer,
- Cerné de sable blanc, baigné par le flot clair :
- C'est le pays du foin.
</poem>
Le littoral
Cette commune littorale du Sud-Finistère est située à Modèle:Unité au sud de Quimper et à huit kilomètres à l'ouest de Concarneau. La commune est au cœur de la communauté de communes dont elle est le chef-lieu : à l'est se trouve La Forêt-Fouesnant, au nord Saint-Evarzec, à l'ouest Pleuven, Clohars-Fouesnant et Gouesnac'h et enfin au sud-ouest Bénodet. Fouesnant est bordée de Modèle:Unité de côte le long de la baie de La Forêt, du Cap Coz aux marais de Mousterlin et aux dunes de la mer Blanche, en passant par la pointe de Beg Meil.
Le territoire est modérément vallonné, culminant à 67 mètres au rond-point de l'Odet, descendant en pente douce vers le sud-ouest, Beg Meil et Mousterlin ; vers l'est, la pente est plus accentuée vers la baie de La Forêt, l'anse de Penfoulic, et le Cap Coz.
Les côtes présentent des aspects très divers : cordon sableux du Cap Coz (en fait une flèche littorale), côte rocheuse escarpée bordant la baie de La Forêt, jusqu'à Beg Meil.dont la pointe contribue à fermer la baie, tandis que les dunes perchées se prolongent vers Mousterlin. La côte sud de Fouesnant est formée de deux cordons littoraux d'avant-côte de part et d'autre de l'amas rocheux de la pointe de Mousterlin. Ils ont séparé de la mer les modestes rias qui occupaient les cours inférieurs de plusieurs petits ruisseaux, formant ainsi deux lagunes, celle de Mousterlin, un marais maritime, qui fut transformé en polder vers 1930, et celle de la mer Blanche qui est toujours soumise au régime des marées, paradis des pêcheurs à pied à marée basse. Le grau de la mer Blanche sépare Fouesnant de la pointe du Groasguen, située en Bénodet.
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La plage du Cap Coz.
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La plage du Cap Coz envahie par les algues vertes en juillet 2013.
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La pointe de Beg Meil.
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Bois de Penfoulic.
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Manoir de Penfoulic.
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Marais de Penfoulic.
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Anse de Penfoulic.
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Anse de Penfoulic, le Cap Coz au fond.
Fouesnant-Les Glénan bénéficie du label « Pavillon bleu », attribué depuis 2014 à cinq de ses plages : Maner Coat Clevarec, Cap-Coz, Kerler, Kerambigorn et Saint-Nicolas des Glénan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2019, Fouesnant est la première station balnéaire du Finistère, recevant Modèle:Nobr estivants et dépassant les Modèle:Nobr nuitées touristiques en un an<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 7 décembre 2020.</ref>.
L'archipel des Glénan
Modèle:Article détaillé Enfin, Fouesnant possède un vaste ensemble insulaire : l'archipel des Glénan, ensemble d'îlots situés à une quinzaine de kilomètres au sud de la pointe de Mousterlin qui font partie du territoire communal.
Vers l'est, la côte se découpe en criques inaccessibles à marée haute. D'où l'utilité d'un chemin côtier qui dessert ces petites perles en suivant le haut de la falaise, via des méandres dessinés dans la flore arbustive.
Mousterlin
La pointe de Mousterlin
L'érosion amaigrit les dunes de Mousterlin depuis longtemps si l'on en croit ce témoignage datant de 1893 : Modèle:Citation bloc
En 1917, la Pointe de Mousterlin et le ramassage du goémon sont ainsi décrits par René Bazin : Modèle:Citation bloc
Une plage naturiste se trouve à l'ouest de la pointe de Mousterlin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le marais de Mousterlin
Beg Meil
Le Penfoulic et l'étang de Meil C'hoët
Le Penfoulic, minuscule fleuve côtier qui se jette dans la Baie de La Forêt, a été barré par la création en 1969 de l'étang de Meil C'hoët, vaste de Modèle:Nobr m² pour Modèle:Nobr à Modèle:Nobr m³ d’eau qui servait de réserve d'eau pour la ville ; il était devenu un espace naturel faisant entre autres le bonheur des pêcheurs à la ligne. Au nom de la continuité écologique, la digue sera réaménagée et la station de pompage détruite au cours de l'automne 2022 afin de rétablir un cheminement naturel du lit mineur au cœur de l'ancien plan d'eau et favoriser ainsi la circulation des espèces aquatiques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plomelin-Inra », sur la commune de Plomelin, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La répartition de l'habitat
Fouesnant est une ancienne commune rurale qui a conservé un aspect de bocage avec quatre ensembles urbanisés. Juché à Modèle:Unité d'altitude, et à trois kilomètres de la côte, le bourg de Fouesnant domine la baie de La Forêt. Autour de l'église Saint-Pierre, le centre-ville est à la fois administratif (mairie,gendarmerie, services sociaux), culturel et sportif (médiathèque, Archipel, halle des sports, Balnéides ...etc.), commercial (petits commerces). L'étroite pointe de sable du Cap Coz dépassant à peine le niveau de la mer, est presque entièrement occupée par des constructions. Plusieurs lotissements agrandissent le Cap Coz vers l'intérieur des terres. En face de son extrémité, au fond de la Baie de La Forêt, se trouve la sortie de Port-la-Forêt, le port de La Forêt-Fouesnant. Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Beg Meil était une station balnéaire réputée où furent construits de nombreux hôtels et villas particulières. Un sémaphore de la Marine nationale opère une veille maritime à la pointe de Beg Meil. Enfin, la pointe de Mousterlin a été l'objet d'une urbanisation plus modérée, formant le hameau de Mousterlin.
Le parc immobilier est constitué pour 80 % de maisons particulières dont près de la moitié sont des résidences secondaires. Des zones artisanales et commerciales très actives (Kervihan, park C'hastel) regroupent, aux limites du centre-ville, des services et des entreprises spécialisées dans l'alimentaire notamment (Tipiak, salaisons, pâtisseries industrielles…). Depuis 2010, la C.C. de Fouesnant a étoffé son offre de commerces et de services, avec la création de deux zones commerciales : à l'ouest le pôle commercial de Penhoat-Salaün et Kervihan ; au sud, la zone de Maner Ker Elo.
Fouesnant est devenue une véritable station balnéaire et touristique développée autour de son ensemble de plages, notamment depuis l'obtention de son label « Pavillon Bleu » garantissant notamment une qualité des eaux de baignade. L'agglomération fait partie de la zone d'extension périurbaine de Quimper où travaille une large partie de la population fouesnantaise.
Urbanisme
Typologie
Fouesnant est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fouesnant, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2022 la proportion des résidences secondaires était de 32,7 % à Fouesnant<ref>Modèle:Article.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 30,5 % | 990 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,6 % | 51 |
Extractions de matériaux | 0,4 % | 14 |
Terres arables hors périmètres d' irrigation | 9,1 % | 296 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,1 % | 228 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 38,7 % | 1255 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,9 % | 125 |
Forêts de feuillus | 0,9 % | 30 |
Landes et broussailles | 2,9 % | 95 |
Plages, dunes et sable | 0,7 % | 24 |
Marais maritimes | 2,8 % | 90 |
Zones intertidales | 1,1 % | 36 |
Mers et océans | 0,3 % | 11 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom breton de la commune est Fouenant, prononcé fouenn, et transcrit par Fouen sur les panneaux bilingues à l'entrée de la commune.
La signification du nom n'est pas certaine. Une hypothèse le rattache pour sa deuxième partie au vieux breton nant, vallée (en breton moderne le mot ne signifie plus que « le creux du sillon »). On a aussi pensé que la première syllabe pourrait venir du breton foenn, foin, hypothèse contestée par les linguistes. Aussi loin que remontent les archives, le pays de Fouesnant n'apparaît jamais comme un pays à foin.
La graphie Fouen/Fouenn peut être considérée comme fautive, mais elle a l'avantage de rendre compte de la prononciation réelle (et nullement relâchée) du nom en breton. En effet, « Fouenant », avec un accent tonique fort sur la première syllabe qui entraîne l'amuïssement de la deuxième voyelle, en l’occurrence le « a », se prononce effectivement [ˈfwɛnən] ou plutôt [fwɛn] après disparition complète de la voyelle muette [ə]. Il faut ajouter que le « t » en finale n'est jamais prononcé après un « n »(comme dans « hent », prononcé [ɛn], ou dans departamant, prononcé [deparˈtãmən]) Un bretonnant authentique prononcera donc « Fouenant » comme « Fouenn » ou « foenn » (ce qui a pu conduire à l'étymologie populaire associant Fouesnant au foin : le Pays Fouesnantais, Bro Fouenant/Fouenn/Foenn serait le « pays du foin » ?) Mais l'accent tonique se déplace et en breton les habitants sont appelés Fouenantiz [fwɛˈnɑ̃ntis]. À la graphie Fouenn, il vaut donc mieux préférer Fouenant [fwɛn] pour que les dérivés du nom ne soient pas des barbarismes (tels que « Fouenniz », etc.).
Sur les documents anciens, on trouve les noms Fuinant (entre 1022 et 1058), Plebs Fuenant (en 1084), Foynant (en 1294), Foenant (en 1324, vers 1330 et en 1368), Fouesnant (en 1382) ou, plus récemment, Foisnant, Foasnant, Foesnan, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
- La présence de deux menhirs sur le territoire communal, l'un à l'intérieur des terres et l'autre sur la pointe de Beg Meil est la marque d'une occupation humaine du territoire à la fin de l'âge du bronze ou au début de l'âge du fer. Les fouilles actuellement en cours sur l'île aux Moutons ont mis en évidence des habitats permanents à diverses époques (Néolithique, âge du fer, période romaine). Sur les Glénan, des coffres funéraires sont aussi la trace d'une présence humaine ancienne.
- Une fibule gallo-romaine a été trouvée à Fouesnant. Elle se trouve au Musée départemental breton de Quimper<ref>A. Serret, Catalogue du musée archéologique et du musée des anciens costumes bretons de la ville de Quimper, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6340997f/f36.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR</ref>.
Moyen Âge
La région de Fouesnant - Concarneau formait au haut Moyen Âge le pagus Konk, un pays historique ; c'était un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative de la Cornouaille<ref>Philippe Jouët et Kilian Delorme, Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne, Skol Vreizh, 2007, Modèle:ISBN.</ref>.
La motte féodale du Henvez (située à Modèle:Unité au nord de la chapelle Saint-Sébastien) a disparu. Son site est actuellement occupé par des maisons contemporaines<ref>Pierre-Yves Castel, Monuments et objets d'art du Finistère (année 1996) : Fouesnant, le Henvez, une motte féodale inédite, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Quimper, 1997, tome 126</ref>, mais le moulin voisin, désormais une maison d'habitation, conserve des vestiges du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le cadastre de 1840 montre encore une parcelle circulaire qui plonge dans sa partie nord dans une profonde douve et qui porte en breton le nom de Lioz ar prison (le « courtil de la prison »)<ref>Jean Le Foll, La motte féodale du Henvez, revue Foen Izella, Modèle:4e 1995</ref>. Cela veut dire qu'il y avait donc aux {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:s| s }} }} ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles un donjon à motte, comme on peut en voir sur la tapisserie de Bayeux et comme il en existe beaucoup encore dans nos campagnes ou vieux villages. Souvent il n'en reste que la motte qui est une butte artificielle, le donjon ayant été détruit.
Fouesnant fut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une importante baronnie (le territoire de Fouesnant est une bannie très importante), dont le siège se trouvait au Bréhoulou, et surtout une châtellenie relevant directement du duc de Bretagne. Eudon (Eudes) de Fouesnant fit bâtir en 1231 une chapelle à Bénodet, sur le territoire de l'ancienne paroisse de Perguet, et la dédia à saint Thomas de Canterbury ; la famille de Fouesnant, dont les aînés de père en fils sont des chevaliers bannerets, fait partie alors des principales familles nobles de Cornouaille. En 1281, Henry de Fouesnant en est le seigneur, il est cité lors de la convocation de l'ost ducal à Ploërmel en 1294 et doit 2 chevaliers au service du duc, à égalité avec le fief de Pont-l'Abbé et celui de Rostrenen, tous deux chefs-lieux de châtellenies ducales. En mai 1373, les châtellenies et villes de Rosporden et Fouesnant, contrôlées un temps pendant la guerre de Cent Ans par le capitaine de guerre anglais Robert Knolles, sont données à Jean III de Juch<ref>Les seigneurs du Juch du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, consultable http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/famille/du_Juch/juch.htm#9</ref> par Bertrand Duguesclin, duc de Molina<ref>Jean Froissart, "Chroniques (1370-1377)", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k406149j/f83.image.r=Rosporden</ref>, après la victoire de ce dernier, qui reprit notamment Concarneau. Cette donation est confirmée par le roi Charles V le Modèle:Date. Dès 1382, la châtellenie de Fouesnant, ainsi que celles de Châteaulin et Rosporden, fut concédée par le duc Jean III de Monfort, à Jeanne de Retz (née en 1331, décédée le Modèle:Date)<ref>Henri De Guiriec, Rosporden, histoire de la paroisse, 1951, imprimé par Langonnet et Louis Sandret, Histoire généalogique de la maison de Chabot, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646695/f119.image.r=Rosporden</ref>, fille de Gérard V de Retz<ref>Louis Sandret, Histoire généalogique de la maison de Chabot, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646695/f119.image.r=Rosporden</ref>, laquelle décéda sans postérité. Fouesnant passa alors dans la possession des ducs de Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et le titre de seigneur de Fouesnant n'est plus porté.
Une branche cadette semble avoir subsisté à ce retour. Yvon Foenant est recensé à Pluguffan lors de la Réformation des Fouages de 1426<ref>La Réformation des Fouages de 1426 (ancien diocèse de Cornouaille), Hervé et Yann Torchet, préface de Jean Kerhervé, Paris, 2001.</ref> et en 1444. Le dernier de Fouesnant connu, Jehan de Fouesnant, appartenant à cette branche puînée, est cité dans la montre de 1481<ref>Montre générale des nobles de 1481 (Cornouaille), Hervé Torchet, Paris, 2011.</ref>.
Par un édit de Charles IX en date du Modèle:Date, la juridiction royale de Fouesnant est unie et incorporée au siège royal de Quimper. Les principales juridictions anciennes étaient celles de la châtellenie de Cheffontaines<ref>Le château se trouve en Clohars-Fouesnant, mais la juridiction siégeait au bourg de Pleuven ; elle absorba celle de Lanryon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et celles du Henvez et de Guériven avant la Révolution française</ref>, de Locamand<ref>En La Forêt-Fouesnant actuellement</ref>, de Bréhoulou, du Plessis (ou Quinquis), de Kergunus, de Lanryon, de Kergantel, du Henvez et de Guériven<ref>Voir Jean Le Foll, "Petites seigneuries fouesnantaises", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/chateau-seigneriefouesnantphp-zqe7kp</ref>, de Penfoulic<ref>"Fouesnant. Nos anciennes seigneuries. Penfoulic", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/chateau-seigneriefouesnantphp-mf7ujo</ref>. La juridiction de Kergaradec, située au manoir de Kergaradec en Beg Meil, mentionnée pour la première fois à la Réformation des Fouages de 1426 où Maurice de Languéouez<ref>Marie de Laiguéouez, dame de Kergaradec, est citée en 1356</ref> la représente, disposait aussi des droits de haute, moyenne et basse justice. La justice était rendue au bourg de Fouesnant et les fourches patibulaires se trouvaient à Coat-Quintoux. En 1573, la seigneurie de Kergaradec est aux mains de Jean de Kerouait (Kerouant)<ref>La famille de Kerouant aurait habité le manoir de Kerouant en Pont-l'Abbé, proche du château de Kernuz qui aurait été construit avec ses pierres au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille transformant par la suite son nom en "de Kernuz"</ref>, aussi seigneur du Bréhoulou selon un aveu de 1570, le manoir de Bréhoulou supplantant celui de Kergaradec, qui tombe en ruine. Selon un aveu de 1682, la famille de Plœuc, est alors en possession de cette seigneurie<ref>Jean de Plœuc épouse vers 1598 Anne de Tyvarlen, héritière d'une famille noble de Pont-Croix, qui lui apporte en dot Tyvarlen, Guilguiffin (en Landudec), Kernuz, Kergaradec et autres lieux</ref> et dispose du droit de prééminence à l'église paroissiale, elle a le droit « de tenir et prendre la coutume sur toutes les denrées qui se vendent et débitent au bourg de Fouesnant le jour de la fête de saint Pierre et de saint Paul et d'avoir de tous temps ses enfeux et tombes en ladite église ». La famille de Plœuc résidait au château du Guilguiffin en Landudec et au château de Kernuz en Pont-l'Abbé, pas à Fouesnant<ref>"Fouesnant, une importante seigneurie d'autrefois", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/chateau-seigneriefouesnantphp-uhcxb3</ref>. Par la suite, cette seigneurie passe successivement aux mains des familles Riou (de Kernuz), Lohéac et vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'Escablissac, avant que le manoir de Bréhoulou soit acquis en 1807 par la famille Buzaré qui le légua en 1919 au département du Finistère afin d'y installer une école d'agriculture.
Époque moderne
En 1648, le père Julien Maunoir, célèbre prédicateur, vint prêcher à Fouesnant<ref>Edm.-M.P. du V., Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Albanel, Paris, 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f186.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR</ref>.
En 1759, la paroisse de Fouesnant devait chaque année fournir 26 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
Les moulins
En 1770, 35 moulins, relevant du droit seigneurial en fonction des banalités, sont attestés dans les limites du canton de Fouesnant<ref>Voir leur liste sur le site http://fr.slideshare.net/fouesnant/moulins-lavoirsphprj-yoql</ref>. Le moulin de Corran est le plus ancien dont l'existence est attestée dans le cartulaire de Landévennec ; il daterait au moins du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Deux moulins à marée au moins ont existé, l'un à l'emplacement actuel de Port-la-Forêt, l'autre dans l'anse de Penfoulic. Des moulins à vent sont aussi connus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Kerasploch, Bréhoulou, Ker Elo, Coat Clévarec (ce dernier fonctionnait encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais les moulins à eau étaient beaucoup plus nombreux ; si celui de Coat Conan est déjà ruiné en 1600, d'autres ont fonctionné beaucoup plus longtemps comme celui du Henvez dont un contrat d'affermage datant de 1783 est consultable<ref>Jean Le Foll, "Moulins et meuniers d'autrefois", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/moulins-lavoirsphprj-yoql</ref>, ou encore ceux de Pénanster et Chef-du-Bois, désormais en La Forêt-Fouesnant, ce dernier ayant fonctionné jusqu'en 1968.
En 1809, huit moulins à eau étaient encore en activité : les moulins de Kervransel, du Henvez, de Chef-de-Bois, du Buis, de Bréhoulou, de Lespont, de Penanster et de Penalen ; plusieurs de ces moulins « ne peuvent moudre toute l'année, tout au plus que le mois des plus grandes eaux ». Un seul moulin à vent fonctionne encore, celui de Coat-Clévarec<ref>Rapport du Maire au préfet du Finistère en date du Modèle:Date.</ref>.
Frairies et dîmes
La paroisse de Fouesnant était divisée en frairies : celle du bourg, celles de Sainte-Anne et de la Forêt, de Kerbader, de Lanroz, de Dour-ar-Coat, du Henvez, de Locamand. La dîme était perçue, uniquement à Fouesnant sur les céréales et le lin, dans le cadre des frairies. Par exemple le Modèle:Date, Jacques Marie Hyroë, recteur de Fouesnant, afferme à Pierre Corentin Le Prédour<ref>Pierre Corentin Le Prédour, sieur du Minevain, notaire royal à Concarneau, demeurant en sa terre du Penker en la paroisse de Fouesnant</ref> la dîme « du bourg du dit Fouesnant, autrement dit Saint-Pierre, sur tous les grains décimables en ladite frérie ». Le Modèle:Date, le même curé a affermé à Germain Le Bars, meunier au moulin du Henvez, la dîme de la frérie du Henvez. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un document montre que le produit de ces dîmes était alors livré par charretées au port de La Forêt où un bateau, le Saint-Jean d'Audierne, venait en prendre livraison pour le compte du sieur Simonnet, négociant à Quimper<ref>Fouesnant : la dîme sur Fouesnant à la veille de la Révolution, consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/au-detourdesparoissesfouesnantphp-p5jxsb</ref>.
Révolution française
Le cahier de doléances de Fouesnant
Le cahier de doléances de Fouesnant, rédigé par Alexandre-Fidèle Parquer, notaire royal de la circonscription de Concarneau, demande la suppression des domaines congéables, la diminution du prix des rentes foncières, l'uniformisation des mesures de capacité, la suppression de la dîme, des corvées en nature, des droits banaux et de certains impôts dus au roi comme le franc-fief, et l'abolition du tirage au sort pour le service de la milice côtière. Il dénonce aussi le renchérissement du prix du baril de rogue (qui sert pour la pêche à la sardine).
La baie de La Forêt décrite par Jacques Cambry
Jacques Cambry décrit ainsi la baie de La Forêt : Modèle:Citation bloc
Clergé constitutionnel et clergé réfractaire
François-Marie David<ref>Né le Modèle:Date dans la paroisse de Saint-Colomban à Quimperlé</ref>, curé et Olivier Sizun<ref>Né le Modèle:Date à Brasparts</ref>, vicaire, insermentés, s'enfuient en Espagne en juillet 1792. Jean-Marie Saouzanet<ref>Né le Modèle:Date à Pont-Croix</ref> devient le Modèle:Date curé constitutionnel de Fouesnant ; il renonça à la prêtrise en 1793, devint marchand de vin, acheta le 29 fructidor an III (Modèle:Date) les terres du presbytère de Rospiec, vendues comme bien national, et décéda le Modèle:Date<ref name="penn">Arnaud Penn, "Fouesnant entre terre et mer, deux cents ans d'Histoires de la Révolution à nos jours, 1789-2000", Arnaud Penn, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
La révolte de Fouesnant en 1792
Cette révolte contre le gouvernement révolutionnaire de l'Assemblée législative est aussi connue sous le nom d'affaire Nédellec (ou affaire Nédélec)<ref>Foen Izella, L'Affaire Nédélec, Institut culturel de Bretagne et Ouest éditions, 1989, 29 pages</ref> du nom de son chef, est considérée comme un prélude à la Chouannerie.
Alain Nédellec (ou Nédélec)<ref group=Note>Alain Nédélec, né le Modèle:Date- à Kerdévot en Pleuven.</ref> est élu juge de paix du canton de Fouesnant le Modèle:Date, mais n'acceptant pas les nouvelles lois révolutionnaires, en dépit des sommations qu'il reçoit, il refuse d'exercer sa charge tant qu'il n'aura pas reçu une nomination du roi Louis XVI. Ses biens doivent alors être saisis, mais son beau-père Tanguy Caradec ameute la foule pour l'empêcher. Tanguy Caradec est arrêté le Modèle:Date et Alain Nédélec prend la fuite<ref>Chanoine Paul Peyron, Alain Nédélec et la révolte de Fouesnant en 1792, réédition 1978</ref>. Des troubles éclatent alors à Fouesnant et les impôts rentrent mal, ce qui entraîne l'envoi de troupes au milieu de l'année 1792. Alain Nédelec réunit alors ses partisans, armés, près de la chapelle de Kerbader le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette révolte est ainsi racontée par S. A. Nonus, alors inspecteur primaire et officier d'académie : Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc
Les gardes nationaux rentrèrent triomphalement à Quimper, avec deux cadavres et leurs prisonniers (« deux charrettes de paysans pris ou blessés suivaient la troupe »). Alain Nédellec fut pris cinq mois plus tard, condamné à mort par le tribunal criminel du Finistère le Modèle:Date et guillotiné à Quimper le Modèle:Date. Il fut le premier à être guillotiné dans cette ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dix autres Fouesnantais (Tanguy Caradec, Jacques Quiniou, Thomas Bolloré, Corentin Le Faou, Pierre Josse, Allain Le Grannec, Allain Calvez, René Bouard, Paul Creven, Pierre Nédellec<ref>Frère d'Alain Nédellec</ref>), accusés d'actes de sédition, furent acquittés<ref>Annick Douguet, L'affaire du juge Nédélec : jugement du tribunal de Quimper, revue Foen Izella Modèle:N°, juin 1997, Modèle:ISSN, consultable http://www.glenan.fr/sites/Foenizel/bulletin_10/10_Nedel.htm</ref>. Modèle:Article détaillé
Les années 1793 à 1799 dans le canton de Fouesnant
La levée en masse, l'enrôlement des volontaires, les comités de surveillance révolutionnaire (il en est créé un dans chaque commune du canton), la remise en état des batteries côtières de Mousterlin, de Beg Meil, de Bénodet et de Fort Cigogne, la réquisition générale (y compris la levée des chevaux) et les désertions (35 déserteurs sont recensés en 1793 dans le canton de Fouesnant), la liste des émigrés du canton ont été étudiés dans un article de Jean Dénès et Yvette Le Gouill<ref name="dénès">Jean Dénès et Yvette Le Gouill, "L'année 1793 dans le canton de Fouesnant", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/population-fouesnantphpll4-spy</ref>.
Le 4 thermidor an III (Modèle:Date-), une colonne de Modèle:Nobr hommes commandée par le général Meunier, furent logés à Fouesnant (400 d'entre eux à Locamand) et commirent de nombreux désordres et ravages à Fouesnant et Locamand. Le district de Quimper vota une indemnité de Modèle:Nobr livres à la commune de Fouesnant<ref>Paul Peyron, La chouannerie. Documents pour servir à son histoire dans le Finistère, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109990j/f26.image.r=Guima%C3%ABc</ref>.
Quinze émigrés ont été recensés dans le canton : dix sont des membres de la famille de Cheffontaines dont le [[Famille de Penfentenyo#La branche Penfentenyo (Cheffontaines)|marquis Jonathas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Marie Hyacinthe de Penfentenyo]] ; les cinq autres émigrés sont des prêtres réfractaires de Fouesnant, Pleuven et Perguet<ref name="dénès" />. D'autres nobles émigrés, bien que n'habitant pas sur place, possédaient des biens dans la commune, qui furent vendus comme biens nationaux, par exemple ceux d'Ange-Joseph de Guernizac, notamment des biens de l'ancienne seigneurie du Stang dont le manoir de Lanroz et les chapelles Saint-Sébastien, Saint-Révérend et Saint-Jean, vendus le 14 messidor an IV (Modèle:Date) ; ceux également de Joseph-Noël-Louis-Marie et Louis-François-Marie de Kernilis, deux frères membres notoires de la chouannerie, qui ne se soumirent aux lois de la République qu'en pluviôse an VIII (janvier-février 1800), comme la chapelle Sainte-Anne, vendue en juillet 1796 ; ceux aussi de Toussaint-Fidèle Le Borgne de Kermorvan, notamment le manoir de Penfoulic, vendu le 29 pluviôse an II (Modèle:Date) et deux domaines congéables dépendant de l'ancien manoir de Penfoulic, vendus le 26 vendémiaire an VI (Modèle:Date), mais achetés par son épouse Marie-Magdeleine Le Dall ; ceux du comte Pierre-Marie de Piré de Rosnivynen, dont sept domaines congéables ; ceux de Jonathas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Marie Hyacinthe de Penfentenyo, dont six domaines congéables ; ceux de Jean-Marie Tréouret de Kerstrat<ref>Dont les convenants de Kersioual, de Stang-ar-Guyader, de Kerouan, de Kerancalvez, de Kerdaniou, de Keraliot, etc.</ref> achetés pour la plupart par Pierre-Alexandre Bellet, marchand-épicier à Quimper, pour le compte de Céleste Tréouret de Kerstrat, sœur de l'émigré, en 1798-1799<ref name="penn" />.
En vertu de lois décidées contre les pilleurs d'épaves pendant la Révolution française, les habitants des communes de Perguet et de Fouesnant sont condamnées solidairement à payer 4 500 francs de dommages intérêts et 4 500 francs d'amende pour avoir pillé un navire le 21 pluviose an II (Modèle:Date)<ref>Louis Oges, "Le port de Bénodet", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/la-merfouesnantphpi-rprdq</ref>. Le Modèle:1er an IV (Modèle:Date), quinze habitants de Fouesnant, Clohars-Fouesnant et Perguet comparaissent devant le tribunal correctionnel de Quimper, accusés d'avoir pillé et volé des barriques de vin et de liqueur, ainsi que des cordages, lors d'un naufrage survenu à Mousterlin<ref name="penn" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une très forte natalité
Jacques Bertillon a étudié la natalité à Fouesnant pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le taux de natalité oscille selon les décennies entre 36,3 pour mille et 44,9 pour mille, nettement supérieure au taux de mortalité qui varie selon les décennies entre 39,4 pour mille (au début du siècle) et 19,1 pour mille (à la fin du siècle). Il attribue cette forte natalité (le taux de fécondité est alors de 3,8 à 5,5 enfants par femme), accompagnée d'une forte nuptialité, à une coutume locale : lorsqu'un Fouesnantais revient du service militaire, il peut choisir à sa convenance un morceau de lande, d'un quart à deux hectares de superficie, qu'il loue à titre de domaine congéable pour trente ou quarante ans à son propriétaire qui n'a garde de refuser, ce qui lui permet de fonder une famille car « il tire de sa propre terre la plus grande partie de sa nourriture et celle de ses enfants ». Il ajoute qu'à Fouesnant « les ménages riches ont à peu près autant d'enfants que les plus pauvres »<ref>Jacques Bertillon, "La dépopulation de la France : ses conséquences, ses causes, mesures à prendre pour la combattre", 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k81495g/f328.image.r=Fouesnant.langFR</ref>.
Les problèmes posés par le cimetière de Fouesnant en 1804
Le maire de Fouesnant écrit dans un rapport adressé au Préfet du Finistère daté du 23 prairial an XII (Modèle:Date), à propos du cimetière situé alors dans le placître entourant l'église : Modèle:Citation bloc
La décision de créer un nouveau cimetière, implanté dans le « Verger du presbytère », devenu bien communal, fut prise seulement en 1910 et celle de transformer l'ancien cimetière entourant l'église en place publique en 1921<ref name="penn" />.
Les menaces anglaises
En 1807, plusieurs navires anglais mouillent dans l'archipel des Glénan et harcèlent la côte proche. Dans la nuit du 22 au Modèle:Date, la batterie de Beg Meil est attaquée par une soixantaine d'Anglais. L'assaut provoque la mort du commandant du fort, mais les Anglais sont repoussés. En février, des chaloupes anglaises volent du bétail sur l'île Saint-Nicolas et en juillet Le Vétéran, armé de 80 canons, commandé par Jérôme Bonaparte, pourchassé dans la Baie de la Forêt par l'escadre de l'amiral Keith, doit se réfugier à Concarneau. En janvier 1813, un navire corsaire anglais, le Strennous, mouille aux Glénan et attaque des chaloupes de Concarneau<ref name="penn" />.
La reconnaissance de la domanialité des marais de Fouesnant
Le Modèle:Date, le préfet du Finistère prend un arrêté déclarant la domanialité des « marais de Fouesnant », se fondant sur le fait « que ces marais, couverts et découverts par les eaux pendant les nouvelles et pleines lunes, étaient des rivages de la mer » et qu'ils ne peuvent donc pas « échapper à la définition précise de l'ordonnance de 1681, laquelle déclare bord et rivage de la mer, faisant parte du domaine public, tout le terrain que la mer couvre et découvre pendant les nouvelles et pleines lunes, et jusqu'où le grand flot de mars peut s'étendre sur les grèves ». Une soixantaine de personnes<ref>La liste complète des requérants est consultable Recueil des arrêts du Conseil d'État, Delhomme, Paris, 1853, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57261666/f672.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> déposent une requête en annulation de cette décision qui, à leurs yeux, « porte atteinte aux droits de propriété des requérants » devant le Conseil d'État le Modèle:Date, mais cette requête est rejetée par le Conseil d'État le Modèle:Date<ref>Recueil des arrêts du Conseil d'État, Delhomme, Paris, 1853, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57261666/f671.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.
Les dangers de la foudre et les travaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Des travaux importants, avec pose d’une première pierre, débutèrent à l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul le Modèle:Date. En 1781, le tonnerre tomba sur le clocher de l’église. Dans une délibération du Modèle:Date, le Conseil municipal « justement effrayé des funestes effets du tonnerre sur plusieurs points de la commune et notamment au bourg même de Fouesnant, où un incendie heureusement arrêté dans ses progrès eût pu consumer la moitié du bourg, et voyant que la hauteur de l’église et de son clocher l’expose plus particulièrement à être frappé par la foudre, émet le vœu qu’un paratonnerre soit placé sur le clocher ». La même demande est à nouveau formulée le Modèle:Date et aboutit cette fois-ci, malgré les appréhensions du Conseil de fabrique.
En 1846, on abattit les cinq vieux chênes qui décoraient la place de l’église et en 1880 un vieux reliquaire, menaçant ruine, qui se trouvait à l’un des angles du cimetière, lequel, situé dans l’enclos paroissial autour de l’église, était trop peu étendu (15 ares 08) pour la population communale<ref name="Kernéis1908">Jean Kernéis, « Histoire de Fouesnant », 1908, réédition 1992, Le Livre d’histoire [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Vie rurale et agriculture pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Jean-François Brousmiche décrit ainsi la vie rurale à Fouesnant dans Voyage dans le Finistère en 1829, 1830 et 1831 : Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Jean-François Brousmiche regrette par ailleurs que « les mœurs ont considérablement dégénéré dans le canton de Fouesnant depuis l'entrée du vaisseau Le Vétéran à Concarneau »<ref>Menacé par des navires anglais, Jérôme Bonaparte, commandant de ce navire de guerre, décide de se réfugier à Concarneau où le navire resta réfugié cinq ans de 1806 à 1811 sous les ordres de Julien de La Gravière, avec son équipage fort de plus de six cents hommes désœuvrés</ref>, son nombreux équipage faisant de Fouesnant « le but de leurs excursions, et de graves atteintes furent portées par eux à la pureté des femmes, qui cédèrent à des séductions (...) ». Il décrit aussi « un nombre considérable de marins » dans le canton de Fouesnant. « Ces marins montent les bateaux de Concarneau dans la saison de pêche ; l'hiver, ils la font eux-mêmes sur la côte. Quimper est la ville où ils vont porter et vendre leur poisson. »
En 1837, selon un tableau dressé par le maire de l'époque, Louis Jacques Nicou, les principales cultures sont le seigle (380 ha), l'avoine (340 ha), le sarrasin (325 ha), les pommes de terre (277 ha), le froment (275 ha), le chanvre (26 ha), l'orge (23 ha), etc. prairies naturelles occupent 75 ha, les bois 125 ha, les jachères Modèle:Unité. Les bovins sont au nombre de 2 000 environ, dont 1 000 vaches, 400 bœufs et 600 veaux ; les ovins environ 400, les porcs 300, les chevaux 450<ref name="penn" />.
Les cultivateurs de Fouesnant étaient nourris de la manière suivante : ils avaient de la viande (du lard) trois fois par semaine, le matin, au déjeuner, les lundis, mardis et jeudis ; à midi, on leur servait de la bouillie d’avoine (yod kerch) avec du lait ou du cidre comme boisson. Le vendredi de chaque semaine, la bouillie était remplacée par des galettes de blé noir ; et la dernière galette du repas était beurrée ; on était très regardant sur le beurre à cette époque, car on trouvait à le vendre sur le marché, et cela donnait quelque argent au ménage. (…) Aux repas du soir, aux soupers, on avait des pommes de terre en robe, des sardines pressées<ref>Les sardines étaient conservées selon la technique de la presse à sardines avant l’essor de l’appertisation</ref> et du pain noir sec (du pain de seigle, « bara segal »). On donnait quelquefois aussi du sel pour manger les pommes de terre, encore s’en montrait-on assez avare. (…) Pendant le carême, on faisait maigre (…). C’est pour cela que le jour du Mardi gras on donnait du lard, à discrétion, à tous les gens de la ferme. À la Mi-Carême, dans certains ménages, il était d’usage de servir des « pastiou »<ref>Ces « pastiou » étaient une sorte de galette composée de farine de froment, de sucre, d’œufs, de prunes, de pommes et de beurre, cuite au four</ref> aux repas<ref name="Kernéis1908" />.
Une enquête agricole publiée en 1867 donne l'indication suivante : « Le littoral de Quimper à Fouesnant se livre à la grosse culture maraîchère, pommes de terre, carottes, oignons. (…) »<ref>Victor-Hippolyte-Mathieu de Lavenay, Enquête agricole. {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} série, Enquête départementales. Modèle:3e, Morbihan, Finistère, Côtes-du-Nord, Ille-et-Vilaine, Imprimerie impériale, 1867, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6430235w/f63.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR</ref>
La sécheresse de 1893 provoqua l'organisation d'une procession partie de l'église paroissiale et allant jusqu'à la chapelle Sainte-Anne, à laquelle participèrent 3 000 fidèles. « Le lundi Modèle:Date, à six heures du matin, la procession sortait de l'église paroissiale au chant des litanies. (...) Depuis quelque temps, la sécheresse faisait sentir ses cruelles atteintes. Les gazons rougis, le sol crevassé, les bestiaux mourants d'inanition montraient assez le besoin d'implorer la miséricorde divine »<ref>Le Courrier de Cornouaille du Modèle:Date.</ref>.
Gustave Geffroy, dans Le Tour du monde décrit ainsi Fouesnant vers 1904 : Modèle:Citation bloc
Les diaboliques de Fouesnant
Le Modèle:Date furent guillotinés publiquement à Quimper devant une foule considérable Charles Fleuter, 59 ans, homme brutal, débauché et s’adonnant à la boisson, père de sept enfants dont cinq issus d’un premier mariage, commanditaire du meurtre, et Marie-Jeanne Caradec, 42 ans, une mendiante qui tua pour quelques francs le Modèle:Date, dans l’écurie de la ferme du Vouden en Fouesnant, Marie-Jeanne Fleuter, 23 ans, jeune épouse de Charles Fleuter. Marie-Jeanne Kerfosse, jeune domestique de cette même ferme, une des maîtresses de Charles Fleuter, complice de ce meurtre, fut acquittée par les jurés de la Cour d’assises du Finistère. L'affaire est connue sous le nom des « diaboliques de Fouesnant »<ref>Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
L'endiguement des marais de Penfoulic
En 1865, Félix du Poulpiquet achète un lais de mer dans l'anse de Penfoulic et obtient en 1868 une concession d'endigage : une digue et des canaux sont construits entre 1870 et 1878, dans le but de mener une expérience d'élevage de poissons de mer, qui d'ailleurs échoua<ref name="penn" />. La digue et les canaux, abandonnés, existent toujours.
Les naufrages
De nombreux naufrages sont survenus dans les parages des Glénan et au large de Mousterlin. Par ailleurs, le Modèle:Date, le Saint-Joseph, chaloupe de pêche, coula dans la Baie de La Forêt, provoquant la noyade de trois pêcheurs fouesnantais : Joseph-Corentin Le Loc'h, patron-pêcheur ; Pierre Cariou, matelot ; Louis-Yves Carric, mousse<ref name="penn" />.
L'approvisionnement en eau du bourg de Fouesnant
Henri Monod décrit, dans un livre publié en 1892, les conditions sanitaires de l'approvisionnement en eau du bourg de Fouesnant : Modèle:Citation bloc
L'épidémie de choléra de 1885-1886, les conditions sanitaires et la mendicité
En 1849-1850, une épidémie de variole sévit à Fouesnant<ref name="penn" />.
Le choléra frappe le hameau de Sainte-Anne en Fouesnant entre le Modèle:Date et le Modèle:Date, frappant 12 personnes et faisant 3 morts parmi les 49 habitants du hameau, le reste de la commune étant épargné. Modèle:Citation bloc
« Les lits, aujourd'hui clos, sont des espèces de cages où l'air ne peut pas être renouvelé convenablement. On en rencontre encore à deux étages. Ce sont de vrais nids à microbes où se perpétuent les germes morbides. On commence à les abandonner, il est vrai, et l’on en fait presque plus. (...) Le canton de Fouesnant qui, il y a dix ans à peine, n'avait point de médecin, en a aujourd'hui (en 1908) deux, et un pharmacien, qui résident tous trois au chef-lieu de canton »<ref name="Kernéis1908" />. Le canton de Fouesnant fut en effet dépourvu de médecin et de pharmacien jusqu'en novembre 1871, date à laquelle un service de consultations médicales fut mis en place deux jours par semaine. En 1876, pour la première fois semble-t-il, une sage-femme vint s'installer à Fouesnant<ref name="penn" />.
En 1893, le choléra fit encore 2 morts à Fouesnant<ref name="penn" />.
Le Modèle:Date, un bureau de bienfaisance est créé à Fouesnant, grâce à un don de 1 000 francs d'Arthur et Alfred Buzaré<ref>Arthur-Félix Buzaré, né le Modèle:Date à Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres et décédé le Modèle:Date à Fouesnant et son frère Alfred Buzaré, né le Modèle:Date à Quimper, décédé le Modèle:Date à Fouesnant ; ce dernier légua aussi une partie de ses biens pour la création de l'école d'agriculture de Bréhoulou à Fouesnant ; inhumé au cimetière Saint-Joseph de Quimper, l'entretien de la tombe de la famille Buzaré est à la charge du département du Finistère</ref> et la mendicité, jusque-là importante, désormais interdite dans la commune. Les mendiants étaient auparavant nombreux, beaucoup venant à la belle saison quand les touristes sont là. Ceux de la commune « il faut voir les pauvres, à Fouesnant, le premier vendredi de chaque mois qui est leur jour de quête. Ils visitent généralement les mêmes ménages, « en chœur », récitent leurs prières à la pore de la maison, chapeau bas, attendant patiemment l'aumône à laquelle ils sont habitués. (...) Les plus malins (...), ceux qui passent pour être sorciers, sont craints des villageois qui ont peur qu'ils ne leur jettent « un sort » (...). L'on charge quelque pauvresse, si l'enfant a mal au ventre par exemple, d'aller laver la chemise du jeune éphèbe dans une fontaine attenant à une chapelle (...) ; elle remplit un flacon qu'elle apporte au malade qui devra en boire pour son prompt rétablissement »<ref name="Kernéis1908" />.
Maurice Montégut a aussi décrit la mendicité à Fouesnant lors d'un pardon en 1894 : Modèle:Citation bloc Une épidémie de rage sévit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : un arrêté du maire en date du Modèle:Date prescrit d'abattre les chiens mordus par un chien atteint d'« hydrophobie furieuse », un autre arrêté en date du Modèle:Date interdit la circulation des chiens non muselés ou non tenus en laisse à cause de cas de rage<ref name="slideshare">"Fouesnant", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/mairies-communes-du-pays-de-fouesnant-php-nzleko</ref>.
La scission de la commune de La Forêt
En 1831, l'enclave de Ménez Raden (20 ha, 5 habitants), qui faisait partie de la commune de Fouesnant, est réunie à la commune de Saint-Évarzec. Fouesnant cède par la loi du Modèle:Date<ref>J. B. Duvergier, "Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État", année 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5492924k/f240.image.r=Fouesnant.langFR</ref> une partie de son territoire, qui devient la commune de La Forêt, désormais La Forêt-Fouesnant.
Les fêtes
Fest-an-Arbel, la « Fête de l’armoire » avait toujours lieu la veille du mariage religieux. Les proches parents étaient conviés à cette fête. L’armoire, provenant généralement de la maison de celui des fiancés qui allait quitter sa maison natale, ornée de rubans voyants et surmontée d’un gros bouquet de fleurs, était lentement hissée sur une charrette qui, tirée par un cheval enrubanné, accompagnée de joueurs de binious, se dirigeait, suivie par les invités et parents présents, vers la demeure où logeraient les futurs époux, où ils étaient attendus par la famille et les amis de l’autre conjoint et où se tenait un souper bruyant, fait de crêpes beurrées et de gâteaux, accompagné de forces libations, de coups de pistolets, de luttes bretonnes et d’un semblant de lutte pour faire entrer l’armoire dans le futur domicile conjugal entre les membres des familles de chacun des deux fiancés, la tradition disant que le conjoint apportant le meuble « portera la culotte » dans le futur ménage !
Autrefois, quand les chemins étaient peu praticables et les chars à bancs peu connus, les cavaliers prenaient leurs cavalières en croupe (« ar droncel »), les femmes devant relever leurs jupes (« a dronce o dillad ») avant de se mettre en route et se servant d’un « montoir » (un marche-pied) pour s’asseoir sur le cheval<ref name="Kernéis1908" />.
L’enseignement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1824, 19 élèves seulement sont scolarisés dans l'école de Fouesnant. En 1834, l'école n'est fréquentée régulièrement que par six ou sept enfants du bourg, alors que le nombre des garçons et fillesen âge d'être scolarisés est respectivement de 160 et 170. En 1836, le préfet du Finistère écrit : « L'utilité d'une école à Fouesnant n'est pas une priorité. Le dernier instituteur, Monsieur Lescoat ayant été dans la nécessité de s'en aller ou de se résigner à mourir de faim. (...) L'école n'a ni table ni banc. Les élèves possèdent une planchette qu'ils posent sur leurs genoux »<ref name="penn" />.
À part quelques familles aisées dont les enfants suivaient des cours dans des écoles congréganistes, principalement au Likès de Quimper, la population du pays fouesnantais était plongée dans la plus grande ignorance. Le Modèle:Date, une délibération du conseil municipal évoque l’intention d’ouvrir une école, qui ouvre, avec une vingtaine d’inscrits, dans un local « composé seulement d’un rez-de-chaussée sans être planchéié, avec grenier au-dessus, n’a que deux ouvertures au nord, une porte vitrée et une petite fenêtre, ce qui le prive de lumière et de chaleur », appartenant au maire de l’époque, Parker. Une autre délibération du même conseil municipal en date du Modèle:Date indique que 12 élèves fréquentent l’école « malgré (sic) que le conseil par sa délibération du Modèle:Date avait désigné pour y entrer sans payer 80 enfants indigents ». En 1834, seulement 6 ou 7 enfants fréquentent l’école ! Dans une délibération du Modèle:Date, certains conseillers municipaux disent qu’ « il vaudrait mieux que la commune emploie ses faibles ressources aux réparations urgentes de ses chemins vicinaux ». Le principe de la construction d’une maison d’école est enfin décidée lors d’une délibération du Modèle:Date, mais dans sa délibération du Modèle:Date, le conseil municipal n'accorde qu'une subvention de 2 500 francs<ref>La dépense totale nécessaire était estimée à plus de 16 000 francs</ref> pour la construction d'une nouvelle école de garçons, « considérant que le nombre des élèves (...) n'a jamais dépassé le chiffre de 15 à 20 (...) » et que « le mauvais état de ses chemins vicinaux nécessite de grands sacrifices ». La construction de cette école, dénommée par la suite l'« École des Frères » car c'était une école congréganiste tenue par les Frères de Ploërmel, est finalement décidée le Modèle:Date, le bâtiment abritant aussi un prétoire de justice de paix<ref name="slidesh2">"Fouesnant, un peu d'histoire", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/ecoles-fouesnantphp-q5zvbq</ref>. En 1851, sœur Marie-Dominique (Jeanne-Marie-Caroline-Léocadie de Poulpiquet)<ref>Née le Modèle:Date à Quimper</ref>, de la Congrégation des Filles du Saint-Esprit, ouvre une école primaire de filles ainsi qu'un pensionnat.
Par contre une école existait déjà au Haut-Fouesnant (La Forêt-Fouesnant), qui comptait 42 élèves en 1832, les habitants de ce lieu-dit, plus proche de Concarneau « sentent et reconnaissent le besoin de donner de l’éducation à leurs enfants ».
En 1856, selon un rapport de l'inspecteur des écoles primaires, parmi les enfants âgés de 7 à 13 ans, 176 garçons et 28 filles fréquentent les écoles de la commune ; 184 garçons et 217 filles ne reçoivent aucune instruction. Lors du recensement de 1866, à Fouesnant, 3 205 personnes ne savent ni lire ni écrire, 141 personnes savent seulement lire et 96 habitants savent lire et écrire<ref name="penn" />.
L'école privée Saint-Joseph ouvre en 1872. Le Modèle:Date, le conseil municipal, présidé alors par Corentin Merrien, souhaite l'agrandissement de l'école « pour mettre en mesure l'école de recevoir des pensionnaires » et demande une subvention au préfet, « vu les sacrifices que la commune s'impose pour favoriser la création d'un pensionnat qui lui parait le seul moyen de donner à la campagne un grand développement à l'école ». Le Modèle:Date, l'inspecteur d'académie signale qu'il n'y a pas d'école publique de filles à Fouesnant et que l'école publique des garçons, installée dans un bâtiment où se trouvent déjà la mairie et la justice de paix, est « incommode, humide, insuffisante et (....) ne dispose pas de cour »<ref name="penn" />. La construction d'une nouvelle école, laïque et mixte, est décidée (pour 56 élèves par classe!) le Modèle:Date et les travaux s'achèvent en décembre 1886), en précisant la nécessité de créer une école de hameau à Lestrizivit<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref> (à Modèle:Unité du bourg, en direction de Mousterlin). L'école Saint-Joseph devient laïque en 1881, mais redevient privée en 1889. Le Modèle:Date est décidé la construction d'un internat (des dortoirs au-dessus des classes), « dans le but d'empêcher le mouvement vers les écoles congréganistes de Quimper » (35 garçons de la commune y étaient alors scolarisés), car « ne pas le faire serait donner au parti conservateur l'occasion de se livrer à ses invectives contre le parti républicain. (...) Monsieur le Préfet, le paysan de Fouesnant tient beaucoup à ce que ses enfants fassent 3 à 4 ans d'internat, afin de bien apprendre le français ». Ne pas le faire serait favoriser le parti conservateur qui « s'en réjouit déjà [car] (...) les sœurs ayant un établissement d'internes enlèveront à l'instruction laïque ses élèves »<ref name="slidesh2" />. Le Modèle:Date, l'inspecteur d'académie signale qu'il n'y a pas d'école publique de filles à Fouesnant et que l'école publique des garçons, installée dans un bâtiment où se trouvent déjà la mairie et la justice de paix, est « incommode, humide, insuffisante et (....) ne dispose pas de cour »<ref name="penn" />.
En 1902 encore, malgré les lois Jules Ferry de 1881 sur la gratuité et l’obligation de l’enseignement, et la création d’écoles de hameau, 43,3 % des enfants ne fréquentaient l’école qu’irrégulièrement, les raisons alléguées par les parents tant l’éloignement de l’école, le mauvais état des chemins, le mauvais temps, l’indigence (manque de vêtements, de nourriture, etc.) , les travaux de la ferme, la maladie, l’ignorance de la langue française et le trop peu de prix attaché à l’instruction, selon l’instituteur Jean Kernéis<ref name="Kernéis1908" />. En 1903, les deux classes de l'école privée Saint-Joseph, laïcisée cette année-là, totalisent 130 élèves, dont 31 internes.
Une mission paroissiale s'est déroulée à Fouesnant du 15 au Modèle:Date selon une inscription apposée sur le calvaire situé près de l'église paroissiale.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Louis Hémon, qui fut député puis sénateur, fut aussi conseiller général du canton de Fouesnant entre 1892 et 1912, et conseiller municipal de Fouesnant.
Les querelles liées à la laïcité
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Fouesnant écrit que « la presque totalité des paroissiens ne connaissant que le breton, ou le comprenant bien », l'on prêche en breton<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En vertu de la [[Association loi de 1901|loi du Modèle:1er juillet 1901]], les écoles congréganistes de Fouesnant, tenues par les frères de Ploërmel (garçons) et les Filles du Saint-Esprit (filles) sont fermées par un décret signé en août 1902<ref>"Bulletin des congrégations", n° du 10 août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57577227/f2.image.r=Fouesnant.langFR</ref>. En août 1902, l’expulsion des Sœurs des Filles du Saint-Esprit qui dirigeaient l’école privée sise au bourg, et le Modèle:Date, les inventaires des biens du clergé et des fabriques, tant à l’église paroissiale qu’à la chapelle de Kerbader, ainsi que le lendemain à la chapelle Sainte-Anne, donnèrent lieu à des faits de résistance de la part des fidèles, les entrées de ces divers édifices ayant été barricadées et il fallut le concours de la force publique pour pouvoir y pénétrer. Le Modèle:Date, le « Bulletin des congrégations » écrit : Modèle:Citation bloc
Pour pallier cette fermeture, Joseph de Poulpiquet de Brescanvel et son épouse, Christiane de la Jonchère déclarent le Modèle:Date l'ouverture d'une école libre et d'un pensionnat privé, avec l'annexe d'une classe enfantine, au bourg de Fouesnant. Le journal La Croix du Modèle:Date écrit : Modèle:Citation bloc
En vertu de la loi de séparation des Églises et de l'État, en octobre 1907, les prêtres du presbytère de Fouesnant sont expulsés, le même jour que ceux de La Forest et de Bénodet, « Soixante gendarmes à cheval assuraient l'ordre »<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 17 octobre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k239149p/f3.zoom.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.
Description de Fouesnant en 1902
André Suarès décrit ainsi Fouesnant en 1902 dans Le livre de l'Émeraude : Modèle:Citation bloc Parlant des Fouesnantaises, le même auteur les décrit ainsi : Modèle:Citation bloc
Vie agricole et habitat rural au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Lors du recensement du Modèle:Date, pour une superficie totale de Modèle:Unité, les terres labourables recouvraient Modèle:Unité (66,9 %), dont 310 ha de blé, 179 ha de seigle, 52 ha d'orge, 303 ha de sarrasin, 636 ha d’avoine, 157 ha de pommes de terre, 117 ha de racines fourragères, 213 ha de trèfle et 114 ha en prés naturels ; les herbages, pâturages et pacages 747 ha (21,8 %) et les divers 336 ha (10,3 %) ; la commune possédait alors environ 600 chevaux, 2 800 bovins, 2 500 porcs et 200 moutons ainsi que des parcs à huîtres au Cap Coz et à moules à Penfoulic. Quelques pêcheurs au casier et au filet (homards, crevettes). La commune produisait aussi alors un peu de chanvre et du miel et le cidre du pays était renommé. Des marchés « au beurre et aux œufs » (mais vendant aussi des volailles et en saison du gibier) se tenaient le mercredi et le vendredi, ainsi qu’un marché au poisson chaque dimanche matin… quand il y en avait<ref name="Kernéis1908" />.
On recensait en 1906 à Fouesnant 313 exploitations agricoles en faire-valoir direct<ref>Exploitation dirigée par son propriétaire</ref>, dont 250 « labourées par le propriétaire à l’aide de ses bras et ceux des membres de sa famille », et 63 plus importantes, cultivées à l’aide de chevaux, d’instruments aratoires divers et le concours d’ouvriers agricoles. En plus, une centaine de paysans exploitaient des fermes, dont une trentaine de domaniers.
« A part quelques pêcheuses de palourdes et de crevettes, et aussi quelques marins-pêcheurs des environs de Kerbader, Beg-Meil, le Cap-Coz et Mousterlin, tout le monde vit du produit des champs, ou mieux du fruit des vergers. Dans la partie privilégiée de ce canton bordant la mer, quand la pomme va, tout va, car Fouesnant est un don de Pomone. (…) Le cidre de Fouesnant (…) se vend près du double de celui d’ailleurs » <ref name="Kernéis1908" />.
Frédéric Le Guyader a célébré le cidre de Fouesnant dans « La chanson du cidre » : <poem>
- Homme heureux, saluez et buvez, maintenant
- O buveur, vous buvez du cidre de Fouesnant !
</poem>
« Le logement du cultivateur fouesnantais est bien simple. (…) Des ’’penty’’ qui nous rappellent à s’y méprendre (…) ces maisons gauloises où fut reçu Posidonius, construites en terre et bois, maintenues par des poteaux, revêtues de claies et couvertes d’une toiture (…) en chaume ou en paille, pétrie dans l’argile<ref>pitre-Chevalier, « La Bretagne ancienne et moderne »</ref>. Ces maisons, des plus primitives, sont aérées par une porte basse et une lucarne étroite et se composent généralement d’une pièce unique (…), parfois divisée en deux parties par une modeste cloison en genêt ou par un mur de refend en torchis, l’un des bouts du bâtiment servant de logement à la vache ou au porc que possède la famille. Quelques-uns sont couverts d’ardoise, mais le plus souvent ils sont abrités par des toits de chaume. Les paysans plus aisés vivent dans des maisons plus confortables, mieux exposées, mieux éclairées et couvertes en ardoise. Dans ces maisons on trouve un mobilier dénotant déjà une certaine aisance, en particulier des lits-clos bien cirés. De nombreux anciens manoirs existent encore comme Coat-Clévarec (propriété au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l’écuyer Sébastien de Landanet), Le Quinquis (dit plus souvent du Plessix), le Mur, le Henvez, Kervransel, Coat-Conan, Poulfan, Penfoulic, Bréhoulou, Lespont (qui n’est plus qu’une ruine, mais appartenait en 1671 à M. de Kerret, seigneur de Coatlus), Kergaradec, etc. De nombreuses maisons bourgeoises ont été construites, particulièrement en bord de mer, parfois en reprenant d’anciennes maisons paysannes : par exemple le professeur Guyon, membre de l’Institut, possède la propriété de Bot-Conan (Sceptre du chefen breton) où un château de style Louis XIII a remplacé la petite chaumière qu’habitaient les anciens propriétaires »<ref name="Kernéis1908" />.
La mode Giz Fouen
La giz fouen est une mode vestimentaire qui s'étend de l'Odet jusqu'au Faouët et jusqu'à Quimperlé : la mode propre au pays Fouesnantais en est l'une des neuf variantes. Cette mode vestimentaire du pays fouesnantais au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est décrite sur un site Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Gustave Geffroy décrit ainsi le costume des femmes de Fouesnant vers 1904 : Modèle:Citation bloc
Jean Kernéis décrit ainsi le costume fouesnantais en 1908 : « Pour les hommes, le costume comprend une culotte à pans que serre une jolie ceinture de couleur. Cette culotte, jadis en grosse toile, est actuellement en drap ou en coton (…). Le gilet, aussi en drap, est recouvert d’une veste appelée « corf-chupen », lequel « corf-chupen » est lui-même abrité par un « chupen » piqué inusable. (…) Le costume des femmes (…) est en drap ou en mérinos noir. Et ces tissus, tout passementés de larges velours, quelquefois brodés, font mieux ressortir les fines figures des paysannes qui les portent (…), dont le visage est gracieusement encadré par une coiffe en fine dentelle et un grand col tuyauté »<ref name="Kernéis1908" />.
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Coiffe de Fouesnant, Finistère (face).
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Coiffe de Fouesnant, Finistère (dos).
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Louis Caradec : Fileuse de Rosporden - Fouesnant (musée départemental breton, Quimper.
Les transports au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
« De Quimper à Fouesnant on se rend en voiture. Deux voitures font le service entre ces deux localités. Elles quittent : Fouesnant le matin, à sept heures ; Quimper le soir, à trois heures. Durée du trajet : deux heures environ. Prix : 1 fr 50 aller et retour<ref name="Kernéis1908" />.
Un arrêté du maire en date du Modèle:Date, « considérant que le dépôt de matériaux divers sur la voie publique dans la traversée du bourg et le stationnement parfois prolongé de voitures non attelées gênent la circulation et peuvent occasionner des accidents, (...) interdit le stationnement de voitures non attelées sur les places publiques et les rues » ; un autre arrêté en date du Modèle:Date interdit la traversée du bourg par les véhicules automobiles à une vitesse dépassant dix kilomètres à l'heure en raison du peu de largeur de la rue principale<ref name="slideshare" />.
Les débuts du tourisme
La situation littorale de la commune explique que dès les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,ainsi que pendant la Belle Époque, un tourisme de villégiature se développe, particulièrement à Beg Meil et au Cap Coz. Des villas cossues se construisent, par exemple la villa Ker Breiz Izel d'Auguste Welsch en 1913<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou le château de Bot-Conan construit en 1899 par l'architecte Paul Lagrave pour le docteur Guyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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La côte entre le Cap Coz et Beg Meil près du château de Bot-Conan au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Le château de Bot-Conan (probablement vers 1920, carte postale Villard).
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Le château de Bot-Conan (entre le Cap Coz et Beg Meil).
Modèle:Article détaillé La "Fête des pommiers" est créée en 1912 ; les premières années ce fut principalement une célébration religieuse. Au fil du temps, des danses bretonnes, des costumes bretons, des jeux Bretons et la célébration du cidre s'y sont ajoutés. Le choix d'une reine et de demoiselles d'honneur fut remplacée en 1924 par celle de "Fleurs de pommiers", des jeunes filles portant le costume traditionnel, qui représentent la commune dans de nombreuses manifestations au fil de l'année, en particulier lors de la saison estivale. Le cercle de danses "Ar Pintigen Foën" et le bagad "Bagad Bro Foën" participent chaque année à la fête<ref>Modèle:Article.</ref>.
Description du Pardon de Sainte-Anne au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Georges Philippar a décrit ainsi le « Pardon » de Sainte-Anne pendant la Première Guerre mondiale dans un texte daté du Modèle:Date : Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc
La Première Guerre mondiale
183 Fouesnantais sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb">Memorialgenweb.org - Fouesnant : monument aux morts</ref>. Le monument aux morts, sculpté par René Quillivic, en pierre de kersanton, fut décidé en 1921, mais achevé seulement le Modèle:Date ; il choisit comme modèle Marie Jeanne Nézet qui avait perdu trois fils et dont un quatrième fils ainsi que son gendre avaient été gazés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Marcelle Duba lui a consacré un poème dont voici un court extrait : <poem>
- C'est la vieille maman de la terre bretonne
- Qui pleure sur ses fils tombés au champ d'honneur
- Visage buriné par l'âge et la douleur (...)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
</poem>
L'Entre-deux-guerres
L'école d'agriculture de Bréhoulou ouvrit officiellement ses portes le Modèle:Date, mais en fait elle ne fonctionna réellement qu'à partir de janvier 1926 car les travaux n'étaient pas achevés. Son but est de former « des agriculteurs intelligents et compétents ». Le domaine de Bréhoulou avait été donné au département du Finistère par Alfred Buzaré<ref group=Note>Alfred Buzaré, né le Modèle:Date- à Quimper, décédé le Modèle:Date- au manoir de Bréhoulou en Fouesnant, et légataire universel de son frère aîné Arthur Buzaré.</ref> « pour que soit réalisée une ferme d'agriculture à Fouesnant ». Sclolarisant chaque année une quarantaine d'élèves, l'école fonctionne avec une vingtaine de vaches de race bretonne pie noir, des cochons et du matériel moderne (une moissonneuse-lieuse est achetée dès 1925).
Par décret du Modèle:Date, la justice de paix de Fouesnant, de même que celle de Briec, est rattachée à la justice de paix de Quimper<ref>"Le Bulletin législatif Dalloz : lois, décrets, arrêtés, circulaires, etc.", Dalloz, 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5768558r/f749.image.r=Fouesnant.langFR</ref>.
En 1925 le canton de Fouesnant comptait Modèle:Nobr hectares de vergers de pommiers, alors qu'en 1980 il n'en restait plus que 170 hectares ; cette culture s'est à nouveau développée depuis<ref>Jacques Péron, "La Bretagne dans tous ses objets", éditions Hoëbeke, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.
En 1925, la société Le Bon et Cie commence l'électrification du bourg de Fouesnant et du hameau de Beg Meil. En 1927 est décidé l'éclairage public de la rue principale du bourg de Fouesnant. Le Modèle:Date est créée l'« Union sportive Fouesnant-Bréhoulou ». La même année est construite l'école mixte du hameau de Mousterlin et créée une « Caisse locale d'assurances mutuelles agricoles contre les accidents ». En 1935 commence la construction d'un réseau d'égout dans le bourg de Fouesnant et en 1937 est décidée la deuxième tranche du réseau électrique communal<ref name="penn" />.
La Seconde Guerre mondiale
Un livre de Jean René Canevet est consacré à « La guerre 1939-1945 à Fouesnant : historique et anecdotes »<ref name="canevet">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une épidémie de diphtérie se produit à Fouesnant entre le Modèle:Date et le Modèle:Date. De nombreux réfugiés arrivent à Fouesnant lors de la Débâcle en mai 1940, s'installant dans les divers hôtels ainsi que dans les villas privées, souvent réquisitionnées. En pleine débâcle, le gouvernement français dirigé par Paul Reynaud, alors réfugié à Tours, envisage un moment de s'installer de s'installer dans la région de Quimper pour tenter d'y organiser un « réduit breton » et des préparatifs pour l'accueillir sont même effectués à Beg Meil, en particulier au manoir de Bot-Conan<ref name="canevet"/>. Finalement le gouvernement choisit Bordeaux.
Des familles juives se réfugient à Beg Meil pendant la drôle de guerre<ref name="canevet2">Modèle:Ouvrage.</ref>, en particulier des membres des familles Vidal-Naquet<ref>Lucien Vidal-Naquet, avocat d'affaires, né en 1899, marié avec Marguerite Valabrègues et ses enfants dont Pierre Vidal-Naquet, ainsi que son frère Georges Vidal-Naquet, marié avec Marthe Valabrègues</ref>, Brunschvig<ref>Robert Brunschvig, marié avec Isabelle Vidal-Naquet, sœur de Lucien et Georges Vidal-Naquet</ref> et Lang-Verte<ref>Germain Lang-Verte, industriel de Rouen, marié avec Hermine Valabrèges, sœur de Marguerite et Marthe Valabrègues</ref>. De nombreux autres réfugiés vinrent par la suite, venant principalement de Brest, de Lorient et de l'île de Groix.
Les Allemands arrivent à Fouesnant le Modèle:Date, occupant tout de suite le bourg, Mousterlin, Beg Meil, le Cap Coz ; ils réquisitionnent aussitôt l'école d'agriculture du Bréhoulou où ils installent un poste de commandement (kommandantur) fort d'environ 400 soldats et installent une batterie anti-aérienne, ainsi que 4 bunkers, plusieurs casemates et un poste d'observation sur le château d'eau construit par eux ; la Kriegsmarine occupe les îles Glénan ; d'autres s'installent à Beg Meil (où ils occupent l'hôtel Thalamot, l'hôtel des Dunes, l'hôtel de la Plage, la villa Bolloré, la villa Kertost, où s'installe la Kommandantur locale, les manoirs de Lanroz et de Bot-Conan, etc.), à Mousterlin (l'hôtel de la Pointe est réquisitionné), au Cap Coz (où ils occupent l'hôtel Celtique et l'hôtel Bellevue, ainsi que des villas, par exemple la villa Ker ar Gwez, propriété de la famille Lesieur et la villa de Kerhour, qui devient le siège local de l'organisation Todt) ; en tout environ 900 hommes. Des blockhaus sont installés en bord de mer (par exemple pour Mousterlin à Cleut Rouz et au niveau de la ferme du Grand Large ; d'autres au Vorlen et à la pointe de Beg Meil, etc.) et des chevaux de frise sur les plages ; des mines sont installées dans les dunes ; un filet anti-sous-marin est installé dans la Baie de La Forêt. Des bateaux sont aussi réquisitionnés par les Allemands, par exemple la vedette Jeanne Yvonne, qui assurait une liaison entre Beg Meil et Concarneau. Les vacances en bord de mer sont interdites, à quelques exceptions près, Fouesnant faisant partie de la zone interdite littorale<ref>Une bande de Modèle:Unité de large tout le long de zone côtière était concernée par l'interdiction</ref>. De nombreux Fouesnantais sont prisonniers en Allemagne<ref name="canevet" />. Les Allemands installent une forge dans le Bois de Penfoulic, au pied de l'« arbre-girafe »<ref>Dans le creux circulaire situé à son pied, voir Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:Date, le corps de l'aviateur anglais Charles Frederick Masson, opérateur radio et mitrailleur du Beaufort Modèle:N°N1149 abattu par la flak allemande lors d'une opération de mouillage de mines, est enterré dans le carré militaire du cimetière de Fouesnant<ref name="carré">Memorialgenweb.org - Fouesnant : carré militaire de soldats britanniques</ref>. Le Modèle:Date, les chalutiers à voile Fleur de Lisieux et Pierre Marcel rentrent à Concarneau en ayant à leur bord quatre aviateurs américains recueillis en mer la veille, à quatorze milles marins à l'ouest de l'archipel des Glénan. Ils sont confiés à la police locale. Dans la nuit du 12 au Modèle:Date, un avion anglais Wellington Modèle:N°HF483 est abattu par la flak allemande lors d’une mission de largage de mines sur Lorient près de Beg-Meil (les corps des 3 aviateurs anglais<ref name="carré"/> sont recueillis et enterrés au carré militaire du cimetière de Fouesnant)<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Modèle:Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
L'U.S. Fouesnant, un club d'athlétisme, est créé en 1942. La même année, une « école bretonnante » ouvre pendant l'été à Beg Meil : « Ici bien sûr, il est défendu de parler français »<ref>L'Heure bretonne du Modèle:Date-.</ref>.
Pour l'ensemble de la guerre, la gendarmerie de Fouesnant a établi une liste de 23 cambriolages et vols à main armée commis dans le canton, attribués à la Résistance (parmi eux, plusieurs cambriolages de mairies du canton destinés à obtenir des tickets de ravitaillement pour les réfractaires du STO et les résistants) ; un sabotage, celui de la voie ferrée Quimper-Rosporden le Modèle:Date est aussi mentionné. Le nombre des réfractaires au STO est estimé pour le canton à 350 hommes. Plusieurs personnes recherchées par la Gestapo pour faits de résistance ou évasion d'un stalag furent prévenues par les gendarmes ; un gendarme, Louis Bocquenet, commandant provisoire de la brigade, rejoignit le maquis de Rosporden le Modèle:Date et participa à divers combats en juillet et août 1944. Jean Donnard, chef de la résistance à Bannalec, ayant fait sauter un train de munition, fut caché à l'hôtel d'Armorique à Fouesnant avec la complicité de la gendarmerie<ref name="douguet">Annick Le Douguet, "La gendarmerie de Fouesnant sous l'Occupation et à la Libération, consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/guerre-afouesnantphp-k7vymv</ref>. La [[Forces françaises de l'intérieur|Modèle:7e compagnie FFI]], commandée par Mathieu Donnart, était en parti composée de Fouesnantais et Bénodétois.
Le Modèle:Date, 15 hommes (des résistants du groupe Vengeance, des FTPF du maquis de Pen-ar-Pont ainsi que deux déserteurs russes de la Wehrmacht)<ref>Memorialgenweb.org - Fouesnant : monument commémoratif des fusillés du 15 mai 1944</ref>, sont fusillés par les Allemands dans les dunes domaniales de Mousterlin. Deux autres exécutions ont lieu, l'une le 23 juillet, l'autre le 10 août<ref>Jean René Canevet, La guerre 1939-1945 à Fouesnant, Modèle:P.</ref>. Le Modèle:Date, les Allemands tirent sur un attroupement de marins à la cale de Beg Meil, tuant deux personnes, Alain Le Berre et Louis Guiffant. Le même jour, un groupe d'enfants revenant de la plage de Beg Meil apprend à tort le départ des Allemands de Fouesnant et se met à chanter la Marseillaise ; les frères et prêtres, dont l'abbé Squiban, qui les encadrent, sont arrêtés<ref name="canevet2" />. Le Modèle:Date de violents combats ont lieu dans le canton entre les FFI<ref>La septième brigade de Quimper, recrutée initialement dans le canton de Fouesnant et commandée par le capitaine Bédéric</ref> et FTP<ref>Un noyau de résistants FTP existait depuis le début de 1941, animé par un instituteur de Pleuven, René Tressard</ref> d'une part, les Allemands en débâcle d'autre part ; 17 maisons et 4 fermes de Fouesnant sont alors incendiées<ref name="douguet" />. Après le départ des troupes allemandes, plusieurs femmes de Fouesnant sont tondues en public, parfois pour d'obscures raisons<ref name="canevet2" />.
Les Allemands, qui avaient réquisitionné et occupaient l'Hôtel de la Pointe à Mousterlin, le détruisirent avant leur départ<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fut reconstruit après la Seconde Guerre mondiale. Le Modèle:Date, 87 réfugiés venus de l'Île de Groix arrivent à Fouesnant.
En tout 34 Fouesnantais sont morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb"/> ; parmi eux Jean Boussard, déporté et décédé au camp de concentration de Dora (Allemagne) le Modèle:Date.
Un groupe de 95 prisonniers de guerre allemands, venus de Brest, logés à l'école de Bréhoulou, participèrent au déminage des dunes et plages de la commune ; ce déminage ne fut achevé qu'en 1947 ; certaines plages comme celles de Bot-Conan et de la Roche Percée étaient restées libres d'accès car elles n'avaient pas été minées par les Allemands<ref name="canevet2" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
Pillé en 1945, Bréhoulou est reconstruit et réhabilité ; le premier tracteur est acheté en 1946 ; depuis l'établissement n'a cessé de se développer, créant notamment un internat, devenant un lycée ouvert depuis 1965 aux filières générales tout en restant un outil de formation professionnelle agricole et, depuis 1983, aquacole<ref>Modèle:Article.</ref>.
Un fouesnantais (Jean Louis Pellelaouen) est mort pour la France pendant la guerre d'Indochine et deux (André Baccon, Claude de Rocquigny) pendant la guerre d'Algérie<ref name="memorial-genweb" />.
L'école privée Saint-Joseph devient un collège en 1954.
Louis Le Calvez, ancien résistant, devient maire le Modèle:Date- et le reste jusqu'au Modèle:Date- ; pendant ses mandats sont achevés l'électrification et l'adduction d'eau dans la commune et construis le centre culturel et le centre aquatique des Balnéides<ref name=deniel>Modèle:Article.</ref>.
La nouvelle mairie de Fouesnant est inaugurée en octobre 1967. Georges Pompidou est venu séjourner à plusieurs reprises au château de Kernaeret<ref>Modèle:Lien web.</ref> pendant son mandat présidentiel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En juillet 1968 est inauguré le village de vacances « Le Renouveau », d'une capacité d'accueil de près de 750 places (dont 570 lits dans la partie en dur) en dépit de vives controverses liées entre autres à son architecture très originale<ref>Modèle:Lien web.</ref> : les deux architectes Henri Mouette (1927-1995) et Pierre Székely (1923-2001) ont imaginé des logements de type "bulles" avec de nombreuses références au monde marin et sous-marin<ref>Benjamin Massot, Depuis 50 ans, ce village vacances vit dans sa bulle, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 5 août 2020.</ref>.
Dans la nuit du 15 au Modèle:Date, un ouragan dévastateur, avec des pointes de vent à plus de Modèle:Unité, dévaste le littoral, en particulier les dunes domaniales de Mousterlin et les dunes de Beg Meil dont la partie boisée est ravagée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1992, Fouesnant était la commune bretonne ayant la plus forte capacité d'accueil en nombre de places de camping après plus de Modèle:Nombre emplacements<ref>"Tableaux de l'économie bretonne", 1992, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64756081/f27.image.r=B%C3%A9nodet.langFR</ref>.
Le Modèle:Date est créée la « communauté de communes du Pays fouesnantais » dont le siège se trouve à Fouesnant; elle gère entre autres la déchetterie ou « Pôle de déchets de Kerambris », qui comprend en particulier un centre de tri sélectif agrandi et modernisé, inauguré le Modèle:Date et une usine de traitement des algues vertes inaugurée le Modèle:Date<ref>http://www.cc-paysfouesnantais.fr/environnement/gestion-des-d%C3%A9chets/d%C3%A9chetterie et http://www.cc-paysfouesnantais.fr/actualit%C3%A9s/portes-ouvertes-du-site-icpe-de-kerambris</ref>.
Le Modèle:Date, le président de la République Jacques Chirac est venu, depuis Quimper, à Fouesnant participer à un colloque : « Innovation en matière de gestion locale »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est le seul chef d'état français à avoir fait une visite officielle à Fouesnant.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Roger Le Goff est maire de Fouesnant depuis 1989<ref name=deniel/>.
En 20 ans, de 2000 à 2020, Fouesnant s'est considérablement transformé : le gros village est devenu une ville avec la création de nombreux lotissements (y compris pour de nombreux résidents secondaires) et de zones commerciales<ref>En 20 ans, la ville de Fouesnant a bien changé, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 août 2020.</ref>.
Les échouage d'algues vertes , notamment sur la plage du Cap Coz, posent, surtout depuis les années 2000, de sérieux problèmes. Modèle:Article détaillé Le projet de construction d'une centrale photovoltaïque de 4,63 ha sur l'ancien site de déchets de Kerambris (fermé depuis la mise en service de la nouvelle déchèterie) a été déclaré illégal au regard de la Loi Littoral par la préfecture et cette décision confirmée par le tribunal administratif de Nantes au motif que le terrain a été reclassé zone agricole. Le président de la communauté de communes et maire de Fouesnant, Roger Le Goff, juge la décision d'autant plus incompréhensible que « ce terrain a une épaisseur de 12 mètres de déchets en sous-sol, représentant Modèle:Nobr tonnes d'ordures ménagères issues du Pays Fouesnantais déposées ici jusqu'en 1995 » et « ne pourra de toute façon jamais remis en culture »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Liste des maires successifs<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Modèle:Jumelage. Jumelage très vivant entre les deux communes. Le jumelage Fouesnant-Meerbusch organise de nombreux échanges : scolaires, sportifs, chorales, artistes…
Le jumelage fut créé à l'origine avec la petite commune de Strümp. Elle est regroupée avec 7 autres en 1970, donnant naissance à la ville de Meerbusch.
Blog du jumelage en français et allemand : https://fouesnantmeerbusch.wordpress.com/
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 1779, selon Jean Ogée, la paroisse de Fouesnant, y compris la trève de La Forêt, compte Modèle:Unité.
Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec Modèle:Nombre habitants.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 22,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 43,6 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,41 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Les établissements d'enseignement
- Fouesnant possède quatre écoles primaires et maternelles : trois écoles publiques (l'école maternelle « La Garenne » et l'école élémentaire de Kerourgué<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au bourg, et l'école primaire de Mousterlin. L'école primaire du Quinquis, située à Beg Meil, a fermé en 2012 ; une école privée, « Notre-Dame d'Espérance »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Deux collèges, l'un public, le « collège de Kervihan »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'autre privé, le « collège Saint-Joseph »<ref>http://www.collegesaintjosephfouesnant.fr/</ref>.
- Un lycée agricole et aquacole public, le lycée de Bréhoulou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, possédant une grande mosaïque, œuvre du peintre Christian Frain de la Gaulayrie en 1966, et Mazzioli, mosaïste en 1967.
Par ailleurs, le CEMPAMA (Centre d'Études du Milieu et de Pédagogie Appliquée du Ministère de l'Agriculture)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, premier lycée spécialisé en aquaculture propose des stages de formation, Il a ouvert en juillet 1973 à Beg Meil dans l'ancien « Grand Hôtel », après une dizaine d'années de gestation. Source Robert Tessier, Modèle:1er directeur du centre. Le CEMPEMA a été rattaché en 2006 au campus de Rennes d'Agrocampus Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Langue bretonne
Une classe bilingue a été ouverte à l’école Notre Dame à la rentrée 2013. 66 enfants y sont inscrits (soit 9,6 % des enfants de la commune scolarisés dans le primaire)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Chaque été, la « Fête des Pommiers se déroule chaque troisième dimanche de juillet<ref>http://fetesfouesnant.org/</ref>.
- Le Pardon de Sainte Anne, le premier dimanche après la Sainte-Anne (26 juillet).
- Le Pardon de Saint-Guénolé (Fête de la mer)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, célébré traditionnellement chaque deuxième dimanche d'août.
- Le Pardon des Glénan, tombé en désuétude depuis plus d'un siècle, fut réactivé à l'initiative du recteur de Fouesnant en 1988 et est, depuis, organisé chaque année au début du mois de septembre sur l'Île Saint-Nicolas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Depuis 2004, tous les étés, Le Festidreuz, festival de chansons françaises, se tient sur le site de Kerchann<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le bagad Bro Foën a été créé en 1996.
- Le cercle celtique Ar Pintiged Foen (les petits pinsons de Fouesnant) doit son nom à sa création en 1966 comme un des premiers cercle celtique enfants. En 2020, il comprend 3 sections, enfants, adolescents et un groupe scénique adulte qui évolue en 1er catégorie affilié à la confédération Warl’ Eur.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite de l'effondrement de sa tour-lanterne, elle est un parfait exemple de l'architecture romane. Sa nef de cinq travées est entièrement lambrissée et les fenêtres en forme de meurtrière sont percées dans l'axe des arcades. Les colonnes sont coiffées de chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe, d'étoiles et de personnages. Une sacristie extérieure à la toiture en forme de carène, réalisée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle flanque l'édifice au sud. L'église Saint-Pierre est classée Monument historique depuis 1930.
Sur le placître, un calvaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle porte les statues de la Vierge et de saint Jean.
Sur le flanc ouest de l'église se trouve le monument aux morts de la guerre de 1914-1918, réalisé, dans un style sobre et émouvant par le sculpteur René Quillivic : une femme en deuil portant la coiffe de Fouesnant prie pour ses morts (voir la partie « Première Guerre mondiale »). Modèle:Article détaillé L'if situé au sud-ouest de l'église, à l'emplacement de l'ancien cimetière, a entre 260 et 300 ans ; son tronc mesure plus de 2,80 mètres de circonférence à 1,30 mètre du sol<ref>Jean Auffret, "Les arbres vénérables de Bretagne", Les éditions de la Plomée, 2002, Modèle:ISBN.</ref>.
Chapelle Sainte-Anne
Un acte notarié du Modèle:Date concerne l'acquisition du placître qui précède la construction en 1685 de la chapelle, liée à une « Légende de Sainte-Anne »<ref>Annik Le Douguet, "Sainte-Anne de Fouesnant", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/eglises-fouesnantphps-cmnfl</ref> (aux environs de 1680, Sainte Anne serait apparue en plein mois d'août dans un paysage hivernal, la neige tombant malgré un ciel bleu, demandant l'édification d'une chapelle à cet endroit) avec l'aide financière des fidèles sur un site ancien de rassemblements et de pardons très fréquenté par les marins. Le Modèle:Date « a été procédé à la bénédiction de deux cloches sur la chapelle Sainte-Anne de Fouesnant par noble et discret messire Louis Deshayeyx, puissant sieur, recteur de la paroisse de Saint-Mollien<ref>Saint-Mollien est aujourd’hui une ferme de Fouesnant. On n’y voit pas de trace de chapelle ou d’église</ref>. La chapelle est reconstruite à partir du Modèle:Date, la première pierre du nouveau sanctuaire étant posée par Alain Dordelin, officier des vaisseaux de la Compagnie des Indes et dame Marie Dordelin, épouse de Joseph Bouvet, capitaine des vaisseaux de la Compagnie des Indes.La flèche endommagée fut reconstruite en 1883. Au nord de l'enclos, on trouve une fontaine de dévotion et son bassin. Un pardon solidement ancré dans la tradition y est célébré chaque année, le suivant la Sainte-Anne (26 juillet). Elle est classée Monument historique depuis 1914.
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Fouesnant : la chapelle Sainte-Anne, vue extérieure d'ensemble 1.
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Fouesnant : la chapelle Sainte-Anne, vue extérieure d'ensemble 2.
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Fouesnant : la fontaine près de la chapelle Sainte-Anne, vue d'ensemble.
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Fouesnant : la fontaine près de la chapelle Sainte-Anne, statue de sainte Anne.
Chapelle Saint-Sébastien
Construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et située à proximité de la mer Blanche, elle conserve des éléments d'une construction antérieure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en particulier une petite fenêtre de style roman. De plan rectangulaire et construite en moellons assez grossiers (seul son clocher-mur est en pierres de taille et on y accède par un escalier étroit situé sur le rampant du pignon), sa façade est appuyée par deux contreforts et la porte de sa façade est légèrement décalée vers la droite. Elle possède un bénitier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle finement sculpté. Sa charpente ressemble à celle d'une grange ordinaire. Une statue de saint Sébastien, le corps transpercé de onze flèches toujours en place, date probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le chœur est fermé par une table de communion à deux volées de treize balustres chacune. Une fontaine existait à l'ouest de la chapelle, mais elle a disparu<ref>Yves-Pascal Castel, Chapelle Saint-Sébastien et motte féodale du Henvez, Le Progrès de Cornouaille n° du Modèle:Date, reproduit dans la revue Foen Izella Modèle:N°, juin 1997, consultable http://www.glenan.fr/sites/Foenizel/bulletin_10/10_chape.htm</ref>.
Des travaux de restauration ont eu lieu à plusieurs reprises, les avant-derniers ayant été achevés le Modèle:Date si l'on en croit une inscription à l'arrière de l'autel, lequel est peint en faux marbre ; les derniers menés en 2013 grâce à une souscription publique qui a permis de récolter Modèle:Unité grâce à la Fondation du patrimoine ont permis une nouvelle restauration<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chapelle de Kerbader
Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en remplacement d'une chapelle plus ancienne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut en partie le théâtre de l'affaire Nédelec. Le calvaire placé à proximité se trouvait antérieurement à Kernoach, près de Bréhoulou<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Désaffectée pour le culte, la chapelle et son placître sont le lieu de diverses manifestations culturelles organisées par l'« Association des amis de Kerbader »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chapelle Saint-Guénolé (à Beg Meil)
L'actuelle chapelle Saint-Guénolé, dont la première pierre fut posée le Modèle:Date, remplace une ancienne chapelle consacrée à saint Guénolé, qui se trouvait près de la cale de Beg Meil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Deux autres chapelles sont situées à proximité de Fouesnant, mais se trouvent en fait sur le territoire de communes voisines :
- chapelle Saint-Thomas (située sur le territoire de la commune de Pleuven), construite en 1674 à la mémoire de saint Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry par le descendant d'un de ses assassins. La croix du placître est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- chapelle de Perguet (située sur le territoire de la commune de Bénodet).
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Chapelle Saint-Guénolé.
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Calvaire de la chapelle Saint-Guénolé.
Croix et calvaires
Sept croix et calvaires sont recensés à Fouesnant : le calvaire situé près de l'église paroissiale date de 1661, mais porter aussi à sa base une inscription commémorant la mission paroissiale qui se tint à Fouesnant du 15 au Modèle:Date ; d'autres existent à la Grande-Allée, à Kerellou et à Kerengrimen, à Keryon-Vras (tous quatre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), à Kerizac, à Kervastard. Celui qui se trouvait à Penalen a été transféré à l'entrée du cimetière en 1998<ref>http://www.croix-finistere.com/commune/fouesnant/fouesnant.html</ref>.
Le Village vacances Renouveau
- Village vacances Renouveau à Beg Meil, édifié en 1969 par l'architecte Henri Mouette et le sculpteur Pierre Szekely<ref>Village vacances de Begmeil se caractérise par une architecture ultra-moderne pour l'époque et qui fut contestée</ref>.
Sites remarquables
Fouesnant possède un littoral long de Modèle:Unité (le Conservatoire du littoral possède plus de 150 ha le long de ce littoral), 18 circuits de randonnée d'une longueur totale de plus de Modèle:Unité. Parmi les sites remarquables :
- étangs et bois de Penfoulic (site naturel protégé par le Conservatoire du littoral)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La « Maison des marais de Penfoulic »<ref>Modèle:Lien web.</ref> a été restaurée en 1991. Dans le bois de Penfoulic se trouve l'« arbre Girafe », arbre classé comme remarquable<ref>Arbre de l'année</ref> dont la silhouette fait penser à une girafe ;
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Le manoir de Penfoulic 1.
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Le manoir de Penfoulic 2.
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Marais de Penfoulic.
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L'« arbre-girafe » dans le bois de Penfoulic (classé arbre remarquable).
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Entre le Cap Coz et Beg Meil, la plage de Kerveltrec.
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Entre le Cap Coz et Beg Meil, la plage de Kerveltrec (en partie recouverte d'algues vertes).
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Entre le Cap Coz et Beg Meil, la Roche percée.
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La Pointe de Beg Meil vue de Kervastar (les plages sont en partie recouvertes d'algues vertes).
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Falaises entre le Cap Coz et Beg Meil.
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Villa de bord de mer à Beg Meil.
- polder de Mousterlin (site naturel protégé par le Conservatoire du littoral) ;
- pointe de Mousterlin ;
- marais et dunes de la Mer Blanche ;
- sémaphore de la Marine nationale ;
- archipel des Glénan ;
- île aux Moutons ;
- chêne des Crapauds (Dervenn an tousegi), arbre de Modèle:Unité de circonférence, dans une propriété privée.
Fêtes et festivals
- La Modèle:108e « Fête des Pommiers » a été organisée à Fouesnant le dimanche Modèle:Date ; un défilé avec des cercles bretons et des bagadoù est depuis 1971 l'un des points forts de cette fête<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 22 juillet 2019.</ref>.
- La 18e édition du « Festidreuz », un festival de musique durant trois jours entre le 8 et le Modèle:Date-, organisé dans la plaine de Kerchann, a attiré environ Modèle:Nobr visiteurs<ref>Modèle:Article.</ref>. La 19e édition, organisée en 2023, s'est jouée à guichets fermés, attirant Modèle:Nobr festivaliers<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique
Spécialités
Le cidre de Fouesnant est l'un des plus renommés des cidres de Cornouaille ; le verger de Penfoulic est un verger conservatoire, qui permet de sauvegarder de nombreuses variétés de pommiers à cidre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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Pressoir à pommes et barriques à Fouesnant.
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Sacs de pommes pour la cidrerie.
Romans se déroulant à Fouesnant
- Les Pommiers de Fouesnant, de l'écrivain Jeanne Bluteau, se déroule dans le village fictif de la Roche-aux-Moines, dépendant de Fouesnant, et narre les débuts d'institutrice de Catherine Dhervé, entre 1936 et 1939.
Œuvres d'art représentant Fouesnant et sa région
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- William Bouguereau : La lavandière de Fouesnant.
- Jules Girardet : Les Révoltés de Fouesnant ramenés par la garde nationale de Quimper en 1792 (Musée des beaux-arts de Quimper).
- Louis Caradec : Fileuse de Rosporden - Fouesnant (Musée départemental breton, Quimper).
- Lionel Floch : Femmes de Fouesnant (bois gravé)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- John Recknagel : Les cultivateurs de Mousterlin ; Portrait d'Adélaïde Carot ; Portrait de Corentin Caradec ; Église Saint-Pierre à Fouesnant (ces œuvres se trouvent à l'hôtel de ville de Fouesnant) ; Jeune Fouesnantaise assise (1906) ; Jeune Fouesnantaise (1908, pastel) ; Mousterlin (pastel)<ref>http://www.artvalue.fr/auctionresult--recknagel-john-herman-1870-194-mousterlin-1593702.htm</ref> ; L'arrachage des pommes de terre (1910)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Portrait d'une paysanne du pays fouesnantais (1915)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; L'anse de Penfoulic (à Fouesnant)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; L'attente du marin-pêcheur à Trévignon (1924, pastel, 19,5 × 15,5 cm)<ref>http://www.morlaix-encheres.com/pages/photo.aspx?img=/pages/img.aspx?img=/images/ventes/170/307.jpg&w=220</ref> ; etc.
- Jules Trayer : Marché aux chiffons dans le Finistère (1886, Musée des beaux-arts de Quimper) [les costumes sont ceux de la région de Fouesnant].
- Alfred Guillou : Arrivée du pardon de Sainte-Anne de Fouesnant à Concarneau (1892).
- Théophile Deyrolle : L'arrivée au pardon de Fouesnant (1881, musée des Beaux-Arts de Pau).
- Thomas Alexander Harrison : La vague (ce tableau a été peint vers 1885 alors que l'artiste séjournait dans une maison délabrée de Beg Meil, comme il le fit chaque été entre 1883 et 1887).
- Maxime Maufra : Beg-Meil, le soir, baie de Concarneau (1900, huile sur toile)<ref>http://www.tajan.com/pdf/2001/artmoderne19122001.pdf</ref>.
- Paul Klee : Barques de pêche à Beg-Meil (1928).
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Théophile Deyrolle : L'Arrivée au pardon de Fouesnant (1881, musée des beaux-arts de Pau).
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Thomas Alexander Harrison : La vague (1885), Pennsylvania Academy of the Fine Arts, Philadelphie.
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Jules Trayer : Marché aux chiffons dans le Finistère (1886, Musée des beaux-arts de Quimper).
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Jos Parker, poète, né dans la commune en 1853, mort en 1916, auteur du poème Les Chemins bretons.
- Louis Bertholom, poète, né dans la commune en 1955, livres sur Fouesnant : Le Rivage du Cidre, les Ronces bleues.
Décès
- John Recknagel, peintre américain, décédé en 1940 à Fouesnant où il vivait depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- André Nox, acteur français, né à Paris en 1869 et décédé à Fouesnant en 1946.
- André Derrien (1895-1994), champion olympique en voile par équipe en 1928.
- Yves Michel, né le Modèle:Date- à Morlaix, décédé le Modèle:Date- à Fouesnant, architecte d'art sacré. Vivant au manoir de Loc'Hilaire en Fouesnant, il avait réalisé notamment un triptyque "Lapous Mor" illustrant la pensée bretonne pour l'exposition universelle de Paris de 1937, puis après la Seconde Guerre mondiale il a participé à la construction ou à la reconstruction de plusieurs édifices religieux dans le Finistère, notamment l'Église Saint-Louis de Brest<ref>http://www.pss-archi.eu/architecte/2026/ et https://structurae.net/fr/personnes/yves-michel</ref> l'Église Sainte-Anne du Passage-Lanriec à Concarneau, l'Église Notre-Dame-des-Flots à Léchiagat, l'Église paroissiale de Guipavas, la Nouvelle Abbaye de Landévennec<ref>Yvon Tranvouez, Yves Michel (1910-1970), architecte d'art sacré, "Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest", 1998.</ref>. Il a aussi participé à des travaux de réaménagement de l'église paroissiale de Gouesnac'h, du chœur de l'église paroissiale de FouesnantModèle:, etc.<ref>Modèle:Article. </ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Fouesnant entre terre et mer, deux cents ans d'histoires, de la Révolution à nos jours, 1789-2000, Arnaud Penn, Fouesnant, 2001 Modèle:ISBN
- Aspects de la Révolution en Pays fouesnantais, Foën Izella, 1989.
- L'Affaire Nédelec, Foën Izella, Institut culturel de Bretagne, 1989.
- Clochers du Fouesnantais au vent de l'histoire, Pierre Cariou, 1999.
- Les Glénan, Louis-Pierre Le Maître, Palatines, 2006.
- Les Robinsons des Glénan, Serge Duigou, Éditions Ressac, 1998 (l'histoire des populations permanentes des Glénan aux {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX
}}s).
- Le Rivage du Cidre (Récit), Louis Bertholom, les Éditions Sauvages, 2002.