Paul Klee

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Paul Klee (prononcé Modèle:MSAPI<ref group=alpha>Ne pas prononcer « pol kli », car le nom n'est pas anglais mais allemand.</ref>) est un peintre de nationalité allemande né le Modèle:Date de naissance- à Münchenbuchsee (près de Berne en Suisse) et mort le Modèle:Date de décès- à Locarno (canton du Tessin en Suisse).

C'est un des artistes majeurs de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il connaît ses premiers grands succès en 1917, pendant la Première Guerre mondiale. C'est un peintre et un pédagogue apprécié : dès Modèle:Date-, il est appelé à enseigner au Bauhaus de Weimar fondé par Walter Gropius, en 1919. En 1931, il est professeur à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, d'où il est congédié en 1933 par les nationaux-socialistes qui l'attaquent violemment<ref name="CN 154">Modèle:Harvsp</ref>. Exilé en Suisse à partir de 1934, il demande sa naturalisation, mais il ne l'obtient que quelques jours après sa mort en 1940<ref name="SP 95">Modèle:Harvsp</ref>.

Ses cendres ont été inhumées en 1946, au cimetière de la Schosshalde de Berne<ref name="SP 95"/>. C'est également à Berne que l'architecte Renzo Piano a édifié le Centre Paul-Klee, ouvert depuis le Modèle:Date, et où l'on trouve une très grande variété des œuvres du peintre, depuis ses dessins jusqu'à ses marionnettes.

Son œuvre, que son fils Felix définit comme « énigmatique », a posé bien des questions aux critiques d'art, car elle suit un cheminement peu commun. De constructive qu'elle était au temps du Bauhaus, elle devient graduellement plus intuitive et, selon Antoni Tàpies, plus spirituelle : Modèle:Citation

Biographie

Années de formation

Ernst Paul Klee est né en Suisse, à Berne, tout en étant, comme son père, de nationalité allemande<ref name="SP 8">Modèle:Harvsp</ref>. Il est issu d'une famille de musiciens. Sa mère, Ida Klee-Frick, Suissesse de Besançon, a reçu une formation de chanteuse classique au conservatoire de Stuttgart<ref name="CN 149">Modèle:Harvsp</ref>. Son père, Hans Wilhelm Klee (1849-1940), est originaire de Basse-Franconie. Il enseigne la musique à l'école normale du canton de Berne<ref name="CG 10">Modèle:Harvsp</ref>. La famille s'établit à Berne, au no 6 d'Ostbergweg<ref name="CN 149"/>.

La plupart des biographies rapportent que c'est sa grand-mère maternelle qui l'a initié très tôt au maniement de la mine de plomb<ref name="CG 10"/>, du crayon et des pinceaux. Ses dessins d'enfants ont été en grande partie conservés<ref name="SP 8"/> et sélectionnés dès 1911 par Klee lui-même, qui les a inscrits dans le catalogue de ses œuvres en les qualifiant de dessins Modèle:Citation.

Klee entre à l'école en 1886. À l'âge de sept ans, il commence l'étude du violon chez Karl Jahn<ref name="CN 149"/>. Très vite, il sait en jouer et il fait partie de l'orchestre des concerts par abonnement de la société de musique de Berne<ref name="SP 8"/>. Plus tard, au gymnase, le jeune homme a une prédilection pour les caricatures irrévérencieuses qu'il trace dans les marges des livres de classe. Adolescent rebelle, Paul se défoule dans le dessin, comme le montre un dessin à l'encre de Chine réalisé sur son cahier de littérature en 1897 (Modèle:Dunité), collection Felix Klee<ref name="CG 11">Modèle:Harvsp</ref>.

À l'automne 1898, ayant terminé ses « examens de maturité » (baccalauréat), il est refusé à l'Académie des beaux-arts de Munich ; on le dirige vers l'atelier d'Heinrich Knirr (1862-1944), où il étudie le dessin figuratif<ref name="SP 10">Modèle:Harvsp</ref>. Klee devient très vite le Modèle:Citation, selon les dires du maître<ref name="CG 11"/>. En Modèle:Date-, Klee est admis à l'Académie des beaux-arts de Munich, dans l'atelier de Franz von Stuck<ref name="SP 11">Modèle:Harvsp</ref> Il est dans la même classe que Vassily Kandinsky, toutefois les deux artistes n'ont pas d'affinité. Ils se rapprocheront vers 1911<ref name="CN 150">Modèle:Harvsp</ref>. Il s'y lie également d'amitié avec le Fribourgeois Jean-Édouard de Castella. Klee suit des cours d'histoire de l'art, d'anatomie et il apprend la technique de la gravure et de la sculpture.

En 1900, le jeune artiste se lie d'amitié avec la pianiste Lily Stumpf (*1876-†1946), fille d'un médecin munichois, avec laquelle il se fiance en 1901, avant de quitter Munich<ref name="SP 11"/> pour un séjour en Italie avec son camarade d'études, le sculpteur Hermann Haller<ref group=alpha>Hermann Haller (1880-1950), peintre et sculpteur suisse, né à Berne et mort à Zurich.</ref>,<ref name="SP 11"/>. Il visite Rome, Naples, Florence, Gênes et il découvre que Modèle:Citation. Il se laisse prendre par le charme de l'architecture de la Renaissance, de Michel-Ange et des premiers maîtres du Quattrocento. Quelques voyages occasionnels le conduisent à Munich où il découvre, en 1904, Aubrey Beardsley, William Blake, Francisco Goya et James Ensor. À Berne, il voit des œuvres de Jean-Baptiste Corot<ref name="CG 12"/>.

À Paris, en 1905, il passe une quinzaine de jours en compagnie de Hans Boesch et de Louis Moilliet. Il fait la connaissance des impressionnistes, à l'exception de Paul Cézanne et certains contemporains modernes, comme Henri Matisse ou André Derain<ref name="SP 11"/>. Il admire en particulier Édouard Manet, Claude Monet, Pierre Puvis de Chavannes et Auguste Renoir, mais aussi Francisco de Goya et Diego Vélasquez qu'il voit au musée du Louvre et au musée du Luxembourg.

C'est durant cette période qu'il réalise ses premiers fixés sous verre en gravant dans des plaques de verre peintes en noir<ref name="SP 12">Modèle:Harvsp</ref>. Il retourne à Munich à la fin de 1906 pour y épouser Lily Stumpf, avec qui il aura un seul fils, Felix, né en 1907 et mort en 1990.

Premières œuvres

Fichier:Paul Klee - View of Saint Germain (1914).jpg
Vue de Saint-Germain (1914), aquarelle sur papier, Columbus Museum of Art (Columbus).

À Munich, en 1907, il visite de nombreuses expositions, dont celle des impressionnistes. Modèle:Citation À partir de là, le peintre se tourne davantage vers la peinture à l'huile<ref name="SP 16"/>.

Ses premières expositions ont lieu en 1910, au Musée des Beaux-Arts de Berne, à la Kunsthaus de Zurich et à la galerie de Winterthur. Il y présente 56 œuvres, pour la plupart des eaux-fortes qu'il nomme « peinture-dessins » et qui s'éloignent progressivement de ses dessins linéaires à la plume et des gravures. En cela, Intérieur (crédence) est caractéristique du tournant dans le style de l'artiste (1910), plume et taches de lavis (Modèle:Dunité)<ref name="CG 15">Modèle:Harvsp</ref>.

Lorsque l'exposition de Berne est transférée à Bâle en 1911, Alfred Kubin achète un dessin de Klee, qui fait cette année la connaissance d'August Macke. Et, à Munich, Klee se fait connaître en même temps que d'importants artistes : Vassily Kandinsky, Franz Marc, Hans Arp, Marianne von Werefkin. Ceux-là mêmes participent à une exposition montée par Marc et Kandinsky : « Der Blaue Reiter », titre également donné à un livre paru en 1912<ref name="CN 150"/>. Cette exposition présente 43 tableaux dont ceux d'Henri Rousseau et de Robert Delaunay, qui attirent l'attention de Klee. Plus tard, le peintre sera lui-même très impliqué dans la recherche de la couleur, tout comme Delaunay<ref name="CN 150"/>.

Après la deuxième exposition du « Cavalier bleu », Klee sort de son isolement et il se rend à Paris, chez Wilhelm Uhde<ref group=alpha>Wilhem Uhde est le premier mari de Sonia Delaunay.</ref>, où il voit les œuvres de Robert Delaunay, Henri Rousseau, Georges Braque, Pablo Picasso, Maurice de Vlaminck. Un dialogue s'instaure entre Delaunay et lui. Klee traduit en 1913 une communication de Delaunay intitulée De la lumière, et il achève des illustrations pour le Candide de Voltaire<ref name="CN 152">Modèle:Harvsp</ref>. Dans la période qui suit, Klee mettra en pratique dans ses œuvres les principes exposés par Robert Delaunay dans sa communication<ref name="SP 18">Modèle:Harvsp</ref>.

En 1913, Paul Klee est cofondateur du mouvement artistique, la Münchner Neue Secession (Nouvelle Sécession de Munich)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Deutsche Kunst und Dekoration, Darmstadt, tome 38, juin 1916, Modèle:P..</ref>, à l'instigation d'Albert Weisgerber, président, Wilhelm Hausenstein, Gustav Jagerspacher, et comprenant Alexi von Jawlensky, Vassily Kandinsky, Gabriele Münter et Alexander Kanoldt, notamment<ref name="CN 152"/>. La même année, il fait un voyage en Tunisie avec August Macke et Louis Moillet. C'est là qu'il a la « révélation de la couleur<ref name="PT 179">Modèle:Harvsp</ref> ». C'est l'aboutissement d'une recherche menée pendant dix ans, d'expériences et de luttes avec la couleur. Klee obtient des résultats satisfaisants qu'il consigne dans un journal de voyage<ref name="SP 23">Modèle:Harvsp</ref>. À Kairouan, il note : « La couleur me possède […] Je suis peintre. » (Journal Modèle:Nb)<ref>Pour l'Art, numéro spécial consacré à l'exposition Paul Klee.</ref>.

Premiers succès et la guerre

Modèle:Exergue

Fichier:Paul Klee, 1916.jpg
Fichier:Paul Klee Flower Myth 1918.jpg
Mythe des fleurs (1918).

Klee retourne à Berne au moment de la déclaration de la Première Guerre mondiale. Jawlensky et Kandinsky s'exilent, tandis que Marc, Macke et Heinrich Campendonk sont mobilisés. Marc et Macke, engagés volontaires, sont tués. Klee reste à Munich et continue à peindre jusqu'en 1916, date à laquelle il rejoint l'armée où il est admis dans un régiment de réserve, ce qui lui laisse encore la possibilité d'exercer son art, de participer à des expositions et de vendre des tableaux<ref name="SP 28">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="PT 179"/>. Klee accompagne en 1917 un convoi de troupes à Nordholz, ville située en Basse-Saxe et, au retour, il rend visite au collectionneur Bernhard Koehler<ref group=alpha>Bernhard Koehler (1849-1927), industriel et mécène. Son immense collection a été transférée au musée de l'Ermitage par les troupes soviétiques, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.</ref> de Berlin.

Une exposition des tableaux de Klee est organisée en 1917 à la galerie Der Sturm de Berlin<ref group=alpha>Der Sturm est également le nom d'une revue expressionniste, créée en 1910, à laquelle ont collaboré notamment Franz Marc, Wassily Kandinsky, Oskar Kokoschka et August Macke.</ref>, ses œuvres obtiennent un grand succès, et le journal de la Bourse de Berlin fait paraître un article élogieux sur son travail<ref name="CN 152"/>. Klee a surtout envoyé des aquarelles de 1916 avec des motifs figuratifs. Mais le peintre dans lequel la critique voyait Modèle:Citation n'a plus jamais connu un succès pareil par la suite.

Cette exposition est un grand succès de vente pour Klee qui ne semble pas concerné par la guerre. La critique parle de Modèle:Citation, ce qui est un malentendu. Klee a été initié aux idées du socialisme par son ami Fritz Lotman, professeur de droit, qui lui a fait connaître l'essai d'Oscar Wilde, L'Âme humaine et le socialisme<ref>Lire sur wikisource.</ref>. Klee a intégré la révolution dans son art. Sa correspondance avec Kandinsky montre qu'il est préoccupé par la guerre, mais qu'il s'attend comme beaucoup de gens à une rapide victoire des Allemands, dont il espère Modèle:Citation. Son point vue sera modifié après la mort de Macke<ref name="SP 31"/>.

Les conditions économiques et financières de l'Allemagne sont favorables aux classes possédantes qui se sont enrichies grâce à la vente d'armement, ce qui les pousse à placer leur capital dans l'art moderne<ref name="SP 36">Modèle:Harvsp</ref>, comme le souligne Otto Karl Werckmeister, qui considère que ce moment est celui dans lequel Modèle:Citation.

Fichier:Einst dem Grau der Nacht enttaucht..., Paul Klee (1918).jpg

En 1916, Klee a renoncé à l'abstraction et il s'est lancé dans l'illustration de poèmes chinois que lui a envoyés Lily. Il ne poursuivra pas cette expérience au-delà de quelques essais, dont le plus souvent montré est : Jadis surgi du gris de la nuit, aquarelle, plume crayon sur papier, découpé et combiné avec du papier d'argent (Modèle:Dunité)<ref name="SP 39">Modèle:Harvsp</ref>.

Fichier:Mit dem Adler, Paul Klee (1918).jpg
Avec l’aigle (1918).

À Gersthofen, en 1917, Klee a été marqué par le passage des avions. Le thème du vol et de l'aspiration à voler se retrouvera dans de nombreuses œuvres notamment Mythe des fleurs (1918), aquarelle sur fond de craie, gaze, papier journal, papier bronze argenté sur carton<ref name="SP 30">Modèle:Harvsp</ref>, ou Avec l'aigle (1918)<ref name="SP 41">Modèle:Harvsp</ref>.

La Révolution munichoise et le Bauhaus

Fichier:Klee-angelus-novus.jpg
Angelus novus (1920).

Le Modèle:Date, la république communiste est déclarée. En décembre, Klee demande à quitter le conseil de la révolution. Il est mis en congé et nommé secrétaire de la Nouvelle Sécession munichoise. Le gouvernement communiste approuve l'art moderne<ref name="SP 42">Modèle:Harvsp</ref>. Entre 1918 et 1919, le peintre s'engage alors en politique de l'art dans la révolution munichoise. En 1918, il a déjà rédigé une analyse théorique des lois de la forme picturale, qui est publiée dans l'anthologie de Kasimir Edschmid<ref group=alpha>Kasimir Edschmid, écrivain allemand (1890-1966).</ref> en 1920<ref name="CMS 194">Modèle:Harvsp</ref>.

Cependant, Klee souhaite enseigner dans une école des beaux-arts de Berlin. Oskar Schlemmer essaie d'obtenir pour lui une nomination à Stuttgart, mais l'assemblée des enseignants se prononce contre lui<ref name="CMS 195">Modèle:Harvsp</ref>. À partir de 1919, le peintre loue un atelier au petit château Suresnes de Schwabing<ref name="CN 32">Modèle:Harvsp</ref>. C'est là qu'il consacre son activité à de nombreux genres nouveaux : peinture à l'huile, aquarelle, pastels, dessins, sculpture. Début 1920, 160 de ses œuvres sont exposées chez Hans Goltz<ref group=alpha>Hans Goltz (1873-1927), marchand d'art prussien, pionnier de l'art moderne.</ref>.

Le Modèle:Date, Walter Gropius prend la direction du Bauhaus, un institut d'arts et métiers à Weimar. Une école supérieure de peinture y est créée à l'initiative d'Adolf Meyer, le Modèle:Date. Elle est installée dans le bâtiment du Bauhaus, ce qui déclenche un conflit avec les anciens professeurs (notamment Max Thedy). Trois professeurs opposants créent une nouvelle école supérieure des beaux-arts : la Staatlische Hochschule für Bildende Kunst, située à l'intérieur des bâtiments du Bauhaus, qui reste néanmoins successeur de l'ancienne école supérieure des beaux-arts<ref name="CMS 195"/>.

Pour des questions économiques, l'existence de deux écoles supérieures des beaux-arts à Weimar est peu défendable. Elle entraîne la réduction du budget du Bauhaus par l'État et, par la suite, la fermeture du Bauhaus<ref name="CMS 195"/>. Klee y est nommé le Modèle:Date, Schlemmer, le Modèle:Date. De 1921 à 1924, Klee enseigne dans la branche de la peinture sur verre, puis du tissage. Son enseignement marquera tout particulièrement une de ses élèves, la future directrice de l'atelier de tissage, Gunta Stölzl. Walter Gropius lui confie ensuite un cours de peinture en le nommant « maître », avec un atelier libre et un salaire très élevé. Klee s'installe à Weimar dans deux pièces du Bauhaus<ref name="CMS 195"/>.

En collaboration avec Kandinsky, il donne des leçons régulières sur la forme et expose la première théorie systématique des moyens picturaux purs, qui conduit à une clarification exceptionnelle des possibilités contenues dans les procédés abstraits. Les notes de ses cours sont consignées et seront publiées sous le titre Contributions à la théorie de la forme picturale<ref name="CMS 196">Modèle:Harvsp</ref>. En 1924, il donne une conférence à la Société des beaux-arts d'Iéna, dont le texte est transcrit dans sa Théorie de l'art moderne, publié à titre posthume en 1945<ref name="CMS 197">Modèle:Harvsp</ref>.

Mais, depuis 1922, les conflits se sont multipliés entre les dirigeants du Bauhaus, notamment entre Johannes Itten et Gropius<ref name="CMS 196"/>. Ce qui n'empêche pas Klee de continuer à produire, à exposer et à enseigner. Il publie entre autres « L'Étude de la nature », dans le recueil Le Bauhaus de Weimar<ref name="PT 180">Modèle:Harvsp</ref>.

Lorsque le Bauhaus déménage à Dessau-Roßlau, en 1925, la famille Klee s'installe dans une maison de la ville qu'elle partage avec Kandinsky. Cette même année, Klee expose de nouveau à la galerie Hans Goltz de Munich, mais aussi à la galerie Vavin-Raspail à Paris<ref name="PT 180"/>. Après avoir voyagé en France et en Italie, Paul Klee résilie son contrat avec le Bauhaus ; en 1931, il prend un poste à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf où se trouvent déjà Campendonk, Oskar Moll et Alexander Zschokke. Une grande exposition est organisée à l'Union artistique de Düsseldorf avec plus de 250 œuvres de Klee<ref name="CN 154"/>.

En tant que musicien, Klee cherche à lier peinture et musique dans l'idée d'un « rythme pictural » qui germe alors qu'il enseigne au Bauhaus. Le peintre propose d'observer les mouvements d'un chef d'orchestre, le rythme régulier du corps créant des figures telles qu'on l'observe dans Rythme d'arbre en automne (1920), où Klee structure le tableau comme une partition musicale<ref name="CMS 185">Modèle:Harvsp</ref>. Ce lien entre peinture et musique sera particulièrement mis en valeur dans l'exposition Paul Klee Polyphonies au Musée de la musique de la Philharmonie de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Polyphony.JPG
Polyphonie (1932).

Le peintre veut aussi lier sa peinture au rythme naturel en choisissant, comme exemple, celui des marées. L'eau imprime, à marée descendante, un dessin précis sur le sable. Klee s'inspire aussi du rythme du corps du nageur, du rythme des couleurs qui s'intègrent à une grille mesurée et rythmée : Jardin dans les roches (1925)<ref name="CMS 186">Modèle:Harvsp</ref>. Mais c'est à partir de 1930 que le peintre produit une série d'œuvres qu'il qualifie de Modèle:Citation. Ces tableaux, qui ont une structure en échiquier, portent des titres comme : Rythme plus strict et plus libre (1930), couleur à la colle, papier sur carton (Modèle:Dunité)<ref name="SP 70">Modèle:Harvsp</ref>, ou Mesure individualisée des strates (1930), pastels liés à la colle, papier sur carton (Modèle:Dunité)<ref name="SP 71">Modèle:Harvsp</ref>.

La notion de rythme est une valeur plastique qui concerne autant les mouvements de l'homme que ceux de la nature ou de la musique<ref name="CMS 185"/>.

L'enseignement de Paul Klee

Fichier:Paul Klee Aufgehender Stern.jpg
Une étoile se lève (1931), Fondation Beyeler (Riehen).

Selon Rainer K. Wick<ref group=alpha>Rainer K. Wick (1944-), historien d'art allemand, professeur à l'université de Wuppertal.</ref>, qui tient ses informations d'Eugen Batz<ref group=alpha>Eugen Batz (1905-1986), peintre et photographe allemand.</ref> et de Kurt Kranz<ref group=alpha>Kurt Kranz (1910-1997), graphiste, peintre, professeur d'art allemand.</ref> : Modèle:Citation D'après ses anciens élèves, il semble que le fait d'enseigner lui coûte, ce qui n'empêche pas le peintre d'être un pédagogue de premier ordre. Une des raisons de son succès ne tient pas dans sa méthode, mais dans la richesse de sa pensée et la logique de son enseignement. En 1920, Paul Klee est invité par télégramme à rejoindre Gropius. Il commence son activité au début de 1921 dans cette école, la plus progressiste d’Allemagne, et la quitte dix ans plus tard<ref name="RKW 6">Modèle:Harvsp</ref>. Assez peu engagé politiquement, Klee se tient en retrait de tout ce qui se passe quotidiennement au Bauhaus et des grands évènements sociaux et politiques de l'époque, à l'exception d'une conférence donnée à Iéna en 1924<ref group=alpha>Conférence « De l'art moderne ».</ref>, où il souhaite que le Modèle:Citation et d'une œuvre ouvertement anti-hitlérienne, une caricature de Hitler déformé : L'Habitué (1931), craie sur papier marouflé, carton avec tache de colle, Kunstmuseum (Berne)<ref name="RKW 8">Modèle:Harvsp</ref>.

Selon le peintre, l'art consiste à rendre visible une réalité autre que la réalité terrestre qu'il n'a pas pour rôle d'imiter. Il s'agit plutôt de créer un nouvel ordre cosmique transcendantal. Il conçoit l'art comme Modèle:Citation.

Le peintre part de l'idée de l'artiste, image de Dieu, non seulement par sa force créatrice, mais aussi par son éloignement avec le terrestre, l'histoire et la société. Sa conception de la fonction de l'art et du rôle de l'artiste est développée dans une contribution à l'ouvrage collectif Conception créatrice, rédigé en 1918 et publié en 1920<ref name="RKW 9"/>.

La nature est un élément essentiel pour le peintre, son dialogue avec elle reste une condition sine qua non, car Modèle:Citation. Paul Klee réaffirme sans cesse que l'art est une allégorie de la création divine. Il préconise l'utilisation de peu de moyens pour rendre la nature, une réduction de moyens picturaux qui est la façon la plus simple d'aboutir à la relation entre art et nature<ref name="RKW 11">Modèle:Harvsp</ref>.

Paul Klee pose comme principe de base le mouvement : l'acte de peindre implique le mouvement physique de l'artiste. Il ne définit pas seulement le mouvement comme facteur constitutif de la forme, mais aussi comme principe supérieur de l'existence, à valeur universelle. Le processus du devenir de la forme est le thème de ses deux premières leçons dans Contributions à la théorie de la forme picturale, paru en 1925<ref name="RKW 13">Modèle:Harvsp</ref>.

Il est difficile de dire dans quelle mesure la réflexion théorique pour la préparation de ses cours a inspiré à l'artiste de nouvelles inventions. Cependant, durant son activité au Bauhaus, Klee conçoit théorie et pratique comme une seule et même chose<ref name="RKW 15">Modèle:Harvsp</ref>.

Dernières années

Fichier:Paul Klee, Engel, noch weiblich, 1939.jpg
Ange terrestre (1939), Kunsthalle (Hambourg).
Fichier:Death and Fire (1940) - Paul Klee (Zentrum Paul Klee).jpg
Mort et feu (1940), huile sur papier, Centre Paul-Klee (Berne).

L'ambiance en Allemagne change en 1932 : le Bauhaus de Dessau est fermé et transféré à Berlin ; les SA (sigle qu'on traduit généralement par « sections d'assaut ») perquisitionnent chez Paul Klee, il est violemment attaqué par les nationaux-socialistes et il est congédié fin avril de l'académie de Düsseldorf. En même temps, Alfred Hentzen de la galerie nationale de Berlin lui demande un « certificat d'aryanité » pour exposer ses tableaux, car il est considéré comme « juif galicien » lors de son licenciement<ref name="CMS 205">Modèle:Harvsp</ref>.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, une exposition organisée à l'hôtel de ville de Dresde porte le titre d’Art dégénéré. Elle présente 207 œuvres, parmi lesquelles 17 tableaux de Paul Klee, qui est présenté comme un schizophrène<ref name="CMS 205"/>, son tableau le plus représentatif, Autour du poisson (1926), tempera et huile (Modèle:Dunité), Museum of Modern Art (New York), a déjà été ôté de la galerie nationale de Dresde<ref name="CMS 206">Modèle:Harvsp</ref>. L'exposition qui est montrée jusqu'en 1937 dans diverses villes d'Allemagne (Nuremberg, Mayence, Coblence…) fait de Klee le précurseur le plus important de « l'art dégénéré », désigné à la vindicte populaire jusqu'en 1941<ref name="CMS 206"/>.

Le peintre quitte l'Allemagne en Modèle:Date-<ref group=alpha>Ou en janvier 1934 selon les biographies.</ref>, pour s'installer à Berne où habitent son père et sa sœur. La même année, le Bauhaus de Berlin est dissous<ref name="CN 154"/>. Mais en 1933, comme beaucoup d'autres qui combattent le système nazi, Klee garde malgré tout des illusions que Klaus Mann<ref group=alpha>Klaus Mann, 1906-1949, est le fils de Thomas Mann, mort avant son père, il s'est suicidé.</ref> cite dans ses mémoires : Modèle:Citation

En Modèle:Date-, Klee, qui a conclu un contrat avec Daniel-Henry Kahnweiler, enregistre son catalogue raisonné qui comporte à cette date 420 œuvres<ref name="CMS 206"/>. En 1940, le catalogue raisonné des œuvres de Klee, publié en anglais, comporte Modèle:Unité œuvres comprenant dessins, gravures, aquarelles et peintures à l'huile<ref>Lire le descriptif en ligne.</ref>. Depuis lors, beaucoup d'autres éléments s'y ajoutent, sont exposés et étudiés, notamment les travaux en trois dimensions : marionnettes et sculptures que Klee a intégrées dans son travail dès 1915<ref name="PvAK 25">Modèle:Harvsp</ref>.

Cependant, les œuvres de 1933, Rayé des listes ou encore Buste d'un enfant (aquarelle sur coton), traduisent bien l'amertume du peintre qui a non seulement perdu sa valeur d'artiste dans son pays, mais encore qui a « perdu l'Allemagne ». Les années suivantes, son travail traduit sa tristesse et sa solitude : L'Homme marqué (1935), huile et aquarelle. Il manque au peintre une intégration dans un ensemble plus vaste. La rétrospective de 1935 à la Kunsthalle de Berne ne lui permet pas de surmonter son isolement<ref name="SP 76">Modèle:Harvsp</ref>.

En 1935, Klee ressent les premiers effets d'une affection maligne de la peau, la sclérodermie<ref>Paul Klee et la sclérodermie (ASF).</ref>. C'est une maladie rare soignée d'abord comme une rougeole, avant de la diagnostiquer plus précisément. La perspective de la mort paralyse l'artiste qui ne produit en 1936 que 25 œuvres. Mais il a un sursaut en 1937 et ajoute 264 œuvres à son catalogue, puis 489 en 1938 et enfin le nombre record de Modèle:Nb en 1939, principalement des dessins. Le dermatologue et vénérologue Hans Suter fait un lien entre sa maladie et son influence sur ses dernières œuvres (production frénétique d'un solitaire exprimant dans ses peintures la souffrance sur des fonds très étudiés parsemés de traits noirs)<ref> Modèle:Refinc.</ref>. Son style évolue, il s'oriente vers de plus grands formats : Insula dulcamara (1938), huile et couleur à la colle sur papier journal, atteint Modèle:Dunité<ref name="SP 80">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name='"Insula dulcamara">Voir Insula dulcamara.</ref>. Les œuvres de l'année 1939 traduisent l'angoisse de la mort comme le montrent les toiles Explosion de peur III et Cimetière.

En 1939, après avoir résidé cinq ans en Suisse, Klee demande sa naturalisation mais cette « formalité » s'avère complexe, d'autant plus que la Suisse avait aussi un parti-national socialiste qui assimilait l'art moderne à des idées politiques de gauche<ref name="SP 81">Modèle:Harvsp</ref>. Klee fait l'objet d'une surveillance sévère à cause des implications politiques et culturelles de son art. Le conservateur du Kunstmuseum de Berne est prié de faire une expertise. Klee est soumis à des interrogatoires consignés dans un rapport secret, où il est fait état de l'extravagance du peintre « qui pouvait mener à la folie » et que « les peintres suisses considèrent sa peinture comme une insulte à l'art véritable<ref name="OTW 52">Modèle:Harvsp</ref> ». Il est noté également que, « dans un intérêt uniquement financier, l'art de Klee est encouragé par des marchands juifs<ref name="OTW 52"/> ».

Mort et postérité

Sa naturalisation lui est finalement accordée, mais trop tard, alors que le peintre est hospitalisé à Locarno, où il meurt le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il restait dans son atelier, sur un chevalet, une grande toile qu'on a intitulée Nature morte ; Klee s'était fait photographier devant elle et ne l'avait pas signée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette œuvre porte aussi le nom de Sans titre, Nature Morte (1940), huile sur toile (Modèle:Dunité), non signée, Centre Paul-Klee (Berne, Suisse). Ses cendres sont finalement inhumées en 1946, au cimetière de la Schosshalde de Berne<ref name="SP 95"/>.

On peut lire sur son épitaphe que son fils Félix fit graver<ref>Modèle:Harvsp.</ref> :

Ici repose le peintre
Paul Klee,
né le Modèle:Date-,
mort le Modèle:Date-.
Ici-bas je ne suis guère saisissable
car j'habite aussi bien chez les morts
que chez ceux qui ne sont pas nés encore,
un peu plus proche
de la création que de coutume,
bien loin d'en être jamais assez proche<ref>Paul Klee, Journal, Paris, Grasset, 1959, Modèle:P.354 ; Modèle:2e, Grasset & Fasquelle, coll. « Les cahiers rouges », 2004, 366 p. Modèle:ISBN.</ref>.

Soixante-cinq ans plus tard sera érigé, dans la ville de Berne, le musée consacré à l'œuvre de Klee. Il réunit la plus grande collection au monde de ses productions, le Zentrum Paul Klee. Ouvert en 2005, le musée regroupe près de la moitié de l'œuvre de l'artiste. Au total, Modèle:Nb tableaux, aquarelles et dessins sont exposés par rotation, dans trois bâtiments en forme de vagues, conçus par Renzo Piano, près du cimetière où l'artiste repose. Un musée pour enfants et des salles de spectacle rappellent qu'il fut aussi musicien, poète et pédagogue.

Paul Klee laisse un immense héritage. Il a su exprimer le fait que le tableau doit être une chose organique en lui-même, comme sont organiques les plantes et les animaux, tout ce qui vit au monde et dans le monde. C'est là l'affirmation la plus importante de l'œuvre de Paul Klee, qui annonce par là la « peinture inobjective » de Robert Delaunay, dont il a commencé à appliquer les principes de rythme de couleur à partir de 1913<ref name="SP 18"/>. Il devance les surréalistes par ses visions, son goût du rêve, son abandon à l'irrationnel, et les abstraits par ses fonds musicaux qui ne sont que taches de couleur et suggestion de mélodie<ref name="SP 18"/>.

Œuvres

Modèle:Article connexe

Il n'y a pas, dans l'ensemble de l'œuvre de Klee, de « périodes » que l'on pourrait qualifier précisément, comme le remarque Antoni Tàpies : Modèle:Citation bloc Toujours selon Tàpies, il n'est pas étonnant que Joan Miró ait déclaré dès 1923 : Modèle:Citation

Très vite mal à l'aise dans les règles du Bauhaus qu'il trouve restrictives, Klee écrit dans Recherches exactes dans le domaine de l'art : Modèle:Citation

En 1930, année où Klee accepte de prendre la direction de l'académie des beaux-arts de Düsseldorf, Hans-Friedrich Geist, enseignant dans un village de Saxe, lui demande comment maintenir l'esprit créatif de ses jeunes élèves. Klee répond : Modèle:Citation Une de ses peintures tardives porte d'ailleurs le titre de Contemplation, traduit en français par Recueillement (1938).

La collection de Berne

Fichier:Paul-klee-zentrum-ansicht-totale.jpg
Centre Paul-Klee, Berne.

Cette collection a pu être réunie grâce aux dons des familles Klee et Müller : Modèle:Citation Cette donation comprenait 650 pièces destinées à la ville et au canton de Berne. À cela, en 1998, Alexander a ajouté 850 objets et des documents familiaux. Cette même année, la Fondation Paul-Klee annonce qu'elle mettra à la disposition du Zentrum tous les objets dont elle dispose, soit environ Modèle:Unité objets, auxquels s'ajoutent des dons de collectionneurs privés (environ 150 pièces)<ref name="UB03 8"/>. Ceci explique pourquoi la plupart des ouvrages de références utilisés pour le présent article citent la Fondation Paul-Klee, antérieure au Centre Paul-Klee, qui n'était pas encore construit à l'époque des publications. Les œuvres de la fondation ont ensuite été transférées en majorité au Centre Paul-Klee<ref>Le Centre Paul-Klee succède à la Fondation Paul-Klee.</ref>. Le nom d'origine du Centre Paul-Klee en allemand est : « Zentrum Paul Klee ». De nombreuses expositions y ont lieu comme le montre le site officiel du musée <ref>Zentum Paul Klee site officiel.</ref>

D'autre part, le docteur Maurice E. Müller, chirurgien orthopédiste et collectionneur, ainsi que son épouse, Martha Müller, ont fait également une large donation, à la condition que le musée soit installé dans le quartier Schöngrün de Berne, où se trouve la dernière demeure de Paul Klee. En tout, c'est plus de Modèle:Nombre que ce nouveau musée comporte, soit environ 40 % des objets d'art créés par l'artiste<ref name="UB03 7">Modèle:Harvsp</ref>.

L'œuvre de Paul Klee dans son ensemble est immense. Elle comporte Modèle:Unité<ref name="CG 7">Cité par Modèle:Harvsp</ref>, et près de Modèle:Unité. La sélection ci-dessous, forcément restrictive, est établie en fonction de l'accessibilité des œuvres au public.

Dessins, lithographies, gravures

Fichier:Paul Klee - Gespenst eines Genies (Ghost of a Genius) - Google Art Project.jpg
Fantome d'un génie, dessin (1922), galerie nationale d'Écosse.
Fichier:Paul Klee Seiltänzer 1923.jpg
Funambule (1923), lithographie, musée de la Sarre (Sarrebruck).
Fichier:Paul Klee - Circo Ambulante.jpg
Le Cirque ambulant (vers 1940), musée d'art de São Paulo (São Paulo).

Peintures

Fichier:Paul Klee, In den Häusern von St. Germain.jpg
Dans les maisons de Saint-Germain (Tunis) (1914), Centre Paul-Klee (Berne).
Fichier:Klee, Hafenbild nachts.JPG
Nocturne d'un port (1917), Musée d'art moderne et contemporain (Strasbourg).
Fichier:Klee, Der Mensch ist der Mund des Herrn.JPG
L'homme est la bouche du seigneur (1918), Musée d'art moderne et contemporain (Strasbourg).
Fichier:Paul Klee Kamel in rhythmischer Baumlandschaft klein.jpg
Chameaux dans un paysage rythmé d'arbres (1920), Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen (Düsseldorf).
Fichier:Die Zwitscher-Maschine (Twittering Machine).jpg
La Machine à gazouiller (1922), MoMA (New York).
Fichier:Ttrappen (Omega 5).JPG
Attrapes (1927), Musée Thyssen-Bornemisza (Madrid).
Fichier:Paul Klee, Hauptweg und Nebenwege, 1929, Öl auf Leinwand, 83,7 x 67,5 cm, Museum Ludwig 1976.jpg
Chemin principal et chemins latéraux (1929), Musée Ludwig (Cologne).
Fichier:Contemplating.JPG
Recueillement (1938), Fondation Beyeler (Bâle).

Sculptures et marionnettes

Modèle:Extrait

Écrits

Modèle:Exergue

Fichier:Paul Klee notebookpages.jpg
Modèle:Harvsp, Cours 11 (19.12.1922)Modèle:Note.
Fichier:Klee autograph.svg
Signature de Klee.

Les écrits et la correspondance de Paul Klee publiés en français sont :

Musées

Modèle:Colonnes

Expositions

Créations autour du peintre et de ses œuvres

  • 1958 : film Paul Klee ou la genèse de René Micha, 25 minutes
  • 2013 : pièce de théâtre Avez-vous l'œil qui broute ? (autour des œuvres de Paul Klee), mise en scène Régis Moulu, Cie du Chercheur d'arbres, théâtre de Saint-Maur des Fossés
  • 2021 : récit poétique Paul Klee jusqu'au fond de l'avenir de Stéphane Lambert aux éditions Arléa Modèle:ISBN

Honneurs

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

Fichier:Offenes Buch, Paul Klee (1930).jpg
Livre ouvert (1930).

Modèle:Article détaillé

Ressources primaires

Ressources secondaires

  • Edmond Dune, L'opéra fabuleux de Paul Klee, in Critique N° 201,1964.
  • Claude Frontisi, Paul Klee : la création et sa parabole. Poétique, théorie et pratique en peinture, Annecy, Petite École, 1999.

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail