Pierre Puvis de Chavannes
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste Pierre Cécile Puvis de Chavannes, né à Lyon le Modèle:Date de naissance et mort à Paris le Modèle:Date de décès, est un peintre français.
Considéré comme un précurseur du symbolisme, il est une figure majeure de la peinture française de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a été l'un des fondateurs de la nouvelle Société nationale des beaux-arts en 1890<ref>Histoire de la Société nationale des Beaux-Arts sur salondesbeauxarts.com.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Biographie
Famille
La famille Puvis de Chavannes est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bourgogne. Elle a conservé le nom de sa terre de Chavannes<ref>Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, Modèle:P..</ref>. Elle est issue de Michel Puvy (1620-1694), vigneron, bourgeois de Cuiseaux, (Saône-et-Loire). Thaurin Puvy (1652-1700), échevin de Cuiseaux, était huissier royal, sergent royal ordinaire de Cuiseaux. Pierre Puvis (1697-1754), était lieutenant du Bailliage de Cuiseaux. Claude-Louis Puvis de Chavannes (1729-1801), était avocat au Parlement de Bourgogne. César Puvis de Chavannes (1785-1843), polytechnicien (X 1809), était ingénieur en chef des Mines.
Pierre Puvis de Chavannes, né le Modèle:Date-, à Lyon est le fils de Marie Julien César Puvis, ingénieur des mines à Lyon, et de Marguerite Guyot, fille d'un négociant<ref>Le nom « Puvis de Chavannes » a été autorisé par jugement en Modèle:Date- (Certifificat de naissance, en page 4 sur la base Léonore, cote L2242014).</ref>.
Il vécut avenue de Villiers à Paris, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène, qu'il rencontre en 1856 sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Ils se marient, 42 ans plus tard, en 1898, quelques mois avant leurs morts respectives. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, sa muse.
Jeunesse et formation
Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès d'Henry Scheffer. Il fait ensuite un second séjour en Italie et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix, puis dans l'atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 (détruites en 1871). Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de 30 ans en réalisant le décor de la salle à manger de la maison de campagne de son frère (Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue), en 1854.
Un maître de la peinture allégorique
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il fut plusieurs fois refusé et quand enfin il exposa, il fut sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporta un premier succès avec Concordia (La Paix) et Bellum (La Guerre) exposé au Salon. La première fut achetée par l'État français. Le peintre, pour que les deux œuvres ne soient pas séparées, fit don de la seconde.
La décoration murale du musée de Picardie
Deux ans plus tard, il présenta au Salon deux autres allégories, Le Travail et Le Repos, qu’il ne réussit pas à vendre mais Arthur-Stanislas Diet, l'architecte du musée de Picardie, en cours de construction à Amiens, les remarqua. Il demanda alors l'attribution des toiles Concordia et Bellum au nouveau musée, afin qu'elles décorassent la grande galerie du premier étage. De ce fait, le peintre fit don des deux toiles, Le Travail et Le Repos, qui décorèrent deux des murs du grand escalier. Le succès fut au rendez-vous, on commanda à Puvis une autre peinture allégorique : Ave Picardia Nutrix (« Salut, Picardie nourricière »), qui vint décorer le mur du palier de l'escalier d'honneur. Et en 1882, l'artiste réalisa Modèle:Langue<ref>Le livre d'or du Salon de peinture et de sculpture (1882) Georges Lafenestre, Paris, Librairie des bibliophiles, 1882.</ref> (« Les Jeux pour la patrie »)<ref group=N>Peinture récompensée par une médaille d'honneur au Salon de peinture et de sculpture de Paris de 1882.</ref>, qui prit place en face d'Ave Picardia Nutrix dans la cage du grand escalier, en 1888<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Puvis de Chavannes compléta le décor du grand escalier et de la grande galerie du premier étage par d'autres toiles allégoriques : L'Etude, La Contemplation, La Fileuse, Le Moissonneur...
Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis de Chavannes apporta au genre allégorique, dont il devint à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le plus brillant représentant.
Les décors muraux à Paris, à Lyon, Marseille, Poitiers et Boston
À son petit atelier de Pigalle, il ajouta rapidement un plus grand, à Neuilly. En 1883, il réalisa un portrait de sa compagne, Marie Cantacuzène, conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon. Elle lui servit également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalisa de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutèrent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traita de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des Beaux-Arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donna lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisèrent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
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Le Travail (1863), Amiens, musée de Picardie.
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Marseille, colonie grecque (1869), musée des Beaux-Arts de Marseille.
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Pro Patria Ludus (Les Jeux pour la patrie) (1882), Amiens, musée de Picardie.
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Le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses (1884), escalier du musée des Beaux-Arts de Lyon.
Un peintre reconnu par la jeune génération
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
Président de la Société nationale des beaux-arts
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier. Précurseur dans les arts, y compris pour les artistes féminines, il est à l'initiative de l'achat par le gouvernement français du grand format Gamines de Louise Catherine Breslau en 1893<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, promu officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.
Il meurt le Modèle:Date-, trois mois après le décès de sa femme Marie Cantacuzène à son domicile dans le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e de Paris]] au 89, avenue de Villiers<ref>Archives de Paris Modèle:17e, acte de décès no 2150, année 1898 (vue 21/29).</ref>. Il est enterré à sa mort au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine<ref>Le site Cimetières de France et d'ailleurs.</ref>, puis transféré en 2018 au cimetière de Champagnat, en Saône-et-Loire, berceau de la famille Puvis de Chavannes. Sa chapelle frappée d'abandon en 2000 fut sauvée par l'intervention de l'historien Frédéric de Berthier de GrandryModèle:Référence nécessaire, habitant alors à Neuilly-sur-Seine. Modèle:Saut
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Jules Desbois, Monument à Puvis de Chavannes (1924), Paris (Modèle:5e), square Samuel-Paty.
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Plaque commémorative apposée au 89, avenue de Villiers à Paris.
Réception critique
En ce qui concerne l'appréciation de l'œuvre de sa vie, Puvis de Chavannes n'a jamais été bien compris par ses contemporains. Au début de sa carrière, la critique d'art était divisée en deux camps. Adoré des idéalistes, il était méprisé par les partisans des réalistes. Ce n'est qu'avec l'avènement du symbolisme que ces deux camps se sont unis, mais sans parvenir à une appréciation convaincante du peintre. La recherche actuelle a hérité de cette contradiction de la critique d'art et n'offre donc toujours pas une présentation convaincante de l'art de Puvis de Chavannes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Sources de section
- 1824 : naissance à Lyon, le Modèle:Date-.
- 1844 : il prépare l’École polytechnique, entre à l'École de droit.
- 1846 : il se destine à la peinture. Il réside chez Henry Scheffer.
- 1847 : voyage en Italie avec Baudron de Vermeron.
- 1850 : il travaille à l'atelier de Thomas Couture, puis à celui d’Eugène Delacroix.
- 1851 : il se fixe place Pigalle. Premier Salon.
- 1854 : première peinture décorative : Retour de chasse, pour la maison de campagne de son frère.
- 1858 : Christ-aux-outrages (ou Christ au prétoire), pour l'église de Champagnat<ref>Raymond Oursel, « Le pays de Cuiseaux », Images de Saône-et-Loire, Modèle:N°, (Modèle:Date-), Modèle:Pp..</ref>.
- 1861 : le musée de Picardie d'Amiens : Concordia et Bellum (« La Paix » et « La Guerre »).
- 1863 : le musée de Picardie d'Amiens : Le Travail et le Repos.
- 1867 : il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
- 1868? : musée de Picardie Ave Picardia Nutrix (« Salut, Picardie nourricière »)
- 1870 : La Décollation de saint Jean-Baptiste.
- 1872 : membre du jury du Salon de peinture.
- 1875 : décoration du Panthéon : L'Enfance de sainte Geneviève.
- 1877 : il est promu officier de la Légion d'honneur.
- 1882 : musée de Picardie Pro Patria Ludus (Les Jeux pour la patrie)
- 1884 : Le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses.
- 1887 : décoration de l'amphithéâtre de la Sorbonne.
- 1889 : l’hôtel de ville de Paris. Il est promu commandeur de la Légion d'honneur.
- 1890 : fondation, avec Meissonnier et Rodin, de la Société nationale des beaux-arts. Il refuse d'exposer à Berlin.
- 1894 : il décore la Bibliothèque publique de Boston.
- 1895 : banquet le Modèle:Date-. Album offert par les poètes.
- 1897 : mariage avec la princesse Marie Cantacuzène. Il réside 89, avenue de Villiers à Paris.
- 1898 : mort le Modèle:Date-, à Paris.
Iconographie
- Portraits de Pierre Puvis de Chavannes
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Autoportrait (1887), Florence, corridor de Vasari.
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Auguste Rodin, Pierre Puvis de Chavannes, (buste de face), (1891), musée des Beaux-Arts de Lyon.
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Auguste Rodin, Pierre Puvis de Chavannes (1891), Paris, musée Rodin.
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Marcellin Desboutin, Puvis de Chavannes (1895), pointe-sèche.
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Léopold Flameng, Puvis de Chavannes, gravure d'après une huile sur toile de Léon Bonnat<ref>Tableau présenté au Salon des artistes français de 1882, classé au titre des Monuments historiques le Modèle:Date-. Source : notice de Michaël Vottero consacrée au Portrait de M. Puvis de Chavannes (conservé à Champagnat, collection privée) publiée dans Du calice à la locomotive : objets de Saône-et-Loire, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2021 Modèle:ISBN.</ref>.
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Puvis de Chavannes exécutant la décoration de l'hôtel de ville de Paris en 1894 (L'Artiste, Modèle:Date-).
Œuvres
Galerie
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Jeune Noir à l'épée (1850), Paris, musée d'Orsay.
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L'Automne (1865), Cologne, Wallraf-Richartz Museum.
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Le Sommeil (1867), palais des Beaux-Arts de Lille.
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Marie Madeleine au désert (1869), Francfort-sur-le-Main, musée Städel.
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La Décollation de saint Jean-Baptiste (vers 1869), Londres, National Gallery.
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Le Pigeon (1871), Paris, musée d'Orsay.
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L'Espérance (1872), Paris, musée d'Orsay.
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La Mort et les jeunes filles (1872), Williamstown, Clark Art Institute.
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Le Pauvre Pêcheur (1881), Paris, musée d'Orsay.
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Le Rêve (1883), Paris, musée d'Orsay.
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Portrait de Marie Cantacuzène (1883), musée des Beaux-Arts de Lyon.
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Femme sur la plage (1887), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
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L'Été (1891), Cleveland, Cleveland Museum of Art.
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La Madeleine (1897), musée des Beaux-Arts de Budapest.
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Sainte Geneviève veillant sur Paris (1898), Panthéon de Paris.
Élèves
Expositions
Le prix Puvis-de-Chavannes
Fondé en 1928, ce prix est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des beaux-arts et consiste en une rétrospective de l'œuvre du lauréat à Paris au Carrousel du Louvre lors de la tenue du Salon de la Société nationale des beaux-arts suivant. Ont notamment reçu ce prix les artistes : Modèle:Colonnes
Postérité
Le Comité Pierre Puvis de Chavannes<ref>comitepierrepuvisdechavannes.com.</ref> est le détenteur du droit moral de l'artiste et est habilité, sans exclusivité, à délivrer des certificats d’authenticité concernant les œuvres réalisées par ce peintre.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- René-Jean, Puvis de Chavannes, Paris, Félix Alcan, 1914.
- Sous la direction d'Henry Roujon, « Puvis de Chavannes », dans Les Peintres illustres no 27, Paris, Pierre Lafitte éd., 1914.
- Paul Baudoüin, « Souvenirs sur Puvis de Chavannes », Gazette des Beaux-Arts, 6e période, tome XIII, janvier 1935, pp. 295-314.
- René Jullian L'Œuvre de jeunesse de Puvis de Chavannes, Gazette des beaux-arts, novembre 1938.
- Puvis de Chavannes. 1824–1898, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Grand Palais (Paris) vom 26. November 1976 bis zum 14. Februar 1977 und der Galerie nationale du Canada (Ottawa) vom 18. März bis zum 1. Modèle:Date-, Secrétariat d'État à la Culture und Éditions des Musées Nationaux unter generalkommissionarischer Leitung von Louise d'Argencourt (Ottawa) und Jacques Foucart (Paris) (Hg.), Paris 1976 / in der englischen Übersetzung vorgelegt von The National Gallery of Canada, Ottawa 1977.
- Dictionnaire de la peinture française, Librairie Larousse, 1989, Überarbeitete Ausgabe von 1991, Paris, Modèle:ISBN.
- Puvis de Chavannes au musée des Beaux-Arts de Lyon, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Musée des Beaux-Arts zu Lyon vom 1. Oktober bis 6. Dezember 1998, hg. v. Dominique Brachlianoff, Lyon 1998.
- Puvis de Chavannes. Une voie singulière au siècle de l'Impressionnisme, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung im Musée de Picardie zu Amiens vom 5. November 2005 bis 12. März 2006, hg.v. Matthieu Pinette, Amiens 2005.
- Bona Dominique, Berthe Morisot Paris, Librairie générale française, 2012 (a/Modèle:P.).
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Arcadia by the shore : the mythic world of Puvis de Chavannes, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung des Bunkamura Museum of Art (Tokyo) vom 2. Januar bis 9. März 2014 und des Shimane Art Museum (Matsue) vom 20. März bis 16. Juni 2014, hg. v. Aimée Brown-Price, with contribution by Bertrand Puvis de Chavannes, Tokyo/Matsue 2014.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Aimée Brown-Price Pierre Puvis de Chavannes, 2 vol., New Haven/Londres 2010.
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Brian Petrie Puvis de Chavannes, Aldershot/Vermont 1997.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Puvis de Chavannes and The Modern Tradition, Katalog zur gleichnamigen Ausstellung der Art Gallery of Ontario vom 24. Oktober bis zum 30. November 1975, hg. v. Richard J. Wattenmaker, Toronto/Ontario 1975.
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russell T. Clement Four french Symbolists. A Sourcebook on Pierre Puvis de Chavannes, Gustave Moreau, Odilon Redon, and Maurice Denis, Westport/Londres 1996.
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Manuel Mayer, Die erträumte Kunst Pierre Puvis de Chavannes’. Eine Studie zum Verhältnis von Forschung und Kunstkritik im Angesicht einer Malerei zwischen Staffelei- und Wandbild, Hrsg.: ART Dok, Publikationsplattform Kunst- und Bildwissenschaften der Universität Heidelberg. Heidelberg 2020. http://archiv.ub.uni-heidelberg.de/artdok/7008/7/Mayer_Die_ertraeumte_Kunst_Pierre_Puvis_de_Chavannes_2020.pdf
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Joachim Kaak Unzeitgemäßes – Puvis de Chavannes in der Boston Public Library, Sieveking Verlag, Munich, octobre 2014, Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kerstin Thomas : Welt und Stimmung bei Puvis de Chavannes, Seurat und Gauguin. In: Passagen/Passages Deutsches Forum für Kunstgeschichte, hrsg. von Andreas Beyer], Berlin/Munich, 2010.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stefan Germer Historizität und Autonomie. Studien zu Wandbildern im Frankreich des 19. Jahrhunderts. Ingres, Chassériau, Chenavard und Puvis de Chavannes, in: Studien zur Kunstgeschichte, Band 47, Hildesheim/Zürich/New York 1988.
Articles connexes
Liens externes
- Biographie et liens vers ses œuvres sur comitepierrepuvisdechavannes.com.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Puvis de Chavannes » sur Artcyclopedia.
- « Puvis de Chavannes » sur la base Joconde.