Théodore Chassériau

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste

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Vue de la sépulture de Théodore Chassériau au Cimetière de Montmartre

Théodore Chassériau, né le Modèle:Date de naissance à Santa Bárbara de Samaná à l'île de Saint-Domingue (actuelle République dominicaine), et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un peintre français. Le portrait qu'il réalisa à l'âge de 15 ans de Prosper Marilhat fait de Théodore Chassériau le plus jeune peintre exposé au musée du Louvre<ref name="Chassériau_précocit_Louvre ">Jean-Baptiste Nouvion, Chassériau Correspondance oubliée, préface par Marianne de Tolentino, Paris, Les Amis de Théodore Chassériau, 2014</ref>.

Son père, Benoît Chassériau est un diplomate, agent secret français, et ministre de la police de l'État libre de Carthagène des Indes (Colombie). Il est le premier diplomate français auprès de la République de Colombie en 1824.

Biographie

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Esther se parant pour être présentée au roi Ahasuerus, dit La Toilette d'Esther (1841), huile sur toile, Modèle:Dunité, Paris, musée du Louvre.

Théodore Chassériau vit ses premières années sur l'île de Saint-Domingue à El Limón de Samaná, élevé par sa mère Marie-Madeleine Couret de la Blaquière, elle-même issue d'une famille de colons. L'enfance du peintre est marquée par l'absence de son père Benoît Chassériau, un temps ministre de l'Intérieur du Libertador Simón Bolívar (libérateur de la Bolivie, de la Colombie, de l'Équateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela de la domination espagnole), probablement agent secret dans l'Amérique espagnole et consul de France à Porto Rico. Son père laisse la charge de la famille à son fils aîné Frédéric-Victor-Charles Chassériau, lequel fait venir ses frères et sœurs à Paris en 1822.

Jean-Auguste-Dominique Ingres, son professeur à l'École des beaux-arts de Paris de 1830 à 1834, décèle très tôt le talent du jeune Théodore et lui prédit qu'il sera Modèle:Citation. Nommé directeur à la villa Médicis, Ingres lui propose de le suivre à Rome, offre que Chassériau décline, faute d'argent.

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Statue de Théodore Chassériau située à Santa Bárbara de Samaná, (République dominicaine).

Théophile Gautier, qu’il rencontre la première fois en 1833, sera un ami et un ardent défenseur de son œuvre et publiera plusieurs critiques de ses toiles dans le quotidien La Presse. Gautier lui prête alors des Modèle:Citation ou parle de Modèle:Citation pour tenter de rendre compte de l'univers particulier du peintre. Chassériau ne cesse de se jouer d'atmosphères troubles, étranges, équivoques et mystérieuses. En 1839, Chassériau commence à exposer au Salon avec Suzanne au bain .

En 1840, il part pour Rome avec le peintre Henri Lehmann et peint le portrait du père Henri Lacordaire, renoue un temps avec son maître, Ingres, qui lui reprochera son manque de savoir livresque et avec lequel il rompra définitivement. Parmi les principales œuvres de sa maturité précoce il faut citer, en 1843, la peinture murale de l'église Saint-Merri (Paris) aux figures sinueuses et élégantes inspirés par Ingres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Théodore Chassériau, admirateur d'Eugène Delacroix, se sent attiré par l’Orient. Sur l’invitation du calife de Constantine, Ali Ben Ahmed, il se rend en Algérie en 1846. Ses scènes de combats de cavaliers arabes et ses scènes de vie des femmes à Alger montrent sa maîtrise du mouvement et de la couleur. Il cultive les clichés érotiques de la femme orientale, notamment dans son Femme mauresque sortant du bain au sérail<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ami d'Alexis de Tocqueville et conseiller d’État, son frère aîné Frédéric Chassériau, l'appuie pour l'obtention de la commande des fresques ornant l’escalier d’honneur de la Cour des comptes, située dans le palais d’Orsay (détruites en 1871). Charles Frédéric Chassériau, cousin germain de l'artiste, avait lui-même participé à la construction de la Cour des comptes 20 ans plus tôt. Les fresques, peintes par Chassériau de 1845 à 1848, constituaient certainement son œuvre majeure ; seuls quelques restes ont pu être sauvés grâce à l’initiative du baron Arthur Chassériau et d’Ary Renan et sont aujourd’hui conservés à Paris au musée du Louvre.

Chassériau combine les leçons de ses deux maîtres. La pureté classique des lignes inspirées par Ingres s'anime de la fougue romantique de Delacroix, son second maître<ref name="Unknown Romantic ">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bruno Chenique, Stéphane Guégan, Vincent Pomarède et Louis-Antoine Prat, Théodore Chassériau 1819-1956, The Unknown Romantic, [catalogue d'exposition], Paris, Grand Palais ; Strasbourg, musée des beaux-arts ; New York, Metropolitan Museum of Art, 2002-2003.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Britannica online</ref>.

Chassériau, dans ses peintures, crée des images de femmes stéréotypées et exacerbe leur érotisme (Esther se parant pour être présentée au roi Assuérus, dit La Toilette d'Esther, musée du Louvre).

Il entretient une relation passionnée avec la comédienne Alice Ozy<ref name="alice">Jean-Louis Vaudoyer, Alice Ozy ou l’Aspasie moderne, Paris, Trémois, 1930 : Modèle:Citation</ref> qui dure deux ans et lui vaut la jalousie de Victor Hugo, admirateur éconduit de la comédienne. Parmi ses nombreux amis, on compte le peintre William Haussoullier (portrait crayonné, 1850)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Graham Reynolds, « 'The Fountain of Youth' a forgotten star of the 1845 salon », In: Apollo (Vol. 162, Issue 522), août 2005 — lire en ligne sur The Free Library.</ref>.

Chassériau meurt à 37 ans, en 1856, à son domicile du no 2 rue Fléchier à Paris. Il avait reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Léonore</ref>.

Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre, Modèle:32e, avenue Saint-Charles, avec sa famille dont son frère Frédéric (1807-1881), conseiller d'État et son petit cousin Arthur Chassériau (1851-1934).

Théophile Gautier rédigea dans le journal L'Artiste son oraison funèbre : Modèle:Citation

Postérité

Gustave Moreau réalisera en hommage à son ami et sans doute maître<ref name="moreau">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elizabeth Basye Gilmore Holt, From the Classicists to the Impressionists: Art and Architecture in the Modèle:19th Century, Yale University Press, 1986.</ref>, le tableau Le Jeune Homme et la Mort<ref>Conservé au Fogg Art Museum de l'université d'Harvard. Le dessin préparatoire est conservé à Paris au musée d'Orsay. Ce tableau est décrit par Paul de Saint-Victor dans le journal La Presse du 7 mai 1865.</ref>,<ref>Universalis</ref>.

Fichier:Musée Ingres-Bourdelle - Etude d'après le modèle Joseph, 1839 - Théodore Chasseriau - Joconde06070001378.jpg
Étude d'homme (1832) - musée de Montauban.
Fichier:Théodore Chassériau - The Artist's Sisters - WGA4808.jpg
Les Deux sœurs (1843, Paris, musée du Louvre).

Le frère aîné du peintre, Frédéric-Victor-Charles Chassériau, a fait don des esquisses pour la chapelle des fonts de l'église Saint-Roch et de l’hémicycle de l'église Saint-Philippe-du-Roule au Musée de la ville de Paris (Petit Palais)<ref name="donation ">Les donateurs du Musée historique de la ville de Paris par Charles Poisson - 1868</ref>.,

Enfin, l’œuvre de Chassériau a fait l’objet d’une des plus grandes donations faites aux musées nationaux. En 1936, le cousin issu de germain du peintre, le baron Arthur Chassériau<ref>Fils de l'architecte en chef d'Alger, Charles Frédéric Chassériau.</ref>, légua aux musées nationaux l'ensemble des œuvres de Chassériau qu'il avait mis une vie à réunir, soit Modèle:Unité et quelque Modèle:Unité. Ces œuvres sont aujourd’hui conservées à Paris au musée du Louvre (où une salle lui est consacrée), au musée d'Orsay, à Poitiers au musée Sainte-Croix, et dans divers musées nationaux en province.

Les peintures et dessins de Chassériau sont exposés dans trois continents au travers des collections permanentes des musées nord américains (États-Unis et Canada), en Asie au Musée national de l'art occidental de Tokyo et en Afrique au Musée national des beaux-arts d'Alger. Les principaux musées nord américains possédant des œuvres de l'artiste, sont :Metropolitan Museum of Art de New York, Fogg Art Museum de l'université Harvard, National Gallery of Art de Washington, Detroit Institute of Arts, Museum of the Art Rhode Island School of Design, J. Paul Getty Museum, l'Art Institute of Chicago et le Musée des beaux-arts de Montréal.

La dernière grande rétrospective des œuvres de Chassériau s'est tenue en 2017 au Musée national de l'art occidental de Tokyo sur le thème « Théodore Chassériau : Parfum exotique ».

Avant celle de Tokyo, il y eut en 2002 la grande rétrospective « Théodore Chassériau (1819-1856), Un autre romantisme » au Grand Palais à Paris qui s'est ensuite transportée au Metropolitan Museum of Art de New York et au musée des beaux-arts de Strasbourg.

Principales œuvres

Modèle:Loupe Pour le portrait qu'il fait de Prosper Marilhat en 1835, Chassériau, n'a que 15 ans. Il est ainsi le plus jeune peintre exposé au musée du Louvre<ref name="Chassériau_précocit_Louvre" />.

De 1835 à 1849

Fichier:1840 Chasseriau Theodore - Andromeda Chained to the Rock by the Nereids.jpg
Andromède attachée au rocher par les Néréides (1840), Paris, musée du Louvre.
Fichier:Théodore Chassériau - Reverend Father Dominique Lacordaire - WGA4805.jpg
Révérend Père Henri-Dominique Lacordaire (1840), Paris, musée du Louvre.
Fichier:Théodore Chassériau - Orientalist Interior - Nude in a Harem - WGA04803.jpg
Nu dans un harem (entre 1850 et 1852), collection particulière.
Fichier:Alexis de tocqueville.jpg
Portrait d'Alexis de Tocqueville (1855), château de Versailles.
Fichier:1838 Théodore Chasseriau - Venus Anadyomene.jpg
Vénus marine dite Vénus anadyomène (1838), Paris, musée du Louvre.
Fichier:Comte Emile Desages par Théodore Chassériau (1819-1856).jpg
Portrait du comte Emile Desages (1848), Paris, ministère des Affaires étrangères, Paris.

De 1850 à 1856

Fichier:Othello and Desdemona in Venice by Théodore Chassériau.jpg
Othello et Desdémone à Venise (1850), huile sur bois, Modèle:Dunité, Paris, musée du Louvre.

Le prince Napoléon fit faire une grande aquarelle où se trouvent réunis les tableaux qu'il avait le plus appréciés au cours de sa visite de l'Exposition Universelle de 1855. Un des deux tableaux était le Tepidarium de Chassériau. Le prince Napoléon était à cette époque président de la section des Beaux-Arts

Décoration et fresques

Dessins

  • Études de femme relevant sa chevelure et de mendiante tenant un enfant<ref>Modèle:Lien web</ref>, plume et encre brune sur papier bleu jauni. H. 0,280 ; L. 0,220 m. Paris, Beaux-Arts de Paris<ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo, Carnets d’études 50, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2021, p 152-155, Cat. 33</ref>. Ce dessin rassemble deux études distinctes: la première est à mettre en relation avec la Toilette d'Esther présentée au Salon de 1842 ; on y retrouve cette figure féminine au centre de la toile, esquissant le geste de relever sa chevelure. La deuxième, la figure de mendiante, correspond aux études de figures du séjour italien de Chassériau observées dans la rue<ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Ingres et ses élèves, Carnets d’études 39, Beaux-arts de Paris éditions, 2017, p. 88, Cat. 27. </ref>.
  • Portrait d'une petite fille, vue de face<ref>Modèle:Lien web</ref>, graphite. H. 0,185 ; L. 0,130 m. Ce dessin est un portrait, saisi sur le vif, d'une petite fille dont l'identité nous échappe, plongée dans sa rêverie. Le caractère instantané de l'œuvre est renforcé par le choix du cadrage serré sur les traits du visage. C'est sans doute au cours d'une séance de pose pour un portrait plus officiel dans une famille de son cercle qu'il réalisa ce dessin<ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Ingres et ses élèves, Carnets d’études 39, Beaux-arts de Paris éditions, 2017, p. 92, Cat. 28. </ref>.

Œuvres non datées

Œuvres gravées

Expositions

Rétrospectives monographiques

Expositions collectives

  • Plays Enacted in Prints: Shakespeare and Goethe by the French Romantics, Musée national de l'art occidental de Tokyo (Japon) (mise en perspective de la la suite Othello de Chassériau et celle illustrant Faust et Hamlet de Delacroix), octobre 2022-janvier 2023
  • La force du dessin, Collection Prat, Paris, Petit Palais, 2020.
  • Exposition “Les Orientales” (Delacroix, Colin, Deveria, Boulanger, Chassériau), Paris, Maison de Victor Hugo, 2010.
  • Exposition “Le Louvre”, prêt de la Vénus Anadyomène de Chassériau au musée national de Corée, Séoul, 2007.
  • Le Second Empire, Paris, musée Jacquemart-André, 1957.
  • Exposition des orientalistes, Paris, galerie Charpentier, 1933.
  • Exposition coloniale internationale, Paris, 1931.
  • Centenaire de la conquête de l'Algérie. 1830-1930, Paris, Petit Palais, mai-Modèle:Date-.
  • The French painters of northern Africa, New York, The John Wanamaker galleries, 1927.
  • Exposition d'art français, Prague, Maison municipale de Prague, 1923.
  • Exposition Föreningen Fransk Konst (exposition d'art français), Stockholm, 1922.
  • Exposition du théâtre romantique, Paris, musée Victor-Hugo, 1921.

Hommages

Le Conseil de Paris a voté à l'unanimité le 9 mars 2021, la décision de donner le nom de Théodore Chassériau à la place qui jouxte l'église Saint-Philippe-du-Roule. La mairie de Paris<ref name="place Chassériau Paris">Prises de parole de Madame Jeanne d'Hauteserre, Maire du 8e arrondissement (07:18) et Madame Catherine Ibled, Conseillère de Paris (07:20) saluant « l’action de l’association des Amis de Théodore Chassériau pour cette dénomination et notamment l’action des frères Jean-Baptiste Nouvion et Arnaud Nouvion » https://www.youtube.com/watch?v=RHeHb_o4ND8/</ref>, la mairie du Modèle:8e arrondissement de Paris<ref name="placeChassériau">Allocution de Catherine Leguyer à la mairie du Modèle:8e https://www.catherinelecuyer.fr/post/une-place-th%C3%A9odore-chass%C3%A9riau-bient%C3%B4t-d%C3%A9nomm%C3%A9e-dans-le-8e</ref>, les Amis de Théodore Chassériau et Louis-Antoine Prat<ref name="place Chassériau">cf. article de Louis-Antoine Prat dans la "Tribune de l'Art" 19/05/2020 https://www.latribunedelart.com/chasseriana-quelques-oeuvres-de-chasseriau-reapparues et article dans "Grande Galerie" du Louvre https://www.amisdulouvre.fr/publications/place-theodore-chasseriau</ref> ont soutenu cette initiative et travaillent afin qu'elle aboutisse. La Ville de Paris avait déjà voté<ref>Modèle:Lien web</ref>, en 1931, la création d'une rue Chassériau, en même temps qu'une place Auguste Renoir, dans le lotissement prévu à l'emplacement de l'ancienne usine à gaz de Passy. Le lotissement ne verra jamais le jour, l'emplacement étant dédié en 1952 à la Maison de la Radio.

Annexes

Bibliographie

Catalogues d'exposition :

  • Megumi Jingaoka, Vincent Pomarède, Jean-Baptiste Nouvion<ref name="article JB Nouvion">Un grand cœur ardent et passionné par Jean-Baptiste Nouvion</ref>, Stéphane Guégan, Sakurako Okasaka, Yuko Nakatsumi, Théodore Chassériau : Parfum exotique, [catalogue d'exposition], Musée national de l'art occidental de Tokyo (Japon), 2017
  • Marianne de Tolentino, Théodore Chassériau : Obras sobre papel, [catalogue d'exposition], Galerie nationale des Beaux-arts de Saint-Domingue et Santiago de los Caballeros (République dominicaine), 2004.
  • Bruno Chenique, Stéphane Guégan, Vincent Pomarède et Louis-Antoine Prat, Théodore Chassériau 1819-1956, un autre romantisme, [catalogue d'exposition], Paris, Grand Palais ; Strasbourg, musée des beaux-arts ; New York, Metropolitan Museum of Art, 2002-2003.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bruno Chenique, Stéphane Guégan, Vincent Pomarède et Louis-Antoine Prat, Théodore Chassériau 1819-1956, The Unknown Romantic, [catalogue d'exposition], Paris, Grand Palais ; Strasbourg, musée des beaux-arts ; New York, Metropolitan Museum of Art, 2002-2003.
  • Sous la direction de Stéphane Guégan et Louis-Antoine Prat, Chassériau (1819-1856) : un autre romantisme, conférences et colloques, Louvre/La documentation française, Paris, 2002, Modèle:ISBN ; 360p.
  • Alfred Daber, Marc Sandoz (préfaces), Chassériau 1819-1856, [catalogue d'exposition], Galerie Daber, 1976
  • Jean-Louis Vaudoyer (préface), Chassériau 1819-1856, [catalogue d'exposition], Musée de l'Orangerie, 1933
  • Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Ingres et ses élèves, Carnets d’études 39, Beaux-arts de Paris éditions, 2017.

Ouvrages biographiques :

Articles connexes

Notes et références

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Liens externes

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