Théophile Gautier
Modèle:Semi-protection longue Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Jules Pierre Théophile Gautier, né à Tarbes le Modèle:Date<ref name=Naissance>L'acte de naissance de Théophile Gautier a été enregistré le Modèle:Date-, et la naissance a été notée à deux heures du matin de Modèle:Cita (acte numérisé).</ref> et mort à Neuilly-sur-Seine le Modèle:Date, est un poète, romancier et critique d'art français.
Membre actif de l'école littéraire dite du Parnasse, il est notamment l'auteur d’Émaux et Camées, de Mademoiselle de Maupin, du Roman de la momie et du Capitaine Fracasse.
Biographie
Fils de Jean-Pierre Gautier et d'Adélaïde Cocard<ref name=":0">Voir «Cimetières de France et d'ailleurs - La descendance de Théophile Gautier » sur landrucimetieres.fr en ligne.</ref>, Théophile Gautier, né le Modèle:Date-<ref name=Naissance/> à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, gardera longtemps Modèle:Citation. Il a trois ans lorsque sa famille s'installe à Paris (8, place des Vosges<ref>Notice Modèle:Numero, base Mérimée, ministère français de la Culture — Hôtel de Fourcy (ancien).</ref>). Malgré son jeune âge, il éprouve de la nostalgie et s'habitue mal à son nouvel environnement<ref name=self>« Théophile Gautier par lui-même », L'Illustration, Modèle:Date-.</ref>. Étonnamment précoce, il n'a que cinq ans quand il commence à lire<ref name=self/>. Ses premières grandes passions sont Robinson Crusoé ou Paul et Virginie, qui lui font une vive impression ; il rêve alors de devenir marin, avant de se passionner pour le théâtre, notamment pour la peinture des décors<ref name=self/>. Il a deux sœurs, nées à Paris<ref>Théophile Gautier, « Correspondance générale 1843-1845 », Modèle:T., volume 2 (édité par Claudine Lacoste-Veysseyre ; sous la direction de Pierre Laubriet), Genève, Droz, 1986 – Paris, Librairie Droz, Modèle:Pp. ([https://books.google.fr/books?id=m8xJkr5jpUUC&pg=PA341&dq=%22Gautier+Zo%C3%A9+Louise+Fran%C3%A7oise%22&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwi-t_jk6YvwAhVMx4UKHbsQAuMQ6AEwAHoECAEQAg#v=onepage&q=%22Gautier%20Zo%C3%A9%20Louise%20Fran%C3%A7oise%22&f=false en ligne).</ref> : Émilie-Henriette-Adélaïde (1817-1880) et Zoé-Louise-Françoise (1820-1885).
En 1820, à l'âge de neuf ans, il fait un bref séjour comme demi-pensionnaire au lycée Louis-le-Grand. Ses parents doivent l'en retirer au bout d'un trimestre parce qu'il y dépérit<ref name=self/>. Plus heureux comme externe au collège Charlemagne, Gautier y rencontre le jeune Gérard Labrunie (le futur Gérard de Nerval). À cette époque, il commence à manifester un goût particulier pour les poètes latins tardifs dont la langue étrange le fascine.
Durant son enfance, Théophile Gautier séjourne de nombreuses fois dans la commune de Mauperthuis, plus particulièrement dans le château de Mauperthuis, où sa mère, Adelaïde Cocard, est intendante. Les nombreux paysages qu’il découvre dans ce petit village niché au cœur de la Brie inspireront certains de ses écrits comme Mademoiselle de Maupin ou encore Le Capitaine Fracasse. Ces nombreux séjours permettent de développer en lui un esprit tourné vers l’art car il a dans un premier temps la vocation de la peinture. En effet, Théophile Gautier s’entraîne à faire des portraits de la population de la commune de Mauperthuis.[1]
Il est en première lorsqu'il commence à fréquenter l'atelier du peintre Louis-Édouard Rioult (1790-1855), rue Saint-Antoine, et découvre à cette occasion qu'il souffre de myopie<ref name=self/>.
Il rencontre Gérard de Nerval au collège Charlemagne, puis Victor Hugo, en 1829, qu'il reconnaît pour son maître. Il participe activement au mouvement romantique et prend parti dans la bataille d'Hernani, le Modèle:Date-, période qu'il évoquera avec humour dans Les Jeunes-France (1833).
Ses premières poésies, publiées en 1831-1832, passent inaperçues mais il se distingue de ses amis romantiques par ses préoccupations formalistes fustigeant les visions moralistes ou utilitaires de la littérature dans la célèbre préface à son roman épistolaire Mademoiselle de Maupin (1835). Il écrit aussi ses premières nouvelles comme La Cafetière (1831), dans une veine fantastique qu'il approfondira dans d'autres œuvres (Avatar en 1856, Le Roman de la momie en 1858).
En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques d'art au journal La Chronique de Paris. Il collabore ensuite intensément à d'autres journaux, en particulier La Presse d'Émile de Girardin : certains de ces textes seront regroupés plus tard en volumes (Les Grotesques, Souvenirs littéraires…). Il publie aussi des poèmes (La Comédie de la Mort, 1838) et s'essaie au théâtre (Une larme du diable, 1839). Entre mai et Modèle:Date-, il accomplit avec le photographe Eugène Piot, un grand voyage au-delà des Pyrénées. Il envoie ses impressions au journal La Presse. Gautier rapporte un carnet d'impressions (Voyage en Espagne) et de nouveaux poèmes (España, 1845). En 1846, il retourne en Espagne, invité par Louis-Philippe pour le mariage du duc de Montpensier avec l'infante. La nouvelle romantique Militona voit le jour en 1847. Elle se déroule à Madrid. D'autres voyages en Algérie, en Italie, en Grèce, en Égypte, nourriront aussi diverses publications.
En 1852, paraît Émaux et Camées, recueil de vers qu'il enrichit jusqu'en 1872 et qui fait de son auteur un chef d'école : Baudelaire dédie ses Fleurs du mal au Modèle:Citation<ref name="Fleurs du Mal" /> et Théodore de Banville salue le défenseur de L'Art pour l'art, précurseur des Parnassiens à la recherche du beau contre les épanchements lyriques des romantiques et valorisant le travail de la forme (Modèle:Cita écrit Gautier dans son poème L’Art, dernière pièce de Émaux et Camées, édition de 1872).
En 1855, Gautier quitte la Rédaction du journal La Presse et entre au Moniteur Universel. Critique d'art et de spectacles, l'auteur fournit chaque mois de nombreux articles sur la peinture et la vie culturelle, ainsi que ses œuvres en avant-première. L’égyptologie est à la mode depuis que Champollion a découvert les secrets de l'écriture hiéroglyphique. Théophile Gautier passionne ses lecteurs, dès le Modèle:Date-, avec Le Roman de la Momie, une histoire d'amour qui se déroule au temps des pharaons. Paru en 1848 dans La Presse sous le titre Les Deux Étoiles, un roman où des aventuriers anglais tentent de délivrer Modèle:Souverain- de l'île de Sainte-Hélène est publié à partir du Modèle:Date- dans L’Univers Illustré. Il s’intitulera alors La Belle Jenny<ref>Ces deux récits sont accessibles sur theophile.gautier.monsite-orange.fr.</ref>.
Il continue à publier des articles ou des poèmes, mais aussi une biographie d'Honoré de Balzac ou des œuvres de fiction comme son roman de cape et d'épée Le Capitaine Fracasse (1863). Il est nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde et fréquente les salons littéraires du Second Empire mais aussi le milieu de l'art, s’intéressant aux musiciens (il écrit sur Berlioz, Gounod, Wagner… et élabore le livret du ballet Giselle) comme aux peintres (Eugène Delacroix, Édouard Manet, Gustave Doré, Théodore Chassériau<ref>Modèle:Lien web.</ref>…).
Il meurt en 1872, laissant l'image d'un témoin de la vie littéraire et artistique de son temps dont les conceptions artistiques ont compté et dont l'œuvre diverse est toujours reconnue.
« La grande boutique… romantique »
Le Modèle:Date-, Gautier rencontre celui qui allait devenir son « maître » en littérature, Victor Hugo, auquel le présentent Gérard et Pétrus Borel. Cet évènement précipite sa carrière d'écrivain. Le Modèle:Date-, il participe à la fameuse bataille d'Hernani, vêtu d'un gilet rouge<ref>Modèle:Citation Théophile Gautier, Histoire du Romantisme, 1874, chap. X.</ref> qui marquera durablement les esprits. Le soir même, cet hernaniste acharné quitte l'atelier de Rioult.
Il mène Modèle:Citation contre les chiens de garde du classicisme, Modèle:Citation Dans le même temps, il écrit un premier recueil de vers, dont son père finance la publication chez Mary. L'œuvre sort en 1830 et passe totalement inaperçue. Ces premières poésies montrent pourtant un jeune poète fort habile, ayant déjà acquis la manière de ses illustres prédécesseurs. Gautier y fait cependant preuve d'une originalité réelle par un sens inné de la forme et une expression nette et précise.
Il continue à fréquenter Victor Hugo et ses proches. C'est dans ce cénacle qu'il fait la connaissance de Célestin Nanteuil, qui trois ans plus tard, lorsque Gautier réimprime ses premiers vers dans un nouveau recueil, Albertus, l'illustre d' Modèle:Citation<ref name=self/>. Il rencontre également l'éditeur romantique Eugène Renduel, qui vient de publier les Soirées de Walter Scott, de Paul Lacroix<ref>Le Romantisme et l'éditeur renduel, sur Wikisource.</ref>. À sa demande il écrit en 1833 Les Jeunes-France, qui rendent compte avec truculence de la vie des artistes qui forment le Cénacle. Dans cet ouvrage « baroque », Gautier se fait le témoin lucide et ironique de ces Modèle:Citation<ref name=self/>. Deux ans plus tard, il publie également chez Renduel Mademoiselle de Maupin (1835), qui fait un véritable scandale.
Quittant le domicile familial, place des Vosges, Théophile Gautier s'installe impasse du Doyenné, à côté de l'emplacement de l'actuelle place du Carrousel, dans un hôtel particulier en ruine, où il côtoie Camille Rogier, Arsène Houssaye, et Nerval<ref name=self/>. Il partage un appartement avec Eugène Piot.
Les débuts de critique et nouvelliste
Honoré de Balzac, qui apprécie ces jeunes talents, envoie Jules Sandeau leur proposer de contribuer au journal La Chronique de Paris en 1836. Modèle:Citation<ref>André Maurois, Prométhée ou la vie de Balzac, Hachette, 196(.</ref>. Gautier y publie des nouvelles comme La Morte amoureuse et La Chaîne d'or et des critiques d'art. Il sera fort impressionné par le « maître » et plus tard, il contribuera à sa légende avec des portraits biographiques d'Honoré de Balzac<ref>Théophile Gautier, Balzac, Le Castor astral Modèle:ISBN.</ref>.
Il travaille également pour le magazine de Charles Malo, La France littéraire, et pour le quotidien d'Émile de Girardin, La Presse. Dans ce journal, Gautier se charge d'abord de la critique d'art. On évalue à plus de Modèle:Nbr le nombre des feuilletons et articles qu'il aurait rédigés pour ce journal. Un nombre restreint de ces articles est recueilli en volumes : Les Grotesques, L'Histoire des peintres, l’Art moderne, Les Beaux-Arts en Europe, l’Histoire de l'art dramatique depuis vingt-cinq ans, Trésors d'art de la Russie, Portraits contemporains, Histoire du romantisme, Souvenirs littérairesModèle:Etc Tous ces articles sont allègrement écrits dans une langue nette, souple, impeccable et brillante. Gautier invente à sa manière une écriture de critique d'art qui ne vise pas seulement au jugement, à l'analyse, mais aussi à recréer la justesse du sentiment esthétique. Il cherche à rendre, au moyen de mots, la sensation visuelle, musicale produite par la perception directe de l'œuvre d'art. Cette tâche de chroniqueur l'occupe toute sa vie.
Modèle:Citation Souvent pesante, cette besogne quotidienne ne l'empêche pas de faire du sport (de la boxe et du canotage)<ref name="self" /> et de continuer à créer des œuvres poétiques et dramatiques. Ainsi en 1838 paraît La Comédie de la Mort, un recueil de poèmes assez différent des précédents où, sous l'influence de Shakespeare, Goethe et Dante, Gautier sculpte avec vigueur le spectre de la Mort.
En 1839, Gautier cède à la tentation du théâtre qu'il admire depuis toujours et écrit Une larme du diable puis Le Tricorne Enchanté et Pierrot Posthume. Ce sont des fantaisies, des pastorales féeriques, un théâtre lyrique, impossible et imaginaire qu'il fait vivre encore dans les livrets de plusieurs ballets, dont le plus célèbre est celui de Giselle, dansé le jour de ses 22 ans par la ballerine Carlotta Grisi à l'Opéra le Modèle:Date-, avec un succès prodigieux.
Les voyages
En Modèle:Date-, Gautier et Nerval effectuent un voyage en Belgique et en Hollande. Trois ans après, Gautier propose un feuilleton au journal La Presse : La Toison d'Or, une belle histoire d'amour romantique. Un récit paraîtra également dans le volume de 1865 : Loin de Paris.
Le Modèle:Date-, il part en compagnie d'Eugène Piot pour l'Espagne, qu'il connaît à travers les Contes d'Espagne et d'Italie d'Alfred de Musset et les Orientales de Victor Hugo. Son Voyage en Espagne, sorte de carnets d'impressions vigoureux, est marqué par la fraîcheur du regard, l'étonnement de la vision et le souci toujours exacerbé de la justesse du dire. Ces visions donnent lieu à de nouveaux vers, España, qui paraissent dans le recueil des Poésies complètes en 1845.
Ce premier voyage en amène bien vite d'autres. En 1845 c'est l'Algérie, en 1850 l'Italie, en 1852 la Grèce et la Turquie, en 1858 la Russie et en 1869 l'Égypte (envoyé par le Journal Officiel pour l'inauguration du canal de Suez<ref>M. Nadaux, Théophile Gautier dernier paragraphe.</ref>). Chacun de ces voyages donne lieu à des publications : Italia, Constantinople, mais surtout ils nourrissent ses œuvres littéraires, romans, nouvelles ou poésies. S’il n’est plus guère lu de nos jours, Constantinople connut un grand succès à sa publication ; l’ouvrage s’inscrit dans la vogue de l’orientalisme en en redéfinissant les codes<ref>Grant Crichfield, « La Constantinople de Gautier : un miroir en Orient », Études françaises, volume 26, numéro 1, printemps 1990, Modèle:P. (lire en ligne).</ref>.
Très intéressé par le récent média de la photographie, il devient membre en 1851 de la Société héliographique.
Dans la revue L'Artiste du Modèle:Date-, Théophile Gautier, tout en donnant un aperçu de l’exposition photographique de Paris, expose ses idées sur cette récente découverte. D’après lui, elle ne fera pas concurrence à la peinture : Modèle:Citation bloc
La passion
En 1840, Théophile Gautier se rend au théâtre de la Renaissance à Paris où se produit la ballerine Carlotta Grisi dont il rapporte la prestation avec quelque tiédeur. Un an plus tard, elle est à l'Opéra et le voilà conquis par sa grâce qu'il vante dans de nombreux articles critiques<ref>Ivor Guest, Les Écrits sur la danse de Théophile Gautier, Actes sud, 2000.</ref>. Il la place au rang des plus grandes ballerines de son temps : Modèle:Cita ; il s’extasie sur ses pieds qui Modèle:Cita Il tombe amoureux, elle devient sa muse et il lui vouera toute sa vie une admiration et une fidélité sentimentale sans faille. Tout le séduit chez elle ; outre son talent, il vante ses autres qualités : Modèle:Cita.
Après le ballet Giselle et les Willis dont il écrit le livret pour elle avec Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges, sur une musique d'Adolphe Adam et une chorégraphie de Jean Coralli et Jules Perrot en 1841 Modèle:Incise, il conclut : Modèle:Cita.
C'est l'époque où une vive amitié s’installe alors entre Gautier et Carlotta, qui est fort probablement allée un peu plus loin lors d'une tournée à Londres pour la première de Giselle outre-Manche en 1842 et malgré la présence de l'amant d'alors, Jules Perrot ; Gautier et Carlotta rentrent ensemble en France.
Il écrit encore pour elle d’autres livrets de ballets dont La Péri en 1843, sur une musique de Friedrich Burgmüller, qui n'obtiendra pas le succès escompté, peut-être du fait de la controverse sur « l'apologie des mœurs orientales » dans la vague orientaliste de l'époque<ref name=":2">« Carlotta Grisi » , sur theophilegautier.fr.</ref>. Dans son poème « À une jeune italienne » de Modèle:Date-, c'est à Carlotta que Gautier pense : Modèle:Vers
Gautier fréquente assidûment et discrètement le foyer de l'Opéra mais peu après, il semble alors avoir reporté son sentiment contrarié sur la cantatrice Ernesta Grisi (avec laquelle il aura deux filles<ref>« Théophile Gautier » In : Charles Nauroy, Le Curieux, Modèle:Numéro avec majuscule, avril 1886 (en ligne).</ref>), sœur aînée de Carlotta. Il se met en ménage avec Ernesta en 1844<ref name=":1" />, afin de toujours figurer dans l'entourage familial de la danseuse. Même s'ils furent amants un temps, sa passion pour la ballerine recevra peu d'encouragements ; alors déjà à un âge avancé pour l'époque, quand Carlotta lui dit qu'elle l' Modèle:Cita, il lui répond : Modèle:Cita.
En 1845 et 1846, Carlotta reçoit la visite de Théophile Gautier accompagné d'Ernesta à Londres<ref name=":2" />. Au début des années 1850, l'écrivain amateur de voyages suit sa muse qui se produit en tant que Prima Ballerine dans les plus grands théâtres impériaux de Saint-Pétersbourg en Russie.
Ce sentiment passionné de Gautier à l'égard de sa « chère âme » ne sera jamais démenti tout au long de sa vie et ce, jusqu'à sa mort, à travers des lettres qu'il signe souvent Modèle:Cita : Modèle:Cita.
La ballerine prend sa retraite en 1856 à Saint-Jean de Genève où elle élève sa fille que Théophile Gautier couvre d'attentions et de présents<ref name=":3">Théophile Gautier, Claudine Lacoste-Veysseyre Modèle:Et al., Genève, 1995 Modèle:ISBN, Modèle:Lire en ligne.</ref> quand il ne lui rend pas visite.
En 1861, la famille de Gautier séjourne chez leurs sœur et tante Carlotta Grisi pendant que Gautier voyage en Russie. À son retour, leur amitié se ravive et s'entretient par le biais d'une relation épistolaire nourrie et d'un long séjour annuel donnant lieu à des rassemblements d'admirateurs de Gautier dans la villa de Saint-Jean<ref name=":2" /> où Gautier se plaint de n'avoir pas assez de temps en tête-à-tête avec elle. Il lui rappelle les images du passé où elle triomphait sur scène Modèle:Cita. Il lui écrira jusqu'à ses derniers jours en 1872<ref>Correspondance de Théophile Gautier sur theophilegautier.fr</ref>, elle âgée de 53 ans et lui de 61 ans, toujours avec passion et admiration, quémandant encore un regard, un baiser<ref name=":3" />.
La maturité
À côté de son travail de critique, qu'il poursuit au Moniteur universel, Gautier garde toujours une prédilection pour la poésie : elle demeure, comme en témoignent ses amis comme Émile Bergerat ou Maxime du Camp par exemple, sa passion, sa distraction, son exercice quotidien. Ainsi, le Modèle:Date-, alors que Gautier est à Constantinople, paraît chez E. Didier la première version de Émaux et Camées, recueil qui jusqu'en 1872 s'enrichit de poésies nouvelles.
En 1857, après avoir quitté la rue de la Grange-Batelière (Paris), Gautier s'installe avec sa compagne, Ernesta Grisi (sœur de la ballerine Carlotta Grisi dont il sera l'amant), ses filles<ref>Qui avaient pour professeur de dessin le peintre et aquarelliste Auguste Clément Herst (1828-?)</ref>, Judith Gautier (qui épousera Catulle Mendès et sera la maîtresse de Victor Hugo) et Estelle (qui épousera Émile Bergerat), ainsi que ses deux sœurs, au 32, rue de Longchamp à Neuilly-sur-Seine, dans une petite maison où il se plaît à recevoir ses amis : Baudelaire qu'il rencontre régulièrement<ref>Il n'ira pourtant pas à son enterrement.</ref>, Dumas fils, Ernest Feydeau, Gustave Flaubert, Puvis de Chavannes ou encore Gustave Doré. La maison est endommagée en 1871 durant la Commune de Paris, Théophile Gautier vivant un temps à Versailles, avant de s'employer à rénover l'édifice la même année. Une plaque et un buste de l'écrivain par Albert-Ernest Carrier-Belleuse Modèle:Incise<ref>Un exemplaire est conservé au musée des Arts appliqués de Vienne en Autriche.</ref> rappellent ici sa mémoire.
De sa liaison avec Eugénie Fort, une très belle femme, plus jeune que lui et d'origine espagnole, il avait eu un fils, Théophile Gautier fils, né le Modèle:Date-, qui suppléera son père plusieurs fois au Moniteur universel.
Lors des salons littéraires de la princesse Mathilde, dont il est nommé bibliothécaire, Gautier rencontre également des écrivains comme Taine, Sainte-Beuve, Prosper Mérimée, les Goncourt ; des peintres comme Paul Baudry, Gustave Boulanger, Jean-Léon Gérôme, Frédérique O'Connell qui fait son portrait en 1857<ref>Théophile Gautier, Correspondance générale, Volume 1, édité par Claudine Lacoste-Veysseyre, Paris, Droz, 1985, Modèle:P..</ref> ; des sculpteurs comme Jean-Baptiste Carpeaux ; des savants comme Claude Bernard, Louis Pasteur ou Marcellin Berthelot. À cette époque Gautier fait figure de chef d'école. Baudelaire se déclare son disciple (il lui dédie Les Fleurs du mal, le qualifiant de Modèle:Citation<ref name="Fleurs du Mal">Cette fervente dédicace ne suscitera pas la gratitude de Théophile Gautier. Quand Baudelaire sera condamné, il ne le défendra pas et gardera le silence (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Le Livre de poche, Modèle:P.).</ref>), Théodore de Banville lui dédie ses vers.
En 1844, Théophile Gautier fonde le club des Hashischins avec Jacques Joseph Moreau, club voué à l'étude du cannabis. Ce club sera fréquenté par de nombreux artistes de l'époque, dont Charles Baudelaire. Modèle:Saut
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Dessin.
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Amédée Bodin, Portrait de Théophile Gautier, gravure d'après Théodore Chassériau, Paris, musée du Louvre.
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Théophile Gautier photographié par Nadar en 1855.
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Théophile Gautier photographié par Nadar en 1856.
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Portrait charge de Gautier par Hippolite Mailly.
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Caricature par André Gill en 1869.
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Théophile Gautier photographié par Bertall.
Président de la Société nationale des beaux-arts
Élu en 1862 président de la Société nationale des beaux-arts, il est entouré d'un comité composé des peintres les plus prestigieux : Eugène Delacroix, Pierre Puvis de Chavannes, Édouard Manet, Albert-Ernest Carrier-Belleuse et Gustave Doré. Cette élection à un poste en vue provoque l'envie d'une partie des littérateurs moins connus et il échoue à être admis à l'Académie française, malgré quatre candidatures (en 1856, 1867, 1868 et 1869<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).
Derniers jours et décès
Profondément ému par les événements militaires de 1870, Gautier revient à Paris, où il finit ses jours, rongé par une maladie cardiaque, mais conscient du devoir d'enseignement et d'exemple dont il est investi auprès des jeunes générationsModèle:Refnec. Victor Hugo lui fait obtenir une aide financière du gouvernement<ref>Modèle:Lien web</ref> et l'invite dans sa maison de Guernesey.
Cependant, le Modèle:Date- dans la nuit, son cœur cesse de battre. Ses gendres, Catulle Mendès, considéré comme un homme de mauvaise vie par Gautier, et Émile Bergerat, sont témoins signataires de son acte de décès<ref name=":0" />.
Hugo, Stéphane Mallarmé ou encore Théodore de Banville lui rendent un dernier Modèle:Citation nécessaire. Edmond de Goncourt relate son Modèle:Citation au cours duquel Alexandre Dumas fils lira l'éloge funèbre<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>. Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre (Modèle:3e, en bordure d’allée). Sa tombe sculptée par Cyprien Godebski est surmontée d’une Calliope, la muse de la poésie tenant palme et lyre et s'appuyant sur un écu à l'effigie de Gautier ; par le fait de son placement, ce monument est quasiment constamment dans l’ombre<ref name=":0" />.
Citations
- Modèle:Citation (Préface de Mademoiselle de Maupin)
Modèle:Infobox Liste de fichiers
- Modèle:Citation (Le Pin des Landes, España)
- Modèle:Citation (Souvenirs de théâtre)
- En 1851, Armand Baschet écrivit à Théophile Gautier pour lui demander de se définir. Gautier lui renvoya une biographie où il confessait :
Modèle:Début citationJe n'avais encore rien fait pour le théâtre, et, pour qu'on ne m'accusât pas d'abuser des effets de style, je débutai par un ballet : "Giselle", où Carlotta parut pour la première fois. Ce ballet, chose bizarre, a eu un succès immense ; il s'est joué et se joue encore dans toutes les parties du monde. Pour un poète, ce succès chorégraphique ne laisse pas que d'être humiliant…Modèle:Fin citation
Œuvre
Romans
Gautier a écrit huit romans, tous publiés de son vivant :
- Mademoiselle de Maupin. Double amour (1835).
- L'Eldorado, devenu, très vite, Fortunio (1837-1838).
- Militona (1847).
- Les Roués innocents (1847).
- Les Deux étoiles (1848), devenu Partie carrée (1851), et, enfin, La Belle Jenny (1865).
- Jean et Jeannette (1850).
- Le Roman de la momie (1858).
- Le Capitaine Fracasse (1863).
En outre, Gautier est l'un des quatre auteurs du roman par lettres La Croix de Berny (1845).
Contes et nouvelles
Gautier a écrit une trentaine de contes et nouvelles, pour la plupart de nature fantastique.
Sa première nouvelle, parue pour la première fois dans le journal littéraire Le Cabinet de lecture du Modèle:Date-<ref>La Cafetière : conte fantastique, In : Le Cabinet de lecture du Modèle:Date- (en ligne) sur le site Gallica de la BnF gallica.bnf.fr.</ref> est intitulée
- La Cafetière, sous-titrée conte fantastique.
Les nouvelles suivantes sont parues dans Les Jeunes-France en 1833 :
- Sous la table.
- Onuphrius ou les Vexations fantastiques d'un admirateur d'Hoffmann.
- Daniel Jovard.
- Celle-ci et celle-là.
- Élias Wildmanstadius.
- Le Bol de punch.
En 1833, Théophile Gautier participe au recueil : Le Sélam, morceaux choisis inédits de littérature contemporaine avec la nouvelle
- Laquelle des deux, sous-titrée Histoire perplexe.
Les nouvelles suivantes sont parues dans Une Larme du diable en 1839 :
- La Chaîne d'or ou L'Amant partagé.
- Omphale. Histoire rococo.
- Le Petit Chien de la marquise.
- Le Nid de rossignols.
- La Morte amoureuse.
- Une nuit de Cléopâtre.
Les nouvelles suivantes sont parues pour la première fois dans le recueil Nouvelles en 1845 :
Sauf indication contraire, les nouvelles suivantes sont parues pour la première fois dans La Peau de tigre en 1852 :
- La Mille et Deuxième Nuit.
- Le Pavillon sur l'eau.
- Deux acteurs pour un rôle.
- L'Oreiller d'une jeune fille.
- Le Berger.
- Le Pied de momie.
- Angela, une reprise, sous un autre titre et sans l'épigraphe, de la première publication de La Cafetière (1831)<ref>Charles de Spoelberch de Lovenjoul, Histoire des œuvres de Théophile Gautier, Modèle:T., Paris, G. Charpentier, 1887, Modèle:P. (en ligne).</ref>.
- La Maison de mon oncle, une reprise, sous un autre titre, de la version complète de L'Âme de la maison, parue les 13, 14 et Modèle:Date- dans La Presse<ref>Spoelberch, Modèle:P.</ref>.
- L'Enfant aux souliers de pain.
- La Pipe d'opium.
- Arria Marcella.
Deux nouvelles isolées :
Les nouvelles suivantes sont parues dans le recueil Romans et contes de 1863 :
Les nouvelles suivantes sont parues pour la première fois dans une seconde édition de La Peau de tigre en 1866 :
- Une visite nocturne.
- La Fausse conversion.
- Feuillets de l'album d'un jeune rapin.
Une nouvelle isolée :
- Spirite (1866).
Une dernière nouvelle est parue à titre posthume en 1881 :
Principales œuvres diverses
- Voyage en Espagne (récit de voyage), 1843.
- De la mode, 1858.
- Honoré de Balzac (biographie), 1859.
- Les Vosges, 1860.
- Dessins de Victor Hugo, 1863.
- Rapport sur les progrès de la poésie, texte sur Wikisource, 1868.
- Ménagerie intime, 1869.
- La Nature chez elle, 1870.
- Tableaux de siège, 1871.
- Souvenirs de théâtre, d'art et de critique, Eugène Fasquelle. Texte sur Gallica, 1903.
- La Musique, coll. « Bibliothèque-Charpentier », Eugène Fasquelle, 1911 ; recueil d'articles publiés à l'occasion de représentations d'œuvres de Weber (1866), Beethoven (1849-1852), Mozart (1864), Spontini (1854), Méhul (1851), Meyerbeer (1854), Halévy (1852), Auber (1850 et 1851), Adolphe Adam (1849, 1850 et 1853), Rossini (1852), Donizetti (1854), Berlioz (1839-1854-1869 et 1870), Félicien David (1848 et 1851), Gounod (1854), Ambroise Thomas (1850 et 1853), François Bazin (1849), Victor Massé (1853), Niedermeyer (1844 et 1853), Chopin (1849) et Richard Wagner (1857 et 1869).
Poésie
- Poésies (1830), son premier livre, refondu dans le volume Albertus ou L'Ame et le péché (1833).
- La Comédie de la mort (1838).
- Espagna, qui paraît dans le volume des Poésies complètes de 1845.
- Émaux et Camées (1852), qui reparaît, à chaque fois augmenté, en 1853, 1858, 1863 et, enfin, en 1872 dans une édition définitive.
Les poésies complètes de Gautier, hormis Émaux et camées, sont parues en 1875-1876. Les poésies de circonstance et les poésies « légères » ont paru à part dans le volume Poésies de Théophile Gautier qui ne figureront pas dans ses œuvres (1873).
Poésies tome 1 sur Gallica ; Poésies tome 2 sur Gallica
Ballet et théâtre
Théophile Gautier est l'auteur de 5 ballets du répertoire romantique, dont le premier chronologiquement, demeure l'un des plus joués au monde : Giselle ou Les Wilis. Par contre, son théâtre est une partie mineure de son œuvre.
- Une larme du diable, mystère (1839).
- Giselle, ou Les Wilis, ballet (1841) sur une musique d'Adolphe-Charles Adam ; texte sur wikisource.
- Un voyage en Espagne, vaudeville (1843).
- La Péri, ballet (1843) sur une musique de Johann Friedrich Burgmüller ; argument sur wikisource.
- Le Tricorne enchanté (1845).
- La Juive de Constantine (1846), avec Noël Parfait ; texte sur wikisource.
- Regardez mais ne touchez pas (1847).
- Le Selam (1850), symphonie-oratorio sur une musique d'Ernest Reyer.
- Paquerette, ballet (1851) sur une musique de François Benoist.
- Gemma, ballet (1854) sur une musique du Comte Gabrielli ; livret sur wikisource.
- Sacountala, ballet (1858) sur une musique d'Ernest Reyer.
- La Femme de Diomède (1860).
Deux recueils sont parus en 1855 (Théâtre de Poche) et 1872 (Théâtre. Mystères, comédies et ballets), mais ils ne sont pas complets. Un théâtre complet de Gautier a été édité il y a peu, certaines pièces ayant donc attendu un siècle et demi avant d'être rééditées<ref>Voir à ce sujet : Théophile Gautier et le théâtre, colloque international de juin 2004, dir. Martine Lavaud et F. Brunet, dans Bulletin de la Société Théophile Gautier, Modèle:N°, 2004.</ref>.
Récits de voyages
- Tras los montes, devenu Le Voyage en Espagne (1843).
- Zigzags (1845), devenu, augmenté, Caprices et zigzags (1852).
- Italia (1852), plus ou moins inachevé.
- Constantinople (1853).
- Quand on voyage (1865), recueil d'articles.
- {{#invoke:Biblio | ouvrage
|langue = |titre = [[s:{{#if: | : | }}{{#if: Loin de Paris | Loin de Paris | Loin de Paris }}|Loin de Paris]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: Loin de Paris | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch:
| en = anglophone | de = germanophone | es = hispanophone |
}}) — réunit : En Afrique ; En Espagne ; En Grèce ; Ce qu’on peut voir en six jours.
- Impressions de Voyage en Suisse (1865).
- Voyage en Russie (1867)
- L'Orient (1877), posthume.
- Les Vacances du lundi (1884), recueil d'articles, posthume.
Critique d'art, critique littéraire
- Les Grotesques (1843).
- Salon de 1847.
- Les Beaux-Arts en Europe (1855).
- L'Art moderne (1856).
- Histoire de l'art dramatique en France depuis vingt-cinq ans (1858).
- Honoré de Balzac (1858).
- Abécédaire du salon de 1861.
- Rapport sur le progrès des Lettres (1868).
- Histoire du Romantisme, sa dernière œuvre, inachevée (1874). Texte sur wikisource.
- Portraits contemporains (1874), posthume.
- Portraits et souvenirs littéraires (1875), posthume.
- Le Musée du Louvre, préface de Marie-Hélène Girard, coéd. Musée du Louvre et Citadelles (Mazenod), Paris, 2011 Modèle:ISBN, posthume<ref>D'après la revue Grande Galerie - Le Journal du Louvre (Modèle:N°, mars/avril/mai 2011), le texte contenu dans ce livre avait d'abord été publié en 1867 dans un ouvrage collectif destiné aux visiteurs de l'Exposition universelle, Paris, guide par les principaux écrivains et artistes de France, auquel participaient également Dumas, Sainte-Beuve, Viollet-le-Duc, George Sand, Nadar… Puis ce texte est devenu un livre après la mort de l'auteur, quand il fut réédité en 1882 sous le titre de Guide de l'amateur au musée du Louvre.</ref>.
Gautier a, en outre, préfacé de nombreuses œuvres littéraires, parmi lesquelles Le Rêve et la vie de Nerval (en 1855) et la troisième édition des Fleurs du mal (1868) de Baudelaire. [Mention de deuxième édition (1869) sur la couverture et la page de titre, mais c'est bien de 1868 qu'il faut dater cette édition].
Curiosa (littérature érotique)
- Lettre à la Présidente (1850, publié en 1890).
Théophile Gautier en musique
D’après Andrew G. Gann<ref>http://www.mta.ca/faculty/arts-letters/mll/french/gautier/cassette.htm.</ref>, près de 300 compositeurs ont mis en musique des œuvres de Gautier, et beaucoup de poèmes furent conçus pour être mis en musique.
Les Nuits d'été est un célèbre cycle de six mélodies d’Hector Berlioz sur des poèmes tirés de Comédie de la mort. Parmi les autres compositeurs, on peut citer d’abord Bizet (Absence, 1872), Debussy (Les Papillons, Coquetterie posthume, Séguidille), Duparc, d'Indy, Massenet, de Falla, Fauré (Les Matelots ; Seule ! ; Tristesse), Chausson (La dernière feuille ; Les Papillons ; La Caravane), Lalo (L'Esclave), Hahn (Infidélité et Seule), Gounod (Ma belle amie est morte, Où voulez vous aller?), et Offenbach (Barcarolle).
Parmi les compositeurs moins connus aujourd’hui, on peut citer Alfred Bruneau , plein air, composé en 1932, Adolphe Adam (Giselle, ballet de 1841), Johann Friedrich Burgmüller (La Péri, ballet de 1844), Xavier Boisselot, François Bazin, Hippolyte Monpou, Félicien David (Dans un baiser, l'onde, Sultan Mahmoud et Gazhel), Pauline Viardot (Primavera ; Sérénade ; Lamento), Ernest Reyer (Le Sélam, symphonie-oratorio), Théodore Labarre, Victor Massé, Une nuit de Cléopâtre, opéra en 3 actes (1885, livret de Barbier, d'après une nouvelle de Théophile Gautier), Allyre Bureau, Napoléon Henri Reber, Charles Gaston-Levadé, Le Capitaine Fracasse, Eugène Emile Diaz de la Pena avec Le Roi Candaule, Clara Collinet : J'ai rêvé de toi, mélodie.
Hommages
- Avenue Théophile-Gautier et square Théophile-Gautier à Paris.
- A Tarbes une rue et un lycée portent son nom.
- Louis Dejean, Monument à Théophile Gautier, 1933, dans le jardin des Poètes à Paris<ref>« Monument à Théophile Gautier » sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.</ref>.
- Modèle:Lien web
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
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- Isabelle Cousteil, Agnès Akérib, Gautier/Dumas, Fracasse et d'Artagnan chez les Tzars, Paris, Triartis Éditions, 2011.
Liens externes
- Modèle:Gutenberg author.
- Site sur Théophile Gautier.
- Choix de poèmes sur unjourunpoeme.fr.
- Société Théophile Gautier.
- Théophile Gautier journaliste dans la Dépêche du Midi.