Le musée Carnavalet - Histoire de Paris est le musée municipal parisien consacré à l'histoire de Paris des origines de la ville à nos jours. Situé dans le quartier du Marais au no 23 rue de Sévigné à Paris, dans le [[3e arrondissement de Paris|Modèle:3e]], il présente des collections sur des thématiques variées : souvenirs de la Révolution française, peintures historiques, sculptures, mobilier et décors des {{#switch: XVIII
Le musée est constitué de l'hôtel Carnavalet proprement dit, et de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, reliés par une galerie située au premier étage. Ses espaces visitables représentent une superficie de Modèle:Unité soit un parcours de Modèle:Unité. À cela s'ajoutent des espaces d'exposition temporaire (Modèle:Unité). Modèle:Nb et objets sont exposés dans le parcours permanent. Parmi la centaine de salles qui composent ce parcours, 34 sont des salles de décors, principalement des {{#switch: XVIII
}}. Ces salles, parfois nommées « period rooms », constituent l'une des particularités du musée.
Le musée conserve plus de Modèle:Nb, objets et documents, variés dans leur nature : mobiliers et objets d'art décoratif, peintures, sculptures, collections archéologiques, mais aussi photographies, manuscrits et autographes, affiches, estampes, dessins, monnaies et médailles, petits objets d'histoire et de mémoire...
Le musée conserve et expose également des collections en rapport avec l'histoire de l'art et l'histoire de France.
Durant les travaux, la muséographie a été entièrement repensée. Tout en maintenant les salles et les œuvres les plus célèbres (chambre de Marcel Proust, chambre de la famille royale dans la tour du Temple...), la rénovation a amené à présenter le parcours de manière chronologique, depuis la Préhistoire. Certaines collections sont ainsi particulièrement mises en valeur, comme les collections archéologiques, numismatiques, photographiques et graphiques. Près de 60 % des œuvres ont été renouvelées, et près de Modèle:Nombre ont été restaurées.
Enfin, l'accent a été mis sur l'ouverture vers la période contemporaine (présentation d'œuvres des {{#switch: XXI
}}), la modernisation des supports (avec près de Modèle:Nobr multi et transmédia), et l'accessibilité à tous les publics (10 % des œuvres sont ainsi présentées à hauteur d'enfant).
En 1989, après sa restauration et son aménagement, l'hôtel Le Peletier, est relié à l'hôtel Carnavalet par une galerie traversant le lycée Victor-Hugo et est ouvert au public.
Le Modèle:Date-, le musée est fermé pour rénovation complète, confiée à François Chatillonarchitecte en chef des monuments historiques, Snøhetta et la scénographe Nathalie Crinière, en incluant la création d'espaces de service et de restauration (L'Olympe) et une extension en sous-sol (les anciennes réserves), pour un montant de Modèle:Nobr d'euros. Deux escaliers serpentins de style contemporains sont par ailleurs installés et une nouvelle galerie vers l'extension de l'hôtel Le Peletier est aménagée<ref name="Le Figaro"/>. Durant cette période, un chantier des collections des Modèle:Unité du musée est prévu, de même que leur numérisation. Pendant sa fermeture, le musée met par ailleurs en place des visites « hors les murs » régulières, sur les traces du Paris historique et de personnalités françaises emblématiques<ref>Le musée Carnavalet, cher aux amateurs de l'histoire de Paris, ferme pour travaux, Le Parisien, Modèle:1er octobre 2016.</ref>.
En Modèle:Date- : réouverture du musée dans son nouveau parcours (après plusieurs reports dus aux restrictions sanitaires décidées par le gouvernement durant la pandémie de coronavirus pandémie de Covid-19). Modèle:Unité sont désormais présentées sur Modèle:Unité. Les collections permanentes, qui s'arrêtaient autrefois aux années 1910, sont prolongées jusqu'à l'époque contemporaine<ref name="Le Figaro"/>.
Construit entre 1548 et 1560, il est attribué à Pierre Lescot, comme la Cour carrée du Louvre. Il a été édifié pour Jacques de Ligneris, président au Parlement de Paris<ref name="Le Figaro 2">Modèle:Article.</ref>.
Situé alors dans une zone de vergers et de cultures appartenant au couvent Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers, l'hôtel était une des rares constructions du quartier au nord de la rue du roi de Sicile. Son plan en forme de quadrilatère « entre cour et jardin » constituait une nouveauté architecturale, et allait être un exemple pour de nombreux autres hôtels. Les statues qui l'ornent sont des chefs-d'œuvre dus à Jean Goujon et à son atelier.
Née vers 1537 dans une famille de la grande noblesse du Dauphiné (les Baume-Montrevel), elle fut d'abord mariée, encore enfant, à son cousin François de La Baume, gouverneur de Savoie. À sa mort, elle épousa François de Kernevenoy, âgé d'une quinzaine d'années de plus qu'elle. Familier de la cour, gouverneur du futur Henri III, c'était un des cavaliers les plus élégants de France, qui avait été écuyer d'Henri II. C'était par déformation de son patronyme breton qu'il était aussi appelé "Carnevalet" ou "Carnavalet". Ronsard lui dédia deux poèmes (une ode et un sonnet), et Montaigne l'évoque dans ses Essais.
Dame d'honneur de plusieurs reines de France, Françoise de Kernevenoy fut à nouveau veuve en 1571. Elle ne se remaria pas. En revanche, elle réalisa le souhait de son mari d'acquérir, en 1578, l'hôtel particulier qui prit son nom, et où elle passa de longues années. Elle mourut en 1608.
Dans les années 1650, il passa dans les mains de Claude Boislève, qui confia la tâche de l'agrandir à François Mansart, qui ajouta un étage aux trois ailes basses<ref name="Le Figaro 2"/>. Les ailes latérales étaient ornées de sculptures de Gérard van Opstal répondant aux quatre reliefs des saisons du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. François Mansart créa probablement une toiture (combles à la Mansart) formant un carré continu autour de la cour<ref>Aucun relevé précis de la toiture n'a été effectué avant la restauration de 1866. Seuls sont disponibles, pour imaginer la toiture, la gravure (vue idéalisée) de Marot vers 1650 et le projet de Hénard de 1847 (M. Chatenet, F. Meunier, A. Prévet, Le château de faïence de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, Paris, CTHS, 2012, Modèle:P.).</ref>.
De 1664 à 1694, il fut habité par la marquise de Sévigné<ref name="Le Figaro 2"/>, puis par Brunet de Rancy, secrétaire du Roi jusqu'en 1777.
Il appartient ensuite à Antoine Louis Bellanger, conseiller d'État et conseiller d'honneur de la Cour des Aides de Paris. En 1785, celui-ci en fait don à Antoine Pierre du Pré de Saint-Maur, conseiller honoraire au Parlement de Paris, sous réserve de la conservation de l'usufruit jusqu'au jour de son décès. Le décès d'Antoine Louis Bellanger le 9 juin 1786, permet à la famille du Pré de Saint-Maur d'entrer en pleine propriété de l'hôtel à compter de cette date<ref>Archives nationales, Z1j1155, dossier 8, « Visite de réparations à faire à l'hôtel Carnavalet, rue Culture Sainte-Catherine, à la requête de M. Dupré de Saint Maur », 14 septembre 1786 et jours suivants.</ref>.
Il fut restauré à partir de 1866 par l'architecte Victor Parmentier, qui venait de se faire remarquer au Salon par son travail d'étude du château de Madrid au bois de Boulogne<ref>Monique Chatenet, Florian Meunier et Alain Prévet, « Le château de faïence de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, Les terres cuites émaillées de Girolamo della Robbia au château de Madrid (bois de Boulogne) », Bulletin archéologique, Modèle:N°, Paris, CTHS, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
À l'origine de grands travaux qui font en grande partie disparaître le « vieux Paris », l'administration d'Haussmann souhaitait y loger les collections historiques de la Ville de Paris<ref name="Le Figaro 2"/>, alors conservées à l'hôtel-de-Ville : celles-ci furent presque entièrement détruites dans l'incendie de ce dernier sous la Commune mais le projet fut repris, sur des bases entièrement nouvelles, après 1871 (d'où une vente aux enchères d'une partie des collections du musée en 1881, décidée par le conseil municipal pour les objets ne répondant plus au nouveau musée, voir plus bas). Il lui fut incorporé des éléments architecturaux exceptionnels provenant du vieux Paris en pleine mutation :
Cet hôtel est d'un style plus sobre et fut édifié par l'architecte Pierre Bullet dans les années 1690. Il comporte un élément architectural exceptionnel avec son grand escalier dont la somptueuse rampe d'appui en fonte de fer, moulée et ciselée - et non en fer forgé -, est une prouesse technique jamais renouvelée avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Rattaché au musée Carnavalet - Histoire de Paris depuis les années 1960, sa rénovation fut mise en œuvre de 1982 à 1989. Ses vastes cheminées, son carrelage et ses poutres apparentes ont été conservés, pour une mise en scène des intérieurs parisiens tout au long de l'Histoire.
Ouvert en 1989, l'hôtel Le Peletier accueille les collections révolutionnaires, et celles des {{#switch: XX
}}. Depuis les travaux (2016-2021), le nouveau parcours y conserve toujours ces collections, ainsi que celles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les services de la conservation y sont également présents. Au rez-de-chaussée se trouvent les salles pédagogiques et le centre d'études et de ressources. L'Orangerie est à présent consacrée à l'accueil d'événements culturels, scientifiques et collaboratifs.
C'est aussi dans l'hôtel Le Peletier que se trouvent certaines pièces célèbres du musée : la salle de bal de l'hôtel de Wendel, décorée en 1924-1925 par l'artiste espagnol José-Maria Sert, le petit salon du Café de Paris décoré par Henri Sauvage (1899), et la bijouterie Fouquet, œuvre du célèbre artiste tchéco-slovaque Alfons Mucha (1901)<ref name="Le Figaro"/>.
Les collections du musée Carnavalet - Histoire de Paris sont riches de plus de Modèle:Nombre. Le parcours, qui va de la Préhistoire jusqu'à aujourd'hui, comprend des œuvres très variées : vestiges archéologiques, peintures, sculptures, dessins, médailles et monnaies, estampes et gravures, photographies, maquettes, mobilier, enseignes, petits objets d'histoire et de mémoire (boutons, textiles, boîtes, statuettes...) ainsi qu'un ensemble unique d'œuvres et de témoignages sur la Révolution française. La reconstitution d'intérieurs parisiens d'autrefois a également fait beaucoup pour la renommée du musée.
Les notices descriptives et les photographies de ces objets sont mises progressivement à la disposition du public sur le Portail des collections des musées de la Ville de Paris. En 2019, le musée possède au total plus de Modèle:Nombre<ref name="rapport2018">Rapport annuel d'activité 2018 de Paris Musées, pp. 13, 25 et 29, juillet 2019, site parismusees.paris.fr.</ref> et entre autres :
Une centaine de maquettes et de modèles d'architecture
En attendant l'ouverture prochaine du centre d'études et de recherches (prévue en 2022), qui permettra la consultation de plusieurs centaines de milliers d'œuvres et d'objets par le public, les collections qui ne sont pas présentées dans le parcours permanent sont largement accessibles en numérique sur le portail des collections, régulièrement enrichi<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:...
Préhistoire (Paris avant Paris) et Antiquité (la tribu gauloise des Parisii et les Gallo-Romains)
Présentés depuis 2000 dans l'orangerie de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, et depuis 2021 au sous-sol de l'hôtel Carnavalet, ces collections archéologiques de la préhistoire, de l'Antiquité et du haut Moyen Âge à Paris représentent une infime partie des riches collections conservées en réserve du musée. Des peintures datant de l'époque gallo-romaine, ainsi que des sarcophage en pierre et en plâtre, un masque mortuaire d'enfant et d'autres céramiques évoquent la vie quotidienne (et la mort) des habitants du territoire actuel de Paris, du paléolithique à Charlemagne. Parmi les objets les plus exceptionnels, on peut citer les pirogues en bois de Bercy, un ensemble intact d'instruments de chirurgie romains, une fibule en or de l'Antiquité tardive, un pilier de chancel décoré d'une tête humaine et des bijoux mérovingiens.
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Madame de Sévigné a habité l'hôtel Carnavalet, qui conserve de nombreux objets en rapport avec elle : portraits, autographes, éléments de mobilier dont le plus célèbre est un secrétaire en laque de Chine lui ayant appartenu, originaire du château des Rochers.
Des peintures de vues de Paris par Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet.
Une commode à deux tiroirs de l'ébéniste Jacques Dubois, en laque, aux pieds galbés avec des décors floraux d'inspiration asiatique, réalisée en 1745 (85 × 115 × Modèle:Unité, Inv. CARMB 0450, légué par Bouvier au musée en 1965).
le café militaire, exemple du style « le grand goût ».
l'escalier de Luynes et sa composition en trompe-l'œil.
huit pièces de style Louis XV et Louis XVI (cabinet doré, chambre polychrome, petit salon, salon bleu, salon gris, salon turquoise, salon jonquille… avec des meubles de la collection de Modèle:Mme Bouvier léguée en 1965 - avec des meubles de Pierre Migeon IV, fournisseur de la marquise de Pompadour, des bronzes de Jacques Dubois, et d'autres meubles de Jean-Henri Riesener et de Adam Weisweiler.
Des peintures d'Hubert Robert sur la démolition des monuments de la capitale : destruction des églises, violation des caveaux royaux à l'église abbatiale de Saint-Denis.
De nombreuses salles consacrées à la Révolution française, et de nombreux objets — boîtes, médaillons, éventails, gravures et maquettes — meubles aux emblèmes révolutionnaires et peintures. Parmi les objets : le jeu de dominos et les soldats de plomb du petit Dauphin, les clefs de la Bastille, des menottes d'époque, le fauteuil de Georges Couthon, des modèles réduits de guillotines, une bague en forme de cercueil contenant des cheveux du roi Louis XVI.
la salle de bal de l'hôtel de Wendel dont les murs sont peints par José Maria Sert avec des compositions, des camaïeux et des draperies rouges. La composition principale représente la Reine de Saba, entourée de sa Cour, quittant son royaume pour se rendre auprès du roi Salomon.
Les Coulisses de l'Opéra (1889), par Jean Béraud, moins crue et colorée que la version de Degas.
Les catacombes de Paris furent un temps rattachées au musée<ref name="catacombes" />. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Modèle:Article détaillé
La crypte archéologique de l'île de la Cité
Aménagée en 1980, la crypte est rattachée au musée Carnavalet - Histoire de Paris depuis 2000. Elle présente les vestiges archéologiques découverts, en couches successives depuis l'antiquité jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lors des fouilles menées de 1965 à 1972 par l'archéologue Michel Fleury sous le parvis de Notre-Dame de Paris, à l'occasion de la réalisation d'un parc de stationnement<ref name="2000ans"/>.
Modèle:Article détaillé
Les collections d'archéologie sont orientées sur l'histoire parisienne et remontent à l'Antiquité.
Département des arts graphiques
Le département des arts graphiques conserve une vaste collection d'estampes, dessins, gravures de grande ampleur. Son fonds d'estampes, en particulier, est Modèle:Référence nécessaire.
Département de la conservation
Le département de la conservation est un département transversal chargé de la conservation préventive et curative des collections.
Département du mobilier, des arts décoratifs et des enseignes
Le département du mobilier et des arts décoratifs se caractérise, en particulier, par la trentaine de salles, parfois appelées "period rooms", qui recréent des salons parisiens des {{#switch: XVIII
}}. Les collections doivent beaucoup au legs Bouvier.
Le musée compte Modèle:Passage non neutre des Enseignes, située au rez-de-chaussée de l'hôtel Carnavalet, et qui fut ouverte en 1914.
Département de numismatique (monnaies et médailles)
La collection de numismatique du musée Carnavalet Modèle:Référence nécessaire, après celle de la Bibliothèque nationale de France.
Elle a notamment été l'objet d'une exposition du Modèle:1er avril au 11 juin 2000 sur « L'Art du Billet. Billets de Banque de France 1800-2000 », dont un ouvrage est paru en partenariat avec la Banque de France et Paris MuséesModèle:Référence souhaitée.
Département des ressources historiques, documentaires et numériques
Récemment créé, ce département transversal conserve une intéressante collection d'autographes, manuscrits, livres imprimés rares et précieux, comme ceux de [[Madame de Sévigné|Modèle:Mme de Sévigné]], ou encore l'appel à la section des piques de Robespierre, célèbre document de l'histoire de France, dernier document signé par celui-ci avant son arrestation... et qui n'y porta que les deux premières lettres de son nom.
Il a également la responsabilité des contenus numériques et transmédia, qui ont pris une grande place dans le nouveau parcours avec près de 150 contenus numériques.
Du 24 au 29 janvier 1881 eut lieu à l'hôtel Drouot une vente d'objets d'art et de curiosité provenant du musée Carnavalet - Histoire de Paris. Cette vente fut décidée par le conseil municipal. Un catalogue de 97 pages fut imprimé, il comportait la description de 951 objets d'art plus 91 d'objets de curiosité, de meubles et d'instruments de musique. Le commissaire priseur était Maître Pillet, l'expert Manheim. Paul Eudel décrit très sommairement cette vente dans son ouvrage : L'hôtel Drouot en 1881 : Modèle:Citation<ref>Paul Eudel, L'hôtel Drouot en 1881, Modèle:P..</ref>. Il en fournit le résultat : Modèle:Citation<ref>Paul Eudel, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
De 1948 à 1996 a paru un précieux Bulletin du musée Carnavalet - Histoire de Paris.
Jean Marot, Daniel Marot, L’architecture française ou recueil des plans, élévations, coupes et profils des églises, palais, hôtels et maisons particulières de Paris, et des chasteaux et maisons de campagne ou de plaisance des environs et de plusieurs autres endroits de France, bâtis nouvellement par les plus habiles architectes et levés et mesurés exactement sur les lieux, planche 86, P.-J. Mariette (voir), maison des marchands drapiers, planche 134 (voir)
Alexandre Gady, Les Hôtels particuliers de Paris, du Moyen Âge à la Belle Époque, Éditions Parigramme, 2008 ; Modèle:2e éd. corrigée, 2011, 327 p. ; p.178.