Musée Carnavalet

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Le musée Carnavalet - Histoire de Paris est le musée municipal parisien consacré à l'histoire de Paris des origines de la ville à nos jours. Situé dans le quartier du Marais au no 23 rue de Sévigné à Paris, dans le [[3e arrondissement de Paris|Modèle:3e]], il présente des collections sur des thématiques variées : souvenirs de la Révolution française, peintures historiques, sculptures, mobilier et décors des {{#switch: XVIII

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}}, objets d'art, estampes, etc.

Le musée est constitué de l'hôtel Carnavalet proprement dit, et de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, reliés par une galerie située au premier étage. Ses espaces visitables représentent une superficie de Modèle:Unité soit un parcours de Modèle:Unité. À cela s'ajoutent des espaces d'exposition temporaire (Modèle:Unité). Modèle:Nb et objets sont exposés dans le parcours permanent. Parmi la centaine de salles qui composent ce parcours, 34 sont des salles de décors, principalement des {{#switch: XVIII

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}}. Ces salles, parfois nommées « period rooms », constituent l'une des particularités du musée.

Le musée conserve plus de Modèle:Nb, objets et documents, variés dans leur nature : mobiliers et objets d'art décoratif, peintures, sculptures, collections archéologiques, mais aussi photographies, manuscrits et autographes, affiches, estampes, dessins, monnaies et médailles, petits objets d'histoire et de mémoire...

Le musée conserve et expose également des collections en rapport avec l'histoire de l'art et l'histoire de France.

Il est un des quatorze musées de la ville de Paris gérés depuis le Modèle:Date- par l'établissement public administratif Paris Musées. Le musée rouvre au printemps 2021, après cinq ans de travaux.

Durant les travaux, la muséographie a été entièrement repensée. Tout en maintenant les salles et les œuvres les plus célèbres (chambre de Marcel Proust, chambre de la famille royale dans la tour du Temple...), la rénovation a amené à présenter le parcours de manière chronologique, depuis la Préhistoire. Certaines collections sont ainsi particulièrement mises en valeur, comme les collections archéologiques, numismatiques, photographiques et graphiques. Près de 60 % des œuvres ont été renouvelées, et près de Modèle:Nombre ont été restaurées.

Enfin, l'accent a été mis sur l'ouverture vers la période contemporaine (présentation d'œuvres des {{#switch: XXI

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}}), la modernisation des supports (avec près de Modèle:Nobr multi et transmédia), et l'accessibilité à tous les publics (10 % des œuvres sont ainsi présentées à hauteur d'enfant).

Historique

Modèle:...

Bâtiments

L'hôtel Carnavalet

Fichier:Carnavalet Portal.JPG
Hôtel Carnavalet, l'entrée.
Fichier:Musee Carnavalet dsc03735.jpg
Façades sur jardin.
Fichier:Musée Carnavalet Paris -020.JPG
Jardin de l'hôtel Carnavalet.

Construit entre 1548 et 1560, il est attribué à Pierre Lescot, comme la Cour carrée du Louvre. Il a été édifié pour Jacques de Ligneris, président au Parlement de Paris<ref name="Le Figaro 2">Modèle:Article.</ref>.

Situé alors dans une zone de vergers et de cultures appartenant au couvent Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers, l'hôtel était une des rares constructions du quartier au nord de la rue du roi de Sicile. Son plan en forme de quadrilatère « entre cour et jardin » constituait une nouveauté architecturale, et allait être un exemple pour de nombreux autres hôtels. Les statues qui l'ornent sont des chefs-d'œuvre dus à Jean Goujon et à son atelier.

En 1578, il devient la propriété de Françoise de La Baume, veuve d'un gentilhomme breton nommé François de Kernevenoy dit de Carnavalet. C'est à elle que le musée doit son nom<ref name="Le Figaro 2"/>.

Née vers 1537 dans une famille de la grande noblesse du Dauphiné (les Baume-Montrevel), elle fut d'abord mariée, encore enfant, à son cousin François de La Baume, gouverneur de Savoie. À sa mort, elle épousa François de Kernevenoy, âgé d'une quinzaine d'années de plus qu'elle. Familier de la cour, gouverneur du futur Henri III, c'était un des cavaliers les plus élégants de France, qui avait été écuyer d'Henri II. C'était par déformation de son patronyme breton qu'il était aussi appelé "Carnevalet" ou "Carnavalet". Ronsard lui dédia deux poèmes (une ode et un sonnet), et Montaigne l'évoque dans ses Essais.

Dame d'honneur de plusieurs reines de France, Françoise de Kernevenoy fut à nouveau veuve en 1571. Elle ne se remaria pas. En revanche, elle réalisa le souhait de son mari d'acquérir, en 1578, l'hôtel particulier qui prit son nom, et où elle passa de longues années. Elle mourut en 1608.

Dans les années 1650, il passa dans les mains de Claude Boislève, qui confia la tâche de l'agrandir à François Mansart, qui ajouta un étage aux trois ailes basses<ref name="Le Figaro 2"/>. Les ailes latérales étaient ornées de sculptures de Gérard van Opstal répondant aux quatre reliefs des saisons du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. François Mansart créa probablement une toiture (combles à la Mansart) formant un carré continu autour de la cour<ref>Aucun relevé précis de la toiture n'a été effectué avant la restauration de 1866. Seuls sont disponibles, pour imaginer la toiture, la gravure (vue idéalisée) de Marot vers 1650 et le projet de Hénard de 1847 (M. Chatenet, F. Meunier, A. Prévet, Le château de faïence de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Paris, CTHS, 2012, Modèle:P.).</ref>.

Statues et bas-reliefs de la cour d'entrée

De 1664 à 1694, il fut habité par la marquise de Sévigné<ref name="Le Figaro 2"/>, puis par Brunet de Rancy, secrétaire du Roi jusqu'en 1777.

Il appartient ensuite à Antoine Louis Bellanger, conseiller d'État et conseiller d'honneur de la Cour des Aides de Paris. En 1785, celui-ci en fait don à Antoine Pierre du Pré de Saint-Maur, conseiller honoraire au Parlement de Paris, sous réserve de la conservation de l'usufruit jusqu'au jour de son décès. Le décès d'Antoine Louis Bellanger le 9 juin 1786, permet à la famille du Pré de Saint-Maur d'entrer en pleine propriété de l'hôtel à compter de cette date<ref>Archives nationales, Z1j1155, dossier 8, « Visite de réparations à faire à l'hôtel Carnavalet, rue Culture Sainte-Catherine, à la requête de M. Dupré de Saint Maur », 14 septembre 1786 et jours suivants.</ref>.

Après la Révolution, il fut occupé par l'École des ponts et chaussées puis par les institutions Liévyns et Verdot, avant son rachat par la ville de Paris en 1866 sur les conseils du baron Haussmann.

Il fut restauré à partir de 1866 par l'architecte Victor Parmentier, qui venait de se faire remarquer au Salon par son travail d'étude du château de Madrid au bois de Boulogne<ref>Monique Chatenet, Florian Meunier et Alain Prévet, « Le château de faïence de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Les terres cuites émaillées de Girolamo della Robbia au château de Madrid (bois de Boulogne) », Bulletin archéologique, Modèle:N°, Paris, CTHS, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

À l'origine de grands travaux qui font en grande partie disparaître le « vieux Paris », l'administration d'Haussmann souhaitait y loger les collections historiques de la Ville de Paris<ref name="Le Figaro 2"/>, alors conservées à l'hôtel-de-Ville : celles-ci furent presque entièrement détruites dans l'incendie de ce dernier sous la Commune mais le projet fut repris, sur des bases entièrement nouvelles, après 1871 (d'où une vente aux enchères d'une partie des collections du musée en 1881, décidée par le conseil municipal pour les objets ne répondant plus au nouveau musée, voir plus bas). Il lui fut incorporé des éléments architecturaux exceptionnels provenant du vieux Paris en pleine mutation :

L'accroissement des collections imposa un nouvel agrandissement qui s'acheva en 1914.

Peintures murales des Brunetti

L'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau

Fichier:P1180503 Paris III rue de Sévigné n29 H LP de SF rwk.jpg
Façade sur rue.

Modèle:Article détaillé

portrait de Juliette Récamier par François Gérard, 1805, huile sur toile, musée Carnavalet - Histoire de Paris.
Portrait de Juliette Récamier par Gérard (1805).

Cet hôtel est d'un style plus sobre et fut édifié par l'architecte Pierre Bullet dans les années 1690. Il comporte un élément architectural exceptionnel avec son grand escalier dont la somptueuse rampe d'appui en fonte de fer, moulée et ciselée - et non en fer forgé -, est une prouesse technique jamais renouvelée avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'hôtel est classé monument historique dans sa totalité par la liste de 1846 et inscrit partiellement en 1984<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Rattaché au musée Carnavalet - Histoire de Paris depuis les années 1960, sa rénovation fut mise en œuvre de 1982 à 1989. Ses vastes cheminées, son carrelage et ses poutres apparentes ont été conservés, pour une mise en scène des intérieurs parisiens tout au long de l'Histoire.

Ouvert en 1989, l'hôtel Le Peletier accueille les collections révolutionnaires, et celles des {{#switch: XX

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}}. Depuis les travaux (2016-2021), le nouveau parcours y conserve toujours ces collections, ainsi que celles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les services de la conservation y sont également présents. Au rez-de-chaussée se trouvent les salles pédagogiques et le centre d'études et de ressources. L'Orangerie est à présent consacrée à l'accueil d'événements culturels, scientifiques et collaboratifs.

C'est aussi dans l'hôtel Le Peletier que se trouvent certaines pièces célèbres du musée : la salle de bal de l'hôtel de Wendel, décorée en 1924-1925 par l'artiste espagnol José-Maria Sert, le petit salon du Café de Paris décoré par Henri Sauvage (1899), et la bijouterie Fouquet, œuvre du célèbre artiste tchéco-slovaque Alfons Mucha (1901)<ref name="Le Figaro"/>.

C'est là aussi que se trouve la chambre de Marcel Proust, ainsi que le portrait de Juliette Récamier par François Gérard (1805), qui passe depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à tort ou à raison, pour le plus beau du muséeModèle:Référence souhaitée.

Directeurs et conservateurs

Les principaux directeurs du musée depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont les suivants :

Le musée compte plusieurs départements et 10 conservateurs.

Collections

Fichier:Musée Carnavalet guide map 2022 03.svg
Plan du musée Carnavalet.

Les collections du musée Carnavalet - Histoire de Paris sont riches de plus de Modèle:Nombre. Le parcours, qui va de la Préhistoire jusqu'à aujourd'hui, comprend des œuvres très variées : vestiges archéologiques, peintures, sculptures, dessins, médailles et monnaies, estampes et gravures, photographies, maquettes, mobilier, enseignes, petits objets d'histoire et de mémoire (boutons, textiles, boîtes, statuettes...) ainsi qu'un ensemble unique d'œuvres et de témoignages sur la Révolution française. La reconstitution d'intérieurs parisiens d'autrefois a également fait beaucoup pour la renommée du musée.

Les notices descriptives et les photographies de ces objets sont mises progressivement à la disposition du public sur le Portail des collections des musées de la Ville de Paris. En 2019, le musée possède au total plus de Modèle:Nombre<ref name="rapport2018">Rapport annuel d'activité 2018 de Paris Musées, pp. 13, 25 et 29, juillet 2019, site parismusees.paris.fr.</ref> et entre autres :

  • 2800 peintures
  • 2000 sculptures
  • 300 000 estampes
  • 800 pièces de mobilier
  • 50 000 monnaies et médailles
  • Modèle:Nombre archéologiques
  • 10 000 objets d'art et d'histoire
  • 150 000 photographies
  • 200 enseignes anciennes
  • Une centaine de maquettes et de modèles d'architecture

En attendant l'ouverture prochaine du centre d'études et de recherches (prévue en 2022), qui permettra la consultation de plusieurs centaines de milliers d'œuvres et d'objets par le public, les collections qui ne sont pas présentées dans le parcours permanent sont largement accessibles en numérique sur le portail des collections, régulièrement enrichi<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:...

Préhistoire (Paris avant Paris) et Antiquité (la tribu gauloise des Parisii et les Gallo-Romains)

Présentés depuis 2000 dans l'orangerie de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, et depuis 2021 au sous-sol de l'hôtel Carnavalet, ces collections archéologiques de la préhistoire, de l'Antiquité et du haut Moyen Âge à Paris représentent une infime partie des riches collections conservées en réserve du musée. Des peintures datant de l'époque gallo-romaine, ainsi que des sarcophage en pierre et en plâtre, un masque mortuaire d'enfant et d'autres céramiques évoquent la vie quotidienne (et la mort) des habitants du territoire actuel de Paris, du paléolithique à Charlemagne. Parmi les objets les plus exceptionnels, on peut citer les pirogues en bois de Bercy, un ensemble intact d'instruments de chirurgie romains, une fibule en or de l'Antiquité tardive, un pilier de chancel décoré d'une tête humaine et des bijoux mérovingiens. Modèle:...

Paris au Moyen Âge et à la Renaissance

Modèle:...

Fichier:Procession de la Ligue 1590 Carnavalet.jpg
Procession de la Ligue place de Grève (vers 1590), École française, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

=== Paris aux {{#switch: XVIII

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}} === Modèle:...

Fichier:Musée Carnavalet Paris -018.JPG
Salon bleu Louis XVI, boiserie de l'Hôtel Brulart de Genlis (vers 1780), musée Carnavalet - Histoire de Paris
Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, par Claude Lefèbvre, vers 1665, musée Carnavalet - histoire de Paris.
Modèle:Mme de Sévigné, par Claude Lefèbvre, vers 1665.
  • Madame de Sévigné a habité l'hôtel Carnavalet, qui conserve de nombreux objets en rapport avec elle : portraits, autographes, éléments de mobilier dont le plus célèbre est un secrétaire en laque de Chine lui ayant appartenu, originaire du château des Rochers.
  • Des peintures de vues de Paris par Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet.
  • Des gouaches du citoyen Lesueur qui traita avec humour le Paris Modèle:Passage contradictoire.
  • Une commode à deux tiroirs de l'ébéniste Jacques Dubois, en laque, aux pieds galbés avec des décors floraux d'inspiration asiatique, réalisée en 1745 (85 × 115 × Modèle:Unité, Inv. CARMB 0450, légué par Bouvier au musée en 1965).
  • Chaise à la reine de style rocaille réalisée par Nicolas-Quinibert Foliot vers 1765.
  • le cabinet de l'hôtel de Villacerf aux boiseries peintes de motifs polychromes et de « grotafond représentant Apollon et les saisons.
  • le grand cabinet et une chambre de l'hôtel de la Rivière, avec des plafonds et tapisseries de Charles Le Brun.
  • deux pièces de style Louis XV, avec deux ensembles décoratifs dessinés par l'architecte Claude Nicolas Ledoux, exemples de « néo-classicisme ».
  • le café militaire, exemple du style « le grand goût ».
  • l'escalier de Luynes et sa composition en trompe-l'œil.
  • huit pièces de style Louis XV et Louis XVI (cabinet doré, chambre polychrome, petit salon, salon bleu, salon gris, salon turquoise, salon jonquille… avec des meubles de la collection de Modèle:Mme Bouvier léguée en 1965 - avec des meubles de Pierre Migeon IV, fournisseur de la marquise de Pompadour, des bronzes de Jacques Dubois, et d'autres meubles de Jean-Henri Riesener et de Adam Weisweiler.
  • la coiffeuse de la reine Marie-Antoinette et le lit de Modèle:Mme Élisabeth, sœur cadette de Louis XVI.

Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Boîte déroulante/fin

Révolution française

Fichier:CharlesThevenin-FeteDeLaFederation.JPG
La Fête de la Fédération, au Champ-de-Mars, le 14 juillet 1790, Charles Thévenin (1764-1838)

Le musée Carnavalet - Histoire de Paris a une très large collection sur le Révolution française de 1789.

  • La Fête de l’Être suprême (1794), par Pierre-Antoine Demachy (1723-1807).
  • Le Serment de La Fayette à la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 (vers 1790), École française fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Le Serment du Jeu de Paume, le 20 juin 1789 (entre 1790 et 1794), attribué à Jacques-Louis David (1748-1825).
  • Des peintures d'Hubert Robert sur la démolition des monuments de la capitale : destruction des églises, violation des caveaux royaux à l'église abbatiale de Saint-Denis.
  • De nombreuses salles consacrées à la Révolution française, et de nombreux objets — boîtes, médaillons, éventails, gravures et maquettes — meubles aux emblèmes révolutionnaires et peintures. Parmi les objets : le jeu de dominos et les soldats de plomb du petit Dauphin, les clefs de la Bastille, des menottes d'époque, le fauteuil de Georges Couthon, des modèles réduits de guillotines, une bague en forme de cercueil contenant des cheveux du roi Louis XVI.

Modèle:... Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Boîte déroulante/fin

=== Paris du {{#switch: au

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Fichier:Innocents1822.jpg
Le Marché et la Fontaine des Innocents (1822), John James Chalon (1778-1854), musée Carnavalet - Histoire de Paris

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont particulièrement bien représentés avec notamment :

Fichier:Louis XVIII in 1814.jpg
Louis XVIII par Lefèvre, 1814, huile sur toile.

Modèle:... Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Boîte déroulante/fin

Annexes du musée Carnavalet - Histoire de Paris

Les catacombes de Paris furent un temps rattachées au musée<ref name="catacombes" />. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Modèle:Article détaillé

La crypte archéologique de l'île de la Cité

Aménagée en 1980, la crypte est rattachée au musée Carnavalet - Histoire de Paris depuis 2000. Elle présente les vestiges archéologiques découverts, en couches successives depuis l'antiquité jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lors des fouilles menées de 1965 à 1972 par l'archéologue Michel Fleury sous le parvis de Notre-Dame de Paris, à l'occasion de la réalisation d'un parc de stationnement<ref name="2000ans"/>. Modèle:Article détaillé

Départements

Modèle:Section à sourcer Modèle:Section promotionnelle

Département d'archéologie

Les collections d'archéologie sont orientées sur l'histoire parisienne et remontent à l'Antiquité.

Département des arts graphiques

Le département des arts graphiques conserve une vaste collection d'estampes, dessins, gravures de grande ampleur. Son fonds d'estampes, en particulier, est Modèle:Référence nécessaire.

Département de la conservation

Le département de la conservation est un département transversal chargé de la conservation préventive et curative des collections.

Département du mobilier, des arts décoratifs et des enseignes

Le département du mobilier et des arts décoratifs se caractérise, en particulier, par la trentaine de salles, parfois appelées "period rooms", qui recréent des salons parisiens des {{#switch: XVIII

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}}. Les collections doivent beaucoup au legs Bouvier.

Le musée compte Modèle:Passage non neutre des Enseignes, située au rez-de-chaussée de l'hôtel Carnavalet, et qui fut ouverte en 1914.

Département de numismatique (monnaies et médailles)

La collection de numismatique du musée Carnavalet Modèle:Référence nécessaire, après celle de la Bibliothèque nationale de France. Elle a notamment été l'objet d'une exposition du Modèle:1er avril au 11 juin 2000 sur « L'Art du Billet. Billets de Banque de France 1800-2000 », dont un ouvrage est paru en partenariat avec la Banque de France et Paris MuséesModèle:Référence souhaitée.

Département des objets d'histoire et de mémoire

Modèle:Passage promotionnel

Département des peintures

Le département des peintures est Modèle:Passage non neutre de tableaux qui sont Modèle:Référence nécessaire, comme le portrait de Juliette Récamier par François Gérard.

Département des photographies

Les fonds photographiques du musée sont Modèle:Passage non neutre et conservent plus de Modèle:Nb depuis les origines de cette technique, dont des œuvres de Charles Marville, Eugène Atget, Brassaï, Cartier-Bresson...

Département des ressources historiques, documentaires et numériques

Récemment créé, ce département transversal conserve une intéressante collection d'autographes, manuscrits, livres imprimés rares et précieux, comme ceux de [[Madame de Sévigné|Modèle:Mme de Sévigné]], ou encore l'appel à la section des piques de Robespierre, célèbre document de l'histoire de France, dernier document signé par celui-ci avant son arrestation... et qui n'y porta que les deux premières lettres de son nom.

Plan de Paris, premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean-Marie Tamburini, huile sur toile, musée Carnavalet
Plan de Paris, premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean-Marie Tamburini, huile sur toile, musée Carnavalet.

Il a également la responsabilité des contenus numériques et transmédia, qui ont pris une grande place dans le nouveau parcours avec près de 150 contenus numériques.

Département des sculptures et du mobilier urbain

Les collections de sculpture du musée comptent Modèle:Passage évasif.

Anecdotes

La vente aux enchères de 1881

Du 24 au 29 janvier 1881 eut lieu à l'hôtel Drouot une vente d'objets d'art et de curiosité provenant du musée Carnavalet - Histoire de Paris. Cette vente fut décidée par le conseil municipal. Un catalogue de 97 pages fut imprimé, il comportait la description de 951 objets d'art plus 91 d'objets de curiosité, de meubles et d'instruments de musique. Le commissaire priseur était Maître Pillet, l'expert Manheim. Paul Eudel décrit très sommairement cette vente dans son ouvrage : L'hôtel Drouot en 1881 : Modèle:Citation<ref>Paul Eudel, L'hôtel Drouot en 1881, Modèle:P..</ref>. Il en fournit le résultat : Modèle:Citation<ref>Paul Eudel, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Tournages de films

La scène du film Libre et assoupi de Benjamin Guedj, durant laquelle Félix Moati se retrouve gardien de nuit d'un musée d'animaux empaillés, a été tournée au musée Carnavalet - Histoire de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le film Paris brûle-t-il ? débute par une séquence tournée au musée Carnavalet.

Tournages de documentaires

En 2015, une équipe de l'émission Secrets d'Histoire a tourné plusieurs séquences au musée dans le cadre d'un numéro consacré à [[Napoléon Bonaparte|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], intitulé Comment devient-on Napoléon ?, diffusé le 2 juin 2015 sur France 2<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
    • De 1948 à 1996 a paru un précieux Bulletin du musée Carnavalet - Histoire de Paris.
  • Jean Marot, Daniel Marot, L’architecture française ou recueil des plans, élévations, coupes et profils des églises, palais, hôtels et maisons particulières de Paris, et des chasteaux et maisons de campagne ou de plaisance des environs et de plusieurs autres endroits de France, bâtis nouvellement par les plus habiles architectes et levés et mesurés exactement sur les lieux, planche 86, P.-J. Mariette (voir), maison des marchands drapiers, planche 134 (voir)
  • Alexandre Gady, Les Hôtels particuliers de Paris, du Moyen Âge à la Belle Époque, Éditions Parigramme, 2008 ; Modèle:2e éd. corrigée, 2011, 327 p. ; p.178.

Articles connexes

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Liens externes

Modèle:Liens

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