Jean Béraud
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Jean Béraud, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Pétersbourg et mort le Modèle:Date de décès à Paris<ref>Acte de décès Modèle:N° dans les registres de décès du Modèle:8e de Paris pour l'année 1935.</ref>, est un peintre français.
Biographie
Jean Béraud voit le jour à Saint-Pétersbourg avec sa jumelle Mélanie lorsque son père, sculpteur, travaille probablement au chantier de la cathédrale Saint-Isaac. Après la mort de son père, en 1853, sa mère Geneviève Eugénie Jacquin rentre à Paris avec ses quatre enfants<ref>Dont Adrienne et Estelle, les deux filles aînées.</ref>.
Il suit des études au lycée Bonaparte, puis devient l'élève de Léon Bonnat à l'École des beaux-arts de Paris et débute au Salon de 1872. En 1876, il connaît le succès avec son tableau Le Retour de l'enterrement. En 1883, il réalise un dessin, intitulé Le Viveur, pour illustrer la pièce, Le Rêve d'un Viveur, de Jean-Louis Dubut de Laforest, il est publié dans le recueil de la pièce<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il devient un des principaux peintres de la vie parisienne de la Belle Époque. À travers une multitude de scènes de genre, il peint avec acuité, et parfois avec ironie, le milieu feutré de la bourgeoisie, les petits métiers, l'ambiance des cafés, les réunions publiques<ref>Anatole France, dans Le Jardin d'Épicure évoque le tableau de Béraud intitulé À la salle Graffard : Modèle:Cita.</ref>, les scènes de la vie quotidienne des rues de Paris. Il est également l'auteur d'environ 200 portraits. Dans un registre très différent, il compose quelques tableaux à thèmes religieux dépeignant le Christ dans de spectaculaires mises en scène contemporaines (La Madeleine chez le Pharisien, 1891, Paris, musée d'Orsay), ou des tableaux à thèmes sociaux d'un ton plus grave (Les Fous, Salon de 1885, localisation inconnue)<ref>Salon de 1885, Les Fous, sur archive.org.</ref>.
En 1890, il est l'un des cofondateurs de la Société nationale des beaux-arts avec, entre autres, Auguste Rodin, Ernest Meissonier et Pierre Puvis de Chavannes. Il en devient le vice-président.
En 1887, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis est promu officier du même ordre en 1894<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il donne des illustrations pour les couvertures du Le Figaro illustré entre 1890 et 1896<ref>Arlequine fin de siècle, En course pour les étrennes, La commère de 1892, Chaud les marrons !, La Baigneuse moderne, Pleut-il ?, La Danseuse, La Réclame de l'Avenir, Après la Répétition (cf. « Illustrations couleurs (lithographies, typogravures ou estampes) des couvertures du Figaro Illustré par l'artiste : Jean Béraud » sur figaro-illustre.e-monsite.com.</ref>.
Jean Béraud est l'un des témoins de Marcel Proust lors de son duel, à Meudon, avec Jean Lorrain, en Modèle:Date- au sujet d'un article jugé injurieux sur Les Plaisirs et les Jours<ref>Patrick Offenstadt, Modèle:Opcit.</ref>.
Il meurt le Modèle:Date- à Paris et est inhumé dans la même ville au cimetière du Montparnasse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Œuvres dans les collections publiques
- New York, Metropolitan Museum of Art : Le Pont des Arts par grand vent, vers 1880-1881, huile sur toile.
- Bordeaux, musée des Beaux-Arts : Procession dans la campagne, huile sur toile<ref>collections-musees.bordeaux.fr.</ref>.
- Bourges, musée du Berry : Portrait de Jean Baffier, dessin.
- Gray, musée Baron-Martin :
- La Commode de laque, huile sur toile, dépôt du musée d'Orsay ;
- Autour du piano, gravure.
- Lille, palais des Beaux-Arts : Méditation, 1894, huile sur toile.
- Marseille, musée des Beaux-Arts : Au Café, huile sur toile.
- Paris :
- département des arts graphiques du musée du Louvre : La Sortie du théâtre, dessin, gouache, aquarelle, mine de plomb sur papier.
- musée des Arts décoratifs : Descente de croix, 1892, huile sur toile ;
- musée d'Art moderne de Paris : Les Coulisses de l'Opéra, 1889, huile sur toile.
- musée Carnavalet :
- Le Boulevard des Capucines devant le théâtre du Vaudeville, 1875, huile sur toile ;
- La Soirée, autour du piano, 1880, huile sur toile ;
- Parisienne sur la place de la Concorde, vers 1885 ;
- Le Salon de la comtesse Potocka, 1887, huile sur toile ;
- La Pâtisserie Gloppe, 1889, huile sur toile ;
- Après l'office à l'église américaine de la Sainte-Trinité, 1900, huile sur toile ;
- Le Pont Neuf, huile sur toile.
- musée d'Orsay :
- La Salle de rédaction du Journal des Débats , 1889, huile sur toile ;
- La Lettre, huile sur toile.
- Rouen, musée des Beaux-Arts :
- Portrait d'homme , 1889, huile sur toile ;
- Le Veuf, 1910, huile sur toile.
- Toulouse Fondation Bemberg : L'Acteur Coquelin aîné accoudé, huile sur panneau de bois.
- Tours, musée des Beaux-Arts :
- La Partie de billard, 1909, huile sur toile ;
- La Parisienne, huile sur toile.
- Troyes, musée Saint-Loup : La Madeleine repentante, huile sur toile.
- Londres, National Gallery : Après la faute, vers 1885-1890, huile sur toile.
Expositions
- Exposition universelle de Paris de 1889.
- Paris, musée Carnavalet, 1936.
- Hommage au Salon de la Société nationale des beaux-arts, Paris, 1936.
- Musée du château de Vitré, « La Vie Parisienne vers 1900 », du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
- Galerie Jean-François Heim, Paris, mai-Modèle:Date-.
- « Jean Béraud et le Paris de la Belle Époque », du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Paris, musée Carnavalet.
Salons et récompenses
- 1878 : Scène de Bal.
- 1882 : Modèle:3e au Salon des artistes français.
- 1883 : Modèle:2e au Salon des artistes français.
- 1889 : médaille d'or au Salon des artistes français.
- Œuvres de Jean Béraud
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Sortie de la messe à l'église Saint-Philippe-du-Roule (vers 1877), New York, Metropolitan Museum of Art.
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Le Pont des Arts par grand vent (vers 1880-1881), New York, Metropolitan Museum of Art.
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Rue du Havre (vers 1882), Washington, National Gallery of Art.
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Après la faute (vers 1885-1890), Londres, National Gallery.
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La Pâtisserie Gloppe (1889), Paris, musée Carnavalet.
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La Salle de rédaction du Journal des Débats en 1889 (1889), Paris, musée d'Orsay.
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Altercation dans les couloirs de l'Opéra (1889), Paris, musée Carnavalet.
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La Madeleine chez le Pharisien (1891), Paris, musée d'Orsay.
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La Méditation (1894), palais des Beaux-Arts de Lille.
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Après l'office à l'église américaine de la Sainte-Trinité (vers 1900), Paris, musée Carnavalet.
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Au café, dit l'Absinthe (vers 1909), Paris, musée Carnavalet.
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L'Attente, Paris, musée d'Orsay.
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L'Acteur Coquelin aîné accoudé, Toulouse, Fondation Bemberg.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Dictionnaire Bénézit.
- Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art et Édition, 1930, Modèle:P..
- Patrick Offenstadt, Jean Béraud. La Belle Époque, une époque rêvée. Catalogue raisonné, Paris, Taschen, Wildenstein Institute, 1999.
- Gustave Schlumberger, Mes Souvenirs, mémoires édité par Adrien Blanchet, Paris, Éditions Plon, 1934.
- Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, Les éditions de l'Amateur, 1989.
- Jean Béraud : 1849-1935, collections du Musée Carnavalet, Paris, Musée Carnavalet, 1978, Modèle:Nb p.
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Jean Béraud » dans Artcyclopedia.
- Photographie de Jean Béraud sur marcelproust.it.