François Gérard
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 François Gérard, né le Modèle:Date de naissance à Rome et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un peintre d’histoire, portraitiste et illustrateur néo-classique français.
Élève de Jacques-Louis David, il fut l'un des principaux peintres du Premier Empire et de la Restauration. Peintre de cour sous [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], puis Premier peintre des rois Louis XVIII et Charles X, Gérard bénéficia d'une grande renommée, non seulement française, mais aussi européenne. Surnommé « le peintre des rois, le roi des peintres », il fut en effet le portraitiste de toutes les familles souveraines européennes. Son salon, un des plus réputés de son temps, accueillit les plus grandes personnalités.
Biographie
Enfance et premiers succès
François Gérard naît à Rome, en 1770 . Fils de Jean Simon Gérard, intendant du cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis, et de l’Italienne Cléria Mattei, il passe les dix premières années de sa vie dans « la ville éternelle ». Il y montre très vite de réelles dispositions pour le dessin. Modèle:Saut
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Jean Simon Gérard, père de François.
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Claire Mattéi, mère de François.
En 1782, son père, revenu à Paris avec sa femme et ses trois fils, passe au service de Louis Auguste Le Tonnelier de Breteuil, ministre de la maison du roi, qui fait admettre le jeune François à la Pension du Roi : établissement pour jeunes artistes talentueux. Deux ans plus tard il devient élève d'Augustin Pajou, sculpteur alors très en vogue, puis de Nicolas Guy Brenet, artiste peintre. Fasciné par l'art développé par Jacques-Louis David, le jeune François Gérard rejoint son atelier à partir de 1786, où il a pour camarades Anne-Louis Girodet, Antoine-Jean Gros ou encore François-Xavier Fabre. En 1789, il obtient le second prix de Rome, derrière Anne-Louis Girodet, son ami de jeunesse. Il se représente au concours l'année suivante, mais la mort de son père le contraint à abandonner l'épreuve.
Sa mère désirant retourner vivre à Rome, Gérard part avec toute sa famille dont il a désormais la charge, dans le courant de l'été 1790<ref> Le voyage se fait avec M. Tortoni, frère de sa mère, qui était venu de Rome à Paris pour la visiter. Voir pour références Café Tortoni de Paris.</ref>. Le séjour romain n'est pas long, bientôt la famille Gérard est contrainte de retourner à Paris, pour éviter l’inscription sur la liste des émigrés, et ainsi préserver leur modeste patrimoine.
Sur place, les principaux commanditaires des œuvres artistiques sont mis à mal par la révolution ; les peintres se retrouvent bientôt sans commandes. C'est le cas de Gérard. Il perd sa mère en 1793 et doit subvenir aux besoins de ses deux frères et de sa jeune tante, Marguerite Mattei, qu’il a ramenée d’Italie. Modèle:Citation
Grâce à la protection de son maître David, Gérard obtient un logement et un atelier au Louvre, plus la commande d'une série d'illustrations (La Fontaine, Virgile) pour l'éditeur Didot. Pour éviter la conscription militaire, il obtient, toujours par l'intermédiaire de DavidModèle:Refsou, un poste de juré au Tribunal révolutionnaire, où il rejoint son collègue le peintre paysagiste Claude-Louis Châtelet<ref>Michel Biard (dir.), « Terminée la Révolution… », no hors-série du Bulletin des amis du vieux Calais, 2002, p. 166, texte et n. 9 Modèle:SUDOC : Modèle:Citation bloc</ref>. Il y siégera peu, prétextant une maladie. Bien que n'ayant que peu participé aux évènements révolutionnaires, ce passé lui sera notamment reproché au moment de la Restauration, et Gérard devra se défendre des attaques de ses détracteurs, en prouvant qu'il ne faisait pas partie des jurés lors du procès de Marie-Antoinette.
Au sortir de la Révolution, le succès vient rapidement. Au Salon de 1795, Gérard expose un Bélisaire, se plaçant ainsi dans la continuité de son maître David. Mais c'est surtout avec son œuvre Psyché et l'Amour, exposée au Salon de 1798 que Gérard atteint un début de célébrité. Dès lors, les nombreux portraits de la bonne société qu'il réalise lui assurent une réputation plus qu'établie. C'est ainsi à partir des environs de 1800 que l'artiste commence à réunir autour de lui un salon littéraire où la bonne société parisienne aime à venir discuter et jouer.
Grâce à l'intervention de Chaptal, François Gérard reçoit un logement au Collège des Quatre-Nations, futur Institut de France, alors que les artistes sont priés par le premier consul Napoléon Bonaparte de quitter le Louvre pour aménager le musée Napoléon. En 1801, Girodet et Gérard reçoivent la commande de deux tableaux illustrant les légendes du barde Ossian pour le salon des Bonaparte au château de Malmaison. Le peintre bénéficie alors de la protection de la famille Bonaparte et devient la même année le « Premier peintre » de Joséphine de Beauharnais, puis se voit décerner la Légion d'honneur en 1803, soit peu après sa création.
L'élève de Jacques-Louis David est alors le peintre de la future cour impériale française et l'un des peintres les plus recherchés. Son succès dépasse désormais les frontières et ce sont bientôt les grandes familles régnantes d'Europe qui voudront être immortalisées sous les pinceaux de Gérard<ref>Julien Coudert, « La commande royale dans l'œuvre du baron François Gérard (1770-1837), Premier peintre du roi sous la Restauration (1814-1830) », cf. Bibliographie.</ref>.
Succès sous le Premier Empire et la Restauration
François Gérard se voit attribuer la commande de la représentation de la bataille d'Austerlitz par l'administration impériale, pour le Salon de 1808. L'œuvre monumentale n'est pas achevée à temps et ne sera exposée que pour le Salon de 1810. L'ouvrage rencontre alors un accueil chaleureux. Par le biais de cette grande peinture d'histoire, Gérard entend bien confronter son talent à celui de son confrère Antoine-Jean Gros, peintre attitré des scènes de batailles napoléoniennes. Longtemps attaché au Louvre, le Modèle:Date il est nommé professeur de l'École des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean Simon Berthélemy et sera remplacé par Michel Martin Drolling en 1837<ref>Frédéric Chappey, « Les professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873) », dans : Romantisme, 1996. no 93. Modèle:P..</ref>.
L'année suivante (Modèle:Date-) il est élu à l'Institut au fauteuil Modèle:N°, succédant ainsi au peintre d'histoire Jean Simon Berthélemy. Il est alors le premier élève de David à y faire son entrée. Girodet et Gros seront quant à eux élus en 1816. En tant que peintre de la cour impériale, Gérard peindra le portrait de l'impératrice Marie-Louise après son mariage avec Napoléon, puis celui de leur unique enfant, le roi de Rome.
Sous la Restauration il est nommé Premier peintre du roi en 1817, fonction qu'il exercera sous les règnes de Louis XVIII, et de Charles X. La reconnaissance royale lui vaudra d'être créé baron en 1819<ref>Voir sur roglo.eu.</ref>. Professeur à l'École des beaux-arts, Gérard n'a formé que peu d'élèves, en comparaison avec son confrère Antoine-Jean Gros. Pour autant, il soutient la nouvelle génération, et notamment les débuts d'Eugène Delacroix. Son œuvre, son salon, ses relations, en feront l'un des personnages les plus influents des milieux intellectuels et artistiques de l'époque.
Vers 1835, sa santé chancelante se détériore rapidement ; fragilisé, il s’éteint à Paris, d’une maladie qui l’emporte en quelques jours, au début de 1837, à l’âge de 66 ans. Sa sépulture se trouve au cimetière du Montparnasse à Paris<ref>« GÉRARD François (1770-1837) », landrucimetieres.fr, 3 février 2008.</ref>.
Dans leur propriété d'Auteuil (Seine), qu'il avait acquise au début du siècle, sa femme tient salon, conservant le domaine jusqu'à sa mort en 1848<ref>Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, septième édition, 1963, Modèle:T. (« A-K »), « Rue Chardon-Lagache », Modèle:P..</ref>.
Portraits
Bien connues, parce que nombreuses et appréciées, ses peintures de portraits peuvent être admirées pour leur virtuosité, grâce à l’étonnante galerie de réductions (appelées « esquisses ») gardées dans l’atelier à Versailles. Sens de la nature, symbole de la silhouette bien détachée dans l’espace, lumière légèrement vaporeuse, ces qualités évoquent Pierre-Paul Prud'hon et l’école anglaise. Modèle:Saut
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Madame Lecerf, cousine de l'artiste (détail), années 1790, Louvre.
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Jean-Baptiste Isabey et sa fille Alexandrine, 1795 (h. 1,95 m), Louvre.
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Le chimiste Jean d'Arcet (1800).
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Jacques-Louis David, Madame Récamier, 1800, Paris, musée du Louvre.
Sous l’Empire il devient un portraitiste de la cour : portrait de Madame de Visconti, comtesse Regnaud de Saint-Jean d'Angély (Laure de Bonneuil)… Il a le goût de la matière brillante, de la lumière claire et des glacis : tel est le Portrait de Juliette Récamier de 1805, que l’on peut comparer au tableau de David de 1800. Chez David, la peinture est sobre, sur fond uni, avec une tenue simple du modèle sur un divan à l’antique. Chez Gérard, la robe est plus élaborée avec une évocation en fond de paysage, masqué par une tenture.
En 1808, il réalise un très célèbre portrait de l’Empereur.
Évocations historiques
Quelques tableaux d’histoire :
- La Bataille d'Austerlitz, au traitement presque classique de la bataille dans la tradition du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle — Il dut soumettre son esquisse à l'empereur ;
- Entrée de Henri IV à Paris le 22 mars 1594 : ce tableau de 1817, qui eut un grand succès, est une commande des Bourbons qui, à la suite de l'expérience napoléonienne, veulent prouver leur légitimité par leur rattachement par le sang à Henri IV.
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La Bataille d'Austerlitz (1810), château de Versailles.
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Entrée de Henri IV à Paris le 22 mars 1594 (1817), château de Versailles, musée des Beaux-Arts de Chartres en format réduit.
Distinctions et hommages
- 1789 : Second Prix de Rome
- 1806 : Chevalier de la Légion d'Honneur, premier peintre de l'impératrice Joséphine
- 1809 : baron d'Empire
- 1812 : membre de l'Institut (Modèle:Date-)
- 1817 : nommé premier peintre du roi (Louis XVIII)
- 1853 : à Paris l'ancienne rue des Planchettes est débaptisée pour s'appeler désormais Rue François-Gérard
- 2014 : Exposition-rétrospective au château de Fontainebleau<ref>Présentation de l'exposition de 2014 à Fontainebleau</ref>.
Élèves
Élèves et collaborateurs<ref>Pour la plupart d'entre eux, voir dans Bibliographie : Henri Gérard, 1886, T. 1, Modèle:P..</ref> : Modèle:Colonne
Œuvres
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on comptait, entre autres : quatre-vingt-sept portraits en pied, plus de deux cents portraits à mi-corps et en buste et près de trente tableaux de genre historique<ref>Gaïté Dugnat et Pierre Sanchez, Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes français et étrangers..., L'Échelle de Jacob, Dijon, 2001 ; article « GÉRARD ».</ref>.
Aujourd'hui plusieurs centaines d'œuvres sont inventoriées et cataloguées<ref>Henri Gérard, 1886, (voir Bibliographie), T. 2, Modèle:P. pour un inventaire d'époque ; Collections des musées de France, catalogue JOCONDE : Requête : 'GERARD BARON' </ref>.
Portraits
- Portrait de Hugues-Bernard Maret, duc de Bassano, huile sur toile (81,2 x 58 cm), musée des beaux-arts de Dijon, Dijon<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Portrait de madame Lecerf, née Gérard, 1794, huile sur toile (Modèle:Dunité), musée du Louvre, Paris
- Portrait de la reine Louise de Prusse, vers 1795-1800
- Portrait de Simon Chenard, 1797, musée d'Auxerre
- Madame Morel de Vindé et sa fille, 1799, Fine Arts Museums of San Francisco<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ricordo au château de Versailles
- Madame Bonaparte dans son salon, 1801, huile sur toile (Modèle:Dunité), musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- copie 1811 (Modèle:Dunité) conservée aux châteaux de Malmaison et Bois-Préau, Rueil-Malmaison<ref>Modèle:Base Joconde.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- réduction (Modèle:Dunité) au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Portrait de Joachim Murat (1767-1815) représenté en uniforme de hussard, 1801, huile sur toile (215 x 133 cm), musée des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles<ref>Joachim Murat en uniforme de hussard sur le site de la Réunion des musées nationaux (RMN).</ref>
- Portrait de Bonaparte premier consul, portrait en buste, 1803, huile sur toile (62 x 53 cm), musée Condé, Chantilly<ref>Portrait de Bonaparte, premier consul dans la base Joconde.</ref>
- Plusieurs grands portraits de Maria-Letizia (ou Marie-Laetitia) Ramolino, mère de Napoléon Bonaparte, assise dans un intérieur sont dues à Gérard Modèle:Commentaire
- Portrait de Madame Mère, mère de Napoléon, n.d., vers 1802, huile sur toile (Modèle:Dunité), collection privée<ref>Passé en vente le jeudi Modèle:Date-, Sotheby's New York : « Un exceptionnel portrait de Madame Mère par Gérard en vente chez Sotheby's » sur le site Napoleon.org.</ref>. Modèle:Commentaire
- Portrait de Madame Mère, Maria Laetitia Ramolino Bonaparte, 1750-1836), n.d., c. 1800-1804, huile sur toile (Modèle:Dunité), National Galleries Scotland, Édinbourg, Royaume-Uni<ref>Madame Mère, Maria Laetitia Ramolino Bonaparte sur le site des National Galleries Scotland.</ref>. Version avec perspective vers un palais, généralement désigné comme étant celui des Tuileries et buste comparable au Bonaparte premier consul de la République sculpté par Louis-Simon Boizot en 1800.
- dont une copie signée et datée Pierre-Edmond Martin, Modèle:Date- dans l'appartement de Joachim Murat (Joachim {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, roi de Naples de 1808-1815) au Palais de Caserte, Caserta, Italie<ref>Cf. Gérard Hubert, Guy Ledoux-Lebard: Napoléon : portraits contemporains, bustes et statues, Athena, 1999.</ref>,<ref>Pierre-Edmond Martin : Ritratto di Marie Laetitia Bonaparte, Caserta, Palazzo Reale, Appartamento Muratiano sur le site d'Arte.it.</ref>
- Marie Laetitia Ramolino (1750-1836), n.d., esquisse, huile sur toile (32 x 24 cm), musée des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles<ref>Inv. MV4861 : Marie Laetitia Ramolino (1750-1836) sur le site de la Réunion des musées nationaux (RMN).</ref> Modèle:Commentaire
- Marie-Laetitia Ramolino, madame Mère, pieds du modèle posés sur un tabouret de pied, à côté d'un buste de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, empereur lauré, 1803, déposé au musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, Rueil-Malmaison<ref>Inv. MV4558 Versailles.</ref>
- dont réplique de l'atelier Gérard au musée national du château de Fontainebleau
- Portrait de Madame Tallien, 1804, musée Carnavalet, Paris
- Madame Charles Maurice de Talleyrand Périgord (1761–1835), vers 1804, huile sur toile (Modèle:Dunité), Metropolitan Museum, New York<ref>Mme Talleyrand, Metropolitan.</ref>
- Portrait de Juliette Récamier, 1805, musée Carnavalet, Paris
- Portrait de Joachim Murat en maréchal de l'Empire (1764-1815), maréchal d'Empire, en grande tenue, 1805, huile sur toile (243,5 x 168,5 cm), musée de l'Armée, Paris<ref>Portrait de Joachim Murat en grande tenue sur le site de la Réunion des musées nationaux (RMN).</ref>
- Le portrait de Murat a été interprété en gravure par Émile Giroux.
- La Famille du comte impérial Moritz Christian Fries, vers 1805, huile sur toile (Modèle:Dunité), palais du Belvédère (Vienne)<ref>Comte Fries, Belvédère.</ref>
- une autre version au musée national du château de Fontainebleau
- Portrait de l’empereur Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} en robe de sacre, vers 1806, musée national allemand d’Histoire
- Portrait de Talleyrand assis, 1806, château de Valençay
- Portrait d'Hortense, reine de Hollande avec le Prince royal de Hollande, 1807, musée national du château de Fontainebleau
- Portrait de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, 1808
- Portrait de l'Impératrice Joséphine en grand costume ou en costume de sacre, 1807-1808, musée national du château de Fontainebleau<ref>Joséphine en costume de sacre sur le site du musée national du Château de Fontainebleau</ref>
- Portrait de Stéphanie de Beauharnais (1789-1860), grande-duchesse de Bade, 1808 (31 x 21 cm), musée des châteaux de Versailles et Trianon, Versailles<ref>Portrait de Stéphanie de Beauharnais (1789-1860), grande duchesse de Bade, sur le site de la Réunion des musées Nationaux (RMN)</ref>
- Portrait de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838, Prince de Bénévent, huile sur toile, 1808, Metropolitan Museum of Art, New York<ref>Portrait de Charles-Maurice de Talleyrand sur le site du Metropolitain Museum</ref>
- copie d'après l'original précédent au musée des châteaux de Versailles et Trianon
- Portrait d’Antoine-François Fourcroy, 1808, châteaux de Versailles et Trianon
- Portrait de Charles Ferdinand Théodore de Vassinhac d’Imécourt, 1808 (210 x 135 cm), collection particulière<ref>Carole Blumenfeld, « Réapparition d’un bel inconnu par le baron Gérard, nommé Ferdinand d’Imécourt » sur gazette-drouot.com.
Le tableau est adjugé, le 16 décembre 2022, Modèle:Nb lors d'une vente à l'Hôtel Drouot.</ref> - Portrait de Caroline Murat entourée de ses enfants, 1808-1810, musée national du château de Fontainebleau
- Portrait de jeune femme, anciennement Portrait de Désirée Clary, vers 1810, huile sur toile (Modèle:Dunité), musée Marmottan, Paris<ref>Portrait de jeune femme, Marmottan.</ref>
- Portrait de Marie Laczynska, comtesse Walewska puis comtesse d'Ornano, vers 1811-1812, Paris, musée de l'Armée
- Portrait de Joachim Napoléon Murat (1767-1815), roi de Naples et des deux Siciles, 1811-1812, huile sur toile (243 × 163,5 cm), collection particulière, Paris
- Portrait de Joachim Murat, grand duc de Cleves et de Berg, roi de Naples (1767-1815), 1812, huile sur toile, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon<ref>Joachim Murat, roi de Naples dans la base Joconde.</ref>
- Portrait de l'impératrice Marie-Louise (1791-1847) présentant le roi de Rome, 1812, musée national des châteaux de Versailles et du Trianon
- Portrait du tsar [[Alexandre Ier (empereur de Russie)|Alexandre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Russie]], 1814, musée cantonal des beaux-arts de Lausanne (Suisse)
- Portrait de Constance Ossolinska Lubienska, 1814, Paris, musée du Louvre
- Portrait de la duchesse d'Orléans, 1817, musée Condé
- Portrait de Caroline des Deux-Siciles, duchesse de Berry et ses deux enfants devant le Château de Rosny, 1820, huile sur toile (40 x 30 cm), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles<ref>Caroline Ferdinande-Louise des Deux-Siciles, duchesse de Berry et ses deux enfants devant le Château de Rosny dans la base Joconde</ref>
- Portrait de Louis-Philippe, 1823, musée du château de Versailles
- Portrait de Tommaso Sgricci, 1824, Modène, musée d’art médiéval et moderne
- Portrait d’Alphonse de Lamartine, 1831, musée du château de Versailles
- Portrait du prince Eugène de Suède tenant sa fille par la main, Suède
- Portrait de Jean-Nicolas Corvisart, musée de Versailles
- Portrait d’Eugénie de Beauharnais
- Portrait de la comtesse Regnault de Saint-Jean d’Angély, Paris, musée du Louvre
- Esquisse du général Jean Victor Marie Moreau, château de Versailles
- Quelques portraits
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}} }}]] en costume du Sacre, (1805), château de Versailles.
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Marie-Louise, impératrice des Français, et le Roi de Rome (1812), château de Versailles.
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Portrait de Joachim Napoléon Murat (1767-1815), roi de Naples et des deux Siciles, 1811-1812, collection particulière, Paris.
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Psyché et l’Amour (1798), musée du Louvre, Paris.
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Portrait de Napoléon Bonaparte, Premier Consul (1803), musée Condé, Chantilly.
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Madame Bonaparte dans son salon de Malmaison (1801), musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
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La Reine Hortense et son fils Napoléon Charles (1806), détail, château de Versailles.
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Portrait du comte Kochubey Viktor Pavlovich (1809), musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
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Portrait de la Reine Hortense (entre 1800-1810), collection particulière.
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Thérèse de Mecklembourg-Strelitz, vers 1810, palais de Versailles.
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Portrait de Marie Laczinska (1810). musée de l'Armée.
Œuvres du genre historique et mythologique
- Bélisaire, salon de 1795 ;
- Ossian invoque les Esprits, 1801 ;
- Bataille d'Austerlitz, 1810, huile sur toile, Modèle:Dunité, château de Versailles, musée de Trianon<ref>Austerlitz, Base Joconde.</ref> ;
- Entrée d’Henri IV à Paris, Modèle:Date-, 1817, huile sur toile, 510x958 cm, musée des châteaux de Versailles et de Trianon<ref>Entrée d'Henri IV à Paris, 22 mars 1594 sur le site de la Réunion des Musées Nationaux (RMN).</ref> ;
- Dont réplique réduite, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée des Beaux-Arts de Chartres (dépôt du musée du Louvre, inv. D.4748)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le Sacre de Charles X, à Reims, Modèle:Date-, vers 1827, exposé au salon Carré en 1829 (hors salon), huile sur toile, Modèle:Dunité, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, grand tableau conservé roulé<ref>Cf. Lucie Lachenal: François Gérard et la critique d'art pendant la Restauration.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Dont réplique réduite, 1830-1831, huile sur toile, Modèle:Dunité, Palais du Tau, Reims<ref>Le Sacre de Charles X, à Reims, 29 mai 1825 sur le site L'Histoire par l'image.</ref> ;
- Achille jurant de venger la mort de Patrocle, musée des Beaux-Arts de Caen (laissé inachevé à la mort de l'artiste, œuvre détruite)<ref>Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée (II), Achille jurant de venger la mort de Patrocle, du baron François Gérard (1770-1837) », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 2, 2012, p. 22-35.</ref> ;
- La Reconnaissance du Duc d'Anjou pour devenir le Roi Philippe V d'Espagne, château de Chambord ;
- Les Trois Âges de la vie, huile sur toile, 76 x 105 cm, Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin.
Allégories
- Psyché et l’Amour, 1798, Paris, musée du Louvre
- Flore caressée par Zéphyr, 1802, musée de Grenoble
- Les trois âges de l’Homme, 1806, Chantilly, musée Condé
- Corinne au Cap Misène, 1819-1821, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée des beaux arts de Lyon
- Hylas et la Nymphe, 1826, huile sur toile, Bayeux, musée d'art et d'histoire Baron-Gérard (MAHB)
Compositions murales
- Allégories La Mort, La Patrie, La Gloire, La Justice, achevés en 1837, pendentifs de la coupole du Panthéon, Paris
Dessins
- Homme tenant un bouclier du bras gauche, pierre noire et estompe sur papier beige (h. 0,600 ; l. 0,456 m)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Paris, Beaux-Arts de Paris<ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, De l’alcôve aux barricades, de Fragonard à David, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p.28-29, Cat. 4.</ref>. Modèle:Commentaire
Gravures d'après les œuvres de François Gérard
On compte plus de soixante gravures exécutées (vingt-et-une d'après tableaux et quarante d'après dessins), répertoriées en 1886 par Henri Gérard, son neveu.
On peut citer, parmi les plus célèbres :
- Entrée de Henri IV à Paris le 22 mars 1594, par Toschi, en 1826 ;
- Némésis et Narcisse ?, gravure, 12 x 9 cm, Gray, musée Baron-Martin ;
- La lutte contre les serpents (Virgile, Géorgiques, livre 3, 415), gravé par Viel (1798) ;
- Le suicide de Didon (Virgile, Énéide, livre 4, 650), gravé par Baquoy (1798) ;
- Portrait de Lannes, gravé par Amédée Maulet.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Charles Lenormant, François Gérard, peintre d'Histoire. Essai de biographie et de critique, Paris, 1847 (lire en ligne sur Gallica)
- Henri Gérard, Œuvre du baron François Gérard, Paris, Vignières et Rapilly, 1852-1857, 3 vol.
- Modèle:Ouvrage
- Adolphe Viollet-le-Duc, « Notice sur la vie et les œuvres de François Gérard », dans Correspondance de François Gérard, peintre d'histoire avec les artistes et les personnages célèbres de son temps publiée par M. Henri Gérard, son neveu, Paris, 1867
- Henri Gérard, Lettres adressées au baron François Gérard, peintre d'histoire…, Paris, Quantin, 1886, Modèle:2e éd., 2 vol.
- Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée (II), Achille jurant de venger la mort de Patrocle du baron François Gérard (1770-1837) », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen et des Amis des musées de Basse-Normandie, Modèle:N°, Caen, 2012, Modèle:P.
- Julien Coudert, Modèle:", mémoire universitaire, université François-Rabelais, Tours, 2013, 153 p.
- Xavier Salmon, Peintre des rois, roi des peintres : François Gérard (1770-1837) portraitiste, Paris, Réunion des musées nationaux, 2014 (catalogue de l'exposition au château de Fontainebleau, Modèle:Date--Modèle:Date-)
- Lucie Lachenal, Modèle:" dans Lucie Lachenal, Catherine Méneux (éd.) : La Critique d'art de la Révolution à la monarchie de Juillet, actes du colloque organisé à Paris le Modèle:Date-, Paris, site de l'HiCCSA (en ligne)
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Œuvres de François Gérard dans le catalogue Joconde, portail des collections des musées de France
- Exposition 2014 au château de Fontainebleau : Modèle:" (communiqué de presse)