Tribunal révolutionnaire
Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Organisation2
Le Tribunal révolutionnaire est une juridiction criminelle d'exception établie en France sur proposition des députés Georges Danton, Robert Lindet et René Levasseur, par la loi du 10 mars 1793 sous la dénomination de Tribunal criminel extraordinaire. Il a fonctionné jusqu'au Modèle:Date.
Liminaire
De 1793 à 1795, le Tribunal révolutionnaire de Paris condamne à mort Modèle:Nombre<ref name="MartinTerreur191-196">Modèle:Harvsp.</ref>. Pendant la Terreur, le Tribunal rend Modèle:Unité entre un premier jugement du Modèle:Date- et la chute de Robespierre, le Modèle:Date républicaine, dont Modèle:Unité à mort et Modèle:Unité<ref name="walter_1986">Modèle:Ouvrage.</ref>. Pendant la période de la « Grande Terreur » du 14 juin au 27 juillet 1794, 1 356 à Modèle:Nombre sont exécutées<ref name="MartinTerreur191-196"/>.
Le Tribunal révolutionnaire siège au palais de justice de Paris, installé dans la Grand-chambre du parlement de Paris rebaptisée Modèle:Citation<ref>« Le palais de justice », dans Le Paris pittoresque, 1820.</ref>. Modèle:Refnec
Le compte-rendu des séances fait l'objet chaque semaine de publications comme celle du Bulletin du Tribunal révolutionnaire<ref>Exemplaire du Bulletin du Tribunal révolutionnaire, Modèle:6e partie, en ligne.</ref>. La liste récapitulative des guillotinés a été publiée<ref>Liste des Modèle:Nombre qui ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire, Modèle:N°, en ligne.</ref> en 1794-1795.
D'autres juridictions criminelles sont appelées Tribunal révolutionnaire, avec un accusateur public, dans les départements, en particulier à Brest et à Toulouse. Modèle:Citation de Toulouse fonctionna Modèle:Nobr, du Modèle:Date républicaine au Modèle:Date républicaine (…) Modèle:Nobr furent appelés à la barre (…) La peine capitale fut prononcée contre Modèle:Nobr<ref>Axel Duboul, Le Tribunal révolutionnaire de Toulouse, Édouard Privat, Libraire-Éditeur, Toulouse, 1894, Modèle:P., en ligne.</ref>.
Une première version de tribunal révolutionnaire a été créée par l'Assemblée nationale le Modèle:Date- sous la pression de la Commune insurrectionnelle de Paris par suite de la journée du 10 août ; ce tribunal est supprimé par la Convention le Modèle:Date. Connue sous le nom de Tribunal du 17 août, l'entité n'a jugé que 61 affaires et prononcé 22 condamnations à mort.
Jean Tinelle, un garçon serrurier, fut arrêté et condamné à mort le 5 prairial an III (24 mai 1795) « pour avoir porté la tête du représentant Féraud ». Il est le 2807e et dernier condamné à mort du Tribunal révolutionnaire avant sa suppression.
Compétence
Sa compétence est fort étendue :
Modèle:Citation<ref>Article premier du décret de la Convention nationale du 10 mars 1793, relatif à la formation d'un Tribunal criminel extraordinaire.</ref>.
Le domaine est élargi par le décret de la Convention du Modèle:Date républicaine réformant le Tribunal révolutionnaire.
- Modèle:Citation<ref name="République pp. 256-261">Décret voté par la Convention à la séance du Modèle:Date républicaine de la République. « Article I. Il y aura un tribunal révolutionnaire… » dans La Feuille villageoise Modèle:N°, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} année, … jeudi 19 juin 1794 (vieux style), pModèle:P..</ref>
Composition et fonctions
Modèle:Citation (art. 2)
Modèle:Citation (art. 3)
Modèle:Citation (art. 4)
Modèle:Citation (art. 5)
Modèle:Citation (art. 6)
Modèle:Citation (art. 7)
Modèle:Citation (art. 15)
Procédure
Modèle:Citation (art. 9)
Modèle:Citation (art. 10)
Modèle:Citation (art. 11)
Modèle:Citation (art. 12)
Modèle:Citation (art. 13)
Modèle:Citation (art. 14)
Les moyens de preuves sont précisés par le décret du Modèle:Date républicaine réformant le Tribunal Révolutionnaire.
Peines encourues
Modèle:Citation (T. II, art. 1).
Modèle:Citation (T. II, art. 2).
Modèle:Citation (T. II, art. 3).
La peine est rapidement limitée à la peine capitale par le décret de la Convention du Modèle:Date républicaine réformant le Tribunal Révolutionnaire :
- Modèle:Citation<ref name="République pp. 256-261"/>
Siège et émoluments
Modèle:Citation (T. II, art. 4)
Modèle:Citation (T. II, art. 5)
Histoire
Le Modèle:Date, la Convention nationale vote, sur proposition de Danton et Levasseur, un décret rétablissant à Paris un tribunal extraordinaire, sans appel ni recours au tribunal de cassation, pour le jugement des traîtres, conspirateurs et contre-révolutionnaires. Le lendemain, plusieurs projets d'organisation sont présentés : Lindet propose l'installation de neuf juges dispensés de toute forme de formalité, sur le modèle de l'Ancien Régime ; Barère, Cambon et Billaud-Varenne soutiennent le jury, institution révolutionnaire. Ces derniers l'emportent finalement. Mais les douze jurés, les cinq juges, l’accusateur public et ses deux adjoints sont nommés par l'Assemblée. De même, Thuriot fait décider le vote des juges à haute voix<ref>Michel Pertué, « Tribunal du 17 août/tribunal révolutionnaire », dans Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989 (rééd. Quadrige, 2005, p. 1046-1047.</ref>.
Le Modèle:Date, la Convention nationale procède à l'élection de l'accusateur public. Sont nommés : Louis-Joseph Faure, accusateur public près le tribunal criminel du département de Paris ; substituts : Antoine-Quentin Fouquier-Tinville, substitut de l'ancien tribunal criminel (163 voix), et Jean-Baptiste Fleuriot-Lescot, réfugié belge à Paris (162 voix). Faure décline la fonction, Fouquier-Tinville prend la place et Donzé-Verteuil, ancien moine, le remplace comme substitut. Un organisme, nommé commission des six, est constitué pour saisir le tribunal.
Le Modèle:Date- un décret additionnel règle le reclassement du personnel après la cessation de leurs travaux, l'indemnisation des frais de voyage, le personnel subalterne et le renvoi par les tribunaux criminels à la Convention nationale des faits dont ils seraient saisis, punissables en vertu de l'article premier de la loi du Modèle:Date.
Le Modèle:Date-, la Convention nationale décrète que le tribunal extraordinaire entrerait en fonction le jour même. Le maire de Paris installe le tribunal dans la salle de la Liberté le Modèle:Date.
Dès lors, le tribunal révolutionnaire est en mesure de fonctionner : la première audience a lieu le Modèle:Date- et la dernière le Modèle:Date-. L'alimentation en prévenus est assurée par les policiers de Paris nommés par la Commune.
Trois présidents se succèdent pendant cette période : Jacques-Bernard-Marie Montané, avocat toulousain, juge de paix jusqu'en Modèle:Date-, destitué et emprisonné après le procès de Charlotte Corday ; Martial Herman, président du tribunal criminel du Pas-de-Calais, d'août à Modèle:Date-, libéré de ses fonctions après le procès de Danton et enfin René-François Dumas, de Lons-le-Saunier, jusqu'au 9 Thermidor.
Paralysés dès leur installation par la commission des six qui ne lui a encore envoyé personne, les juges sont accusés d'inertie.
Le Modèle:Date, sur proposition de Jean-Paul Marat et de Jean-Baptiste Carrier, la Convention nationale décrète :
Le Modèle:Date-, sur proposition de Louis Joseph Charlier, la Convention nationale rapporte son décret du 2 avril 1793 (art. 1) et décrète que l'accusateur public près du tribunal est autorisé à faire arrêter, poursuivre et juger tous prévenus, sur la dénonciation des autorités constituées ou des citoyens (art. 2).
Ne pourra cependant ledit accusateur décerner aucun mandat d'arrêt ni d'amener contre les membres de la Convention nationale sans un décret d'accusation, ni contre les ministres et généraux des armées de la République, sans en avoir obtenu l'autorisation de la Convention. (art. 3).
L’accusateur public, Fouquier-Tinville, utilisant des réquisitoires-jugements pré-imprimés où il ne restait plus qu'à ajouter le nom, la date et un motif de condamnation, envoie Modèle:Nombre à l'échafaud en un an (de Modèle:Date- à Modèle:Date-).
Le Modèle:Date-, le premier accusé comparaît. Suit le 11 avril l'ancien gouverneur de Saint-Domingue, Blanchelande, qui est guillotiné le 15.
Jean-Paul Marat, décrété d'accusation par la Convention nationale le Modèle:Date-, comparaît le Modèle:Date- et est acquitté (meurt assassiné le Modèle:Date-).
Il est suivi entre autres, avec le même sort que celui de Blanchelande, de :
- Charlotte Corday, le Modèle:Date ;
- Marie-Antoinette, du Modèle:Date républicaine au Modèle:Date républicaine ;
- 21 Girondins, dont Jacques Pierre Brissot, Pierre Victurnien Vergniaud et Armand Gensonné, les 3-9 brumaire an II ;
- Olympe de Gouges, le 3 novembre 1793 ;
- le duc d'Orléans dit « Philippe-Égalité » le Modèle:Date républicaine ;
- Madame Roland, le Modèle:Date républicaine ;
- Jean Sylvain Bailly, les 19-20 brumaire an II ;
- Antoine Barnave, les 7-8 frimaire an II ;
- 20 Hébertistes, dont Jacques René Hébert et Jean-Baptiste Cloots, les 1er-4 germinal an II ;
- 14 Dantonistes, dont Georges Jacques Danton, Camille Desmoulins, Fabre d'Églantine et Hérault de Séchelles, les 13-16 germinal an II) ;
- 4 des policiers de Paris (Nicolas André Marie Froidure, Marino, Soulès et François Dangé) qui avaient arrêté toutes les personnes ci-dessus, lors du procès des chemises rouges ;
- Les 17 carmélites de Compiègne, 29 messidor an II.
Par le décret du Modèle:Date républicaine, rendu sur la motion de Billaud-Varenne, le tribunal criminel extraordinaire porte désormais le nom de tribunal révolutionnaire.
La loi du 22 prairial an II (Modèle:Date-), qui porta la Terreur à son apogée, la Grande Terreur, est présentée par Georges Couthon au nom du comité de salut public<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56373g.</ref>.
Illustration du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La composition du tribunal s'étoffe, son activité étant amenée à augmenter significativement.
Président : René-François Dumas.
Vice-présidents : Coffinhal, Scellier, Naulin.
Accusateur public : Fouquier-Tinville.
Substituts : Michel-Nicolas Grebeauval, Royer, Gilbert Liendon, Givois (agent national du district de Cusset) Bravet, Barbier (de Lorient), Harny, François Garnier-Launay, Paillet, Jean-Louis-Paul Laporte, Félix, Loyer.
Jurés : Renaudin, Benoitrais, Fauvetti, Jacques Nicolas Lumière, Feneaux, Gauthier, Meyère, Claude-Louis Châtelet, Petit-Tressin, François Trinchard, François Topino-Lebrun, Jean-Baptiste Sambat, Pijot, Girard, Presselin, Didier, Vilatte, Dix-Août, Jean-Louis-Paul Laporte, Georges Ganney, Brochet, Aubry, Gemont, Jean-Louis Prieur, Maurice Duplay, Jean Devèze, Charles Huant Desboisseaux, Nicolas, Gravier, Billon, tous jurés actuels, Subleyras, Laveyron, l'aîné, Fillon, Potherel, Masson, Marhel, Laurent, Moulin, Dépréau, Émery, Lafontaine, Blachet, Debeaux, Gouillard, Dereys, Duquenel, Hannoyer, Butins, Pecht, Muguin.
Selon Gérard Walter<ref name="walter_1986" />, 509 condamnations à mort sont prononcées en prairial, 796 en messidor et 342 du Modèle:1er au 9 thermidor.
Les 10, 11 et 12 thermidor an II, 93 Robespierristes, dont Robespierre, Saint-Just, Georges Couthon, le juge du Tribunal René-François Dumas, Fleuriot-Lescot, François Hanriot et tous les officiers municipaux mis hors la loi, transitèrent par le tribunal révolutionnaire pour une reconnaissance d'identité avant la guillotine.
Le Modèle:Date républicaine, le comité de salut public s'occupe du renouvellement complet des membres du tribunal. Fouquier-Tinville y figure toujours comme accusateur public. Ce n'est que le 14, sur proposition de Fréron, qu'il fait l'objet d'un décret d'arrestation.
Une réorganisation du Tribunal révolutionnaire est votée le Modèle:Date républicaine et mise en application le Modèle:Date républicaine.
Le Modèle:Date républicaine s'ouvre le procès de Fouquier-Tinville et de ses vingt-trois coaccusés.
Le Modèle:Date républicaine, le Tribunal révolutionnaire est supprimé. Ses anciens jurés, dont le peintre François Gérard, sont traînés en justice, et plusieurs d'entre eux guillotinés.
Le premier guillotiné est Louis-David Collenot, Modèle:Citation, parmi d'autres condamnés, le Modèle:Date le dernier de la période révolutionnaire, le Modèle:Date républicaine, portant le Modèle:N°, Jean Tinelle, garçon serrurier, Modèle:Citation.
Fonctionnement du Tribunal révolutionnaire (10 juin 1794)
Modèle:Refnec<ref>Modèle:Refnec</ref>.
Listes
Auteurs du décret du 10 mars 1793
- Bertrand Barère de Vieuzac, auteur de la création du jury ;
- Jacques Nicolas Billaud-Varenne, auteur de la création du jury ;
- Pierre Joseph Cambon, auteur de la création du jury ;
- Jean-Baptiste Carrier, auteur de la proposition de décret ;
- Georges Danton, auteur de la proposition de décret ;
- René Levasseur, auteur de la proposition de décret ;
- Robert Lindet, auteur de la dispense de toutes formalités ;
- Jean-Paul Marat, auteur de la proposition de décret ;
- Jacques Alexis Thuriot, auteur du principe de vote des juges à haute voix.
Membres du Tribunal révolutionnaire
Tribunal du 17 août 1792 continu au 29 mars 1793
- Donzé-Verteuil, substitut de l'accusateur public ;
- Louis-Joseph Faure, élu accusateur public, décline la fonction ;
- Jean-Baptiste Fleuriot-Lescot, substitut de l'accusateur public, condamné et guillotiné par le TR ;
- Fouquier-Tinville, accusateur public ;
- Martial Herman, président Modèle:N° ;
- Laveyron, l'aîné, juré ;
- Robert Lindet, député fondateur du Modèle:1er TR ;
- René Levasseur, député fondateur du Modèle:1er TR ;
- Jacques Bernard Marie Montané, président Modèle:N° ;
- Léopold Renaudin, né à Saint-Rémy (Vosges), juré<ref name="proces_marie_1793" />, guillotiné ;
- Joseph Souberbielle, médecin de Robespierre, juré<ref name="proces_marie_1793" /> ;
- Subleyras, juré.
Tribunal révolutionnaire le 29 octobre 1793
- Aubry, juré ;
- Pierre Antoine Antonelle, juré<ref name="proces_marie_1793" /> ;
- Louis-René Barbet, juré, ancien oratorien, ami de Robespierre ;
- Barbet (de Lorient), substitut de l'accusateur public ;
- Benoitrais, juré ;
- Billon, juré ;
- Blachet, juré ;
- Jean-Joseph Bousquet, juré, né à Toulouse, boucher à Paris, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR pour avoir entretenu des correspondances avec le tyran Capet et sa femme ;
- Bravet, substitut de l'accusateur public ;
- Brochet, juré ;
- Butin, juré ;
- Claude-Louis Châtelet<ref name="proces_marie_1793" />, juré, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR ;
- Jean-Baptiste Coffinhal, vice-président, président par intérim avec Roussillon après l'arrestation de Montané, condamné Modèle:N° et guillotiné le Modèle:Date républicaine ;
- Georges Couthon, juge ;
- Debeaux, juré ;
- Gabriel Deliège, ex député à la Législative, nommé juge en remplacement de Montané ;
- Dereys, juré ;
- Charles Huant dit Desboisseaux, juré<ref name="proces_marie_1793" /> ;
- Claude-Jean-François Despréaux, juré ;
- Jean Devèze, juré<ref name="proces_marie_1793" /> ;
- Didier, juré ;
- Dix-Août : voir Leroy
- Claude-Emmanuel Dobsen, ex commissaire national, président par intérim après l'arrestation de Montané ;
- Donzé-Verteuil, substitut de l'accusateur public, nommé juge par le décret du 22 prairial an II, mais ne siège pas car il est accusateur public au Tribunal révolutionnaire de Brest avec Pierre-Louis Ragmey<ref name="books.google.fr">Amable Castelnau, Les crimes de l'ex tribunal révolutionnaire de Brest, 1794.</ref>. Voir l'exécution de 26 administrateurs du Finistère sous la Terreur ;
- René-François Dumas, président Modèle:N° jusqu'au Modèle:Date républicaine ;
- Maurice Duplay, juré ;
- Duquenel, juré ;
- Émery, juré ;
- Fauvetti, juré ;
- Feneaux, juré ;
- Étienne Foucault<ref>Procès fameux extraits de l'Essai sur l'histoire générale des tribunaux des peuples tant anciens que modernes, Volumes 13 à 14.</ref>, né à Burges-les-Bains, juge, condamné Modèle:N°, et guillotiné par le TR ;
- Antoine-Quentin Fouquier-Tinville, accusateur public, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR ;
- François Garnier-Launay, né à Paris, substitut de l'accusateur public, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR ;
- Gauthier, juré ;
- Georges Ganney, juré<ref name="proces_marie_1793" /> ;
- Gemont, juré ;
- François Gérard, peintre ;
- Pierre-François Girard, juré, né à Azan (Jura), condamné et guillotiné par le TR ;
- Gouillard, juré ;
- Gravier, juré ;
- Michel-Nicolas Grebeauval État de la magistrature en France, Duhamel, 1788 (ou Grebauval ou Gribeauval), substitut de l'accusateur public ;
- Givois, substitut de l'accusateur public ;
- Hannoyer, juré ;
- Martial Herman, président Modèle:N°, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR ;
- Lafontaine, juré ;
- Jean-Louis-Paul Laporte (maire de Lassay-les-Châteaux), juré, substitut de l'accusateur public ;
- Laurent, juré ;
- Laveyron, juré ;
- Gilbert Liendon (de Paris), substitut de l'accusateur public ;
- Pierre-Nicolas-Louis Leroy, dit Dix-Août, juré, condamné et guillotiné par le TR ;
- Jacques Nicolas Lumière, juré<ref name="proces_marie_1793" /> ;
- Marhel, juré ;
- Masson, juré ;
- Meyère, juré ;
- Jacques Bernard Marie Montané, président Modèle:N°, arrêté le 17 juillet 1794, acquitté le 12 septembre 1795 ;
- Moulin, juré ;
- Muguin, juré ;
- Marc Claude Naulin, vice-président ;
- Nicolas, imprimeur, juré, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR ;
- Pechts, juré ;
- Paillet, substitut de l'accusateur public ;
- Petit-Tressin, juré ;
- Pijot, juré ;
- Potherel, juré ;
- Presselin, juré ;
- Jean-Louis Prieur, juré, guillotiné par le TR ;
- Pierre-Louis Ragmey, juge, vice-président, mais ne siège jamais, étant président du Tribunal de Brest avec Donzé-Verteuil<ref name="books.google.fr"/> ;
- Léopold Renaudin, né à Saint-Rémy (Vosges), juré<ref name="proces_marie_1793">Juré du procès de Marie-Antoinette.</ref>, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR ;
- Royer, substitut de l'accusateur public ;
- Roussillon, président par intérim en remplacement de Montané ;
- Jean-Baptiste Sambat, juré<ref name="proces_marie_1793" /> ;
- Gabriel-Toussaint Scellier, vice-président et guillotiné par le TR ;
- Subleyras, juré, nommé juge par le décret du 22 prairial an II, mais ne siège pas étant occupé à la présidence des comités populaires ;
- François Topino-Lebrun, juré, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR ;
- François Trinchard [1], juré<ref name="proces_marie_1793" />, nommé juge par le décret du 22 prairial an II, mais ne siège pas étant occupé à la présidence des comités populaires ;
- Joachim Vilate, né à Allun (Creuse), juré, demeurant au Palais-National, condamné Modèle:N° et guillotiné par le TR.
Tribunal révolutionnaire d'après le 27 juillet 1794
- Abrial, vice-président ;
- Pierre Jean Agier, président ;
- Ardouin, juge reconduit ;
- Bido, vice-président ;
- Bordet, substitut de l'accusateur public ;
- Bravet, vice-président, ancien juge au Tribunal révolutionnaire ;
- Couturier, substitut de l'accusateur public ;
- Dajoux ou Dejoux, citoyen d'Aurillac, vice-président ;
- Gabriel Deliège, vice-président ;
- Delrautteau, juré ;
- Denizot, vice-président, ancien juge au Tribunal révolutionnaire ;
- Claude-Emmanuel Dobsen, président ;
- Dumoulin, vice-président ;
- Dutil, du comité révolutionnaire de la section du Temple, juré ;
- Forestier, vice-président ;
- Gau, juge ;
- G.-F. Godinet, vice-président ;
- Gourmeaux, juge ;
- Granger, substitut de l'accusateur public ;
- Hardouin, vice-président, ancien juge au Tribunal révolutionnaire ;
- Jaly, vice-président ;
- Laplante, vice-président ;
- Michel-Joseph Leblois, accusateur public (successeur de Fouquier-Tinville en août 1794);
- Pierre Paul Marie Liger-Verdigny<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>, vice-président ;
- Maire, juge ;
- Métivié, juré ;
- Meyère, vice-président, ancien juré au Tribunal révolutionnaire ;
- Paillet, juré, ancien juge du Tribunal révolutionnaire ;
- Perrin, vice-président ;
- Petit d'Hauterive (Pierre), substitut de l'accusateur publicModèle:Sfn;
- Poulnot, vice-président ;
- Presselin, juré, ancien juré au Tribunal révolutionnaire ;
- Savary (de Cholet), vice-président ;
- Jean-Bernard-Caprais Sembauzel (d'Agen), substitut de l'accusateur public ;
- Sembla, juré, ancien juré au Tribunal révolutionnaire ;
- François Topino-Lebrun, juré, reconduit, condamné Modèle:N° et guillotiné par le Tribunal révolutionnaire.
Liste chronologiques des Présidents de Cour
- Jacques-Bernard-Marie Montané 13 mars 1793 au 23 août 1793
- Martial Herman 28 août 1793 au 7 avril 1794
- René-François Dumas 8 avril 1794 au 27 juillet 1794
- Claude-Emmanuel Dobsen 28 juillet 1794 au 31 mai 1795
Liste chronologiques des Procureurs de la République
- (Louis-Joseph Faure) rejette son élection le 13 mars 1793
- Antoine Fouquier-Tinville 13 mars 1793 au 1er août 1794
- Michel-Joseph Leblois août 1794 à janvier 1795
- Antoine Judicis janvier 1795 au 31 mai 1795
Personnalités condamnées à mort
Personnalités acquittées
Notes et références
Voir aussi
Sources primaires
- Actes du tribunal révolutionnaire, éditions Mercure de France, coll. « Le temps retrouvé », 2005, 640 p. Modèle:ISBN.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises, Modèle:1re, 1787 à 1799. t. {{#if:
| Modèle:Abréviation discrète | LX
}}.
- Jean-Baptiste Sirey, Du tribunal révolutionnaire, frimaire an III (1794), chez l'imprimeur Du Pont, Rue de la Loi (Paris), 104 pages.
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Antoine Boulant, Le Tribunal révolutionnaire. Punir les ennemis du peuple, Paris, Perrin, 2018 Modèle:ISBN.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre
- Loris Chavanette, « Le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur : un prétoire populaire et sacré. Lecture des Dieux ont soif d'Anatole France », dans Sophie Delbrel et Josette Rico (dir.), La lettre et la loi. Envers et endroit du prétoire, Paris, Cujas, 2015, Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alex Fairfax-Cholmeley, Reassessing Revolutionary Justice: Suspects, the Paris revolutionary Tribunal and the Terror in France (1793-1794), thèse de doctorat soutenue à la Queen Mary University of London, 2011.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
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- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
Liens externes
- Liste des Modèle:Unité qui ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire.
- Les archives des juridictions extraordinaires sont consultables sur la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.