Augustin Pajou

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Augustin Pajou, né le Modèle:Date à Paris et mort dans la même ville le Modèle:Date, est un sculpteur néoclassique français.

Biographie

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Pluton enchaînant Cerbère (1760), marbre, Paris, musée du Louvre.
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Mercure (1780), marbre, Paris, musée du Louvre.

Fils d'un sculpteur-menuisier, Augustin Pajou grandit à Paris, dans le faubourg Saint-Antoine. Élève du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778), il est lauréat du prix de Rome en sculpture de 1748.

Le roi Louis XV lui offre son aide financière lorsqu'il étudie à l'Académie de France à Rome.

En 1761, il épouse Angélique Roumier, fille du sculpteur Claude Roumier. De leur union naissent deux enfants : Flore Catherine Pajou (1764-1841)<ref>Elle épouse en 1781 le sculpteur Clodion et divorce en 1794, puis se remarie en 1796 avec Louis Pierre Martin, dit Saint-Martin (1714-1778), architecte, auteur des Réflexions en réponse de Modèle:M., touchant l’abbé Suger… ; Les établissemens de St. Louis, Roi de France, suivant le texte original et rendus dans le langage actuel avec des Notes, suivi du Panégyrique de St. Louis, 1784 ; Panégyrique de St Vincent de Paul, inst. de la Congr. de la Mission et des Filles de la Charité…, 1787. Après divers métiers, il finit sa vie à Liège comme conseiller à la Cour d'appel (cf. « Saint-Martin (Louis-Pierre) », in: M. Pérennès, Biographie universelle, tome XI, Paris, Gauthier frères, 1834, Modèle:P. (en ligne). L'Ami de la religion et du roi, tome 21, Paris, Adrien Le Clere, 1819, Modèle:Pp. (en ligne). Amateur d'art et collectionneur, il légua plusieurs tableaux à la Ville de Paris. Ancien conseiller clerc au Châtelet (de 1781 à 1790), il est le fils de Pierre Henri Martin dit de Saint-Martin, et de Marie Françoise Vassé, et neveu par sa mère du sculpteur Louis Claude Vassé et de l'architecte Claude Bacarit (cf. Henri Herluison, Actes d'état-civil d'artistes français…, Orléans, H. Herluison, 1873, Modèle:P. (en ligne).</ref> et Jacques Augustin Catherine Pajou (1766-1828) qui fut peintre d'histoire et de portraits.

Agréé à l'Académie royale à Paris en 1759, il y est reçu en 1760 avec son marbre de Pluton enchaînant Cerbère (Paris, musée du Louvre)<ref>« Pluton enchaînant Cerbère », notice sur cartelen.louvre.fr.</ref>. Il est nommé professeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture le Modèle:Date- et est promu recteur le Modèle:Date-, confirmé le Modèle:Date-. Il succède à Jean-Marc Nattier et sera remplacé par Jean-Guillaume Moitte en 1809<ref>Frédéric Chappey, « Les professeurs de l'École des beaux-arts (1794-1873) », Romantisme, Modèle:N°, 1996, Modèle:Pp..</ref>.

Comme son ami Charles de Wailly dont il orna la maison de la rue de la Pépinière (actuel 49, rue La Boétie), il fut protégé par le marquis de Voyer, Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson. Il œuvra ainsi en 1768-1769 au relief de la grange-écurie du château des Ormes figurant Cybèle recevant toutes les productions de la Terre, transporté par voie d'eau depuis Paris. Pajou participa parallèlement à la décoration de l'hôtel du marquis, dit hôtel d'Argenson ou Chancellerie d'Orléans. Suivant les conseils du grand anticomane Julien-David Leroy, promoteur du goût à la grecque, il réalisa les superbes cariatides en bronze et or de la salle à manger de l'hôtel. Pajou œuvra enfin au troisième grand chantier du marquis de Voyer et de son ami De Wailly : la décoration du corps central du château des Ormes entre 1768 et 1773 au moins, date du dernier contact attesté avec le marquis.

Comme De Wailly et Voyer, Pajou fut franc-maçon, faisant partie de la loge des Neuf Sœurs. Il est enterré au cimetière de Fontenay-aux-Roses.

Œuvres dans les collections publiques

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Blaise Pascal (1785), marbre, Paris, musée du Louvre.
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Atlante, plume et lavis, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.

États-Unis

France

Royaume-Uni

Russie

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Élèves

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Distinctions et hommages

Annexes

Bibliographie

  • Philippe Cachau, Les décors de l'hôtel de Voyer d'Argenson, dit Chancellerie d'Orléans (1765-1772). Recherche et analyse des trois pièces sur le jardin du Palais-Royal, étude pour le World Monuments Fund Europe, Paris, 2013.
  • Philippe Cachau, Le château des Ormes, service de l'Inventaire de Poitou-Charentes, Geste éditions, coll. « Parcours du Patrimoine », 2013.
  • James David Draper et Guilhem Scherf, Pajou. Sculpteur du Roi 1730-1809, Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1997. Modèle:Commentaire biblio SRL
  • Guilhem Scherf (dir.), Augustin Pajou et ses contemporains, Paris, Louvre/La documentation française, 1999, 624Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
  • Luc Vezin, « Les belles de Pajou », Beaux-Arts, Modèle:N°, novembre 1997, Modèle:Pp..

Iconographie

Liens externes

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Notes et références

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