Edmond de Goncourt

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Article général Modèle:Infobox Écrivain

Edmond Huot de Goncourt né à Nancy le Modèle:Date de naissance- et mort à Champrosay (Seine-et-Oise) le Modèle:Date de décès-<ref group="Note">Dans la maison d'Alphonse Daudet</ref>,<ref>Registre d'état-civil de Draveil 1892-1896, Modèle:P., sur essonne.fr.</ref> est un écrivain français.

Il est le fondateur de l'Académie Goncourt qui décerne chaque année le prix homonyme. Une partie de son œuvre est écrite en collaboration avec son frère, Jules de Goncourt. Les ouvrages des frères Goncourt appartiennent au courant du naturalisme.

Biographie

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Plaque sur la maison natale de Goncourt à Nancy

Issu d'une famille originaire de Goncourt dans la Haute-Marne par ses parents Marc-Pierre Huot de Goncourt (fils de Jean Antoine Huot de Goncourt et de Marguerite Rose Diez) et Annette Cécile Guerin, Edmond de Goncourt est né à Nancy le Modèle:Date- dans la maison familiale au 33 rue des Carmes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

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Dornac (1858-1941), Portrait de l'écrivain, Edmond Louis Antoine Huot de Goncourt (1822-1896), dans son cabinet de travail, photographie, Paris, musée Carnavalet<ref>notice en ligne.</ref>.

Il étudie, à Paris, au lycée Condorcet. Il est, avec son frère cadet Jules de Goncourt, l'ami d'Ivan Tourgueniev, de Paul Gavarni, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Émile Zola, Guy de Maupassant et Théodore de Banville, entre autres.

Il anime avec son frère un salon littéraire informel tous les dimanches baptisés le « Grenier »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> où se réunissent notamment Maurice Barrès, Alphonse et Léon Daudet, Gustave Geffroy, Roger Marx, Octave Mirbeau, Auguste Rodin, Émile Zola, au 67, boulevard de Montmorency dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e de Paris]]. Eugène Carrière (1849-1906), présenté par Gustave Geffroy à Edmond de Goncourt, fréquente ce salon. Il lui a laissé au moins sept portraits d'Edmond<ref>Un portrait de Goncourt par Eugène Carrière (lithographie sur chine appliqué, 1896), figurait sous le no 212 au catalogue de dessins et d'estampes du marchand Paul Prouté de 1985.</ref>, qui lui rend visite dans son atelier des Batignolles (Pontoise, musée Tavet-Delacour).

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Tombe des frères Goncourt, Paris, cimetière de Montmartre.
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Photographie d'Edmond (à gauche) et Jules (à droite) de Goncourt par Félix Nadar.

Edmond de Goncourt meurt d'une embolie pulmonaire fulgurante dans la villa de Draveil, de son ami Alphonse Daudet ; il est inhumé auprès de son frère cadet Jules à Paris au cimetière de Montmartre (Modèle:13e). Assistent à la messe de son enterrement Montesquiou, Barrès, Poincaré, Clemenceau, Tristan Bernard, François Coppée, Heredia, Catulle Mendès, Schwob, Jourdain, la princesse Mathilde. Emile Zola prononce son Oraison funèbre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les deux médaillons ornant le tombeau sont les œuvres du sculpteur Alfred-Charles Lenoir<ref>Tombe des frères Goncourt, sur le site landrucimetieres.fr, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Le Journal

Fichier:Sur le perron d'Edmond de Goncourt 1890.jpg
Sur le perron d'Edmond de Goncourt (1890)<ref group="Note">Photographie prise par le comte Joseph Napoléon Primoli : Le perron d'Edmond de Goncourt en 1890. On y voit, de gauche à droite : Jean Ajalbert, Henri de Régnier, Jean-François Raffaëlli, Léon Daudet, Roger Max, Alphonse Daudet, Edmond de Goncourt, Madame Daudet, J.H.Rosny aîné, Georges Rodenbach, Eugène Carrière, Frantz Jourdain, Gustave Geffroy, Georges Lecomte, Gustave Toudouze, Paul Alexis, Léon Hennique et François de Nion. Publication originale dans L'Illustration.</ref>.

Alors que l'œuvre de fiction des Goncourt est relativement peu lue aujourd'hui, le Journal reste un témoignage intéressant sur la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Jusqu'à sa mort en 1870, Jules est le principal auteur du Journal, poursuivi ensuite par Edmond, resté seul. Sous-titré Mémoires de la vie littéraire, il se compose d'un ensemble de notes, généralement brèves, prises au jour le jour. On y trouve, en désordre, au fil des dates :

  • des observations sur la santé des deux auteurs, et de leurs amis : en particulier, pendant l'année 1870, la maladie de Jules, la syphilis, qui doit aboutir à sa mort, est décrite avec soin par Edmond. Cette minutie dans la description de la déchéance de son frère n'exclut pas sa profonde douleur ;
  • le récit des démêlés des auteurs avec les commissions de censure, aussi virulentes et bornées sous la Troisième République que sous le Second Empire ;
  • les rapports des auteurs avec la critique, souvent sévère, voire insultante : les romans des deux frères, comme ceux d'Émile Zola, ont souvent choqué leurs contemporains et les critiques pudibonds ;
  • le récit du succès ou des échecs des livres, et surtout des pièces de théâtre Modèle:Incise : il est difficile de savoir à l'avance si une pièce va faire un triomphe ou être sifflée ;
  • des « on dit » plus ou moins médisants entendus à droite et à gauche ;
  • des observations politiques, où les auteurs se révèlent anti-républicains et anti-communard. Il laissent également libre cours à leur antisémitisme (Édouard Drumont est l'ami d'Edmond) : ceci est en particulier visible sous la plume d'Edmond, sous la Troisième République ;
  • des propos, entendus dans les dîners mondains et les salons, sur des célébrités (écrivains, artistes, scientifiques, philosophes, hommes politiques) sous un jour souvent inattendu : la publication de ces propos a souvent amené des brouilles entre les Goncourt et leurs connaissances, qui leur reprochent leurs indiscrétions ; Edmond affirme toutefois n'avoir jamais rien inventé ni déformé dans les propos qu'il prête à ses connaissances<ref>Joëlle Bonnin-Ponnier - La vie parisienne chez les Goncourt, sur le site etudes-romantiques.ish-lyon.cnrs.fr, consulté le Modèle:Date-.</ref> ;
  • les rapports avec Guy de Maupassant, qu'Edmond de Goncourt n'aime pas.

Les Goncourt ont créé l'« écriture artiste » : ils préfèrent les tableaux à la nature.

Après la Semaine sanglante, Edmond de Goncourt estime qu'Modèle:Cita.

Ouvrages

Fichier:Goncourt, frères, par V. Collodion (1868).jpg
Caricature des frères Goncourt, auteurs de Manette Salomon, par Victor Collodion (1868).

Avec Jules de Goncourt

Il faut ajouter à cette liste le Journal, écrit d'abord par Jules et Edmond, puis par Edmond seul après la mort de Jules. Le journal des Goncourt a été publié en plusieurs volumes, les premiers du vivant des auteurs, et les derniers après la mort d'Edmond.

Seul

  • La Fille Élisa, 1877, dont s'est inspiré Roger Richebé pour le film Élisa.
  • {{#invoke:Biblio | ouvrage

|langue = |titre = [[s:{{#if: | : | }}{{#if: Les Frères Zemganno | Les Frères Zemganno | Les Frères Zemganno }}|Les Frères Zemganno]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: Les Frères Zemganno | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch:

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| 

}}). L’édition originale a paru en 1879.

Monographies

  • Outamaro, le peintre des maisons vertes, Paris, Charpentier, 1891 ; rééd. d'après E. de Goncourt, New York, Parkstone International, 2008.
  • Hokousaï : l'art japonais au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, G. Charpentier et E. Fasquelle, 1896 ; rééd. Paris, Larousse, 2014.

Filmographie

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

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