Alphonse Daudet
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Alphonse Daudet, né le Modèle:Date de naissance à Nîmes et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un écrivain et auteur dramatique français notamment connu pour sa pièce de théâtre La Dernière Idole et son livre Lettres de mon moulin qui contient plusieurs histoires courtes connues, comme La Chèvre de monsieur Seguin.
Il est le mari de Julia Rosalie Céleste Allard, et le père de Léon Daudet, Lucien Daudet et Edmée Daudet.
Biographie
Enfance
Alphonse Daudet naît à Nîmes le Modèle:Date, dans une famille catholique et légitimiste<ref>« Alphonse Daudet », Larousse.</ref>. Son père Vincent Daudet (1806-1875), dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud<ref>C'est le frère d'Antoine Reynaud, l'horticulteur Jean Reynaud, qui servit de modèle à l'écrivain pour son Tartarin de Tarascon.</ref>, un riche négociant en soie ardéchois<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère.
La bohème à Paris
Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en Modèle:Date-. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de Modèle:Nombre ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent<ref>Modèle:Lien web</ref> et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Puis le duc meurt subitement en Modèle:Date-. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain.
Le succès
Il connaît son premier succès en Modèle:Date--Modèle:Date- avec la Dernière Idole, pièce de théâtre montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest L'Épine).
Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre<ref>Alphonse Daudet eut des nègres</ref>) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année Modèle:Date-, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher.
Le 29 janvier 1867, il épouse la jeune poètesse Julia Allard, rencontrée en 1865. Ensemble ils auront trois enfants : Léon, Lucien et Edmée. Julia devient sa collaboratrice.
Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie »<ref>Alphonse Daudet, Histoire de mes livres, 1. Le Petit Chose, extrait de Quarante ans de Paris: 1857-1897, Genève, la Palatine 1945, p. 177</ref> est écrit en Modèle:Date-. En Modèle:Date- Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné (prix de Jouy de l’Académie française), Jack (Modèle:Date-), Le Nabab (Modèle:Date-) Modèle:Incise, Les Rois en exil (Modèle:Date-), Numa Roumestan (Modèle:Date-), L'Immortel (Modèle:Date-), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En Modèle:Date-, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (Modèle:Date-), un recueil de contes souvent poignants sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.
PuisModèle:Quand Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le Modèle:Date-, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de Modèle:Unité. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Écrivain provençal
Alphonse Daudet, que l'on présente comme l'archétype de l'écrivain provençal, a pourtant passé moins d'un an de sa vie à Fontvieille et n'a jamais habité le moulin que visitent les touristes, ce qui n'empêche pas que les Lettres de mon moulin témoignent d'une remarquable connaissance de la Provence. De plus, bien des textes popularisés par Daudet ont été écrits en collaboration avec d'autres auteurs, notamment Paul Arène, Léon Allard, Blanchot de Brenas et Julia Daudet son épouse. Malgré tout, certains textes d'Alphonse Daudet tels que La Défense de Tarascon (1871) et Numa Roumestan (1881) sont teintés d'antiméridionalisme.
Antisémitisme
L'antisémitisme d'Alphonse Daudet transparaît dès 1869 dans le conte A Milianah des Lettres de mon moulin dans le portrait qu'il dresse d'un vieux Juif d'Algérie, et, quelques années après, de l'usurier Augustus Cahn dans Salvette et Bernadou, conte de Noël, en 1873, dans un contexte général peu favorable aux Juifs de FranceModèle:NoteModèle:Source secondaire nécessaire.
En Modèle:Date-, il prête de l'argent à Édouard Drumont, futur fondateur de la Ligue nationale anti-sémitique de France, pour permettre à ce dernier de publier à son compte un violent pamphlet : La France juive<ref name="Gérard Gengembre 1998, p266">Gérard Gengembre, professeur de littérature française à l'Université de Caen. In DAUDET, Alphonse. Lettres de mon moulin, Paris, Pocket, 1998, Modèle:P.. (Pocket classiques ; 6038). Modèle:ISBN</ref>. Il est ensuite le témoin de Drumont pendant le duel qui l'oppose à Arthur Meyer, celui-ci ayant été visé nommément dans l'ouvrage de son ami<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il meurt en pleine affaire Dreyfus, en ayant eu le temps d'afficher des convictions anti-dreyfusardes, malgré sa proximité avec Émile Zola. Celui-ci prononcera néanmoins son oraison funèbre au cimetière du Père-Lachaise<ref name="Gérard Gengembre 1998, p266"/>.
Chronologie
Année(s) | Événements |
---|---|
1840 | Modèle:Date- : naissance à Nîmes d'Alphonse Daudet, fils de Vincent Daudet, courtier en soieries, et d'Adeline Reynaud. Alphonse a deux frères aînés : Henri, né en 1832, et Ernest, né en 1837. |
1845-1847 | Alphonse Daudet élève des Frères des écoles chrétiennes. |
1849 | La famille Daudet s'installe à Lyon. |
1850 | Études secondaires au lycée Ampère. |
1855 | Répétiteur au collège d'Alès. |
1858 | Daudet arrive à Paris. |
1859 | Les Amoureuses. Rencontre de Frédéric Mistral à Paris. |
1860 | Secrétaire du duc de Morny. |
1861 | Daudet vit avec Marie Rieu, rue d'Amsterdam. Il tombe gravement malade et part pour le Midi. |
1862 | Voyage en Corse. |
1865 | Alphonse Daudet écrit les Lettres de mon moulin à Clamart, où il réside avec son ami Paul Arène. |
1866 | Douze Lettres de mon moulin paraissent dans L'Événement. |
1867 | Mariage avec Julia Allard. |
1868 | Le Petit Chose. Premier séjour à Champrosay, hameau de Draveil |
1869 | Publication des Lettres de mon moulin. |
1871 | Modèle:Date- : alors que la Commune est proclamée, Daudet quitte Paris pour Champrosay. |
1872 | L'Arlésienne, Tartarin de Tarascon. |
1873 | Contes du lundi. |
1874 | Les femmes d'artistes. |
1876 | Jack. |
1879 | Il est atteint d'une maladie incurable de la moelle épinière. |
1882 | Mort de la mère d'Alphonse Daudet. |
1887 | Achat de la maison de Champrosay, où il recevra de nombreux hommes de lettres. Son ami Edmond de Goncourt y mourra en Modèle:Date-. |
1891 | Mariage de Léon Daudet, fils aîné d'Alphonse Daudet et un des futurs meneurs de l'Action française, avec Jeanne Hugo, la petite-fille de Victor Hugo. |
1895 | Divorce de Léon et de Jeanne Daudet. Les Daudet se lient avec Marcel Proust. Publication de La Petite Paroisse. |
1896 | Mort de Paul Arène, ami de Daudet, âgé de Modèle:Nombre. Publication de La Fédor. |
1897 | Publication du Trésor d'Arlatan. Dernier déménagement des Daudet, rue de l'Université. En automne, l'affaire Dreyfus éclate. Daudet affiche ses convictions antidreyfusardes. Modèle:Date- : Daudet meurt brusquement en son domicile parisien (41, rue de l'Université). Il avait Modèle:Nombre. Après des obsèques religieuses à Sainte-Clotilde, Émile Zola, au Père-Lachaise, prononce le discours d'usage. Les funérailles nationales, demandées par Georges Clemenceau, sont refusées. |
Les œuvres d'Alphonse Daudet
Famille
Arbre généalogique descendant
Membres
- Frère
- Ernest Daudet, écrivain et journaliste français, né à Nîmes en 1837, mort aux Petites Dalles en 1921, frère aîné d'Alphonse Daudet.
- Épouse
- Julia Daudet (1844-1940), née Allard, Madame Alphonse Daudet, épouse et collaboratrice d'Alphonse Daudet.
- Enfants
- Léon Daudet, écrivain, journaliste et homme politique français, né à Paris en 1867, mort à Saint-Rémy-de-Provence en 1942, fils aîné d'Alphonse Daudet, époux en premières noces de Jeanne Hugo (petite-fille de Victor Hugo) et en deuxièmes noces de Marthe Allard (sa cousine) ;
- Lucien Daudet, littérateur français, né à Paris en 1878, mort en 1946, fils cadet d’Alphonse Daudet, époux de Marie-Thérèse Benoit (sœur de Pierre Benoit).
- Edmée Daudet née en 1886, morte le Modèle:Date de décès-, filleule d'Edmond de Goncourt, premier mariage avec André Germain, écrivain, second mariage avec Robert Chauvelot, littérateur et conférencier
- Petits-enfants
- Charles Daudet (1892-1960), fils de Léon Daudet et de Jeanne Hugo, arrière-petit-fils de Victor Hugo ;
- Modèle:Dr François Daudet (dit François Léon-Daudet), médecin et journaliste français, fils de Léon Daudet ;
- Philippe Daudet, né en 1909, mort (suicide) en 1923, fils de Léon Daudet.
- Belles-filles
- Marthe Daudet, née Allard (1878-1960), épouse (et cousine) de Léon Daudet, journaliste de l'Action française sous le pseudonyme de « Pampille ».
- Marie-Thérèse Daudet née Benoit (1890-1974), épouse de Lucien Daudet, sœur de l'écrivain Pierre Benoit.
Lieux daudétiens
Demeures de l’auteur
Daudet, né à Nîmes en 1840, grandit quelques années dans le Gard, puis arrive à Paris après de brefs séjours à Alès et à Lyon.
- Nîmes (domicile familial des Daudet) :
- Maison Sabran, 24 Grand-cours (de la naissance d'Alphonse Daudet en 1840 jusqu'en 1844-1845).
- Rue Graverol (à partir de 1844-1845 à 1847)
- Route d'Avignon (de 1847 à 1848)
- Rue Séguier (de 1848 à 1849. Vincent Daudet s'est installé à Lyon où sa famille le rejoindra en 1849).
- Lyon : 2 rue de Castries (1849-1857).
- Paris : Daudet passera des quartiers pauvres aux beaux quartiers :
- 2, rue de Tournon
- rue Bonaparte
- rue de l'Ouest
- rue d'Amsterdam
- passage des Douze Maisons, dans l’ancienne allée des Veuves (avenue Montaigne)
- 24, rue Pavée, dans le [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e de Paris]], dans l'Hôtel d'Angoulême Lamoignon de 1867 à 1876. L'hôtel abrite aujourd'hui la Bibliothèque historique de la ville de Paris.
- 18, place des Vosges
- 41, rue de l'Université
- 31, rue de Bellechasse
- 3, avenue de l'Observatoire, 75006 Paris (domicile d'Alphonse et Julia Daudet de 1880 à 1885).
- 41, rue de l'Université à Paris (où il meurt en 1897)
-
Hôtel d'Angoulême Lamoignon : plaque à l'extérieur de la bibliothèque
-
Rue de l'Université : Alphonse Daudet mourut au no 41 le Modèle:Date-.
-
Plaque 31 rue de Bellechasse.
Lieux de villégiatures
- Mas de la Vignasse<ref>Site sur le musée Alphonse Daudet.</ref>, à Saint-Alban-Auriolles, au sud d'Aubenas : Appartenait à la famille de sa mère Adeline Reynaud, Alphonse Daudet y passait ses vacances Modèle:Citation. La maison a été parfaitement conservée, dans l'état où l'auteur l'a connue. Elle a été rachetée en 1936 par Roger Ferlet et aménagée au fil des ans en Musée des traditions Ardéchoises, géré depuis 1990 par la commune. On y trouve de nombreux portraits de la famille Daudet, des manuscrits et textes de sa main en quantité impressionnante (plus de 12 000), et, parmi d'autres souvenirs, le cartable de cuir marqué aux initiales de l'auteur.
- Château de Montauban, à Fontvieille : la famille Ambroy y a reçu Alphonse Daudet à plusieurs reprises. Ce dernier y venait écrire, pour Modèle:Citation. Une exposition permanente, Bonjour Monsieur Daudet, évoque l'écrivain et son œuvre.
Lieux d'inspiration
- Cucugnan : le village, coiffé de son moulin à vent, au sud-est de Carcassonne, doit sa renommée à Alphonse Daudet qui a repris un texte du félibre provençal Roumanille. Le texte de Roumanille était lui-même la traduction en occitan du sermon recueilli dans les Corbières en 1858 par Blanchot de Brenas. Le sermon inspira ensuite au poète de langue d'Oc Achille Mir, célèbre félibre local, une nouvelle version occitane.
- Le moulin Saint-Pierre (ou Moulin Ribet), dit « Moulin d'Alphonse Daudet », sur une hauteur entourant le village de Fontvieille. Ce moulin, construit en 1814, est un des derniers à avoir tourné, en 1915. Contrairement à la légende locale, Daudet ne l'a jamais habité, même s'il a écrit sur ce bâtiment : « Une ruine ce moulin ; un débris croulant de pierres et de vieilles planches, qu'on n'avait pas mis au vent depuis des années et qui gisait, inutile comme un poète, alors que tout autour sur la côte la meunerie prospérait et virait à toutes ailes. » Depuis 2012, l'intérieur du moulin ne peut plus être visité son propriétaire s'y opposant. Dans une salle voûtée située en contrebas, se trouve un petit musée en hommage à l'écrivain.
- Maison à Champrosay : ce hameau champêtre de Draveil, en lisière de la forêt de Sénart, sur un coteau dominant la Seine, où Alphonse Daudet résida entre 1868 et 1897 (et où il fit l'acquisition d'une maison en 1887), lui inspira notamment "Jack" (1876) et "La Petite Paroisse" (1895). La propriété de l'écrivain<ref>voir Isabelle Bost, La Maison d'Alphonse Daudet à Draveil, Revue Jules Verne 12, 2001, Modèle:P..</ref> est située juste à côté de la chapelle Sainte-Hélène.
Sépulture
L’écrivain est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Sa chapelle se trouve dans la Modèle:26e et son buste, œuvre de Falguière fondue par Thiébaut, en orne l’un des angles.
Hommage
Association des amis d'Alphonse Daudet
Fondée en 1923 par Paul-Emile Cadilhac et Lucien Daudet, fils de l’écrivain, sous la présidence de Marcel Pagnol, l'Association des Amis d'Alphonse Daudet a pour but de promouvoir la vie et l'œuvre d'Alphonse Daudet.
Présidée depuis 1987 par Roger Ripoll, professeur émérite à l’Université d'Aix-Marseille et éditeur des œuvres de Daudet dans la Bibliothèque de la Pléiade, elle réunit aujourd’hui des membres venus de tous horizons, universitaires ou non, des francophiles amoureux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Les membres de l’association ont l’habitude de se retrouver chaque année à Fontvieille au mois de mai pour continuer à faire vivre l’esprit de Daudet. Ils participent également aux fêtes organisées à Fontvieille à l’occasion du Modèle:Date-.
L’association publie un bulletin annuel, Le Petit Chose, qui présente les actes du colloque annuel de Fontvieille ainsi que des articles sur Alphonse Daudet.
Le siège de l’Association se situe à la mairie de Fontvieille<ref>Association des amis d'Alphonse Daudet</ref>. Une allée porte son nom dans la ville d'Albi dans le Tarn.
Prix Daudet
Chaque année Radio Courtoisie remettait le Prix Daudet à la personnalité qui a, selon les auditeurs de cette radio, le mieux servi la langue française, prix décerné en l'honneur d'Alphonse Daudet et de son fils Léon. L'héritier de la famille Daudet a publiquement retiré à cette radio l'autorisation qu'il lui avait donnée de se servir de son nom<ref>Modèle:Pdf courtoisie.fr</ref> ; en conséquence le prix est renommé en « Jean-Ferré ».
Plusieurs voies publiques portent le nom d'Alphonse Daudet : un boulevard (à Nîmes), des avenues (à Grasse, Salon-de-Provence, Lamalou-les-bains) et des rues (à Paris 14ème, Marseille, Manosque, Cagnes-sur-mer, Dijon, Nantes, Aubervillers). Mais aussi une école internationale française portant son nom dans la ville de Sousse en Tunisie.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Monographies
- Modèle:Ouvrage.
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- Modèle:Ouvrage.
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- Modèle:Ouvrage. Réimpression: Lacour-Ollé, Nîmes 2012, Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.
- Lucien Daudet: Vie d'Alphonse Daudet. Gallimard, Paris 1941. Réimpression: Lacour-Ollé, Nîmes 2016, Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Christophe Donner, La France goy, Paris, Grasset, 2021 Modèle:ISBN
Articles
Dictionnaire
Filmographie
- 1978 : Émile Zola ou la Conscience humaine, de Stellio Lorenzi : joué par Roland Ménard
- 2013 : Drumont, histoire d'un antisémite français, d'Emmanuel Bourdieu : joué par Thibault de Montalembert
Iconographie
- Dornac (1858-1941), Portrait d'Alphonse Daudet (né à Nîmes le Modèle:Date- et mort à Paris le Modèle:Date-), écrivain et auteur dramatique français, photographie, Paris, musée Carnavalet (notice en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Findagrave
- Modèle:Gutenberg author
- Livre-audio du roman Le Nabab, lu par Pauline Pucciano pour Littératureaudio.com