Rue de l'Université (Paris)

Modèle:Infobox Voie parisienne La rue de l’Université est située à Paris dans le [[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e]].

Situation et accès

Fichier:Plaque rue de l'Université, Paris 7e 1.jpg

Plaque ancienne.

La rue longue de Modèle:Unité et de largeur variable, entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, est plane et parallèle à la Seine dont elle n'est distante que de quelques centaines de mètres.

Elle débute, à l'est, à hauteur du carrefour avec la rue des Saints-Pères et prend une direction ouest-nord-ouest, croise le boulevard Saint-Germain puis reprend plein ouest à hauteur du palais Bourbon, franchit l'esplanade des Invalides, croise le boulevard de la Tour-Maubourg puis l’avenue Bosquet et l’avenue Rapp ; elle oblique alors un peu vers le sud, croise l’avenue de La Bourdonnais avant de finir en impasse sur l’allée Paul-Deschanel sur le square nord-est de la tour Eiffel.

Origine du nom

Fichier:Paris 1910 Inondation rue de l'Université.jpg

La rue de l’Université lors des inondations de janvier 1910.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'université de Paris fit l'acquisition d'un territoire situé le long de la Seine, à l'ouest de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés à qui il appartenait auparavant. Ce territoire fut dénommé « Pré-aux-Clercs » (première mention en 960) : soit parce que les étudiants (appelés autrefois « clercs ») venaient s'y détendre pendant leurs périodes de repos, soit parce que la « montre » ou revue des sujets du roi de la Basoche s'y déroulait chaque année (cette association ne fut reconnue qu'en 1303).

Le Pré-aux-Clercs était également le théâtre de nombreux duels.

En 1639, l'Université revendit le Pré-aux-Clercs et celui-ci fut loti pour devenir un nouveau quartier de Paris dont la rue principale prit le nom de « rue de l'Université ». Par la suite, avec les extensions successives de la ville, cette rue fut prolongée jusqu'au Champ-de-Mars, traversant au passage l'esplanade des Invalides. La rue longeait un bras de la Seine jusqu'au rattachement de l'île des Cygnes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Historique

Jusqu'en 1838, la rue de l'Université était composée de deux parties distinctes<ref name="Lazare">Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.</ref> :

• la première, comprise entre les rues des Saints-Pères et d'Iéna, portait le nom de « rue de l'Université » ;
• la seconde partie, allant de la rue d'Austerlitz à l'avenue de La Bourdonnais, s'appelait « rue de l'Université-au-Gros-Caillou ».

Un arrêté préfectoral du Modèle:Date- prescrit la réunion de ces deux parties sous la seule et même dénomination de « rue de l'Université ».

Le 7 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au n^o 102 rue de l'Université<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute) | Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute) | lire en ligne]}} | {{ #if: bpt6k4605797h/f6.item |[bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>.

Première partie, comprise entre les rues des Saints-Pères et d'Iéna

Plusieurs plans lui donnent indifféremment les noms de « rue de l'Université » et « rue de la Sorbonne ». Jaillot pense que cette double dénomination lui avait été assignée par le peuple, qui confondait assez ordinairement la Sorbonne avec l'Université.

En 1529, ce n'était encore qu'un chemin nommé le « chemin des Treilles », parce qu'il conduisait à l'île des Treilles, dite depuis île Maquerelle ou île des Cygnes.

L'Université ayant aliéné le Pré-aux-Clercs en 1639, on commença des constructions sur ce chemin, qui prit alors le nom de « rue de l'Université ».

En 1650, la moitié seulement était bâtie.

Une décision ministérielle du 15 floréal an V (Modèle:Date-), signée Bénézech, et une ordonnance royale du Modèle:Date-, ont fixé la moindre largeur de cette partie de rue à Modèle:Unité<ref name="Lazare"/>.

Seconde partie, comprise entre la rue d'Austerlitz et l'avenue de La Bourdonnais

Une décision ministérielle du 8 brumaire an X (Modèle:Date-), signée Chaptal, fixe la largeur de cette partie, à Modèle:Unité, depuis l'esplanade des Invalides jusqu'à la rue de la Vierge. Pour le surplus, cette même largeur est adoptée par le ministre de l'Intérieur Champagny, le Modèle:Date-. Une ordonnance royale du Modèle:Date- fixe à Modèle:Unité la moindre largeur de cette voie publique.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

• Le quadrilatère compris entre les rues Surcouf, de l'Université, Jean-Nicot et le quai d'Orsay se trouve dans l'ancienne île des Cygnes.
• Dans ce même quadrilatère se trouvait la manufacture des tabacs du Gros-Caillou, construite en 1827 et détruite en 1909.
• Dans cette rue se trouvait l'hôtel de Montbazon, construit par Jean-Baptiste Leroux, désormais détruit.
• Modèle:Numéro avec majuscule : boutique de la créatrice de bijoux Line Vautrin, entre le début des années 1950 et 1962<ref>Dominique Paulvé, « Charmeuse de métal », Vanity Fair, n^o 28, octobre 2015, Modèle:P..</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : hôtel du marquis de Gamaches, construit par Jean-Baptiste Leroux, très remanié.
• Modèle:Numéro avec majuscule : façade, hôtel de Montmorency en 1787<ref name="ref_auto_1">Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Modèle:T., Modèle:P..</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : façade.

• Modèle:Numéro avec majuscule.

  Modèle:Numéro avec majuscule.

• Modèle:Numéro avec majuscule.

  Modèle:Numéro avec majuscule.

• Modèle:Numéro avec majuscule : maison habitée (et sans doute construite par) Samuel-Jacques Bernard (1615-1687)<ref name="ref_auto_1" />.
• Modèle:Numéro avec majuscule11 : intéressant immeuble sur rue ayant appartenu à la famille d'Albert de Luynes, construit après le percement de la rue du Pré-aux-Clercs et la destruction en 1844 de l'hôtel Tambonneau conçu par Louis Le Vau. Siège depuis 1979 de la fondation Hugot du Collège de France<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule13 : hôtel de Feydeau de Brou, construit au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour Marie-Anne Voysin, veuve de messire Denys Feydeau, seigneur de Brou, président au Grand Conseil. L'hôtel est notamment la résidence parisienne de Paul Esprit Feydeau de Brou (1682-1767), garde des sceaux de France. L'ambassade de Venise s'y établit aux environs de 1772<ref name="Clébert">Jean-Paul Clébert, Promenade dans les rues de Paris. La rive gauche et la Seine, Club des Libraires de France, 1958, Modèle:P..</ref>. Il abrite par la suite une manufacture de glaces et une académie hippique, puis le service hydrographique de la Marine en 1817 qui, en y effectuant d'importantes transformations, dénature complètement le bâtiment originel. De 1971 à 1978, l'hôtel est entièrement démoli, à l'exception de la cour, du portail et de la façade pour accueillir l'École nationale d'administration, puis à partir de 2007, l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po).
• Modèle:Numéro avec majuscule15 : hôtel d'Aligre, construit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour Jacques Laugeois d'Imbercourt, décor intérieur exécuté vers 1806 pour Claude de Beauharnais, peut-être par Percier et Fontaine.
• Modèle:Numéro avec majuscule16 : boutique style Renaissance, début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
• Modèle:Numéro avec majuscule17 : hôtel Bochart de Saron, construit en 1639 pour François Lhuillier et surélevé d'un étage en 1650. En 1769<ref>Le permis de construire est daté de 1770. Modèle:Ouvrage.</ref>, Jean Baptiste Gaspard Bochart de Saron (1730-1794), premier président du Parlement de Paris et cousin des Lhuillier, fait reconstruire l'hôtel à partir des anciens bâtiments par l'architecte Joseph-Abel Couture et l'entrepreneur Mathias Pasquier<ref>M. Gallet, op. cit., Modèle:P..</ref> et y adjoint la partie entre cour et jardin ainsi que la folie. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord y habite à son retour des États généraux de Versailles en 1789 jusqu'en 1792, date de son départ pour l'Angleterre. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Jean François Aimé Dejean, général de la Révolution française, y meurt le Modèle:Date-, puis l'hôtel appartient à Marguerite Wilson, qui en a hérité de ses parents et y établit sa résidence parisienne. Il appartient aujourd'hui aux Éditions Gallimard.
• Modèle:Numéros avec majuscule18-20 : immeubles de rapport construits vers 1666 pour l'hospice des Incurables. Claude François Chauveau-Lagarde, avocat de Marie-Antoinette et de Charlotte Corday habita cette adresse, avant que François-René de Chateaubriand ne s'y installât<ref name="Clébert"/>.

• Modèle:Numéro avec majuscule19, avec un bas-relief au nom de Didot-Bottin, au croisement avec la rue Gaston-Gallimard.

  Modèle:Numéro avec majuscule19, avec un bas-relief au nom de Didot-Bottin, au croisement avec la rue Gaston-Gallimard.

• Modèle:Numéro avec majuscule21 : hôtel de Bragelonne, également appelé « hôtel de La Salle », est construit en 1639 pour Thomas de Bragelonne, premier président du Parlement de Metz, puis amputé par le percement de la rue Sébastien-Bottin. L'ambassadeur américain en France Albert Gallatin y résida en 1816. En 1818, à son retour d'exil, Cambacérès acheta cet hôtel à son ami le général Antoine François Andréossy et y résida jusqu'à sa mort en Modèle:Date-. En 1921, l'hôtel appartient au duc de la Salle de Rocheinaure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  L'hôtel a abrité des services du ministère de l'Économie et des Finances (Direction générale des douanes et des droits indirects et Dette publique) avant d'être cédé en 2007 (ou 2005 ?) à un fonds d'investissement (Carlyle) qui le vendit en 2012 à la société de Gérard Lhéritier, Aristophil, spécialisée dans l’expertise et la commercialisation de manuscrits. À la suite de déboires financiers, la société est placée sous l’autorité d’un administrateur judiciaire, Gérard Philippot, et l’hôtel particulier remis en vente au début de 2015 avant d'être cédé, en juillet de la même année, à la foncière LFPI Reim détenue par des caisses de retraite pour un peu plus de Modèle:Unité d'euros<ref> Carole Papazian, « À Paris, l’hôtel de La Salle a été vendu un peu plus de 30 millions d’euros », Le Figaro, immobilier.lefigaro.fr, 10 juillet 2015.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule23 : hôtel construit pour Jean Levasseur, secrétaire du Roi, au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Direction générale des douanes et des droits indirects).
• Modèle:Numéro avec majuscule24 : hôtel de Sénecterre. Hôtel de rapport construit par Thomas Gobert (vers 1630 – vers 1708) en 1685. L’hôtel est acquis en 1772 par le comte de Sénecterre, qui lui laisse son nom. Il est remanié en 1777 par Nicolas Ducret et Denis-Claude Liégeon. Sur rue, deux bâtiments sont réunis en 1837 par l'architecte Moitié pour le baron Nougarède de Fayet. En 1908, l'hôtel est acquis par la mairie de Paris, qui en laisse la jouissance au ministère du Commerce et de l'Artisanat, qui l'utilise comme siège. En octobre 2013, la branche Haute Couture de la Maison Yves Saint-Laurent dirigée alors par le créateur Hedi Slimane s'y installe après une complète rénovation de deux ans<ref>Modèle:Lien web</ref><ref>Modèle:Lien web.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule33 : hôtel Le Vayer, bâtiment élevé après 1845 dans le style Louis XV par Henry Froelicher pour le comte Aymar de Nicolaï, marquis de Bercy, sur l'emplacement d'un hôtel édifié avant 1717 pour le président François Duret (appelé successivement « hôtel de Cosnac », 1730, « de Nesle », 1745 et « de Montesquiou »). A servi de siège à la Commission de récupération artistique, chargée des opérations de récupération d'œuvres d'art, livres et archives, sortis du territoire national par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

• Modèle:Numéro avec majuscule33.

  Modèle:Numéro avec majuscule33.

• Modèle:Numéro avec majuscule39.

  Modèle:Numéro avec majuscule39.

• Modèle:Numéro avec majuscule43.

  Modèle:Numéro avec majuscule43.

• Modèle:Numéro avec majuscule51.

  Modèle:Numéro avec majuscule51.

• Modèle:Numéro avec majuscule : Arsène Lupin y demeure sous le nom de duc de Charmerace<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule37 : Studio 37, bâtiment universitaire destiné à la recherche sur le son et l'image, l'enregistrement, la musicologie des années 1950 et l'échantillonnage (sample) sonore et vidéo. Loué à la RTF, il fonctionne jour et nuit jusqu'en 1964 et son transfert à la Maison de la Radio (la RTF devient l'ORTF)<ref>Louis Mesuret, « 37, rue de l’Université, au cœur de l’élaboration d’une recherche sur le son et l’image, Ina, La Documentation française, 2010.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule41 : c'est ici, à son domicile parisien que meurt subitement le Modèle:Date-, l'écrivain Alphonse Daudet, comme le signale un panneau en façade.
• Modèle:Numéro avec majuscule : en 1856, cet hôtel, décrit comme « neuf » et composé de trois appartements, est à louer<ref>Le Siècle, Modèle:3e, 19 janvier 1856, sur RetroNews.</ref> ; en 1881, il est à nouveau à louer pour 12 000 francs par an ; situé « entre cour et jardin », il comprend trois grands salons « magnifiquement décorés », une grande salle à manger, cinq chambres de maîtres, salle de bains, petit jardin, écurie et remise pour 4 chevaux et 4 voitures, 10 chambres de domestiques<ref>Le Monde illustré, Modèle:3e, 11 juin 1881, sur RetroNews.</ref>. Plusieurs membres de la noblesse ont habité à cette adresse, dont un duc et un vicomte de Noailles, le premier dans les années 1870<ref>Guide du libraire-bouquiniste, 1873-1874, sur Gallica.</ref> et le second dans les années 1920<ref>Revue d’histoire diplomatique, Modèle:1er 1921, sur Gallica.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule44 : en 1834, Aux deux bottes uniques, monsieur Mourey, bottier breveté.
• Modèle:Numéro avec majuscule : le général Claude-François de Malet y habitait lors de son coup d'État.
• Modèle:Numéro avec majuscule51 : hôtel de Longueil (dit aussi de Maisons, d'Angervilliers, de Soyecourt, Pozzo di Borgo), construit par Pierre Cailleteau dit Lassurance à partir de 1706 pour le président François Duret qui le revend en 1707 à Claude de Longueil, marquis de Maisons. L'intérieur est transformé en 1749-1751 par Pierre Mouret pour Louis-Armand de Seiglières de Belleforière, marquis de Soyecourt. Boiseries du grand salon sculptées par Jacques Verberckt peut-être avec l'aide de Jean Liottier. Portail de 1783-1784 longtemps attribué à Claude-Nicolas Ledoux. L'hôtel est remanié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Joseph-Antoine Froelicher pour la famille Pozzo di Borgo. Il est aujourd'hui divisé en appartements. Karl Lagerfeld y a longtemps vécu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Résidence de Philippe Pozzo di Borgo, il a été vendu le Modèle:Date- à l'État Gabonais pour environ Modèle:Unité d'euros dans des circonstances douteuses. Le président du Gabon Ali Bongo serait le principal bénéficiaire de la transaction<ref>Modèle:Lien brisé. </ref><ref>« Photo Mystère #150 : un hôtel particulier à Paris », Le Monde, 26 juin 2023.</ref><ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'hôtel particulier dispose d'un site de présentation<ref>http://www.ruedeluniversite.com Modèle:Lien archive. </ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule53 : emplacement de l'ancien hôtel d'Auvergne, puis de Tencin et de Mailly, construit en 1705 par Pierre Cailleteau dit Lassurance.
• Modèle:Numéro avec majuscule60 : l'architecte Charles Frédéric Chassériau y a résidé entre 1820 et 1830.
• Modèle:Numéro avec majuscule69 : emplacement de l'ancien hôtel de Chalais. Construit en 1786 par Jean-Baptiste Louis Élisabeth Le Boursier pour Élie Charles de Talleyrand-Périgord, prince de Chalais et la princesse, née Marie-Caroline de Poyanne de Baylens, sur un terrain acquis de l'architecte Florentin Gilbert. La négociation ne fut conclue qu'en Modèle:Date- alors que le prince avait obtenu son permis de construire dès le Modèle:Date-. Le plan et l'élévation sur rue ont été conservés. Le portail était encadré de colonnes doriques nichées. En 1807, il est acquis par le maréchal Soult, duc de Dalmatie. L'hôtel de Dalmatie est réaménagé par Trou dit Henry. Il est détruit dans le cadre du percement du boulevard Saint-Germain en 1868, sous Haussmann.
• Modèle:Numéro avec majuscule78 : hôtel Hocquart, construit en 1754 dans un style Louis XV tardif rappelant les constructions de Contant d'Ivry par l'architecte Jean Damun, de même que l'hôtel semblable du 75, rue de Lille (anciennement rue de Bourbon) qui lui fait face et en est séparé par leurs jardins. Cette opération faisait partie d'une spéculation immobilière montée sur des terrains ayant appartenu à Jules Hardouin-Mansart, entre la rue de Bourbon et la rue de l'Université, par le banquier Pierre Salle, Pierre-Louis Brunet et Le Franc de Jettonville. L'avant-corps central de l'élévation sur jardin, à trois pans, est orné de pilastres ioniques. Après avoir abrité le siège de la Compagnie du Midi, l'hôtel a été restauré dans les années 1980 pour la compagnie La Prévoyance vie par l'architecte Francis Chirot et le décorateur Jean Prudhomme-Bené. Abrite le bureau de représentation de Taipei en France.
• Modèle:Numéro avec majuscule81 : emplacement de la fontaine marchande de l’Université<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule82 : Alphonse de Lamartine y a résidé de 1837 à 1853.
• Modèle:Numéro avec majuscule83 : à cet emplacement s'élevait une maison dans laquelle mourut Turgot en 1781<ref name="Clébert"/>.
• Modèle:Numéro avec majuscule90 : [[Albert Ier (prince de Monaco)|Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | I^er{{#if:|  }} }} de Monaco]] y est né en 1848.
• Modèle:Numéro avec majuscule91 : hôtel de La Rochefoucauld-Montbel (Arthur / Jules de La Rochefoucauld-Montbel).
• Modèle:Numéro avec majuscule93 : hôtel de La Rochefoucauld (Aymery / Gabriel / Anne de La Rochefoucauld).
• Modèle:Numéro avec majuscule95 : légation de Norvège dans les années 1900<ref>Annuaire diplomatique et consulaire de la République française, Berger-Levrault, 1907, p. 473.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule98 : hôtel abritant les locaux du CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po (laboratoire de la Fondation nationale des sciences politiques, associé au CNRS depuis 1968).

• Modèle:Numéro avec majuscule78.

  Modèle:Numéro avec majuscule78.

• Modèle:Numéro avec majuscule98.

  Modèle:Numéro avec majuscule98.

• Modèle:Numéro avec majuscule100.

  Modèle:Numéro avec majuscule100.

• Modèle:Numéro avec majuscule : immeuble Chaban-Delmas, construit en 1974, afin d'abriter sur sept étages, les bureaux personnels des députés de Assemblée nationale et de leurs collaborateurs. Édifice rénové en 2008, il est relié au palais Bourbon par un passage souterrain.
• Modèle:Numéro avec majuscule : hôtel de Locmaria (1730), démoli en 1959. À l'origine propriété de la marquise de Locmaria, qui avait acheté le terrain à la duchesse de Richelieu en 1719. Elle acheta plusieurs autres terrains dans la rue entre 1719 et 1724<ref>Modèle:Article</ref>. Par mariage en 1725, l'hôtel devint la propriété du marquis Henri-François de Lambert<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il a été photographié par Eugène Atget<ref>Modèle:Lien web</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : fond du jardin de l'hôtel particulier au 121, rue de Lille.
• Modèle:Numéros avec majuscule : palais Bourbon et hôtel de Lassay, siège de l'Assemblée nationale.
• Modèle:Numéro avec majuscule : siège national de l'UDF puis du MoDem<ref>Marion Joseph et Laure Kermanac'h, « Où les candidats ont installé leur QG de campagne 2012 », lefigaro.fr, 10 janvier 2012.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : Conservatoire municipal de musique et résidence pour personnes âgées, construits par Christian de Portzamparc (1984).
• Modèle:Numéro avec majuscule : siège de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).
• Modèle:Numéro avec majuscule : clinique de l'Alma.
• Modèle:Numéro avec majuscule : jusqu'en 1942, emplacement du Magic City, haut lieu de travestissement<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : ici, Auguste Rodin avait un atelier du Dépôt des marbres.
• Modèle:Numéros avec majuscule : façade arrière du palais de l'Alma dont l'entrée principale se trouve sur le quai Branly.
• Modèle:Numéro avec majuscule : à cette hauteur, la rue de l'Université longe la façade et l'entrée sud du musée du quai Branly.
• Modèle:Numéro avec majuscule : QG de Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Renaud Belleville, « Nicolas Sarkozy a loué son QG de campagne (à l’ombre de la Tour Eiffel) », lopinion.fr, 31 juillet 2016.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : emplacement du domicile de Louis Dubois du Bais<ref>Liste générale des représentants du Peuple composant le corps législatif.</ref> désormais détruit.

• Palais de l'Alma.

  Palais de l'Alma.

Plaques commémoratives

• Robert Debré vécut au no 5 de 1926 à 1978.

  Robert Debré vécut au n^o 5 de 1926 à 1978.

• Berty Albrecht habita au no 16.

  Berty Albrecht habita au n^o 16.

• Talleyrand résida au no 17 en 1790.

  Talleyrand résida au n^o 17 en 1790.

• Alexandre Dumas y vécut de 1829 à 1831.

  Alexandre Dumas y vécut de 1829 à 1831.

• Alphonse Daudet mourut au no 41 le Modèle:Date-.

  Alphonse Daudet mourut au n^o 41 le Modèle:Date-.

• Lamartine résida au no 82 de 1837 à 1853. C'est là que vint l'acclamer le peuple de Paris, le 25 février 1848, après son discours en faveur du drapeau tricolore.

  Lamartine résida au n^o 82 de 1837 à 1853. C'est là que vint l'acclamer le peuple de Paris, le 25 février 1848, après son discours en faveur du drapeau tricolore.

• L'industriel Félix Hubin fit construire l'immeuble au no 106 en 1909.

  L'industriel Félix Hubin fit construire l'immeuble au n^o 106 en 1909.

• Conrad Busken Huet mourut au no 107 le Modèle:Date-.

  Conrad Busken Huet mourut au n^o 107 le Modèle:Date-.

• Turgot passa les dernières années de sa vie au no 108 et y mourut le Modèle:Date-.

  Turgot passa les dernières années de sa vie au n^o 108 et y mourut le Modèle:Date-.

• Le résistant André Dhôme est touché par balles au no 131 le Modèle:Date-, pendant la Libération de Paris, avant de mourir le lendemain (la plaque se situe au no 129)<ref>« DHÔME André, Léon, Lucien », maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr, consulté le 11 juillet 2018.</ref>.

  Le résistant André Dhôme est touché par balles au n^o 131 le Modèle:Date-, pendant la Libération de Paris, avant de mourir le lendemain (la plaque se situe au n^o 129)<ref>« DHÔME André, Léon, Lucien », maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr, consulté le 11 juillet 2018.</ref>.

Bibliographie

• Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
• Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
• Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris.
• Françoise Magny (dir.), Le Faubourg Saint-Germain : Rue de l'Université, catalogue d'une exposition organisée par la Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris et la Société d'histoire et d'archéologie du VIIe arrondissement à l'Institut néerlandais, Paris, Institut néerlandais / Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris,1987.

Annexes

Articles connexes

• [[Liste des voies du 7e arrondissement de Paris|Liste des voies du Modèle:7e arrondissement de Paris]]

Liens externes

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