Émile Bergerat

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Modèle:Infobox Biographie2 Émile Bergerat, né à Paris le Modèle:Date et mort à Neuilly-sur-Seine le Modèle:Date<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Neuilly-sur-Seine, n° 539, vue 137/192.</ref>, est un poète, auteur dramatique, considéré à son époque comme un « excellent chroniqueur » à l'esprit « verveux et paradoxal<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ». Il utilisa aussi les pseudonymes de « l'Homme masqué » d'« Ariel » et de « Caliban<ref>Saint-Patrice (baron Harden-Hickey, dit), Nos écrivains Paris, éditions Georges Hurtrèl, 1887, Modèle:P.;</ref> ».

Biographie

Chroniqueur au Voltaire et au Figaro, membre de l'Académie Goncourt, il devient le gendre de Théophile Gautier et le beau-frère de Théophile Gautier (fils). Émile Bergerat se maria en effet avec Estelle Gautier (1848-1914), fille de Théophile Gautier. Ils ont un fils, Théo Bergerat, réalisateur et chroniqueur radiophonique<ref>Généalogie de Théo Bergerat, sur Kinematoscope'.</ref>, et une fille, Herminie.

Durant les événements de la Commune de Paris (1871), Émile Bergerat est en amitié avec le peintre Auguste-Émile Pinchart, il rapporte dans ses souvenirs que l'artiste, durant cette période, était devenu un boucher occasionnel rue des Saints-Pères, assurant à ses camarades de quoi survivre durant le siège de la capitale<ref>Émile Bergerat, Souvenirs d'un enfant de Paris. Les années de bohème, Paris, Charpentier/Fasquelle, 1911, Modèle:Pp. — sur Gallica.</ref>.

Dans une Modèle:Quand de Théophile Gautier à Carlotta Grisi, celui-ci présente Bergerat comme un Modèle:Citation.

Bergerat est ensuite nommé directeur de publication de La Vie moderne, revue éditée par Georges Charpentier où il publie notamment les premiers poèmes de Jules Laforgue (Modèle:Date-).

L’Académie française lui décerne le prix Calmann-Lévy en 1895 pour l'ensemble de son œuvre.

Dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement de Paris]], l'avenue Émile-Bergerat lui rend hommage. Une bibliothèque de Neuilly-sur-Seine, située en face de l'immeuble où habitait Émile Bergerat, porte aussi son nom. Son nom a également été donné à Saint-Lunaire, cité balnéaire d'Ille et Vilaine où il séjourna l'été pendant 30 ans ; il s'y était fait construire une résidence ("Caliban") dans le style des villégiatures propres à Charles Garnier. Il y reçut, avec sa femme Estelle, de nombreuses personnalité du monde des lettres : Jules Verne et son fils Michel, Georges Feydeau, la comédienne des Variétés Eve Lavalière, Flers et Caillavet, Rosemonde Gérard, les Richepin, Raoul Ponchon, sa belle-sœur Judith Gautier. Article nécrologique de O.-L. Aubert dans La Bretagne touristique Modèle:N° du 15 novembre 1923.

Œuvres

  • Les Cuirassiers de Reichshoffen (Alphonse Lemerre, 1871)
  • A. Chateaudun (Lemerre, 1871)
  • Poèmes de la guerre 1870-1871 (1871)
  • Les Provinciales (1871)
  • Enguerrande, poème dramatique (1884)
  • Bébé et Cie (1884)
  • Le Viol (Ollendorff, 1885)
  • Vie et aventures du sieur Caliban. 1884-85 (1886)
  • Le Livre de Caliban (Lemerre, 1887)
  • Le Petit Moreau, roman (1887)
  • Figarismes de Caliban (Lemerre, 1888)
  • L'Amour en République, étude sociologique, 1870-1889 (1889)
  • Le Rire de Caliban (Charpentier, 1890)
  • La Chasse au mouflon, ou Petit Voyage philosophique en Corse (Delagrave, 1891)
  • L'Espagnole (Conquet, 1891)
  • Les Chroniques de l'homme masqué (1892)
  • Les Soirées de Calibangrève (1892)
  • Le Salon de 1892 : Champs-Élysées (1892)
  • Le maître d'école : La Petite Revue (1892)
  • Le Faublas malgré lui (1893)
  • Les Drames de l'honneur. Le Chèque, roman (1893)
  • Les Drames de l'honneur. La Vierge, roman (1894)
  • Le Cruel Vatenguerre, mémoires d'un grand homme, recueillis, orthographiés et mis en un beau désordre par Caliban. Çi est le premier livre, intitulé la Bataille du Gravase (1898)
  • Faublas malgré lui (1903)
  • Contes de Caliban (1909)
  • Ballades et sonnets (1910)
  • Les Amours de Violette, roman (1910)
  • Les Contes facitieux (1910)
  • Glanes et javelles, rimes nouvelles, 1910-1914 (1914)
  • Trente-six contes de toutes les couleurs (1919)
Théâtre
Fichier:Émile Bergerat - More Than Queen.jpg
Affiche pour la pièce d'Émile Bergerat Plus que reine à New York en 1899 avec Julia Arthur.
Témoignage
  • Souvenirs d'un enfant de Paris, 4 volumes, Bibliothèque Charpentier Eugène Fasquelle, éditeur, 1911-1913 :
    • vol. 1 : Les Années de bohème, 1911 ; texte sur Gallica
    • vol. 2 : La Phase critique de la critique, 1872-1880, 1912 ; texte sur Gallica
    • vol. 3 : La Vie moderne — Le Voltaire — Le Nom — 1879-1884, 1913 ; texte sur Gallica
    • vol. 4 : Herminie — Caliban — La Nuit bergamasque — En guerrande — La Corse — Le Capitaine Fracasse — 1882-1890, 1913 ; texte sur Gallica
  • Peintures décoratives de Paul Baudry au grand foyer de l'Opéra, étude critique, préface de Théophile Gautier, 1875.
  • Théophile Gautier, peintre : étude, suivie du Catalogue de son œuvre peint, dessiné et gravé, 1877.
  • Théophile Gautier. Entretiens, souvenirs et correspondance, préface de Edmond de Goncourt et une eau-forte de Félix Bracquemond, G. Charpentier, Modèle:2e éd., 1879 ; texte de la Modèle:2e éd. sur Gallica

Pour approfondir

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Liens externes

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Notes et références

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