Saint-Étienne

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Étienne (Modèle:MSAPI ; Modèle:En langue ou Modèle:Langue), appelée « Sainté » en langage familier<ref>Modèle:Article : « Ici, c’est le Barbès de Sainté. ».</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage : « [...] un de ceux dont les parents travaillaient depuis toujours dans les usines de Sainté [...] ».</ref>, renommée Armeville à la Révolution française, est une commune française située au sud-ouest de Lyon (Modèle:Nombre environ) et le quart-sud-est de la France, en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est le chef-lieu du département de la Loire.

Avec Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année<ref>Modèle:Article.</ref>, elle est la Modèle:14e la plus peuplée de France (2016)<ref>Modèle:Article.</ref> et la Modèle:2e d'Auvergne-Rhône-Alpes. Saint-Étienne Métropole constitue par sa population (Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année) la Modèle:3e métropole régionale après la métropole de Grenoble Alpes et la métropole de Lyon. La commune est par ailleurs au cœur d'une vaste aire urbaine de plus de Modèle:Nombre en 2017, la dix-septième de France par sa population, regroupant Modèle:Nobr.

Longtemps connue comme étant la ville française Modèle:Citation ainsi qu'un important centre d'extraction houillère, Saint-Étienne est actuellement engagée dans un vaste programme de rénovation urbaine visant à conduire la transition du stade de cité industrielle héritée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à celui de « capitale du design » du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette démarche a été reconnue avec l'entrée de Saint-Étienne dans le réseau des villes créatives UNESCO en 2010. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Situation

La ville se trouve sur la vallée du Furan (ou Furens), qui prend sa source dans le massif du Pilat au sud de la ville. Une partie du territoire de la commune (commune associée de Rochetaillée) s'inscrit dans le parc naturel régional du Pilat.

Au nord, Paris est à une distance de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; au nord-est, Lyon est à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; au sud-est, Vienne est à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Valence à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; au sud, le Puy-en-Velay se trouve à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; à l'ouest Clermont-Ferrand est distante de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le quartier de Saint-Victor-sur-Loire, non contigu de la ville de Saint-Étienne (à Modèle:Nobr du centre-ville), a pour communes limitrophes – en plus de Roche-la-Molière et Saint-Genest-Lerpt qui font le lien avec la ville-centre – Saint-Just-Saint-Rambert, Chambles, Çaloire et Unieux.

Saint-Étienne constitue le cœur d'une aire urbaine de plus de Modèle:Nombre, aire urbaine dont la surface est en forte extension ces dernières années (selon l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Elle englobe plusieurs agglomérations proches : vallée de l'Ondaine, vallée du Gier (Saint-Chamond), plaine du Forez avec Andrézieux-Bouthéon et La Fouillouse.

Communes limitrophes

Exclave de Saint-Victor-sur-Loire

Ville

Hydrographie

La ville est séparée par deux bassins versants :

  • celui de la Loire avec le Furan qui traverse, presque intégralement recouvert, la ville du sud au nord et qui se jette dans la Loire ;
  • celui du Rhône avec le Janon, qui se jette dans le Gier, un affluent du Rhône.

Géologie et relief

Modèle:Article détaillé

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La commune est située au centre du bassin houiller de la Loire dont l'étude systématique a conduit à la définition d'un étage géologique dit « Stéphanien », correspondant à la fin du Carbonifère. Ce bassin est constitué essentiellement d'une alternance de dépôts de grès (grès, conglomérat, brèches) et d'argilites et contenant de nombreuses veines de charbon. Le bassin est encadré par trois massifs de moyenne montagne d'age hercynien et constitués de roches magmatiques et métamorphiques : monts du Lyonnais au Nord, massif du Pilat au Sud, monts du Forez à l'ouest.

Après Madrid et Sofia, Saint-Étienne est l'une des plus grandes villes d'altitude d'Europe (env. Modèle:Unité à plus de Modèle:Unité d'altitude<ref>Larousse encyclopédique, Modèle:P..</ref>. La ville est très vallonnée et la tradition locale lui attribue sept collines comme Rome, Nîmes, Besançon, Lisbonne, Yaoundé et Bergen.

Le territoire communal est traversé par la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée.

Les quartiers ouest de la ville sont situés sur le méridien de Bruxelles : celui-ci passe par les quartiers de Bel-Air, Côte-Chaude et Michon.

Climat

Modèle:Article détaillé

Le climat de Saint-Étienne est de type semi-continental sous influence montagnarde, conséquence de l'altitude (l'hypercentre étant situé Modèle:Nobr et les quartiers situés au sud approchant les Modèle:Nobr d'altitude) et de sa situation en contrebas de l'ubac du massif du Pilat. Il est classé dans « Cfb », selon la classification de Köppen<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les chutes de neige hivernales peuvent y être abondantes et les hivers y sont froids et secs. L'influence méditerranéenne se traduit ponctuellement par des épisodes de type cévenol et un ensoleillement souvent supérieur à la moyenne nationale et proche des Modèle:Nombre. Modèle:Météo France Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo France de l'aéroport de Saint-Étienne-Loire à Modèle:Unité d'altitude :Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Comme la plupart des grandes villes de France, Saint-Étienne connaît des problèmes de circulation. Les grands axes de circulation intra-muros sont souvent considérés comme insuffisants. L'autoroute A72 sert de périphérique nord et est, la route nationale 88 de périphérique sud et la D201 de périphérique Ouest. Toutefois, des actions ont été entreprises pour remédier à ce trafic : création d'une deuxième ligne de tramway en 2006 et d'une troisième en 2019 (pour réduire la place de l'automobile en centre-ville et améliorer globalement la qualité de vie des habitants), création d'un boulevard urbain entourant le centre, réouverture d'axes traversant le centre-ville.

Voies routières

Modèle:Voir aussi

L'A47, gratuite, est une des autoroutes interurbaines les plus fréquentées de France, et la saturation est très proche. Pour résoudre ce problème, le conseil général de la Loire et la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Étienne / Montbrison et Saint-Étienne Métropole préconisent une deuxième autoroute, l'A45, à péage, qui serait plus sécurisée et adaptée au trafic. Les opposants préconisent la mise en place du ferroutage pour le transport de marchandises entre Saint-Étienne et Lyon ainsi que l'amélioration de la liaison ferroviaire existante pour le trafic voyageurs, et l'élargissement à Modèle:Dunité de l'A47 sur tout son parcours. Finalement le projet de l'A45 est abandonné en octobre 2018.

Vélos en libre service et auto-partage

Fichier:Vélivert Jean-Jaurès.jpg
Station Vélivert située place Jean-Jaurès.

Un service de vélos en libre service, nommé Vélivert<ref>Site internet de Velivert</ref> et comprenant Modèle:Nobr répartis dans l'agglomération, a été mis en place en juin 2010, renouvelé en juin 2023 par la société Smoove. De plus, Saint-Étienne bénéfice du service coopératif Citiz Alpes-Loire qui propose Modèle:Quand dix-neuf véhicules en auto-partage dans tout le centre-ville.

Transport ferroviaire

La ligne TER Saint Étienne-Lyon est la ligne de chemin de fer la plus fréquentée de France après les lignes d'Île-de-France.

Transports en commun

Modèle:Article détaillé

Fichier:Place peuple Gambetta tramway CAF urbos n°944.jpg
Rame du tramway de Saint-Étienne, Place du peuple.

Saint-Étienne est l'une des rares villes de France à avoir conservé son tramway en permanence depuis ses origines. Celui-ci a en effet fonctionné sans interruption depuis sa création, en 1881. Il a bénéficié d'extensions en 2006 et en 2019, reliant le centre-ville à la gare ferroviaire de Châteaucreux mais aussi aux secteurs Soleil et Technopole ainsi qu'une desserte plus approfondie du Zénith et du stade Geoffroy Guichard. La STAS gère et exploite le réseau de transports urbains de Saint-Étienne et son agglomération. Elle est chargée d'assurer le service de transport dans 45 communes de l'agglomération stéphanoise.

Le réseau est composé de trois lignes de tramway (Modèle:Unité de lignes), plus de Modèle:Nobr régulières (cinq de soirée et deux de nuit) dont 98 % des véhicules roulent à l'énergie propre (trolleybus électrique, bus au gazole blanc)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La carte OùRA! permet non seulement de voyager sur tout le réseau STAS, en chargeant ses titres de transports, mais aussi de combiner ses déplacements avec d'autres modes de transport comme les TER Rhône-Alpes, les réseaux de transport en commun de Valence, Grenoble ou Lyon, ou encore de louer un vélo en libre service.

Depuis 2013, l'abonnement mensuel « T-libr » a été mis en place avec cinq réseaux de transports possibles et des trajets illimités sur les réseaux de son choix dans l'aire métropolitaine lyonnaise : TCL (SYTRAL Mobilités), TER Auvergne-Rhône-Alpes (Région Auvergne-Rhône-Alpes), STAS (Saint-Étienne Métropole), L'va (Vienne Condrieu Agglomération), Ruban (Communauté d'agglomération Porte de l'Isère).

Transports aériens

L'Aéroport de Saint-Étienne-Loire offre des liaisons charters ou des vols privés. Il n'y a plus de lignes régulières depuis 2018.

L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry se trouve à une heure de Saint-Étienne.

Urbanisme

Typologie

Saint-Étienne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,1 %), zones urbanisées (24,6 %), prairies (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:Article détaillé

Originellement implantée autour de la place Grenette, la ville de Saint-Étienne se développe jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon un axe est-ouest, de part et d'autre du Furan : acquisitions du Pré de la Foire (place du Peuple) jusqu'au Treuil de la Montat (actuelle place Fourneyron), développement du faubourg le long de la rue Saint-Jacques (rue des martyrs de Vingré). Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la développement urbain suit principalement le tracé est-ouest (rue de Lyon - rue de Tarentaize), la ville étant enclavée au nord et au sud par des biens appartenant à l'Église (couvent Sainte-Catherine, paroisse de Valbenoite…). C'est seulement après la Révolution française (1789) et la nationalisation des biens du clergé que l'axe de développement urbain pivote, en suivant désormais le cours du Furan, vers le nord et vers le sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le développement économique et industriel (passementerie, armurerie…) va fournir à la bourgeoisie locale l'occasion d'organiser un nouveau plan de ville néoclassique qui se superpose à celui de la ville ancienne et de ses faubourgs.

Le centre-ville est depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle organisé suivant le plan en damier mis au point par l'architecte voyer Dalgabio. La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marquera une certaine rupture dans ce plan en damier, puisque des « courbes » apparaissent : cours Fauriel bordé de contre-allées et d'arbres (dans le cadre du courant hygiéniste au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), cours Victor-Hugo, avenue de la Libération…

L'absence d'initiative patronale dans la construction de logement ouvrier va progressivement entraîner une crise du logement dans les années 1910-1920.

Les lendemains de la Seconde Guerre mondiale sont marqués par la construction des premiers grands ensembles (quartier de Beaulieu) et la construction progressive dans les années 1970 des quartiers Sud-Est (La Métare, La Palle, Montchovet) ainsi que la construction de Montreynaud, et des quartiers de logements sociaux de Solaure (sud) et de la Cotonne (sud-ouest).

Annexions

Carte de l'arrondissement de St Étienne de 1840, montrant les modifications de limites communales et les communes ayant intégré le territoire de la commune de St-Etienne depuis 1840
Carte de l'arrondissement de St Étienne de 1840, montrant les modifications de limites communales et les communes ayant intégré le territoire de la commune de St-Etienne depuis 1840

La ville s'est agrandie à plusieurs reprises depuis le début du dix-neuvième siècle, annexant de nombreuses communes.

Avec la loi du 31 mars 1855, sont concernées les communes de :

Avec ces nouveaux territoires, la superficie de la ville passe de 256 à 3 986 hectares, pour une population de Modèle:Nombre<ref>M. Bonilla, F. Tomas, D. Vallat, Cartes & plans Saint-Étienne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à nos jours 200 ans de représentation d'une ville industrielle, Publication de l'université de Saint-Étienne, 1986.</ref> ;

En 1969, c'est la commune de Saint-Victor-sur-Loire qui est à son tour annexée (territoire non contiguë au reste de Saint-Étienne, cas présenté par moins d'une centaine de communes françaises (voir la liste d'enclaves et d'exclaves intérieures de la France);

En 1970, la commune de Terrenoire est annexée, après avoir été commune indépendante depuis 1866 ;

En 1973, finalement, c'est la commune de Rochetaillée (avec le statut de commune associée (757 habitants en 1999).

Quartiers

Modèle:Article détaillé

Fichier:Saint Étienne-Montreynaud VCdR-20120321.jpg
Quartier Montreynaud.

Comme toutes les villes, Saint-Étienne dispose de quartiers très variés qui reflètent sa sociologie : cœur historique (Saint-Jacques, Modèle:Référence nécessaire, faubourgs (Crêt de Roc, Colline des Pères, Tarentaize / Beaubrun / Pierre Sémard<ref>Modèle:Lien web</ref> / Severine) ou encore grands ensembles (La Métare / Le Portail Rouge, Beaulieu / Montchovet / Marandinière, Montreynaud). Ce dernier est le deuxième quartier prioritaire le plus peuplé de la ville, avec près de Modèle:Nombre habitants en 2018<ref>Quartier Prioritaire : Montreynaud sur sig.ville.gouv.fr</ref>.

Une particularité réside dans le fait que son centre-ville demeure, aujourd'hui encore, majoritairement habité par des catégories de population modestes, en partie issues de l'immigration.

Saint-Étienne dispose toutefois de quartiers bourgeois comme le cours Fauriel, tout comme certains secteurs des collines de Villebœuf et de la Vivaraize situées à proximité.

Projets d'aménagements

Fichier:CiteDesign DSC2162.jpg
Cité du design au cœur du quartier créatif Manufacture à Saint-Étienne.

L'EPASE (L'Établissement public d’aménagement de Saint-Étienne créé en janvier 2007)<ref>L’Établissement public d’aménagement de Saint-Étienne http://www.epase.fr/</ref> et Saint-Étienne Métropole affichent une volonté de mutation du territoire stéphanois à travers plusieurs projets vitrines :

  • L'aménagement autour de la Cité du design et des équipements les plus emblématiques de Saint-Étienne (Zénith, le nouveau site de la Comédie, le Fil) du quartier de la Manufacture destiné à la créativité et l'innovation. Organisé sur le modèle d'une ville-parc, à 10 minutes de Châteaucreux et de sa gare TGV, ce site est proposé comme nouveau centre de l'agglomération stéphanoise destiné aux activités économiques et culturelles.
  • Autour du pôle d'échanges multimodal de Châteaucreux, aménagement d'un quartier d'affaires destiné aux activités tertiaires. Siège mondial du groupe Casino, ce quartier est le deuxième pôle tertiaire de l'aire métropolitaine. Un programme hôtelier va venir compléter l'offre d'ici 2016.
  • Sur le secteur du Pont-de-l'Âne - Monthieu, principale entrée de Saint-Étienne depuis Lyon par A47, dans un quartier qui jouit d'une situation géographique privilégiée, développement de la zone commerciale, de l'habitat et renforcement de l'activité économique.
  • Cœur de ville, projet d'amélioration du cadre de vie de ses habitants et constitution en centre-ville le premier pôle commercial à ciel ouvert de l'agglomération.
  • Réaménagement et mise en valeur du site du puits Couriot<ref>site Couriot http://www.saint-etienne.fr/index.php?module=cms&action=getContent&id_heading_object=2024&newrub=3160</ref>.
  • Ainsi que nombre d'autres projets d'envergure moins importante (construction de logements, démolition d'immeubles anciens jugés « insalubres », projets économiques, embellissement de places et rues, « mise en valeur » du patrimoine…).

Pour la conduite de l'ensemble de ces projets, la ville est intégrée au Pôle Métropolitain<ref>Modèle:Lien web.</ref> constitué des agglomérations de Lyon, Saint-Étienne, Porte de l'Isère et ViennAgglo.

  • Construction d'un hôpital gérontologique sur le site de l'hôpital Bellevue et agrandissement du service de médecine physique et de réadaptation (MPR) sur le même site.
  • Reconversion du quartier du Pont-de-l'Âne - Monthieu en y construisant Steel, un grand centre commercial occupant 79 000 mètres carrés, ouvert en septembre 2020 (Modèle:Nobr et Modèle:Unité de parking).
  • Construction d'une nouvelle ligne de tram inaugurée en novembre 2019 qui dessert le Zénith, la Comédie de Saint-Etienne, le Technopôle et le quartier du soleil.

Codification postale

Fichier:Plans de saint etienne 1.jpg
Plan des quartiers de Saint-Étienne.

Compte tenu de l’étendue de la ville, il y a trois codes postaux :

  • Saint-Étienne Nord (nord-ouest / nord-est + centre-ville) : 42000 ;
  • Saint-Étienne Sud (+ Rochetaillée) : 42100 ;
  • Saint-Victor-sur-Loire est rattaché au bureau distributeur de Roche-la-Molière dont le code postal est 42230.

Toponymie

Saint-Étienne est un hagiotoponyme issu de la dédicace d'une « chapelle haute » dont la localisation est aujourd'hui inconnue (ancienne chapelle Sainte-Barbe ?).

Les premières mentions donnent Sanctus Stephanus de Furano<ref>Cart. de Savigny, t. II, Modèle:P.. (en fait, en page 1054, l'auteur du Modèle:19e siècle ne fait que dire que d'après-lui "tout démontre que cette pancharte est la reproduction exacte d'un document datant des premiers temps de l'oganisation des archiprêtrés").</ref> (Saint-Étienne de Furan) vers l'an mil et Willelmus de Furano (Guillaume de Furan) en 1125.

Ainsi, il est probable que la rivière Furan ait servi initialement à dénommer la localité, avant d'être adjoint au nom du patron de la chapelle haute, le protomartyr Étienne.

La ville est nommée Saint-Étienne-en-Forez sur la carte de Cassini établie entre 1762 et 1765.

La ville étant connue pour ses fabriques d'armes, elle fut momentanément renommée Armeville ou Commune d'Armes pendant la Révolution française<ref name="Cassini" />.

Saint-Étienne est dénommée en francoprovençal Sant-Etiève ou Sant-Tsiève<ref name="d1">Modèle:Harvsp.</ref>, en occitan Sant Estève.

L'appellation Saint-Étienne-sur-Loire, donnée à la ville par un arrêté préfectoral lors de la fusion des communes de Saint-Étienne et de Saint-Victor-sur-Loire en 1969, n'a jamais été utilisée et n'a jamais été prise en compte par l'État.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Peu de traces d'occupation précoce sur la vallée du Furan ont été mises au jour. Sur le site de la Font-Ria (Saint-Genest-Malifaux) ont été signalés des débris lithiques (nuclei, lamelles, grattoirs, racloirs, déchets de fabrication d'outillage en silex) dont la datation est incertaine. Ont été recueillis des tessons de poteries grises peu épaisses qui pourraient appartenir à la Tène finale. Le même site a livré également quelques fragments de céramique rouge/orange, un fragment de col d'amphore, un tesson de rebord de vase, micacé à l'intérieur<ref name="Fournial47">Étienne Fournial, Saint-Étienne Histoire de la ville et de ses habitants, Horvath, 1976. Modèle:P..</ref>.

En revanche, trois routes anciennes sur la ligne de partage des eaux ont été identifiées et ont été l'objet de découvertes archéologiques modestes<ref>« On n'a signalé que trois médailles romaines découvertes, non dans l'intérieur, mais en dehors du bourg fortifié ». Dans Modèle:Harvsp.</ref> :

Fichier:Viaromipedum.png
Géolocalisation de l'ancienne voie des pèlerins du Puy, Saint-Étienne.
  • une transaction de 1243<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Confirmation par Gaudemar, seigneur de Jarez, de la donation de droits féodaux faite par son père à l'abbaye de Valbenoîte, 1243. Archives départementales de la Loire.</ref>,<ref>Confirmation à la date du Modèle:1er novembre 1243, par Gaudemar de Jarez, de la donation faite par son père à l'abbaye de Valbenoîte. Voir Modèle:Ouvrage.</ref> fait mention d'une voie importante passant au sud de la ville, la via romipedum a Lugduno ad Podium (voie des pèlerins de Lyon au Puy), toujours visible aujourd'hui de part et d'autre de la ligne de partage des eaux<ref group="Note">Au lieu-dit le Vernet (bassin de Janon, Terrenoire), l'ancienne route grimpe en ligne droite jusqu'à la Palle (au milieu des bâtiments dits « de l'Angelus ») se poursuivant en ligne droite le long de l'actuelle rue Marcel-Sembat (le long du cours du Chavanelet). Puis elle passait par la Mulatière (au-dessus de l'actuel tunnel du Rond-Point), la descente s'effectuant ensuite par l'actuelle rue de Dunkerque. Un pont permet de traverser le Furan au lieu-dit la Rivière et de poursuivre sur la rive de l'Ondaine jusqu'à la Romière (quartier du Chambon-Feugerolles).</ref> correspondant peut-être à une voie plus ancienne. À proximité des vestiges de la briqueterie romaine du Janon, elle longeait au sud le lieu-dit Brutéon<ref>Territorium de Bruteon alias Prateri, juxta iter tendens de Sancto Stephano apud Constanceriam (La Cotencière) ex vento, et juxta aliud iter tendens de Mulateriam (La Mulatière) apud la Palla (La Palle) ex borea, 1454, (Terr. de Roëria, f° 26 v°).</ref> et se situerait potentiellement dans le prolongement des bornes (milliaires ?) signalées au lieu-dit l'Etrat-sous-Gillière et Pavillon-Blanc (Terrenoire)<ref>Modèle:Ouvrage.

,,,.</ref>. Sur ce même axe plus à l'ouest, à la Mulatière (au niveau de l'actuelle rue de Dunkerque), a été découverte, vers 1885, une pièce d'argent à l'effigie de Vesta, denier consulaire de P. Sulpitius Galba, édile curule de Rome en 69 av. J.-C.<ref>Carte archéologique de la Gaule, 42 Loire, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997.</ref>,<ref name="Fournial47"/> ;

  • une ancienne voie pavée a été mise au jour rue de Fontainebleau (actuelle rue Étienne-Mimard) lors de travaux de nivellement réalisés en août 1895<ref>Au mois d'août 1895, les travaux de nivellement de la rue Fontainebleau qui longe au midi le nouveau lycée ont fait découvrir, à un ou deux mètres au-dessous de l'ancien niveau, les vestiges d'une ancienne voie pavée, dans la direction de Saint-Étienne à Saint-Chamond. Les restes que l'on a trouvés n'ont pas permis de reconnaître avec une suffisante certitude, l'époque où cette voie a été établie. Modèle:Harvsp.</ref> et un as de Néron avait été découvert au même endroit en 1883<ref>Carte archéologique de la Gaule, 42 Loire, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997</ref>,<ref name="Fournial47"/>. Empruntant un pont sur le Furan, cette ancienne voie (désignée dans les sources de la fin du Moyen Âge comme un ancien itinéraire public) traversait alors l'ancienne ville<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>. Le toponyme Violette (actuel square Violette) est un dérivé classique de Via Lata (voie large) ;

Modèle:Images

  • une autre voie ancienne reliant Vienne à l'Auvergne passait à moins d'un kilomètre au nord de l'enceinte de Saint-Étienne, dans le prolongement de l'actuelle rue des Frères-Chappes, où fut découvert un bronze moyen de Trajan<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Fournial47"/>, son tracé passant au milieu de l'actuelle place Jean-Jaurès, en direction du secteur Quartier Gaillard/Maisons Rouges/Marandon et de Saint-Victor-sur-Loire. Utilisée jusqu'à la mise en place du plan en damier Dalgabio, elle est visible sur le plan de la ville de 1763-1773.

Le secteur étant constitué d'une série de cols et de seuils sur la ligne de partage des eaux, la route entre Rhône et Loire mentionnée par Strabon passait probablement à proximité de l'emplacement de l'actuelle ville de Saint-Étienne : cette route de Modèle:Unité entre Rhône et Loire empruntait la vallée du Gier puis vraisemblablement celles du Langonand ou du Furan. Long d'environ Modèle:Unité de Vienne à Roanne (point où la Loire devenait navigable), ce chemin vers le nord évitait ainsi la navigation à contre-courant sur le Rhône puis la Saône<ref>François Déchelette, La route plate de Strabon entre le Rhône et la Loire, in Les Études rhodaniennes. Vol. 21, Modèle:N°, 1946. Modèle:P.. Lire en ligne</ref>.

Le bois Monzil, à Villars, a été l'objet de découvertes modestes en novembre 1831<ref>« […] dans un terrain appartenant alors à Modèle:Mlle Dupuy de Chambray, à Modèle:Unité de la ligne de chemin de fer, un fragment de poterie sigillée en forme d'écuelle mesurant dans son intégrité Modèle:Unité de diamètre sur Modèle:Unité de hauteur ». Dans Étienne Fournial, Saint-Étienne. Histoire de la ville et de ses habitants, Horvath, 1976, Modèle:P..</ref>.

Dans le territoire de la paroisse de Saint-Étienne, plusieurs lieux-dits Mathouret/Martorey ont été identifiés<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et pourraient potentiellement correspondre à l'emplacement de cimetières paléochrétiens<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • sur l'ancienne route de Saint-Chamond entre Monteux et le Monteil<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
  • entre le Mont et la Grange-de-l'Œuvre (actuelle place du Bicentenaire) à l'emplacement de la gare de Bellevue<ref>terram de Marthorey, 1454, terr. de Roëria, f° 44, v°</ref> ;
  • entre la place Polignais et l'actuelle gare du Clapier<ref>Terra sita au Martorey, 1455, terr. de Roëria, f° 123, v°</ref> ;
  • près de Chavassieu<ref>Au Martorey aultrement Chavassieu, 1582 (terr. Cellion f° 327 v°)</ref>.

Les lieux-dits petit Charlieu et grand Charlieu (secteur du Golf) indiquent la présence de terres du fisc carolingien (carolus locus).

Moyen Âge

Modèle:Article détaillé

Les archives de la ville de Saint-Étienne ayant été détruites au moins à trois reprises (1359, 1569 et 1793), le fonds documentaire permettant de retracer l'histoire de la ville à la période médiévale est très réduit.

Premières mentions de Saint-Étienne-de-Furan

La mention à la cure de Saint-Étienne de Furan au sein du vaste archiprêtré de Jarez, telle que reprise postérieurement dans les pancartes et pouillés<ref>Pancharte du droit de cire et d'encens dû à l'Église de Lyon (éd. par Auguste Bernard, Cart. de Savigny, Modèle:P.) Lire en ligne</ref>,<ref>Pouillé des droits de cire et d'encens dû à l'archiprêtre de Jarez (éd. par Auguste Bernard, Cart. de Savigny, p. 1060) Lire en ligne</ref>, atteste d'une fondation antérieure au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La dédicace au protomartyr Étienne de l'église permettrait théoriquement de faire remonter la fondation à la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Citation, G. Fournier. Le peuplement rural en Basse Auvergne durant le haut Moyen- Âge. Paris, P.U.F. [1962], 678 p., voir : Église Saint-Étienne de Lyon.</ref> ; le vocable « Saint-Étienne » étant généralement associé aux anciens vici mérovingiens ou chefs-lieux de comté carolingiens<ref>M. Chaume, Les plus anciennes églises de Bourgogne, Témoignages historiques et indications liturgiques, In: Annales de Bourgogne, vol. 8, 1936, Modèle:P.. Lire en ligne</ref>.

Deux mentions tardives à une ancienne chapelle supérieure dédiée à Saint-Étienne<ref>Transaction du 24 décembre 136? entre Brian de Saint-Priest et l'abbaye de Valbenoîte. La Tour-Varan, Études historiques sur le Forez: Chronique des châteaux et des abbayes, Volume 2, Modèle:P.. Lire en ligne</ref> et à un chapelain<ref>Transaction entre Guichard Durgel de Saint-Priest et Pierre et Jean Vachon de Fussimagne (avril 1287). Dans Modèle:Harvsp.</ref> semblent indiquer l'existence d'une chapelle antérieure à l'actuelle église paroissiale<ref>« Cette mention d'une chapelle supérieure de Saint-Étienne, et la présence d'un chapelain de Saint-Étienne-de-Furan à la transaction de 1287, indiqueraient-elles l'existence d'une ancienne chapelle, autre que l'église paroissiale ? ». Dans Modèle:Harvsp.</ref> et à laquelle elle aurait transmis la dédicace. La localisation de cette première chapelle (castrale<ref>Les mentions de deux sites castraux (Château-vieux et Château-Rond) sur la colline du Mont-d'Or apparaissent dans le terrier Paulat de 1515 Terram nuncupatum Castrum vetus (..), terram nuncupatum Castrum rotondum.</ref> ?) est aujourd'hui incertaine.

Une première mention à Guillaume de Furan (Willelmus de Furano) apparaît dans un acte de rétrocession concernant l'église Saint-Victor de Saint-Victor-sur-Loire en 1125<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Charte d'abandon, aux moines de Sainte-Foy-du-Chatelet, de l'église de Saint-Victor-sur-Loire, Cartulaire de l'Abbaye de Conques en Rouergue, publié par M. Gustave Desjardins (Nogent-le-Rotrou, 1879), Modèle:N° Lire en ligne</ref>. Associée à une seconde, un siècle plus tard, dans la notice sur Renaud de Forez<ref>Et in adquisitione domus Guillelmi de Furans, que est ante portam presidii de Coyndreu, viginti libras viennensium misit, Obituarium Lugdunensis ecclesiae, Modèle:P.. Lire en ligne</ref>, elles indiqueraient potentiellement la présence du bourg sur le cours de la rivière éponyme.

La ville médiévale abritait un hôpital dont on ignore la date de fondation<ref>« Il existait depuis longtemps déjà, à Saint-Étienne, un hôpital des pauvres de la ville, car en 1310, nous voyons Guichard d'Urgel, frère de Jocerand […] léguer soixante sols de viennois pour l'acquisition d'une rente en faveur « des pauvres de l'hôpital de Furan » » (Archives de la Loire, armoire Adam, reg. Modèle:N°, f. 5-8). Modèle:Harvsp.</ref>.

Une mention à la ville de Saint-Étienne-de-Furan et au manse de la Varenne apparaît dans l'obituaire de l'Église de Lyon<ref>« Petrus, canonicus et sacerdos, qui dedit Sancto Stephano pro anniversario suo faciendo mansum de la Varenna (la Varenne) cum appendentiis suis, quod est juxta villam Sancti Stephani de Furans », Obit. de l'Église de Lyon, Lire en ligne.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Saint-Étienne-de-Furan aux confins du royaume de France et de l'Empire.

Fichier:Saint-Priest-2.png
L'ancienne église de Saint-Priest-en-Jarez, vers 1902.
Fichier:Saintpriest-1.png
Les ruines du château de Saint-Priest-en-Jarez, vers 1902.

C'est dans le contexte troublé de guerre entre le comte de Forez et l'archevêque de Lyon que la région stéphanoise apparaît dans les sources historiques.

1157-1167 : la guerre en Lyonnais

Modèle:Article détaillé

Dès 1156, l'affirmation de l'autorité impériale sur l'ancien royaume rodolphien associée au conflit opposant Frédéric Barberousse au pape Alexandre III (réfugié en France en 1163) exacerbent les tensions entre les grandes familles de la région autour de la question des droits ancestraux sur la ville de Lyon<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Ouvrage.</ref>.

Aux marges du royaume de France et du Saint-Empire, le conflit oppose alors le comte Guigues II de Forez (issu de la maison d'Albon, élevé à la cour du roi de France, allié de Louis VII<ref>Miror plurimum (sic), Domine mi Rex, cum vester sim, cum a vobis aptatus sim in militem, cum pater meus sub cura et tutela vestra me dimiserit, cum ad vos tota terra mea pertineat, quod de vestro in Arverniam adventuu nihil mihi mandastis. (Je m'étonne, qu'étant à tant de titres votre, mon seigneur Roi, qu'ayant été élevé en chevalerie par vous, mon père m'ayant remis à votre soin et tutelle, et du fait que toute ma terre vous revient, que vous ne m'ayez pas fait mandé à propos de votre entrée en Auvergne). Lettre de Gui II à Louis VII roi des Francs.</ref> et partisan d'Alexandre III) et l'archevêque de Lyon Héracle de Montboissier (issu d'une puissante famille auvergnate, vassal de Frédéric Barberousse, investi par lui du titre d'exarque de Bourgogne par la bulle de 1157 et des droits régaliens sur Lyon (au détriment du comte et du chapitre de Saint-Jean<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Citation, traduction de la bulle d'or de 1157 proposée par le musée de diocèse de Lyon. Lire en ligne</ref>).

Le château de Saint-Priest-en-Jarez (au mandement duquel Saint-Étienne resta rattachée jusqu'à la fin de l'Ancien Régime) est cité pour la première fois en 1167<ref>1167 (du 9 avril au 30 mars), Bourges. Louis VII, roi des Francs (1137-1180), accorde à son ami (amicus), Gui II, comte de Lyon et de Forez (ap. 1136 et av. 1158 -1206), lors de la visite faite à sa cour à Bourges, les châteaux qu'il tenait en seigneur de lui à Montbrison et à Monsupt, pour lesquels il fait hommage et foi. Le comte fait enregistrer au roi les autres châteaux de Montarcher, Saint-Chamond, de La Tour-en-Jarez, de Chamousset pour les lui remettre. Enfin le comte demande au roi, pour accroître son fief, les droits régalien au sein des châteaux de Marcily, de Donzy et de ses dépendances, de Cleppé, de Saint-Priest-en-Jarez, de Lavieu et de Saint-Romain-le-Puy, https://sites.google.com/site/agerjarensis/</ref> parmi l'ensemble des places fortes sur lesquelles Guy II de Forez, en proie aux attaques conjuguées<ref>Lettre de Gui II, comte de Lyon et de Forez (ap. 1136 et av. 1158 -1206), à Louis VII, roi des Francs (1137-1180) au sujet de l'entrée de ce dernier en Auvergne, puis à propos de l’agression perpétrée par le comte [[Géraud Ier de Mâcon|Gérard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, comte de Vienne et de Mâcon]] (1157-1184), et les schismatiques visant à le dépouiller et à remettre son comté, dépendant de la Couronne, à l'Empereur germanique. Lire en ligne</ref> du comte Géraud de Mâcon et des schismatiques lyonnais<ref>Modèle:Citation (Ainsi, je serais déjà dans votre armée, si ce n'était le comte Gérard [de Vienne, comte de Mâcon] et les schismatiques lyonnais qui vinrent dans mes terres les armes à la mains). Id.</ref> voués à l'Empire teutonique<ref>Modèle:Citation. (Or ils étaient venus, comme s'ils en eurent la capacité, pour me dépouiller de mon héritage, mais aussi pour transférer à l'Empire teutonique mon comté, qui relève pourtant de votre couronne). Id.</ref>, obtint de Louis VII les droits régaliens.

Le comte est rétabli dans ses droits sur Lyon par la transaction de 1167 conclue avec Pierre II de Tarentaise<ref>Première transaction de l'Église de Lyon avec Guy Second de ce nom, Comte de Forez. C.-F. Menestrier, op. cit., id. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95210w/f721.image.</ref>. Mais l'intrication des droits publics et privés de la famille comtale contraint Guigues II à vendre ses possessions lyonnaises à l'Église, assurant probablement à son fils cadet Renaud l'accession à la dignité épiscopale.

1173 : aux lendemains de la Permutatio

Modèle:Article détaillé

Entérinant le partage des possessions de l'Église et du comte, l'acte indique que l'archevêque de Lyon restituait au comte le serment de fidélité du seigneur de Saint-Priest Gaudemar de Jarez<ref>Gaudemar de Jarez, gendre d'Artaud, seigneur de Malleval, fait hommage de ladite seigneurie à l’Église de Vienne en 1152. Recueil de mémoires et documents sur le Forez, vol. 8, Diana, p. 279. Lire en ligne</ref>,<ref>Gaudemarus de Jaresio […] M°C°XL°IIII, Cart. de Bonnevaux Lire en ligne</ref>. L'accord définissait également qu'entre Saint-Chamond, La Tour-en-Jarez et Saint-Priest-en-Jarez, ils ne pouvaient plus désormais faire stationner des troupes<ref>Modèle:Citation. Bulle du pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 Lire en ligne</ref>.

Deux mentions directes à Saint-Étienne-de-Furan apparaissent une dizaine d'années plus tard dans les actes relatifs à la fondation de l'abbaye de Valbenoîte :

  • Une copie partielle de la bulle pontificale de Lucius III relative à la fondation de l'abbaye (juin-septembre 1184) indiquerait que Brian de Lavieu, qui fut partie prenante dans la guerre contre le comte<ref>Brian de Lavieu est cité par ailleurs dans la permutation où il parait avoir tenu initialement Saint-Chamond et Grangeant. Dans la répartition entre les chanoines des revenus de l' Église métropolitaine de 1187, il est mentionné et apparaît s'être opposé au comte Girino de Sancto Prejecto Sanctum Johannem de Bono Fonte sine onere, dum presens guerra duraverit inter Briannum et comitem Forensem; facta autem pace, Lire en ligne</ref> et qui est donné pour être son neveu, aurait fait don à l'abbaye de ses possessions au Verney dans le territoire de Saint-Étienne"<ref>Recueils des mémoires et documents sur le Forez, t. X, Modèle:P.. Lire en ligne</ref>;
  • En 1195, en présence de Guy II de Forez et de son fils Renaud archevêque de Lyon, la femme de Brian de Lavieu, Villelma de Roussillon<ref>Briandus de Lavyeu, mariti Willelme, filie dicti Selvonis de Farnay, Obituarium Lugdunensis ecclesiae, Modèle:P.. Lire en ligne</ref> aurait donné à Valbenoîte ses terrains du champ de L'Orme<ref>Probablement situé près du lieu-dit la Croix-de-l'Orme à Solaure (Ulmo de Sollore, 1454), quartier de Valbenoîte-Bellevue.</ref> situés dans la paroisse de Saint-Étienne de Furan<ref>Déclaration faite par Guy II, comte de Forez, et par Raynaud de Forez, son fils, archevêque de Lyon, d'une des premières donations faites en faveur de l'abbaye de Valbenoîte audit pays, Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon, par messire J.-M. De La Mure, Lyon, 1671, Modèle:P. & Gallia Christina, t. IV, Modèle:P.. « abbati Vallis-Benedictae quidquid habebat in campo de Ulmo que situs est in parochiâ Sancti Stephani de Furanis juxta grangiam de Beus (Grange-de-l'œuvre), âqua de Furanis intermediâ, ex unâ, et juxtà montem Regalem (Montplaisir?) et Montem Ferratum (Montferré) ex alterâ ».</ref>,<ref>J.-M., de la Mure, Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon, Marcelin Gautherin ed., 1671, p. 316.</ref>,<ref>« Ce sont les titres de l'abbaye de Valbenoîte qui nous fournissent les premiers documents certains sur Saint-Étienne ». Dans Modèle:Harvsp.</ref>.
Fichier:Map France 1180-fr.svg
Vers 1180, la région stéphanoise aux confins du royaume de France et de l'Empire.

Le patronage de l'église de Saint-Étienne-de-Furan fut contesté à l'Église de Lyon par Guichard Durgel, seigneur de Saint-Priest, en 1270. Une commission fut nommée en 1278 et après enquête le doyen de Montbrison confirma que Saint-Étienne-de-Furan était placée sous le patronage du seigneur de Saint-Priest-en-Jarez depuis sa fondation<ref>Pouillé du diocèse de Lyon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Ecclesia S. Stephani Affurans Dominus S. Praejecti Patronus, Pouillé du diocèse de Lyon, Cart. de Savigny, Modèle:T.II, Modèle:P.903, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, copie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Lire en ligne</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>, attestant pour E. Fournial d'une organisation antérieure à la réforme grégorienne.

Au lendemain de la scission Forez-Lyonnais de 1173, la paroisse est une enclave placée sous la protection du seigneur de Saint-Priest (vassal du roi de France par son serment de fidélité au comte de Forez) au milieu d'un ensemble de paroisses cédées par le comte<ref>Modèle:Citation, Permutation de 1143.</ref> ou laissées à la liberté de l'Église de Lyon dans la permutation de 1173<ref>Saint Jean de Bonne-Fonds, Saint-Genis (Saint-Genest-Lerpt), Villars et Saint-Victor ont été laissés à la liberté de l’Église. Permutation de 1173.</ref>, et ce jusqu'en 1278<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>.

Entre 1173 et 1278, Saint-Étienne marqua donc pendant un siècle la limite entre les territoires contrôlé par le comte sous la souveraineté du roi de France et les possessions de la seigneurie épiscopale lyonnaise, dépendance lointaine du Saint-Empire jusqu'en 1312.

On ignore aujourd'hui quelle forme pouvait prendre à cette date le bourg situé sur les rives du Furan. L'organisation de paroisse de Saint-Étienne-de-Furan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle met en lumière un territoire étonnement vaste, s'étendant sur l'ensemble du mandement des sources du Furan à Saint-Priest-en-Jarez et comprenant alors les principaux cols et seuils sur les routes publiques reliant Rhône et Loire.

==== Organisation politique aux {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècles
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   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXIV

}} : le consulat ====

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L'église Saint-Étienne (dite Grande Église).

Les habitants de Saint-Étienne-de-Furan, comme tous ceux de l'ensemble du Forez à la même période, semblent avoir bénéficié de la pleine possession de leurs terres et ne pas avoir été contraints à un quelconque servage par l'autorité civile seigneuriale. Le seigneur de Saint-Priest est alors investi dans les sources des seuls droits de haute-justice et d'administration des routes du mandement<ref>« En somme, d'après les documents anciens arrivés jusqu'à nous, les seigneurs de Saint-Priest, ne parvinrent jamais à s'immiscer dans l'administration communale. » Modèle:Harvsp.</ref>. De même, le comte de Forez ne semble pas être intervenu d'une quelconque manière dans les affaires de la petite cité<ref>« Dans tout ce qui nous reste de documents plus anciens, on voit que Saint-Étienne avait des syndics ou des consuls dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la justice était exercée par le juge de la seigneurie de Saint-Priest ; mais on ne voit pas que le seigneur se soit jamais immiscé dans l'administration de la communauté des habitants. Aucune trace n'apparaît non plus de l'intervention des comtes de Forez ou du pouvoir royal, si ce n'est pour l'établissement des fortifications. Les habitants paraissent avoir toujours géré leurs intérêts communs avec une entière liberté, et, suivant le langage actuel, avec une complète autonomie. Mais la justice et la voirie ont toujours dépendu du seigneur. » Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:TricéphaleGrandEglise.png
Modillon tricéphale de la Grande Église.

Saint-Étienne-de-Furan apparaît alors comme une ville de consulat<ref>C. Lauranson-Rosaz, Histoire du droit des institutions et des faits sociaux de l'époque franque à la Révolution, Cours de Modèle:1re DEUG Droit, Université de Saint-Étienne, 1993-1994.</ref> : une petite république de droit romain antique régie par une assemblée délibérante. La communauté formée par les habitants du bourg de Saint-Étienne-de-Furan nommaient des consuls<ref>Les habitants de Saint-Étienne avaient des consuls en 1410. Dans Modèle:Harvsp.</ref>, gérant alors la petite cité avec une apparente autonomie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les habitants de la vaste paroisse, probablement constituée aux {{#switch: -

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}} et qui s'étendait tout au long du cours du Furan, élisaient également des syndics<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>. L'ensemble du mandement de Saint-Priest a vraisemblablement bénéficié de franchises municipales<ref>Il est possible que Saint-Étienne se soit vu attribuer ces titres de franchise à la même période que d'autres communautés du Forez : « Comme beaucoup de principauté environnantes, mais un peu plus tardivement qu'elles, le Forez est touché par ce mouvement des chartes de franchises : au cours du seul Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dix communautés sont ainsi concernés par ces concessions […] Saint-Bonnet-le-Château (v. 1227-1239)[…], Boën (1247) […], Moingt (1272)[…], Montbrison (1223)[…], Saint-Galmier (1266)[…], Saint-Germain-Laval (1248)[…], Saint-Haon-le-Chatel (1270)[…], Sury-le-Comtal (1278)[…].» D. Nourrisson, Y. Perrin, Le barbare, l'étranger Image de l'autre : actes du colloque organisé par le CERHI, Saint-Étienne, 14 et 15 mai 2004, Modèle:P..</ref> dont les titres furent apparemment perdus lors du pillage de la ville<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1310, le seigneur de Saint-Priest fit donation de Modèle:Unité pour la construction de l’église de Saint-Étienne de Furan<ref>Modèle:Citation de la même église ». Modèle:Harvsp.</ref>. On ignore toujours si cette église a été effectivement reconstruite à l'emplacement d'une l'église initiale et, si ce ne fut pas le cas, quelle était l'emplacement de l'ancienne église ou de la chapelle haute dédiée à saint Étienne, mentionnée en 1287 et vers 1360.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les ravages de la guerre de Cent Ans.

Fichier:Sack of the town.jpg
La bataille de Brignais.

La région stéphanoise fut durement éprouvée par la guerre de Cent Ans. Située sur une étroite zone de contact entre le comté de Toulouse et le duché de Bourgogne, elle vit le passage au moins à deux reprises des compagnies de mercenaires.

Le pillage de la ville est attribué rétrospectivement aux Tard-Venus, qui traversèrent le pays en 1359 (pillage de l’abbaye de Valbenoîte et de Montbrison), en 1361 (prise de Montbrison puis de Rive-de-Gier) et encore en 1362 (à la suite de la bataille de Brignais). Conformément aux dispositions de la permutation de 1173, Saint-Étienne ne possédait pas alors de fortifications : la ville eut à subir les exactions, voire l'occupation permanente, des troupes de mercenaires.

Les sources postérieures<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref> indiquent que c'est lors de ces événements que les archives ainsi que les anciens titres de la ville furent détruites<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : affirmation de l'autonomie communale et essor urbain

Fichier:Tour de la Droguerie1.jpg
Emplacement de l'ancienne porte de Furan sur le pré de la Foire, actuelle place du Peuple.

Le Modèle:Date-, les consuls firent l'acquisition, pour la ville, du Pré de la foire sur la rive droite du Furan (actuelle place du Peuple)<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>. Elle faisait déjà office de place publique (servitio reipublicae), pour les marchés, pour les jeux et les promenades. Elle servait également d'entrepôt pour les bois de charpente et autres matériaux de construction<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

À la même période, la communauté possédait également de longue date la place du Treyve du village de la Monta<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref> (actuelle place Fourneyron) ainsi que des droits d'usages anciens sur les routes et chemins publics.

C'est, selon les chroniqueurs, entre 1435 et 1444<ref>Modèle:Citation, Christophe Mathevot, chapitre 3, La fortification en Forez au Moyen Âge et l’Armorial de Guillaume Revel, In : L'Armorial de Guillaume Revel : Châteaux, villes et bourgs du forez au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle [en ligne]. Lyon : Alpara, 2011 (généré le 16 août 2017). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/alpara/2922>. Modèle:ISBN. Modèle:DOI.</ref>,<ref>A. Bernard, Histoire du Forez, vol. 2, Modèle:P.Lire en ligne</ref> que les habitants de Saint-Étienne ont obtenu, par lettres patentes du roi Charles VII, l'autorisation de construire un mur d'enceinte<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, il confia alors les clefs de la ville aux consuls<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>. Cette autorisation royale témoigne de l'importance de la ville qui comptait probablement déjà entre 2 000 et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Citation, Claude Longeon, Une province française à la Renaissance : la vie intellectuelle en Forez au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Étienne, Centre d'études foréziennes, 1975, Modèle:P..</ref>,<ref>G. Berger, De l'utilisation des terriers pour la connaissance de Saint-Étienne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le terrier Paulat de 1515, in : Image et pratiques de la ville ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }}-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} siècles), Cahiers de L'IERP Modèle:N°, PUSE, 2007, Modèle:P..</ref> (soit une population comparable à celle de Montbrison, Grenoble, Chambéry ou Clermont-Ferrand à la même période). Si l'édification s'est déroulée comme dans le reste du royaume à l'époque, le financement des travaux a vraisemblablement été assuré par la levée d'une taxe spéciale sur la production locale (produits manufacturés, minerai de fer local ou houille).

Le chœur de l'église fut reconstruit dans les années 1470-1480.

Fichier:StEtienne1905.png
Périmètre des anciennes fortifications apparaissant sur un plan de 1905-1906.
Fichier:StEtienne2014.png
Périmètre des anciennes fortifications dans le parcellaire actuel (2014).

En 1477, les Durgel de Saint-Priest ajoutèrent à leur nom « et de Saint-Étienne ». La cité (alors composée plus de deux cents maisons) se concentrait alors en contrebas du Mont d'or (colline Sainte-Barbe) autour de l'actuelle place Grenette et de la Grande Église<ref>La tour de la droguerie sur l'actuelle place du Peuple a été construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à proximité immédiate de l'ancienne porte des remparts.</ref>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les relations semblent se dégrader rapidement entre le seigneur de Saint-Priest et les bourgeois de Saint-Étienne<ref>Id°, Modèle:P..</ref>. La population de Saint-Étienne ayant alors sensiblement augmenté ; le seigneur de Saint-Priest s'étant approprié par bail emphytéotique (abénevis) des terrains dépendants de la ville et attenants à la route publique entre le Treyve de la Monta (place Fourneyron) et le pré de la Foire (place du Peuple). Les consuls réagirent et il s'ensuivit une série de procès devant le juge ordinaire de Forez, le sénéchal de Lyon et jusqu'au Parlement de Paris.

Finalement, en 1534, les consuls, habitants et manants de Saint-Étienne-de-Furan, conformément aux lettres patentes<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>, se virent confirmer le « gouvernement » des portes et des murailles de la ville<ref>Modèle:Harvsp, Transaction entre Pierre de Saint-Priest et les habitants de Saint-Étienne, 1534</ref> et, entre autres<ref>« Ils auront la charge de faire peser le pain et la chair et de mettre ordre aux autres denrées qui seront apportées à Saint-Étienne, les officiers du seigneur dûment appelés, mais tant en leur absence qu'en leur présence. Les amendes de police seront distribuées par les consuls aux pauvres de la ville. Les consuls auront dorénavant pouvoir d'asseoir des contributions pour les réparations de la clôture de la ville, et de s'assembler à leur gré dans la maison de ville, pour la chose publique ». Le seigneur de Saint-Priest devra établir « officiers idoines, gens de bien, suffisans et non suspects et savans, et juges gradués; toutes prises de corps seront décernées par ce juge et non par le châtelain ni autres officiers du seigneur ». Il est interdit au seigneur, conformément à une ordonnance du sénéchal de Lyon de faire « emmener aucun habitant de la ville et des faubourgs de Saint-Étienne, dans les prisons de Saint-Priest ; les prévenus, pour quelque cas ou crime que ce soit, devront rester dans les prisons de la ville » et la sanction de cette disposition est singulière : « celui qui aura été à l'avenir mené dans les prisons de Saint-Priest, au sçu du seigneur, sera lui et sa postérité, à jamais exempt de la justice criminelle du seigneur de Saint-Priest et de ses successeurs. » Dans Modèle:Harvsp.</ref> choses, le droit de nommer les consuls chaque année et celui de s'assembler « à leur gré, dans la maison de ville<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>, pour la chose publique »<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>.

Avec l’essor économique et démographique, les deux faubourgs se développèrent autour des murailles :

  • à l'ouest à Polignais et Tarentaize autour de la place Roannelle<ref>Burgus de Rohannel, 1515, terr. Paulat. Les faulx bourgs de Rohannel, 1581, terr. Cellion</ref> ;
  • à l'est au-delà du Pré de la Foire, le long du chemin qui conduisait à Valbenoîte, l'actuel quartier Saint-Jacques<ref>Modèle:Citation. Dans Modèle:Harvsp.</ref>.

Temps modernes

Modèle:Article détaillé

Fichier:Maison St Etienne.JPG
Ancienne maison restaurée.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il s'était constitué un centre important de production métallurgique (armes blanches, puis armes à feu dès les guerres d'Italie) et l’armurerie va désormais faire la renommée de la ville avec la production d'armes de guerre (ou de commerce) ; on y compte plus de 600 armuriers en 1669. La petite métallurgie donne naissance à une production très variée, appelée « clincaillerie » (quincaillerie)<ref>Saint-Étienne une histoire de savoir-faire</ref>.

Il se développe aussi la fabrication de rubans, importée d’Italie dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1535, le roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] dépêche à Saint-Étienne Georges de Virgile pour organiser la production d'armes pour les guerres d'Italie.

Au début de 1569, la ville est prise par l’amiral de Coligny, au cours de la troisième guerre de Religion<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P.268</ref>. Les archives de la ville sont à nouveau détruitesModèle:Sfn.

Dès 1592, Papire Masson écrit : « Cette ville est célèbre dans toute l'Europe par l'industrie de ses habitants qui ont des ateliers semblables aux forges de Vulcain où se fabriquent toutes sortes d'objets de quincaillerie, les armes de chasse et de guerre. »

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par une augmentation sensible de la population : d'environ Modèle:Nombre en 1515 à plus de 10 000 en 1582, surclassant déjà largement Montbrison et ses 3 000 âmes<ref>Claude Longeon, Une province française à la Renaissance: la vie intellectuelle en Forez au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Étienne, Centre d'études foréziennes, 1975, Modèle:P..</ref>.

De 1628 à 1630 une épidémie de peste bubonique fait de Modèle:Unité pour une population estimée à Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ville, située sur la ligne de partage des eaux, entretient des relations étroites avec les villes de la façade atlantique et particulièrement avec la capitale de l'Aquitaine. En 1638, Claude Henrys note que « ceux de Saint-Étienne ont beaucoup de commerce dans la ville de Bordeaux ».

En 1641, Saint-Étienne passe de la maison des Durgel à celle des Chalus, une branche apparentée.

En 1667, les échevins et consuls sont établis en corps et communauté par lettres patentes de Louis XIV.

En 1693-1694, une maladie épidémique fit suite à une disette de 18 mois et tua Modèle:Nombre sur les 28 000 que comptait la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En janvier 1723, François de Chalus vend pour Modèle:Unité la seigneurie de Saint-Priest et de Saint-Étienne à Abraham Peyrenc de Moras, qui mourut sans héritier. Gilbert des Voisins la vendit à son tour à Louis XVI le 2 février 1787, pour la somme de 1 million Modèle:Unité. Ce dernier y maintient la justice seigneuriale<ref>André-Paul Mutel, La justice de Saint-Étienne. Contribution à un essai de géographie des justices seigneuriales, Revue historique de droit français et étranger (1922-), Quatrième série, Vol. 68, Modèle:N° (octobre-décembre 1990), pp. 471-488. Lire le résumé en ligne</ref>.

Fichier:Carte cassini Saint-Étienne.jpg
Carte de Cassini de la région stéphanoise en 1764.

À la fin de l'Ancien Régime, la ville est dite : « La plus considérable du Forez, la seconde du gouvernement du Lyonnais, renommée par ses manufactures et son commerce en armes, clinquaille et rubans »<ref name="d1" />. Sa population d'environ Modèle:Nombre est comparable à celles de Grenoble, Bourges, Tours, Limoges ou Besançon à la même période.

Révolution française et Empire

La période révolutionnaire permet à la municipalité d’acheter des terrains confisqués au clergé et à la noblesse. L'architecte Pierre-Antoine Dalgabio établi un nouveau plan de la ville en 1792. La ville de Saint-Étienne jusqu'alors orientée est-ouest suivant la route de Lyon au Puy-en-Velay (voir : Rue de Lyon) adopte un nouvel axe nord-sud suivant la route de Paris à Annonay, la Grand’rue.

Dans le cadre de la politique de déchristianisation de la Convention, la ville prend momentanément le nom d'Armeville.

Époque contemporaine

Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville dépend toujours administrativement de la préfecture installée à Feurs (chef-lieu de la Loire de 1793 à 1795) puis à Montbrison. En 1855, Saint-Étienne, en raison de son rapide développement industriel et démographique, devient chef-lieu du département (décret impérial du Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au moment de la Révolution industrielle s'y développent les métiers de la métallurgie lourde grâce à l'exploitation industrielle en France des mines de charbon. Dans le même temps, Saint-Étienne devient un important centre de production de ruban, en dépit de la concurrence de Bâle.

La population atteint près de Modèle:Unité en 1856, après avoir quintuplé en seulement 35 ans, essor l'un des plus rapides de France à l'époque, favorisé par celui des mines de charbon, lui-même permis par les deux premières lignes de chemin de fer du continent européen<ref name=fm/>, la ligne de Saint-Étienne à Andrézieux et la ligne de Saint-Étienne à Lyon, qui désenclavent une ville dont l'altitude moyenne dépasse 500 mètres. Cet essor, fulgurant dans les années 1830, fait écho à celui constaté dans les années 1780 dans l'autre partie, plus orientale, du bassin houiller de la Loire, qui a elle bénéficié du creusement d'un canal le long du Gier<ref name=fm/>, le canal de Givors<ref name=fm/>, ouvert en 1781<ref name=fm/>, avec une production de charbon passée de Modèle:Unité en 1779 à Modèle:Unité en 1789, soit 45 % de plus en dix ans après<ref name=fm>"Brève histoire des mines de la Loire" par François Mouleyre, dans le Bulletin du Vieux Saint-Étienne, mars 2022, page 3</ref>. Dans l'autre partie, plus occidentale, du bassin houiller de la Loire, celle de Saint-Étienne, la production de charbon a progressé plus tard mais plus vite, dépassant celle du Gier en 1834<ref name=fm/> et dopant le total de celle du bassin houiller de la Loire : Modèle:Unité en 1825 puis 300000 en 1833 et Modèle:Unité en 1836<ref name=fm/>, un quasi triplement en 11 ans. Pour la seule ville de Saint-Étienne, elle était de Modèle:Unité en 1812, avec 15 puits pour la plupart de moins de 50 mètres<ref name=fm/>. Pour l'ensemble du bassin, elle est passée de Modèle:Unité en 1790 à Modèle:Unité en 1830 puis Modèle:Unité en 1835, soit un doublement en seulement cinq ans, les années de la voie ferrée nouvelle<ref name=fm/>. Vers 1830, l'apparition des bennes montées sur roues y a contribué<ref name=fm/>. Dès 1832, les mineurs du Gier se sentent concurrencés par ceux de l'ouest et en 1837<ref name=fm/>, ils réagissent en formant la Compagnie des mines de la Loire, qui achète des concessions à l'ouest<ref name=fm/> et devient vraiment opérationelle en 1846 quand elle regroupe 82 % de la production du bassin<ref name=fm/>.

Industrie et progrès

Modèle:Article détaillé

Fichier:L'hotel de ville.jpg
L'hôtel de ville de Saint-Étienne avant la disparition de son dôme.
1800-1850 : les mines et les réseaux de communication

Dans le secteur du Gier en 1812, alors plus avancé en production comme en technique<ref name=fm/>, seulement une seule mine utilise encore la remontée du charbon à dos d'homme<ref name=fm/>, même si de nombreux puits existent, dont 30 dépassent la profondeur de cent mètres et six celle de deux cent mètres<ref name=fm/>, mais dans celui de Saint-Étienne un seul atteint cent mètres, alors qu'il s'agit de plus en plus clairement des mêmes couches de charbon, qui ont tendance à affleurer vers l'est, d'où une exploitation plus tôt et plus avancée<ref name=fm/>. Ce sera seulement en 1814 que la première concession d’État sera accordée dans le secteur de Saint-Étienne <ref name=fm/>, où la production était encore dépendante de la remontée à dos d'homme, dans des sacs<ref name=fm/>, à l'exception de 3 ou 4 puits. Ce sera grâce à l'essor du secteur de Saint-Étienne que la production de l'ensemble du bassin va ensuite quintupler rapidement<ref name=fm/>, passant de 296637 tonnes en 1814 à un million de tonnes en 1836 puis 1,51 million de tonnes en 1851<ref name=fm/>, pour représenter 54% du total de la production française de charbon<ref name=fm/>. En 1859, le bassin est à égalité avec celui du Nord-Pas-de-Calais, qui vient d'émerger très rapidement, avec Modèle:Nombre de tonnes chacun<ref>B. MATTEI, Rebelle, rebelle, Révoltes et mythes du mineurs 1830-46, coll. milieux Champs Vallon, 1987, Modèle:P..</ref> et devient le 1er bassin de France en 1864, mais celle de la Loire continue à progresser car en 1873 elle atteignait Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Couriot l'album, Musée de la mine de Saint-Étienne, Modèle:P.</ref>.

Action de 1.500 francs de la Compagnie des Mines de Fer de St. Étienne, émise le 1er juillet 1826, signée par le directeur Délévacque, successeur de Louis de Gallois
Action de 1.500 francs de la Compagnie des Mines de Fer de St-Étienne, émise le 1er juillet 1826, signée par le directeur Délévacque, successeur de Louis de Gallois

Dans la continuité de la loi sur les mines du Modèle:Date-, le regain d'intérêt du pouvoir central français pour l'activité industrielle stéphanoise conduit à la mise en œuvre d'un grand projet d'aménagement à l'échelle du bassin visant à assurer la production d'acier nécessaire au complexe militaro-industriel français. Cette loi donne un grand rôle et un grand pouvoir à l’État en matière de charbon<ref name=fm/>. Avec le soutien des milieux d'affaire<ref>Modèle:Citation. L'héritage industriel de Saint-Étienne et de son territoire, 100 sites en enjeu, Patrimoines du bassin de la Loire Modèle:N°, 2006, Modèle:P..</ref> les ingénieurs des mines Louis de Gallois et Louis-Antoine Beaunier apparaissent alors à la conduite de ce projet d'ampleur, probablement inspiré du modèle britannique, visant à regrouper la production de houille et de minerai de fer, des batteries de fours à coke, des forges et hauts-fourneaux<ref>G. Gay, Penser un territoire, le bassin houiller de la Loire in Bassin Houiller de la Loire Penser un territoire (ouvrage coll.), Musées de la Ville de Saint-Étienne, 1977, Modèle:P..</ref> et la conception d'un réseau de transport adapté.

Rapatrié à la suite de la perte des départements étrangers, l'ancien directeur de l'école des mines de Geislautern en Sarre, Louis-Antoine Beaunier, qui avait déjà réalisé à la suite de la loi de 1810 la topographie extérieure et souterraine du bassin, se voit confier l'arrondissement minéralogique de Saint-Étienne. Il propose la création d'une école des mineurs à Saint-Étienne dont la création fut officialisée par ordonnance de Louis XVIII le 2 août 1816.

Le Modèle:Date- il demande la concession d'une voie ferrée de Saint-Étienne à Andrézieux, longue de près de Modèle:Unité. Louis XVIII accorde la concession le Modèle:Date- du premier réseau ferré d'Europe continentale. Cette première ligne, uniquement destinée aux marchandises tractées par des chevaux, donnait accès aux rambertes de la Loire en aboutissant au port d'Andrézieux. Le charbon embarqué sur le fleuve partait à destination de la façade atlantique, se posant en concurrent des charbons du Nord et de Valenciennes.

À Saint-Étienne, le Modèle:Date-, le gouvernement délivre la première concession minière.

L'ingénieur des mines Marc Seguin fait au cours de son voyage en Angleterre la connaissance de George Stephenson qui construit alors la ligne de train de Darlington à Stockton. L'adoption en France d'un système de transport qu'il a apprécié durant ce voyage lui paraît indispensable. Il obtient en 1826 la concession de la ligne de Saint-Étienne à Lyon par la vallée du Gier. Ce trajet de Modèle:Unité facilitera le transport du charbon et des produits industriels de cette importante région minière. Les travaux sur l'ensemble de la ligne commencent en septembre 1826, avant l'approbation du tracé. Trois stations intermédiaires sont établies, à Givors, Rive-de-Gier et Saint-Chamond. La section Givors - La Grand-Croix est ouverte le Modèle:Date- ; celle de Givors - Lyon le Modèle:Date- ; et celle de La Grand-Croix - Saint-Étienne le Modèle:Date- pour les voyageurs et le Modèle:Date- pour les marchandises. La ligne est exploitée à la fois par traction animale et par locomotive depuis l'origine. Elle a coûté plus cher que prévu car elle nécessite la construction de nombreux ouvrages d'art dans un sous-sol mal connu.

En 1827, c'est la mise en service du premier chemin de fer français entre Saint-Étienne et la Loire à Andrézieux, puis la construction de la ligne Saint-Étienne - Lyon.

La traction à vapeur remplace rapidement la traction animale, grâce à Marc Seguin grâce à la première locomotive, encore expérimentale.

En 1832, Marc Seguin commence la construction de la deuxième ligne de chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon. En 1833, une ligne de voyageurs est créée reliant Roanne à Saint-Étienne et à Lyon.

C'est seulement le Modèle:Date- que la première locomotive arrive à Saint-Étienne du fait de la dure rampe venant de Rive-de-Gier. Autrefois pénalisée par son enclavement géographique, la région stéphanoise va alors connaître un essor économique et démographique important.

En 1833, est concédé dans le même département le premier tramway français faisant la liaison Montbrison - Montrond (Montbrison étant à l'époque la préfecture du département). C'est la première voie ferrée posée sur route, affectée au transport des voyageurs et marchandises. Ce tramway est mis en service en 1838.

Barthélemy Thimonnier y conçoit la première machine à coudre en 1830.

En 1848, Saint-Étienne montre grand enthousiasme à la chute de Louis-Philippe et la proclamation de la République. Le drapeau rouge est hissé pour la première fois sur l'hôtel de ville. Pas pour longtemps : dans les mois suivant le coup d'État du 2 décembre 1851, les arbres de la Liberté, plantés à Saint-Étienne durant les événements de 1848, sont arrachés et une quinzaine de socialistes locaux sont arrêtés. Le Modèle:Date-, le Prince-Président, à deux mois d'être empereur, visite Saint-Étienne dans l'enthousiasme populaire - Edmond Texier écrit dans le Siècle : Modèle:Citation bloc

1850 - 1939 : les industries et les mouvements ouvriers

Le retour de l'Empire stoppe temporairement les grèves ; elles reprennent en 1865 quand plusieurs milliers de veloutiers font grève pendant quelques jours.

En 1868, les passementiers stéphanois accueillent la première antenne française de l'Association Internationale des Travailleurs (A.I.T), formé à Londres en 1864. De son apport s'ensuivit la création des comités dont le plus célèbre à Saint-Étienne est celui de la rue de la Vierge : futur « Comité central des quatre cantons », il sera le point de départ de l'insurrection de 1871.

Fichier:Communesaintetienne.tiff
Affiche appelant la population stéphanoise au calme lors de la commune de 1871.

En 1869, les chaudronniers font grève (de même que les chapeliers à Chazelles-sur-Lyon, les teinturiers à Izieux…). La fusillade du Brûlé, à La Ricamarie, ébranle profondément les convictions patriotiques de la population.

Lors du plébiscite de mai 1870 (destiné à affermir le régime en arguant de sa libéralisation et en faisant adopter au passage l'idée de la transmission par ordre de primogéniture mâle, autrement dit de Napoléon III à son fils), les libéraux (et Napoléon III) recueillent en France une large majorité de « oui » ; Saint-Étienne va à rebours : vingt-huit radicaux et seulement deux libéraux sont élus aux municipales du 7 juillet. L'Empire s'effondre deux mois plus tard à Sedan.

Parallèlement à tous ces mouvements politiques, le développement industriel et donc économique, est en plein essor à Saint-Étienne :

En 1860, est fondée une épicerie dans un ancien cabaret dit « Le Casino Lyrique ». Le public baptisera l'établissement « Au Casino », devenu « Casino ». Geoffroy Guichard la rachète en 1892, puis fonde en 1898 la société des magasins Guichard Perrachon, à l'origine du Groupe Casino.

Du 24 au Modèle:Date-, la Commune de Saint-Étienne embrase la ville. Le préfet de la Loire Henri de l’Espée est tué. Michel Rondet, alors inspecteur de la garde communale, est condamné à cinq ans de prison<ref name="for" />.

1881 voit la mise en service du réseau de tramway « Saint-Étienne - Firminy - Rive-de-Gier » (Modèle:Unité), ainsi que la première ligne de tramway de Saint-Étienne.

En 1882, alors que Victor Duchamp est maire de Saint-Étienne, le congrès de la Fédération des travailleurs socialistes de France se tient à la « salle du Cirque ». À la suite de l'opposition entre « possibilistes » ou « broussistes » de Paul Brousse et marxistes menés par Jules Guesde, ces derniers quittent la FTSF pour créer le Parti ouvrier français.

La marque des Cycles Mercier est fondée à Saint-Étienne par Émile Mercier (1899-1973) en 1919, ainsi que la marque Automoto qui fabriquait des motos.

En 1885, Étienne Mimard, armurier originaire de Sens, fonde avec un autre armurier, Pierre Blachon, la Manufacture Française d'Armes et Cycles de Saint-Étienne, devenue Manufrance en 1947. Mimard dirige l'entreprise de sa création à 1944. Quelques années après la reprise de la société Martinier-Collin, Mimard et Blachon s'installent dans le site construit Cours Fauriel à partir de 1892 par l'architecte Lamaizière. Le bilan de leurs innovations est important : ils ont créé à la fois une grande manufacture, un centre d'innovation technique, un système inédit de vente par correspondance et un centre d'édition (Tarif-Album, Le Chasseur français).

Le Modèle:Date-, l'ingénieur des mines Henry Kuss prend le poste d'ingénieur ordinaire du sous-arrondissement minéralogique-Ouest dans le bassin houiller de Saint-Étienne. Des catastrophes successives (Jabin (1871, 1876), Châtelus (1887), Verpilleux (1889) et Villebœuf (1890) y ont douloureusement attiré l'attention publique. Il n'y reste que six mois mais, durant ce court délai, il fait appliquer avec grande rigueur dans les exploitations des trois importantes Sociétés de Roche-la-Molière et Firminy, de Montrambert et La Béraudière, et des Mines de la Loire, des mesures de sécurité pour prévenir les explosions attribuées à l'époque au grisou mais le plus souvent directement liées aux poussiers. Ces mesures seront plus tard codifiées par l'Administration dans des règlements généraux<ref>Henri Kuss (1852-1914) sur le site des Annales de l’École des Mines.</ref>.

En 1901, la liaison Saint-Étienne – Saint-Héand (Modèle:Unité) et la liaison Saint-Étienne – Saint-Chamond (Modèle:Unité) sont mises en place. En 1905, la liaison Saint-Étienne – Pélussin (Modèle:Unité) est ouverte. En 1933, la liaison Saint-Étienne – Saint-Chamond est fermée. La liaison Saint-Étienne - Pélussin l'est à son tour, suivie en 1937 par la liaison Saint-Étienne – Saint-Héand.

Fichier:Saint Étienne-La Manufacture d'Armes-20110111.jpg
La Manufacture d'armes de Saint-Étienne.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'industrie de l'arme est dominée par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne (MAS) pour le matériel militaire et la Manufacture française d'armes et cycles (Manufrance), ainsi que de nombreux artisans pour les fusils civils.

L'immigration, qui avait commencé à Saint-Étienne au milieu de Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'intensifie pendant la première guerre mondiale, pour remplacer la main d'œuvre française partie au front et pour continuer de soutenir le développement industriel de la ville. C'est ainsi que le nombre d'habitants passa de 148 600 en 1911 à 212 000 en 1918 (c'est-à-dire plus qu'en 2020). Les nationalités représentées étaient principalement polonaise et italienne, puis venaient la marocaine, l'espagnole et l'arménienne. Les Polonais et les Marocains, grâce à leur expérience antérieure, étaient souvent employés dans les mines ; les Italiens dans le bâtiment ; les Espagnols dans la métallurgie ; les Arméniens dans le textile. Alors qu'Européens et Européennes venaient souvent en famille, quand ce n'était pas avec les membres du clergé de leur religion, les immigrés issus des colonies venaient souvent seuls et il arrivait qu'ils se mariaient avec une Française au cours de leur intégration. Les carrés musulmans des cimetières de la ville témoignent de ces unions. Ainsi, en 1936, à l'apogée de cette vague d'immigration, il y avait Modèle:Unité à Saint-Étienne<ref name=":0"/>.

Seconde Guerre mondiale

Après l'armistice, Saint-Étienne se retrouve en zone libre. En 1941, le maréchal Pétain vient présenter à Saint-Étienne la « Charte du travail » (collaboration patronat-salariés).

La ville est touchée par un bombardement américain dans la matinée du 26 mai 1944. La cible est la gare de triage et les infrastructures ferroviaires. Ce jour-là, le bombardement fait partie d'une opération américaine plus large de bombardement de nœuds ferroviaires importants de la moitié sud de la France, en prévision du débarquement de Normandie et dans le but de ralentir la remontée des renforts allemands vers le front. Durant Modèle:Nobr, une escadrille de bombardiers B17 va lâcher près de Modèle:Unité sur la ville<ref name="France 3">Modèle:70e anniversaire du bombardement de Saint-Étienne</ref>. Si l'objectif est partiellement atteint, le bombardement touche aussi largement les quartiers Châteaucreux, du Soleil, Saint-François et Tardy<ref name="Le Progrès">70 ans après le bombardement de Saint-Étienne.</ref>. On compte environ Modèle:Nombre et disparus et 1 100 bâtiments détruits<ref>Les Pensées d'un Américain sur le bombardement américain de Saint-Étienne, France, le 26 mai 1944</ref>. À la suite de ce bombardement, le Modèle:Date-, Pétain se rendra à Lyon puis à Saint-Étienne<ref name="France 3"/>.

Saint-Étienne est libérée le Modèle:1er septembre par les troupes débarquées en Provence<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P.35.</ref>, 15 jours plus tôt.

Après-Guerre

L'immigration vers Saint-Étienne reprend après guerre, avec l'arrivée de nombreux Algériens et Portugais. Cependant, concernant les Algériens, il est difficile d'avoir une idée précise de l'évolution car ils ne sont comptabilisés comme étrangers qu'à partir du recensement de 1975. Il semble, par exemple, que Saint-Étienne ait été un centre important de résistance du peuple algérien durant la guerre d'Algérie. Au recensement de 1975, les Algériens représentent 45 % de la migration, suivi à 17 % par les Italiens et les Italiennes. La majorité des migrants venait d'un milieu paysan. Cette origine rurale a durablement marqué la ville, se trouvant en corrélation avec les villages historiques qui la composent, comme Beaubrun, Le Soleil. Ces villages existaient déjà avant la Révolution et avaient pourtant été annexés par la ville lors de son expansion. Mais ils sont restés vivaces, autour de leur marché, de leur église, grâce à la sensibilité rurale des nouveaux arrivants. En retour, ces anciens villages ont facilité l'intégration des migrants, dont beaucoup témoignent d'un fort attachement à leur lieu de vie, attachement qu'ils ont transmis à leurs enfants, et c'est ainsi que l'on trouve des familles issues de l'immigration profondément attachées à un coin de la ville depuis plusieurs générations<ref name=":0"/>.

Un des traits à souligner de l'identité stéphanoise est la précarité économique et sociale, à tel point qu'elle forme ici une homogénéité sociologique. De ce fait, les immigrés n'étaient pas en opposition économique avec les locaux, ce qui facilitait leur intégration, contrairement à ce qui se passait dans d'autres villes de France. La vie miséreuse des ouvriers et ouvrières du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle reste présente dans la mémoire collective. Pour la plupart, le confort moderne ne devient une réalité qu'à partir des années 1980. En 1968 encore, la moitié des logements de la ville n'a pas de WC individuel. En 1975, 68 % de la population n'a pas dépassé le niveau de l'école élémentaire<ref name=":0" />.

Dans les années 1970, Saint-Étienne et la France sont admiratifs de l'épopée des Verts dans le championnat européen de foot ; celle-ci se finit par une finale perdue contre le Bayern de Munich et le défilé de l’équipe sur l’avenue des Champs-Élysées.

Depuis les années 1970, les grandes industries stéphanoises connaissent de nombreuses difficultés. Depuis la fin des années 1960, les Houillères de la Loire sont déficitaires à cause de la concurrence du pétrole et du charbon des pays étrangers, beaucoup moins chers sur le plan des coûts de production et surtout des frais de transport. De Modèle:Nombre en 1945, les effectifs sont ramenés sous le seuil des 10 000 en 1963. Quand le puits Couriot ferme ses portes en 1973, ils ne sont plus que Modèle:Nombre des houillères. Le dernier puits du bassin stéphanois - le puits Pigeot - ferme en 1983.

Manufrance dépose le bilan en 1986, la Manufacture Royale d'Armes gérée par GIAT industries licencie de plus en plus. Cet important repli économique passe aussi par une baisse démographique. D'une population de Modèle:Nombre en 1968, dans ses limites actuelles, la ville est passée à 201 569 en 1990 et 176 800 en 2004 ; léger accroissement cependant à 177 500 en 2006.

La sidérurgie ligérienne subit des restructurations identiques. Ascometal, entreprise spécialisée dans la fabrication d'aciers spéciaux, hérite dans les années 1980 d'une aciérie vieillissante (Modèle:Unité alors que la moyenne européenne est à 500) et chargée à 60%, dont la retructuration est inévitable<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À la fin des années 1980, l'usine du Marais passe de 800 à 300 salariés avec la fermeture de l'aciérie en 1989, puis du train de laminage deux ans plus tard. En 2014, il n'y reste plus que 63 employés<ref>Modèle:Article</ref>.

Ce déclin industriel touche l'ensemble des vallées de l'Ondaine et du Giers, l'ancien bassin industriel stéphanois. En conséquence, les classes moyennes quittent celui-ci pour émigrer vers les communes de la couronne, la plaine du Forez et plus loin, la Haute-Loire. Pourtant, dans les années 1990, l'exode continue, alors que le tissu industriel se reconstitue par un fort réseau de petites entreprises. La décroissance démographique, d'ampleur exceptionnelle pour une ville de France, devient un problème en lui-même. On parlera de décroissance urbaine<ref name="villessanspolitique">Modèle:Lien web.</ref>.

De fortes rivalités, apparues dans les années 1970, entre la ville et sa périphérie, autour de l'enjeu de l'accueil de nouvelles entreprises, compliquèrent la recherche d'une réponse politique. Elles aboutissent à l'échec de l'établissement d'un schéma de cohérence territoriale. L'arrivée de Michel Thiollière à la mairie permet d'aplanir les disputes. Les résultats catastrophiques du recensement de 1999 firent prendre conscience à l'ensemble des élus de la gravité du problème. À partir de 2001, un réseau d'acteurs, principalement publics, commence à se structurer pour relancer l'habitat sur le moyen terme<ref name="villessanspolitique"/>.

Mais le cas de la ville étant très particulier par rapport au reste du pays, les acteurs locaux doivent bricoler des solutions peu courantes, à partir de politiques nationales qui ignorent la décroissance démographique. Pour l'État, le redressement de la ville est un objectif important, pour assurer la compétitivité de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il cherche à privilégier la compétitivité économique par l'arrivée de cadres supérieurs et d'une classe aisée, comme partout ailleurs. Mais pour la ville, l'important est de stabiliser les familles, en facilitant l'accession à la propriété en son sein. Il s'ensuit des politiques basées sur des hypothèses volontaristes tablant sur des augmentations de populations peu crédibles, même si le déclin démographique s'est aujourd'hui, en 2017, arrêté<ref name="villessanspolitique"/>.

L'histoire minière, élément du paysage urbain contemporain

Le bassin de Saint-Étienne fut en France le berceau de l'exploitation de la houille et la ville lui doit en grande partie son essor du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La présence du charbon est directement liée à l'essor de la métallurgie, élément moteur de la révolution industrielle. La création des premières lignes de chemins de fer à Saint-Étienne est liée au besoin de transporter le charbon vers la Loire pour l'exporter en direction du Nord de la France par exemple<ref name="a45">Modèle:Lien web.</ref>.

L’ancienne ligne de chemin de fer reliant Firminy à Saint-Just-Saint-Rambert, ouverte en 1885 suivant le tracé des gorges de la Loire, est toujours visible lors de la baisse du niveau de l'eau : ses viaducs et ses tunnels réapparaissent et sont pour la plupart très bien conservés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Saint-Étienne est le seul exemple français d'un développement de l'activité minière au cœur même d'une grande ville.

Le paysage se transforme notamment avec la création de puits mais surtout de crassiers, comme à Saint-Étienne ou à La Talaudière, et de chemins de fer, on retrouve par exemple le pont ferroviaire du bois Monzil à Villars qui est le plus vieux pont ferroviaire d'Europe continentale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Outcrops of pyrometamorphic rocks (porcelanites) from 17th century's coal seam fires at Mont Salson, Saint-Etienne, France.jpg
Roches cuites (porcelanites) au Mont Salson (Clapier) vestiges de vieux feux de mine du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les collines du Clapier et du Bois d'Avaize conservent des traces de très anciens feux de mine ayant transformés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ces collines en Modèle:Citation, évoquées par Marcellin Allard dès 1605 dans sa gazette française puis par d'autres auteurs de la même époque. Ces affleurements de roches cuites constituent les plus vieux vestiges miniers visibles aujourd'hui sur le bassin de Saint-Etienne.

De la période industrielle, il ne reste également plus grand-chose de l'activité minière. Il serait difficile pour un touriste qui viendrait à Saint-Étienne de retrouver l'emplacement des 192 puits qui ont pour la plupart été construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il ne reste qu'un chevalement, celui du puits Couriot, exploité à partir de 1912, dominé par deux imposants terrils, que les habitants de Saint-Étienne, les Stéphanois, appellent Modèle:Citation ou les deux Modèle:Citation de Saint-Étienne.

Le puits Couriot est maintenant un musée<ref name="a45" />.

Le premier crassier prend forme en 1938 ; en dix ans, il atteint les cent cinquante mètres de haut et il faut donc en faire un deuxième. En pas moins de Modèle:Nobr, la végétation a eu le temps de pousser sur ces crassiers pour créer un tout autre paysage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire récente

La ville a ensuite orienté son développement vers le design, notamment par le portage d'un évènement international depuis 1998, la création d'une structure dédiée en 2009 et l'intégration du réseau UNESCO en 2010.

Le club de football jouit d'une réputation forte et Saint-Étienne est désignée en 2020 ville la plus foot de France par le magazine France Football<ref>Saint-Etienne désignée ville la plus foot de France, Lionel Lopes-Quintas, 8 décembre 2020</ref>.

Entre 1970 et 2010, à cause de la désindustrialisation<ref>Modèle:Article.</ref>, Saint-Étienne a connu une forte décroissance démographique (elle était une des grandes villes françaises à souffrir de déclin urbain avec Roubaix et Le Havre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle suit une évolution similaire à celles de villes comme Newcastle upon Tyne, Sheffield, Dortmund, Pittsburgh, Cleveland ; ou comme Turin et Détroit (Michigan) qui sont devenues, comme Saint-Étienne, des cités du réseau des villes créatives UNESCO<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Depuis 2010, la population stéphanoise s'est stabilisée autour de Modèle:Nombre et a même augmenté lors des derniers recensements<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Logo Saint-Étienne (Loire).svg
Ancien logo de la Ville de Saint-Étienne (Modèle:Date- - Modèle:Date-).
Fichier:L'hôtel de ville de Saint-Etienne.jpg
L'hôtel de ville au printemps 2017.

Au Moyen Âge, la ville était gouvernée par des syndics et consuls élus siégeant à l'ancien Hôtel-de-Ville (actuelle place Boivin), et dépendait du seigneur de Saint-Priest-en-Jarez pour la justice et la voirie.

Saint-Étienne a été créée en tant que commune indépendante de Saint-Priest-en-Jarez, sous le nom d'Armes (Commune-d'Armes ou Armes-Ville) dans le Canton-d'Armes en 1793.

Elle est renommée Saint-Étienne en 1801, Saint-Étienne-sur-Loire de façon très ponctuelle et utilisée uniquement en 1969 dans le décret d'absorption de Saint-Victor-sur-Loire, et à nouveau Saint-Étienne dès la fin de 1969, pour le rattachement de Terrenoire.

Saint-Étienne a annexé plusieurs communes : Beaubrun, Montaud (Loire), Outre-Furan et Valbenoîte en 1855, Saint-Victor-sur-Loire et Terrenoire en 1969 et Rochetaillée (Loire) en 1973.

Elle a cédé Planfoy à Saint-Genest-Malifaux en 1863.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Fichier:Gaël Perdriau.jpg
Gaël Perdriau, maire actuel.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:Article détaillé

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité Pas de Modèle:4e
Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 22,16 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 22,16 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 15,90 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 9,85 Tour unique
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD 29,50 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 27,11 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 23,64 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 7,36 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE 42,74 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD 38,35 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 18,91 Pas de Modèle:4e
Présidentielles 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 24,94 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 24,82 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 17,51 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 17,14 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 74,14 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 25,86 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 22,46 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 19,54 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 14,61 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 9,45 Tour unique
Municipales 2020 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE Modèle:Unité Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Régionales 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Modèle:Unité Pas de Modèle:4e
Présidentielles 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 33,29 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 25,09 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 16,65 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | REC 7,27 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 68,13 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 31,87 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e


Modèle:Boîte déroulante/début Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :

Élection présidentielle de 2007<ref>Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Lyon sur le site du ministère de l'intérieur.</ref>
Candidat Modèle:1er Modèle:2e
Lyon National Lyon National
Nicolas Sarkozy 34,46 % 31,18 % 53,08 % 53,06 %
Ségolène Royal 27,29 % 25,87 % 46,92 % 46,94 %
François Bayrou 22,09 % 18,57 %
Jean-Marie Le Pen 6,47 % 10,44 %
Votants 86,43 % 83,77 % 84,70 % 83,97 %
Élection présidentielle de 2012<ref>Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Lyon sur le site du ministère de l'intérieur.</ref>
Candidat Modèle:1er Modèle:2e
Lyon National Lyon National
François Hollande 30,25 % 28,63 % 53,12 % 51,64 %
Nicolas Sarkozy 30,54 % 27,18 % 46,88 % 48,36 %
Jean-Luc Mélenchon 11,83 % 11,10 %
François Bayrou 10,66 % 9,13 %
Marine Le Pen 9,87 % 17,90 %
Votants 79,67 % 79,48 % 79,03 % 80,35 %

Modèle:Boîte déroulante/fin

Jumelages

Au Modèle:Date, Saint-Étienne est jumelée avec 17 villes. Modèle:Colonnes

Coopération décentralisée

Modèle:Début de carte{{#if:500px|
Fichier:Blank map of world no country borders.PNG
|
Fichier:Blank map of world no country borders.PNG
}}

Modèle:Fin de carte

Villes de design, membres du réseau des villes créatives UNESCO

Depuis novembre 2010, Saint-Étienne fait partie du réseau des villes créatives UNESCO, comme ville de design. Les coopérations entre les vingt-et-une villes de ce réseau sont nombreuses et se développent maintenant en dehors du strict cadre du design. Modèle:Colonnes

Politique environnementale

La métropole de Saint-Étienne propose à ses habitants plusieurs sites et services en matière de gestion des déchets ménagers, qu'il s'agisse de déchets polluants ou encombrants. Le territoire comptabilise 13 déchèteries<ref>Modèle:Lien web.</ref> dispersées à l'Etrat, Firminy, La Ricamarie, Roche-la-Molière, Saint-Chamond, Saint-Etienne le Soleil, Saint-Etienne Chauvetière, Saint-Jean-Bonnefonds, Tartaras, Andrézieux-Bouthéon et Lorette<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La déchèterie la plus fréquentée est celle de la Chauvetière de Saint-Étienne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il n'existe pas à ce jour de service général de collecte des déchets encombrants à domicile, que ce soit sur un mode de collecte fixe ou sur rendez-vous. Seuls quelques administrés pourront bénéficier ponctuellement d'un ramassage à domicile, sur simple demande auprès de la mairie de Saint-Étienne. Dans ce cas, seuls les déchets électroménagers et mobiliers sont acceptés, si leur volume total ne dépasse pas les 1 mètre cube<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est formellement interdit de déposer des déchets encombrants sur la voie publique, sous peine d'une répréhension pécuniaire. Le site de la ville de Saint-Étienne précise enfin qu'il existe des associations<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui récupèrent certains déchets encombrants, dans un but de revalorisation des déchets et/ou de création d'activité propice à l'insertion sociale et professionnelle.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'industrialisation amène une très forte croissance démographique de 1800 à 1926. Après un recul industriel de vingt ans cette croissance reprend dans les années cinquante mais ne durera que vingt ans et actuellement la population est revenue à son chiffre de 1946 voire celui compris entre 1921 et 1926. Ce recul démographique est le reflet des difficultés qu'ont subies les principales industries stéphanoises dès le début des années soixante-dix : tout d'abord les Houillères de la Loire en raison de la concurrence du pétrole et du charbon des pays étrangers, de Modèle:Nombre en 1945, les effectifs sont ramenés sous le seuil des 3 000 en 1973.

Puis Manufrance déposera le bilan en 1986 ; en 2001, c'est la Manufacture d'armes de Saint-Étienne reprise par GIAT industries qui ferme ses portes. D'une population de Modèle:Nombre en 1968, dans ses limites géographiques actuelles, la ville est passée à 199 396 en 1990, 177 480 en 2006 puis Modèle:Nombre en 2014. Cette perte de population se fait principalement au profit de communes périphériques, notamment celles situées dans la plaine du Forez. Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 28,6 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,32 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,6 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Fichier:Ecole des mines 2.jpg
École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne.

L'agglomération compte Modèle:Nombre post-bac à travers des formations universitaires et grandes écoles intégrant des formations d'ingénierie santé, de sciences et design, de sciences humaines et économie, d'ingénierie et technologie, etc.

L'image de la ville dans le domaine des études supérieures est plutôt bonne. Le magazine L'Étudiant de septembre 2013 l'a d'ailleurs placée en Modèle:8e position des grandes villes étudiantes françaises et Saint-Étienne est la Modèle:1re ville française pour ce qui est de la croissance de la population étudiante (2001-2011).

Selon un sondage du mensuel L'Étudiant et de l'hebdomadaire Version Femina (courant 2007), Saint-Étienne arrive en tête des villes universitaires française en matière d'équipements sportifs, seconde dans la catégorie « bars-restos-fastfoods », et troisième en matière de loisirs et culture. En matière de logements universitaire, la ville se place Modèle:10e sur 31. La capitale ligérienne remporte la Modèle:1re place pour les cursus courts (BTS, DUT, BTSA, etc.). Quant aux capacités d'insertion dans le monde professionnel, les étudiants stéphanois se situent à la Modèle:11e place sur les 31 villes sondées.

Manifestations culturelles et festivités

  • Salon grand public :
    • Tatou Juste : en novembre, regroupement des initiatives en lien avec l’environnement et les solidarités depuis 2005<ref>Historique, Tatou Juste</ref>.
  • Festival artistique :
  • Festival de musique :
    • Les Jazzeries d'hiver, en janvier au Fil.
    • Festival Musitecture : festival visant à mêler musique et architecture, organisé par les étudiants de l'École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne (avait lieu en avril).
    • Festival Paroles et musiques : mai.
    • Festival des musiques innovatrices : avait lieu en juin.
    • Festival Bô Mélange (avait lieu en juillet).
    • Festival des Musiques du Monde : Festival composé de concerts, soirées dansantes, animations et films, à la découverte d'autres horizons.
    • Biennale Massenet : festival d'art lyrique qui avait lieu en novembre.
    • Les oreilles en pointe : festival axé sur la découverte de nouveaux talents de la chanson européenne en novembre dans la vallée de l'Ondaine.
    • Festival Piano Passion : était un festival de musique classique au mois de mai.
    • Festival Poto Carrés : était un festival hip-hop, graff, break dance.
    • Les Roches celtiques : festival qui accueille des groupes musicaux d'inspiration celtique en plein air au début juillet.
    • Avatarium : Ce festival proposait chaque année en novembre une programmation éclectique autour des cultures alternatives, et mêle dans le même temps concerts, conférences et animations autour de l’Information Libre.
    • Le Positive Education Festival, festival de musiques électroniques au mois de novembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
    • BWd12 : un festival de musique de chambre à Saint-Victor-sur-Loire en août.
  • Festival de théâtre-spectacle-cinéma :
    • Festival 1001 Bass : les cultures urbaines au mois de mars.
    • Tête de Mule : une semaine en avril de critique cinéma pour les enfants.
    • DAN.CIN.FEST : un festival cinéma/danse/société en juin.
    • Festival TRAX : le hip-hop au mois de juin.
    • Festival des 7 Collines : festival de théâtre et cinéma (tous les ans dans la Modèle:1re quinzaine de juillet) depuis 1995.
    • Festival des Résistances et des Alternatives : (concerts, cinéma, ateliers, débats, conférences, etc. fin avril - début mai).
    • Festival des Arts burlesques : festival composé de spectacles d'humour, conférences, ateliers d'initiations, défilés burlesques et expositions en février.
    • Festival du film gay et lesbien Face à face : chaque année en octobre-novembre, il présente une sélection de courts et longs métrages thématiques et des rencontres avec les réalisateurs.
    • Curieux voyageurs (anciennement Planète couleurs le festival des voyages) : festival qui réunit des aventuriers, des reporters-conférenciers, des photographes, des musiciens et des écrivains sur le thème du voyage et de l'aventure humaine au mois de mars.
    • Festival « autrement gay » : chaque année au début de juin : festival pluridisciplinaire (théâtres, spectacles, expositions, films, rencontres citoyennes…) organisé par le collectif « autrement gay » : rencontres artistiques ouvertes à tous dans le but de lutter contre les discriminations et notamment l'homophobie.
  • Fêtes traditionnelles :
    • Fête de la Sainte-Barbe patronne des mineurs le 4 décembre.
    • Foire économique de Saint-Étienne : tous les ans dans la deuxième quinzaine de septembre pendant onze jours, du vendredi au lundi en huit.
  • Fête sportive :
    • Saintélyon est une course à pied nocturne d'endurance entre les villes de Saint-Étienne et de Lyon le premier weekend de décembre depuis 1952, sur une distance de Modèle:Unité à l'origine.
    • Le Vélocio épreuve cycliste depuis 1922 se déroulant le deuxième week-end de juin avec la fameuse montée chronométrée du col de la République.
    • Francisco Moser, épreuve cyclosportive qui a eu lieu en 2006<ref>La Francesco Moser 2006, Running, octobre 2006</ref>.

Santé

Saint-Étienne possède, dans le domaine public, un CHU avec trois hôpitaux :

  • L'hôpital de la Charité : il se situe en centre-ville.
  • L’hôpital Bellevue : il se situe dans le quartier de Bellevue : C'était l'un des hôpitaux de France les plus importants dans les années 1900, mais depuis 2008, tous les services qu'il possédait ont déménagé à l’Hôpital Nord sauf le service de rééducation. Dans les années à venir, cet hôpital deviendra un hôpital gériatrique. Il possédait la faculté de Médecine qui a déménagé en 2015 à l'hôpital Nord.
  • L'hôpital Nord : il se situe à Saint-Priest-en-Jarez, dans le nord de l'agglomération. C'est le seul hôpital public général de Saint-Étienne. Il a ouvert en 1982 et a été agrandi en 2008 pour accueillir tous les services de l'Hôpital Bellevue. Il a accueilli la faculté de Médecine en 2015.

Le CHU de Saint-Étienne est le plus grand employeur du département de la Loire avec Modèle:Nombre (les 3/4 des employés se trouvent à l'hôpital Nord).

Il est reconnu parmi les meilleurs hôpitaux de France, à la Modèle:23e place du tableau d'honneur des 50 meilleurs hôpitaux de France<ref name="ReferenceA">Classement magazine Le Point, août 2013</ref>. Il se classe dans les toutes premières places nationales dans certaines spécialités : Modèle:2e sur les stimulateurs cardiaques, Modèle:9e sur la chirurgie des carotides.

Il y a aussi trois cliniques et hôpitaux privés :

  • Le Centre Hospitalier Privé de la Loire : il se situe anciennement à la place de l'immeuble de La Muraille de Chine.
  • La Clinique Mutualiste : située à côté de l'hôpital Bellevue, cet établissement privé à but non lucratif géré par la Mutualité française Loire SSAM, se classe parmi les premiers établissements pour certains actes chirurgicaux : Modèle:2e sur la traumatologie du genou, Modèle:4e sur la prothèse de hanche, Modèle:4e sur les hernies de l'abdomen ou encore Modèle:8e sur la vésicule biliaire<ref name="ReferenceA"/>.
  • La clinique du Parc : elle se situe aux abords de l'hôpital Nord.

Sports

Événements sportifs nationaux et internationaux

Fichier:TifoMaillotBleu.JPG
Tifo de football pour le match amical France-Chine.

Équipements sportifs

Fichier:Stade Geoffroy-Guichard - Saint-Etienne (10-11-2013).jpg
Stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne.

Saint-Étienne possède de nombreux équipements sportifs :

Associations sportives

féminine.

Les pôles sportifs

Football

L'équipe de football du club de Saint-Étienne (ASSE, pour Association sportive de Saint-Étienne) a dominé le football français dans les années 1960 et 70, remportant :

  • 10 fois le championnat de France (premier club français à l'avoir réalisé) (1956/1957 - 1963/1964 - 1966/1967 - 1967/1968 - 1968/1969 - 1969/1970 - 1973/1974 - 1974/1975 - 1975/1976 - 1980/1981)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
  • six fois la coupe de France (1962 - 1968 - 1970 - 1974 - 1975 - 1977)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • trois fois le championnat de France de Ligue 2 (1963, 1999 et 2004)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • une fois la Coupe de la Ligue en avril 2013 (1-0) face à Rennes ;

et perdant 1 à 0 la finale de la coupe d'Europe en 1976 à Glasgow. L'Hampden Park, où se joua la finale, est depuis resté connu des amateurs de football français pour ses poteaux carrés, ce qui a fait le malheur des Verts qui tirèrent deux fois sur la barre transversale.

Les joueurs sont surnommés les Verts (de la couleur de leur maillot), et le stade de l'équipe, le stade Geoffroy-Guichard (Modèle:Unité), est surnommé « le chaudron »<ref>Modèle:Lien web.</ref>(ou « l'enfer vert » pour ceux qui viennent l'y affronter).

Beaucoup des joueurs les plus renommés du football français ont joué dans cette équipe, par exemple Aimé Jacquet, Michel Platini, Hervé Revelli, Patrick Revelli, Dominique Rocheteau, Dominique Bathenay, Jean-Michel Larqué, Jacques Santini, Laurent Blanc, Grégory Coupet, Willy Sagnol, Bernard Lacombe, Jeremie Janot, ainsi que de grands footballeurs étrangers tels qu'Oswaldo Piazza, Ivan Curkovic, Johnny Rep, Joseph-Antoine Bell, Rachid Mekloufi.

C'est l'équipe qui a lancé l'engouement national pour le football avec ses nombreuses réussites. Son stade (Geoffroy-Guichard) est encore connu pour être l'un des plus animés de France pour ce qui est du nombre de supporteurs et de l'ambiance (victoire en championnat des tribunes (LFP) lors de trois saisons consécutives : 2006/2007, 2007/2008, 2008/2009)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le club de l'ASSE a été élu club français le plus populaire<ref>CFC 2013</ref> et le public stéphanois fait partie du top 10 des meilleurs publics du monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sarbacane

L'autre sport « typique » de Saint-Étienne est la sarbacane<ref>http://www.sarbacane-france.org/index.php?pagelien=evo</ref>, que certains médecins recommandaient pour que les mineurs expulsent la poussière de leurs poumons, pour essayer d'enrayer la silicose. En stéphanois, un joueur de sarbacane s'appelle un « baveux » et le sport est encore pratiqué de nos jours dans les associations.

Taux d'équipement

Fichier:Taux de variation des taux d'équipement St Etienne.svg
Cette carte représente le taux de variation sur une période de 9 ans du taux d'équipements pour Modèle:Nombre dans l'intercommunalité Saint-Étienne Métropole.

Le taux d'équipement permet de mesurer le Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> : en recensant le nombre d'équipements (commerciaux, de santé, de service, d'éducation ou encore de l'administration) et en divisant à la population puis en multipliant par 1 000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Saint-Étienne, ville en déclin, est concurrencée par sa périphérie et l'augmentation croissante de la population dans les communes limitrophes. Cette carte permet d'avoir une représentation spatiale de l'évolution du taux d'équipement et donc d'avoir une idée des dynamiques d'aménagement sur ces territoires entre 2007 et 2016.

Ainsi, on remarque que les communes périphériques à l'Est de Saint-Étienne ont connu une forte augmentation de leur taux d'équipement (entre +62 % et +170 %). Châteauneuf, par exemple, a connu la plus forte augmentation avec un taux de +170 %, passant ainsi d'un taux d'équipement de 8,9 à 24 pour 1000 habitants. D'un côté cette augmentation est donc à nuancer, il s'agit d'abord d'un rééquilibrage entre les différentes communes, pour mieux équiper des communes où l'offre d'équipements étaient très faibles, contrairement à Saint-Étienne qui était déjà relativement bien équipé (27,2 ‰ en 2007 à 35 ‰ en 2016). De l'autre, l'augmentation du taux d'équipement s'explique par une augmentation de la population dans ces communes. Entre 2007 et 2015, Châteauneuf a connu une augmentation de +6 % de sa population, alors que Saint-Étienne a connu une perte de -2,5 % de sa population sur la même période.

Les villes de l'est de la communauté d'agglomération sont à la fois, celles qui ont connu les plus fortes augmentations de population (Tartaras +11,5 %, Pavezin +24,8 %, Farnay +10,7 %) et donc une amélioration de leur taux d'équipement (respectivement +76,8 %, +67,3 % et +103,4 %).

Le cas de la commune de la Tour-en-Jarez est aussi très parlant, commune limitrophe de Saint-Étienne, elle a vu sa population fortement augmenter entre 2007 et 2015 (+15 %) et son taux équipement également (+85,9 %). La commune attire par sa proximité avec la préfecture couplée à un caractère encore rural, c'est la logique même de la périurbanisation. Cette dynamique est assumée par la mairie, le slogan de la commune « La-Tour-en-Jarez une ville à la campagne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le déclin urbain dont souffre Saint-Étienne s'explique donc en partie par la concurrence des communes périphériques, elles bénéficient d'une plus forte augmentation de leur population, qui se traduit également par un plus fort investissement dans leurs équipements.

Médias

Radios locales

  • France Bleu Saint-Étienne Loire : depuis septembre 2013. Elle émet sur l'ensemble des départements de la Loire et de la Haute-Loire ainsi que sur une partie du département du Rhône depuis ses locaux de la Cité du design (97.1 FM).
  • Activ Radio : radio commerciale généraliste locale de la Loire (90.0 FM).
  • NRJ Loire : radio musicale émettant avec des décrochages locaux (102.8 FM).
  • Chérie Loire : radio musicale du même groupe que NRJ émettant avec des décrochages locaux (95.9 FM).
  • Radio Dio : radio associative et alternative, née en 1981. Elle reste une des dernières radios libres de France apparues à cette époque (89.5 FM).
  • Loire FM : la radio associative de la place Bobby Sands (100.9 FM).
  • Radio Espérance : radio catholique émettant sur une large couverture allant de Guéret à Gap (93.9 FM).
  • RCF Saint-Étienne : La radio du diocèse de Saint-Étienne (94.7 FM).
  • Radio Scoop : radio commerciale généraliste locale d'une partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes avec décrochages locaux à destination de la Loire (91.3 FM).
  • Loire radio : radio commerciale généraliste de la Loire.

Télévision

Presse écrite

  • Le Progrès : quotidien d'information locale et régionale.
  • La Gazette de la Loire : hebdomadaire d'information locale.
  • Saint-Étienne & moi : bimestriel gratuit d'information locale et sportive.
  • Sports Forez Vert : le premier magazine omnisports gratuit de la région stéphanoise.
  • L'Essor : hebdomadaire d'information locale et régionale.
  • Le Petit Bulletin : journal mensuel gratuit d'infos culturelles.

Sites d'informations locales

  • whatodo: Guide des bons plans stéphanois
  • 42info.fr
  • Forez Info
  • Zoomdici.fr
  • Le Grisou.fr
  • Politique 42
  • Sortir Saint-Étienne : Calendrier gratuit des événements à Saint-Étienne

Cultes

Modèle:Article détaillé

Édifices religieux

La ville compte également 15 lieux de cultes musulman, mosquées et salles de prières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • Grande Mosquée Mohamed-VI la construction débuta en 2006 et fut inaugurée en 2012. Elle est un exemple de l’art architectural marocain.
  • Mosquée de Montreynaud dont la première pierre a été posé le 6 novembre 2011<ref>Voir Modèle:Lien web.</ref>

Vie militaire

Listes des unités militaires ayant tenu garnison à Saint-Étienne :

  • [[16e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:16e régiment d'infanterie]], 1906
  • [[38e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:38e régiment d'infanterie]], (avant) 1906 — 1940 (jusqu'à ?)
  • [[14e régiment de dragons|Modèle:14e régiment de dragons]], 1914
  • [[30e régiment de dragons|Modèle:30e régiment de dragons]], 1906

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Le niveau de vie médian de la commune s'élève à Modèle:Euro par an, une somme moins élevée (-17,81 %) que le niveau de vie médian en France (Modèle:Euro).

50,3 % des foyers fiscaux de la ville sont imposables.

Le taux de pauvreté s'élève à 7,1 points de plus que le taux de pauvreté français (13,9 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Modèle:…

Entreprises et commerces

Agroalimentaire

Affaires

Recherche

Saint-Étienne est la Modèle:9e métropole française pour ce qui est des brevets déposés, devant Rennes, Nantes, Bordeaux ou encore Montpellier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Industrie

  • De nombreuses entreprises dans la métallurgie, la mécanique et la sous-traitance automobile : General Dynamics et sa filiale AxleTech, Ascométal, SAM Outillages, Linamar Famer Rivoire, PCI SCEMM, SEAC Saint-Étienne Automotive Components, Lemforder Mécacentre…
  • Floerger commence la production de polyacrylamides (floculants traitant l'eau sale destinée aux machines à vapeur) en 1968 dans une ancienne étable d'une usine de boulets de Saint-Étienne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} SNF Floerger History</ref>.
  • Verney-Carron, leadeur français de l'arme de chasse.
  • JDSU France dans l'électronique.
  • Thuasne dans le textile médical.
  • Le pôle de l’eau<ref>Pôle de l’eau http://www.franceenvironnement.com/entreprise/pole-de-l-eau-de-st-etienne--st-etienne-400054648.html</ref> et de l’environnement, qui fédère plus de 150 partenaires aux compétences diversifiées et complémentaires dans le secteur du traitement de l’eau et de l’environnement.
  • Le Centre européen des biens d’équipement industriel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui regroupe Modèle:Nombre en mécanique et traitements de surfaces, la recherche ainsi que l'enseignement supérieur.
  • Berthiez est un constructeur français de machines-outils.

Commerce

Liste des principaux centres commerciaux de Saint-Étienne et son agglomération :

Fin Septembre 2020, le Centre Commercial Steel ouvre ses portes dans le quartier Monthieu-Pont de l’Âne, en face du Centre commercial Monthieu. Il s'étend sur plus de 70 000 Modèle:M2 et accueille des moyennes et grandes surfaces, notamment des restaurants et espaces de loisirs<ref>http://www.saint-etienne.fr/entreprendre-projets/projet-urbain/r%C3%A9am%C3%A9nagement-secteur-pont-l%C3%A2ne-monthieu/r%C3%A9am%C3%A9nagement-secteur-po</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réalisations infrastructurales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • Zénith de Saint-Étienne Métropole, premier zénith de Rhône-Alpes imaginé par Norman Foster.
  • « Le Fil », Modèle:1re scène de musiques actuelles de Rhône-Alpes.
  • Réaménagement des places Jean-Jaurès, Jacquard, Chavanelle, Dorian et Hôtel-de-Ville pour aménager un espace réservé aux piétons, vélos et transports en commun.
  • Parking souterrain Chavanelle.
  • Restructuration de toutes les lignes de tram plus l'extension du réseau jusqu’à Châteaucreux.
  • Rénovation et agrandissement du stade Geoffroy-Guichard à Modèle:Nombre en vue de l'Euro 2016 de football.
  • Technopôle à Montreynaud.
  • Création du Pôle Santé, véritable centre de gravité de dimension nationale, ayant pour ambition d'être le lieu de collaborations pédagogiques, scientifiques et industrielles fructueuses entre médecins, ingénieurs, entreprises, étudiants... Plusieurs acteurs seront regroupés autour de l'hôpital Nord : la Faculté de médecine (localisée actuellement à Bellevue), le Centre Ingénierie et Santé (CIS) de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, l'Institut régional de médecine et d'ingénierie du sport (IRMIS) et le Centre Hygée (prévention et éducation sur les cancers)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Reconversion total du quartier de Montchovet dans le sud de la ville grâce à la destruction du plus grand immeuble d'habitation européen "La muraille de Chine" en y construisant le centre hospitalier privé de la Loire.
  • Modification de la circulation en ville : le centre-ville est réservé à la desserte locale. Un boulevard urbain a été créé pour contourner le centre-ville
  • Cité du design au cœur du quartier créatif Manufacture avec la Platine, la tour observatoire et l’École supérieure d'art et design de Saint-Étienne (ESADSE).
  • Transformation totale du quartier de Châteaucreux : aménagement du Modèle:1er pôle d'échange multimodal du territoire stéphanois, constructions d'immeubles pour accueillir des logements et des bureaux, construction du siège mondial du groupe Casino, du siège du Centre national du Chèque Emploi Service Universel (CNCESU), des bâtiments l'Horizon A et B accueillant Le Progrès, la BNP Paribas...
  • Rénovation et acquisitions de nouvelles rames de tramway.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le patrimoine architectural remarquable de Saint-Étienne, du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX

}}s, lui a valu le label Ville d'Art et d'Histoire décerné en 2000<ref>http://www.an-patrimoine.org/Saint-Etienne</ref>. De plus depuis le 22 novembre 2010, Saint-Étienne est la Modèle:1re ville française et la Modèle:2e ville européenne après Berlin, à avoir intégré le réseau des villes créatives design UNESCO<ref>http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/creativity/creative-cities-network/</ref>.

La tour de la Droguerie, la Bourse du Travail, l'hôtel de ville, la préfecture, la Manufacture d'armes, le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale (classé monument historique) et bien d'autres édifices sont autant d'exemples de ce patrimoine remarquable.

Fichier:Rue pietonne St Etienne.JPG
Rue des Martyrs de Vingré dans la zone piétonnière.

Saint-Étienne offre plus de 700 hectares de parcs et espaces verts. La ville possède aussi une riche statuaire. Une réplique de la statue de la Liberté est visible non loin du centre-ville, sur la place Jules-Ferry, au croisement de la Grand-Rue et de la rue Chevreul.

À quelques minutes du centre-ville se trouvent :

Le château féodal de Rochetaillée est visitable.

Le parc naturel régional du Pilat, situé dans des forêts de moyenne montagne. Ce vaste parc de plus de Modèle:Unité culmine à Modèle:Unité au Crêt de la Perdrix. Il constitue une réserve importante pour la faune et la flore de ces régions montagneuses. Il est aussi composé d’un important site de sport d’hiver avec l'Espace nordique du Haut Pilat, le tout à moins de 30 minutes du centre-ville.

Architecture

Modèle:Article détaillé

Architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • La Bourse du Travail (cours Victor-Hugo) construite par l'architecte Léon Lamaizière a été inaugurée à trois reprises en 1904, puis 1906 et enfin 1907. Les façades sont décorées du style néo-classique avec les différentes activités stéphanoises représentées : les cycles, les armes, la mine, la métallurgie…
  • L’hôtel de la Préfecture (place Jean-Jaurès) construit par l'architecte Modèle:M. Huguet fut inauguré en 1902. De nombreuses sculptures ornent le bâtiment : le buste casqué de la déesse Athéna, mais aussi les blasons de Saint-Étienne et les deux sous-préfectures Roanne et Montbrison et le blason Loire, ainsi que la façade sud qui résume les grandes moments de l’histoire de la Loire…
  • L’immeuble de la Condition des Soies (rue d'Arcole) est un bâtiment construit par Léon et Marcel Lamaiziere, dont l’édification s'acheva en 1910. Il était conçu jusqu'en 1962 pour effectuer les opérations techniques et réglementaires propres à la rubanerie. La façade en calcaire est ornée des courbes de l'art nouveau avec des motifs de la rubanerie et du mûrier. Les fers forgés des fenêtres, de la grille d'entrée et de la rampe d'escalier rappellent aussi la première activité de cette immeuble.
  • L'école des mines (cours Fauriel) est édifiée entre 1924 et 1927 de style néo-classique. Il est composé d'un bâtiment central relié en U par deux bâtiments latéraux. Sur la devanture du bâtiment principal, le balcon est soutenu par deux atlantes figurant un mineur et un métallurgiste. Le tout est surmonté d'un fronton représentant l'école qui distribue à des enfants casqués la science sous forme de livres et d'outils. Deux statues symbolisant la science et l'industrie ont été insérées dans des niches. Différents noms d’élèves, de professeurs et de directeurs marquants sont sculptés sur la façade. L’école reçut différentes extensions, en 1969, avec la construction d’un bâtiment au sud. De 1973 à 1975, d'autres ajouts sont réalisés avec la construction de la Rotonde et d’autres bâtiments.
  • Immeuble de La Loire Républicaine (place Jean-Jaurès) construit par l'architecte Léon Lamaizière au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour le journal de La Loire Républicaine.
  • Immeuble Preynat-Séauve (avenue de la Libération) bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de type haussmannien.
  • Bâtiments administratifs des Hospices Civils (rue Michelet) bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Hôtel particulier Hatier (rue de la Richelandière) est un bâtiment de style Art déco, construit en 1931 pour le pharmacien Hatier par l'architecte Armand Subit et l'ingénieur Henri Gouyon. Il abrita le restaurant trois étoiles de Pierre Gagnaire.
  • Les Maisons sans escalier (54 et 56 boulevard Daguerre) sont construites en 1933 et 1939 par l'architecte Auguste Bossu ; leur distribution intérieure se fait au seul moyen d'une rampe unique.
  • Immeuble moderne (rue des Creuses) est une réalisation de l'architecte Auguste Bossu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Hôtel des Ingénieurs ou ancien Hôtel de la Société amicale des anciens élèves de l'école des Mines, (avenue de la Libération) construit en 1907 par Teisseire et Clermont.
  • La Muraille de Chine (boulevard de la Palle) l'un des plus grands bâtiments d’habitations d’Europe, démoli le 26 mai 2000.
Plus hautes structures

Les trois plus hautes structures de la ville sont :

L'émetteur du Guizay, quant à lui situé sur la commune de Planfoy, domine la ville qu'il dessert en télévision, radio et téléphonie mobile. Avec Modèle:Nobr, c'est la plus haute structure du département.

Equipements culturels

Musées

Musées intra muros

Le musée d'art et d'industrie est installé dans un bâtiment de style style Second Empire récemment remis en valeur, au milieu d'un jardin. Ce musée conserve la Modèle:1re collection mondiale de rubans, la Modèle:1re collection française de cycles et la Modèle:2e collection française d'armes<ref>http://www.saint-etienne.fr/index.php?module=cms&action=getContent&id_heading_object=1123</ref>. Il présente un riche témoignage du passé industriel de la ville et notamment le fait qu'elle était la capitale du vélo<ref>Le premier vélo français est né à… Saint-Etienne, Ouest France, Gautier Demouveaux, 17 juillet 2017</ref>.

Le musée de la Mine a été inauguré en 1991. Les anciens bâtiments du puits Couriot abritent aujourd'hui la mémoire des anciennes houillères du bassin de la Loire. La « plâtre » de l'ancien site minier aménagé en parc urbain a été baptisé en 2013 parc Joseph Sanguedolce.

Le musée du vieux Saint-Étienne est installé dans un hôtel particulier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ses collections, présentées dans un intérieur au plafond à fougères Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - une spécialité locale - illustrent l'histoire de Saint-Étienne.

Le conservatoire de Saint-Étienne et les Ateliers des meilleurs ouvriers de France exposent de nombreuses œuvres originales créées dans les ateliers situés dans le même site.

Le musée des Verts est consacré à l'équipe de football de l'Association sportive de Saint-Étienne.

Le mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire retrace l'histoire douloureuse de la Résistance et de la déportation lors de la guerre 1939/1945 dans la région.

Musées extra muros

Le Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, situé à Saint-Priest-en-Jarez possède la deuxième collection d'art contemporain de France après le Centre Beaubourg (plus de Modèle:Unité de surface d'exposition, près de Modèle:Nombre conservées, restaurées et valorisées, près de Modèle:Nombre design.)<ref>http://www.saint-etienne.fr/index.php?module=cms&action=getContent&id_heading_object=1425 Musée d'art moderne de Saint-Étienne</ref>. Les plus grands artistes modernes et contemporains sont représentés dans ce musée.

Le musée des transports urbains de Saint-Étienne et sa région, situé à Saint-Priest-en-Jarez dans le site du dépôt principal de la STAS (exploitant du réseau urbain stéphanois) expose l'histoire des transports urbains de l'agglomération et abrite quelques-uns des anciens matériels de transports urbains de la ville (tramways, trolleybus, bus).

Sites et équipements culturels

  • Cité du design.
  • Parc Giron : centre d'antiquaires.
  • Zénith inauguré en octobre 2008 qui peut accueillir jusqu'à 7 200 spectateurs. Johnny Hallyday y a commencé sa tournée d'adieu Tour 66 en mai 2009. C'est le Modèle:1er Zénith de Rhône-Alpes.
  • Opéra de Saint-Étienne.
  • Palais des spectacles : il servait aux spectacles avec une capacité de 4 500 places jusqu'en octobre 2008. Il est maintenant remplacé par le Zénith.
  • Planétarium de Saint-Étienne : destination l'Univers pour un voyage passionnant.
  • La Rotonde : centre qui associe l’approche pédagogique, expérimentale et culturelle autour de thématiques scientifiques.
  • Le Fil : Modèle:1re scène de musiques actuelles (SMAC) de Rhône-Alpes.
  • Le Clapier : ancienne gare réaménagée en salle de concerts.
  • Centre des congrès de Saint-Étienne.
  • La Comédie de Saint-Étienne est une scène d'importance nationale qui a été la première scène théâtrale décentralisée par Jean Dasté.
  • Le site Couriot / Musée de la mine (plateforme basse et bâtiments du jours).
  • Parc des Expositions.
  • Le Gran Lux : salle de visionnage associative.
  • La cinémathèque de Saint-Étienne.
  • Salle Jeanne-d'Arc.
  • Le Triomphe : programmation de type café-théâtre et concert avec des pièces en gaga.
  • L'Épalle : théâtre avec une programmation autour du one-man-show.
  • Le Théâtre de la Grille Verte : une programmation autour du théâtre amateur.
  • Chok théâtre.
  • Le Verso : centre de création théâtrale contemporaine.
  • Le Nouveau Théâtre Beaulieu (Programmation Jeune Public, Festival des Arts Burlesques, Festival Bô Mélange, Médiation Culturelle).
  • Nouvel Espace culturel : programmation en direction du grand public.
  • Le cinéma d'art et d'essai Le Méliès aujourd'hui situé place Jean-Jaurès, dans l'ancien immeuble du Progrès (4 salles). Il possède désormais un deuxième lieu, Le Méliès saint-François, depuis le rachat du cinéma d'art et d'essai Le France (classé Recherche), situé près du quartier de Châteaucreux (2 salles).
  • Les cinémas L'Alhambra (anciennement Gaumont) et Le Camion Rouge, anciennement gérés par les anciens propriétaires des cinémas L'Eden et Le Royal, aujourd'hui fermés. Rachetés en 2020 par le groupe Megarama<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • La galerie d'Art contemporain Le Réalgar.
  • L'Assaut de la Menuiserie (galerie d'art contemporain, indépendante et associative).

Parcs, jardins publics et fleurissement

Fichier:Vert profond.jpg
Parc du Bois d'Avaize.

Saint-Étienne est une des grandes villes françaises qui possèdent le plus d'espaces verts intra-muros, avec plus de 700 hectares de parcs et jardins publics dispersés dans toute la ville. En voici les principaux :

  • Parc Montaud : d'une superficie de 50 hectares, c'est le plus grand parc de la ville. Riche d'une flore variée, de sculptures, de tables d'orientation (vue panoramique sur la ville), ce parc dominant la cité à Modèle:Nobr d'altitude fait le bonheur des astronomes amateurs. On y trouve également les vestiges de l'ancien puits Sainte-Marie.
  • Parc de l'Europe : le parc de l'Europe, créé en 1964, peut être considéré comme un lieu intermédiaire entre parc et square. En 1992, sa surface passe de 9 à 11 hectares. Tout proche du Rond-Point, au sud de Saint-Étienne, ce parc est très fréquenté comme promenade avec son mini-train, son manège et ses multiples jeux d'enfants (dont sa fameuse immense « toile d'araignée »), sa fontaine et son espace pour les patineurs et les skate-boarders.
    Le parc de l'Europe renferme un parcours de jardins de vivaces particulièrement intéressant au plan de la mise en scène et de l'attrait botanique. Il représente un vrai poumon vert au sud de l'agglomération stéphanoise.
  • Jardin des Plantes : ce vaste parc, situé sur la colline de Villebœuf (exploitée jusqu'en 1928 par la Société des mines de Villebœuf), est riche d'une flore très variée. Il offre une belle perspective sur le centre-ville. L'Opéra-théâtre de Saint-Étienne a élu domicile au sein du Jardin des Plantes.
  • Parc de la Perrotière : un parc situé dans le quartier de Terrenoire avec présence d'un petit château au centre.
  • Parc François-Mitterrand : situé au sein du quartier créatif Manufacture, ce parc est bordé par un bowling, une patinoire, une piscine municipale, le zénith de Saint-Étienne et propose des jeux pour enfants ainsi qu'un skate park.

Ainsi que de nombreux autres petits parcs et squares, qui sont autant de poumons de verdure un peu partout dans la ville. La ville est également riche de nombreux jardins ouvriers.

Les jardins ouvriers sont à Saint-Étienne une initiative du Père Volpette, un jésuite qui les lance en 1894 en demandant aux notables de la ville de prêter aux ouvriers des terrains à cet effet, sous la garantie de l'église catholique. L'église y voyait un moyen de moraliser et d'adoucir la vie difficile des ouvriers, les notables y voyaient un moyen de les détourner de syndicalisme et de politique. Ces ambitions honorables trouvent leur consécration pendant le régime de Vichy, qui encourage un retour à l'agriculture familiale et la réconciliation sociale d'une France déchirée par la guerre. C'est ainsi qu'en 1946, il y a un jardin ouvrier pour 10 habitants à Saint-Étienne, soit 17 000 en tout. La plupart des grandes sociétés locales ont mis des parcelles à disposition et le jardinage est une activité de la presque totalité des Stéphanois. Mais les deux tiers de ces jardins sont sacrifiés à l'urbanisme d'après-guerre. Ce n'est qu'à partir des années 1970, où la ville commence à se battre pour changer sa réputation de ville noire, qu'une nouvelle politique municipale les présente comme un élément typique et leur sauvegarde comme une priorité. Les responsables s'occupent alors de leur apparence, car beaucoup tiennent selon eux du bidonville. Ils standardisent les parcelles, obligent les jardiniers à s'équiper de cabanes toutes identiques. En 2002, une enquête municipale dénombre 3 184 jardins organisés en 33 parcelles pour un total de Modèle:Unité. Presque la moitié des terrains appartiennent alors à la ville. Ils sont gérés par deux associations. Le jardinier type a 59 ans, est ouvrier ou employé à la retraite et s'occupe de son jardin depuis plus de 10 ans. Cette enquête montre aussi une proportion de jardiniers étrangers de 37 %, soit quatre fois plus que dans la ville. Qu'ils soient immigrés ou autochtones, leur attachement au jardin est fort, souvent issu de souvenirs d'enfance<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.

Contrairement au jardin attenant à la maison, le jardin familial ouvrier est un espace domestique masculin, comme l'atelier de bricolage ou le parking. Une de ses fonctions importante est de permettre à l'homme d'échapper à l'espace féminin de la maison, où l'homme peut avoir l'impression d'étouffer. Cela n'empêche pas femme et enfants ou amis de venir souvent dans le jardin pour passer un moment en famille ; ils peuvent en profiter, aider au travail, mais ne prennent part ni à la responsabilité ni aux décisions. La qualité de jardin comme prolongement de l'espace domestique date probablement de l'époque où le logement stéphanois était insalubre : les familles pouvaient mieux y respirer. Les parcelles représentent souvent une certaine mixité ethnique. Les jardiniers d'origines différentes cohabitent tout en entretenant peu de relations, pour autant ils vivent ensemble paisiblement. La diversité culturelle des jardins semble correspondre à la diversité culturelle de la ville. Les jardiniers cultivent souvent des plantes de leur pays d'origine et utilisent leur jardin comme un espace de mémoire, y plantant des arbustes leur rappelant tel élément de leur vie ; ainsi, un homme ayant un jardin à Saint-Étienne et un autre en Kabylie, transporta des graines de l'un à l'autre, mettant des haricots algériens à Saint-Étienne et des cerises stéphanoises en Kabylie. Pour la plupart des familles immigrées ayant un jardin, celui-ci est la principale source de fruits et légumes. Aussi l'année est construite autour des impératifs du jardinage. Par exemple, les jardiniers maghrébins profitent de l'hiver pour rendre visite à leur famille en Algérie ou au Maroc, nettoyant leur jardin avant, revenant au printemps pour le planter. Au début, les jardins pouvaient être utilisés comme espace d'élevage de petits animaux comme des lapins. Mais, à partir de 1970 environ, depuis la volonté municipale de normaliser la réputation de la ville, cette activité est considérée comme malsaine. L'abattage de moutons lors du Ramadan y est formellement interdit, même si les autorités regardent ailleurs à ce moment-là : dans les années 2000, plus de 1 000 moutons étaient abattus dans les jardins familiaux de Saint-Étienne à l'occasion de cette fête. De toutes façons, les jardiniers parviennent à contourner les règles municipales de nombreuses façons. Par exemple, en s'associant en famille, ils louent plusieurs parcelles contiguës, alors que cette pratique est interdite ; ils peuvent de cette façon organiser des fêtes, accédant à une sociabilité qui leur serait impossible dans l'espace d'un appartement, non sans risquer d'indigner les jardiniers voisins<ref name=":0" />.

En 2014, la commune de Saint-Étienne bénéficie du label « ville fleurie » avec « 2 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name="vilfleur2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Rues de Saint-Étienne

Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune

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Jules Janin.
Fichier:Jules Massenet 01.jpg
Jules Massenet.
Fichier:Place jean Jaures.jpg
Place Jean-Jaurès.

Artistes

Écrivains

Modèle:Colonnes

Comédiens

Modèle:Colonnes

Architectes, peintres, dessinateurs, photographes, plasticiens, stylistes

Modèle:Colonnes

Hommes et femmes de journaux, de radio et de télévision

Modèle:Colonnes

Réalisateurs
Compositeurs, musiciens, chanteurs, groupes et interprètes

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Artistes de cirque
  • Henry's (Henri Réchatin)(1931-2013), funambule célèbre pour ses numéros d'équilibre.
  • Les frères Emmanuel Roche (1866-1934) et Camille Roche (1871-1954), fondateurs du Cirque Roche.
Vidéastes

Militaires

Modèle:Colonnes

Miss

  • Christiane Lillio (1950-) née au Maroc, Miss Saint-Étienne en 1967, Miss France en 1968.

Danseurs

  • Jade Janisset (1998-), danseuse, interprète et chorégraphe, a étudié la danse à Saint-Etienne

Politiques

Modèle:Colonnes

Fichier:Pierre Barrallon.jpg
Pierre Barralon, maire de Saint-Etienne de 1893 à 1895

Religieux, ecclésiastiques

Entrepreneurs et industriels

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Scientifiques

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Sportifs

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Patrimoine culturel

Le « patois » de Saint-Étienne

Modèle:Article détaillé

Le patois local issu du francoprovençal est appelé « gaga », bien qu'à proprement parler ce ne soit pas un patois, parce qu'il n'y a pas de grammaire spécifique. En revanche, le vocabulaire est plutôt riche. Les « a » sont ouverts (entre le « a » fermé et le « o »). Les « an » se prononcent « éan » (ex. : « maméan » pour maman). Les « e » sont très rarement prononcés : une s'melle (pour semelle), l'ars'nal (pour l'arsenal).

Quelques exemples de mots et d'expressions stéphanois : Modèle:Colonnes

Gastronomie stéphanoise

  • Les bugnes : s'apparentant aux beignets (que l'on consomme aussi à Lyon), elles ont une forme de rectangle allongé au milieu duquel a été taillée une fente dans le sens du rectangle, où l'on a fait passer l'une des deux extrémités. Frites dans l'huile, on les déguste saupoudrées de sucre glace.
  • Le sarasson : proche du fromage blanc, il est tiré du babeurre (petit lait résultant de la fabrication du beurre), par précipitation dans l'eau bouillante. Les grains ainsi formés sont récupérés par égouttage. Consommé frais, il est assaisonné aux herbes (ciboulette, éventuellement ail, sel et poivre) et accompagne les pommes de terre cuites à l'eau ou à la vapeur. À Lyon, on ajoute du fromage blanc à cette préparation, qu'on appelle de la cervelle de canut.
  • La râpée : galette de pommes de terre et d'œufs battus, équivalente de la crique ardéchoise ou lyonnaise. On la déguste salée et poivrée, ou plus rarement avec du sucre ou de la confiture.
  • La soupe mitonnée : soupe de légumes bouillie à feu doux, à laquelle on ajoute beurre et pain dur.
  • La salade de barabans : salade de pissenlits, accompagnée de lardons cuits et/ou d'œufs mollets.
  • Le barboton : ragoût de pommes de terre, assaisonné de laurier et de thym.
  • Le patia : pommes de terre mélangées à de la crème et du beurre, cuites pendant plusieurs heures.
  • Les matefaims : sorte de crêpe compacte, faite à l'origine avec de la farine de seigle mélangée à de l’eau légèrement salée. Aujourd’hui, l’eau est très souvent remplacée par du lait et on ajoute des œufs.
  • Les grillatons : sorte de pâté issu de résidus de gras et de viande, cuit à la poêle et servi dans des faisselles à fromage.
  • Les côtes du forez : vins rouges et rosés produits sur les contreforts des monts du Forez.
  • Le pâté chaud : quenelles à la sauce tomate, auxquelles on peut ajouter des olives et/ou des mousserons (marasmes des Oréades), accompagnant généralement le gâteau de foie.
  • Le gâteau de foie : sorte de soufflé servi comme viande ; il est généralement servi avec du coulis de tomate.
  • Le plat au four (parfois appelé pommes boulangères) : pommes de terre cuites dans un bouillon au four, accompagnées éventuellement de viande.

Saint-Étienne au cinéma

La ville est référencée dans :

L'Association sportive de Saint-Étienne est évoquée dans :

Héraldique

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette

Modèle:Portail