Alain Corneau

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Alain Corneau est un réalisateur français<ref name="Le_Monde">Modèle:Lien web.</ref>, né le Modèle:Date de naissance à Meung-sur-Loire (Loiret) et mort le Modèle:Date à Paris ([[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e]])<ref name="Gens du cinéma">Les Gens du cinéma, consulté le 30 avril 2014.</ref>.

Biographie

Enfance et études

Fils de Pierre Corneau (8 septembre 1911 - 6 juillet 2008), un vétérinaire de campagne, il grandit sur les bords de la Loire. Il fait ses études secondaires au lycée Pothier à Orléans, où en 1955-1956, son professeur d'histoire-géographie est Pierre Vidal-Naquet<ref>Pierre Vidal-Naquet, Mémoires tome 2, Seuil/La Découverte, 1998, Modèle:P.</ref>.

Attiré dès l'enfance par le cinéma grâce à son père, il se tourne un peu plus tard vers le jazz ; il apprend en autodidacte la batterie, qu'il pratique à Orléans au sein de diverses formations de musiciens franco-américains. Puis il décide de faire des études de cinéma et est admis à l'IDHEC<ref>Aujourd'hui devenu La Femis.</ref>.

Carrière

Fichier:Alain Corneau FFF Yokohama 2005.jpg
Alain Corneau au Festival du film français de Yokohama, le Modèle:Date.

Fasciné par le cinéma américain, Alain Corneau a néanmoins abordé au cours de sa carrière un éventail de genres assez large, allant de la fresque épique avec Fort Saganne à la psychologie intimiste grâce aux Mots bleus. On retrouve fréquemment le thème de la confrontation et du départ pour un pays étranger, laissant place à une quête d'identité douloureuse<ref name="France_culture">Modèle:Lien web.</ref>.

Ses débuts de réalisateur sont marqués par le genre policier, mariant une construction narrative maîtrisée à une certaine noirceur du point de vue, souvent considérées comme des hommages aux roman et film noirs américains dont il reprend les archétypes mais en y creusant des psychologies. Après trois succès commerciaux estimables, il réalise un film à contrecourant de ses premières réalisations : Série noire, drame psychologique tranchant et d'un pessimisme profond, porté par une direction d'acteurs de premier ordre (Patrick Dewaere, Marie Trintignant, Myriam Boyer, Bernard Blier). L'œuvre imprime sa marque dans le cinéma français.

Il adapte ensuite un roman historique de Louis Gardel : Fort Saganne, et réalise ce qui est à l'époque le film le plus cher du cinéma français, avec Gérard Depardieu, Catherine Deneuve et Sophie Marceau. Il y dévoile un sens aigu du grand spectacle et de la durée, malgré des conditions de tournage difficiles dans le désert mauritanien.

Il change radicalement d'atmosphère, de lieu et d'envergure pour adapter le Nocturne indien d'Antonio Tabucchi. L'Inde, une équipe et un budget légers, un traitement intimiste et une tonalité fantasmagorique, voire onirique (rendue notamment par le travail d'Yves Angelo sur la photographie) lui permettent de se consacrer complètement à un thème déjà en filigrane dans ses films précédents : le nouveau départ, l'interrogation sur le sens de l'existence, le flou sur l'identité et les quêtes douloureuses et indélébiles pour y échapper et pour finalement se trouver.

Avec le film d'époque Tous les matins du monde, d'après un roman éponyme de Pascal Quignard, dont la musique est le vrai personnage principal, il rencontre un succès public et critique inattendu, sur un sujet quelque peu austère (l'histoire d'un compositeur français du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Marin Marais) traité sans emphase, avec un Jean-Pierre Marielle au sommet de son art. Le film est récompensé, en 1992, par sept César, dont celui de la meilleure musique, le César du meilleur film et celui du meilleur réalisateur.

Il effectue une nouvelle plongée dans un monde étranger, japonais cette fois, avec son adaptation de Stupeur et Tremblements de l'écrivaine belge Amélie Nothomb, dont l'héroïne semble montrer une identité plus mûre et un meilleur recul sur son environnement que les héros de ses premiers films<ref name="cinephoto_2003-03">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2004, l'ensemble de son œuvre cinématographique est distinguée par le prix René-Clair décerné par l'Académie française.

En 2006, Grégory Marouzé lui consacre le documentaire Alain Corneau, du noir au bleu qui retrace le parcours du cinéaste, aborde sa mise en scène, ses influences et ses thèmes fondateurs.

En 2010, le prix Henri-Langlois lui est décerné pour l’exemplarité de ses choix et de son parcours cinématographique qui a su mêler avec subtilité des films de genres très divers, où la quête initiatique du ou des héros est toujours empreinte d’une grande spiritualité mêlée d’humilité et de générosité envers l’autre.

Ayant axé principalement son œuvre sur la quête d'identité<ref name="France_culture" />, Corneau explique : Modèle:Citation bloc

Mort

Fichier:Marie Trintignant et Alain Corneau tombe.jpg
Tombe d'Alain Corneau et de Marie Trintignant au cimetière du Père-Lachaise.

Alain Corneau meurt des suites d'un cancer du poumon, dans la nuit du dimanche 29 au lundi Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs de ses compagnons de route lui rendent hommage, parlant d'Modèle:Citation (Kristin Scott Thomas) ou de Modèle:Citation (Patrick Mille).

Le samedi Modèle:Date-, ses proches et ses amis font leurs adieux au piano et à la viole de gambe à ce passionné de musique, inhumé dans le cimetière du Père-Lachaise (division 45) auprès de sa fille adoptive Marie Trintignant. Jordi Savall joue à cette occasion trois pièces de Marin Marais, auquel le réalisateur a rendu hommage dans Tous les matins du monde<ref name="Adieux">Modèle:Lien web.</ref>.

Vie privée et engagements

Alain Corneau était, en l'hôtel d'Alméras à Paris, 3e arrondissement, dans le quartier du Marais<ref>https://www.lalibre.be/culture/cinema/2007/10/24/le-souffle-noir-de-corneau-CA32XDDDVZHBNP2KOKUHIGBN2M.</ref>, le compagnon de longue date de l'autrice et cinéaste Nadine Trintignant qu'il avait finalement épousée en 1998 et dont il avait adopté dans la foulée les deux enfants, Vincent et Marie, avec le consentement de leur père biologique Jean-Louis Trintignant<ref>Romain Clergeat, « Alain Corneau: Nadine Trintignant, la femme de sa vie », Paris-Match, 3 septembre 2010.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire

Filmographie

Cinéma

Films

En tant qu'assistant


En tant que réalisateur

Courts-métrages

Documentaires

Télévision

Distinctions

Récompenses

Nominations

Box-office

Bibliographie

Ouvrages ayant inspiré les films d'Alain Corneau

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

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