Grisou

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Modèle:Autre4

Fichier:Le grisou.JPG
Modèle:Centrer
Fichier:Bundesarchiv Bild 102-01082, Dortmund, Grubenunglück Zeche Minister Stein.jpg
Le grisou a tué des milliers de mineurs ; ici en Allemagne à Dortmund où 130 corps ont été sortis de la mine à la suite du « coup de grisou » du 11 février 1925.

Le grisou est l'une des formes de carbone fossile. Il se distingue du gaz naturel par sa composition et sa formation. Il est composé à plus de 90 % de méthane<ref name="Mahieu">Modèle:Ouvrage</ref>. Ce gaz invisible et inodore se dégage des couches de charbon et des terrains encaissants lors de leur exploitation<ref name="Schulz 1959">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Comme le radon, à très faible dose, il fait partie de l'atmosphère normale des mines profondes<ref>Modèle:Article.</ref> et il s'en dégage d'autant plus que le charbon est fracturé ou exploité<ref name="Schulz 1959"/>.

Entre 5 et 15 % dans l'air, le grisou devient dangereux car, en de telles proportions, le mélange air-grisou est très explosif<ref name=CECA1967/>. Très redoutées des mineurs, les explosions, appelées « coups de grisou », ont causé de nombreuses victimes dans les mines profondes du monde entier. Les compagnies minières préviennent les risques par la ventilation primaire et secondaire<ref>Modèle:Article.</ref> des chantiers de taille, puits et galeries<ref>Modèle:Article.</ref>, mais il existe toujours un risque de rupture d'une poche de grisou accumulée dans un système de failles.

Dénominations

Le mot grisou vient de grégeois. Il porte différents noms, parmi lesquels : le brisou, le cronin, la mouflette, la manflette, le feu grieux, le grioux<ref name="Mahieu" />.

Caractéristiques du grisou

Formation

Les gaz qui composent le grisou se sont formés durant le processus de houillification durant lequel ils ont été « piégés » (adsorbés) dans les micropores du charbon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une partie de ce gaz s'est retrouvée piégée dans les espaces capillaires et dans les réseaux de fissures naturelles de la houille ainsi qu'au niveau des épontes (paroi délimitant une couche ou un filon) apparues au cours des temps géologiques, à la suite d’événements sismiques, et plus récemment à cause de l'exploitation minière.

Teneurs

La teneur effective ou potentielle d'un charbon en gaz s'exprime en mètres cubes de méthane (et/ou de Modèle:CO2) par tonne de charbon. L'essentiel de ce gaz n'est pas libre mais adsorbé dans le charbon en place.

Pour le méthane, ces teneurs oscillent selon les conditions de formation géologique du charbon entre Modèle:Unité par tonne, et exceptionnellement plus<ref>Modèle:Harvsp. (Ineris)</ref>.

Libération

Elle se produit lors de l'exploitation, du fonçage du puits, par la dislocation des veines de charbon puis la fragmentation du charbon, puis et éventuellement durant des siècles ou millénaires avec la décompression (« détente ») causée par l'exploitation des veines, qui libèrent ces gaz<ref name=CECA1967/>.

On estime le caractère plus ou moins grisouteux d'un gisement par la mesure du dégagement spécifique de grisou, pour une période donnée et pour une certaine quantité de charbon (par exemple en mètres cubes de gaz par jour, mois ou année, et par tonne de charbon ou de roche-mère grisouteuse. Selon l'INERIS, ces valeurs peuvent aller de quelques mModèle:3/t à une centaine de mModèle:3/t<ref>Modèle:Harvsp. (Ineris)</ref>.

Deux facteurs importants sont le Modèle:Citation. Le type de remblayage, ses modalités et la proximité d'autres chantiers ont aussi une importance<ref name=CECA1967/>.

Une difficulté pour la sécurité est que la libération du grisou est en partie très irrégulière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (avec Modèle:Citation). Il existe une courbe théorique de décroissance du degré de dégazage mais elle est difficile à déterminer et de nombreux facteurs peuvent l'affecter, ce qui oblige les ingénieurs de l'aérage à prendre des marges de sécurité dans leurs modèles de calculs des capacités de ventilation des puits et galeries<ref name=CECA1967/>.

Ce sont donc les valeurs maximales que les ingénieurs des mines cherchent à apprécier et en particulier les phénomènes dits de Modèle:Citation (« DI »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> dans des mines que l'industrie minière tient néanmoins à exploiter comme en témoigne la tenue à Nîmes en 1966 d'un symposium sur L'exploitation des mines à dégagements instantanés<ref>Modèle:Article.</ref>.), en essayant de comprendre (grâce à l'analyse des résultats des grisoumètres enregistreurs apparus dans les années 1960 en Europe) quand, où et comment ou pourquoi elles apparaîtront. En Europe, le Centre d’études et recherches des Charbonnages de France (CERCHAR) s'est beaucoup intéressé à ces questions dans les années 1960, dans le cadre des travaux de recherche européens lancés ou encouragés par la CECA. En 1967, les experts comprennent mieux le phénomène, mais reconnaissent ne pas pouvoir prévoir où et quand des pics de dégagements apparaîtront, notamment à cause de la complexité des interactions entre les fissures tectoniquesModèle:Sic, le charbon, les galeries et l'exploitation<ref name=CECA1967/>.

Elle dépend de divers facteurs dont le contexte pétrographique, la teneur initiale du charbon en gaz, la pression de ce gaz, du nombre de veines exploitées et de la « puissance » de ces veines, ainsi que des conditions d'exploitation (plus ou moins rapide, en condition aérienne ou souterraine, etc.)<ref name=CECA1967/>.

La température (qui s'élève naturellement avec la profondeur, de même que la pression exercée sur le charbon), l'humidité et le degré de houillification du charbon jouent aussi un rôle. Le grisou est libéré en très faible quantité de manière continue, mais parfois brutalement et en quantité plus importante quand les mineurs crèvent une poche accumulée dans un réseau de failles<ref name=CECA1967/>.

Le mélange air-grisou est explosible (inflammable) à des teneurs de 5 à 15 % de grisou<ref name=CECA1967/>. Plus la mine est profonde, plus le grisou pose de problèmes<ref name=CECA1967/>.

Des lacunes de connaissances sont encore à combler : ainsi les liens eau-gaz-charbon sont mal compris et si on a longtemps admis l’hypothèse que l'eau ennoyant un bassin (mise en charge hydraulique) s'opposait au relargage des gaz absorbés dans le charbon, cela n'est plus considéré comme probable. L'INERIS cherche à étudier les valeurs de pressions nécessaires au piégeage du gaz dans la porosité du charbon par l'eau. Il faut aussi mieux comprendre l'importance de la qualité des terrains de recouvrement, de bancs imperméables (argile, par exemple) et leurs réponses aux affaissements miniers, ou encore l'influence des pompages puis de la remontée d'un aquifère plus ou moins épais et continu en relation avec le risque de remontées ou diffusions gazeuses sèches, humides ou en solution.

Composition

La composition des grisous explosifs des bassins houillers britannico-franco-belgo-rhénan variait entre les limites suivantes. Les moyennes suivantes ont été établies par Adolphe Breyre, directeur de l'Institut National des Mines à Frameries<ref> Le Grisou /E. Laurent/ Éditions Dupuis Marcinelle./Page 32 </ref> :

Ce grisou est parfois assimilé à du méthane, gaz extrêmement combustible, dont l'accumulation et les explosions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> préoccupent les compagnies minières au moins depuis les années 1800<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui ne comprennent pas encore alors clairement comment se créent les poches ou Modèle:Citation de grisou (ou Modèle:Citation) dans les galeries et cavités minières, ce mécanisme ne sera compris clairement que dans les années 1950<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le grisou qui continue à dégazer des restes de veine de charbon, après l'exploitation minière, est moins riche en méthane (par exemple : 54 % de méthane pour le gaz d'abord extrait par Méthamine créée par Charbonnages de France en 1992 à la fermeture du Bassin houiller du nord de la France (entreprise rachetée par Gazonor lui-même acquis par European Gas Limited (EGL) en 2008)).

Odeur

Le grisou pur est réputé pour être sans odeur (pour l'odorat humain), mais il peut parfois avoir une odeur liée à la composition des gaz secondaires qu'il contient<ref name="Mathet1882">Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'ingénieur civil des mines François Mathet (1823-1908), décrivait ainsi son odeur dans les houillères de Ronchamp : Modèle:Citation

Propriétés

Sa masse volumique est de Modèle:Unité et sa densité par rapport à l'air est de 0,558. De plus, il est inodore et incolore.

À pression et température ordinaires, les limites d'inflammabilité sont de 5,6 et 14 %. La combustion a une allure explosive entre 6 et 12 %.

L'inflammation d'un volume gazeux constitué d'un mélange d'air et de grisou, dans les travaux souterrains, entraîne :

  • la production d'une flamme dont l'expansion est assez limitée ;
  • la formation d'une déflagration, caractérisée par une onde de pression d'amplitude élevée qui se propage à des vitesses de l'ordre de Modèle:Unité ;
  • le dégagement de gaz brûlés (Modèle:CO2, CO et Modèle:H2O entre autres) ;
  • la combustion du méthane peut mettre le feu à des matières aisément inflammables, en particulier à des poussières de charbon soulevées par le souffle de la flamme.

L'équation bilan de combustion du méthane est la suivante : CH4 + 2 O2Modèle:CO2 + 2 Modèle:H2O

Détection et quantification

La détection du grisou est l'une des conditions de la sécurité dans les mines<ref>Modèle:Article. Aussi publié dans la Revue de l'industrie minérale en février 1964, Modèle:P., et dans Geologie en Mijnbouw, en décembre 1963, Modèle:P..</ref>.

Dans les années 1960, faute de mieux la CECA recommande<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> de généraliser la mesure de la concentration en gaz du charbon et de la fraction de cette concentration qui se dégage dans les mines<ref name=CECA1967/>.

  • La grisouscopie est la recherche qualitative (primitive) du grisou à la lampe ordinaire à flamme.
  • La grisoumétrie est la mesure de la teneur en grisou. Elle se développe dans les années 1960<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> avec notamment l'apparition de grisoumètres automatiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
  • Des grisoumètres, basés sur la combustion catalytique du grisou sur un fil de platine allié, sont utilisés pour la détection du grisou. Le premier appareil a été mis au point par l'ingénieur général Gustave Léon en 1900, perfectionné dans les années 1950 par le Centre d'études et de recherches des Charbonnages de France (CERCHAR) pour aboutir à la série des Verneuil 52 dont quelques centaines d'exemplaires étaient couramment utilisés dans les mines françaises jusqu'à leur fermeture vers les années 2000.

Séquelles minières, captage, récupération et valorisation du grisou

Fichier:Houille grisou.jpg
Représentation simplifiée des possibles relations charbon-gaz-eau (nappe en bleue) et des liens avec la surface selon la présence de failles, affleurement du charbon, puits ou galeries d'/exploitation/aération (avec éventuelle remontée et/ou fluctuations de nappes). Un effet de drainage est également induit par la nappe ici supposée circuler de la droite vers la gauche (vers un cours d'eau ou un estuaire).

Modèle:Loupe

Le grisou est essentiellement un gaz fatal (qu'on ne peut éviter de produire lors de l'exploitation de couches grisouteuses, c'est-à-dire riches en gaz de couche ou d'une porosité et structure telle que le peu de méthane que contient le charbon en est facilement désorbé). Il fait à ce titre partie des « séquelles minières » à gérer dans le cadre de l'après-mine.

Selon sa composition, il peut avoir une valeur énergétique ; son captage en surface ou en profondeur est facile (pas de besoins de puis profonds, réutilisation possible de puits existants). Il est en outre un traitement proactif efficace des risques d'explosion (à condition de veiller au bon entretien des vannes, du suivi de la pression, des systèmes de coupe-flamme et de protection contre les intrusions du public auprès du point de captage…) et il diminue la part des émissions résiduelles de gaz à effet de serre (si le captage a un rayon d’action important ; c'est-à-dire quand il met le réservoir minier en dépression plus ou moins importante par rapport à la surface (ce qui est facilité par une remontée de nappe, phénomène quasi systématique après un arrêt d'exploitation et de pompage). Dans certains cas, on atteint une pression absolue du réservoir minier de Modèle:Nb (soit 0,5 atmosphère), permettant une exploitation rentable dans les bassins très grisouteux, bien après l'arrêt de l'exploitation minière. Et quand il n'est plus rentable car insuffisamment productif, ce type de captage peut ensuite être remplacé par des « sondages de décompression »<ref name="TauziedeIneris2002">Modèle:Harvsp.</ref>.

Au lieu de l'évacuer dans l'atmosphère, dès les années 1950, on songe, (dans le cadre de l'O.E.C.E notamment, et de son Agence Européenne de Productivité<ref>O.E.C.E. Mission no 163. « Captage et utilisation du méthane des charbonnages (grisou) ». Document publié en janvier 1956 par l'Agence Européenne de Productivité de l'O.E.C.E. 180 p. Cote TAR 163 (55) 1.</ref>,<ref>O.E.C.E. Mission no 163. Captage et utilisation du méthane des charbonnages. Évolution depuis 1956. Document publié en décembre 1958 parl'Agence Européenne de Productivité de l'O.E.C.E., 125 p.</ref>) à le capter<ref>Modèle:Article.</ref>, le sécher et le valoriser.

Du grisou est ainsi capté dès les années 1960 en Belgique<ref>Modèle:Article.</ref> et en France et à titre d'exemple, à Avion et Divion dans l'ancien bassin minier du Pas-de-Calais ainsi qu'à Lourches (ancienne fosse Désirée-La Naville) près de Valenciennes, le grisou est récupéré, purifié et injecté dans le réseau public de distribution de gaz naturel ; grâce à ces installations une partie importante du méthane (gaz explosif et gaz à effet de serre) émis par la partie centrale de ce bassin houiller est récupérée et valorisée.

Cette récupération et valorisation a d'abord été faite par l'entreprise publique Méthamine créée par Charbonnages de France qui a ensuite créé Gazonor afin de vendre cet outil et entreprise au secteur privé (vendu Modèle:Nombre d'euros à European Gas Limited).

Depuis le Modèle:Date-, Gazonor est l'unique exploitant des trois sites qui valorisent selon l'entreprise Modèle:Nombre par an de gaz soit l'équivalent de la consommation d'une ville de Modèle:Nombre. À lui seul, le site d'Avion valorise Modèle:Nombre par an.

Un gisement potentiel de Modèle:Nombre de mètres cubes de gaz qui sommeillerait dans les mines désaffectées du bassin lorrain a fait l'objet d'une demande d'exploitation par le groupe australien European Gas Limited, même s'il reste une forte inquiétude pour l'étanchéité de la collecte<ref>« Méthane en Lorraine », Modèle:Lien web</ref> et d'éventuels risque de séisme induit ou d'autres désordres du sous-sol ainsi qu'en termes de pollution de l'eau des nappes (si la collecte se fait avec injection d'eau sous très haute-pression afin de fracturer les couches de charbon ou schistes comme aux États-Unis).

Coup de grisou

Le coup de grisou est une explosion accidentelle de gaz dans une mine. Cette explosion est liée à l'exploitation de la mine et est suivie d'un dégagement dit « instantané » de gaz (DI). Il s'agit d'un accident souvent mortel, parmi les plus redoutés des mineurs, en général aggravé par un effondrement des galeries et parfois par un « coup de poussière », si bien qu'il est souvent difficile de savoir après-coup si c'est le gaz ou la poussière qui a provoqué la catastrophe.

Son apparition est restée très mal comprise et donc difficile à prévenir jusqu'à la fin des années 1950. Trois études européennes aideront à mieux comprendre ce phénomène :

  1. En 1959, la CECA a financé un programme de recherche franco-belge porté par le Centre d'Études et Recherches des Charbonnages de France (CERCHAR) et par l'Institut National de l'Industrie charbonnière belge (INICHAR), pour le bassin houiller franco-belge profond qui connaissait de dangereux et fréquents dégagements instantanés de grisou<ref name=CECA1967/>. En 1967, malgré 8 ans d'études, les experts de la CECA considéraient que le problème de la prévention n'était pas encore résolu ;
  2. En 1961, la CECA encourage et finance une autre grande étude, sur la composition du grisou, la forme et le volume du gisement susceptible de dégazer, de débit de dégazage et la capacité d'adsorption/désorption<ref>Beckmann F. Die Methansorption von Steinkahlen. Brennstoff-Chemie. 35. 1954, S. 6/14.</ref>. On se dit en effet que la capacité (qui peut être étudiée en laboratoire<ref>Hofer L (1966), Rates of adsorption of methane on Pocahontas and Pittsburgh seam coals. Bur. Min. Rep. of Inv. Nr. 6750, 1966, p. 1/13.</ref>) d'un charbon à adsorber du méthane dans certaines conditions de température, humidité, pression... peut être indicatrice de sa capacité à le relarguer dans les mêmes conditions<ref>Dreier K.B (1966), Ueber die Adsorption von Methan an Steinkohlen. 1. Untersuchungen bei Methandrücken unterhalb 1 atm. Brennstoff-Chemie. 1966, N°. 9, S. 275/280.</ref> des différents types de charbon ; selon le contexte et selon leur degré de houillification<ref name=CECA1967/>. Cette étude sera exécutée par le CERCHAR, l'INICHAR, et la section de recherches des Mines d’État hollandaises (Steinkohlenbergbauverein)<ref name=CECA1967/> ;
  3. En 1964, une troisième étude concernera Modèle:Citation

Prévention des coups de grisou

Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les exploitants connaissent mal la nature exacte du grisou qui est à la fois explosif et asphyxiant et le gèrent d'une manière très rudimentaire.

En 1811, la Société d'Encouragement pour l'Agriculture et l'Industrie du département de Jemmappe organise un concours pour la solution des deux questions suivantes : 1° Quelle est la nature et la composition du gaz, connu dans les houillères du pays, sous le nom de feu grisou, et par les naturalistes, sous le nom de feu brisou ou terrou ? 2° Quels sont les moyens de préserver des funestes effets de ce feu ou vapeur, les ouvriers houilleurs et les machines et galeries servant aux travaux de l'exploitation des mines ? Monsieur Moreau de Bellaing, vice-Président de la Société et Président d'une commission spéciale a observé que les six mémoires reçus par la commission prouvaient que la première question avait été parfaitement résolue mais devait annoncer avec regrets qu'on n'avait pas totalement satisfait à la seconde. La distribution du prix a donc été remise au second lundi d'Modèle:Date- et pose la seule question qui reste soumise au concours : Messieurs les concurrents sont priés de détailler les moyens de détruire les effets dangereux du gaz connu sous le nom de feu Grisou dans les mines, soit en l'utilisant, ce qui serait le moyen préférable, soit en l'expulsant, soit en le neutralisant ; ils sont invités à appuyer les moyens qu'ils indiqueront, de quelques expériences<ref>Citation reprise du Journal du département de Jemmappe, Modèle:N° du vendredi 3 janvier 1812, Modèle:P.</ref>.

En 1882, l'Ingénieur civil des mines François Mathet (1823-1908) explique ainsi que M. Parrot (également ingénieur des mines) avait pour la première fois constaté une présence de grisou dans l'un des puits des Mines de Ronchamp<ref name="Mathet1882"/> et qu'il avait alors Modèle:Citation. Cette opération se faisait souvent de nuit et devait être régulièrement renouvelée dans les zones grisouteuses<ref>Guidez, Jean-Louis (2008) Les Pénitents du grisou, oct. 2008 Modèle:ISBN ; présentation par l'éditeur.</ref> Le pénitent<ref>Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - L'équipement du mineur.</ref> était recouvert de toiles de jute mouillées ou de cuir bouilli et tenait sa flamme en hauteur, au bout d'une perche<ref>Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Les pénitents de mine et le grisou / The penitents mine and mine gas Modèle:Lien archive (Patrimoine du Dauphiné), consulté 2015-03-24.</ref>.

Fichier:Davy lamp.png
Lampe Davy (dessin), lampe de sécurité (à huile à l'origine) inventée par Sir Humphry Davy en 1815<ref>Brief History of the Miner's Flame Safety Lamp Modèle:Lien archive at minerslamps.net. Accesses 7 July 20121</ref> pour le travail en atmosphère grisouteuse. Davy a découvert qu'une flamme enfermée dans un maillage très fin n'enflamme pas le grisou. L'écran joue en outre un rôle de pare-flammes<ref>Modèle:Article</ref>.
Fichier:Pieler safety lamp.jpg
L'un des types de lampe de Davy, utilisé comme détecteur et outil de quantification de grisou, grâce à une jauge de mesure de la hauteur de flamme. En présence de grisou, la flamme grandit et prend une teinte bleutée. Cette lampe pouvait aussi être posée au sol pour détecter une accumulation de dioxyde de carbone (plus lourd que l'air et qui diminue la hauteur de la flamme ou l'éteint en présence de manque d'oxygène ou en présence de gaz asphyxiant. La flamme disparaît à environ 17 % de la teneur en oxygène, teneur permettant encore la respiration humaine. Ce sont les premiers pas du grisoumètre.

Malgré des études scientifiques et le dépôt de brevets, par exemple d'un Modèle:Citation en 1855<ref>MM Armbruster et de Cherrier, à Paris ; Système pour empêcher l'explosion du grisou dans les mines (25 mars 1855) ; source : Catalogue des brevets d'invention et de perfectionnement délivrés en France pendant l'année 1855 et concernant l'industrie minérale (voir page 363)</ref>, le grisou a d'abord été géré très empiriquement<ref name=CECA1967/>. Alors que les ordinateurs peinent encore à simuler les besoins d'aération des réseaux complexes et parfois fortement maillés<ref>de Crombrugghe O. et Remacle J. (1958), Ventilation minière. Calcul des réseaux maillés. Annales des Mines de Belgique. octobre 1958. p. 875/897</ref>,<ref>Soule J.L (1960), Application de la théorie des réseaux maillés aux problèmes d'aérage minier. Annales des Mines (France). juin 1960. p. 339/356</ref> de puits et galeries, dans les années 1960, et que les ingénieurs travaillent encore à la règle à calcul, on cherche de nouveaux moyens d'optimiser l'aération des mines. Ainsi, Patigny propose de calculer les réseaux d'aération par l'« analogie électrique »<ref>PATIGNY J. (1958), « L'étude de la ventilation des mines par l'analogie électrique ». Revue universelle des mines, novembre 1958, Modèle:P./416.</ref>, alors que le CERCHAR met au point un modèle physique dit « simulateur d'aérage »<ref>Becquet J (1966) « Le simulateur d'aérage du CERCHAR ; son fonctionnement, ses possibilités », Travail et Maîtrise, n° 7, août-septembre, XI-XII.</ref>.

Aérage

Les premières mesures préventives étaient aussi frustes que peu efficaces : elles consistaient à Modèle:Citation le grisou, c'est-à-dire à le diluer dans l'air en l'agitant avec des vêtements<ref name="Mathet1882_318">Modèle:Harvsp.</ref>.

Plus tard, l'opération devient plus scientifique, s'appuyant sur des techniques de plus en plus complexes d'aération et des calculs de dynamique des fluides<ref>Simode E. L'évolution de l'aérage dans les mines. Mémoires et Travaux de la Sté des Hydrauliciens de France no 11. 1965. p. 154/158.</ref>, plus complexes dans les mines profondes<ref>Houberechts A (1962), « La Climatisation des mines profondes », document N2 de la Société de l'industrie minérale (aérage - Modèle:2e partie). Revue de l'industrie minérale. Numéro spécial, 15 novembre 1962, p. 377/409.</ref>.

Contrôle de l'ignition

Il s'agit aussi d'éviter les flammes nues et les étincelles dans les zones à risque d'accumulation de gaz<ref>Achille Delattre (1931), La Lutte contre le grisou en Belgique préfacé par Armand Halleux ; l'Eglantine, Bruxelles ; 235 p.</ref>. Les lampes de mineur à flamme protégée permettaient également de détecter le grisou : si l'air entrant par le tamis antidéflagrant était chargé de gaz, il se produisait une combustion visible (dite « auréole ») bleutée du grisou autour de la flamme normale, ce qui permettait d'apprécier la teneur en grisou de l'air. Paradoxalement, l'introduction de la lampe Davy a conduit à une augmentation des accidents dans les mines, en encourageant l'exploitation de mines ou de galeries qui avaient été fermés pour des raisons de sécurité<ref>Christopher Lawrence, The power and the glory: Humphry Davy and Romanticism, reference in Andrew Cunningham and Nicholas Jardine, Romanticism and the Sciences Cambridge: University Press, 1990, p. 224.</ref>.

Le frottement du métal des pics à main et des marteaux-piqueurs sur les pyrites de fer présentes dans le massif de charbon ne produit pas théoriquement d'étincelles assez chaudes pour enflammer le gaz (moins de Modèle:Tmp).

Les lampes de mineur à flamme ont vite évolué vers une flamme protégée : l'air entre par un tamis spécial pour alimenter la flamme, l'atmosphère globale n'est pas en contact avec elle. C'est pour cette raison aussi que la mécanisation des mines s'est faite, au départ, en utilisant l'air comprimé.

L'acheminement et l'utilisation de l'électricité dans les mines « grisouteuses » nécessitent des précautions particulières. Les moteurs électriques et autres générateurs d'étincelles électriques, tels que les contacteurs, doivent être enfermés dans des « enceintes ou coffrets antidéflagrants » qui empêchent la propagation vers l'atmosphère ambiante d'une éventuelle inflammation de l'atmosphère peut-être grisouteuse contenue dans l'enceinte antidéflagrante. Les joints anti-déflagrants n'étant pas toujours une protection parfaite<ref>ChaineauxL. et Vin F (1965), Risque d'inflammation du grisou par les particules métalliques projetées par les arcs à travers les joints antidéflagrants. Revue de l'Industrie Minérale. 1965, septembre. p. 6S5/ 692.</ref>.

Discipline et respect des consignes de sécurité

Le cas des mines du bassin de Saint-Étienne est parlant : affligé par les catastrophes successives du Puits Jabin (1871, Modèle:Nombre, et 1876, Modèle:Nombre), de Châtelus (1887, Modèle:Nombre), de Verpilleux (1889, Modèle:Nombre), du Puits Neuf (1889, Modèle:Nombre) et de Villebœuf (1890, Modèle:Nombre), soit Modèle:Nombre en vingt ans, toutes dues au grisou, la situation est redressée en quelques mois par l'action d'Henry Kuss, ingénieur des Mines détaché par l'administration : il impose aux exploitants d'appliquer avec rigueur une série de mesures préventives des explosions de grisou. Modèle:Citation bloc

Drainage pour dégazage préventif du charbon et des failles

Dès les années 1960, les ingénieurs des mines apprennent à limiter le risque de dégagements instantanés lors de traversées de couches<ref>Brouat R (1963), La prévention des dégagements instantanés dans les traversées de couches. Revue de l'Industrie Minérale. 1963, mai. p. 333/363</ref>, notamment en perçant préventivement des trous (ou « sondages ») de détente<ref>Brouat R (1963), La prévention des dégagements instantanés par trous de détente dans les Houillères du Bassin des Cévennes. Revue de l'Industrie A1inérale. 1963, décembre. p. 929/964.</ref>. Des sondages dits « sondages de détente » cherchent à préventivement drainer et vider la zone à exploiter de son grisou<ref>Stassen P. et Vandeloise R (1960), La prévention des dégagements instantanés dans les voies en couche par sondages de détente. Bulletin Technique Mines Inichar. no 73. juillet</ref>,<ref>Vandeloise R (1962) Aperçu des nouvelles méthodes appliquées pour la recoupe des couches à dégagements instantanés par des bouveaux. Bulletin Technique Mines INICHAR Modèle:N°. avril 1962.</ref>,<ref>Vandeloise R (1963), La prévention du dégagement normal du grisou par sondages de captage et des dégagements instantanés par sondages de détente - Gasabsaugung durch Fangbohrungen und Vermeidung von Gasausbrüchen durch Entspannungsbohrungen. Ille Congrès International Minier, Salzbourg, septembre 1963.</ref>. Une quantité importante de gaz à effet de serre a ainsi été rejetée dans l'atmosphère. Dans les années 1980, en Australie par exemple, le drainage du grisou est encore utilisé, en l'évacuant vers l'atmosphère<ref name="jh">J.Hanes, (1983) Conférence : Research into the phenomenon of outbursts of coal and gas in some australian collieries ; 5th ISRM Congress, April 10 - 15 (Melbourne, Australie) ; Ed:Australian Geomechanical Society, /International Society for Rock Mechanics</ref>.

Le risque et la gravité des explosions de grisou augmentent avec la profondeur de l'extraction. Par exemple en Australie la première explosion date de 1895 et depuis, malgré les mesures anticipatoires et de précaution, plus de Modèle:Nombre ont été enregistrées (la plus forte est celle de Collinsville en 1957, qui a déplacé plus de Modèle:Unité de matériel (Sheehy et al, 1956). La moins profonde est celle de Moura en 1982 (Modèle:Nombre)<ref name="jh" />.

Anticiper la crise de « dégagement grisouteux »

Les ingénieurs miniers cherchent à mieux la prévoir<ref>Gunther J (1965), Mécanisme et prévision du dégagement grisouteux. Journée Sécurité «Contrôle et dégagement du grisou». Verneuil, 28 octobre et 18 novembre 1965. Charbonnages de France. Documents Techniques no 11. p. 697/703</ref>. Ceci passe d'une part par la<ref>Loison R. et Belin J (1965), Caractérisation des gisements susceptibles de dégagements instantanés de méthane. Revue de l'Industrie Minérale ; décembre 1965, p. 925/943</ref> détection du grisou, qui est incolore et pratiquement inodore, et parallèlement par la recherche de « signes prémonitoires » d'un dégagement rapide ou instantané<ref>de Vergeron M. et Belin J. (1966), Recherche d'un signe prémonitoire et chronologie des dégagements instantanés. Revue de F Industrie Minérale, janvier 1966, p. 60/80.</ref>, l'alerte de risque de dégagement (détection et enregistrement de vibrations anormales<ref>Charbonnages de France (1962), Appareil d'enregistrement de vibrations, modèle Cerchar type SC. Charbonnages de France. Bulletin d'Informations Techniques, janvier-février 1962. p. 10/11.</ref>) et l'alerte acoustique en temps réel de dégagement de grisou<ref>Charbonnages de France (1961), Un nouveau dispositif d'alerte acoustique: le hurleur HAT 6010. Charbonnages de France. Bulletin d'Informations Techniques. mai-juin 1961. p. 15/16.</ref>. La légende prétendant qu'on emmenait jadis des oisillons dans des cages au fond des mines (ils succombaient en présence de gaz, avertissant les mineurs) est en grande partie erronée. En effet, le grisou n'est pas toxique, il peut remplacer l'oxygène de l'air (anoxie) si sa concentration est supérieure à 30 % auquel cas il est déjà trop tard. Les oiseaux sont en revanche très sensibles au monoxyde de carbone (autre ennemi invisible des mineurs), produit par l'oxydation des poussières de charbon et susceptible d'accompagner les dégazements de grisou. Ils réagissent la plupart du temps en gonflant leur plumage.

Recherche

En Europe, en 1957 la haute-autorité de la CECA a lancé, avec succès, un concours pour la mise au point ou le perfectionnement d'appareils de mesure (dosage du grisou ou du méthane dans l'air) et d'appareils avertisseurs de méthane et monoxyde de carbone. Ces appareils, après quelques années de mise au point pour les rendre plus fiables, permettront dans les années 1960 de faire beaucoup progresser la sécurité et la gestion des risques, mais aussi la Recherche, par ailleurs fortement poussée par la CECA (Communauté européenne du charbon et de l'acier, avec sa Haute Autorité, et notamment un Comité d'experts « Grisou et Aérage »<ref name="CECA1967">Communauté européenne du charbon et de l'acier ; Haute autorité (1967) Le grisou et les moyens de le combattre ; Modèle:2e journée d'information (visant à faire connaître les résultats pratiques des recherches faites depuis 1963) ; Luxembourg, 1967-02-10 (PDF 145 pages)</ref>. Sous l'autorité de l'Europe naissante (préfigurée par la CECA), œuvraient au sujet de la prévention des explosions de grisou un « comité consultatif » et un « Organe permanent pour la sécurité dans les mines de houille » (présidé par la Haute-autorité de la CECA) en lien avec les membres de la Commission internationale de la technique minière et de la Commission de recherche « Charbon » de la Haute Autorité et les Écoles des mines<ref name=CECA1967/>.

De 1963 à 1967, la CECA a investi via la Haute Autorité, au titre de l'article 55, n°2c) du traité C.E.C.A. environ Modèle:Nombre de dollars (unités de compte AME), dont environ Modèle:Nombre ont été affectés à la recherche technique « Charbon » au sein de laquelle la recherche sur le grisou occupe une place importante<ref name=CECA1967/>.

On utilise maintenant des détecteurs appelés « grisoumètres » (voir plus haut). D'autres caractéristiques physiques du grisou (indice de réfraction, absorption sélective dans l'infra-rouge, etc.) ont également été utilisées, en particulier pour réaliser des télégrisoumètres enregistreurs permettant de surveiller automatiquement de la surface, avec des alarmes automatiques, l'atmosphère grisouteuse en de nombreux points d'une mine.

Mouillage et engorgement du charbon

Il a été testé, avec une certaine efficacité, la fracturation hydraulique avec injection profonde d'eau (alors dite prétéléinfusion d'eau<ref>La Vallée H (1964); Assainissement de l'atmosphère en taille par application de la méthode inédite de prétéléinfusion d'eau, à partir d'une station prise extérieurement à l'exploitation intéressée. Annales des Mines de Belgique, novembre, p. 1323/ 1403.</ref>), permettant de ralentir la désorption du gaz lors de l'exploitation, après une phase de faible dégazage provoqué par la fracturation<ref>Degueldre G. et La Vallée H (1965), Injection profonde en zone microfissurée. Prétéléinjection ou injection d'un panneau avant sa mise en exploitation. Revue de l'Institut d'Hygiène des Mines. 1965, no 4. p. 199/231</ref>. Des tests d'affouillement hydrauliques sont par exemple faits au Siège Ste-Marguerite de la S.A. des Charbonnages du Centre<ref>Stassen P. et Vandeloise R (1962), Essai de prévention des D.l. par affouillement hydraulique d'une couche préalablement à sa recoupe par un bouveau au Siège Ste-Marguerite de la S.A. des Charbonnages du Centre. Bulletin Technique Mines Inichar. n° 88. mai 1962.</ref>.

Cette méthode est largement similaire à celle pratiquée par Monsieur Marsaut vers 1887 dans le bassin du Gard et qui consistait à pratiquer le minage en veine aussi appelé tir d'ébranlement<ref>La Lutte contre le grisou en Belgique / Achille Delattre/ L'Eglantine-Bruxelles/ page 54.</ref>.

Liste de coups de grisou

Date Lieu Pays Nombre de victimes Commentaire
1514 Barbeau, Liège, Principauté de Liège Modèle:BEL-d Belgique 98
Modèle:Date Fatfield (comté de Durham) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 69
1710 Bensham (Northumberland) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 75
1727 Lumley Park (comté de Durham) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 60
Modèle:Date Horloz, Tilleur Modèle:BEL-d Belgique 68
Modèle:Date Felling, Brandling Main (comté de Durham) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 92
Modèle:Date Newbottle, Succes Pit (comté de Durham) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 57
1819 Wasmes Modèle:BEL-d Belgique 91
Modèle:Date Wallsend, A Pit (Nothumberland) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 52
Modèle:Date Rainton, Plain Pit (comté de Durham) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 59
Modèle:Date Puits Saint-Louis, Ronchamp Modèle:FRA-d France 20 Première catastrophe du puits Saint-Louis
Modèle:Date Puits Sainte-Barbe, Rive-de-Gier Modèle:FRA-d France 23
Modèle:Date Puits Saint-Louis, Ronchamp Modèle:FRA-d France 28
1835 Wallsend (Tyneside) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 132
1839 puits du Clapier, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France ?
Modèle:Date Puits de l'Ile d'Elbe, Rive-de-Gier Modèle:FRA-d France 31
Modèle:Date Puits Saint-Charles, Firminy Modèle:FRA-d France 15
Modèle:Date Puits Égarande, Rive-de-Gier Modèle:FRA-d France 10
Modèle:Date Mine Smith No. 3 Modèle:USA-d États-Unis 74 Voir Modèle:Lien
Modèle:Date Puits de Méons, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 7
Modèle:Date Puits Fraisse, Unieux Modèle:FRA-d France 3
1856 Puits Charles, Firminy Modèle:FRA-d France 14
Modèle:Date Lundhill (Yorkshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 189
Modèle:Date Bardsley, Diamond Pit (Lancashire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 53
Modèle:Date Puits Saint-Joseph, Ronchamp Modèle:FRA-d France 29 La plus meurtrière du bassin de Ronchamp
Modèle:Date Burrandon (Nothumberland) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 76
Modèle:Date Risca (Monmouthshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 142
Modèle:Date Puits de La Pompe, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 21
Modèle:Date Puits du Bois d'Avaize, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 12
Modèle:Date Edmunds Main (Yorkshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 59
1865 Mine du Buissons-Brûlé, Mélecey Modèle:FRA-d France 10 Arrêt définitif de l'extraction du charbon dans la concession.
Modèle:Date Oaks (Yorkshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 361
Modèle:Date Talk-o'-th'-Hill (Staffordshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 91
1867 Zwickau, Fundgrube (Saxe) Modèle:GER-d Allemagne 101
1867 Zwickau, Burgerschachte (Saxe) Modèle:GER-d Allemagne 269
Modèle:Date Ferndale (Glamorganshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 178
Modèle:Date Montceau-Les-Mines, puits Cinq-Sous (appelé par la suite Ste Eugénie) Modèle:FRA-d France 89
Modèle:Date Puits Monterrod, Firminy Modèle:FRA-d France 29
Modèle:Date puits Jabin, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 72
Modèle:Date Westville Modèle:CAN-d Canada 60
Modèle:Date Astley Deep, Dukinfield (Cheshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 54
Modèle:Date Agrappe, La Cour (Wallonie) Modèle:BEL-d Belgique 112
Modèle:Date Swaithe Main (Yorkshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 143
Modèle:Date puits Jabin, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 186
Modèle:Date Sainte-Fontaine (Lorraine) Modèle:FRA-d France 53
Modèle:Date Blantyre, no 2 Pit (Lanarkshire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 207
Modèle:Date puits du Magny, Ronchamp Modèle:FRA-d France 23
1880 Seaham (Tyneside) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 164
Modèle:Date Liévin Modèle:FRA-d France 28
Modèle:Date Puits Châtelus I, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 79
Modèle:Date mine de Campagnac - puits Sainte-Barbe n° 3 - étage 109, Cransac Modèle:FRA-d France 33
Modèle:Date Puits Verpilleux no 1, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 207 Catastrophe la plus meurtrière du bassin de la Loire.
Modèle:Date Société des Mines de Villeboeuf, puits Pelissier, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 113
Modèle:Date Puits de la Manufacture, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 60
Modèle:Date Société des Mines de Villeboeuf, puits Pélissier, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 48
Modèle:Date Catastrophe de Courrières Modèle:FRA-d France 1099 La plus importante catastrophe minière d'Europe.
Modèle:Date Puits Vuillemin à Petite-Rosselle Modèle:FRA-d France 83
Modèle:Date Monongah, Virginie-Occidentale Modèle:USA-d États-Unis 362 indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Date- Hamm dans la Ruhr puits Radbod Empire allemand 149
Modèle:Date Hulton, Pretoria Pit (Lancashire) Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 344
1912 Yubari (Hokkaido) Modèle:JPN-d Japon 283
Modèle:Date Bochum-Gerthe, Lothringen 1/2 (Ruhr) Modèle:GER-d Allemagne 114
Modèle:Date fosse de La Clarence à Divion (Pas-de-Calais) Modèle:FRA-d France 79
Modèle:Date Puits Combes, Roche-la-Molière Modèle:FRA-d France 48
Modèle:Date Dortmund Modèle:GER-d Allemagne 130
1929 Puits Saint-Charles à Petite-Rosselle (France) Modèle:FRA-d France 25
Modèle:Date Puits Markham, Staveley Coal and Iron Company, Staveley (Derbyshire)<ref name="DMM">Modèle:Lien web</ref> Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 9
Modèle:Date Puits Markham 1, Staveley Coal and Iron Company, Staveley (Derbyshire)<ref name=DMM/> Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 79
Modèle:Date puits de la Loire, Saint-Étienne Modèle:FRA-d France 39
Modèle:Date mine no 1, à Bartley (Virginie-Occidentale)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:USA-d États-Unis 91
Modèle:Date Puits de la Chana, Villars Modèle:FRA-d France 68
Modèle:Date Mine de Benxihu (Mandchourie) Modèle:CHN-d Chine 1549 La catastrophe minière la plus meurtrière à ce jour.
Modèle:Date Grimmberg 3/4 (Ruhr) Modèle:GER-d Allemagne 405
Modèle:Date Petite-Rosselle (Moselle) Modèle:FRA-d France 24
Modèle:Date Springhill Modèle:CAN-d Canada 38
Modèle:Date Petite-Rosselle (Moselle) Modèle:FRA-d France 12
Modèle:Date Puits Sainte-Fontaine à Merlebach<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:FRA-d France 26
Modèle:Date Wittenheim (Haut-Rhin) Modèle:FRA-d France 6
Modèle:Date Mikawa, Miike, Omuta (Kyushu) Modèle:JPN-d Japon 458
Modèle:Date Puits de la Tronquié à Carmaux (Tarn) Modèle:FRA-d France 12
Modèle:Date Puits Charles, Roche-la-Molière Modèle:FRA-d France 6
Modèle:Date Fouquières-lez-Lens Modèle:FRA-d France 16
Modèle:Date Veine de « Six sillons » de la fosse 3 dite « Saint-Amé » à Liévin (France) Modèle:FRA-d France 42
1976 Dans une Mine de charbon à Hamm, en Allemagne de l'Ouest Modèle:GER-d Allemagne 3
Modèle:Date Puits Simon à Forbach Modèle:FRA-d France 22
Modèle:Date Barakov-Louoansk (Donetsk)<ref name="1aout2002">Modèle:Article</ref> Modèle:UKR-d Ukraine 50
Modèle:Date Barakov-Louoansk (Donetsk) Modèle:UKR-d Ukraine 80
Modèle:Date Barakov-Louoansk (Donetsk)<ref name=1aout2002/> Modèle:UKR-d Ukraine 55
Modèle:Date Mine Taïjina, région de Kemerovo (Sibérie) Modèle:RUS-d Russie 47
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:UKR-d Ukraine 25
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 33
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 166
Modèle:Date Mine Essaoulskaïa, à Novokouznetsk (Sibérie)<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:RUS-d Russie 25
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 210
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 72
Modèle:Date Mine du Shanxia Modèle:CHN-d Chine 19
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 50
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 83
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 29
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 91
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 171
Modèle:Date Mine Zasiadko<ref name="20septembre2006">Modèle:Article</ref> Modèle:UKR-d Ukraine 13
Modèle:Date Mine Lénine<ref name=20septembre2006/> Modèle:KAZ-d Kazakhstan 41
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:COL-d Colombie 32
Modèle:Date Mine Oulianovskaïa, à Novokouznetsk (Sibérie)<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:RUS-d Russie 106
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 17
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 14
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 28
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 13
Modèle:Date Mine Ioubileïnaïa, à Novokouznetsk (Sibérie)<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:RUS-d Russie 38
Modèle:Date indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 13
Modèle:Date Mine Komsomolskaïa à Vorkouta (Russie)<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:RUS-d Russie 11
Modèle:Date Mine de Qunli, province de Guizhou<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 32
Modèle:Date Mine de Zasyadko (oblast de Donetsk) Modèle:UKR-d Ukraine 101
Modèle:Date Mine au nord de la Chine Modèle:CHN-d Chine environ 100
Modèle:Date Mine Abaiskaya<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:KAZ-d Kazakhstan 30
Modèle:Date Mine de Tunlan (Shanxi)<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 73
Modèle:Date houillère de Hegang dans la province chinoise du Heilongjiang<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine au moins 104
Modèle:Date Mine d'Odakuyu dans la province turque de Balıkesir<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:TUR-d Turquie 17
Modèle:Date Mine d'Upper Big Branch, dans l'État de Virginie<ref>Revue Mines & Carrières, no 170, Modèle:P.</ref> Modèle:USA-d États-Unis 29
Modèle:Date Mine du Grand Nord (Oblast de Kemerovo) Modèle:RUS-d Russie 73<ref name="Russie">Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Date Mine de Yuzhou, dans la province de Henan<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine au moins 20
Modèle:Date Mine La Preciosa à Sardinata<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:COL-d Colombie 14
Modèle:Date Mine Xialiuchong à Hengyang<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 29
Modèle:Date Mine Shizong province du Hunan<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 34
Modèle:Date Mine Babao à Baishan<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:CHN-d Chine 28
Modèle:Date Mine de Zadastko Modèle:UKR-d Ukraine au moins 32
Modèle:Date Mine du Grand Nord (Vorkouta, République des Komis) Modèle:RUS-d Russie 36<ref name="Russie"/>
7 novembre 2021 Mine Abaiskaya, région de Karaganda<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:KAZ-d Kazakhstan 6 Mine opérée par ArcelorMittal Temirtau
Modèle:Date Mine de Listviajnaïa (Oblast de Kemerovo) Modèle:RUS-d Russie 51<ref>Modèle:Lien web</ref>
Modèle:Date Mine de charbon de Pniowek à Pawlowice Modèle:POL-d Pologne 4<ref>Modèle:Article</ref> Mine opérée par JSW (Jastrzebska Spolka Weglowa)

Dans les années 2000, c'est la Chine qui recense le plus d'accidents miniers, avec 80 % des décès mondiaux pour seulement 35 % de la production de charbon mondiale ; Modèle:Nombre sont mortes dans les mines chinoises en 2004<ref>« Au moins 203 morts dans un accident minier en Chine », dans Libération, Modèle:Date</ref>.

D'après une publication de la Société de l'industrie minérale, paru pour le centenaire de la catastrophe de Courrières, au total, on pouvait estimer en Modèle:Date- à 42 614 le nombre de mineurs tués lors des différentes catastrophes (c'est-à-dire ayant fait plus de Modèle:Nombre, inondations et incendies compris) qui se sont produites entre le {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXXI

}}.

Explosions hors des mines

Le grisou peut continuer à se dégager même une fois le charbon extrait de la mine.

Cela était particulièrement crucial pour les navires transportant du charbon, soit comme combustible, soit comme marchandise (charbonniers et minéraliers, dont certains propulsés à la voile). Les incendies et explosions dus au grisou ont été fréquents durant toute l'ère de la chauffe au charbon soit environ de 1850 à 1950.

Les règlements maritimes prescrivaient de ne mettre en soute le charbon qu'après une période de dégazage de plusieurs jours, mais ces règles étaient souvent ignorées pour des raisons économiques (rotation des navires, encombrement des postes à quai, etc.).

On cite le cas d'un voilier de la compagnie AD Bordes disparu corps et biens au large du Cap Lizard dont on ne retrouva qu'une embarcation encore recouverte de son taud de protection<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Sur les navires à vapeur, un système de tuyaux débouchant dans les cales et les soutes à charbon était souvent prévu afin de saturer de vapeur d'eau la soute et d'enrayer les incendies. De nombreux navires à vapeur ont connu de tels incendies et explosions, le plus connu ayant été le Titanic, sans que l'on sache si l'incendie de la soute à charbon ait ou non fragilisé la structure du navire.

À bord des voiliers, le problème était plus ardu et les équipages étaient parfois contraints d'ouvrir les panneaux de cale et de pelleter jusqu'au cœur du foyer pour tenter de l'éteindre, comme ce fut le cas en 1893 pour le 4 mâts anglais Cedarbank<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie technique

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    • Annexe 1: J. GUNTHER - Étude de la liaison gaz-charbon. Annexe II: P. CODET - Bilan grisouteux de quartiers exploités par tailles
    • Annexe III: B. BRUYET - Étude des variations dans l'espace à un instant donné de la teneur en grisou dans l'aérage d'une taille
    • Annexe IV: B. BRUYET- Études des variations de teneur en grisou dans l'aérage, dans le temps et en un point donné du retour d'air d'une taille
    • Annexe V : P. PERRIN - Étude du gisement et du dégagement du grisou au Siège 5 de Bruay
  • CERCHAR (1965), Réunion en France de la Commission « Méthane » de la CECA (Modèle:2e semestre 1965). CR Cerchar 65 - 72 - 16/48
  • CERCHAR. Règles générales pour réaliser le captage du grisou. Coefficients d'irrégularité de teneurs dans les retours d'air de tailles. CR Cerchar 66 - 2 2 - 1113 5
  • CERCHAR. Rapport technique sur la recherche « Gisement et dégagement du grisou », Modèle:2e semestre 1965. Document 66 - 72 - 01/13
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Littérature

Filmographie

Chanson française

Articles connexes

Liens externes

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