Montbrison (Loire)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Montbrison (prononciation : Modèle:MSAPI), (en arpitan forézien : Montbréson<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> , prononciation : Modèle:MSAPI <ref name=":0" />,<ref name="forezhistoire.free.fr" />), est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, faisant partie de Loire Forez Agglomération.
Montbrison, cité historique mentionnée dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est considérée comme la capitale historique du Forez mais succéda tout de même à Feurs (Forum segusiavorum) qui est signalé dès le début de notre ère. De ce passé prestigieux, la cité conserve un patrimoine important, dont la collégiale Notre-Dame-d'Espérance est l'illustration la plus imposante.
Montbrison est, avec Roanne, l'une des deux sous-préfectures du département de la Loire, département dont elle a été préfecture de 1800 à 1855. (Elle en était le chef-lieu depuis 1795 après avoir succédé à Feurs).
Elle a fusionné avec Moingt en 1973.
Géographie
Situation
Montbrison est dans la partie médiane du département de la Loire, à Modèle:Unité (à vol d'oiseau) du Puy-de-Dôme à l'ouest<ref name="geoportl" group="c"> Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate). </ref>. Il fait partie du Forez, dans le nord-est du Massif central : il est sur la limite ouest de la plaine du Forez, au pied des monts du Forez qui se trouvent à l'ouest. Le parc naturel régional Livradois-Forez est à quelque Modèle:Unité (à vol d'oiseau) à l'ouest, limitrophe de la commune voisine Bard<ref name="geoportl" group="c"/>.
Lyon est à l'est-nord-est au-delà des monts du Lyonnais, à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref name="geoportl" group="c"/> et Modèle:Unité par route en passant par Sainte-Foy-l'Argentière. Sa préfecture Saint-Étienne est à Modèle:Unité au sud-est<ref name="geoportl" group="c"/>,<ref> Modèle:Lien web. </ref>, avec Saint-Just-Saint-Rambert à mi-chemin (Modèle:Unité sud-est, à la pointe sud de la plaine du Forez<ref name="geoportl" group="c"/>).
<mapframe text="La commune de Montbrison" width=300 height=300 zoom=12 longitude=4.07 latitude=45.6> {
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Communes limitrophes
Voies de communication, transports
La commune est sur la route départementale 8 entre Saint-Just-Saint-Rambert et Saint-Étienne d'une part, et Boën-sur-Lignon (Modèle:Unité nord-est) d'autre part. L'entrée-sortie Modèle:N° de l'autoroute A72 est à Modèle:Unité au nord-est. Une ligne de bus urbains assure la liaison entre les différents quartiers de la ville et Savigneux pour le compte de Loire Forez Agglomération. Par ailleurs, des cars utilisant des lignes routières interurbaines Cars Région Loire permettent de rejoindre en direct les communes de Boën-sur-Lignon, Chalmazel-Jeansagnière, Montrond-les-Bains, Feurs, Saint-Étienne, Saint-Bonnet-le-Château ou encore Chazelles-sur-Lyon.
La gare de chemin de fer est sur la ligne Saint-Étienne - Clermont-Ferrand. Voir aussi les articles « Ligne de Clermont-Ferrand à Saint-Just-sur-Loire » et « Ligne de Lyon-Saint-Paul à Montbrison ».
Hydrographie
Montbrison est abondamment pourvu en petits cours d'eau ; hormis de petites variations locales, tous s'écoulent vers l'est et vers le fleuve Loire qui passe à Modèle:Unité à l'est (Montrond-les-Bains). Les principaux cours d'eau de la commune sont le Vizézy (affluent du Lignon du Forez et sous-affluent de la Loire), qui arrose le centre-ville, et le Moingt (affluent du Vizézy en rive droite) qui coule à Moingt dans la partie sud de l'agglomération. Le ruisseau de Curtieux (affluent du Vizézy en rive gauche) marque la limite nord de la commune<ref name="geoportl" group="c"/>.
Le Vizézy, qui sort des monts du Forez dans l'ouest de la commune, y a taillé une profonde vallée avec des pentes escarpées : une centaine de mètres de dénivellation sur seulement 300 m de longueur linéaire<ref name="geoportl" group="c"/>.
Le canal du Forez y passe par les lieux suivants (du sud au nord) : le Petit Bruchet ; sous le pont-canal du ruisseau de Grumard ; sous le pont-canal du Moingt ; passe sur Savigneux où il croise la rue de Lyon près de la mairie ; revient sur Montbrison au pont-canal du chemin de fer où il croise aussi le Vizézy ; ressort de la commune 200 m après ce pont-canal pour rejoindre de nouveau Savigneux ; retrouve Montbrison à la passerelle au bout de la rue des Jacquins ; travers la zone industrielle de Survaure ; sort définitivement de la commune juste après le pont sous la D381<ref name="geoportl" group="c"/>.
Climat
Montbrison est soumise à un climat semi-continental d'abri (Cfb sur la classification de Köppen : "climat tempéré chaud, sans saison sèche, à été tempéré"). La pluviométrie relativement faible (699 mm par an en moyenne) s'explique par l'ombre pluviométrique créée par les Monts du Forez à l'ouest et au sud, directement liée à l'effet de foehn. C'est aussi lors des phénomènes de fœhn que la commune est soumise à des températures anormalement élevées pour la saison, lorsque le vent du Midi souffle.
Urbanisme
Typologie
Montbrison est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbrison, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbrison, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,4 %), prairies (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), forêts (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), terres arables (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group="c">Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Toponymie
Antoine (1883) fait dériver le nom de Montbrison de la déesse gauloise Briso<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Antiquité
Moingt apparaît dans la table de Peutinger sous le nom Aquis Segete<ref> Modèle:Lien web. </ref>,<ref name="1991blin1"> Modèle:Article, paragr. 1. </ref>, connu aussi comme Aquae Segetae (ne pas confondre avec Aquis Segeste près de Sceaux-du-Gâtinais dans le Loiret, autre haut-lieu similaire). S'étendant sur Modèle:Unité principalement occupés par des bâtiments publics<ref name="1991blin4">Modèle:Harvsp.</ref>, il inclut un imposant sanctuaire dédié à la déesse Segeta, avec un complexe de thermes sur un replat du relief et un théâtre sur une petite éminence<ref name="1991blin1_2">Modèle:Harvsp.</ref>. Une borne milliaire a été trouvée à Moingt, marquant une étape de la voie Bolène.
Le bâtiment des thermes est ensuite devenu un prieuré médiéval, puis une fabrique, et enfin une maison bourgeoise<ref name="1991blin1_2"/>.
Moyen-Âge
La plus ancienne mention sous le nom de Montbrison est l'acte de fondation de l'hôpital à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage : "Domus hospitalis pauperum in castello Montisbrisonis" (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cartulaire des francs-fiefs, p. 1) ;
Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Refnec
Le comte Guigues IV fonde en juillet 1205 le chapitre de Notre-Dame, qui inclut un doyen, un chantre, un sacristain, un maître de chœur et neuf chanoines ; et en 1229 il établit cinq chapelains. Le comte se réserve la collation des dignités chanoinies et prébendes, un droit dévolu au roi par la réunion du comté à la couronne<ref name="1807aurec248">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1362 lors de la guerre de Cent Ans, des routiers anglais saccagent la ville ; cette date est donnée par Merle, qui différencie entre incendie et saccage. Une autre date est citée, sans référence : Modèle:Refnec
Le Modèle:Date-, Marie de Berry autorise la construction de murailles sur requête des habitants de Montbrison et du doyen de l'église collégiale Notre-Dame pour éviter de nouveaux saccages<ref>
Modèle:Ouvrage.
</ref>.
[[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] la rattache à la Couronne.
En 1562, pendant les guerres de Religion (France), Montbrison est prise et pillée par les protestants : profitant de l'absence du duc Jacques de Savoie-Nemours occupé dans le Lyonnais, le baron des Adrets François de Beaumont — homme cruel et sanguinaire<ref name="1807aurec244">Modèle:Harvsp.</ref> —, guidé par ses deux généraux Poncenat et Saduret, parcourt le Forez avec sa soldatesque et s'empare de Montbrison dans la nuit du 14 juillet 1562. Le château est gouverné par Montclar (parfois épelé Montelar ou Montalard) et plusieurs gentilshommes conduits pas Duchier (parfois épelé Ducher) s'y sont réfugiés. Retranchés dans le donjon, ils capitulent avec la promesse d'avoir la vie sauve. La promesse est renégée et presque toute la garnison est jetée du haut des remparts - les derniers sont épargnés grâce à un trait d'esprit d'un soldat sur le point d'être sacrifié<ref name="1807aurec243">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, p. 232.</ref>.
Temps modernes
- 1664 : la fête de la Saint-Aubrin (patron de la ville) est fixée à la mi-juillet. De nos jours, les festivités durent dix jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Révolution
- En 1795, Montbrison devient la préfecture de la Loire par décret de la Convention nationale<ref>Étienne Brossard et Joseph de La Poix de Fréminville Nugue, Histoire du département de la Loire, 1907. Le décret daté du 6 fructidor an III (23 août 1795) désigne Montbrison chef-lieu de la Loire, département 'divisé' du Rhône par le décret du 29 brumaire an II (19 novembre 1793). Feurs avait été jusque-là le chef-lieu les deux premières années.</ref>. Elle le reste jusqu'en 1855 et c'est Saint-Étienne qui la remplace<ref>Sous-Préfecture, ville de Montbrison</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- En 1838, le premier tramway à chevaux de France est construit entre Montrond-les-Bains et Montbrison, en accotement de la route reliant ces deux villes.
- Modèle:Refnec
- En 1892, jugement par la cour d'assises de Montbrison de l'anarchiste Ravachol, qui est guillotiné.
=== {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}} ===
- En 1920, le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est érigé, à l'époque à côté du portail de l'ancienne caserne de Vaux. Il est transféré à la démolition de la caserne au jardin d'Allard, où il se trouve encore aujourd'hui. Au sujet de son inauguration en 1920 figure une anecdote parmi les plus intéressantes de l'histoire de Montbrison : le sénateur de la Loire Émile Reymond, tué au combat le Modèle:Date- (dont le buste figure au centre du monument aux morts), est un ami personnel du président de la République de l'époque Paul Deschanel. Ce dernier décide de présider l'inauguration du monument aux morts, fixée à la date du Modèle:Date-. Montbrison en fête se prépare à accueillir dignement le président de la République, à la mesure de l'événement à l'époque : le tout-Montbrison est en effet massé place Eugène-Beaune, sur laquelle est dressé un podium destiné à accueillir le chef de l'État, qui n'arrivera finalement jamais à Montbrison. En effet, parti la veille de Paris en train, Paul Deschanel tombe du train vers minuit aux alentours de Montargis (Loiret). Un garde-barrière trouve le président de la République en pyjama sur la voie : « Mon ami, vous n'allez pas le croire, mais je suis le président de la République » lui dit-il. Le garde barrière ne le croit pas et lui répond Modèle:Citation ; mais l'invitant malgré tout chez lui pour passer la nuit et lui proposant son lit, il se rend compte qu'il s'agit effectivement d'un personnage important : il a les pieds propres ! Et voilà comment Montbrison ne vit jamais de président de la République dans ses murs, comment cet épisode de la vie du président Deschanel fit la page de couverture du numéro 4030 du Modèle:Date- du grand journal hebdomadaire de l'époque, L'Illustration et comment cet événement fit rire la France entière et apporta pendant quelque temps à Montbrison une certaine notoriété<ref>L'Illustration, Modèle:N°, 29 mai 1920.</ref>.
- En 1963, création des Journées de la fourme et des côtes du Forez : des festivités et un corso fleuri chaque premier weekend d'octobre<ref>L'événement incontournable à Montbrison se tiendra ce week-end, Le Pays, 3 octobre 2019, Laetitia Cohendet</ref>. La randonnée de la fourme a lieu le samedi, d'Ambert à Montbrison<ref>Modèle:Lien web.</ref> (~ 43 km).
- En 1967, tournage de la série télévisée Jacquou le Croquant.
- 1971-1973, construction du quartier Beauregard avec 434 logements sociaux, devenu un quartier prioritaire avec environ un millier d'habitants<ref>Un nouveau décor urbain dans le quartier de Beauregard sur citecreation.fr, le 7 janvier 2020</ref>.
- En 1972, la fourme d'Ambert et de Montbrison, bénéficie d'une AOC.
- En 2000, le Côtes-du-forez devient un vin classé AOC (Montbrison est l'une des 17 communes où il est produit)
- En 2002, la fourme de Montbrison, bénéficie de sa propre AOC (AOP depuis 2010).
L'ancienne commune de Moingt lui est associée depuis 1973. Les habitants de Moingt ont été consultés le Modèle:Date- sur le fait de procéder à une fusion complète des deux communes. Après plusieurs consultations des habitants de Moingt, la fusion simple de Montbrison et de Moingt a été prononcée par le préfet par arrêté le Modèle:Date-. Elle est effective depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les Hospitaliers
Elle est située impasse de la commanderie. Par des actes faits en 1154 et 1156, le comte de Forez Guigues fonde un hôpital dont il confie la direction aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ceux-ci accroissent rapidement leur patrimoine par des achats de propriétés à proximité et font construire la commanderie. La commanderie est saisie en 1790 comme biens du clergé et vendue en 1791 à Claude Masset. Les bâtiments conventuels sont détruits en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1991, elle est rachetée en Modèle:Date- par la Société Historique et Archéologique du Forez, la Diana, qui en entreprend la restauration.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Modèle:… Montbrison faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
Liste des maires
Jumelages
Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|320px]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration
- Sežana, Modèle:Pays (jumelage effectué le Modèle:Date-)
- Eichstätt, Bavière, Modèle:ALL (jumelage effectué le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.
</ref>)
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La ville comporte le lycée public d'enseignement général, technologique et professionnel de Beauregard, le collège public Mario Meunier (le plus grand de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>), ainsi que des établissements privés : l'ensemble scolaire catholique Saint Aubrin (écoles maternelles Notre Dame, école primaire Saint Charles, collège Victor de Laprade, lycée d'enseignement général et technologique Saint-Paul Forez) et le lycée professionnel JB d'Allard.
La Maîtrise de la Loire, financée par le département, est un établissement scolaire centré sur le chant choral mais ouvert aux autres disciplines artistiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est localisée au centre musical Pierre Boulez, sur la colline, et se repose sur les deux collège et lycée publics montbrisonnais pour dispenser les cours d'enseignement général les matins.
Santé
Le Centre Hospitalier de Montbrison et la Clinique Nouvelle du Forez sont les principales infrastructures médicales de la ville.
Cultes
Modèle:... Plusieurs églises, une collégiale et une chapelle sont à destination des chrétiens catholiques. On trouve également à Montbrison un temple protestant et un lieu de culte musulman.
Économie
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Étienne / Montbrison (fermée depuis la fusion de CCI 42-69).
- Antenne de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Loire.
L'activité économique de la ville est très marquée par la présence d'un acteur majeur de la production de peinture industrielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'entreprise de production de jouets Gégé était un acteur international de renom.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La Diana
La salle héraldique de La Diana est aménagée aux environs de l'an 1300 par le comte Modèle:Souverain-. Un ensemble de 1970 blasons de l'époque décore sa voûte ogivale en bois, unique en France par son ancienneté. Les États de la province se réunissent dans ce haut lieu de l'histoire médiévale du Forez, et François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} y est accueilli en 1536. La Ville de Montbrison l'acquiert en 1862, à l'instigation du Duc de Persigny, ministre de Napoléon III et forézien, la restaure, y installe la Société Historique et Archéologique du Forez, qui en prend le nom, et y aménage une bibliothèque. Le musée archéologique, créé dès 1881, témoigne de la richesse du passé forézien à travers des collections paléolithiques, néolithiques, protohistoriques, et médiévales. Un trésor d'orfèvrerie gallo-romaine y est également exposé.
Quartier de la colline
Au sommet de la colline centrale de Montbrison était positionné un château dont il ne reste que des ruines. À la place actuellement, il y a un calvaire avec trois croix installées en 1870<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des fortifications, il reste des remparts et la tour de la Barrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le tribunal de grande instance
Le palais de justice de Montbrison qui abrite le tribunal de grande instance se trouve dans les bâtiments de l'ancien couvent de la Visitation qui est installé à Montbrison en 1643<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'église du couvent, Saint-Marie, est construite en 1700-1701. Elle est couronnée d'un dôme construit par l'architecte dijonnais Martin de Noinville, élève de Mansart<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On installe en 1717 une horloge.
En 1768, est entrepris la construction d'un grand corps de bâtiment sur les plans de l'architecte de Montbrison, Durand Aubert.
La collégiale Notre-Dame d'Espérance
La collégiale Notre-Dame-d'Espérance de Montbrison est fondée par Guy IV, comte de Forez. La construction de cette église gothique s'échelonne sur presque deux siècles et demi (1223-1466). Classée monument historique, tout comme l'orgue Callinet qui y est installé, elle figure sur la toute première liste des monuments historiques de Prosper Mérimée en 1840<ref>rapport au ministre de la liste des monuments pour lesquels des secours ont été demandés, 1840</ref>. Avec sa belle architecture, elle est le cœur de la cité et une des plus belles églises de toute la région. La tour-clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, épaulée de contreforts, contribue à donner à la façade un aspect imposant.
Le musée d'Allard
Le musée d'Allard comprend, notamment, une importante collection de jouets de la société française Gégé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Églises Sainte-Anne
L'ancienne église Sainte-Anne<ref>Modèle:Lien web.</ref> est occupée depuis le Modèle:Date- par l'Église réformée de Saint-Étienne et du Forez.
La nouvelle église Sainte-Anne liée à l'Hôtel-Dieu de Montbrison est reconstruite à partir de 1729. Elle est bénie le Modèle:Date-. L'église sert de chapelle à l'hôpital jusqu'en 1975 date à laquelle l'hôpital est transféré à l'établissement de Beauregard.
-
Palais de Justice, ancien couvent de la Visitation. -
Temple de Montbrison, ancienne église Sainte-Anne. -
L'ancien Hôtel-Dieu Sainte-Anne.
Ancien couvent des Cordeliers
La mairie occupe les anciens bâtiments du couvent des Cordeliers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La médiathèque Loire-Forez est située depuis 2015 dans l'ancienne église réhabilitée du couvent des Cordeliers<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'office de tourisme occupe également un espace contigu à la mairie et la médiathèque.
La sous-préfecture
Elle se trouve dans les anciens bâtiments du collège des Oratoriens fondé en 1624 mais reconstruit à la suite d'un incendie en 1783. Jean-Baptiste Massillon<ref>Modèle:Lien web.</ref> est professeur au collège pendant deux ans à partir de 1687.
Le théâtre des Pénitents
Il occupe les bâtiments de l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs de la confrérie de Confalon. Il est créé à la suite de celles de Paris et de Lyon à l'initiative de Anne d'Urfé (1555-Modèle:Date-), bailli de Forez, en 1591. D'abord établie dans la chapelle du couvent des Cordeliers, la confrérie fait construire une nouvelle chapelle dans laquelle elle s'installe en 1731<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Souhaitant agrandir la chapelle, les pénitents s'adressent à l'architecte lyonnais et entrepreneur Joseph Linossier. L'ouvrage réalisé montre une certaine parenté avec l'art de Jacques-Germain Soufflot sans qu'on puisse établir une liaison entre ces deux architectes. Le prix fait est signé le Modèle:Date-. La livraison de l'ouvrage terminé est prévue pour la Noël 1762. À la Révolution, la chapelle est vendue. En 1874, on envisage d'y installer un marché aux poissons<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle reste en mains privées jusqu'en 1965, date à laquelle la commune de Montbrison l'achète et la restaure pour en faire une Maison des jeunes et de la culture, un centre d'animation culturel, puis un théâtre. Le Théâtre des Pénitents est aujourd'hui labellisé "Scène Auvergne Rhône-Alpes" et "Scène départementale" ; Il organise notamment le festival Poly'Sons (chanson française).
L'église Saint-Pierre
Reconstruite vers 1870 dans un style néogothique à l'initiative du curé Louis Charles Ollagnieb (1818-1911) quand il est nommé à la paroisse Saint-Pierre en 1862, elle est bénie le Modèle:Date- par l'archevêque de Lyon, Jacques Ginoulhiac ; le clocher est terminé en 1874<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les quais du Vizézy et les ponts
Le Vizézy est la rivière qui traverse la ville. De nombreux ponts sont nécessaires pour le franchir. Du fait de sa présence en son cœur, Montbrison est surnommée Venise du Forez<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Le Vizézy. -
Pont d'Écotay. -
Pont Notre-Dame. -
Pont Saint-Louis.
L'ancien Hôtel-Dieu Sainte-Anne
C'est en 1220 que Modèle:Souverain-, comte de Forez, transfère l'Hôtel-Dieu, créé dans l'enceinte du château de Montbrison en 1090, sur la rive droite de la Vizézy, près de la collégiale dont il va entreprendre la construction en 1223<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le bâtiment actuel est reconstruit entre 1786 et 1788. En 1926, un don permet de rehausser le bâtiment d'un étage. En 1971, il est décidé d'édifier un nouvel hôpital dans le quartier de Beauregard qui ouvre en 1975. L'ancien Hôtel-Dieu est alors occupé par des associations.
Moingt
Moingt<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une ancienne commune qui a fusionné avec Montbrison en 1973. Ancienne station thermale gallo-romaine, Aquae Segetae, elle a conservé plusieurs vestiges de bâtiments de cette époque : les anciens thermes romains dans le Clos Sainte-Eugénie, et le théâtre romain. On peut voir l'église Saint-Julien-d'Antioche, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et reconstruite partiellement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec son clocher roman. De ses anciens remparts, il reste la tour de la Porte des Sarrasins.
La tombe de Pierre Michel Moisson-Desroches
Cette tombe située au cimetière de Montbrison concerne Pierre Michel Moisson-Desroches, premier en France à avoir écrit sur le chemin de fer en 1814 dans un mémoire à [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
Marché
Le marché du centre-ville a lieu tous les samedis. C'est le plus ancien du département et accueille environ 200 commerçants. Il a été lauréat 2019 de l'émission télévisée Votre plus beau marché<ref name=pernaut>Modèle:Article. </ref>,<ref name=beau>Modèle:Article.</ref>,<ref name=zoom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=pays>Modèle:Article.</ref>.
Espaces verts
Fleurissement
En 2017, Montbrison est récompensée par trois fleurs au palmarès du concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Seize jardiniers de la Mairie produisent intégralement les quelque 120 000 plantes, fleurs et arbustes qui chaque année embellissent MontbrisonModèle:Référence nécessaire.
Jardin d'Allard
Gentilhomme montbrisonnais, Jean-Baptiste d'Allard fit aménager sous le Premier Empire un immense jardin derrière son hôtel particulier, jardin qui devint le premier parc public du département de la Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parc fut orné de nombreuses curiosités, peuplé de chevreuils, de cerfs, de cygnes et de paons. Il abrite de nombreuses espèces locales mais aussi une intéressante collection d'essences exotiques originaires notamment d'Amérique du Nord. Aujourd'hui, même si le jardin d'Allard ne possède plus sa superficie originelle, il reste un lieu de détente et de calme pour de nombreux Montbrisonnais.
Devise et héraldique
La devise de la ville est Ad explandum hostile scelus en latin. Ce que l'on traduit par en expiation du crime de l'ennemi.
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Personnalités liées à la commune
Artistes et littéraires
Entrepreneurs
- Pierre Michel Moisson-Desroches (1785-1865), promoteur des chemins de fer en 1814, est inhumé dans le cimetière de Montbrison.
Militaires
- Claude Marie Gustave de Damas (1786-1842) officier des armées de l'Empire né à Montbrison.
Politiques
Religieux, ecclésiastiques
- Jacques Joseph Duguet (1649-1733), théologien et moraliste né à Montbrison.
- Claude-Marc-Antoine d'Apchon de Corgenon, (1721-1783) prélat catholique né à Montbrison.
- Jean-Pierre Deforis (1732-1794), bénédictin né à Montbrison.
Scientifiques
- Noël Duret (1590-1650?), astronome né à Montbrison.
- Marie-Anne Pierrette Paulze (1758-1836), épouse et collaboratrice de Lavoisier, scientifique, artiste-peintre et illustratrice née à Montbrison.
- Auguste Broutin (1811-1888), notaire, historien et maire de Feurs, né à Montbrison.
- Régis de Chantelauze (1821-1888), historien né à Montbrison.
Sportifs
Sports
Basket-ball
Autres
- Sports en salle à André Dubruc, Jean Soleillant et Daval (ex :tennis Club de Table Montbrisonnais)
- Piscine Aqualude
- Le rallye national du Montbrisonnais, appelé aussi ronde nationale montbrisonnaise est une course automobile se déroulant sur un weekend au mois d'octobre chaque année et dont le tracé comprend une partie plaine et surtout les Monts du Forez.
Football : l'ASSM (Association Sportive Montbrison-Savigneux), club de football évoluant en Regional 2 (7e division).
Sports de montagne du Forez
- Station de Chalmazel (ski alpin) : 8 remontées mécaniques à Modèle:Unité de Montbrison. Circuits raquettes et trail.
- Station de Prabouré (ski alpin & nordique): 3 remontées mécaniques à Modèle:Unité de Montbrison.
- Col de la Loge (ski nordique) à Modèle:Unité de Montbrison. Circuits raquettes et chiens de traîneau.
- Col des Supeyres (ski nordique). Raquettes et snowkite.
- VTT FFC « Ambert-Crêtes du Forez » et « Bois Noirs » à proximité sur presque l'ensemble du massif forézien, et randonnées.
Allusions fictives
- Dans le roman Tous les bruits du monde (2018) de Sigrid Baffert, Montbrison occupe une place importante.
- Dans le roman "Le fleuve guillotine" de Antoine de Meaux, qui se déroule pendant la révolte des fédérés en 1793, Montbrison et le Forez occupent une place essentielle.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Loire
- Loire Forez Agglomération
- Syndicat intercommunal d'énergies de la Loire
- Personnalités nées à Montbrison
Bibliographie
- Jérôme Sagnard, Montbrison, Éditions Alan Sutton, collection Mémoire en images, 2000, 128 Modèle:P. Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage.