L'Heure bretonne

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Origine

En juillet 1940, au congrès de Pontivy, François Debeauvais, Marcel Guieysse et Olier Mordrel créent le Comité national breton. Ils décident aussi l'édition d'un journal hebdomadaire l'Heure bretonne dirigé par Raymond Delaporte et de ses frères Yves et Hervé<ref>La presse bretonne dans la tourmente. Henri Fréville. p 183</ref>. Le premier numéro est symboliquement daté du Modèle:Date.

Le titre, note Sébastien Carney, « fait partie des 350 journaux auxquels la Propaganda Abteilung accorda l'autorisation de paraître en zone nord, quand 60 % des titres y furent supprimés. C'est dire à quel point leur existence participe des intérêts allemands »<ref>Sébastien Carney, "Breiz Atao ! Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré : une mystique nationale (1901-1948)", Presses Universitaires de Rennes, 2015, p. 394 Modèle:ISBN</ref>.

Existence

Modèle:Catégorie détaillée

Fichier:358 Saint-Mathieu Musée mémoires 39-45.jpg
Première page du journal L'Heure bretonne du Modèle:Date.
Fichier:L'Heure Bretonne - 7 décembre 1940 - siège du journal.jpg
Siège du journal en 1940, sur la place de la mairie à Rennes).

Deux cent un numéros paraissent entre juillet 1940 et juin 1944. Le journal est initialement dirigé par Olier Mordrel et se montre violemment antisémite et raciste ; celui-ci, jugé trop imprévisible par les autorités allemandes, est remplacé le Modèle:Date par Raymond Delaporte, qui va se montrer plus conciliant, y compris à l'égard du gouvernement de Vichy<ref>Georges Cadiou, "L'Hermine et la Croix gammée", Mango Document, 2001, Modèle:ISBN</ref>.

Rédacteurs en chef :

Ce journal est édité à Rennes par le Comité national breton. Il est en fait la continuité de Breiz Atao.

Le Modèle:1er du Modèle:Date-, annonce, sous le titre « La Bretagne existe désormais officiellement », que Modèle:Citation<ref>Etienne Maignen, De 1940 à 1941, réapparition d'une Bretagne provisoirement incomplète, un provisoire destiné à durer dans Bulletin et mémoires de la Société archéologique & historique d'Ille-et-Vilaine, tome CXIV, 2010, p. 237 à 258</ref>.

En août 1940, quelques nationalistes vendant l'Heure Bretonne sont arrêtés à Quimper. Angéli, préfet du Finistère, prononce à plusieurs reprises l'interdiction de vendre ce journal dans le département. Mais, passé ce fâcheux incident, tout porte à croire que les autorités allemandes n'ont pas eu à se plaindre de la ligne éditoriale de ce journal, qui paraîtra en toute légalité jusqu'au Modèle:Date, en vilipendant les Juifs, les Jacobins et les Français en général, au nom de la défense d'une « race bretonne » (selon l'expression du modéré Delaporte), et de l'« Europe nouvelle » aryenne qui s'édifiait alors.

Collaboration avec l'Allemagne, défiance vis-à-vis de Vichy

Fichier:132 L'Heure bretonne.jpg
La première page du n° du Modèle:Date de l'Heure bretonne, hebdomadaire du Parti national breton

Ce journal fut l'organe de propagande du nationalisme breton et un relais de l'alliance avec l'Allemagne dans le cadre de la création de l'« Europe nouvelle ». Il encourageait les Bretons à s'organiser eux-mêmes dans le cadre d'une autonomie nationale, adoptait en permanence des accents xénophobes et très fréquemment antisémites et appelait les jeunes Bretons à faire l'« Europe nouvelle » sous les auspices du Reich. Il se réjouissait de l'effondrement de la République française qui répandait, selon lui, « une odeur de compromission, des relents maçonniques, de grasses senteurs de Juifs. »<ref>L'Heure bretonne du Modèle:Date-, article de Yann Goulet.</ref>.

Parmi des articles relatant la vie quotidienne des Bretons et l'histoire de Bretagne sous le prisme du nationalisme, se trouvent quelques articles racistes et xénophobes, une haine farouche contre l'Angleterre et d'autres qui affichent leur solidarité totale à l'égard de l'Allemagne nazie se traduisant par des articles hebdomadaires relatant les exploits de la Wehrmacht en Russie.

Alors que le monde libre est en guerre contre le nazisme, on peut lire des slogans tel que « ni Français, ni Allemand, Breton seulement! » en première page, puis un article donnant au Reich le rôle de « défenseur de l'Occident ».

Dans le Modèle:N° en date du Modèle:Date-, paru après la bataille de Mers el-Kébir, Olier Mordrel écrit : « La défaite anglaise sera la possibilité de construire la nouvelle Europe. (…) Les bombes qui tombent du côté de Portsmouth travaillent directement à la liberté bretonne »<ref>Cité par Georges Cadiou, "L'Hermine et la Croix gammée", Mango Document, 2001, Modèle:ISBN.</ref>.

« À la porte les juifs et les enjuivés »

« À la porte les juifs et les enjuivés »<ref>L'Heure bretonne, Modèle:3e, Modèle:N°, Modèle:P..</ref>, c'est cet article d'Hervé Le Helloco que L'Heure bretonne publie en une, au milieu de la première page, sous la signature D.R., le Modèle:Date- au lendemain de la rafle du vélodrome d'hiver des 16 et Modèle:Date-.

Dans la même veine, Job Jaffré publiera par exemple sous son pseudonyme de Tug<ref>Modèle:Lien web</ref> en avril 1943 une dénonciation des bombardements de « youtre-atlantique » (Modèle:N°), et il attend en octobre 1943 un « renversement d'alliance (…) quand le problème juif aura été éliminé » (Modèle:N°, avec sa signature St. K.)

On retrouve Job Jaffré en photo comme rédacteur de la revue Breizh, publiée par Kendalc'h, interrogeant Per Roy, dans le Modèle:N°, en 1979. Dans ce même numéro, des « bonnes feuilles » du livre d'Anna Debauvais narrent la mort de son mari, le chef nationaliste breton François Debeauvais.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Bertrand Frélaut, Les nationalistes bretons de 1939 à 1945, Brasparts, Beltan, 1985.
  • L'Heure bretonne. Journal breton hebdomadaire. Du numéro 1 (juillet 1940) au numéro 200 (mai 1944)

Liens externes

Modèle:Palette Breiz Atao

Modèle:Portail