Pont-Croix

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Pont-Croix {{#ifeq:1|0|[pɔ̃kʁwa]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (en breton Pontekroaz ou plus généralement Ar Pont) est une commune française, située dans le département du Finistère en région Bretagne.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29218.png
Carte de la commune de Pont-Croix

Pont-Croix, qui fut chef-lieu du district de Pont-Croix, puis du canton de Pont-Croix, fait partie depuis la réforme survenue en 2015 du canton de Douarnenez. Historiquement, la ville fait partie du Cap Sizun.

Fichier:Pont-Croix rive gauche Goyen.jpg
Pont-Croix vu de la rive gauche du Goyen.

Le site de Pont-Croix est comparable à celui de Quimper, car les deux villes se sont installées sur un plateau incliné dominant au nord un estuaire est-ouest qui fait ensuite un angle droit pour déboucher sur la côte plus à l'ouest et au midi. Si les parties nord et est du finage communal sont situées sur un plateau vers une soixantaine de mètres d'altitude, atteignant même l'altitude maximale de Modèle:Unité à la limite nord de la commune, la ville est située sur le versant exposé plein sud et en pente forte (le centre-ville est toutefois sur un replat entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude) de rive droite du fleuve côtier, le Goyen, à la limite entre sa partie fluviale et sa partie maritime (aber), là où se trouvait traditionnellement le dernier gué permettant de le traverser, remplacé ensuite par un pont sur lequel un moulin à marée a été édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (depuis un pont a été construit plus en aval entre Audierne et Plouhinec) et où s'interrompaient les possibilités de navigation, Pont-Croix étant par le passé un port maritime. Des rues en pente forte, notamment la Petite Rue Chère et la Grande Rue Chère (celle-ci en partie formée d'escaliers) relient le centre-ville au port.

À l'embouchure se trouvent les ports d'Audierne et de Poulgoazec distants de Modèle:Unité. Le chenal navigable, dont la largeur moyenne est de Modèle:Unité, serpente entre des plages de sable qui découvrent à marée basse, le banc de Suguensou étant le plus important ; les sinuosités du chenal et l'absence d'un chemin de halage étaient de sérieux obstacles à la navigation, même si les bateaux ont depuis toujours remonté l'estuaire du Goyen pour faire de Pont-Croix un port de mer (l'anse de Porz-an-Listri fut longtemps un simple port d'échouage), ne pouvant accueillir que des bateaux de 20 à 30 tonneaux, exportant les denrées agricoles de la région et important du sel et du vin). « Il se tient à Pont-Croix un marché de cendres de goémon, qui sont transportées à Audierne où on les charge à bord des bateaux » écrit l'ingénieur des Ponts et Chaussées de la circonscription de Quimper en 1907.

Modèle:Images

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France La vallée du Goyen suit depuis sa source située à Modèle:Unité à Plonéis un fossé tectonique qui se prolonge au-delà du coude de la ria du Goyen jusqu'à la baie d'Audierne. Sa rive droite avait été utilisée pour établir le tracé de la ligne de chemin de fer à voie métrique reliant Pont-Croix à Audierne.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pont-Croix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,3 %), terres arables (32,9 %), zones urbanisées (13,7 %), forêts (7,3 %), zones humides côtières (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La civilisation gallo-romaine a laissé une trace importante dans les vestiges de la villa de Kervenennec<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à la fois exploitation agricole et villa luxueuse, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant J.-C., qui avait 30 mètres de façade et comprenait 9 salles, y compris des thermes chauffés par un hypocauste, sans compter les bâtiments annexes<ref>http://ns2014576.ovh.net/files/original/b1a55fc084961a82b4b6ea5023c679bb.pdf</ref>. Des mosaïques y ont été mises au jour dont une de forme octogonale reconstituée au Musée départemental breton de Quimper. Cette villa est située à l'ouest de la ville actuelle<ref>http://ns2014576.ovh.net/files/original/b1a55fc084961a82b4b6ea5023c679bb.pdf et https://journals.openedition.org/rao/2730</ref>. Une statuette votive d'une déesse probablement, en terre cuite de 18 cm de hauteur, surnommée « Vénus impudique » y a été découverte en 1904<ref>http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=recherche_grandpublic&action=search&form_search_fulltext=%22Kerv%C3%A9nennec%20(Pont-Croix,%20Finist%C3%A8re)%20--%20Villa%20gallo-romaine%22</ref>.

Une voie dite romaine a donné un tracé rectiligne à une route prenant en écharpe le plateau qui domine la ville sur un itinéraire qui joignait Quimper à la Pointe du Van. S'il n'y a pas trace de fortifications, la tradition a gardé le souvenir du quadrilatère de rues dénommé le « Tour du Chastel » indiquant l'emplacement au milieu de la ville moderne de l'ancien château du Moyen Âge.

Moyen Âge

Pont-Croix est une paroisse née du démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plogoff. Les premières mentions de Pont-Croix remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la construction d'un château-fort, lequel est détruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Pont-Croix a été initialement un bourg castral, c'est-à-dire une agglomération née autour du château, qui a été probablement construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le seul seigneur connu est Sinquin de Pont-Croix, né en 1240 et mort après 1293<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Le château fortifié de Pont-Croix, probablent construit par Sinquin, fut rapidement abandonné (sa fille, Plesou, se maria avec Alain de Tyvarlan [Tivarlen] et les époux habitèrent la forteresse.de Tyvarlan). Il ne reste rien du château, mais il est toutefois à l'origine du bourg, les premières maisons s'étant construites autour de lui. La seigneurie passa en 1391 aux mains de la famille de Rosmadec en raison du mariage d'Alix de Tyvarlan avec Jean Ier de Rosmadec<ref name=duigou>Modèle:Harvsp.</ref>.

Notre-Dame-de-Roscudon était à l'origine une simple chapelle des seigneurs de Pont-Croix, agrandie en église au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Sinquin de Pont-Croix, et transformée par la suite avec notamment l'ajout du grand portail et la construction d'un nouveau transept à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean de Rosmadec et la construction d'une abside polygonale par Alain de Rosmadec entre 1528 et 1544. L'école de Pont-Croix, expression inventée par l'architecte Charles Chaussepied, est un style des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui marque profondément l'architecture religieuse du Cap Sizun et du Cap Caval (Pen Marc'h en breton, Pays Bigouden aujourd'hui). Modèle:Article détaillé L'emplacement de Pont-Croix qui en fait un lieu stratégique à la jonction du Cap Sizun, dont elle est la capitale seigneuriale, et du Pays Bigouden, lui confère un rôle commercial et administratif majeur, car elle est à la fois le lieu de foires réputées et le siège d'une sénéchaussée. Elle héberge de nombreux membres des professions judiciaires, procureur, notaires, sergents de justice, dont une partie est au service des propriétaires de terres nobles. Elle a le statut apparent d'une ville, mais pas les attributs attachés, puisqu'il n'y aura pas de communauté de ville sous l'Ancien Régime et que malgré la superficie remarquable de sa chapelle et l'importance du clergé attaché, la paroisse restera une trève de Beuzec-Cap-Sizun jusqu'en 1791.

La famille de Rosmadec et la création du marquisat

La famille de Rosmadec<ref>Modèle:Lien web.</ref>, originaire de Telgruc-sur-Mer finit par y acquérir la prééminence avant d'être portée aux plus hautes charges ducales et épiscopales au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Jehan de Rosmadec, né vers 1350, époux en premières noces d'Alix de Tyvarlan (fille de Plezou de Pont-Croix, elle-même fille de Sinquin de Pont-Croix) et en secondes noces de Jeanne de Quelen, sire de Tyvarlan et de Pont-Croix, décédé en Modèle:Date-, fut chambellan du duc de Bretagne ; son fils Guillaume de Rosmadec décéda en décembre 1425 lors de l'assaut de Saint-James-de-Beuvron alors qu'il combattait les Anglais aux côtés du duc Jean V de Bretagne ; Jean II de Rosmadec, fils du précédent, né vers 1415 (il eut notamment comme tuteur son oncle Bertrand de Rosmadec, évêque de Cornouaille), décédé vers 1470, fonda deux chapellenies en l'église Notre-Dame de Pont-Croix et fut inhumé dans le chœur de ladite église. Jean III de Rosmadec, époux en premières noces de Françoise du Quellenec, épousa en secondes noces le Modèle:Date Jeanne de la Chapelle de Molac. En 1608, la terre de Pont-Croix est érigée en marquisat au profit de Sébastien {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Rosmadec, baron de Molac, de Tyvarlen, de Pont-Croix, gouverneur du château de Dinan, maréchal de France, considéré par le roi Henri IV comme « l'un des hommes les plus vaillants et les plus braves de son temps » ; décédé le Modèle:Date à Rennes, il fut enterré à Pont-Croix. Son fils Sébastien II de Rosmadec fut aussi comte de Crozon et seigneur de Quéménet (le fief de Kéménet [Quéménet] comprenait alors les paroisses de Saint-Nic, Plomodiern, Ploéven, Plounevez et une partie de Locronan, ainsi que Penhars) ; Sébastien II de Rosmadec fonda en 1652, l'année même de sa mort, le couvent des Ursulines de Pont-Croix. Le décès sans héritier en 1700 de Sébastien III de Rosmadec, fils du précédent, fit passer le marquisat aux mains de son cousin René-Alexis Le Sénéchal, comte de Carcado (1661-1743) et fils de Marie Anne de Rosmadec (1634-1704) et René Le Sénéchal<ref>Paul Aveneau de La Grançière, « Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, avec notices généalogiques sur la plupart des familles de la Basse-Bretagne », 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f83.image.r=Crozon?rk=6566556;0</ref>, qui le vend en 1754 au marquis Nicolas Louis de Plœuc<ref group=Note>Nicolas Louis de Plœuc, né le Modèle:Date à Landudec, décédé le Modèle:Date au château du Guilguiffin en Landudec, conseiller au Parlement de Bretagne ; il s'est marié avant 1738 avec Marie Françoise de Kervenozaël et, après la mort de celle-ci, le Modèle:Date à Quimper avec Jeanne-Guillemette du Boisguéhenneuc.</ref>.

La maison du marquisat fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à proximité de l'ancienne motte féodale et de la collégiale, au point culminant de la colline de Roscudon (en breton « la colline aux ramiers »).

Époque moderne

Les Guerres de la Ligue et les massacres commis par La Fontenelle

En 1596, pendant les troubles de la Guerre de la Ligue, Christophe d'Arradon<ref>Christophe d'Arradon, quatrième des cinq fils de René d'Arradon, seigneur de Kerdréan, Qinipily, Camors, Botblezven, La Grandville, chevalier du roi et de Claude de Guého, capitaine de 50 hommes d'armes, frère de René d'Arradon et de Georges d'Arradon</ref>, surnommé « Le baron de Camors », à la fois ligueur (il avait par exemple participé à la reprise de Blavet, alors tenue par les huguenots, le Modèle:Date) et brigand, dévaste les ports d'Audierne et de Pont-Croix, puis s'installe au château du Cosquer en Combrit et, de là, opère des raids dans la région de l'embouchure de l'Odet, rançonnant les marchands de Pont-l'Abbé et l'Île-Tudy<ref>Étienne Raut et Léon Lallement, La Ligue au Pays de Vannes et les Aradon, « Bulletin de la Société polymathique du Morbihan », 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6561153v/f123.image.r=Tudy.langFR</ref>.

La Fontenelle s'empara de Pont-Croix, peut-être vers la mi-septembre 1595 (selon le chanoine Moreau) ou en 1597 selon d'autres chroniqueurs, à la tête d'une troupe de cavaliers : Modèle:Citation bloc Comme les bourgeois qui n'avaient pu fuir s'étaient retranchés dans la tour de l'église, le chef brigand fit traîner dans celle-ci par des chevaux des fagots de genet vert pour allumer un feu et déloger les assiégés en les enfumant et prendre les biens qu'ils avaient cru mettre à l'abri. Ce stratagème ayant échoué en raison des nombreuses ouvertures de la tour du clocher, La Fontenelle promit par un serment solennel de laisser la vie sauve aux assiégés s'ils se rendaient, « la tour ne pouvait être forcée qu'à l'aide du canon ou par la famine ». La Fontenelle « se tailla la part du lion dans les trésors amassés dans l'église et abandonna le reste au pillage de ses soldats » ; il fit pendre le capitaine de La Villerouault, le recteur Cosquer et quelques autres, fit déshonorer en public Jeanne de Kerbullic par ses soldats (nous pourrions aussi dire « se déshonora et déshonora ses soldats en ordonnant le viol collectif de Jeanne de Kerbullic par ses soldats », car qui perdit son honneur ?) et commença à massacrer « tous ceux des habitants de Pontcroix qui avaient pris part à la défense de la tour » ; selon la tradition, les massacres perpétrés par les reîtres auraient fait dévaler des flots de sang sur les pavés pentus de la Grand rue Chère et n'arrêtèrent que lorsque « soudain, à la grande surprise de tous, les cloches de Notre-Dame de Roscudon commencèrent à sonner toutes seules »<ref name="Baudry 1920" />.

Pont-Croix au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Marchand de panais près de Pont-Croix.jpg
Marchand d'oignons et de panais près de Pont-Croix vers 1794 (Jacques Cambry).

Au Modèle:S mini-, Pont-Croix devient le siège de la subdélégation de l'Intendance royale, mais voit Audierne qui est à l'embouchure du Goyen, commencer à la concurrencer dans le commerce maritime.

Pont-Croix au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'hospice civil Saint-Yves fut fondé en 1698 ; il fut la propriété de la comtesse de Forcalquier, Marie-Françoise-Renée Carbonnel de Canisy<ref>http://favoritesroyales.canalblog.com/archives/2011/11/12/22655522.html.</ref>, marquise de Pont-Croix depuis 1756 (Louis-François Tréhot de Clermont assure la gestion du marquisat jusqu'à la Révolution française) <ref>A. Téphany, « Notice sur Pont-Croix », Quimper, imprimerie de Kerangal, 1901.</ref>. L'hôpital Saint-Yves est alors le seul du Cap-Sizun, accueillant de 20 à 30 malades ; il possède une école, ainsi qu'une "fontaine minérale" réputée pour sa capacité de guérison<ref name=duigou/>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Pontcroix [Pont-Croix] de fournir 11 hommes et de payer 72 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>»Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne », 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>. Cette même année, pendant la Guerre de Sept Ans, le chevalier de Mirabeau embarqua deux compagnies de miliciens de la capitainerie de Pont-Croix à bord du Superbe, lequel coula lors de la bataille des Cardinaux, ses sabords n'ayant pas été fermés. « Ce pays a souffert une des plus grandes calamités qui puissent arriver à un canton. (...) C'était tous des laboureurs ; ils ont été engloutis au nombre de cent (...). Des veuves nous redemandent leurs maris, des orphelins leurs pères » écrit le chevalier de Mirabeau le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1771 Pont-Croix possède un sénéchal, huit procureurs, dix-sept notaires, cinq sergents. Le seigneur a droit de haute justice et possède sur la place du Marché un pilori, avec collier de fer, et fourches patibulaires à la sortie de la ville (les potences se trouvaient dans le "Parc an justiciou", dans le quartier de la Croix)<ref name=duigou/>.

De nombreuses familles nobles des environs possédaient un hôtel particulier en ville ou un manoir à proximité comme les Jouan de La Ville Jouan, Saint-Alouarn, Rousseau, Rospiec de Trévien, Du Marhallac'h, Le Baillif de Porsaluden, Gonidec de Keramel, etc.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pont-Croix en 1778 : Modèle:Citation bloc

Au siège du Présidial, dit ensuite la « Maison commune », furent rédigés, en 1789, les cahiers de doléances, « pardevant Louis Tréhot de Clermont<ref group=Note>Armand Louis Tréhot de Clermont, né le Modèle:Date à Pont-Croix (fils de Louis François Tréhot de Clermont qui fut le premier maire de Pont-Croix entre 1790 et 1792), décédé le Modèle:Date à Pont-Croix</ref>, sénéchal et premier Juge Civil et Criminel de la Juridiction ». Celui-ci siégera comme député suppléant du Tiers-État aux États-Généraux, puis à l'Assemblée constituante.

Jacques Cambry en fait cette description peu avenante : Modèle:Citation bloc

Révolution française

La ville de Pont-Croix élit quatre délégués (De Clermont, Durest Le Bris, Billette, Gabriel Guézennec), pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>»Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages », série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.

La ville devient chef-lieu de district de 1790 à 1795. La loi du Modèle:Date « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Pont-Croix comme succursale Beuzec<ref>« Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale », tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>. La vie municipale à Pont-Croix en 1790-1791 a été décrite par J.M. Pilven dans un article du « Bulletin de la Société archéologique du Finistère »<ref>J.M. Pilven, La vie municipale à Pont-Croix (1790-1791), « Bulletin de la Société archéologique du Finistère », 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f214.image</ref>.
Modèle:Article détaillé Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Pont-Libre<ref name=Cass>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Olivier Jean Morvan<ref group=Note>Olivier Jean Morvan, né le Modèle:Date à Pont-Croix.</ref> et Guillaume Herpeu<ref group=Note>Guillaume Herpeu, né le Modèle:Date à Kerydreuff en Plouhinec.</ref>, deux avocats de Pont-Croix, membres du directoire du département, girondins suspectés de fédéralisme, furent condamnés à mort par le Tribunal révolutionnaire et guillotinés à Brest le Modèle:Date.

Pierre Olivier d'Argent de Kerbiquet<ref group=Note>Pierre Olivier d'Argent de Kerbiquet, né le Modèle:Date à Pont-Croix.</ref>, responsable de l'Office des Tabacs de Pont-Croix, royaliste, officier dans l'Armée catholique et royale commandée par François Athanase Charette de La Contrie, fut pris à l'Île d'Yeu où il s'était rendu afin de se rendre en Angleterre, et fusillé à Hennebont le Modèle:Date. Jean Pierre Le Baillif de Porsaluden<ref group=Note>Jean Pierre Le Baillif de Porsaluden, né le Modèle:Date à Pont-Croix, chevau-légers de la garde du roi.</ref>, émigré, débarqua à Quiberon et fut fusillé à Auray en 1795.

Alain Guézennec, ancien sergent à Pont-Croix, en vertu de la loi du 5 nivôse an II (Modèle:Date) qui rendait l'école primaire obligatoire et gratuite, prit la suite de l'abbé Quillivic pour tenir école dans la chapelle de la communauté des Ursulines mise à sa disposition par le district, mais trop âgé (67 ans), il fut vite incapable de tenir sa fonction. Jean-Marie Marteville lui succéda le 5 fructidor an IV (Modèle:Date) ; en ventôse an VI, il a 24 élèves, dont 8 viennent des communes environnantes : 3 de Plogoff et de Plouhinec, 1 de Cléden et de Primelin<ref>Daniel Bernard, L'enseignement primaire dans le district de Pont-Croix (Finistère) en l'an II et en l'an III, revue « Annales de Bretagne », 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115337d/f172.image.r=Plogoff.langFR et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115337d/f202.image.r=Plogoff.langFR</ref>. Le couvent des Ursulines, transformé un temps en caserne en 1793, est vendu comme bien national en 1796 à Louis Tréhot de Clermont<ref group="Note" name="ref_auto_1">Louis-François Tréhot de Clermont, né vers 1728 (probablement à Paris), qualifié de « bourgeois de Paris » lors de son mariage célébré le Modèle:Date à Pont-Croix avec Élisabeth Rohou, mort le Modèle:Date à Pont-Croix.</ref> ; sa chapelle fut transformée en Temple de la Raison.

Jacques Cambry décrit ainsi Pont-Croix vers 1795 : Modèle:Citation bloc Sous le Consulat, un chouan, Le Goff, garçon-meunier à Pont-Croix, dit « La Grandeur », qui faisait partie de la bande qui assassina Yves Marie Audrein, évêque de Quimper, fut abattu dans un hameau de Laz (Finistère) après des combats entre cette bande de chouans et des militaires « bleus » (troupes républicaines) le 27 pluviôse an IX (Modèle:Date.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le petit séminaire

Fichier:Homme de Pont-Croix.jpg
Homme de Pont-Croix (dessin d'Albert Racinet publié en 1888).

En 1822, l'abbé Jean Le Coz, un prêtre originaire de Landudal, qui fut professeur au séminaire de Quimper, puis recteur de Châteaulin, puis de Carhaix, ancien prêtre constitutionnel, acheta à Armand Tréhot de Clermont<ref group=Note>Armand Tréhot de Clermont, né le Modèle:Date à Pont-Croix (fils de Louis Tréhot de Clermont), sénéchal de la juridiction du marquisat de Pont-Croix, puis avocat, député aux États généraux, puis à l'Assemblée nationale, décédé le Modèle:Date à Pont-Croix.</ref> le couvent des Ursulines<ref name="infobretagne" /> de Pont-Croix et y installa en 1823 un petit séminaire destiné à remplacer ceux de Quimper et de Meilars (ce dernier étant alors très délabré)<ref name="Rohou 2012">Jean Rohou, « Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne) », éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref> ; son emprise constitue un espace clos à l'ombre de la flèche élancée de l'église qui inspire l'architecte diocésain Joseph Bigot pour les flèches de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper (1856). Le petit séminaire sert aussi de collège-lycée privé placé sous le vocable de Saint-Vincent et contribue à former une partie des élites locales, marquant la vie de la cité pendant un siècle et demi.

Fichier:Le séminaire de Pont-Croix.jpg
Le petit séminaire de Pont-Croix en 1908.
Fichier:Pont-Croix Les séminaristes en pèlerinage.jpg
Dominique-Marie Dupé : Les séminaristes de Pont-Croix en pèlerinage à Notre-Dame de Confort (évêché de Quimper, vers 1850)

Jean-Marie Abgrall, ordonné prêtre en 1870, fut pendant 16 ans enseignant de dessin et d'archéologie au petit séminaire de Pont-Croix avant de poursuivre sa carrière à Quimper. Il fut aussi architecte, construisant notamment la chapelle Saint-Vincent au sein du petit séminaire de Pont-Croix entre 1902 et 1905 ; il la considérait comme son chef-d'œuvre.

Pont-Croix vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pont-Croix en 1845 : Modèle:Citation bloc

Le port de Pont-Croix

Fichier:Chemin de fer DZ Audierne 1896.jpg
Les horaires de la ligne de chemin de fer Douarnenez-Audierne en 1896.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le port est doté d'un quai en pierre, mais est handicapé par la marée et l'envasement qui limitent la taille des bateaux de charge, tandis que la ville devient un îlot républicain qui se donne au parti radical-socialiste. Le commerce de gros s'y installe, ainsi que se renforce la présence des artisans, des notaires et des commerçants. Des hôtels de tourisme sont construits à la fin du siècle et on inaugure le chemin de fer départemental à voie étroite qui fait se rejoindre les lignes de Douarnenez à Audierne (le train youtar) et de Pont-l'Abbé à Pont-Croix (le train carottes).

Les foires de Pont-Croix

Fichier:093 Pont-Croix Le marché aux porcs.jpg
Pont-Croix : le marché aux porcs vers 1920.

Depuis des temps immémoriaux des foires se sont déroulées à Pont-Croix, lieu de passage obligé entre les régions du Cap Caval et du Cap Sizun ; elles sont mentionnées dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des foires ou des marchés avaient lieu chaque jeudi et chaque dimanche ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il y avait douze grandes foires dans l'année et un marché chaque jeudi (on supprima même les foires d'Audierne en raison de l'importance de celles de Pont-Croix) ; les comptes d'une année du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle relèvent qu'on y vendit Modèle:Nobr chevaux, plus de Modèle:Nobr vaches, Modèle:Nobr moutons, Modèle:Nobr cochons et des volailles. Il existait aussi un marché aux chevaux. Le marché aux chevaux se tenait près de la Venelle Noire, au nord-est de l'actuelle Place de la République ; le marché aux bovins Rue de la Prison (ancienne Rue de la Geôle) ; moutons et veaux étaient vendus Place de l'Église ; le marché aux cuirs se tenait à l'angle de la rue Alavoine et de la rue Kersaudy ; les porcs étaient vendus autour des halles ; volailles, lapins et œufs Rue des Œufs (ancienne Rue du Four) ; il y avait aussi un marché des cordes ; etc. Chaque foire avait sa spécialité : la foire des îliens (de l'Île-de-Sein) en novembre ; celle « en tout » en décembre : c'est là que se négociaient les contrats de travail<ref>D'après un article du journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest du 22 octobre 1984, reprenant des propos tenus par Roger Gargadennec lors d'une conférence.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Jeune fille du Cap Sizun 1901.jpg
Jeune fille du Cap Sizun en 1901 (carte postale, collection Villard)
Fichier:Pont-Croix Porche 1900.jpg
Le porche de l'église de Pont-Croix vers 1900 (lithographie d'Albert Robida)

La Belle époque

Le Modèle:Date- le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran<ref group=Note>Domicilié au Légué en Plérin (Côtes-du-Nord).</ref> demanda « la concession de mines de houille, schistes bitumineux, anthracite, lignite ou pétrole » qui pourraient se trouver sur les communes de Cléden-Cap-Sizun, Plogoff, Primelin, Esquibien, Audierne, Plouhinec, Pont-Croix et Goulien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'expulsion des Sœurs des Filles du Saint-Esprit qui tenaient l'école privée en vertu de la Loi sur les congrégations provoqua des incidents : le Modèle:Date, Modèle:Nobr manifestants s'opposent pendant trois heures à l'intervention de la troupe, qui doit démolir une barricade de voitures dans la rue menant à l'école. Selon La Dépêche de Brest « plusieurs prêtres ont leur soutane arrachée, mise en lambeaux ; des manifestants ont la figure en sang. Le sol est jonché de chapeaux, de bâtons et de sabots »<ref>Fanch Broudic, « L'interdiction du breton en 1902 », Coop Breizh, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1903, le curé-doyen de Pont-Croix, A. Théphany, écrit : « Il est donc, même à Pont-Croix, impossible, pour le moment du moins, et d'ici longtemps, de songer à donner l'instruction religieuse au plus grand nombre autrement que dans la langue bretonne »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1905 est construite la chapelle du séminaire, de style néoroman.

Le Modèle:Date (le gouvernement avait décidé en 1906 la suppression des petits séminaires, à la suite de la loi de séparation des Églises et de l'État), 534 soldats et gendarmes, sous la direction du préfet en personne, enfoncent les porte du petit séminaire et expulsent enseignants, élèves et parents qui, prévenus, ont passé la nuit en prières et en pleurs. L'établissement confisqué par l'État en 1910. Replié au Likès de Quimper, le petit séminaire de Pont-Croix rouvrit en 1919<ref name="Rohou 2012" />.

Entre 1921 et 1960, 90 % des élèves du petit séminaire de Pont-Croix viennent de la campagne ou de toutes petites villes<ref name="Rohou 2012" />.

La Première guerre mondiale

Fichier:095 Pont-Croix la rue du Poullou (actuel bvd général de Gaulle).jpg
La Rue du Poullou pendant la Première Guerre mondiale.
Fichier:Finistere Pont-Croix ND-Roscudon Monument Morts - panoramio.jpg
Pont-Croix : le monument aux morts.

Le monument aux morts de Pont-Croix porte les noms de Modèle:Unité morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Plusieurs d'entre eux sont morts dès le premier mois de guerre en Belgique comme Noël Bonizec<ref group=Note>Noël Bonizec, né le Modèle:Date à Pont-Croix</ref> et François Moullec<ref group=Note>François Moullec, né le Modèle:Date à Plouhinec (Finistère)</ref>, tous deux tués le Modèle:Date à Rossignol et Mathieu Quittot<ref group=Note>Mathieu Quittot, né le Modèle:Date à Plozévet</ref> disparu le même jour à Maissin. Certains sont décédés alors qu'ils participaient au Corps expéditionnaire français d'Orient comme François Chapalain<ref group=Note>François Chapalain, né le Modèle:Date à Beuzec-Cap-Sizun</ref>, tué le Modèle:Date à Seddul-Bahr (Turquie) et le maréchal des logis Albert Neis<ref group=Note>Albert Neis, né le Modèle:Date à Pont-Croix</ref>, tué le Modèle:Date à Makovo (Serbie). Cinq ont disparu en mer : Jean Marie Biliec, disparu le Modèle:Date lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner torpillé par un sous-marin allemand de type U-21 en Méditerranée orientale, Jean Guillou<ref group=Note>Jean Guillou, né le Modèle:Date à Mahalon</ref>, disparu en mer lors du naufrage du cuirassé Suffren torpillé le Modèle:Date par un sous-marin allemand de type U-52 au large de Lisbonne, Jean Coublanc<ref group=Note>Jean Coublanc, né le Modèle:Date à Pont-Croix</ref> et Guillaume Tiec<ref group=Note>Guillaume Tiec, né le Modèle:Date à Pont-Croix</ref>, disparus le Modèle:Date lors du naufrage du cuirassé Danton coulé par un sous-marin allemand de type U-64 en mer Tyrrhénienne au large de la Sardaigne, Jean Guillaume Jadé<ref group=Note>Jean Guillaume Jadé, né le Modèle:Date à Beuzec-Cap-Sizun</ref>, mort lors du naufrage du Jeanne-Conseil torpillé par le sous-marin allemand UB-59 le Modèle:Date ; tous les autres sont décédés sur le sol français lors des combats ou des suites de leurs blessures ou maladies contractées en service<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Pont-Croix : monument aux morts</ref>.

La Bretonne représentée par René Quillivic sur le monument aux morts de Pont-Croix est Marianne Olivier, dite Marianne-an-Tocar, modiste, qui avait perdu son mari et deux de ses enfants pendant la guerre<ref>Journal Ouest-France du Modèle:Date.</ref>. Au pied du monument est écrit en breton, la langue maternelle de tous les poilus pontécruciens : Hor gwad d'ar vro. Hon ene da Zou (« Notre sang au pays. Notre âme à Dieu »).

Par ailleurs, le séminaire de Pont-Croix a abrité pendant la Première guerre mondiale l'hôpital complémentaire Modèle:N° ; huit soldats non originaires de Pont-Croix qui y étaient hospitalisés y sont décédés et sont inhumés dans le carré militaire du cimetière communal<ref>Memorialgenweb.org - Pont-Croix : carré militaire</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:098 Pont-Croix Les halles.jpg
Les halles de Pont-Croix, construites vers 1650 (détruites en 1950).

Le petit séminaire rouvre en 1919. De nombreuses tensions existaient alors entre les partisans de la religion et les défenseurs de la laïcité. Selon le témoignage d'Yvonne Savina, épouse Mourrain, dans la décennie 1920, les prêtres par exemple n'autorisaient que quatre bals par an lors de mariages et ceux-ci devaient en représailles, être célébrés à l'église à 7 heures du matin.

Jeanne Nabert dans son roman « Le cavalier de la mer » paru en 1931 écrit notamment à propos des halles que le maire Arsène Kersaudy et son épouse avaient accaparé pour les besoins de leur négoce : Modèle:Citation bloc

La première séparation entre le hameau Kéridreuff et la commune de Plouhinec fut de nature religieuse, en 1924. « Le 5 novembre 1923, une quarantaine de familles du hameau de Kerydreuff adressent à l'évêque de Quimper, Mgr Duparc, une pétition par laquelle elles demandent à être rattachées 'pour tout le spirituel' à la paroisse de Pont-Croix, en raison de la grande distance qui les sépare de leur église. [...] Le chapitre de la cathédrale de Quimper, réuni en séance extraordinaire le 2 octobre 1924, donne, à l'unanimité, un avis favorable au "démembrement" de la paroisse de Plouhinec et au rattachement de Kerydreuff à celle de Pont-Croix. Le même jour, l'évêque décrète l'annexion à Pont-Croix du quartier concerné »<ref>Jean-Jacques Doaré, Plouhinec autrefois</ref>.

La ligne ferroviaire à voie métrique surnommée « train carottes », exploitée initialement par les Chemins de fer armoricains, fut inaugurée le Modèle:Date et ferma le Modèle:Date, ne fonctionnant donc que 33 ans à peine. La voie ferrée partait de Pont-l'Abbé et desservait les gares de Plonéour-Lanvern, Tréogat, Pouldreuzic, Plozévet, Plouhinec, Pont-Croix, pour aboutir à Audierne ; la ligne desservait aussi des arrêts facultatifs supplémentaires comme celui de Plovan<ref>https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-ligne-du-Train-Carottes-aurait-eu-100-ans-_29174-avd-20121229-64291986_actuLocale.Htm</ref>. « C'était un train mixte de marchandises et de voyageurs, qui a eu un impact important sur la vie économique et sociale en pays bigouden et dans le cap Sizun » a écrit l'historien Serge Duigou.

Jean Jadé, silloniste, conseiller général du canton de Pont-Croix, fut député entre 1919 et 1932.

La Seconde guerre mondiale

Le monument aux morts de Pont-Croix porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org"/>. Parmi elles Hector Audren<ref group=Note>Le sergent Hector Audren, né le Modèle:Date à Pont-Croix, fut radio à la Modèle:707e, avant de rejoindre la Modèle:31e aérienne au sein de laquelle il participa aux Campagnes de France et du Levant, puis il rejoignit le réseau de résistance Amarante dépendant du BCRA, étant l'un des opérateurs radios les plus actifs de la France libre. Arrêté à deux reprises par la police française, il parvint à s'échapper, mais fut arrêté par la Gestapo au Mans quelques jours avant la libération de cette ville.</ref>, résistant membre du réseau de résistance Amarante, mourut en déportation à Bergen-Belsen le Modèle:Date, trois jours avant la libération de ce camp de concentration<ref>http://aeroplanedetouraine.fr/aviateurs_resistants/</ref> et Alain Le Dem, mort le Modèle:Date lors du naufrage du sous-marin Surcouf coulé par méprise par un hydravion américain Catalina qui l'aurait confondu avec un sous-marin allemand au large de Panama.

Le gendarme Pierre Brasquer<ref group=Note>Pierre Brasquer, né le Modèle:Date à Riantec (Morbihan)</ref>, en poste à Pont-Croix, est mort le Modèle:Date à l'hôpital de Douarnenez des suites de ses blessures reçues alors qu'il ripostait à l'attaque par une colonne allemande des habitants de Plozévet qui s'étaient rassemblés pour fêter l'arrivée prochaine des troupes alliées. La Modèle:63e promotion de l'École de Gendarmerie de Châteaulin lui a rendu un hommage solennel en le prenant pour parrain en Modèle:Date-.

La « compagnie Surcouf », un corps-franc de résistants membre du réseau Libération-Nord, participe aux combats de Pors Lesven en Beuzec-Cap-Sizun le Modèle:Date où 18 résistants trouvèrent la mort<ref>https://www.ouest-france.fr/69e-anniversaire-solennel-au-monument-de-lesven-749835</ref>. Parmi les membres de ce groupe de résistants, le chef du corps franc Alain Cotonéa<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, sous-lieutenant de la compagnie décoré de la Médaille de la Résistance, né en 1912<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Roger Gargadennec, né le Modèle:Date, et Jacques Colin<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/69e-anniversaire-solennel-au-monument-de-lesven-749835</ref>, né en 1923, tous trois à Pont-Croix ; ce dernier fut blessé le Modèle:Date lors d'un combat au cours d'un parachutage d'armes à Mahalon.

Pendant l'Occupation, les Allemands réquisitionnèrent une bonne partie du Petit séminaire.

Un groupe de résistance, dirigé par le notaire Morvan, membre du réseau "Libé-Nord" fut actif à Pont-Croix en 1944.

L'après-Seconde-guerre-mondiale

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle préside à un affaiblissement de la position de la ville, dont la population décline après 1950, mais se stabilise autour de Modèle:Unité à la fin du siècle.
Le développement relatif du tourisme ne compense pas la perte du rôle commercial, aggravée par le lancement d'un pont entre Audierne et Plouhinec en 1933.

En 1946, le vieux quartier outre-Goyen de Keridreuff est annexé par Pont-Croix aux dépens de Plouhinec, commune encore très rurale bien que beaucoup plus peuplée. La même année, la municipalité décide de faire démolir les anciennes halles, couvertes en charpente, emblématiques du dynamisme économique passé, pour cause de vétusté. La gare est fermée en 1947.

Le petit séminaire, qui eut jusqu'à 450 élèves, ferme en deux temps : il perd le second cycle en 1960 et ferme totalement en 1973<ref group=Note>Le diocèse ouvre en 1961 un petit séminaire à Keraudren, dans la périphérie brestoise et deux juvénats à Châteaulin et Quimper pour tenter de contrer la crise du recrutement du petit séminaire de Pont-Croix, jugé trop excentré, mais ces établissements fermèrent en 1969</ref>, laissant un grand espace inoccupé au cœur de la ville.

Le développement du tourisme de masse renforce la position de petit centre commercial jusqu'aux années 1960, mais un déclin progressif des fonctions de centralité atteint la ville jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Marcel Pellay<ref group=Note>Marcel Pellay, né le Modèle:Date à Pont-Croix</ref>, héros de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale (il participa à de nombreuses actions de sabotage, notamment au barrage de Gigny sur la Saône; arrêté, il fut torturé et déporté à Buchenwald)<ref>http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=89841</ref> mourut le Modèle:Date à l'Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce des suites de blessures reçues pendant la Guerre d'Algérie.

La construction en 1972 du nouveau pont sur le Goyen à Audierne rend désormais impossible la remontée du Goyen en direction de Pont-Croix pour la plupart des bateaux.

En 1981, Anna Moullec, dernière propriétaire privée de la maison du marquisat, en fit don à la commune de Pont-Croix.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Racheté en l'an 2000 par Lucien Peuziat, qui a entrepris de le restaurer et d'en faire en partie un lieu culturel, le Petit Séminaire et ancien collège Saint-Vincent a été victime d'un violent incendie ravageant plus de la moitié des bâtiments dans la nuit du Modèle:Date.

L'abattoir de Pont-Croix a fermé en 2017 et le projet de le reconstruire a été abandonné au profit de celui du Faou, plus central dans le département. Un projet d'abattoir mobile (pour des abattages à la ferme) doublé d'un laboratoire de découpe, existe toutefois<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2019 Pont-Croix est classé deuxième à l'émission télévisée « Le village préféré des Français », derrière Saint-Vaast-la-Hougue.

La première cuvée des "Coteaux de Lanneon", un vin rosé produit à parti du vignoble planté sur un adret, sur la rive droite du Goyen, a été produite en 2022<ref>Modèle:Article.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Langue bretonne

Une école Diwan a ouvert ses portes Modèle:Référence souhaitée.

La charte Ya d'ar brezhoneg de niveau 2 a été votée par le Conseil municipal de Pont-Croix le Modèle:Date.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:…

Monuments

Fichier:Bretagne Finistere Pont-Croix 07011.JPG
Notre-Dame de Roscudon.
Fichier:Pont-Croix Marquisat.jpg
Le Marquisat, aujourd'hui Musée du Patrimoine.
  • L'Archéosite Pont-Croix 1358 est animé par l'association La Maisnie de Tyvarlen qui construit chaque année une nouvelle bâtisse sur le site selon les techniques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin de reconstituer un exemple de la vie civile et militaire au milieu de ce siècle ; en 2023 c'est une maison marchande qui est en construction : « la charpente [des maisons] est chevillée et assemblée en tenon et mortaise. Les murs seront ensuite montés en torchis et bois, le toit en bardeaux ». Des fêtes médiévales y sont organisées chaque été ; le Modèle:Date- une reconstitution du Combat des Trente avec 70 participants, y a été organisée<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

Pendant des décennies, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et au siècle suivant, jusqu'aux années 1970, s'est tenue chaque premier jeudi de chaque mois, la célèbre foire dite « foar ar Pont » attirant de forts contingents des populations rurales du cap Sizun et de la frange nord du pays Bigouden ; il y avait des marchés aux chevaux, aux porcs, à la volaille, etc. qui se tenaient en divers emplacements (champ de foire, place de l'église, etc.), et dont certaines scènes pittoresques ont été reproduites par des peintres locaux (Lionel Floch) ou autres.

Éducation, associations, loisirs

  • École Diwan (maternelle et primaire)
  • École publique Henri-Matisse (maternelle et primaire).
  • École privée Notre-Dame-de-Roscudon (maternelle, primaire, collège).
  • Association Cap Sizun Animation : centre de loisirs (enfants et adolescents).

Manifestations

  • Festival Mouezh ar Gelted, le premier week-end d'août. Folklore et tradition.
  • Fête médiévale tous les ans, le premier week-end de septembre.
  • Concours de peinture et de dessin.
  • Concours de photographies. Thème 2013 : les oiseaux du Cap-Sizun.
  • Concours de nouvelles. Thème 2012 : le Goyen.
  • Visites guidées proposées par l'Office de Tourisme.
  • Concerts de musique classique en l'église.
  • Troc et puces et brocantes.
  • Salon du livre.
  • Marché de l'Avent.
  • Soirées cinéma.
  • Marché tous les jeudis.

Légendes et traditions

Hyacinthe le Carguet<ref>Hyacinthe Le Carguet (1847-1924), voir http://data.bnf.fr/10317622/hyacinthe_le_carguet/ et Paul Cornec, « Hyacinthe Le Carguet, 1847-1924: un passeur de mémoire en Cap-Sizun », éditions du Cap-Sizun, 2007, voir https://books.google.fr/books/about/Hyacinthe_Le_Carguet_1847_1924.html?id=Z-8RAQAAIAAJ&redir_esc=y</ref> a raconté<ref>« Revue des traditions populaires », 1894</ref> des histoires de jeteurs de sort, se déroulant pour plusieurs d'entre d'elles au niveau du pont de Suguensou, situé entre Audierne et Pont-Croix, longtemps surnommé « pont Physique » car l'abbé Roland Guizouarn<ref>L'abbé Roland Guizouarn est décédé tragiquement en juillet 1846 enlevé par une lame lors d'une partie de pêche à Pors Piron en Beuzec en juillet 1846</ref>, professeur de physique-chimie au petit séminaire de Pont-Croix, surnommé le « père Physique », avait l'habitude d'y conduire les séminaristes lors de la promenade dominicale ; par exemple il se disait que des paysans s'en revenant de la foire de Pont-Croix étaient jetés dans le fossé à cet endroit et détroussés de leurs gains par une force surnaturelle<ref>Serge Duigou et Jean Failler, « La Cornouaille dans tous ses états », éditions Palantines, 2013, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Romans liés à Pont-Croix

  • Jeanne Nabert :
    • Les Termagies (dans ce roman, l'auteure raconte aussi ses vacances à Loctudy).
    • Le cavalier de la mer (1931, prix du premier roman, éditions Plon, réédition Coop Breizh). Dans ce roman, l'auteure conte les aventures du médecin Guyonvarc'h inspiré par son père et décrit la bourgeoisie pontécrucienne à travers la description de « Bourg-le-Cap », nom fictif derrière lequel transparaît celui de Pont-Croix. Ce roman fut à l'époque mal reçu par une partie de la population locale et lui valut un procès en 1933.

Tableaux représentant Pont-Croix et ses environs

L'hôtel Gloaguen de Pont-Croix a accueilli à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de nombreux peintres dont Lionel Floch, Paul de Lassence, John Greig (écossais), Stern (tchèque), Abel Warshawsky (américain),..

  • Paul de Lassence : Pont-Croix : vue du bas de la ville (Maison du marquisat, Pont-Croix).
  • Paul de Lassence : Pont-Croix : le lavoir de Pen-ar-c'han (Maison du marquisat, Pont-Croix).
  • Paul de Lassence : Pont-Croix : la Grande Rue Chère (Maison du marquisat, Pont-Croix).
  • Lionel Floch : Paysan de Pont-Croix (Maison du marquisat, Pont-Croix).
  • Lionel Floch : Femme du Cap Sizun (Maison du marquisat, Pont-Croix).
  • Lionel Floch : Paysan bigouden attablé (Maison du marquisat, Pont-Croix).

Films tournés à Pont-Croix

Personnalités liées à Pont-Croix

Naissances

Décès

Y ayant vécu

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Le cavalier de la mer, Jeanne Nabert, Coop Breizh, 2002.
  • Modèle:Ouvrage Modèle:BNF.
  • Quand bringuebalait le train youtar, Serge Duigou, Éditions Ressac, Quimper, 1984.[historique de la ligne de chemin de fer à voie étroite Douarnenez-Audierne qui a desservi Pont-Croix de 1894 à 1946]
  • Pont-Croix, J. Chardronnet, Éditions Ouest-France, Rennes, 1983, 32 p.
  • Quand s'essoufflait le train carottes, Serge Duigou, Éditions Ressac, 1984.[historique de la ligne de chemin de fer à voie étroite Pont-l'Abbé-Audierne qui a desservi Pont-Croix de 1912 à 1935]
  • Pont-Croix, une des plus belles halles de la province sous le pic des démolisseurs, Roger Gargadennec, Les Cahiers de l'Iroise, 1987.
  • Auguste Téphany, Notice sur Pont-Croix, Res Universis, Paris, 1993 (reprise de l'édition restaurée de 1901), collection « Monographies des villes et villages de France »
  • Au pays d'Audierne (1900-1950). Le petit monde de Fanch Kérisit, Paul Cornec et Jean-Jacques Doaré, Éditions du Cap-Sizun, 2015.

Liens externes

Modèle:Autres projets

Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques

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