Pouldreuzic

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Modèle:Infobox Commune de France

Pouldreuzic {{#ifeq:1|0|[puldʁøzik]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29225.png
Carte de la commune de Pouldreuzic.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Une commune littorale

Modèle:Article détaillé

Un tronçon du littoral de la baie d'Audierne

Situé dans le pays Bigouden, le bourg se trouve à Modèle:Unité des côtes baignées par les eaux de l'océan Atlantique ; Modèle:Quoi, le long de laquelle se trouve la plage et le port de Penhors, est peu étendue, borde la baie d'Audierne et est formée pour l'essentiel de falaises basses et surtout d'un important cordon de galets (principalement formé de galets de granite, de micaschiste et de quartz) qui se prolonge jusqu'à la Pointe de la Torche et qui gêne l'écoulement de l'eau des petits cours d'eau côtiers, entraînant la formation de paluds maritimes (Palud Gourinet, Palud Trébanec). Des plages suspendues, formées souvent de cordons de galets fossilisés, sont visibles, vers 6 à Modèle:Unité d'altitude, en maints endroits ; ils datent de la transgression flandrienne. Modèle:Article détaillé Les voyageurs étaient frappés par le passé par la désolation du paysage. Adolphe Joanne par exemple écrit : « Le mugissement des lames qui roulent avec fracas sur les galets du rivage, principalement sur la levée de cailloux de Plovan et le plateau de Penhors, les cris lugubres des goélands, des cormorans, des courlis et des mouettes, frappent seuls l'oreille du voyageur sur les bords désolés de la baie. On n'y voit ni maisons, ni cultures ; on n'y entend ni les chants du laboureur, ni le bêlement des troupeaux, enfin aucun de ces bruits qui, dans la campagne, indiquent ordinairement le voisinage de l'habitation de l'homme »<ref>Adolphe Joanne, Guide en Bretagne, Paris, 1880</ref>.

Le bourg

Le bourg est situé à une certaine distance de la côte, sur un plateau : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Ploaré, Plouhinec, Poullan, Combrit, Beuzec-Conq, Nizon, etc.), les premiers émigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons<ref>René Largillière, "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f185.image.r=Plougasnou.langFR</ref>.

Géologie

Sur le plan géologique, la commune fait partie du domaine sud armoricain du Massif armoricain marqué par le cisaillement sud-armoricain. Cette immense faille se manifeste essentiellement par des roches magmatiques de type granite et orthogneiss armant les reliefs qui constituent les contreforts du haut pays bigouden. Alors que les falaises littorales atteignent près de 100 mètres au nord, les côtes pouldreuzicoises s'abaissent. Elles sont en effet constituées de micaschistes moins résistants à l'érosion, donnant ainsi un estran très plat et des falaises basses<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Des granulites gneissiques affleurent à Plozévet et Pouldreuzic : la roche est feuilletée comme du gneiss et contient des grenats, du mica blanc, de la tourmaline, du feldspath et du quartz<ref>Charles Barrois, Notice explicative de la feuille géologique de Quimper, "Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France", 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112503n/f311.image.r=pouldreuzic.langFR</ref>. Du micaschiste et des « roches vertes » (serpentinites, amphibolites, prasinites<ref>Anciennes laves sous-marines</ref>) y affleurent également<ref>Louis Chauris, "Pays bigouden : des pierres et des hommes", éditions Skol Vreizh, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le port de Penhors

Le nom de « Penhors » proviendrait du breton penn c'horz (« extrémité des roseaux ») en raison de la proximité d'un étang couvert de roseaux.

Le petit port de Penhors est, avec celui de Pors Poulhan, un des deux seuls petits ports-abris de la baie d'Audierne. Ce port ne fut longtemps qu'un abri précaire aménagé à bras d'hommes dans une faille naturelle où, l'hiver, on cueillait le goémon d'épave. L'été, par beau temps, les paysans-marins y mettent leurs embarcations à l'eau pour pêcher maquereaux, araignées et tourteaux. Désormais, le port de Penhors accueille pendant l'été une trentaine de bateaux de pêcheurs-plaisanciers.

La plage située à proximité est très fréquentée et surveillée par des C.R.S. pendant l'été. Les sports nautiques (surf, planche à voile...) y sont en plein développement et deux écoles permettant d'apprendre ces loisirs s'y sont installées.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pouldreuzic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,6 %), terres arables (35,5 %), zones urbanisées (9,8 %), forêts (7,1 %), prairies (1,9 %), zones humides intérieures (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploedrozic en 1247, Ploedresic en 1468, Ploedreuzic en 1574<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom Pouldreuzic vient de la déformation de plou- (comme pour Pouldergat ou Pouldavid) et de *Trozic (mot dont l'origine est inconnue)<ref>Joseph Loth, Les noms de lieu en Bretagne, "Revue celtique", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473228s/f381.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Histoire

Préhistoire

Paul du Chatellier raconte en 1884 qu'une sépulture datant du début de l'âge du bronze fut trouvée à Pouldreuzic, quelques centaines de mètres au nord du dolmen de Renongat (situé en Plovan) par un cultivateur qui faisait des travaux de culture ; cette sépulture, faite de quatre pierres posées de champ en terre formant une case recouverte d'une dalle de 50 x Modèle:Unité, comprenait un vase rempli de restes incinérés et deux haches en bronze<ref>Paul du Chatellier, Sépultures du canton de Plogastel, "Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme : revue mensuelle illustrée", 1884, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k445331g/f248.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Antiquité

Une voie romaine partait de Pont-l'Abbé et allait jusqu'à la Pointe du Raz en passant par Plonéour, Tréogat, Pouldreuzic et Plozévet<ref>René Kerviler, Le réseau des voies romaines dans la presqu'île armoricaine, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f295.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Moyen Âge

Modèle:...

Époque moderne

Fichier:Carte Penhors fin XVIIIe.jpg
Carte de la région de Penhors datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Des naufrages se sont produits à toutes les époques, mais l'histoire en a généralement perdu toute trace : une exception toutefois le Modèle:Date où [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] fait un don de 3 600 livres tournois à Alain, seigneur de Guengat « à prendre sur les épaves d'un naufrage arrivé à Penhors, sur les côtes de Bretagne »<ref>Paul Marichal, "Catalogue des actes de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}", tome 1, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57203090/f165.image.r=Penhors.langFR</ref>.

En 1595 (ou 1597), le brigand Guy Éder de La Fontenelle fit pendre Jean Le Cosquer, curé de Pouldreuzic, qui était l'invité du capitaine de la ville de Pont-Croix, le sieur de La Villerouault, époux de Jeanne de Kerbullic, ainsi que ce dernier, lorsqu'il s'empara de la ville<ref>J. Baudry, " La Fontenelle le ligueur et le brigandage en Basse-Bretagne pendant la Ligue : 1574-1602", L. Durance, Nantes, 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038234/f208.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

En 1655, le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Pouldreuzic<ref>Edm. M.-P. du V., "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

La prieure du couvent de Locmaria à Quimper disposait de privilèges en la chapelle Notre-Dame de Penhors et, selon un aveu de 1707, de droits sur des terres situées à proximité<ref>Pondaven et Abgrall, Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon : Locmaria-Quimper, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéonogie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f10.image.r=Penhors</ref>.

Le Modèle:Date- le Cromwell, un bateau de 800 tonneaux, s'échoua à Penhors. On vola au capitaine 4 fusils et des effets<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- le Saint-Yves, de Port-Launay, s'échoua à Penhors, à la suite d'un abordage avec un navire hollandais ; le Modèle:Date- le Saint-Joseph, aussi de Port-Launay, coula en face de Penhors : ce naufrage permit à la population riveraine de boire jusqu'à plus soif le vin de la cargaison<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Pouldrezil [Pouldreuzic] de fournir 15 hommes et de payer 98 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref name="a">"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

En 1787, une épidémie de fièvre typhoïde sévit : elle fit 27 morts dans la seule famille Hénaf à Pouldreuzic, Lababan et Plozévet<ref>A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècle, revue "Annales de Bretagne", novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f27.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Révolution française

La paroisse de Pouldreuzic, qui comprenait alors 125 feux, élit quatre délégués (Moullec, notaire royal, Allain Le Corre, Jean Le Corre, Allain Le Darchen) et celle de Lababan, qui comprenait alors 17 feux deux délégués (Guillaume Le Goff et Joseph Kerveillant), pour les représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.

La loi du Modèle:Date « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Plovan comme succursale Pouldreuzic<ref>" Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Le 2 thermidor an II (Modèle:Date), un instituteur est nommé à Pouldreuzic, Ronan Hascoët : il se mit aussitôt à l'œuvre, engageant les parents à envoyer leurs enfants aux écoles (...). Il écrit : « Les écoles duraient de deux heures à deux heures et demie. (...) Pendant les quatre premiers mois, le nombre de mes élèves étoit de 16, 18, 20, 30, jusqu'à 36. Les plus assidus commençaient à distinguer le substantif de l'adjectif et à accorder l'un à l'autre, à parler un peu le français. Depuis quelque temps, le nombre diminue et se réduit à 8, 10, 7, et quelquefois à 4, 5 ». Mais la municipalité ne secondait pas l'instituteur. Les enfants lui disaient que la dureté du temps les obligeaient à rester chez eux ; d'autres lui confiaient qu'on se moquait d'eux et que, quand on leur aurait appris le français, on les aurait envoyé dans un autre pays<ref>Daniel Bernard, L'enseignement primaire dans le district de Pont-Croix (Finistère) en l'an II et en l'an III, revue "Annales de Bretagne", 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115337d/f178.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Jacques Kerdréac'h, né le Modèle:Date à Ros Daniélou en Plouhinec, nommé vicaire de Pouldreuzic en 1784, fut un prêtre réfractaire (ainsi que le recteur de la paroisse, Dieuleveut) qui, bien que pourchassé par le directoire du district de Pont-Croix, fut très actif, faisant notamment des baptêmes et des mariages clandestins, entre 1793 et 1798. Nommé recteur de Lababan le Modèle:Date, il mourut le Modèle:Date<ref>Chanoine Pérennès, "Plouhinec et Poulgoazec, monographie des deux paroisses", Rennes, Imprimerie bretonne, 1942, consultable https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/e852da2d1424e5f14209bc3ca4248bed.pdf</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'ancienne paroisse puis commune de Lababan

Lababan, écrit Lambaban en 1426, semble avoir été à l'origine un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plozévet, même si elle fait désormais partie de Pouldreuzic<ref>http://www.infobretagne.com/plozevet.htm</ref>.

Au Moyen Âge, la famille De Logan était seigneur de Lababan, habitant dans une maison noble du même nom, présente aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille de 1426 à 1562<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f119.image.r=Lababan.langFR</ref>. D'autres nobles de Lababan sont cités, par exemple Geoffroy de La Goublaye à la montre de 1481 et Henry Larmor à celle de 1562<ref name="infobretagne lababan">http://www.infobretagne.com/lababan.htm</ref>. En 1655, le célèbre prédicateur Julien Maunoir est venu prêcher une mission à Lababan<ref>Edm.-M. P. Du V., "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Lababan.langFR</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la trève de Lababan de fournir 7 hommes et de payer 45 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref name="a" />.

La trève de Lababan fut érigée en commune en 1790. La loi du Modèle:Date donne Lababan comme paroisse succursale à Plozévet<ref>"Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Lababan.langFR</ref>. Pendant la Révolution française, l'abbé Jean-Étienne Riou, de Lababan, prêtre réfractaire qui se cachait chez un paysan, Jean Gouletquer, du hameau de Kerbolic (lequel fut également arrêté et déporté à Port-Louis jusqu'à la chute de Robespierre) fut guillotiné à Quimper le Modèle:Date<ref name="infobretagne lababan" /> et enterré dans le cimetière de Locmaria à Quimper<ref>G. Pondaven et Jean-Marie Abgrall, Notice sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon : Locmaria Quimper, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", Quimper, 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f23.image.r=Lababan.langFR</ref>. Victoire Conen de Saint-Luc, alors emprisonnée en même temps en parle en ces termes : « C'est un saint, un martyr de Jésus-Christ qui a été à la mort comme au triomphe, avec la tranquillité que donne l'héroïsme de la religion. À peine ses gardes pouvaient-ils le suivre, tant il était pressé de monter à l'échafaud ! »<ref>Pierre-Xavier Pouplard, "Une martyre aux derniers jours de la Terreur : Victoire de Saint-Luc, dame de la Retraite de Quimper", 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6507351x/f246.image.r=Lababan.langFR</ref>.

Par ordonnance du Modèle:Date, Pouldreuzic annexe la commune de Lababan, une ancienne trève de Plogastel-Saint-Germain, dont le nom provient de lan (« ermitage » ou « monastère » en breton) et de saint Paban, plus connu sous les noms de saint Pabu ou saint Tugdual<ref name="infobretagne lababan" />.

Le Modèle:Date, après que plus de cinquante vols aient été commis dans la région en neuf mois (de plus les auteurs terrorisaient la population, aucune victime n'osant porter plainte), les brigades de gendarmerie de Quimper, Pont-l'Abbé et Pont-Croix, auxquelles on avait joint un détachement du [[61e régiment d'infanterie|Modèle:61e de ligne]], arrêtèrent dans le cimetière de Lababan, qui leur servait de lieu de réunion, et dans des maisons situées dans les environs, « plusieurs individus gravement soupçonnés d'avoir pris part à un grand nombre de vols. (...) Il s'était formé dans le canton de Plogastel-Saint-Germain une association de malfaiteurs contre les propriétés ; (...) cette association se composait au moins des dix individus arrêtés ». Cinq des accusés furent condamnés à dix ans de réclusion par la Cour d'Assises de Quimper en Modèle:Date-<ref>Journal des débats politiques et littéraires du 21 juin 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k438081v/f3.image.r=Lababan.langFR</ref>.

À la fin du mois d'Modèle:Date-, l'abbé Kerloc'h, recteur de Lababan, fut agressé et quasi-étranglé en plein jour par des inconnus<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 8 novembre 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2119101/f3.image.r=Lababan.langFR</ref>.

Quelques autres événements du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1861 est décidé par le Conseil général du Finistère le classement du chemin d'intérêt commun Modèle:N° (actuelle D 40) de Quimper à Pouldreuzic et à la mer (Penhors), son aménagement s'effectuant les années suivantes<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562885b/f230.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>. Le même Conseil général décide quelques travaux de redressement et d'élargissement de ce chemin de grande communication Modèle:N° dans la traversée de Pouldreuzic en Modèle:Date-<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", avril 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5575067v/f50.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Clet Le Gall, né le Modèle:Date à Pouldreuzic, caporal au Modèle:99e de ligne, fut blessé au fémur droit le Modèle:Date à Montmesly pendant la guerre de 1870<ref>Jean-Charles Chenu, "Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hôpitaux, pendant la guerre de 1870-1871", tome 2, 1870-1871, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115174x/f678.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Les Annales agronomiques de 1878 indiquent que du sable calcaire était alors extrait en grandes quantités dans toute la Baie d'Audierne, y compris sur la grève de Penhors à marée basse<ref>E. Philippar, Les sables calcaires du département du Finistère, "Annales agronomiques", 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6378182j/f151.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Benjamin Girard écrit en 1889 à propos de Pouldreuzic : « Il n'existe sur cette côte aucun port qui puisse servir d'abri, et la seule industrie des riverains consiste en l'incinération des goëmons [goémons] que la mer rejette, par quantités énormes, sur ces rives inhospitalières, témoins de tant de naufrages »<ref>Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", C. Thèse, Rochefort, 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f320.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Le journal La Croix raconte qu'en Modèle:Date- des pêcheurs de Penhors ramenèrent 17 400 mulets d'un seul coup de senne ; ils furent transportés dans 14 chars-à-bancs à Audierne et à Douarnenez pour y être vendus<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 9 janvier 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k211034f/f4.image.r=Penhors.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, le Yves-Marie , un bateau de pêche de Quimper, s'échoua près de Penhors<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 3 février 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k217137j/f3.image.r=Penhors.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:Jacques de Thézac Bigoudènes Penhors.jpg
Bigoudènes à genoux priant devant la statue de Notre-Dame-de-Penhors vers 1908 (photographie de Jacques de Thézac).

Le Modèle:Date, Le Moal, curé de Pouldreuzic, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>. Jean Hénaff, alors adjoint au maire, est suspendu pendant un mois pour avoir rédigé un certificat notoirement faux attestant que l'ecclésiastique faisait le catéchisme en français<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 26 mars 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2374500/f4.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>. Le curé écrit qu'il ne peut se « résigner à pérorer une demi-heure devant des gens qui ignorent la langue dans laquelle je leur parle »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En Modèle:Date-, l'école privée catholique de Pouldreuzic est laïcisée en vertu de la [[Association loi de 1901|loi du Modèle:1er juillet 1901]]<ref>"Bulletin des congrégations", 6 septembre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57563941/f10.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

En 1904, Pierre Nicolas, marchand de vin à Pouldreuzic, fut condamné à mort pour tentative de parricide par la Cour d'assises du Finistère ; sa peine fut commuée en travaux forcés à perpétuité<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 octobre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640127t/f2.image.r=Pouldreuzic.langFR et journal La Croix Modèle:N° du 17 février 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2202553/f3.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

En 1906, l'inventaire des biens d'église dût être retardé à Pouldreuzic en raison de la résistance des fidèles<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 20 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2564027/f3.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Des incidents éclatèrent lors des élections législatives du Modèle:Date- à Pouldreuzic (les principaux candidats étaient Georges Le Bail, maire de Plozévet, du parti de la Gauche radicale, qui fut réélu député, et Jean Hénaff, conseiller d'arrondissement : l'urne fut renversée, enlevée et les bulletins de vote brûlés<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 30 juillet 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641510b/f4.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>. Six personnes (dont cinq de Pouldreuzic et une de Plozévet) poursuivies pour ces raisons devant le tribunal de Quimper furent acquittées en Modèle:Date-<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:1er février 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641696p/f3.image.r=Pouldreuzic.langFR et Modèle:N° du 30 avril 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6417858/f4.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Le Modèle:Date, l'équipage du bateau de pêche Notre-Dame-de-Penhors est recueilli dans la Baie d'Audierne, lors d'une violente tempête de sud-ouest, malgré de maintes difficultés au milieu des brisants et par une mer démontée, par le Biche, de Quimper, dont l'équipage reçut un prix de Modèle:Unité pour ce sauvetage<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", 23 mai 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62746658/f5.image.r=Penhors.langFR</ref>. Plusieurs autres bateaux ont porté le nom de Notre-Dame-de-Penhors, par exemple en 1914 un sloop langoustier d'une vingtaine de tonneaux, du port de Kérity en Penmarc'h<ref>Auguste Dupouy, Pêcheurs bretons : les langoustiers, "La revue de Paris", n° du 15 mai 1919, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k17565t/f315.image.r=Penhors.langFR</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Pouldreuzic, édifié en 1922 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 105 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (les noms de 30 d'entre eux figurent également sur le monument aux morts de Lababan<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=29225&dpt=29&idsource=22273&table=bp04</ref>) ; parmi eux quatre au moins (Pierre Burel, Alain Ferrant, Corentin Le Brun, Jean Yannick) sont décédés sur le front belge lors de la bataille de l'Yser ou de la Course à la mer dès 1914, un au moins (Noël Kerouedan) est mort lors de l'expédition des Balkans en Serbie, un au moins (Jean Marie Le Goff) est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Pierre Adam<ref>Pierre Adam, né le Modèle:Date à Pouldreuzic, soldat au 76e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Bouchavesnes (Somme)</ref>, qui a été décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire<ref name="mgw 29225&">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=29225&pays=France&dpt=29&idsource=25633&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En 1923 une mission est prêchée à Pouldreuzic, décrite par Pierre-Jakez Hélias.

Jean Le Pape<ref group=Note>Jean Mathieu Le Pape, né le Modèle:Date- à Pouldreuzic, fils de Sébastien Le Pape, sabotier et cabaretier à Landudec.</ref>, sergent au 2e régiment de tirailleurs algériens, âgé de 29 ans, fut tué lors d'un combat au Djebel Saghro (Maroc) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

En août 1936 un arrêté préfectoral entérine la création d'un syndicat en vue de l'électrification de la région, comprenant les communes de Landudec, Tréogat, Plonéis, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espérons que désormais la création de ce syndicat ne tardera guère et souhaitons que 1937 nous apporte l'électricité tant attendue »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La chapelle ruinée Saint-Guénolé du Loc'h en 1928

Louis Le Guennec évoque en 1928 la chapelle ruinée Saint-Guénolé du Loc'h en Pouldreuzic, qui datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et possédait de belles pierres de taille, est alors exploitée comme carrière par les habitants du voisinage et décrit un sarcophage monolithe de Modèle:Unité sur Modèle:Unité qui se trouvait à proximité<ref>"Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786704t/f37.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Le "train-carottes"

La ligne ferroviaire à voie métrique surnommée "train carottes", exploitée initialement par les Chemins de fer armoricains, fut inaugurée le Modèle:Date et ferma le Modèle:Date, ne fonctionnant donc que 23 ans à peine. La voie ferrée partait de Pont-l'Abbé et desservait les gares de Plonéour-Lanvern, Tréogat, Pouldreuzic, Plozévet, Plouhinec et Pont-Croix. A Pont-Croix la ligne se raccorde sur celle du train youtar venant de Tréboul pour aboutir à Audierne ; la ligne desservait aussi des arrêts facultatifs supplémentaires comme celui de Plovan<ref>https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-ligne-du-Train-Carottes-aurait-eu-100-ans-_29174-avd-20121229-64291986_actuLocale.Htm</ref>. « C'était un train mixte de marchandises et de voyageurs, qui a eu un impact important sur la vie économique et sociale en pays bigouden et dans le cap Sizun » a écrit l'historien Serge Duigou.

Le choc de l'arrivée des touristes dans la décennie 1930

Pierre Jakez Hélias a décrit ainsi le choc provoqué par les débuts du tourisme balnéaire à Pouldreuzic dans la décennie 1930 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:Date, un thonier de Concarneau, le 2035, se perd dans la brume et s'échoue devant Pouldreuzic. L'équipage est sain et sauf<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 28 septembre 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k626043v/f4.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Les tensions politiques et scolaires

En Modèle:Date-, une décision du Conseil d'État, à la requête du maire de Pouldreuzic, annula pour détournement de pouvoir une délibération du Modèle:Date de la Commission administrative du Bureau de bienfaisance local qui avait décidé que les fournitures scolaires seraient distribuées gratuitement aux élèves indigents des seules écoles publiques<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 18 janvier 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660045x/f4.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

La crise agricole de la fin des années 1930

En Modèle:Date-, la mévente de la récolte des petits pois donna lieu à des incidents, des cultivateurs de Pouldreuzic, Plovan et des communes avoisinantes, dans un but de défense corporative, arrosèrent de pétrole dans des champs des sacs de petits pois qui venaient d'être récoltés et firent de même pour des petits pois qui s'apprêtaient à être mis en boîte dans la conserverie Hénaff de Pouldreuzic ; 30 paysans furent en décembre 1938 poursuivis devant le tribunal de Quimper<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 7 décembre 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6614620/f6.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>. En raison de ces faits, quinze agriculteurs furent condamnés à diverses peines<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 mai 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6616096/f9.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Pouldreuzic porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; quatre d'entre elles (Albert Colin<ref>Albert Colin, né le Modèle:Date à Méot en Pouldreuzic, quartier-maître électricien à bord du cuirassé Bretagne, mort le Modèle:Date à Mers el-Kébir</ref>, Alain Le Berre<ref>Alain Le Berre, né le Modèle:Date à Lababan en Pouldreuzic, second maître canonnier à bord du cuirassé Bretagne, mort le Modèle:Date à Mers el-Kébir</ref>, Alain Le Coz<ref>Alain Le Coz, né le Modèle:Date à Kermaria en Pouldreuzic, second maître électricien à bord du cuirassé Bretagne, mort le Modèle:Date à Mers el-Kébir</ref>, Joseph Le Gall<ref>Joseph Le Gall, né le Modèle:Date au bourg de Pouldreuzic, quartier-maître électricien à bord du contre-torpilleur L'Audacieux, tué le Modèle:Date à Dakar (Sénégal) lors d'un combat contre le Modèle:HMAS qui fit en tout 72 morts</ref>) sont des marins décédés en mer. Albert Guichoua<ref>Albert Guichaoua, né le Modèle:Date à Pouldreuzic, déporté depuis Compiègne le Modèle:Date, mort le Modèle:Date au camp de concentration de Neuengamme (Allemagne)</ref> et Michel Plouzennec<ref>Michel Plouzennec, né le Modèle:Date à Pouldreuzic, mort en déportation le Modèle:Date à Lerbeck, un kommando du camp de concentration de Neuengamme (Allemagne)</ref> sont morts en déportation<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=29225&dpt=29&idsource=25633&table=bp04</ref>. Jean-Marie Le Corre<ref>Jean-Marie Le Corre, né le Modèle:Date à Pouldreuzic</ref>, alors électricien à Paris, fut fusillé au Mont-Valérien le 26 ou le Modèle:Date<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-29.htm</ref>. D'autres habitants de Pouldreuzic ont été résistants, par exemple Pierre-Jakez Hélias et Alexis Guivarc'h<ref>Alexis Guivarc'h, né en février 1922 à Penhors en Pouldreuzic</ref>, membre de la compagnie Indépendance des Francs-tireurs et partisans (FTPF) de Mahalon, qui participa aux combats pour la libération d'Audierne<ref>http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-a-90-ans-l-ancien-marin-devient-romancier_fil-2173294_actu.Htm</ref>.

Le Modèle:Date, deux soldats allemands qui étaient de service à l'abri de Canté et faisaient partie de l'unité allemande Rudolph stationnée à l'école Saint-Joseph de Landudec, le caporal Frantz Cotzur<ref>Frantz Cotzur, né le Modèle:Date à Beuthen Os (actuellement Bytom, en Silésie), tué au combat le Modèle:Date en Hongrie</ref> et l'adjudant Schreiner sauvèrent de la noyade René Le Pape, 37 ans, en se portant à son secours, le premier en allant le chercher en mer et en le ramenant sur la plage, le second en le réanimant<ref>Panneau d'information touristique situé à Canté</ref>.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Les morts lors des guerres d'Indochine et d'Algérie

Trois soldats originaires de Pouldreuzic sont morts pendant la Guerre d'Indochine (Pierre Gentric, Alain Kerveillant, Roger Strullu) et trois autres (René Baurin<ref>René Baurin, né le Modèle:Date à Pouldreuzic, second maître dans la flottille d'hélicoptères 31F de l'aéronavale, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Berthelot (Algérie)</ref> (décoré de la Médaille militaire et de la Croix de la Valeur militaire avec palmes), Étienne Hascoët, Jean Vigouroux) pendant la Guerre d'Algérie<ref name="mgw 29225&" />.

Le naufrage du Vainqueur des Jaloux

En Modèle:Date-, le Vainqueur des Jaloux, un canot de Penhors, revenait d'Audierne lourdement chargé de fûts d'essence et d'une senne de Modèle:Unité ; la houle se levant brutalement, les quatre hommes à bord furent surpris par une lame qui remplit d'un coup leur embarcation à laquelle ils restèrent accrochés un long moment sous les yeux de leurs familles et de nombreux habitants de Penhors sans que quelconque puisse leur porter secours car la mer était devenue trop forte. L'épave s'échoua le lendemain matin face à Kéristenvet ; les quatre hommes étaient âgés de 20 à 40 ans, le patron étant père de neuf enfants<ref>Témoignage de Léontine Salaun, habitante de Keristenvet, panneau d'information touristique situé le long du sentier littoral à Keristenvet</ref>.

Le remembrement

Un film réalisé par Armand Chartier en 1963, intitulé L'étape du remembrement, illustre le remembrement effectué alors à Pouldreuzic et Plozévet. Ce remembrement systématique a eu des effets pervers et en 2023 Pouldreuzic à lancé une campagne, soutenue par la chambre d'agriculture, de plantation de haies et de reconstruction de talus : une dizaine d'agriculteurs y participent sur la trentaine qui ont été sollicités<ref>Modèle:Article.</ref>.

La restauration de la chapelle de Penhors

Pierre-Jakez Hélias évoque en ces termes la restauration de la chapelle de Penhors en 1970 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date a été inaugurée l'école publique intercommunale Per Jakez Hélias de Pouldreuzic-Plovan, implantée à Pouldreuzic<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:…

Activités économiques

L'entreprise Hénaff

Fichier:Pouldreuzic-Hénaff.jpg
Le château d'eau aux couleurs de la société Hénaff.

Pouldreuzic est le siège social de la société Jean Hénaff SA<ref>site commercial de la société Jean Hénaff</ref>, célèbre grâce à son Pâté Hénaff (voir Jean-Jacques Hénaff) Cette entreprise emploie en 2015 environ 210 salariés.
Les premières activités légumières (conserves de petits pois et haricots verts) de cette entreprise créée en 1907 par Jean Hénaff (1859-1942), alors simple agriculteur, devenu maire de Pouldreuzic, puis conseiller général du Finistère<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, sont évoquées par Pierre-Jakez Hélias dans son Cheval d'orgueil et présentées dans un livre consacré à cette entreprise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La recette du pâtë de porc Hénaff (une recette simple qui consiste à utiliser la totalité de la viande des porcs pour fabriquer ce pâté) est inventée en 1915.

Pendant l'Entre-deux-guerres, l'entreprise produit des conserves de légumes, des conserves de poissons et des conserves de pâté de porc. L'usine est occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et la production quasiment arrêtée. L'activité ne reprend qu'en 1949. L'entreprise cesse sa production de conserves de poissons en 1960 et celle de conserves de légumes en 1972, mais diversifie sa production charcutière et étend sa zone de chalandise dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Jacques Hénaff, Hénaff, adaptation d'un entreprise du Pays Bigouden à son environnement concurrentiel, dans "Le Pays bigouden à la croisée des chemins", "Actes du colloque de Pont-l'Abbé des 19-20-21 novembre 1992".</ref>.

Depuis le mois de Modèle:Date- est ouvert « La Maison du Pâté Hénaff », espace muséographique consacré à l'entreprise Hénaff, ses produits et son histoire. Ce musée est situé dans la ferme où habitait Jean Hénaff en 1907<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les autres entreprises

  • On y trouvait aussi l'entreprise Krampouz, spécialisée dans la production de billigs, avant qu'elle ne déménage à Pluguffan.
  • C'est également à Pouldreuzic que se trouve la cidrerie Bosser (fondée par Pierre Bosser en 1947, reprise par son fils Yves en 1977) qui produit le cidre Kerné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • La brasserie de Pouldreuzic, installée au lieu-dit Trégonguen depuis 1998, élabore les bières de Penhors ainsi que de la limonade artisanale<ref>Site de la Brasserie de Pouldreuzic</ref>.
  • Le chocolatier Patrick Robinet exerce aussi à Pouldreuzic.

Enseignement

Pouldreuzic dispose d'un collège privé, le collège Notre-Dame-de-Penhors<ref>http://www.education.gouv.fr/annuaire/29-finistere/pouldreuzic/college/college-notre-dame-de-penhors.html</ref> (210 élèves), et de deux écoles primaires et maternelles (268 élèves), l'école publique Pierre Jakez Hélias<ref>http://www.education.gouv.fr/annuaire/29-finistere/pouldreuzic/etab/ecole-primaire-publique-pierre-jakez-helias.html</ref> et l'école privée Notre-Dame-de-Lorette<ref>http://eco-ndl-pouldreuzic.ddec29.org/</ref>.

Monuments et sites

Fichier:Église Saint-Faron, 2015.jpg
Église Saint-Faron.
  • Le « Musée de l'Amiral » à Penhors, situé sur le parking du port, présente une belle collection de coquillages, oiseaux marins, fossiles et objets divers ayant un rapport avec la mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Romans

  • Alexis Guivarc'h : Le disparu de la baie (mélange de fiction et de réalité, ce livre a pour cadre la baie d'Audierne pendant la Première Guerre mondiale)

Tableaux

Document sonore

Personnalités nées à Pouldreuzic

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Alle, Gérard (1953-). - Hénaff : 100 ans d'histoire. - Douarnenez : Chasse-Marée, 2007. - 156 p. ill.
  • Amicale des anciens élèves et amis de l'école Notre-Dame-de-Penhors (Pouldreuzic). - Bulletin... - Pouldreuzic : École Notre-Dame-de-Penhors, 1937 (Modèle:N°)-....?
  • [Anonyme ou collectif]. - Hénaff : histoires de cochons & bonnes recettes. - Neuilly-sur-Seine : M. Lafon, 2009. - 191 p. ill. - Modèle:ISBN
  • [Anonyme ou collectif]. - Pouldreuzic en pays bigouden. - Pouldreuzic : Association du patrimoine de Pouldreuzic, 2002. - 107 p. ill.
  • Caillon, Marcellin. - À la découverte du pays bigouden : 70 églises, chapelles, calvaires, fontaines, manoirs, menhirs - [Pont-l'Abbé] : M. Caillon, 1979. - Pagination multiple ill.
  • Duigou, Serge (1948-). - Quand les Bigoudens étaient pilleurs d'épaves. - Quimper : Ressac, 1985. - 32 p. ill. - Modèle:ISBN
  • Duigou, Serge (1948-). - Quand s’essoufflait le train carottes. - Quimper : Ressac, 1984. - 32 p. ill. - Modèle:ISBN. - Histoire de la petite ligne de chemin de fer à voie métrique qui desservait Pouldreuzic de 1912 à 1935.
  • Fénoglio Le Goff, Marie Augustine (1918-2008). - Souvenirs du pays bigouden : 1918-1939. - [Château-Arnoux] : M. A. Fénoglio Le Goff, 2002. - 22 p. ill. - Concerne la vie quotidienne à Pouldreuzic durant l'entre-deux-guerres.
  • Hélias, Pierre-Jakez (1914-1995). - Le Cheval d'orgueil : mémoires d'un Breton du pays bigouden. - Paris : Plon, 1975. - 575 p. ill. - (Modèle:Coll.)
  • Le Boulch, Hippolyte (abbé). - École Notre-Dame de Lorette, Pouldreuzic : cent ans d'histoire, 1860-1960. - Pouldreuzic : Le Presbytère, [ca 1961]. - 39 p. ill.
  • Le Corre, René. - Notre-Dame de Penhors. - Châteaulin : J. Le Doaré, 1957. - 15 p. : ill.
  • Le Mer, Françoise (1957-). - Buffet froid à Pouldreuzic. - Quimper : Quadri signe-A. Bargain, 2008. - 301 p. - (Collection « Enquêtes & suspense »). - Modèle:ISBN. - Roman policier.
  • Pérennès, Henri (1875-1951 ; chanoine). - Notre-Dame de Penhors : notice. - Quimper : J. Bargain, 1928. - 65 p. ill.

Liens externes

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