Plonéour-Lanvern

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Plonéour-Lanvern (prononcé {{#ifeq:1|0|[ploneuʁ lɑ̃vɛʁn]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. C'est la commune la plus étendue du pays Bigouden. Elle se situe sur la côte Atlantique, le long de la Baie d'Audierne, et à 15 km de Quimper. C'est une commune animée et passante car elle est considérée comme "le carrefour du Pays Bigouden".

Géographie

Site et situation

Fichier:Panorama Plonéour Lanvern 2011.JPG
Vue panoramique de Plonéour-Lanvern depuis la route de Tréogat.

Plonéour-Lanvern est située au sud-ouest de Quimper, en Cornouaille et dans la partie centrale du Pays Bigouden. La commune se prétend être le "carrefour du Pays bigouden", à défaut d'en être la capitale (qui est Pont-l'Abbé). C'est le chef-lieu du canton de Plonéour-Lanvern. La commune est de vaste dimension.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Les altitudes au sein du finage communal varient entre Modèle:Unité (au nord de la commune, près de Kerriou) et s'abaissent progressivement vers le sud jusqu'à une trentaine de mètres en limite de la commune de Saint-Jean-Trolimon et même moins au sud-est, s'abaissant jusqu'à Modèle:Unité seulement dans la partie aval de la vallée de la Rivière de Pont-l'Abbé (la commune est même limitrophe de l'étang de Pont-l'Abbé) et au sud-ouest, où une excroissance du territoire communal (qui coupe en deux le finage de la commune de Saint-Jean-Trolimon, séparant l'enclave de Gorré-Beuzec du reste de cette commune) va presque jusqu'à la Baie d'Audierne, s'abaissant jusqu'à Modèle:Unité d'altitude dans le marais maritime de Loc'h ar Stang et est limitrophe de l'étang de Saint-Vio. Le bourg est vers Modèle:Unité d'altitude et est assez central au sein du territoire communal.

Le paysage agraire est traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat rural dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées. Le bourg s'est beaucoup étendu pendant les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en raison de la création de nombreux lotissements à sa périphérie. Une vaste zone commerciale s'est développée le long de la D 785, rocade de contournement de Pont-l'Abbé, dans le secteur de Canapé et Kerganet, à proximité de la ville de Pont-l'Abbé, mais sur le territoire communal de Plonéour-Lanvern.

La Rivière de Pont-l'Abbé et le plan d'eau du Moulin Neuf

La Rivière de Pont-l'Abbé prend sa source près de Kerfioret, à la limite communale entre Landudec et Plogastel-Saint-Germain, passant à l'ouest-sud-ouest du bourg de cette dernière commune. Son bassin versant a une superficie totale de Modèle:Unité. Coulant initialement en direction du sud-est, elle s'oriente ensuite plein sud, passant entre Peumerit et Plonéour-Lanvern à l'ouest et Tréméoc à l'est. Son cours (son débit moyen, mesuré à Trémillec, est alors de Modèle:Unité d'eau par seconde) est alors barré par une digue (le barrage en béton, construit en 1976-1977, est d'une longueur de Modèle:Unité et est haut de Modèle:Unité) qui donne naissance à un étang, le "Plan d'eau du Moulin Neuf", à cheval sur les communes de Plonéour-Lanvern et Tréméoc, alimenté aussi par le ruisseau de Lanvern (dont le débit moyen, mesuré à Ty-Poës, est de Modèle:Unité d'eau par seconde) ; ce plan d'eau, géré par la Communauté de communes du Pays Bigouden Sud, a une superficie de Modèle:Unité et est situé à Modèle:Unité d'altitude ; il a une capacité de stockage d'un million de m³ d'eau et sert de réservoir d'eau potable pour une bonne partie du Pays Bigouden ; la prise d'eau de Pen Enez alimente l'usine de traitement de l'eau de Bringall.

Ce plan d'eau, peu profond, connaît fréquemment l'été des problèmes d'eutrophisation qui entraînent le développement d'algues qui donnent à l'eau une couleur verte (ce ne sont pas des "algues vertes") et la prolifération de cyanobactéries. La fermeture de la pisciculture de Moulin-Callac (en Plonéour-Lanvern) en 1996 et l'achat des terrains entourant la prise d'eau de Pen Enez par la Communauté de communes du Pays Bigouden Sud contribuent à assurer une qualité correcte de l'eau potable fournie par l'usine de Bringall<ref>Moulin-Neuf. La retenue verte de chaleur, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 12 octobre 2018.</ref>.

En aval de ce plan d'eau le petit fleuve côtier reprend un cours en direction du sud-est jusqu'à Pont-l'Abbé. Par le passé, de nombreux moulins se sont établis le long de son cours. Parmi eux, d'amont vers l'aval, le Moulin de Quiliou (le Moulin de Hilguy est situé sur un affluent) en Plogastel-Saint-Germain, le Moulin Trévan et le Moulin Neuf en Peumerit (le Moulin Troyon est situé sur un affluent), le Moulin Maréguez (lui aussi en Plogastel-Saint-Germain), le Moulin de Callac, le Moulin du Fao, le Moulin de Trémillec et le Moulin Neuf ainsi que, situés sur les ruisseaux de Lanvern, les moulins de Lanvern et de Kerbénoc'h en Plonéour-Lanvern, le moulin Hascoet (situé sur un affluent) en Pont-l'Abbé.

Géologie

Plonéour-Lanvern est en partie constitué d'affleurements de granite orthogneissique et de leucogranite dit de Pont-l'Abbé, ainsi que de roches vertes (serpentinites, amphibolites, prasinites<ref group=alpha>Anciennes laves sous-marines</ref>)<ref>Louis Chauris, "Pays bigouden : des pierres et des hommes", éditions Skol Vreizh, 2011, [[[:Modèle:ISBN]].</ref>.

Transports

Plonéour-Lanvern est un carrefour routier, desservi par la route départementale Modèle:N° allant de Pont-l'Abbé à Plozévet, la route départementale D 156 qui permet vers l'est de rejoindre la Transbigoudène (laquelle est à 4 voies jusqu'à Quimper) et qui, vers l'ouest, va jusqu'à Tréguennec, et la route départementale 57 qui vers le sud va jusqu'au Guilvinec et vers le nord permet de rejoindre Plogastel-Saint-Germain. La partie sud-est de la commune est traversée par la D 785 (ancienne Route nationale 785), dans sa partie rocade de Pont-l'Abbé.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-L'abbe », sur la commune de Pont-l'Abbé, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plonéour-Lanvern est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plonéour-Lanvern, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,9 %), zones agricoles hétérogènes (35,9 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (6,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), zones humides côtières (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie et origines

Plonéour, attesté sous les formes Pluen Eneuur en 946, 952 et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Plueneuor au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Ploeneour en 1368 et en 1386.

Lanvern, attesté sous la forme Languern en 1236)

Le nom Plonéour signifie en breton la plou (paroisse) de saint Enéour, auquel a été rajouté le nom de Lanvern (qui vient du breton lan (ermitage) et du nom Wern ou Guern qui signifie marais d'aulnes) lorsque cette ancienne paroisse a été rattachée à la commune nouvellement créée de Plonéour en 1793. La légende dit que le menhir qui se dresse sur la place centrale de Plonéour-Lanvern serait le mât du bateau qui aurait amené saint Enéour de Grande-Bretagne en Cornouaille<ref>Noëlle Cousinié-Kervennic, "Le pays bigouden", éditions Ouest-France, 1994, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le nom breton de la commune est Ploneour-Lanwern.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Fichier:Plonéour-Lanvern Danse au menhir le jour du pardon.JPG
Plonéour-Lanvern : Danse au menhir le jour du pardon (carte postale, début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

Un des trois tumuli de Kerhué-Bras a été exploré par Paul du Châtellier en 1880 qui y trouva 33 flèches, 6 poignards, une épée et deux haches ; celui de Cosmaner contenait 25 flèches et deux poignards et celui de Fao-Youen 32 flèches et deux épées<ref>A. de Mortillet, Les belles pointes de flèches en silex des sépultures morgiennes en Bretagne, "Bulletin de la Société préhistorique de France", 25 novembre 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5606926n/f9.image.r=Lanvern?rk=300430;4</ref>. Modèle:Citation bloc

La stèle gauloise tronconique et cannelée (ornée de stries longitudinales) située dans l'enclos paroissial, haute de Modèle:Unité, en leucogranite de Pont-l'Abbé, date de l'âge du fer ; la légende prétend qu'il s'agit du mât du bateau qui aurait amené saint Enéour depuis les îles britanniques, raison pour laquelle elle est aussi dénommé "mât de saint Enéour" ou encore "bonnet d'évêque"; cette stèle fit longtemps l'objet de cérémonies superstitieuses. Une autre stèle gauloise, tronconnique et haute de Modèle:Unité, se trouve au Méjou.

Une voie romaine partait de Pont-l'Abbé et allait jusqu'à la Pointe du Raz en passant par Plonéour, Tréogat, Pouldreuzic et Plozévet<ref>René Kerviler, Le réseau des voies romaines dans la presqu'île armoricaine, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f295.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Moyen Âge

À partir de l'an mil environ la fabrication de poteries de couleur lie-de-vin se développa en Pays bigouden, notamment au lieu-dit "La Poterie" ; elle était exportée dans toute la Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La seigneurie de Lescoulouarn, située dans la paroisse de Plonéour, s'étendait aussi sur la trève de Lambour ainsi qu'à l'Île-Tudy et l'Île Chevalier ; elle était possédée par la famille Foucault (ils étaient chevaliers bannerets) avant 1350 (des fleurs de lys, emblématiques de leur blason, sont sculptées dans l'église de Lambour, où ils jouissaient du droit de prééminence) ; Pierre Foucault était seigneur de Lescoulouarn en 1350 et il mourut en 1380. En 1433, Éon (Yvon) Foucault se marie avec Jehanne du Pont, mais la famille Foucault tomba en quenouille peu après, la dernière héritière se mariant avec un Langoueouez<ref>Hervé Trochet, "Combrit au Moyen Âge", éditions La Pérenne, Paris, 2014 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. En 1550, Pierre du Coing, armateur à Penmarc'h, mais originaire de Pont-l'Abbé, acquiert la seigneurie de Lescoulouarn<ref>François Quiniou, "Penmarc'h : son histoire, ses monuments", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k146367f/f92.image.r=Plon%C3%A9our?rk=772536;0</ref>.

Époque moderne

Des habitants de Plonéour participèrent aux troubles liés aux guerres de la Ligue entre 1592 et 1599<ref>Anatole de Barthélémy, "Choix de documents inédits sur l'histoire de la Ligue en Bretagne", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110009t/f235.image.r=Plon%C3%A9our?rk=1781124;4</ref>. Cette paroisse est aussi connue pour des faits liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675.

Fichier:054 Chapelle de Languivoa.jpg
Blason de la famille du Marhallac'h (Maison du sacristain, chapelle de Languivoa).

La seigneurie de Lescoulouarn avait un fief qui s'étendait « jusque sous les murs du Pont, et sur les terres de Tréouguy, Trébéoret et du Séquer, qui touchaient aux murs du château [de Pont-l'Abbé] ; (...) cette terre, après avoir successivement passé, depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans la maison des Foucault (Éon Foucaud [ou Foucault], seigneur de Lescoulouarn, fut capitaine de Concarneau en 1425 et chambellan du duc de Bretagne en 1427<ref>Julien Trévédy, "Essai sur l'histoire de Concarneau : avec un plan de Concarneau et ses environs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1454150/f128.image.r=Plon%C3%A9our?rk=3304737;2</ref>), dans celle des Rosmadec, dans celle des Penhoat, des Talhoët, des Le Coing de Keraneïzan, des seigneurs de Guengat, des Lesildry, des Marhallac'h, des Le Gouandour et des Visdelou de Bienassis, vint enfin se fondre en 1706 dans la baronnie du Pont »<ref>Armand René du Châtellier, La baronnie du Pont, "Revue des provinces de l'Ouest : Bretagne et Poitou : histoire, littérature, sciences et arts", 1857, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208807q/f640.image.r=Plon%C3%A9our?rk=2918469;2</ref>.

Le manoir de Trélivit, entouré d'un mur d'enceinte qui portait autrefois un chemin de ronde, est reconstruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Corentin Kerdegace, qui avait épousé l'héritière du domaine, Jeanne Adam. Jean de Kerdegace soutint les Ligueurs et participe aux sièges du château de Pont-l'Abbé en 1590 et de la tour Bihan à Quimper, tenus par des partisans d'Henri IV. Françoise de Kerdegace, héritière du domaine, épouse Vincent de Boisgélin ; le manoir est alors délaissé, affermé à des paysans.

De nombreux manoirs existaient à l'époque dans la paroisse : Trélivit (possédé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille d'Ernothon, alors seigneur de Pont-l'Abbé), Brennanvec (propriété successive des familles Brennanvec et Lescoulouarn), Kermorvan, Kerneizan (acheté en 1426 par un maître de barque fortuné de Kérity, Alain Le Coing<ref>Modèle:Lien web.</ref>), Kerhuel (familles Kerlehuezre, puis Marion [notamment à l'armateur quimpérois Michel Marion], puis Gouin ; vendu comme bien national pendant la Révolution française), TréouronModèle:Etc., tous construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="r1">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouncour [Plonéour] de fournir Modèle:Nombre et de payer 236 livres et à celle de Lanvern-Saint-Honoré de fournir 9 hommes et de payer 59 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée présente ainsi Plonéour en 1778 : Modèle:Citation bloc

La paroisse de Lanvern

Lanvern (écrit Languern en 1236) fut à l'origine un prieuré dépendant de l'abbaye de Landévennec<ref name="r1" />, à qui il avait été donné par le comte Dilès au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lanvern en 1778 : Modèle:Citation bloc

Henri Doarinou, recteur de Lanvern et Saint-Honoré, âgé de Modèle:Nombre, décéda en 1788 au presbytère de Lanvern<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, Les bretons. 12-13, Dez-Dreg, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5815966m/f53.image.r=Lanvern?rk=1587990;4</ref>.

Révolution française

La paroisse de Plonéour, qui comprenait alors 303 feux, élit quatre délégués (Nicolas Le Lay, Jacques Le Pappe, Jean Le Corre, Jean Tanneau), et celle de Lanvern, qui comprenait alors 80 feux, élit deux délégués (Jean Péron et René Loussouarn) pour les représenter à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.

La loi du Modèle:Date- « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Plonéour comme succursales Tréguennec et Saint-Honoré<ref>" Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref> (la commune de Saint-Honoré fut rattachée à Plogastel-Saint-Germain par ordonnance du Modèle:Date-)<ref>http://www.archives-finistere.fr/medias/medias.aspx?INSTANCE=exploitation&PORTAL_ID=portal_genere_EACCPF_C000274.xml Modèle:Lien archive.</ref>.

Henri Mével, vicaire à Plonéour, prêtre réfractaire, fut déporté sur les pontons de Rochefort avant d'être finalement libéré<ref>Eugène Mangenot, "La déportation ecclésiastique de l'an II : (Novembre 1793 - Avril 1795) : sur les pontons de Rochefort", 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9692990w/f32.image.r=Lanvern?rk=2060096;0</ref>.

Une école existait à Plonéour en 1795 : l'institutrice déclare le 28 prairial an III (Modèle:Date-) que quinze élèves fréquentaient son école, sur lesquels cinq ou sept suivaient régulièrement les classes. « La moitié commençait à épeler, à lire, les autres ne savaient rien ». Elle leur apprenait aussi à tricoter<ref>Daniel Bernard, L'enseignement primaire dans le district de Pont-Croix en l'an II et en l'an III, "Annales de Bretagne", 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115337d/f197.image.r=Plon%C3%A9our</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date- le recteur de Plonéour écrit à l'évêque de Quimper : « Il se passe d'horribles choses dans la paroisse. Les chercheurs d'or font la nuit des sacrifices d'un bouc et d'une chèvre, qu'ils brûlent tout vivants, et que les sorciers marquent, en promettant que le bouc leur fera trouver une barrique d'or, la chèvre une barrique d'argent »<ref>Paul-Yves Sébillot, "La Bretagne et ses traditions", éditions Maisonneuve et Larose, 2e édition, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune comprend uniquement l'ancienne paroisse de Plonéour. Le Modèle:Date-, le Conseil municipal de Plonéour demande la suppression de la commune de Lanvern et l'adjonction de tout son territoire à la commune de Plonéour « considérant que depuis Modèle:Nombre l'administration de la commune de Lanvern était confiée aux autorités de Plonéour, même si les conseillers de Lanvern savent lire et écrire, ils sont dans l'impossibilité d'organiser la composition de leur Conseil »<ref>http://armandcarval.pagesperso-orange.fr/plonmaires.htm</ref>. C'est par une ordonnance datée du Modèle:Date- que Lanvern est rattaché à Plonéour pour donner naissance à la commune de Plonéour-Lanvern. Pendant sa brève existence, la commune de Lanvern a connu comme maires : Jean Péron<ref group=alpha>Jean Péron, né le Modèle:Date- à Lanvern, décédé le Modèle:Date- à Lanvern.</ref> en 1790, Guillaume Péron<ref group=alpha>Guillaume Péron, né le Modèle:Date- à Lanvern, décédé le Modèle:Date- à Plonéour</ref> en 1803, Henry Le Doaré<ref group=alpha>Henry Le Doaré, né le Modèle:Date- à Kervéguen en Guengat, décédé le Modèle:Date- au bourg de Plonéour-Lanvern.</ref> en 1808, puis les maires de Plonéour qui furent en même temps maires de Lanvern : Jean Ronarc'h, Louis Mermet, et enfin Jean Alain Carval, qui fut ensuite maire de la commune fusionnée de Plonéour-Lanvern. La commune de Lanvern avait 181 habitants lors du recensement de 1793, 186 habitants lors de celui de 1800, Modèle:Nombre lors de celui de 1806 et enfin Modèle:Nombre lors de celui de 1821, le dernier avant la fusion communale<ref name="r2">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

En 1824, une fillette de Plonéour âgée de moins de Modèle:Nombre, Marie Quéméner, coupable du meurtre de deux enfants, fut condamnée par la Cour d'assises de Quimper à être élevée dans une maison correctionnelle jusqu'à l'âge de Modèle:Nombre<ref>Annick Le Douget, "Crime et justice en Bretagne", Coop Breizh, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Fichier:013 L'atelier de broderie de Marc Le Berre à Plonéour-Lanvern vers 1900.JPG
L'atelier de broderie de Marc Le Berre à Plonéour-Lanvern vers 1900.

Marie Tanguy et sa sœur Marie-Jeanne accusées d’avoir tué le Modèle:Nobr Jean-Marie Clorennec, mari de la première citée, un ivrogne qui ne travaillait pas, après l’avoir enivré au moulin du Fao, sur le chemin conduisant à leur domicile. Le Modèle:Nobr, Marie-Jeanne Tanguy, qui reconnut avoir étranglé son beau-frère, fut condamnée aux travaux forcés à perpétuité ; Marie Tanguy, qui nia avoir participé au crime, fut acquittée par la Cour d’assises du Finistère<ref>Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

Plonéour-Lanvern vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Plonéour-Lanvern 11 Eglise paroissiale.jpg
L'église paroissiale Saint-Enéour, construite en 1847 (façade ouest)

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plonéour-Lanvern en 1845 : Modèle:Citation bloc

En 1846, des pièces gauloises (osismes) et des bijoux en or sont trouvés en creusant les fondations de la maison Quéneudec, située dans le bourg.

Dans la décennie 1840 l'état de l'église paroissiale est catastrophique, son toit menaçant de s'effondrer, ce qui oblige à transférer le culte à la chapelle de Languivoa. Une nouvelle église est construite en 1847 et inaugurée le Modèle:Date- ; le clocher ne fut achevé qu'en 1877.

En Modèle:Date-, « un épouvantable incendie vient de détruire presque entièrement le bourg de Plonéour, canton de Pont-l'Abbé. Je vous écris au milieu d'une population désespérée, cherchant à retirer des flammes des débris à demi consumés. Il est impossible de donner une idée complète de ce spectacle de désolation »<ref>Journal Le Constitutionnel, n° du 19 septembre 1854, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6704920/f2.image.r=Plon%C3%A9our?rk=193134;0</ref>. Une femme fut victime de l'incendie et « cinq ou six autres habitants ont été brûlés ou blessés plus ou moins dangereusement »<ref>Journal La Presse, n° du 21 septembre 1854, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4767192/f3.image.r=Plon%C3%A9our?rk=236052;4</ref>. Modèle:Citation bloc

Plonéour-Lanvern vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Selon les croyances traditionnelles « à Plonéour-Lanvern, les morts visitent (...) leurs parents vivants et s'asseyent à leur table. Pour les fêter, le souper du premier novembre, partout autrefois, consistait en crêpes de blé noir. La part des morts était soigneusement mise de côté, et, pendant toute la nuit, les pauvres et les enfants, sonnant une clochette, allaient, de village en village, quêter la "Crêpe des Trépassés" ("Krampoennik a Annaon") »<ref>"Revue des traditions populaires", novembre 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5832889w/f39.image.r=Lanvern?rk=1781124;4</ref>.

Trois Sœurs de Kermaria arrivent à Plonéour-Lanvern le Modèle:Date- afin de tenir l'école pour les filles, à la demande du recteur Hingant<ref name="Les sœurs de Kermaria quittent définitivement Plonéour-Lanvern"> Modèle:Article.</ref>.

Fin XIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties ;
  • le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Plonéour-Lanvern (Creac'h-Ru)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

Une école libre de filles, tenue par les Sœurs de Kermaria, ouvre en 1883<ref name="Les sœurs de Kermaria quittent définitivement Plonéour-Lanvern" />.

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, l'école publique de filles de Plonéour-Lanvern est laïcisée. « La supérieure a été prévenue (...) qu'elle avait à quitter l'école le Modèle:Date-. Les conseillers municipaux ont immédiatement envoyé au préfet une énergique protestation »<ref>Journal La Croix, n° du 15 septembre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2115539/f3.image.r=Lanvern?rk=85837;2 et n° du 9 octobre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k211574c/f4.image.r=Lanvern?rk=21459;2</ref>.

En 1899, Plonéour-Lanvern fait partie des dix-huit seules communes du département du Finistère à déjà posséder une société d'assurance mutuelle, forte de 72 adhérents, contre la mortalité des animaux de ferme, qui assure les chevaux et les bêtes à cornes<ref>Compte-rendu et procès-verbaux, " Association bretonne, Classe d'agriculture", Saint-Brieuc, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5566957m/f68.image.r=Ploudaniel.langFR et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5566957m/f91.image.r=Ploudaniel.langFR</ref>.

Alexandre Nicolaï décrit ainsi les pèlerins se rendant au pardon de Plonéour en 1893 : Modèle:Citation bloc

Le crime commis en 1893 au moulin du Fao par les trois sœurs Tanguy, qui assassinèrent le mari de l'une d'entre elles, Jean-Marie Clorennec, défraya le chronique à l'époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La perception d'une surtaxe sur l'alcool, perçue à l'octroi de Plonéour-Lanvern, était régulièrement autorisée par la Chambre des députés et le Sénat, par exemple en 1869, en 1875<ref>"Annales de l'Assemblée nationale : compte rendu in extenso des séances, annexes", 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9736465x/f646.image.r=Plon%C3%A9our?rk=3090144;0</ref> ou pour la période 1888-1893<ref>"Journal officiel de l'Empire français", n° du 9 avril 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65869010/f5.image.r=Lanvern?rk=987129;2 et "Impressions : projets, propositions, rapports... / Sénat", 13 décembre 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9779180m/f741.image.r=Lanvern?rk=1008588;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:Plonéour-Lanvern vers 1900.jpg
Plonéour-Lanvern : Bigoudènes à la sortie de la messe vers 1900 (plaque autochrome de Paul Michels)

Le bureau de poste de Plonéour-Lanvern est construit en 1902 par l'architecte Charles Chaussepied.

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Plonéour-Lanvern écrit : « Inutile de les faire [les instructions religieuses] dans une autre langue [que le breton], il n'y aurait presque personne à les comprendre »<ref>Fanch Broudic, "L'interdiction du breton en 1902", Coop Breizh, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

L'école libre de filles de Plonéour-Lanvern, tenue par les Filles de Jésus de Kermaria, fermée en Modèle:Date- en vertu de la Loi sur les congrégations, a rouvert en Modèle:Date- « sous la direction de Modèle:Mlle Marie-Louise Péron, de Vannes, assistée de trois jeunes filles chrétiennes »<ref>Journal La Croix, n° du 13 février 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219946j/f3.image.r=Lanvern?rk=107296;4</ref>. En fait ce sont les Sœurs de Kermaria qui rouvrent leur école de manière déguisée.

L'hippodrome de Brénanvec, situé sur le territoire de la commune, servait notamment lors des courses organisées pour les fêtes de la Tréminou (Fêtes de Pont-l'Abbé), mais en raison de sa pente, des accidents se produisaient fréquemment, notamment lorsque le temps était pluvieux comme ce fut le cas par exemple en 1903<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 octobre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640113z/f4.image.r=Lanvern?rk=278971;2</ref>.

Le Modèle:Date-, Le Férec, curé de Plonéour-Lanvern, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix n° 6064 du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Le journal La Croix du Modèle:Nobr annonce la fermeture de l'école congréganiste de Plonéour-Lanvern, qui était tenue antérieurement par les Filles de Jésus, sur décision du gouvernement d'Émile Combes<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 3 janvier 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220217g/f3.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Un comité d' "Union catholique" fut créé à Plonéour le dimanche Modèle:Nobr : « À l'issue de la grand'messe, 200 paroissiens se réunissaient à l'école libre de garçons. (...). Mr le chanoine Corre, recteur de Saint-Mathieu de Quimper, (...) montra à ses auditeurs les injustices criantes dont sont victimes les catholiques en France, et en particulier l'injustice scolaire ». Plus de 80 adhésions furent immédiatement recueillies. D'autres viendront renforcer le bloc catholique<ref>Journal L'Univers, n° du 7 avril 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k714752d/f3.image.r=Lanvern?rk=1416316;0</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Plonéour-Lanvern 13 Le monument aux morts.jpg
Le monument aux morts de Plonéour-Lanvern, érigé en 1923

Le monument aux morts de Plonéour-Lanvern porte les noms de 209 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux Pierre Bouvet<ref group=alpha>Pierre Durand, né le Modèle:Date- à Plonéour-Lanvern, second maître canonnier, mort le Modèle:Date- lors du naufrage du cuirassé Bouvet.</ref> est un marin disparu en mer ; onze soldats sont morts en Belgique (Corentin Le Du, Pierre Rolland et Ambroise Tanniou à Rossignol, tous les trois le Modèle:Date-, Alain Le Lay le même jour à Maissin et Louis Jaouen le même jour à Ham-sur-Sambre, Pierre Le Tanter le Modèle:Date- également à Maissin et Corentin Kervevan le même jour à Libin, Alain Gadonna le Modèle:Date- à Luyghem, Jean Le Pemp le Modèle:Date- à Zonnebeke, Jean Queffélec le Modèle:Date- à Nieuport (décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre), Jean Le Corre le Modèle:Date- à Vierstraat) ; cinq sont morts dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Jean Le Pape et Henri Le Blévec à Salonique, Hervé Le Loc'h et Yves Volant en Serbie, Guillaume Garo en Bulgarie la veille de l'Armistice de 1918) ; Corentin Peillet est décédé à Douala (Cameroun) ; Jacques Daniel est mort des suites de ses blessures alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (parmi eux Isidore Guénolé, Corentin Kerdranvat, Corentin Le Gall et Sébastien Lucas ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Michel Kervevant de la Médaille militaire)<ref name="r3">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Vente mobilier Kerhuel.jpg
Annonce de la vente du mobilier du manoir de Kerhuel (août 1920).

La vente de l'important mobilier du manoir de Kerhuel dura 3 jours du 24 au Modèle:Date- et se poursuivit pendant trois jours encore du 19 au Modèle:Date- ; le manoir lui-même fut mis en vente en Modèle:Date- et à nouveau en Modèle:Date-<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 août 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6462806/f6.image.r=Lanvern?rk=686698;4 ; n° du 26 août 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646283b/f6.image.r=Lanvern?rk=944210;4 ; n° du 19 septembre 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646307d/f5.image.r=Lanvern?rk=1545072;0 ; n° du 19 mars 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6468535/f8.image.r=Lanvern?rk=4012895;2</ref> et n° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k648081h/f9.image.r=Lanvern?rk=4763972;0.

Un drame survint à Plonéour-Lanvern le Modèle:Date-, un cultivateur mit par désespoir le feu à sa ferme à Goarem-Goz avant de se suicider<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 janvier 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658781x/f4.image.r=Lanvern?rk=493564;4</ref>.

Plonéour est ainsi décrit en 1936 par Paul Nédellec : Modèle:Citation bloc

La ligne ferroviaire à voie métrique surnommée "train carottes", exploitée initialement par les Chemins de fer armoricains, fut inaugurée le Modèle:Date- et ferma le Modèle:Date-, ne fonctionnant donc que 33 ans à peine. La voie ferrée partait de Pont-l'Abbé et desservait les gares de Plonéour-Lanvern, Tréogat, Pouldreuzic, Plozévet, Plouhinec, Pont-Croix, pour aboutir à Audierne ; la ligne desservait aussi des arrêts facultatifs supplémentaires comme celui de Plovan<ref>https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-ligne-du-Train-Carottes-aurait-eu-100-ans-_29174-avd-20121229-64291986_actuLocale.Htm</ref>. « C'était un train mixte de marchandises et de voyageurs, qui a eu un impact important sur la vie économique et sociale en pays Bigouden et dans le cap Sizun » a écrit l'historien Serge Duigou.

L'usine Raphalen et la conserverie Larzul

À partir de 1926, Sébastien Raphalen<ref group=alpha>Sébastien Raphalen, né le Modèle:Date- à Plovan, fit son service militaire d'abord au 115e régiment d'infanterie de Mamers avant de participer comme infirmier militaire à l'expédition de Madagascar entre septembre 1895 et février 1896. De retour à Plovan, il commence une carrière de boulanger et épouse le Modèle:Date-, Marie Lucas, de Plonéour ; les époux s'installent au bourg de Plonéour, Sébastien Raphalen étant qualifié tour à tour de boucher, de cabaretier, de marchand de beurre et œufs et en 1931 d'industriel. Pendant la Première Guerre mondiale, après une courte mobilisation, il fut renvoyé dans ses foyers car il est père d'une famille nombreuse (7 enfants) et est retenu comme fournisseur aux armées (de beurre et œufs) et eut quelques ennuis judiciaires en 1919 et 1920 pour spéculation illicite.</ref> se met à produire des conserves de légumes (petits pois, haricots verts, etc.) et de poissons (maquereaux, sprats, thon), et à partir de 1929, de pâté. L'essor de l'entreprise est rapide : 15 employés (dont 12 femmes) en 1931, 300 personnes vers 1950. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'usine Raphalen, comme d'autres conserveries, met en boîte des produits divers de ravitaillement pour les troupes allemandes. Sébastien Raphalen meurt le Modèle:Date-. Ses trois fils, Georges, Félix et Daniel Raphalen, poursuivent l'activité de l'entreprise, agrandissant l'usine en 1950, en achetant une autre à Quimperlé en 1956 et en construisant une troisième à Rosières-en-Santerre (Somme). L'entreprise est vendue en 1976 à la "Société des Propriétaires Réunis" de Rosporden, puis en 1989 à la société Exal qui met fin à l'activité quelques mois plus tard en 1990<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site est racheté par la commune de Plonéour-Lanvern en 1995 : une partie des bâtiments est détruite, les autres sont réhabilités pour former un espace socio-culturel : l'"Espace Raphalen"<ref>Mathieu Glaz, Sébastien Raphalen, un entrepreneur méconnu de Plonéour-Lanvern, revue "Le Lien du Centre généalogique du Finistère", n° 145, mars 2018</ref>.

La conserverie Larzul, qui existe depuis 1906 (malgré une faillite survenue en 1930<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 avril 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581409/f11.image.r=Lanvern?rk=5944235;2</ref>), restée pendant trois générations un groupe familial (Joseph Larzul, puis Michel Larzul ayant succédé au fondateur Noël Larzul<ref group=alpha>Noël Larzul, né le Modèle:Date- à Saint-Jean-Trolimon, décédé le Modèle:Date- à Plonéour-Lanvern.</ref>, leur père et grand-père), a été reprise en 2010 par la "Française de Gastronomie", filiale alsacienne du groupe belge "Floridienne"<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais existe toujours<ref>https://www.ouest-france.fr/economie/agroalimentaire/finistere-la-conserverie-larzul-prend-un-nouveau-depart-4484142 et http://www.produitenbretagne.bzh/entreprise/larzul-sas</ref>, dirigée par la Modèle:4e génération de la famille Larzul ; elle a ouvert notamment une boutique d'usine en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une grève survenue en Modèle:Date- concerna les 120 ouvriers et ouvrières de la conserve à Plonéour-Lanvern, qui revendiquaient une augmentation de Modèle:Nobr franc par heure (les ouvriers étaient payés Modèle:Nobr francs l'heure et les ouvrières Modèle:Nobr franc). Il n'y avait pas d'heure fixe de travail. Un jour douze, le lendemain vingt-quatre heures, sans compensation aucune<ref>Journal L'Humanité, n° du 24 juin 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k403939v/f4.image.r=Lanvern?rk=815454;4</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Ploénour-Lanvern porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, à titre d'exemple, deux résistants (Henri Lautredou<ref group=alpha>Henri Lautredou, né le Modèle:Date- à Plonéour-Lanvern, mort pour la France le Modèle:Date- à Fontevrault (Maine-et-Loire).</ref> et René Le Berre), et Yves Quéméner, victime d'un bombardement allemand le Modèle:Date- à Anglure (Marne)<ref name="r3" />. Clet Jegou<ref group=alpha>Clet Jegou, né le Modèle:Date- à Plonéour-Lanvern</ref>, dont le nom ne figure pas sur le monument aux morts, est mort en déportation le Modèle:Date- au camp de concentration de Neuengamme<ref>https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000184032</ref>.

Plusieurs hommes furent prisonniers, par exemple Corentin Signor et Noël Bleis, tous deux au camp de Kaisersteinbruck, près de Vienne (Autriche)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Quatre soldats (René Bosser<ref group=alpha>René Bosser, né le Modèle:Date- à Pouldreuzic, garde républicain, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à An-Luu (Annam).</ref>, Émile Burel<ref group=alpha>Émile Burel, né le Modèle:Date- à Plonéour-Lanvern, maréchal des logis au régiment de marche de Spahis d'Extrême-Orient, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Thanh Hóa (Viêt Nam).</ref>, Jean Coroller<ref group=alpha>Jean Coroller, né le Modèle:Date- à Plonéour-Lanvern, matelot fusilier, décédé accidentellement en service le Modèle:Date- à Hải Phòng (Tonkin).</ref>, Gustave Cosquer<ref group=alpha>Gustave Cosquer, né le Modèle:Date- à Plonéour-Lanvern, sergent au [[Tirailleurs indochinois|Modèle:4e bataillon montagnard]], tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Cuu An (Annam).</ref>) originaires de Plonéour-Lanvern sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine, deux (P. M. Riou<ref group=alpha>P. M. Riou, mort le Modèle:Date-.</ref> et L. A. Scoarnec<ref group=alpha>L. A. Scoarnec, mort le Modèle:Date-.</ref>) pendant la Guerre d'Algérie et un (Jean Carval<ref group=alpha>Jean Carval, né le Modèle:Date- à Ergué-Armel, adjudant-chef, mort accidentellement en service le Modèle:Date- à Faya-Largeau (Tchad).</ref>) au Tchad<ref name="r3" />.

Les Sœurs de Kermaria tiennent en plus de l'école privée des filles un pensionnat et donnent des cours de ménage. En 1975, l'école des filles fusionne avec celle des garçons sous le vocable "École Notre-Dame du Bon Secours". En 1976, l'ancienne école privée des filles devient une maison de retraite pour les religieuses, laquelle ferme en 2023<ref name="Les sœurs de Kermaria quittent définitivement Plonéour-Lanvern" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un chacal doré a été vu dans la nuit du 21 au Modèle:Date- à Lanvern, pour la première fois en Bretagne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Fichier:Plonéour-Lanvern 12 La mairie.jpg
La mairie de Plonéour-Lanvern

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

L'augmentation démographique constatée en 1831 par rapport à 1821 s'explique pour partie par la fusion survenue avec l'ancienne commune de Lanvern, qui avait 361 habitants en 1821<ref name="r2" />. Le maximum de la population a été atteint en 2015 avec Modèle:Unité.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Naissances et décès

Année 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Nombre de naissances 58 51 41 44 47 38 37 39 37 47 50 43 51 50 50 61 56 59 59
Nombre de Décès 41 46 64 56 65 67 -- 71 62 76 -- -- -- -- -- 78 67 55 69
Nombres retenus à partir de 1988. Source : Bulletins d'informations municipaux

Enseignement

La commune de Plonéour-Lanvern dispose de deux écoles. L'école Publique élémentaire et maternelle puis l'école Notre-dame-de-bon-secours. Au-delà de ce niveau élémentaire, il faut se rendre à Pont l'Abbé, à 6 kilomètres du centre du bourg, Pouldreuzic ou Quimper pour trouver collèges et lycées.

Langue bretonne

Manifestations culturelles et festivités

Fête

  • le grand marché de Noël le dernier Week-end de novembre ;
  • la fête de la Crêpe, une fois par an, à la Halle Raphalen ;
  • le Shaker Fest, le premier week-end de mars à la Halle Raphalen, festival rétro-néo burlesque animé par l'association Shaker.

Les pardons

Sport

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Chapelle Saint-Philibert de Lanvern

Fichier:Chapelle Saint Philibert de Lanvern.JPG
Chapelle Saint-Philibert.

La chapelle de Lanvern, aussi appelée "Saint-Philibert" car cette ancienne église paroissiale de Lanvern était dédiée à saint Philibert, fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des moines de l'abbaye de Landévennec. Lors de la révolte des Bonnets rouges en 1675 le clocher de la chapelle fut décapité sur ordre du duc de Chaulnes, alors gouverneur de la Bretagne<ref>Histoire de la chapelle de Lanvern</ref>. L'édifice avait été restauré en 1658, quelques années avant que le clocher ne soit démonté à la suite de la révolte<ref name="DQ" />.

La toiture s'est effondrée peu après la Seconde Guerre mondiale (elle était déjà en très mauvais état vers 1930), les municipalités successives n'ayant rien fait pour sauvegarder l'édifice ; le site a été débroussaillé et une chape de ciment coulée sur le faîte des murs pour éviter les infiltrations d'eau en 1967-1968<ref>Association nationale pour la protection des villes d'art, "Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France", janvier 1970, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97809655/f50.image.r=Lanvern?rk=150215;2</ref>. Les statues, sauf celle de saint Guénolé (à Landévennec), ont été déposées au presbytère et à l'église paroissiale, ainsi que le retable du maître-autel.

En 2004 un habitant de Plonéour-Lanvern (ancien bistrotier) a légué à la commune près de 1,5 million d'euros pour restaurer la chapelle de Lanvern ; ce legs a permis une restauration remarquable<ref>Modèle:Lien web.</ref>, notamment en la dotant d'un toit tout neuf et de vitraux<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 21 janvier 2021.</ref>

Chapelle Notre-Dame de Languivoa

Fichier:Chapelle Notre Dame de Languivoa.jpg
Chapelle de Languivoa.

La chapelle fut construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la commune de Plonéour-Lanvern en Bretagne. L'architecture est un mélange des styles roman et gothique avec des influences locales (École de Pont-Croix). La chapelle subit dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des dommages liés aux guerres de successions du duché de Bretagne. Elle fut agrandie et réaménagée, avec des influences de style classique, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le recteur L'Honoré de Plonéour. Elle fait partie des six églises et chapelles à avoir subi la décapitation de leur clocher pendant la répression du duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne, contre les Bonnets rouges<ref>Article sur la chapelle de Languivoa</ref>. Elle abrite l'une des statues les plus anciennes de Cornouaille, datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en albâtre polychrome, qui représente Notre-Dame de Languivoa en Vierge du lait<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu'une groupe statuaire des saints Côme et Damien en bois polychrome, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une cache médiévale se trouve près du porche ouest<ref name="DQ" />.

Denis Ménardeau, un professeur de Nantes, a commencé à s'y intéresser pendant l'été 1967 puis, avec ses élèves durant les vacances d'été, année après année, il va sauver le monument de la ruine. Le prix chefs-d'œuvre en péril lui est décerné deux fois. Le Président de la République, Georges Pompidou, vient personnellement en visite à Languivoa et fait un don conséquent. En 1983, le conseil général du Finistère et la commune de Plonéour-Lanvern décident de la restauration totale de la chapelle, charpente, couverture, menuiseries et vitraux, et en confient la maîtrise d’œuvre à Rémi Le Berre, architecte DPLG à Douarnenez. Jean-François Malthête, maître-charpentier à Douarnenez, commence les travaux de charpente en Modèle:Date- ; ils dureront 11 mois et 1/2. Il réalisera également les menuiseries. Son travail lui vaudra la « une » du journal Ouest-France du Modèle:Date-. Des vitraux non figuratifs de l'artiste hollandais Piet-Evers ont été installés en 1985.

La restauration de la chapelle a été achevée en 2017<ref>shttps://www.ouest-france.fr/bretagne/ploneour-lanvern-29720/languivoa-le-pardon-dans-une-chapelle-renovee-5190083</ref>, ce qui a permis au pardon d'y être célébré pour la première fois depuis longtemps (il se tenait précédemment sur le placître, par exemple en 2013, année d'arrivée de la nouvelle cloche<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/penmarch-29760/notre-dame-de-languivoa-pardon-et-benediction-de-cloche-1326684</ref>). Modèle:Article détaillé

Église paroissiale Saint-Enéour

Fichier:Eglise de Plonéour lanvern.JPG
L'église paroissiale Saint-Énéour

L'église est consacrée à saint Enéour ; la bénédiction de la première pierre a eu lieu le Modèle:Nobr, la consécration de l'édifice le Modèle:Nobr, tandis que le clocher à trois galeries de cloches ne fut achevé qu'en 1877<ref name="DQ" />.

La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle

La chapelle actuelle (chapelle de Kelou Mad en breton), dite aussi chapelle de Saint-Julien, date de 1876, mais une chapelle antérieure existait en 1588, et le clocheton de la chapelle actuelle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="DQ" />. Son nom proviendrait, selon la légende, d'un seigneur de Lescoulouarn qui venait à cet endroit pleurer son fils parti à la guerre et, un jour, un de ses serviteurs lui aurait annoncé à cet endroit que son fils était de retour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Notes

Modèle:Références nombreuses

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Marcellin Caillon, À la découverte du pays Bigouden, Pont-l'Abbé, 1980. [sur le patrimoine de la commune]
  • Serge Duigou, Quand s'essoufflait le train carottes, Ressac, 1984. [historique de la petite ligne à voie étroite qui desservait Plonéour-Lanvern entre 1912 et 1935]
  • Serge Duigou, La Révolte des Bonnets rouges en pays Bigouden, Ressac, 1989. [sur les clochers décapités de Languivoa et Lanvern]
  • Serge Duigou, Châteaux et manoirs en pays Bigouden, Ressac, 1988.[sur Trévilit et Kerneizan, deux manoirs de la commune]
  • Pierre-Jakez Hélias, Au pays du Cheval d'orgueil, Éditions Palantines, Paru en 2004. [Livre sur les communes du pays Bigouden avec de nombreuses photos de qualité.]
  • Serge Duigou, Manoirs et châteaux du Finistère, photos de Yannick Le Gall, Palantines, 2008. [sur le manoir de Trévilit]

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail