Plovan
Modèle:Infobox Commune de France
Plovan {{#ifeq:1|0|[plovɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Situation
Située sur le littoral atlantique, au milieu de la baie d'Audierne, la commune de Plovan est séparée de l'océan par un cordon de galets et possède Modèle:Unité de plage. La commune fait partie du Pays Bigouden. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Le GR 34 traverse la partie littorale de Plovan. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Relief et hydrographie
Le finage communal, étendu puisqu'il s'étend jusqu'aux abords du bourg de Pouldreuzic d'une part, et que sa partie nord-est aux alentours de Goarem Vez, va jusqu'à être limitrophe de la commune de Plogastel-Saint-Germain, a des altitudes allant du niveau de la mer jusqu'à Modèle:Unité au nord de Goarem Vez. Le bourg, situé vers Modèle:Unité d'altitude, est nettement excentré dans la partie sud du territoire communal. Le cordon de galets limitant à l'ouest la commune et la séparant de la Baie d'Audierne est un obstacle à l'écoulement naturel des eaux des minuscules fleuves côtiers, en fait de simples ruisseaux, comme le Quido qui sépare Plovan de Peumerit et Tréogat, ce qui explique la présence d'étangs (qui sont d'anciennes lagunes) et de paluds (lorsque les étangs finissent par être comblés par les alluvions) comme, du sud au nord, l'étang de Kergalan, celui de Guelen (tout petit), l'étang de Nérizellec et le palud de Trébanec.
La commune est délimitée à l'est et au sud par le ruisseau qui alimente l'étang de Kergalan et la sépare de Peumerit et Tréogat, au nord par un autre ruisseau qui alimente le palud de Trébanec et sert de limite avec Pouldreuzic.
Le cordon de galets
À hauteur de Plovan, les galets, gros, atteignant parfois Modèle:Unité de longueur, constitués de granite, de micaschiste ou de quartz, proviennent en grande partie des rochers du voisinage, mais certains appartiennent à une variété de diorite porphyrique dont on ne trouve pas d'affleurements dans le voisinage immédiat. Ils se sont accumulés au fil des millénaires sous l'action des courants puissants de la Baie d'Audierne et témoignent aussi de l'existence d'anciennes plages soulevées<ref>Charles Barrois, Sur les plages soulevées de la partie occidentale du Finistère (Modèle:2e note), "Annales de la Société géologique du Nord", 1881, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57516918/f255.image.r=Plovan</ref>. Le Guide Joanne le décrit ainsi : « Le mugissement des lames qui roulent avec fracas sur les galets du rivage, principalement sur la levée de cailloux de Plovan et le plateau de Penhors, les cris lugubres des goélands, des cormorans, des courlis et des mouettes, frappent seuls l'oreille du voyageur sur les bords désolés de la baie. On n'y voit ni maisons, ni cultures ; on n'y entend ni les chants du laboureur, ni le bêlement des troupeaux, enfin aucun de ces bruits qui, dans la campagne, indiquent ordinairement le voisinage de l'habitation de l'homme »<ref name=joanne>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Mais le cordon de galets a beaucoup souffert des prélèvements effectués, particulièrement par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi de la circulation automobile, même si dès Modèle:Date-, un arrêté préfectoral avait interdit toute extraction côtière sur le territoire de la commune de Plovan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
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Plovan (baie d'Audierne) : les roselières entourant l'étang de Kergalan. Le bourg de Plovan est visible à l'arrière-plan.
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Plovan (baie d'Audierne) : cordon de galets entre Kervinigou et Ru Vein.
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Le cordon de galets : l'eau douce provenant d'un étang littoral suinte à travers les galets pour rejoindre la mer.
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Plovan (baie d'Audierne) : cordon de galets de la partie nord de la baie d'Audierne vu de Ru Vein.
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Le cordon de galets de la Baie d'Audierne entre l'étang de Nérizellec et le Palud Trébanec, au sud-est de Penhors
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L'étang de Nérizellec vu du cordon de galets de la Baie d'Audierne
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Panneau rappelant l'arrêté municipal interdisant le ramassage des galets
Le ramassage de galets est désormais strictement interdit par arrêté municipal afin de préserver le cordon littoral subsistant.
Descriptions du paysage
Les voyageurs étaient frappés par le passé par la désolation du paysage. Adolphe Joanne par exemple écrit : « Le mugissement des lames qui roulent avec fracas sur les galets du rivage, principalement sur la levée de cailloux de Plovan et le plateau de Penhors, les cris lugubres des goélands, des cormorans, des courlis et des mouettes, frappent seuls l'oreille du voyageur sur les bords désolés de la baie. On n'y voit ni maisons, ni cultures ; on n'y entend ni les chants du laboureur, ni le bêlement des troupeaux, enfin aucun de ces bruits qui, dans la campagne, indiquent ordinairement le voisinage de l'habitation de l'homme »<ref name=joanne/>.
Per Jakez Helias décrit ainsi, dans le conte La rivière de Kido, de manière imagée, les conséquences de l'envasement et de l'ensablement progressif de la région : Modèle:Citation bloc
Les étangs et leur évolution
Les étangs, longtemps considérés comme sans intérêt, ont souffert des aménagements réalisés au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; par exemple en 1951 Robert Corillion écrit : Modèle:Citation bloc
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-L'abbe », sur la commune de Pont-l'Abbé, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Plovan aurait été la localité la plus ensoleillée de France en mai 2023, avec 303 heures d'ensoleillement<ref>Modèle:Article et Modèle:Article</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plovan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,9 %), terres arables (35,9 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (2,5 %), forêts (2,4 %), zones humides intérieures (2,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploezven en 1325, Ploeozvan en 1404, Ploezvan en 1574, Plozvan en 1655<ref name="GYMMVN" />.
Plovan vient du breton ploe (paroisse) et de Ozvan, nom d'origine inconnue qui serait peut-être un moine breton<ref name="GYMMVN">Modèle:Lien web.</ref>, à moins qu'il ne s'agisse de sainte Ozvan, une sainte originaire d'Irlande qui serait venue en Bretagne pour éviter un mariage forcé<ref>http://www.grandterrier.net/wiki/index.php?title=Santez_Ozvan</ref>.
Histoire
Préhistoire
De nombreux éclats de silex ont été trouvés à Ty Nancien principalement, mais aussi à Kervouyen, Ty Lan et Kergalan par une équipe dirigée par Pierre Gouletquer, chercheur au CNRS, suggérant la présence d'habitations permanentes au mésolithique.
Le ménage de saint Kodelig (en breton Modèle:Langue) est un ensemble de pierres situé sur la commune de Plovan. Une légende locale est rattachée à ce site mégalithique, composé d’une stèle gauloise, d’un menhir du Néolithique et d’une pierre plate brute. Modèle:Article détaillé
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La stèle protohistorique de Saint-Kodelig en Plovan (dite « la motte de beurre ») 1
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La stèle protohistorique de Saint-Kodelig en Plovan (dite « la motte de beurre ») 2
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La stèle protohistorique de Saint-Kodelig en Plovan (dite « la motte de beurre ») 3
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Plan des salles du tumulus de Crugou (dessin de Paul du Chatellier)
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Pierre gravée trouvée dans le tumulus de Renongar (photographie de Paul du Chatellier)
Trois autres menhirs proches les uns des autres de quelques dizaines de mètres se trouvent près de Kergloglé (et du hameau de Morvé) dont l'un, situé sur la rive d'un ruisseau, est un menhir couché<ref> http://megalithes-breton.fr/29/accueil_29.php?nom=me/kerglogle.html.</ref>. Deux autres menhirs (l'un debout, l'autre couché) se trouvent à Lespurit-Ellen. Modèle:Article détaillé
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L'un des trois menhirs de Kergloglé (dit Kergloglé A) en Plovan.
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L'un des trois menhirs de Kergloglé (dit Kergloglé B) en Plovan.
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Le menhir couché Kerglogé C.
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Les menhirs de Lespurit-Ellen (l'un est debout, l'autre est couché).
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Le grand menhir de Lespurit-Ellen.
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Ancien front de taille à proximité des menhirs de Lespurit-Ellen.
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En 1876, un tumulus, haut d'environ Modèle:Unité et d'un diamètre de Modèle:Unité, situé à environ Modèle:Unité de la mer à Renongar en Plovan, fut détruit dans le but d'en récupérer les pierres pour la construction d'un moulin ; selon Paul du Chatellier, il contenait une galerie de Modèle:Unité de long donnant sur deux chambres, l'une close par des monolithes verticaux, en granite, et recouverte d'une table monolithique de Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large, d'environ Modèle:Unité d'épaisseur. Une des pierres verticales de la paroi, haute de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité, était gravée, comptant notamment 158 cupules et de nombreux signes de toutes formes<ref>Modèle:Article.</ref>. Un autre tumulus, de Modèle:Unité de diamètre et haut de trois mètres, fut aussi fouillé, également par Paul du Chatellier, à Crugon en Plovan : des poteries et plusieurs vases dont trois caliciformes, recouverts d'un enduit rouge, y furent trouvés, ainsi qu'un tesson d'un vase de très grande dimension, une écuelle et de nombreux autres débris, ainsi que du charbon et des coquillages<ref>Modèle:Article.</ref>.
D'autres tumuli ont été signalés au Crugou et à Penker ; pour ce dernier « la terre végétale a été en partie enlevée et (...) [on aurait trouvé] des fragments de poterie grossière et un petit vase en verre de la forme d'une écuelle, avec deux petites mains ou anses en forme de suture sur les parois extérieures » en 1862<ref>Paul du Chatellier, "Congrès archéologique de France", 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35630c/f91.image.r=Plovan?rk=2210311;2</ref>. Les deux menhirs de Lespurit Ellen [ou Lespurit Quelen] (l'un debout est haut de 7,60 mètres, l'autre est couché), en leucogranite de Pont-l'Abbé, sont situés dans la vallée qui sépare Plovan de Peumerit<ref>http://megalithes-breton.fr/29/accueil_29.php?nom=me/lespurit_ellen.html</ref>.
Une hache polie, trouvée à Kerjeré en Plovan, est recensée dans l'inventaire du musée de Cholet en 1886<ref>Catalogue des objets offerts au musée ou acquis par la Société en 1886, "Bulletin / Société des sciences, lettres et beaux arts de Cholet", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1154684/f235.image.r=Plovan?rk=3047225;2</ref>.
Antiquité
Vindana portus, port cité sur la carte de Ptolémée, pourrait être situé dans l'étang de Kergalan, qui était alors une petite anse (l'ensablement était moindre que de nos jours), mais ce n'est là qu'une hypothèse (d'autres possibilités de localisation existent, comme Audierne, l'embouchure du Blavet, etc.). Toutefois, des traces d'un établissement détruit avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont été découvertes près du hameau de Mauguérou<ref>René Couffon, Limites des cités gallo-romaines et fondation des évêchés dans la péninsule armoricaine, "Bulletins et mémoires / Société d'émulation des Côtes-du-Nord", 1942, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6562262g/f50.image.r=Plovan?rk=429186;4</ref>.
Quelques monnaies romaines furent trouvées vers 1880 près du bourg<ref name="a">Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f319.image.r=Plovan?rk=1888421;2</ref>.
Moyen Âge
En 1380, les maisons nobles de Plovan étaient la Villeneuve, la Ville-Kernabas, Penancouët, Combout, Collousat et Kerseven<ref name=":a">Modèle:Ouvrage.</ref>. Par la suite, des manoirs ont existé, notamment ceux de Lesnarvor<ref name="aa">http://fr.topic-topos.com/manoir-de-lesnarvor-plovan</ref>, Lesvez<ref name="az">http://fr.topic-topos.com/manoir-de-lesvez-plovan</ref>, Tréménec, Crugou et Trébannec.
Le manoir de Tréménec fut habité par la famille de Gourcuff, qui en était le seigneur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution française. Le membre le plus ancien connu de cette famille est Guillaume de Goucuff, qui participa, aux côtés du duc de Bretagne Pierre de Dreux, à la septième croisade en 1248. Cette famille participa aux montres et réformations de la noblesse de Bretagne entre 1426 et 1562<ref>La famille de Gourcuff possédait aussi des terres dans les paroisses de Pluguffan, Plomeur, Pont-Croix et Kerfeunteun</ref> et fut reconnue d'ancienne extraction noble en 1669. Parmi ses membres connus, Jehan de Gourcuff, marié avec Aliette de Tyvarlen<ref>La famille de Tyvarlen est originaire de Pont-Croix</ref>, présent à la montre de 1481 ; Guillaume de Gourcuff, fils du précédent, seigneur de Tromenec, marié en 1512 avec Jeanne Autret de Lezoualc'h<ref>Le manoir de Lezoualc'h se trouve en Goulien</ref> ; Louis de Gourcuff, seigneur de Tromenec, gentilhomme à la Chambre du Roi, chevalier de Saint-Michel en 1646, marié en 1639 avec Mauricette de Plœuc ; Jean-François de Gourcuff, lieutenant du roi pour la ville de Quimper en 1705<ref>Paul Aveneau de la Grancière, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f198.image.r=Plovan?rk=1952799;2</ref>.
Les membres de la famille de Gourcuff disposaient du droit de prééminence dans l'église de Plovan, et leurs armes étaient gravées au-dessus du porche, mais habitent à Quimper et à Quimperlé dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; leurs fermiers, la famille Le Pape, jouent un rôle de premier plan à Plovan dans le courant de ce siècle (Michel Le Pape<ref>Michel Le Pape, né vers 1695, décédé le Modèle:Date à Plovan</ref> est lieutenant de la paroisse de Plovan entre 1726 et 1754 et son fils Corentin<ref>Corentin Le Pape, né le Modèle:Date à Plovan, décédé le Modèle:Date au manoir de Tremenec en Plovan</ref> lui succéda avec le grade de capitaine du guet ). Louis Le Guennec a décrit le manoir en 1933 : « (...) Le vieux manoir de Tréménec se dresse isolé et austère au milieu d'une plaine nue (...). Dans la cour, bordée de bâtiments anciens, est un puits à margelle ronde. Comme toutes les maisons nobles d'autrefois, Tréménec a dû posséder un portail extérieur, un colombier, peut-être une chapelle (...), mais (...) il n'en reste plus le moindre vestige, et le vieux logis de granit et de grès gît désorienté au milieu des labours (...) ». Du manoir, il ne reste que quelques ruines, le bâtiment et ses terres ayant été achetées dans la décennie 1930 par la famille Le Bec de Kerstéphan et revendus par la suite, la façade du manoir, démontée, a été reconstruite à Audierne par un fabricant de dentelles, Marzin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un copiste dénommé Henri Bossec, qui aurait notamment rédigé une phrase en bas-breton sur un manuscrit conservé à la bibliothèque Sainte-Geneviève, serait originaire du village de Trefranc en Plovan<ref>Modèle:Article.</ref>.
Époque moderne
En 1643 et en 1656, le prédicateur Julien Maunoir prêcha des missions à Plovan<ref>Edm.-M. P. Du V., " Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Plovan?rk=1673828;0</ref>. Un miracle se serait produit lors de la mission de 1643 : l'apparition de Guillaume Le Prestre de Lézonnet, décédé depuis trois ans <ref>http://fr.topic-topos.com/fontaine-plovan</ref>.
Sous l'Ancien Régime, les populations pauvres de la paroisse se livraient volontiers au pillage des épaves, quand un navire faisait naufrage sur la grève. Et les naufrages étaient fréquents dans ces parages de la baie d'Audierne. Les riverains sauvent néanmoins les hommes : par exemple en 1728 l'Anne Galey, de Londres, s'échoua à Plovan ; le capitaine raconta qu' « on lui fit du feu, et à ses compagnons, et on leur donna des hardes qu'ils portent actuellement et qu'ils ne sont pas en état de rendre, étant venus à terre tout nus »<ref name=theurkauff>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date- la Marie-Nicolas, de l'Aber-Ildut, s'échoua sur la côte de Plovan ; le Modèle:Date- le Postillon, de Venise, fit naufrage devant Plovan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si la plupart des naufrages ont été oubliés par le temps, des traces de deux naufrages de navires portugais, survenus l'un le Modèle:Date, l'autre le Modèle:Date existent dans l'ancien presbytère, qui servit aussi de poste de douane<ref name="z">http://fr.topic-topos.com/ancien-presbytere-plovan</ref>.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plovan de fournir 20 hommes et de payer 131 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plovan en 1778 : Modèle:Citation bloc Le Modèle:Date- une foire se tenait à Plovan ; elle avait attiré les habitants des paroisses avoisinantes, jusqu'à ceux d'Audierne. À la vue d'un navire en perdition, tous abandonnèrent la foire pour se précipiter à l'endroit de l'échouement<ref name=theurkauff/>.
Révolution française
La paroisse de Plovan, qui comprenait alors 110 feux, élit deux délégués, Michel Queneudec<ref>Michel Queneudec fut par la suite le premier maire de Plovan</ref> et Michel Thomas<ref>Michel Thomas, né le Modèle:Date à Plovan, décédé le Modèle:Date à Lesvez en Plovan ; cultivateur</ref>, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.
La loi du Modèle:Date « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Plovan comme succursale Pouldreuzic<ref>" Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.
L'abbé du Plessis-Mauduit, recteur de Plovan, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et fut chassé de sa paroisse par des révolutionnaires le Modèle:Date. Un mandat d'arrêt ayant été délivré contre lui par le district de Pont-Croix, il se cacha, puis s'enfuit en Espagne. Rentré en France après le Concordat, il fut par la suite curé de Plogastel-Saint-Germain, puis de Crozon, avant de devenir vicaire général du diocèse de Quimper<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le 19 thermidor an II (Modèle:Date), la municipalité de Plovan obtint du district de Pont-Croix l'autorisation d'utiliser des pierres et des ardoises de la chapelle de Languidou afin de construire un corps de garde sur la côte<ref>Serge Duigou, "Les chapelles du pays bigouden", éditions Ouest-France, 1976</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La sinistre réputation d'être des naufrageurs
Jacques Cambry évoque vers 1795 la tradition du droit de bris pratiquée par les habitants : « Cette année même, au moment d'un naufrage, les habitants de Plozévet et de Plouvan [Plovan] obligèrent la troupe à gagner ses casernes ; alors, ivres d'avidité, mus par le démon du pillage, ils s'élancèrent sur les débris du bâtiment avec une telle fureur qu'après s'être gorgés de vins, d'eau-de-vie, de liqueurs, ils avalèrent une caisse entière de médicamens [médicaments] qui donna la mort aux uns, et d'affreuses convulsions aux autres »<ref name=cambry>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les habitants de Plovan et des environs souffraient même à l'époque de la réputation d'être des naufrageurs comme en témoigne aussi Jacques Cambry : Modèle:Citation bloc
Un extrait d'une nouvelle de Guillaume de La Landelle évoque, de manière romancée et probablement exagérée, le naufrage de la Minerve, un brick de Saint-Malo, en 1815 : Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc
En fait le romancier évoque le naufrage et le pillage de la Minerve survenu le Modèle:Date : ce naufrage fit quatre morts, huit hommes furent sauvés, mais à peine ceux-ci à terre, « les marins n'eurent garde d'engager le combat pour s'opposer au pillage. (...). Les vins d'Espagne aidant, les paludiers devinrent indomptables. Quoique toutes les brigades de douanes des environs et quelques gendarmes fussent sur les lieux, on en vint point à bout »<ref name=naufrage/> ; le Modèle:Date, le commissaire des classes du quartier de Quimper s'élève contre les pillages affreux qui s'exercent, sur les navires naufragés, par les habitants des communes littorales et notamment « ceux qui se sont exercés sur le naufrage du navire suédois la Jeanne Caroline, survenu le Modèle:Date à la côte de Tréogat, et sur celui du navire français la Minerve, arrivé le Modèle:Date à la côte de Plovan »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La commune de Plovan fut condamnée à payer une indemnité proportionnelle au dommage.
Cette ancienne tradition est expliquée ainsi par Albert Le Bail : Modèle:Citation bloc
Plovan décrit en 1845
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Plovan en 1845 : Modèle:Citation bloc L'association du patrimoine de Plovan a retrouvé les traces de neuf moulins ayant existé dans la commune : deux à eau (Pontalan<ref>En 1857, le moulin de Pontalan appartenait à Jean Baptiste Charles Dodun (1802-1863), marquis de Keroman ; il a été exploité successivement depuis la décennie 1830 jusqu'à la décennie 1960 pendant 5 générations par la famille Thomas-Gentric-Tanguy</ref> et Moulin-Henri, dit en breton Meil Heri) et sept à vent (Ty Lan, Kerilis, Crugou, Tréménec, Trébannec, Meil ar Moan et Trusquennec), mais d'autres moulins à vent ont probablement existé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La visite de Gustave Flaubert en 1847
Gustave Flaubert et Maxime Du Camp furent brièvement hébergés lors de leur visite en 1847 par le douanier et aubergiste Charles Pascal Bataille<ref>Charles Pacal Bataille, né le Modèle:Date à Louviers (Eure), préposé des douanes royales au poste de Lesconil, décédé le Modèle:Date à Plovan</ref>, qui tenait l'auberge Ti Filibert (laquelle devait son nom à Philibert Gentric, qui l'avait construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Selon Maxime du Camp, Plovan se résume « à une église, quatre maisons et l'auberge de Charles Bataille, personnage haut en couleur », bavard et hâbleur.
Les naufrages et sauvetages pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Un poste de porte-amarres est créé à Plovan en 1868<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5767099n/f121.image.r=Plovan?rk=85837;2</ref>. L'équipement eût l'occasion de servir, par exemple le Modèle:Date, un préposé de la brigade des douanes sauva grâce à un bâton plombé deux hommes du bateau de pêche Notre-Dame-de-Lorette, victime de la tempête et échoué à Plovan après avoir été culbuté sur des brisants à environ Modèle:Unité de la côte ; les trois autres hommes de l'équipage étaient parvenus à gagner la côte par leurs propres moyens<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5769690m/f198.image.r=Plovan</ref>. Précédemment, en 1876, sept hommes du brick norvégien Henry avaient déjà été sauvés au large du lieu-dit Kervabac en Tréguennec grâce au même équipement : « Au premier coup, la flèche est arrivée à bord, le va-et-vient a été établi, et les huit naufragés sont descendus à terre sains et saufs »<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5766801c/f408.image.r=Plovan?rk=107296;4 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5766801c/f428.image.r=Plovan?rk=107296;4</ref>. Le Modèle:Date, le bateau de pêche Tensina, de Douarnenez, qui se rendait au Guilvinec afin d'y pêcher le maquereau se perdit dans la nuit et fit naufrage, ses huit hommes d'équipage furent noyés. La carcasse du Tensina alla s'échouer face à Plovan<ref>Journal La Croix, n° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k212345c/f1.image.r=Plovan et n° du 13 avril 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2123563/f4.image.r=Plovan?rk=107296;4</ref>. En Modèle:Date-, on recueille sur la côte de Plovan des barriques de vin blanc provenant probablement du vapeur Louvre, naufragé quelque temps avant à proximité<ref>Journal Le Petit Parisien du 14 décembre 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k516572m/f4.image.r=Plovan?rk=42918;4</ref>. Le Modèle:Date, le vapeur Pasajes, de Rouen, s'échoue et brûle sur la côte de Plovan<ref>Journal L'Univers, Modèle:N° du 13 février 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7094004/f4.image.r=Plovan?rk=42918;4</ref>.
Les autres faits de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Alain-Jean Lautredou, cultivateur à Plovan, devenu grenadier au Modèle:3e bataillon du [[21e régiment d'infanterie (France)|Modèle:21e régiment d'infanterie de ligne]], qui participait à la guerre de Crimée disparût le Modèle:Date lors du siège de Sébastopol<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 15 août 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6224272n/f2.image.r=Plovan?rk=107296;4</ref>.
Un rapport du Conseil général du Finistère indique en Modèle:Date- que Plovan fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>. Plovan, jusqu'alors dépourvue d'école laïque de filles (une école congréganiste existait), s'en vit imposer la construction d'office d'une en 1887 par décision préfectorale en vertu de la loi sur la laïcisation de l'enseignement<ref>Journal La Lanterne du 6 septembre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504517v/f3.image.r=Plovan?rk=42918;4</ref>, afin de respecter la loi du Modèle:Date- sur les constructions d'office qui oblige les communes dépourvues d'école publique à en construire une<ref>Journal La Lanterne, n° du 6 septembre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504517v/f3.image.r=Tr%C3%A9babu?rk=1008588;4</ref>.
Benjamin Girard décrit ainsi Plovan en 1889 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Les naufrages
Le Modèle:Date, la goélette René, de Saint-Malo, qui venait des bancs de Terre-Neuve avec un chargement de 21 000 morues, s'échoue sur la côte de Tréguennec ; le naufrage fait huit noyés et treize survivants, dix sauvés par les douaniers de Plovan au moyen d'un va-et-vient que ceux-ci avaient organisé, les trois autres étant recueillis dans la mâture du René<ref>Journal La Croix, n° du 22 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219542s/f4.image.r=Plovan?rk=193134;0 ; journal Le Petit Parisien du 21 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5604915/f1.image.r=Plovan?rk=622320;4 ; journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6394079/f3.image.r=Plovan?rk=236052;4 et "Annales du sauvetage maritime", juillet 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58307732/f33.image.r=Plovan</ref>. Le Modèle:Date, le trois-mâts terre-neuvier Savoyard, de Saint-Malo, mais qui venait de La Rochelle avec un chargement de sel, fut jeté à la côte devant Plovan et s'y brisa ; la femme du capitaine et trois hommes d'équipage furent noyés<ref>Journal La Croix, n° du 28 octobre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2201620/f3.image.r=Plovan?rk=85837;2 et journal L'Univers Modèle:N° du 28 octobre 1903,
consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k711603x/f4.image.r=Plovan?rk=64378;0</ref>. En Modèle:Date-, le vapeur Colomba, victime d'un incendie qui fit deux victimes, s'échoue sur la côte de Plovan, réduit à l'état de carcasse fumante<ref>Journal L'Ouest-Éclair, Modèle:N° du 11 mars 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641369v/f5.image.r=Plovan?rk=1266100;4</ref>. En Modèle:Date-, le sloop Sarcelle, de Camaret, qui pêchait la langouste, se brisa sur les rochers de Plovan ; l'équipage fut sauvé<ref>Journal des débats politiques et littéraires du 28 avril 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k483038m/f3.image.r=Plovan?rk=64378;0</ref>.
Une vie religieuse et politique agitée
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Plovan écrit : « Le catéchisme breton est, on peut le dire, le seul catéchisme »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le journal Le Matin indique dans son n° du Modèle:Date qu'« il a été impossible de procéder aux inventaires à Plovan, à Plomeur, à Tréogat et à Plozévet, des groupes compacts de femmes entourant les églises »<ref>Journal Le Matin Modèle:N° du 15 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k567907t/f3.image.r=Tr%C3%A9ogat?rk=128756;0</ref>.
En 1910, le maire de Plovan, Gentric, fut accusé d'avoir fait pression sur certains électeurs, notamment des domaniers qui exploitaient des terres appartenant à l'hospice d'Audierne dans la commune, leur rappelant leur promesse faite en 1909 au maire d'Audierne qui leur avait dit que « s'ils votaient bien [c'est-à-dire en faveur du candidat républicain Édouard Plouzané aux élections législatives de 1910], leur bail leur serait renouvelé »<ref>"Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés", 21 juin 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6553085t/f18.image.r=Plovan?rk=236052;4</ref>. Par exemple, le Modèle:Date, le maire de Plovan écrivait à certains de ses administrés cette lettre : « Monsieur. Par ordre de M. le maire d'Audierne, je viens vous inviter à voter et à faire voter le plus possible d'électeurs pour M. Plouzané »<ref>Cité par le journal La Croix, n° du 2 juin 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k257698h/f1.image.r=Plovan?rk=64378;0</ref>.
En 1913, le journal La Croix écrit : « (...) À tous les scrutins dans les communes de Plogastel, Plozévet, Plovan, Peumerit, où règnent par la terreur et par la fraude les partisans de M. Le Bail. Jets de poivre, coups de poing, coups de pied, coups de triques, tout est bon pour faire autour de l'urne un vide propice aux substitutions de bulletins ou pour en écarter l'électeur suspect de sympathie à l'égard du candidat adverse »<ref>Journal La Croix, n° du 2 août 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k258675z/f4.image.r=Plovan?rk=278971;2</ref>.
Des incidents se produisirent aussi à Plovan lors du deuxième tour des élections législatives le Modèle:Date qui virent la victoire de Georges le Bail : son opposant vaincu, Derrien, déclara qu'à Plovan « un citoyen aurait été frappé par un cantonnier, que tout contrôle était rendu impossible par les incessantes bousculades qui se produisaient dans la salle de vote, que le passage des électeurs dans l'isoloir n'a pas été observé et qu'enfin il n'y avait pas de scrutateurs »<ref>"Journal officiel de la République française. Débats parlementaires", 11 juin 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6384817d/f3.image.r=Plovan</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plovan porte les noms de 74 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux six sont morts sur le front belge dont cinq (Jean Corre, Sébastien Corre, Henri Le Borgne, François Queneudec, Yves Thomas) dès 1914 lors de la bataille de l'Yser, le sixième (Pierre Simon) étant décédé en 1916 ; deux sont décédés lors de l'expédition de Salonique, l'un (Michel Berre) en Serbie, l'autre (Constantin Keravec) en Grèce à Salonique ; deux (Alain Goff, Jean Pape) sont décédés alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; un marin (Corentin Autret) est disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage du cuirassé Suffren ; tous les autres sont décédés sur le sol français, dont Noël Jézéquel<ref>Noël Jézéquel, né le Modèle:Date à Plouguin, soldat au Modèle:11e service de santé, mort des suites de ses blessures dans l'ambulance le Modèle:Date à Chauny (Aisne)</ref>, qui était vicaire à Plovan et qui fut décoré de la Médaille militaire<ref name=":z">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=14966</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Un moulin à moteur, dit "moulin du bourg", a existé de la décennie 1920 jusqu'en 1945, dans la maison d'Auguste Raphalen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ligne ferroviaire à voie métrique surnommée "train carottes", exploitée initialement par les Chemins de fer armoricains, fut inaugurée le Modèle:Date et ferma le Modèle:Date, ne fonctionnant donc que 33 ans à peine. La voie ferrée partait de Pont-l'Abbé et desservait les gares de Plonéour-Lanvern, Tréogat, Pouldreuzic, Plozévet, Plouhinec, Pont-Croix, pour aboutir à Audierne ; la ligne desservait aussi des arrêts facultatifs supplémentaires comme celui de Plovan<ref>https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-ligne-du-Train-Carottes-aurait-eu-100-ans-_29174-avd-20121229-64291986_actuLocale.Htm</ref>. « C'était un train mixte de marchandises et de voyageurs, qui a eu un impact important sur la vie économique et sociale en pays bigouden et dans le cap Sizun » a écrit l'historien Serge Duigou.
Plovan est ainsi décrit en 1928 : Modèle:Citation bloc
L'intérieur d'une ferme est décrite par le même auteur : « [La salle], qui étincelle de clous d'or et de bois de châtaigniers rouges (...). Des rinceaux sculptés, des oiseaux, des Saints-Sacrements donnent aux bahuts, aux vaisseliers, aux lits-clos jointifs à la muraille, un grand air de noblesse paysanne ». Mais l'auteur précise que, pour l'honorer, on l'a d'abord fait entrer « dans la salle aux meubles neufs »<ref name="e" />.
En août 1936 un arrêté préfectoral entérine la création d'un syndicat en vue de l'électrification de la région, comprenant les communes de Landudec, Tréogat, Plonéis, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espérons que désormais la création de ce syndicat ne tardera guère et souhaitons que 1937 nous apporte l'électricité tant attendue »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Conseil d'État, sur requête de Paul Béziers, décida que le maire de Plovan avait excédé ses pouvoirs en autorisant le Modèle:Date le percement d'une brèche dans la dune séparant l'étang de Kergalan de la mer dans le but de limiter la montée des eaux du dit étang<ref>"Recueil des arrêts du Conseil d'État", 6 janvier 1943, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9764739p/f51.image.r=Plovan?rk=2875550;4</ref>.
En 1938, un "Comité de défense paysanne" mena de nombreuses actions revendicatives pour protester contre le prix de vente très bas des petits pois (l'importance de la culture des petits pois à Plovan et dans les communes avoisinantes était déjà signalée en 1906<ref>Léon-Paul-Louis Vassilière, "Notice sur le commerce des produits agricoles. Production végétale", 1906-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6334258w/f433.image.r=Plovan?rk=2982847;2</ref>) qu'ils livraient aux conserveries de la région : par exemple des membres de ce comité de défense renversèrent à Plovan une charrette remplie de petits pois qu'un agriculteur voulait livrer<ref>Journal des débats politiques et littéraires du 9 juin 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k509133z/f4.image.r=Plovan?rk=85837;2</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plovan porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name=":z" />. ; parmi elles Joseph Berrou, né le Modèle:Date à Plovan, domicilié à Crozon lors de son arrestation, déporté le Modèle:Date vers Karlsruhe, tué lors d'un bombardement à Bochum le Modèle:Date<ref name=memoire>Modèle:Lien web.</ref> ; un autre déporté originaire de Plovan a par contre survécu : Philibert le Guellec, né le Modèle:Date à Plovan, déporté le Modèle:Date depuis Compiègne vers le camp de concentration de Neuengamme, puis celui de Bergen-Belsen<ref name=memoire/>.
Louis Bars, né le Modèle:Date à Plovan, artilleur rescapé des combats de la Poche de Dunkerque en Modèle:Date-, s'engagea à partir de 1943 dans la Résistance (dans la compagnie FFI de Plogastel-Saint-Germain où il devint lieutenant). Il fut grièvement blessé à la tête lors des combats de Lezongar en Modèle:Date-. Il fit après la guerre une carrière militaire, devint colonel. Titulaire de nombreuses décorations, dont la Légion d'honneur, il est décédé le Modèle:Date à Plogastel-Saint-Germain<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-labbe-29120/disparition-du-colonel-louis-bars-2708336</ref>.
Louis Alie, né le Modèle:Date à Plovan, inspecteur de police à Rouen, collabora avec l'occupant nazi entre 1940 et 1944 ; il fut responsable de l'emprisonnement de nombreux résistants normands<ref>http://beaucoudray.free.fr/gestapo.htm</ref>.
Jeanne Plouzennec, ouvrière à Plovan, témoigne des combats du Modèle:Date en Baie d'Audierne : « La nuit dernière, j'ai été réveillée par le facs d'un combat naval en Baie d'Audierne. On raconte que 7 navires de la Kriegsmarine ont été coulés. Ce matin le silence est revenu. En passant par un chemin au bord de l'eau, j'aperçois le corps d'un soldat allemand étendu sur la grève. Je m'approche et je suis troublée par ce spectacle. L'une de ses jambes a été presque arrachée par une explosion. Afin de la maintenir, il l'a attachée avec sa ceinture de cuir, et a réussi à nager jusque là. Pauvre homme. Il a du sentir qu'il allait mourir ici, et a sorti de son portefeuille les photos de sa femme et de ses enfants, pour les disposer autour de lui, face à son visage »<ref>Témoignage de Jeanne Plouzennec, "Musée Mémoires 39-45" à Plougonvelin.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Plovan, Corentin Goyat, sergent au 1er régiment d'infanterie, est mort pour la France le Modèle:Date à Aumale pendant la Guerre d'Algérie<ref name=":z" />.
L'école privée de la Sainte-Famille (Skol ar Seuzered), ouverte en 1916, a fermé en 1984<ref>Association du patrimoine de Plovan, "Skoz ar Seuzered Plovan ; l'école des Sœurs de Plovan, Histoire et témoignages", 2017, présentation du livre consultable http://patrimoine-plovan.blogspot.fr/</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 2012, une éolienne de modeste importance a été installée à Corn Goarem, fournissant localement du courant électrique.
Le Modèle:Date a été inaugurée l'école publique intercommunale Per Jakez Hélias de Pouldreuzic-Plovan, implantée à Pouldreuzic<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le permis de construire une porcherie de plus de Modèle:Nobr places dans la ferme-usine de la SARL de la Vallée a été annulé le Modèle:Date- par le tribunal administratif de Rennes<ref>La justice annule le permis de la « porcherie industrielle » de Plovan, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 20 novembre 2020.</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/section
Monuments et sites
- Ménage de saint Kodelig : chaos géologique contenant certaines pierres qui, selon la légende, auraient constituées les meubles de Kodelig, un saint évangélisateur breton probablement imaginaire.
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Plovan : le rocher dit "Lit de Saint-Kodelig".
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Plovan : l'"armoire de Saint-Kodelig" (en fait un menhir) ; à l'arrière-plan la roche dite "lit de Saint-Kodelig").
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Plovan : la stèle protohistorique de Saint-Kodelig, dite "la motte de beurre".
- Menhirs de Lespurit Ellen : trois menhirs, dont deux couchés, classés au titre des monuments historiques par arrêté du 6 mars 1923<ref name="mérimée">Modèle:Base Mérimée</ref>, à la limite avec la commune de Peumerit.
- L'église paroissiale Saint-Gorgon, dédiée à saint Gorgon, classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, est représentative du style de Pont-Croix et remonte pour partie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais l'église a subi de nombreuses transformations depuis, notamment en 1660 et 1791 ; son clocher, de style gothique, date probablement de 1520 ; l'église possède des statues de saint Herbot, saint Gorgon, saint Éloi [assimilé à saint Alor] et saint Guy [assimilé à saint Kido ou Kidou]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Église paroissiale Saint-Gorgon : vue extérieure d'ensemble.
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Église paroissiale Saint-Gorgon : vue extérieure partielle.
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Église paroissiale Saint-Gorgon : vue intérieure d'ensemble.
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Église paroissiale Saint-Gorgon : le chœur.
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Église paroissiale Saint-Gorgon : autel de la Vierge.
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Église paroissiale Saint-Gorgon : statue de saint Gorgon.
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Église paroissiale Saint-Gorgon : statue de saint Herbot.
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Église paroissiale Saint-Gorgon : statue de saint Kido (francisé en saint Guy).
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Église paroissiale Saint-Gorgon : piétà (Notre-Dame-de-Délivrance).
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Église paroissiale Saint-Gorgon : croix en argent et bannière de procession du Christ-Roi.
- Les ruines de Languidou, une vieille église (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle) dans un site sauvage, détruite pendant la Révolution française, en 1793, pour construire un corps de garde sur le littoral. Il en reste une magnifique rosace. La chapelle a été classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle était initialement dédiée à saint Kido, un ermite breton depuis oublié qui vécut en pays bigouden, où il reste le saint patron de plusieurs chapelles. Les ruines de la chapelle de Languidou abritent la mémoire de Saint-Kido, francisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en saint Guy.
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Façade nord de la Chapelle de Languidou, (à droite fragment d'arc des grandes arcades de la nef).
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Ruines de la chapelle de Languidou.
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Rosace de la chapelle de Languidou.
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Détail de la rosace.
- Croix et calvaires : la commune en contient cinq<ref>Modèle:Lien web.</ref> : le Calvaire de Languidou (date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la croix de Croas-Pilo (une croix monolithe, probablement un menhir christianisé, datant du haut Moyen Âge ; une croix inscrite dans un cercle y est gravée)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle de Kerlivin (1614), de Pencluziou (dit aussi de Créhen, 1553)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de l'enclos paroissial (1703, dans l'ancien cimetière,statues géminées) ; son fût est haut de Modèle:Unité et le calvaire porte à son sommet deux statues, sur une face le Christ, sur l'autre face une piétà<ref>"La Revue de l'art ancien et moderne", juin 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k432563t/f139.image.r=Plovan</ref>.
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Calvaire de l'enclos paroissial de Plovan.
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Détail du calvaire de l'enclos paroissial.
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Le calvaire de Pencluziou (dit aussi de Créhen) : vue d'ensemble.
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Le calvaire de Pencluziou (dit aussi de Créhen) : partie sommitale (Christ en croix).
- L'ancien presbytère : il date de 1628 et est désormais propriété privée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le manoir de Lesnarvor (il possède un colombier)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une toile de Lucien Simon, qui se trouve au Musée départemental breton, représente l'intérieur du manoir de Lesnarvor.
- Plusieurs corps de ferme présentent un intérêt architectural<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont la ferme de Kerlaben (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le figuier de Plovan, situé dans le bourg Place du Figuier.
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Le figuier de Plovan.
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Le gué (aménagé en lavoir) situé sur un ruisseau à l'est du hameau de Scuër.
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Le gué (aménagé en lavoir) situé sur un ruisseau à l'est du hameau de Scuër.
Ce lavoir est ainsi décrit par Pierre-Jakez Hélias : Modèle:Citation bloc
Personnalités liées à la commune
- Alexis Gloaguen (1950-), écrivain français, né à Plovan.
- Léon Goraguer (1901-1980), homme politique, né à Plovan.
Voir aussi
Bibliographie
- Marcellin Caillon, À la découverte du pays bigouden, Pont-l'Abbé, 1980 (page ?)
- Serge Duigou, Quand les Bigoudens étaient pilleurs d'épaves, Éditions Ressac, 1985 (page ?)
- Serge Duigou, Châteaux et manoirs en pays bigouden, Ressac, 1988 (sur les manoirs de Tréménec et Lesnarvor)
- Henri Pérennès, Plovan et sa chapelle de Languidou, Impr. cornouaillaise, Quimper, 1934, 40 p.
- R. Polles, « Le tumulus de Renongar en Plovan (Finistère). Étude d'une fouille ancienne de Paul du Chatellier », in Revue archéologique de l'Ouest, 1993, Modèle:N°, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne
- Association du patrimoine de Plovan : Skol ar Seurezed (histoire de l'école privée catholique de Plovan)
Liens externes
- Site officiel de la commune de Plovan
- « Plovan » (Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1853, Modèle:P.)
- Plovan : Inventaire général du patrimoine culturel (Ministère de la Culture)
- Course du Challenge de Cornouaille : les Foulées de Plovan
- Patrimoine Plovan : blog de l'Association du Patrimoine de Plovan
- Modèle:Autorité