Guiler-sur-Goyen
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Guiler-sur-Goyen {{#ifeq:1|0|[gilɛʁ syʁ gwajɛn]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Ses habitants s'appellent les Guilériens.
Géographie
Situation
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Relief et hydrographie
Le finage communal forme un plateau légèrement incliné vers le nord-ouest, l'altitude la plus élevée étant au sud-est (Modèle:Unité au hameu de Ty Piolet, proche de la limite communale avec Landudec. Le sud et a partie centrale du territoire communal sont à plus de Modèle:Unité d'altitude (Modèle:Unité dans l'angle sud-ouest de la commune, au niveau du parc éolien de Kerigaret, lequel, mis en service en 2007, est à cheval sur les communes de Mahalon, Plozévet et Guiler-sur-Goyen<ref>Modèle:Article.</ref>), mais aussi autour de Modèle:Unité au nivau du bourg et au nord de clui-ci (Modèle:Unité près du hameau de Kerdrein, proche de l'angle nord-est de la commune et Modèle:Unité près du hameau de Kerganvet, au nord-ouest du bourg).
Seule la vallée du fleuve côtier Goyen, lequel forme la limite nord de la commune, la séparant de Pouldergat, encaissée d'une bonne cinquantaine de mètres par rapport au plateau avoisinant, est à une altitude plus basse : le Goyn, qui coule est-ouest, entre dans la commune dans l'angle nord-est de celle-ci à Modèle:Unité d'altitude et en ressort à sa limite ouest à Modèle:Unité d'altitude après un parcours pour l'essentiel rectiligne.
Dans l'angle nord-ouest du territoire communal, une petite partie de la commune, autour des hameaux de Kerivarc'h et Pellay, est au nord de la vallée du Goyen, atteint Modèle:Unité au sud de Pellay et est limitée au nord par la vallée du Ruisseau de Stang Vraz, un affluent de rive droite du Goyen, qui conflue avec celui-ci plus à l'ouest, sur le territoire de la commune de Mahalon.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Paysages et habitat
La commune présentait un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Éloignée des grands centres urbains, la mcommune a conservé son caractère rural préservé de la rurbanisation ; seuls les alentours du bourg ont connu une modeste périurbanisation avec la construction de quelques lotissements depuis la décennie 1980. Le bourg est en position relativement centrale au sein du finage communal.
Le remembrement effectué en 1965 a fait disparaître en bonne partie le paysage de bocage aisi que des anciens chemins.
Transports
La commune est à l'écart des grands axes de communication, desservie seulement par des routes secondaires, la principale étant la D 243 qui traverse la partie centrale de la commune dans le sens est-ouest en passant par le bourg et qui dessert plus à l'ouest Mahalon. Côté est, elle a son point de départ au niveau du carrefour avec la D 143, axe routier sud-nord un peu plus important, qui relie Landudec à Pouldergat en longeant un temps la limite est de la commune.
Urbanisme
Typologie
Guiler-sur-Goyen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,1 %), terres arables (42,9 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (0,7 %), prairies (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tref de Guiler en 1522, Guiler en 1536, Trève de Guiler Mazalon en 1540, Guilair en 1793, Guiler en 1801 et Bourg de Guiler en 1826<ref name="kerofis">Modèle:Kerofis.</ref>. C'est en 1932 que la commune prend le nom de Guiler-sur-Goyen, afin de mieux la distinguer de Guilers, autre commune du Finistère<ref name="Guiler-sur-Goyen - Notice Communale">Modèle:Lien web.</ref>. Précédemment la commune était parfois dénommée Guiler-Plogastel pour la différencier de Guilers, c'est le cas par exemple en 1900<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le nom breton de la commune est Modèle:Langue<ref name="kerofis" />.
Ce toponyme, à l'instar de Guilers et Guilers, dérive du latin Modèle:Langue désignant des domaines ruraux gallo-romains de grande taille. Il a été adopté par l'ancien breton sous la forme Modèle:Langue, avant d'évoluer vers Gwiler en breton moderne, francisé en Guiler. Contrairement aux deux autres villages, la forme française de Guiler-sur-Goyen n'a pas reçu de -s final parasite. Étant donné l'existence des homonymes précédemment cités, chaque langue a ajouté un déterminant au nom : en français sur Goyen fait référence au fleuve du Goyen qui se situe à Modèle:Unité du village, tandis qu'en breton Modèle:Langue est une référence à la Cornouaille, région dans laquelle le village se situe ; dans chaque langue ces déterminants sont généralement omis dans le langage courant<ref name="kerofis" />.
Les hameaux ("villages") de la commune portent tous des noms bretons : par exemple Kerdrein signifie "Village des épines", Kerguillianet "Village des mouches", Lansaludo "Monastère de Saluden", Kergoff "Village du forgeron", Pontgoualch "Pont de la lessive", etc<ref name="Étymologie et histoire de Guiler-sur-Goyen">Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire
Le toponyme "Kerbeyou", nomp d'un hameau de la commune, qui signifie "village des tombes" en français indique la présence probable de sépultures anciennes à cet endroit, de nos jours disparues. Dans la lande au sud de Kerdrein, au sommet d'un mamelon, se trouve une enceinte fortifiée<ref name="Guiler-sur-Goyen : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Plogastel-Saint-Germain)">Modèle:Lien web.</ref>.
Antiquité
Des vestiges gallo-romains (des débris d'une toiture en tuiles) ont été trouvés au village de Lanzaludo à l'est du bourg, lequel lui-même est sans doute d'origine romaine (des fragments de tuiles à crochets y ont été trouvés)<ref name="Guiler-sur-Goyen : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Plogastel-Saint-Germain)" />.
Ancien Régime
Guiler était une trève de Mahalon.
Deux maisons nobles, Kernec'h (nom d'une famille qui possédait le manoir de Cloazrec en Pouldergat) et Kerliongar (qui menaçait ruine en 1604), existaient dans la trève de Guiler<ref name="Étymologie et histoire de Guiler-sur-Goyen" />.
Un trésor monétaire datant de la Guerre de succession de Bretagne, constitué de 120 monnaie aux effigies des rois Philippe-Auguste, Louis IX, Modèle:Lh, Philippe le Bel et des ducs de Bretagne Jean II et Jean III, ainsi que de Charles de Blois et du roi d'Angleterre Édouard III, fut trouvé en 1882 ; une partie de ce trésor monétaire se trouve au Musée départemental breton de Quimper<ref name="Guiler-sur-Goyen : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Plogastel-Saint-Germain)" />.
Révolution française
Curé de Guiler depuis 1785, René Rochedreux<ref group=Note>Revenu en France après le Concordat, il fut successivement recteur de Meilars, Névez et l'Île-Tudy et décéda le Modèle:Date-.</ref>, prêtre réfractaire, fut en 1792 déporté en Espagne et la paroisse de Guiler fut momentanément rattachée à celle de Landudec dont le curé était prêtre constitutionnel<ref name="Guiler-sur-Goyen : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Plogastel-Saint-Germain)" />.
Christophe-Augustin-Charles Piriou est nommé instituteur à Guiler le 11 brumaire an III (Modèle:Date) : il ne put même pas commencer à faire classe faute d'élèves ; il écrit : « Nous avons fait de vains efforts, la municipalité et moi, pour remplir les vœux de la Convention. (...) On avait désigné le lieu de l'instruction, cependant personne ne s'est encore présenté (...). En attendant les livres élémentaires, je devais apprendre à mes élèves les Droits de l'homme et du citoyen ; je devois leur expliquer les décrets, surtout ceux relatifs à l'agriculture ; je devais leur apprendre en français le nom des instruments de labourage (...), etc. Je m'étois proposé de leur faire connaître en huit jours les lettres de l'alphabet, à épeler en huit autres jours, enfin à assembler les sillabes [syllabes] qui composent les mots. Je leur auroi donné en même temps des leçons d'écriture Je leur auroi appris à faire des chiffres (...). Tous ces projets ont été pour l'instant inutiles »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Guiler est intégrée à la paroisse de Landudec et ne devient une paroisse autonome que lors du Concordat de 1801. La commune fait partie du district de Pont-Croix et du canton de Plozévet en 1793, de l'arrondissement de Quimper et du canton de Plogastel-Saint-Germain entre 1801 et 2015 (du canton de Plonéour-Lanvern désormais)<ref name="Guiler-sur-Goyen - Notice Communale" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guiler-sur-Goyen en 1843 : Modèle:Citation bloc Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Guiler fait partie des six communes du département du Finistère « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1880 également, la reconstruction de l'église de Guiler-Plogastel-Saint-Germain est déclarée « nécessaire et urgente » par le Conseil général du Finistère. Le conseil munipal déclare que la commune est dans l'impossibilité de faire face à la dépense et s'en remet « à la sollicitude de l'état et du département »<ref>Modèle:Article.</ref>. Les travaux de reconstruction de l'église Saint-Justin s'achèvent en 1885.
En 1886 le bourg compte 82 habitats pour une population communale totale de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Crouan, commissaire de police à Pont-l'Abbé, témoigne en Modèle:Date- à Guiler-Plogastel de « l'ignorance du français par la majeure partie de la population »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En raison du relatif isolement de la commune, des traditions vestimentaires ont perduré plus longtemps qu'ailleurs, parfois de manière originale : ainsi la coiffe portée jusqu’au début des années 1900, ne s’apparente que de loin à celle des Capistes, des Bigouden ou des Glazigs<ref name="Étymologie et histoire de Guiler-sur-Goyen" />.
Selon le journal républicain La Dépêche bretonne, avant les élections législatives de mai 1906 le curé de Guiler interrompit les exercices de préparation à la première communion pour apprendre aux enfants ce refrain, mélange de breton et de français : <poem>
- Unan, daou, tri
- Vive Servigny
- Un, deux troas
- Le Bail en bas.
</poem> Georges Le Bail était le candidat républicain radical et Henri de Servigny<ref group=Note> Henri de Beauchef de Servigny (1874-1934), avocat.</ref>le candidat conservateur<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une école de filles à une classe est créée et l'école mixte existante tranformée en école des garçons à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guiler-sur-Goyen porte les noms de Modèle:Nombre et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux Henri Gentric, fusilier marin, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Krombeke (Belgique) a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="genweb">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Des travaux sur la flèche du clocher de l'église paroissiale ont lieu entre novembre 1924 et janvier 1925.
En 1932 le Conseil général du Finistère accepte la demande du conseil municipal de Guiler d'adjoindre la mention « sur Goyen » au nom de la commune<ref>Modèle:Article.</ref>. Une demande antérieure datant de 1920, non suivie d'effet en dépit d'un avis favorable du Conseil général du Finistère, avait demandé que le nom de la commune de Guiler-Plogastel soit remplacé par celui de Languiler<ref>Modèle:Article.</ref>.
En août 1936 un arrêté préfectoral entérine la création d'un syndicat en vue de l'électrification de la région, comprenant les communes de Landudec, Tréogat, Plonéis, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espérons que désormais la création de ce syndicat ne tardera guère et souhaitons que 1937 nous apporte l'électricité tant attendue »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Modèle:Nombre de la commune sont mobilisés en septembre 1939 et 43 d'entre eux sont prisonniers des Allemands à la fin du mois de juin 1940 lors de la Débâcle<ref name="Étymologie et histoire de Guiler-sur-Goyen" />.
L'électrification du bourg de Guiler est inaugurée en janvier 1942.
Le monument aux morts de Guiler-sur-Goyen porte les noms de deux personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Michel Le Moal, soldat au [[137e régiment d'infanterie|Modèle:137e régiment d'infanterie]], mort des suites de ses blessures lors de la Débâcle le Modèle:Date à Millam (Nord) et Henri Perennou, résistant, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Plonévez-du-Faou (Finistère)<ref name="genweb"/>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Guiler-sur-Goyen est jumelée avec la commune de La Meilleraye-de-Bretagne, située en Loire-Atlantique (44).
Démographie
Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique
Monuments
- L'église Saint-Justin (consacrée le Modèle:Date-) succède à un ancien sanctuaire qui menaçait ruine. Elle est dédiée à saint Justin, qui a été substitué peut-être à saint Gestin, saint breton d'origine galloise non reconnu officiellement par l'église catholique, mais plus probablement à saint Gozien (ou Gouzien), un moine de l'abbaye de Landévennec contemporain de saint Guénolé dont le souvenir a persisté pendant plusieurs siècles<ref group=Note>Saint Gouzien a été par exemple le saint patron d'une chapelle disparue proche de Lanvoy (paroisse de Hanvec) et d'une autre chapelle, la chapelle Saint-Maudez (anciennement appelée chapelle Saint-Gouzien), à Plouyé, voir http://www.plouye-poher.fr/chapelle-de-Saint-Maudez</ref>. L'église est de style néo-flamboyant. Cet édifice religieux est consacré le Modèle:Date- ; le maître-autel, construit selon les dessins du chanoine Abgrall, a été offert par la comtesse de Saint-Luc, Rosalie d'Andigné<ref group=Note>Rosalie d'Andigné de Mayneuf (1814-1899), veuve de Fortuné Conen de Saint-Luc</ref>. Il comprend une nef avec bas-côtés de cinq travées et un chœur : il n'y a pas de transept. Parmi les statues, on trouve celles de saint Jestin (devenu saint Justin), saint Herbot avec une baratte, saint Tugdual, saint Étienne et la Vierge-Mère. Le pardon se déroule le second dimanche de septembre.
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L'église paroissiale Daint-Justin (vue latérale sud).
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L'église paroissiale Daint-Justin (façade).
- Une curieuse pierre tombale sert d'échalier au mur du cimetière situé dans l'enclos paroissial : « on y voit une grande croix chargée sur la branche inférieure d'un cœur. À son pied, à gauche, un homme en bragou-braz se découvre la tête. Comme inscription : M. BARS : POL: GUILAR »<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Les calvaires :
- Le calvaire du cimetière date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : sur une face le Christ en croix est entouré de la Vierge Marie et de saint Jean ; sur l'autre face un soldat vêtu à la mode de l'époque de Charles VII, plonge dans la gueule du Léviathan.
- Le calvaire de Ty Vincent (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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Guiler-sur-Goyen : le calvaire du cimetière.
- Le calvaire du bourg date du Moyen Âge.
- Les fontaines de dévotion :
- La fontaine Saint-Nicolas : datée de 1769, située dans le bas du bourg, elle était réputée guérir la coqueluche.
- La fontaine de Kerbeyou : elle est surmontée d'une croix.
- 3 moulins : Deuffic, Malcoualc’h et Corn-ar-Hoat.
Légende
Selon une légende locale, le hameau de Cosquéric, qui est situé dans la commune de Mahalon, était rattaché traditionnellement à la paroisse de Guiler, car saint Magloire, saint patron de Mahalon, aurait rencontré saint Gestin arrivé le premier dans le village de Cosquéric et celui-ci lui aurait dit qu'il ne céderait pas ce qu'il venait d'occuper<ref name="Étymologie et histoire de Guiler-sur-Goyen" />.
Culture
- Le groupe Outside Duo s'est produit à Guiler-sur-Goyen en 2014.
Personnalités
Naissances
Décès
Héraldique
Voir aussi
- Le Goyen