Gourlizon

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Modèle:Infobox Commune de France

Gourlizon {{#ifeq:1|0|[guʁlizɔ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29065.png
Carte de la commune de Gourlizon.

Gourlizon est une commune du sud du département du Finistère située entre Quimper et Douarnenez . La commune fait partie de la communauté de communes du Haut Pays Bigouden.

Le finage de Goulizon est limité à l'est et au sud par le Goyen, un petit fleuve côtier, et au sud-ouest par un de ses affluents de rive droite ; au nord par le Ty an Taro, ou rivière de Pouldavid, autre petit fleuve côtier, qui a sa source au nord-est du territoire communal. Le relief de la commune est assez vallonné, les altitudes s'échelonnant entre 158 mètres pour le point le plus haut, situé dans l'angle nord-est du territoire communal entre Kerfréost et Kerdroual, et 66 mètres au sud-ouest de la commune, dans la vallée du Goyen ; le bourg est vers 130 mètres d'altitude.

Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de petits hameaux et fermes isolées. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France La commune est à l'écart des grands axes de communication, même si l'axe routier D 765 (ancienne route nationale 165) Quimper-Douarnenez, longe la limite nord-est du territoire communal et si la D 43, en direction de Pont-Croix, traverse la partie nord de la commune ; le bourg n'est desservi que par la modeste D 57.

Bien qu'isolée, la commune n'est pas très éloignée de Quimper (17 km) et connaît un début de périurbanisation, avec la création de lotissements notamment au nord (Ménez Merdy) et à l'est (Pen ar Hoat) du bourg, ainsi qu'à proximité de la D 765 (à Bellevue).

Une importante carrière est exploitée au lieu-dit "Moulin de Fonteyou" à partir de la décennie 1960<ref>http://www.lerouxtp.fr/notre-histoire/ et http://www.lerouxtp.fr/carrieres-travaux-btp/</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gourlizon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), prairies (19,5 %), zones urbanisées (4,4 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Étymologie et origines

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Guorleisan en 1022 et 1058, Gourlizon en 1458.

Gourlizon vient de « guor » qui signifie en vieux breton "au-dessus" et de « Leison », nom qui serait celui d'un seigneur local.

Gourlizon est un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Pouldergat, paroisse avec laquelle elle forme une entité géographique bien délimitée par le Goyen et le ruisseau de Stalas.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le tiers de l'église Saint-Cornély fut donné à l'abbaye de Locmaria par l'évêque de Quimper<ref>Modèle:Article.</ref>.

Gourlizon est une ancienne trève de Pouldergat jusqu’à la Révolution française, époque à laquelle son territoire est rattaché à celui de la commune de Plonéis jusqu’à son érection en paroisse en 1879. Gourlizon fait partie du Pays Glazik.

La paroisse de Gourlizon dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille.

Gourlizon ne devient une commune qu’en 1892.

Moyen Âge

Ancienne trève de Ploaré, sous le patronage de saint Cornély, Gourlizon est citée dans l'acte de fondation du prieuré de Locmaria de Quimper, environ l'an 1029, par lequel Benoît, évêque et comte de Cornouaille, donna à Sainte-Marie in Aquilonia civitate (prieuré de Locmaria), le tiers des revenus de l'église de Guorleison<ref>Barthélémy Pocquet du Haut-Jussé, Réforme grégorienne en Bretagne, "Bulletin philologique et historique jusqu'à 1610 du Comité des travaux historiques et scientifiques", 1960, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6392651d/f368.image.r=Ploar%C3%A9</ref>. Gourlizon a continué, jusqu'à la Révolution, à être un fief du prieuré de Locmaria.

Étant une simple trève, Gourlizon ne pouvait pas procéder à des inhumations, n'ayant pas de cimetière.

Époque moderne

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Madame de Sévigné y possède des terres. En 1684<ref>G. 111</ref>, par suite d'un acquêt fait par Madame de Sévigné, de la seigneurie de Lestremeur, dont le manoir était au bourg de Gourlizon, elle prétend avoir droit à la verrière de l'autel Saint-Sébastien, et d'y apposer, au lieu le plus éminent, les armes de la seigneurie de Lestremeur, qui sont : "d'argent à la levrette de sable, surmonté d'un cor enguiché de même" .

La prieure de l'abbaye de Locmaria avait le droit d'avoir ses écussons sur la maîtresse vitre de l'église de Gourlizon et droit de présentation et nomination du vicaire de la paroisse<ref>Pondaven et Abgrall, Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de léon : Locmaria-Quimper, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f10.image.r=Gourlizon</ref>.

Liste non exhaustive des curés de Gourlizon à l'époque moderne : - 1624 : Hervé Calvez. - 1715-1720 : Mathieu Josion. - 1730 : Jean Rogel. - 1738 : Le Floch. - 1739-1751 : Yves Kerloch, nommé recteur de Cuzon (paroisse annexée par la suite par celle de Kerfeunteun). - 1752-1772 : Jean Cornec. - 1785 : Le Gall. - 1790 : François Le Bosec, né à Maël-Carhaix en 1745 ; emprisonné au château de Brest puis déporté en Espagne le Modèle:Date ; puis recteur de Landeleau en 1804 ; décédé le Modèle:Date<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f139.image.r=Gourlizon?rk=965670;0</ref>.

Révolution française

Le cahier de doléances de la paroisse de Ploaré, qui concerne aussi ses trèves de Gourlizon et Le Juch, fut rédigé le Modèle:Date en la chapelle Sainte-Hélène de Douarnenez ; de trois cents à quatre cents paroissiens participèrent à la réunion, demandant notamment « que la religion catholique (...) soit la seule observée en France », « que toutes les corvées tant publiques que territoriales soient abolies », « que les boissons en général, telles que vin, eau de vie, et autres liqueurs, seront délivrés aux laboureurs, et autres du tiers-état aux mêmes prix qu'au clergé et aux nobles ». Jean Le Cœur, du bourg de Gourlizon, fut l'un des quatre délégués élus pour représenter la paroisse de Ploaré à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La loi du Modèle:Date « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Plonéis comme succursales Plogastel et Gourlizon<ref>" Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Des habitants de Gourlizon adressent le Modèle:Date- une plainte aux autorités départementales ; ils se plaignent de la sous-représentation de Gourlizon au sein de la municipalité de Plonéis : alors que Gourlizon représente un tiers de la population communale, elle n'est représentée au sein du conseil général de la commune que par un officier municipal et deux notables contre cinq officiers municipaux et dix notables pour Plonéis.

L'église tréviale de Gourlizon fut désaffectée pendant la Révolution française ; les paroissiens de Gourlizon doivent se rendre à Plonéis pour les cérémonies.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

« Ces malheureux habitants de Gourlizon et vos bons habitants de Ploaré ont toujours souffert du violent déchirement qui les a séparés et désirent ardemment leur réunion. (...) Ils seraient ainsi entièrement détachés de la commune de Plonéis qui leur est un corps étranger, et avec laquelle ils n'ont jamais eu d'intérêts » écrit le Modèle:Date- Hervé Le Gall, adjoint faisant fonction de maire, au préfet du Finistère<ref>Archives départementales du Finistère, 2 "O" 492 ; cité par Pierrick Chuto, "La terre aux sabots", édition de Saint-Alouarn, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Le pont sur le chemin reliant Gourlizon à Plonéis est en si mauvais état que l'emprunter, par temps de grandes eaux, c'est courir le risque de se noyer.

Fichier:Briseurs de croix Plonéis.jpg
Des malfaiteurs briseurs de croix qui sévissaient à Plonéis, Guengat, Gourlizon et Pont-l'Abbé en 1885 (journal Le XIXe siècle du Modèle:Date-).

« Les villages les plus proches de Plonéis se trouvent à une lieue et les habitants de Gourlizon ne peuvent exercer la religion chrétienne qu'avec des peines qui peuvent occasionner la mort. (...) Sur les 450 personnes qui se trouvent à Gourlizon, je suis persuadé qu'il n'y en a pas dix qui vont à la messe » écrit en 1836 à l'évêque de Quimper et Léon Yves Le Joncour<ref group=Note>Yves Le Joncour, né le 12 thermidor an VIII (Modèle:Date-) à Penhiel en Gourlizon, décédé le Modèle:Date- à Plonéis.</ref>, représentant de la trève de Gourlizon au conseil municipal de Plonéis<ref>Archives départementales du Finistère 134, dépôt 11, cité par Pierrick Chuto, "La terre aux sabots", édition de Saint-Alouarn, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1879 le Conseil général du Finistère accepta de verser une subvention à la commune de Plonéis pour financer en partie la construction d'un presbytère à Gourlizon<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", avril 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5651240b/f146.image.r=Plon%C3%A9is?rk=1244641;2</ref>.

Fin XIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Plonéis (Gourlizon)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

Gourlizon devint une commune indépendante (séparée de Plonéis) par la loi du Modèle:Date-<ref>"Feuilleton / Chambre des députés", 5 mars 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65133776/f2.image.r=Gourlizon?rk=85837;2</ref>, par un décret du président de la République Sadi Carnot en date du Modèle:Date<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", 2 avril 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6270017w/f1.image.r=Gourlizon?rk=128756;0, " Bulletin annoté des lois et décrets", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64728274/f161.image.r=Plon%C3%A9is?rk=1738206;0 et "Bulletin des lois de la République française", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214786x/f780.image.r=Plon%C3%A9is?rk=2446364;0</ref>.

Liste non exhaustive des Recteurs de Gourlizon depuis 1879 : - 1879-1884 : Jacques-Marie Poudoulec, de Plomodiern. - 1884-1891 : Louis-François Simon. - 1891-1902 : Narcisse Kerdavid, de Brasparts. - 1902-1906 : Jean-Corentin Castrec. - 1906 : Derrien-Marie Bothorel, de Locmélar<ref>Archives de l'Évêché de Quimper</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle époque

En 1902, le maire de Gourlizon, Le Floc'h, écrit au préfet : « D'après l'avis du Conseil municipal et les habitants de la commune, ils sont tous d'accord à ce que les instructions religieuses et le catéchisme soient faits en breton au moins pendant dix ans. L'école et la commune étant nouvellement créées, la majorité des habitants ne savent pas un mot de la langue nationale »<ref>Fanch Broudic, "L'interdiction du breton en 1902", Coop Breizh, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Gourlizon porte les noms de 33 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 2 (Corentin Lauden et Jean Louis Youinou) sont morts sur le front belge dès le Modèle:Date ; 1 (Guillaume Floch'lay) est mort en mer en 1916 à bord du navire-hôpital Divona ; les autres sont décédés sur le sol français : parmi eux Yves Ponthier de Chamaillard<ref>Yves Ponthier de Chamaillard, né le Modèle:Date à Châteaulin.</ref>, fils d'Ernest de Chamaillard, sous-lieutenant au 21e bataillon de chasseurs à pied, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Estrées-Deniécourt (Somme), décoré à titre posthume de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre ; Joseph Le Floc'h, soldat au 116e régiment d'infanterie, fut le dernier tué de la guerre originaire de Gourlizon (tué à l'ennemi le Modèle:Date à Sommepy (Marne)<ref name="mgw 26616">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En août 1936 un arrêté préfectoral entérine la création d'un syndicat en vue de l'électrification de la région, comprenant les communes de Landudec, Tréogat, Plonéis, Gourlizon, Plovan, Pouldergat, Peumerit, Guiler-sur-Goyen, Plogastel-Saint-Germain et Pouldreuzic ; « Nous espérons que désormais la création de ce syndicat ne tardera guère et souhaitons que 1937 nous apporte l'électricité tant attendue »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Gourlizon porte les noms de 4 personnes (Pierre Bolzer, Hervé Boussard, André Celton, Henri Jaffré) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Pierre Bolzer<ref>Pierre Bolzer, né le Modèle:Date à Plogastel-Saint-Germain.</ref>, résistant FTPF, a été fusillé au Fort du Mont Valérien le Modèle:Date<ref name="mgw 26616" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La disparition des commerces du bourg

« Par le passé, Gourlizon a connu de nombreux commerces (bars, restaurants, boucheries, boulangeries, hôtel) comme en témoignent les vitres peintes, rue de la mairie »<ref name=jour>Modèle:Article.</ref>.

En décembre 2018 un commerce communautaire (bar-épicerie-restaurant-boulangerie), ouvert avec le soutien financier de l'état et des collectivités locales, dans le but de revitaliser le bourg qui n'avait plus depuis plusieurs années aucun commerce, dénommé Barmad, a ouvert en décembre 2018. Il a été inauguré le Modèle:Date-<ref name=jour/>.

Le projet de fusion avec Le Juch et Guengat

En septembre 2023 les conseils municipaux des trois communes de Guengat, Le Juch et Gourlizon approuvent le projet de création d'une commune nouvelle les réunissant afin de faire des économies de gestion ; mais les trois communes appartiennent à trois intercommunalités différentes et, pour l'instant, le siège et le nom de l'éventuelle commune nouvelle ne sont pas encore décidés<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

Modèle:...

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Langue bretonne

L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 24 septembre 2019.

Héraldique

Fichier:Blason ville fr Gourlizon (Finistère).svg
Le blason de la commune de Gourlizon.

Le ciboire représente celui offert à l’église de Gourlizon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui fut caché pendant la Révolution française et qui réapparut en 1879 lors de la création de la paroisse de Gourlizon. Le bleu est la couleur du Pays Glazik, la partie inférieure du blason s’inspire des armes de la famille de Lestremeur dont le manoir s’élevait à l’emplacement du bourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments


Nota : supprimée à la Révolution, la trève de Gourlizon fut annexée à la paroisse de Plonéis ; ce n'est qu'en 1879, qu'elle fut érigée en paroisse, et alors les paysans de la trève représentèrent un ancien calice, caché au moment de la Révolution française, et conservé précieusement jusqu'à la création de la paroisse. Ce calice porte l'inscription suivante : "POVR . LE . TREFFVE . D . GOVRLISON . S. CORNELLI . FEST . AV . TEMPS . D . J. MAZEV . F . 1583". En 1880, on y a ajouté cette autre inscription : "A . D. 1880 . VNO . FERE . SAECVLO . ASSERVATVS . IN . ABSCONDITO . IN . LVCEM . TANDEM . FVIT . EDITVS . ATQVE . RVRSVM . INAVRATVS . ET . CONSECRATVS".

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Personnalités liées à la commune

  • Ernest de Chamaillard, peintre de l'école de Pont-Aven, né à Gourlizon en 1862.
  • François Bescond, agriculteur de Gourlizon, prisonnier de guerre comme tant d'autres, a fait l'objet en 2018 d'un ouvrage de son fils Xavier, qui raconte, dans la peau de son père, ses cinq années de prisonnier de guerre, à partir des nombreux témoignages que ce dernier aimait raconter à sa famille<ref>François Bescond, Un paysan breton au Stalag VIII C, prisonnier de guerre, juin 1940-mai 1945, éditions Récits, 2018, 96 p. Modèle:ISBN.</ref>.

Bibliographie

  • Pierrick Chuto, La terre aux sabots, édition de Saint-Alouarn, 2012 Modèle:ISBN.

Voir aussi

Articles de Wikipédia

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

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Références

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