Jean II de Bretagne
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien
Modèle:Noble- de Bretagne<ref>Généalogie de Modèle:Noble- sur le site Medieval Lands.</ref> (né le Modèle:Date ou Modèle:Date et mort le Modèle:Date à Lyon), fils de Modèle:Noble, duc de Bretagne, et de Blanche de Champagne-Navarre, fut duc de Bretagne (1286-1305), comte de Richmond (1268-1305) et pair de France.
Biographie
Très proche de son beau-frère, le futur roi Modèle:Noble, et alors seulement comte de Richmond, il l'accompagne à la huitième croisade. Il y rejoint son père et le roi Modèle:Noble. La croisade se termine par la mort du roi en 1270 à Tunis. Alors que son père rentre en Bretagne, il suit Édouard d'Angleterre en Palestine, avec la croisade<ref>Arthur de La Borderie Histoire de la Bretagne réédition Joseph Floch Mayenne (1975), Tome troisième Modèle:P.352-353.</ref>. En 1285, il accompagne Modèle:Noble, roi de France, en guerre contre le roi d'Aragon (Croisade d'Aragon).
Modèle:Noble- avait laissé aux soins du roi d'Angleterre plusieurs de ses enfants dont son fils cadet, Jean de Bretagne, qui est nommé par ce dernier capitaine général de Guyenne et défend cette province contre l'armée du roi de France, menée par Charles de Valois dans la Guerre de Guyenne après la confiscation prononcée le Modèle:Date.
C'est à l'occasion de ce conflit que le duc Modèle:Noble- convoque à la mi-Modèle:Date à Ploërmel ses vassaux directs. Le fameux « Livre des Ostz » qui répertorie en détail l'ensemble des fiefs et leur seigneur répartis en sept baillies<ref group=note>. La présence de Modèle:Unité directs du duc, seigneurs laïcs et ecclésiastiques, est certaine : 8 pour la baillie de Rennes, 20 pour celle de Nantes, 10 pour Ploërmel & Broërech, 6 pour le Penthièvre, 9 pour celle de Tréguier, 20 pour la Cornouaille et enfin 6 pour le Léon.</ref> avec le recensement des hommes de guerre attachés à chacun détaille Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Noblesse de Bretagne du Moyen Âge à nos jours (sous la direction de Jean Kerhervé).Frédéric Morvan « Le Livre des Ostz(1294) » Presses Universitaires de Rennes, Rennes 1999, Modèle:ISBN Modèle:P.37-88.</ref>.
En Guyenne, son fils Jean de Bretagne, ne subit que des revers<ref> Jean Favier Philippe le Bel, Arthème Fayard, Paris 1978, « la Guerre de Guyenne » Modèle:P.255-257.</ref>. Les Anglais cherchant à se ravitailler en Bretagne pillent l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre. Modèle:Noble- abandonne alors la cause anglaise en 1296 et se voit privé du comté de Richmond par le roi Modèle:Noble. Il marie son petit-fils, le futur Modèle:Noble, avec Isabelle, la fille de Charles de Valois, et son duché est érigé en pairie en Modèle:Date par Modèle:Noble roi de France<ref> Arthur de la Borderie Modèle:Op. cit. Modèle:P..</ref>.
De 1297 à 1304, il joint sa bannière à celle du roi de France dans sa lutte contre les Flamands. Lorsqu'en 1302 l'armée royale est écrasée lors de la bataille de Courtrai le duc de Bretagne n'y prend pas part. Mais deux ans plus tard le Modèle:Date jour ou le royaume de France venge le désastre de Courtrai lors de la victoire de Mons-en-Pévèle, Modèle:Noble- est sur le champ de bataille<ref> Arthur de la Borderie Modèle:Op. cit. Modèle:P.363.</ref>. Le Modèle:Date, le roi d'Angleterre lui rend le comté de Richmond qui après sa mort deux ans plus tard est transféré à son second fils et homonyme Jean de Bretagne<ref> Arthur de la Borderie Modèle:Op. cit. Modèle:P. 363.</ref>. C'est sous son règne que vécut Yves Hélory de Kermartin († 1303).
Décès accidentel
En 1305, la paix revenue, il se rend à Lyon le Modèle:Date pour le sacre du pape Modèle:Noble afin de régler ses différends avec l'épiscopat breton. Au retour de l'église Saint-Just, alors que le duc tient la bride de la mule pontificale, un mur sur lequel une foule de spectateurs est en place s'effondre, renversant le souverain pontife et ensevelissant Modèle:Noble- (Modèle:Date-). On l'en retire mourant, et il expire quatre jours plus tard, le Modèle:Date/Modèle:Date. Son corps est placé dans un cercueil de plomb, embarqué sur la Loire et ramené en son duché pour être inhumé le Modèle:Date aux Carmes de Ploërmel qu'il avait fondés<ref> Arthur de la Borderie Modèle:Op. cit. Modèle:P.376-378.</ref>.
Le gisant du duc, ainsi que celui de Modèle:Noble, est transféré en l'église Saint-Armel en 1821. L'inventaire de ses coffres est effectué dans ses châteaux de Nantes et de Suscinio et dans sa demeure parisienne de Longjumeau. Il en reste deux documents, l'un de 1303 et l'autre de 1306 montrant que son trésor s'élevait à près de Modèle:Unité<ref> Arthur de la Borderie Modèle:Op. cit. Modèle:P.378-379.</ref>. Son testament, d'un mètre carré, est conservé aux Archives départementales de la Loire-Atlantique. Dans son testament, Modèle:Noble- effectue plusieurs legs. pour une future croisade il fait un don de Modèle:Nb, Modèle:Nb sont pourvues pour des familles nécessiteuses, Modèle:Nb vont être données aux filles nobles célibataires pour les aider à se marier, des sommes diverses et variées sont données à divers établissements religieux. Le testament ira jusqu'à donner une part des richesses du duc à ses domestiques pour leurs "loyaux services"<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ascendance
Mariage et descendance
En Modèle:Date-, à Saint-Denis, il épouse Béatrice d'Angleterre (1242-1275), fille du roi d'Angleterre Modèle:Noble, qui lui apporte en dot le comté de Richemont. Ils ont six enfants :
- Modèle:Noble (Modèle:Date - † 1312), duc de Bretagne ;
- Jean (1266 – † Modèle:Date), comte de Richmond (1306-1334). Il sert Modèle:Noble en Écosse contre Modèle:Noble. Il est fait prisonnier lors de la bataille d'Old Byland, livrée près de l'abbaye de Byland en 1322. Il n'est libéré qu'en 1324 ;
- Marie (1268 – † Modèle:Date), mariée en 1292 à Modèle:Noble, comte de Saint-Pol ;
- Pierre (1269 – après Modèle:Date-), vicomte de Léon jusqu'en 1294. C'est un prince passionné par les chevaux, et qui s'endette si bien pour satisfaire sa passion qu'il est obligé de vendre la vicomté de Léon à son frère Modèle:Noble-. Il participe aux guerres de Flandre avec son père<ref>Marjolaine Lémeillat, « Pierre, fils de Modèle:Noble-, duc de Bretagne ou l’existence mouvementée d’un noble cadet dissipateur », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, 2015, Modèle:Nobr, Modèle:N°, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>;
- Blanche (1270 – † Modèle:Date), mariée à Philippe d'Artois (1269 - 1298);
- Aliénor (1275 – † Modèle:Date). Religieuse en 1286, Modèle:16e de Fontevraud (1304-1342), elle lègue à son abbaye le Graduel d'Aliénor de Bretagne.
Notes et références
Notes
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Références
Annexes
Bibliographie
- Jean-Pierre Leguay & Hervé Martin Fastes et malheurs de la Bretagne ducale 1213-1532 Ouest-France Université Rennes (1982) Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage. Réédition : Mayenne, Joseph Floch, 1972, « Le duc Modèle:Noble- » Modèle:P.359-381.
- Arthur de La Borderie, « Les derniers jours et les obsèques de Modèle:Noble-, duc de Bretagne en 1305 », dans Bulletin de la société archéologique d'Ille-et-Vilaine, Modèle:T., 1880, Modèle:P..
- Barthélémy-Amédée Pocquet du Haut-Jussé Les Papes et les Ducs de Bretagne COOP Breizh Spézet (2000) Modèle:ISBN.
- Frédéric Morvan, « 1297 : La Bretagne de Modèle:Noble- devient un duché de France », 2009, Frédéric Morvan, « 1213 : un capétien, Pierre de Dreux, devient duc de Bretagne », 2009, Modèle:Lire en ligne, consulté le Modèle:Date-,
- Frédéric Morvan la Chevalerie de Bretagne et la formation de l'armée ducale 1260-1341 Presses Universitaires de Rennes, Rennes 2009, Modèle:ISBN « Généalogie Modèle:N° : ducs de Bretagne de la maison de Dreux ».