Louviers
Modèle:Infobox Commune de France
Louviers est une commune française, située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
La devise de la ville, concédée par le roi Charles VII en 1441, est « Loviers le Franc »<ref>La devise fut concédée à la ville par Charles VII dans un acte signé à Lusignan en mai 1441. L'acte met une majuscule à « franc ». Le roi récompensait la résistance acharnée de ses habitants devant les Anglais qui finirent par prendre la ville et se livrèrent ensuite à des vexations et cruautés envers les Lovériens, sans pourtant entamer leur fidélité au roi. La ville reçut par ailleurs l'honneur rare de porter en blason un « L » couronné (« probablement la première ville de France qui eut [cet] honneur » selon Lucien Barbe in « Louviers décorée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Modèle:P.).</ref>.
Louviers désignait une espèce de drap tissé serré qui était fabriqué à Louviers et qui était recherché pour l'habillement des personnes de qualité, tandis que le drap d'Elbeuf était plus ordinaire.
Géographie
Localisation
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
Voies routières
Louviers est desservie par les autoroutes A13 (échangeurs 18 et 19) et A154 (échangeurs 1, 2 et 3) et par la RN 154 (Louviers - Évreux). Les routes départementales entrantes et traversantes de la ville sont les suivantes : RD 71, RD 81, RD 108, RD 113, RD 133, RD 164, RD 313 et RD 6155.
Transports urbains
Outre les lignes de desserte entre villes limitrophes de l'initiative du département, le réseau urbain est organisé et exploité en concession de service public par Seine-Eure Mobilité (SEMO)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous compétence de la CASE.
Un mode de transport original pour les écoliers consiste en la mise à disposition de sortes de Rosalies sur des trajets définis<ref>Ouest-France À Louviers, les enfants se rendent à l'école en cyclo-bus - 5 janvier 2017 [1].</ref>. Le dispositif est dénommé S'coolbus.
Hydrographie
La commune est traversée par sept bras de l'Eure, affluent de la Seine. La présence de nombreux ponts ou leurs vestiges parsèment les rues de la ville, en augmentant le charme.
-
Bras du Gril. -
-
-
Île La Londe.
Les sept bras sont ainsi nommés :
- les Bras de Saint-Taurin et du Gril sont parallèles et seulement distants de 2,5 km. Le Bras de la Londe en référence au propriétaire de la rivière à l'époque, le Marquis de La Londe ;
- le Bras de Bigars par l'existence de deux moulins proche de la rivière. Propriété de la famille Le Cordier de Bigars au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- le Bras de la Villette proche du château de la Villette rebâti sur les fondations de l'ancien édifice fortifié, le manoir de la Villette et rebaptisé (p. 11)<ref>Modèle:Article</ref>, situé au lieu-dit la Haute-Villette ;
- le Bras de Saint-Jean proche de l'hôpital construit sur les ruines de l'ancienne église Saint-Jean. Et le Bras de Fécamps.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1960 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Louviers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Louviers, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,4 %), zones urbanisées (21,5 %), terres arables (13,1 %), prairies (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Locos veteres au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (annales de Saint Bertin) ; Loviers vers 980 (charte de Richard Sans Peur) et en 962-996 (copie Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Fauroux 5) ; Loveria {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:s| s }} }} siècleLotvers en 1025 (Fauroux 34), Lovers en 1027 (Neustria pia)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Lonviers et Loviers en 1195 (charte de Richard Cœur de Lion), Lowiers et Louvers en 1197 (contrat d’échange de Richard Cœur de Lion), Loverii au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} siècle (ch. de Guill. de Breteuil), Locvies fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} siècle (cartulaire du chap. de Rouen), Villa Locoveris en 1198 (verres gravés à Rouen, Brossard de Ruville), Locus Veris en 1208 (cartulaire de Saint-Taurin), Locoverium en 1225 (charte d’Amaury de Meulan), Louviers vers 1260 (charte de saint Louis), Louvers en 1379 (archives de l’Eure), Loviers le Franc en 1441 (lettres patentes de Charles VII), Louvyers en 1562 (lettre missive du comte de Montgommery)<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage</ref>.
La forme Locos veteres « lieu ancien » ainsi que la poétique transposition Locus veris « lieu du printemps » ne sont pas à retenir<ref name="fb">François de Beaurepaire, Modèle:Op. cit..</ref>, car elles ne correspondent pas aux formes anciennes romanes et de plus, les mots du latin classique vetus, -eris « vieux » et veris « printemps » n'existent pas dans la toponymie normande.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui ne citent qu'une seule forme ancienne, Loviers, y ont vu un *Luparia « endroit hanté par les loups », du latin lupus avec le suffixe -aria qui explique les toponymes du type La Louvière et Modèle:Page h'<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, ils excluent a priori la forme Lotvers, difficilement compatible avec cette hypothèse et négligent le fait que la terminaison -iers peut difficilement être issue de -aria, car l'évolution de la finale aurait dû se faire en -ière comme les autres noms de lieux représentant ce type toponymique.
Par contre, on peut rapprocher Louviers d'autres formations en -viers, communes au nord de la France : Reviers (Normandie), Grand-Laviers (Picardie) ou Verviers (Belgique)<ref name="fb" />.
-viers est un élément issu du celtique uer- / uar-, thème hydronymique au sens probable d'« eau » ou de « rivière » qui a justement été utilisé comme nom de rivière (cf. la Vire, la Vière ou le Var), ainsi que dans le composé Varinna > Varenne, commun en France et le nom du peuple celtique Trévires (Trèves) « les passeurs » de trē-uer-o (cf. vieil irlandais treóir « passage ou lieu de passage d'un cours d'eau »)<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. Modèle:P..</ref>.
Le premier élément Lot- ou Loc- est sans doute prélatin mais d'analyse incertaine<ref name="fb" />.
Par ailleurs, le nom de la ville est connu à travers une chanson traditionnelle Sur la route de Louviers<ref name=":0">Partitions de chansons</ref>.
Histoire
Préhistoire
Sur le territoire de Louviers ont été découvertes des pierres taillées de l'époque paléolithique dont quelques-unes ont été placées dans le musée de la ville, auprès de fragments d'une défense de mammouth trouvée non loin du cimetière<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. De même, le menhir de la Basse Crémonville, le tombeau néolithique qui en était proche, des armes, vases, outils de pierre ou de bronze recueillis sur le territoire de la ville et de ses alentours témoignent de la présence humaine aux différentes époques de la préhistoire<ref name="B10">Modèle:Harvsp.</ref>.
Époques gauloise et gallo-romaine
Peu d'éléments remontant à l'époque gauloise ont été retrouvés à Louviers : une sépulture celtique trouvée en 1863 contre le mur de l'église Notre-Dame, et quelques pièces de monnaie gauloises<ref name="B10"/>. L'hypothèse d'un village fortifié gaulois a été formulée mais n'a pas été prouvée<ref>Guillaume Petit, Histoire de Louviers, 1877.</ref>. Le Louviers gallo-romain est en revanche mieux connu. Il était peu important car ne figurait pas sur l'Itinéraire d'Antonin, ni dans la table de Peutinger. Le berceau de Louviers à l'époque gallo-romaine fut probablement sur la colline du Châtel<ref name="B11">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group=Note>Cette colline était alors plus dégagée et paraissait plus haute, entourée à l'est par une profonde dépression de la vallée, au nord et au sud par les ravines, et à l'ouest par le terrain actuellement occupé par l'hôtel de ville.</ref>.
Moyen Âge
- La tour-beffroi à gauche.
Sous les Mérovingiens, Louviers eut au moins deux cimetières<ref name="B11"/>,<ref group=Note>Le premier cimetière à l'emplacement de la rue du Mûrier, l'autre, sur le Châtel, autour de l'église Saint-Martin.</ref> mais ce n'est qu'à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l'on peut dater certains événements historiques.
Le roi Modèle:Souverain2, père du futur Modèle:Souverain2, arrange le Modèle:Date-, les fiançailles de son fils avec une fille d'Erispoë, roi de Bretagne, qui lui concède alors le duché du Mans. Déplaisant énormément aux vassaux bretons, cet arrangement est peut-être une des raisons du mécontentement et du complot qui entraînent la mort du roi breton l'année suivante<ref>Annales de Saint-Bertin AD 856.</ref>.
Modèle:Souverain2, duc de Normandie, cède en 965<ref group="Note">La donation n'est pas datée mais l'année 965 est souvent donnée.</ref>, « les églises de Louviers et Pinterville, les pêcheries des moulins de Louviers et quarante sols de rente sur ces moulins » à l'abbaye Saint-Taurin qu'il vient de fonder à Évreux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est la première fois, à la fin de l'époque carolingienne, qu'apparaît le nom de Louviers dans un acte officiel. Cette donation est confirmée par Modèle:Souverain2 en 1026.
Les « moulins du roi » brûlent en 1184 puis sont reconstruits. En 1195, Richard Cœur de Lion confirme la charte de ses prédécesseurs.
En 1196, Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion signent la trêve de Louviers, ratification de la paix d'Issoudun. L'année suivante en 1197, Richard Cœur de Lion remet Louviers à Gautier de Coutances l'archevêque de Rouen, afin de recevoir de ce dernier Andeli et de pouvoir édifier Château-Gaillard<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À partir de cette date et jusqu'à la Révolution française, les archevêques de Rouen furent comtes de Louviers<ref group="Note">Un de ces comtes de Louviers est élu pape en 1342 sous le nom de Modèle:Souverain2.</ref>.
Au cours des premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est édifiée l'église Notre-Dame. Dès 1240, elle est terminée dans ses parties essentielles : chœur, nef et transept surmonté d'une tour-lanterne<ref name="B14">Modèle:Harvsp.</ref>.
Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la prospérité de la ville ne cesse de croître grâce à l'industrie drapière et il est possible que sa population dépasse alors les dix mille habitants. Témoigne de cette richesse la construction d'un manoir épiscopal<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> sur le Châtel<ref group="Note">La rue du Châtel s'est longtemps appelée le chemin de l'Archevesque.</ref>, de maisons de bois et de torchis mais aussi de demeures en pierre pour les maîtres drapiers et marchands riches<ref name="B14" />.
Le Modèle:Date-, lors de la chevauchée d'Édouard III<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> puis en 1356, la ville est prise et pillée. Elle est occupée pendant quatre ans jusqu'en 1360. Le Modèle:Date- de cette année, le Prince noir prononce solennellement, au nom de son père Modèle:Souverain2, la ratification du traité qui, en échange du quart du royaume de France, rend la liberté à Jean II le Bon, fait prisonnier à Poitiers<ref name="B15">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1364, les Lovériens demandent à Modèle:Souverain2 l'autorisation de fortifier les remparts<ref name="B15"/>,<ref group=Note>La première pierre des remparts fut posée le Modèle:Date-.</ref>. De 1379 à 1385, l'église est réparée. Les voûtes de la nef sont surélevées et on érige sur le clocher une flèche de cinquante mètres qui, pendant trois siècles, sera sujet d'admiration<ref group=Note>La grande tempête de 1705 a raison de la flèche de l'église.</ref>. Le Modèle:Date-, le connétable de la garnison, inspectant les murailles vers minuit, trouve un guetteur endormi et, de colère, lui heurte violemment la tête contre une guérite de bois et le tue.
En 1409, les Lovériens reprennent les fortifications, négligées après les victoires de Bertrand Du Guesclin contre les Anglais et entreprennent d'édifier au flanc de leur église une tour-beffroi dont le style est plus militaire que religieux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1418, la ville est assiégée par Modèle:Souverain2. La lutte est farouche et la répression sans pitié. La ville capitule le Modèle:Date- au bout de vingt-six jours (quinze selon les sources anglaises). Les canonniers normands sont pendusModèle:Sfn et Modèle:Unité passés au fil de l'épée et les autres n'obtiennent la vie sauve que contre le versement d'une forte rançon de (Modèle:Unité). Il s'ensuit une occupation de onze ans. En 1429, au mois de décembre, La Hire, compagnon de Jeanne d'Arc, reprend la ville. Les Anglais, ne pouvant accepter ce fait, investissent la ville en Modèle:Date- avec douze mille hommes. Le nouveau siège dure près de six mois. La ville capitule le Modèle:Date- après avoir perdu la plus grande partie de ses défenseurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après avoir promis des conditions honorables aux survivants, les Anglais rasent la ville<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1440, la ville est à nouveau libérée et les habitants peuvent la reconstruire. Les Anglais tenteront une dernière fois de prendre la ville en 1441<ref group=Note>L'ultime plan de reprise par les Anglais est déjoué par Louis de Bigars et les assaillants sont massacrés. Le nom de la Rue Massacre serait dû à ce fait d'armes.</ref>. Cette même année, Modèle:Souverain2, par une charte datée de Lusignan, exempte les Lovériens à perpétuité de la plupart des impôts royaux, notamment la taille, le plus lourd de tous. La ville reçoit, incorporée dans ses armoiries le titre de « Loviers le Franc » et les habitants obtiennent le droit de porter la lettre L couronnée « en broderie, orfèvrerie et ainsi qu'il leur plaira ». Dans les années 1440, partent de Louviers, où Modèle:Souverain- établit un temps son quartier général, de nouvelles attaques pour la plupart réussies et qui contribueront à la libération de la Normandie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'industrie du drap dans la ville de Louviers conservait la protection de Modèle:Souverain2, tout comme d'autres villes normandes<ref>Lettres patentes de Louis XI, Tours, le 11 novembre 1479, Lettres concernant les marchands drapiers, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Renaissance
- En 1506, le portail du midi fut aménagé en style gothique flamboyant. À peu près à la même époque, la tour-lanterne fut remaniée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Sous l'autorité du cardinal d'Amboise, archevêque de Rouen et premier ministre de Louis XII, on achève les fortifications de la ville et on envisage un temps de construire un château épiscopal, finalement réalisé à Gaillon.
- En 1562, Rouen étant tombée entre les mains des protestants, le parlement de Normandie fut transféré sur l'ordre du roi Charles IX à Louviers<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il y siégea du 5 août au 28 octobre.
- En 1591, après les victoires d'Arques et Ivry, le lieutenant d'Henri IV, le maréchal de Biron se présenta devant Louviers le 6 juin et s'empara de la ville après un combat bref et violent, ce qui permit au roi de faire son entrée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- En 1594, après la reddition de Rouen à Henri IV, Sully passa une nuit à Louviers à l'hôtel du Pilier-Vert<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> qui se trouvait sur la place de la Halle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et dont il a parlé dans ses Mémoires<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
=== {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} === Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des épidémies de peste frappèrent la ville (1619, 1620, 1624, 1648, 1694) faisant de nombreuses victimes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Le Modèle:Date-, les bourgeois acceptent le principe de la fondation hospitalière du couvent saint-Louis.
- En 1620, les franchises accordées par Modèle:Charles VII sont supprimées par Modèle:Souverain2.
- Entre 1643 et 1647, l'affaire des possessions de Louviers agite la ville.
- En 1681, l'administration royale installa à Louviers une manufacture<ref group=Note>Elle était située dans l'actuelle rue du Maréchal-Foch et dans la rue de l'Île mais les bâtiments restants furent détruits en 1940.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> Dirigée pendant plus de cinquante ans par François Le Camus, elle redonna à la ville une certaine prospérité à son activité drapière. Mais Louviers, bien que spécialisé dans les draps de très haute qualité, se voit concurrencer par la besogneuse Elbeuf.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux fléaux naturels touchèrent la ville : de terribles hivers (1709, 1740, 1776) ; la grande tempête de 1705 ; des inondations (1740, 1776, 1784) ; de grands incendies (1782, 1783).
- En 1707, l'établissement de l'impôt du tarif, consistant en le rachat global de la taille par le produit d'autres redevances, essentiellement celles de l'octroi, théoriquement payées par tous, fut accueilli par des démonstrations de joie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- En 1709, un loup enragé pénétra dans la ville, mordit quinze personnes dont cinq succombèrent<ref name="B43">Modèle:Harvsp.</ref>.
- En 1785, une première usine possédant des mécaniques fut installée à Louviers, c'est-à-dire des métiers à filer le coton selon les nouvelles méthodes anglaises<ref name="B43"/>.
De 1789 à 1945
Modérés dans leurs cahiers de doléance, royalistes constitutionnels au temps des deux premières assemblées révolutionnaires, Girondins au début de la Convention, Thermidoriens après l'exécution de Robespierre, les Lovériens firent preuve pendant la Révolution française de modération et suivirent les courants de pensée et d'action qui entraînèrent le pays<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le maintien de la disette sous la Révolution et le fait qu'elle ait empiré sous le Directoire favorisa le ralliement au gouvernement fort et la constitution consulaire fut acceptée à l'unanimité des votants. Le Premier consul visita Louviers le Modèle:Date<ref>Le Journal de Rouen, 2 novembre 1802</ref>. Il y revint le Modèle:Date avec son épouse Marie-Louise et en profita pour visiter les usines de la ville<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La ville fut occupée par les Prussiens en 1815.
Les règlements de Colbert ayant conduit les fabricants lovériens à se spécialiser dans les draps d'extrême finesse, d'une part, et la Révolution se montrant peu favorable à la confection et à la vente d'étoffes de luxe, d'autre part, il s'ensuit une crise aiguë dans l'industrie de la ville <ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le recours à des procédés nouveaux et l'action d'hommes énergiques dont Guillaume Petit, maire, député et historien de Louviers, permit de maintenir la qualité tout en abaissant les prix. On assista alors à une véritable renaissance de la vieille activité et à une prospérité retrouvée, prospérité qui s'est maintenue jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce fut l'époque où Louviers compta le plus d'entreprises et d'ateliers.
Cette nouvelle prospérité se refléta dans de multiples travaux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- sous la Restauration : suppression des anciens remparts, remplacés par des boulevards plantés ;
La ville était desservie, de 1872 à 1950, par la ligne de Saint-Georges-Motel à Grand-Quevilly, qui permettait de relier Rouen à Orléans.
- sous la Monarchie de Juillet : création de la bibliothèque, de la caisse d'épargne <ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, de la première véritable école publique de garçons <ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et restauration de Notre-Dame ;
- sous le Second Empire : ouverture et pavage des rues, amélioration des écoles, du port, des ponts, de l'éclairage ; importants travaux à l'hôtel de ville et à l'hospice ; inauguration de la gare de chemin de fer.
Les deux révolutions de 1830 et 1848 passèrent presque inaperçues à Louviers<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1870, la guerre avec la Prusse fit 16 morts, 13 blessés et 23 prisonniers <ref name="gefrotin">L'arrondissement de Louviers pendant la guerre de 1870-1871, par A. Géfrotin (secrétaire à la sous-préfecture)- parution : 1873 - Éditeur : Impr. de A. Hérissey (Évreux) - 271 pages [2].</ref>. La ville fut évacuée au début de mars 1871 puis la vie reprit son cours normal sous la Troisième République. En 1885 fut créée l'école primaire supérieure (devenue collège puis lycée). En 1899, l'électricité éclaira les rues de Louviers. Un théâtre municipal <ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, un musée et diverses sociétés, savantes, sportives, musicales, mutualistes s'épanouirent avant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En juin 1940, Louviers a terriblement souffert de bombardements liés à la bataille de France<ref>Conférence publiée par la Société d'études diverses de Louviers Modèle:Pdf[3].</ref>. La ville compta des groupes de résistants dont plusieurs furent arrêtés et déportés. Le Modèle:Date, les Américains puis les Britanniques libérèrent la ville après quelques bombardements. Le Modèle:Date, Louviers reçut la visite du général de Gaulle et, le Modèle:Date, la ville fut décorée de la croix de guerre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Histoire récente
L'après-guerre fut marquée par la reconstruction de la ville et la création de nouveaux quartiers : Saint-Lubin, Saint-Germain, la Roquette, la Côte de Paris, Saint-Jean<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Ville ouvrière marquée par l'héritage de Pierre Mendès France, Louviers a connu une histoire politique singulière dans la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une effervescence politique se traduisit par l'accès à la magistrature municipale, en mars 1965, du Modèle:Dr, étiqueté divers gauche mais réunissant dans son sillage une extrême gauche anti-autoritaire, avec une liste autogestionnaire allant du PSU aux anarchistes. Les événements de Mai 68 eurent un retentissement particulier à Louviers, avec la mise en place d'un fonctionnement auto-gestionnaire, avec comités de quartier, politique culturelle avant-gardiste, etc.
Rémy Montagne gagna les élections municipales en 1969. Puis, en 1971, avec Édouard Thiers pendant six ans, les débats municipaux furent houleux. En mars 1977, Henri Fromentin prit les rênes de la commune pour remettre en selle le programme révolutionnaire du docteur Martin<ref>Christophe Wargny, Louviers : Sur la route de l'autogestion, Modèle:Éd. Syros, 1976.</ref>. Cet épisode mouvementé de la vie locale aura un retentissement national.
Dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le contexte de désindustrialisation conduit à la fermeture de nombreuses industries à Louviers (filatures, piles Wonder, disques Polygram, etc.). Parallèlement s'installe une nouvelle activité, les centres de stockage logistiques de grandes entreprises, pour alimenter des magasins et, plus récemment, pour soutenir l'essor du commerce en ligne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
hôtel de la sous-préfecture.
La ville a été chef-lieu de district entre 1790 et 1795, et chef-lieu d'arrondissement de 1800 à 1926.
En 1982, le canton de Louviers est scindé en deux cantons Nord et Sud. Un nouveau canton de Louviers est créé en 2015.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Louviers, consultée le 27 octobre 2017</ref>.
En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.</ref>.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
- la population de l'aire urbaine de Louviers est de Modèle:Unité (2015).
- la population de l'unité urbaine de Louviers est de Modèle:Unité (2015).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,02 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Des implantations wisigothiques du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ont été découvertes grâce à l'archéologie préventive en centre-ville et au bord de l'Eure. L'habitat est donc fort ancien du fait de ses fortifications naturelles consistant en sept bras de l'Eure, le plus étroit de ceux-ci mesurant moins d'un mètre.
Jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce sont les tanneurs qui font la richesse de la ville. Les greniers aérés par des ouvertures en anse de paniers témoignent de cette activité dans nombre de maisons. En parallèle, la culture du lin, fréquente dans la région, conduit à une architecture particulière : celles des ateliers familiaux de tissage de la batiste. Pour faire entrer le métier, les maisons peuvent avoir des plafonds de plus de quatre mètres de haut.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec l'importation de la laine des moutons d'Angleterre, c'est le tissage du drap de laine (draps royaux) qui enrichit la ville<ref>Cité lainière, Découverte d’un patrimoine industriel</ref>. La plus ancienne usine (établissement industriel se différenciant des ateliers familiaux) a laissé une friche en centre-ville restaurée en bourse du travailModèle:Où.
Dans la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Louviers est surnommée capitale du microsillon<ref>Modèle:Lien web</ref> avec la présence de l'usine de fabrication des disques Philips<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le patrimoine bâti lovérien a fortement souffert des destructions de la Seconde Guerre mondiale. Malgré tout, certaines maisons ont subsisté, notamment un hôtel particulierModèle:Où du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle où Napoléon III a passé quelque temps.
Patrimoine religieux
- Église Notre-Dame du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:s| s }} }} au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classée monument historique depuis 1846<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse « Père Laval - Louviers - Boucle de Seine » qui dessert cette église.
- Couvent des Pénitents (ancien) : ruines d'un couvent franciscain puis dominicain, le seul cloître sur l'eau d'Europe, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1994<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le couvent possédait le prieuré de Saint-Barbe au Mesnil-Jourdain<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Prieuré Saint-Lubin de l'Épine (ancien), du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1935<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Coordonnées du site de l'ancien prieuré de Saint-Lubin de l'Épine : Modèle:Coord
.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy, dans l'église éponyme à Richarville, Essonne.</ref>.
- Église Saint-Germain, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, dans son enclos où se trouve une croix de cimetière du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse « Père Laval - Louviers - Boucle de Seine » qui dessert cette église.
- Couvent Saint-Louis-Sainte-Élisabeth<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, détruit.
-
Église Notre-Dame. -
Mise au tombeau (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), église Notre-Dame. -
Croix monumentale
dans l'enclos de
l'église Saint-Germain. -
Cloître du couvent des Pénitents en 2017.
Patrimoine civil
- Palais de justice, Georges Gossart architecte, inauguré en 1896<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, abrite le conseil de Prud'hommes ;
- Maison du Parlement<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où, en 1562, se réfugia le parlement de Normandie (chassé de son siège de Rouen) durant les guerres de Religion ;
- Maison à pans de bois, 41 rue aux Huiliers, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1932<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Manoir de Bigards<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> : gentilhommière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle agrandie au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}. Le corps de logis est à pans de bois sur un rez-de-chaussée de briques et de pierres. Chapelle intérieure avec vitraux. Jardin moderne traversé par trois bras de l'Eure où l'on peut voir les installations des tanneurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Maison à vaisselle cassée : il aura fallu des milliers d'heures à Robert Vasseur pour habiller sa maison et son jardin avec des tonnes de morceaux de vaisselle ;
- Château Saint-Hilaire, 44 avenue Henri-Dunant, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2002<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; il bénéficie du label « Patrimoine du XXe siècle »
- Garage automobile (1932)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, 4 place Jean-Jaurès, dû à l'architecte Maurice-Jacques Ravazé<ref>Maurice Ravazé sur INHA.fr.</ref>; bénéficie du label « Patrimoine du XXe siècle », au même titre que le garage Citroën (Lyon) ;
- Musée de Louviers, témoin de l'architecture Troisième République (style Jules Ferry), incorporé à la mairie, la bibliothèque et une école primaire ;
- Pont de Louviers (ancien), réalisé par la société Eiffel, connu sous l'appellation « pont de Folleville »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Pont routier à arche unique, son tablier est légèrement courbe. Son arche est large, régulière, et formée de plusieurs poutres parallèles. À noter une originalité : des cercles métalliques viennent combler l'écart entre l'arche et le tablier.
- Hôtel des Postes (1954), réalisé par l'architecte Pierre Chirol, un grand relief étant dû à l'artiste Raymond Delamarre<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- L'Exilé statue de Ludovic-Eugène Durand<ref name ="lexile_2019">L'Exilé est de retour, statue en espace public depuis 1936.</ref>, inaugurée en Modèle:Date-, sur la place Ernest-Thorel.
- Kiosque à musique Raoul-Thorel, situé dans les jardins de l'hôtel de ville, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2020<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
Palais de Justice.
École de musique en second plan. -
Maison du Parlement. -
Jardin de l'hôtel de ville, au fond le Musée-Bibliothèque. -
Château Saint-Hilaire. -
École de musique. -
Maison à pans de bois
(face à l'église Notre-Dame).
Patrimoine disparu
- Buste d'Ernest Thorel réalisé en bronze par Raoul Verlet, inauguré en Modèle:Date- sur la place Ernest-Thorel. Il est déposé et fondu sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
Patrimoine industriel
- Usine Decrétot<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, en centre-ville : première installation industrielle textile fondée vers 1780. Le site relaté dans les voyages en France d'Arthur Young fait l'objet d'une reconversion en logements au cours des années 2016-2017 ;
- Usine Jeuffrain et usine Vandevoorde qui témoignent du riche passé de l'industrie textile du drap de Louviers ;
- Moulin de Bigards<ref name =Jourdain/>, espace culturel municipal depuis 1978, situé rue des Anciens combattants d'Afrique-du-Nord, sur le bras de Bigars ; le site eut les destinations successives suivantes : moulin à tan au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, moulin à foulon pour le coton en l'an XIII, filature de drap Jourdain-Ribouleau en 1824 (visitée par le prince Louis-Napoléon en 1849 et reconstruite par l'architecte lovérien Charles-Amédée Lalun après un incendie en 1856), grand moulin à blé (minoterie) de la famille Lair en 1890 (actionnée par roue à aubes métallique, puis par l'électricité), usine vétérinaire en 1962 ;
- La Médiathèque Boris-Vian, ancienne usine drapière à vapeur faite de briques, de bois et de poutres métalliques. Le toit à dents de scie prouve son rôle précédent. La manufacture se compose de deux parties : la cheminée et les métiers à tisser puis le logement des ouvriers interne à l'usine afin que le patron puisse mieux gérer l'entreprise, le stock de laine et de tissus.
Patrimoine naturel
Site classé
- Le cèdre du Liban situé dans la propriété du Dr Blanchet, Modèle:Site naturel classé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, aujourd'hui devenue Institut médico-éducatif<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, au 76 de la rue du 11-novembre-1918. Le parc attenant, dit du Moulin Vert, comporte plusieurs espèces d'arbres préservées.
Équipements culturels et de loisirs
Musée
Le musée de Louviers est situé sur la place Ernest-Thorel.
Centres culturels
- Le Moulin<ref name =Jourdain>Modèle:Base Mérimée.</ref>, 4 bis, rue des Anciens-Combattants-d'Afrique-du-Nord (installée depuis 1978).
- La Scène 5, théâtre baptisé en octobre 2020.
- La Maison du Jeu, attenante au Moulin.
- La Gare aux Musiques est installée depuis 2000 dans l'ancienne gare ferroviaire de Louviers.
- Médiathèque Boris-Vian.
- École de musique et de théâtre Maurice-Duruflé (implantée au sein de l'ancien couvent des Pénitents).
Cinéma
Le cinéma Grand Forum, complexe de cinéma numérique offrant des images en relief, boulevard de Crosne.
Jardins
- Square [[Albert Ier (roi des Belges)|Albert-Modèle:1er]], où se trouve le monument aux morts de 1792 à 1870<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> dû au sculpteur Raoul Verlet.
- Jardin public Aristide-Briand, dont le kiosque a été reconstruit en 2019.
- Jardin de Bigards, jouxtant l'hôtel du même nom du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> du 34 rue du Quai.
- Jardins de la Villa Calderón.
Activités et associations culturelles et sportives
- Centre aquatique Caséo (réalisation neuve, ouverte fin Modèle:Date-).
- Patinoire intercommunale Glacéo (réalisation neuve, ouverte en août 2019).
- Maison des sports et des associations Thomas Pesquet (réalisation neuve, ouverte en septembre 2019).
- Le Kolysé, 22 avenue François-Mitterrand ; l'établissement comporte aussi un bowling.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume de Bigars (seigneur du fief de la Salle-du-Bois, détenant les îles du Bassin de Bigards et du Bassin de la Villette) participe à la Première croisade aux côtés de son suzerain Robert II de Normandie, duc de Normandie.
- Louis de Bigars<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pendant la guerre de Cent Ans reprend la ville aux Anglais en 1440, fait d'armes honoré par le roi Charles VII de France à l'occasion de l'octroi d'une charte datée de Lusignan en Modèle:Date.
- Maître Guillaume ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}), bouffon des roi Henri IV puis Louis XIII, né à Louviers.
- Mathurin Le Picard, curé d'Acquigny, puis du Mesnil-Jourdain, mort en 1641.
- Jean Nicolle (1604 - 1650), peintre né et mort dans la ville.
- Jean-Baptiste Gauthier (Louviers 1685 - Gaillon 1755), théologien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Jacques-Désiré Laval, prêtre de Pinterville et bienheureux de l'Église catholique, allait trouver son confesseur, l’abbé Talon, à Louviers.
- Nicolas-Michel Linant (Louviers Modèle:Date - Paris Modèle:Date), poète<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Éditeur scientifique de Voltaire (La Henriade, par exemple. Auteur des Progrès de l'éloquence sous le règne de Louis le Grand (1739).
- Pierre Nicolas Le Chéron d'Incarville, (Louviers, Modèle:Date — Pékin, Modèle:Date), jésuite et botaniste.
- le maréchal Davout qui, après la défaite napoléonienne à l'issue de la bataille Waterloo, fut contraint de demeurer quelques mois à l'hôtel de Graveron.
- Alfred de Jancigny, sous-préfet pendant le Second Empire.
- Jacques-Philippe Renout, peintre (1804-1867), actif à Louviers.
- Paul Jeuffrain (Modèle:Date Tours - 1896), photographe et industriel français.
- Jacques François Édouard Hervieux (né à Louviers, le Modèle:Date), médecin élu membre de l'Académie de médecine le Modèle:Date.
- Gustave Bertinot (1822-1888), graveur, né dans cette ville.
- Jules Thorel (1842-1906), natif de la commune, député de l'Eure.
- Roger-Joseph Jourdain (1845-1918), natif de Louviers, peintre (élève d’Alexandre Cabanel), reçut la médaille d'argent à l'exposition universelle de 1889.
- Marguerite Jourdain (1850-1930), née à Louviers, future Marguerite de Saint-Marceaux, hôtesse d'un salon musical parisien.
- Raoul Verlet, sculpteur (monument aux soldats morts pour la patrie, 1907).
- Georges Marrane (1888-1976), né à Louviers, homme politique.
- Maurice Duruflé (1906-1986), natif de Louviers, compositeur et organiste.
- Lucette Bousquet (1906-2005), native de Louviers, juste parmi les nations pour avoir sauvé des enfants juifs pendant l'Occupation.
- Pierre Mendès France (1907-1982), homme d'État, président du Conseil, maire en 1954.
- Marcel Peltier (1926-1998), né à Louviers, artiste peintre et lithographe.
- Pierre-Gérard Langlois (1940-1994), artiste peintre, vécut à Louviers.
- François Loncle, ancien député PS.
- Olivier Besancenot, homme politique né le Modèle:Date, a passé sa jeunesse à Louviers.
- Joris Bert (né à Louviers en 1987), joueur de baseball pour les Huskies de Rouen.
- Michel Bussi (né à Louviers en 1965), écrivain et politologue français, citoyen d'honneur de Louviers.
- Usul (né à Louviers en 1985), vidéaste Web français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
- Modèle:Jumelage ; une partie de l'ancienne rue Auguste-Fromentin porte le nom de cette commune
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage.
Héraldique
Annexes
Notes et références
Notes
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Alphonse Levasseur, Louviers, Loviers le Franc : histoire de Louviers des origines à nos jours, 1914, Imprimerie Grateau à Pacy-sur-Eure (réédition augmentée en 1993 Modèle:ISBN), 399 p.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Robert Dauphin, Société d'études diverses de Louviers, Louviers, 4 années d'occupation 1940-1944, 1981
- Jean-Michel Chaplain, La Chambre des tisseurs : Louviers, cité drapière (1680-1840), 1984 Modèle:ISBN
- Robert Dauphin et Daniel Marinier, Société d'études diverses de Louviers, Les Rues de Louviers vous parlent..., 1986, 132 p.
- Robert Dauphin, La Vie quotidienne à Louviers sous l'occupation allemande, in VAN Modèle:N°, 1987
- Collectif, Louviers, Société d'études diverses de Louviers, 1997 Modèle:ISBN (réédition mise à jour 2004, Modèle:ISBN)
- Yvette Petit-Decroix et autres, Les Moulins à eau du Pays de Louviers, Société d'études diverses de Louviers et sa région, 2005
- Collectif, Fermes, manoirs & colombiers du Pays de Louviers, Société d'études diverses de Louviers et sa région, 2008
- Hélène Hatzfeld, La politique à la ville. Inventions citoyennes à Louviers (1965-1983), Presses Universitaires de Rennes, 2018
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Société d'études diverses de Louviers