Vire (fleuve)
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Géographie
La Vire prend sa source au point de rencontre des trois départements bas-normands (la Manche, le Calvados et l'Orne) sur le territoire de la commune de Chaulieu à la Butte-Brimbal, au sud-est de Vire, au nord du bois Saint-Christophe à l'altitude de Modèle:Unité<ref name=géo>Modèle:Lien web</ref>. Son cours est orienté vers le nord-nord-ouest jusqu'à sa confluence avec la Souleuvre à Campeaux, puis vers l'ouest jusqu'à Pont-Farcy (site des « gorges de la Vire »), enfin vers le nord à travers les grès et les schistes d'un synclinal<ref>Article de Max-André Brier in Guide des merveilles naturelles de la France, Sélection du Reader's Digest, 1973, p. 531.</ref>. Du confluent de la Souleuvre jusqu'à Saint-Lô, le fleuve coule dans une vallée sinueuse et encaissée, marquée par deux ruptures de pente importantes. Sur cette partie du cours, entre Troisgots et Condé-sur-Vire, se trouve le site spectaculaire des roches de Ham<ref>Article de Max-André Brier in Guide des merveilles naturelles de la France, Sélection du Reader's Digest, 1973, p. 192.</ref> : un large méandre de la Vire est dominé par une falaise de schiste dont les abrupts dépassent Modèle:Unité. Au nord de la préfecture de la Manche, la vallée s'élargit dans les marais d'Isigny et la baie des Veys.
Le cours final de la Vire a été canalisé et constitue le port d'Isigny-sur-Mer qui marque la confluence du fleuve avec son principal affluent, l'Aure, moins de trois kilomètres avant l'estuaire.
Départements et communes traversés
- Calvados : Vire Normandie, Souleuvre en Bocage, Pont-Bellanger, Sainte-Marie-Outre-l'Eau, Isigny-sur-Mer, Osmanville
- Manche : Chaulieu, Fourneaux, Tessy-Bocage, Domjean, Torigny-les-Villes, Condé-sur-Vire, Sainte-Suzanne-sur-Vire, Bourgvallées, Baudre, Canisy, Saint-Lô, Agneaux, Saint-Georges-Montcocq, Thèreval, Rampan, Pont-Hébert, La Meauffe, Cavigny, Airel, Saint-Fromond, Carentan-les-Marais
Toponymes
La Vire a donné son hydronyme aux cinq communes suivantes de Vire, Tessy-sur-Vire, Condé-sur-Vire, Sainte-Suzanne-sur-Vire, La Mancellière-sur-Vire. Elle donne également son nom, avec son affluent l'Elle à la marque de produit laitier Elle & Vire.
Bassin versant
Le bassin de la Vire est partagé entre les départements du Calvados et de la Manche, collectant les eaux d'une partie du Bocage virois, du Cotentin et du Bessin. Il est situé entre les bassins de la Seulles à l'est, de l'Orne au sud-est, de la Loire (par son sous-affluent le plus septentrional, l'Égrenne) et de la Sée au sud, de la Sienne au sud-ouest et de la Douve au nord-ouest.
Organisme gestionnaire
L'organisme gestionnaire est le Syndicat de la Vire et un SAGE est en cours d'élaboration<ref name="sage">Modèle:Lien Web</ref>.
Affluents
La Vire reçoit les eaux de son principal affluent (Modèle:Nb), l'Aure (rd<ref group=note>rd pour rive droite et rg pour rive gauche</ref>), à quelques kilomètres de son embouchure, à Isigny-sur-Mer. Grossie de l'importante Drôme, l'Aure est avec l'Elle (rd), Modèle:Unité, reçue en rive droite un peu plus en amont à Neuilly-la-Forêt, l'un des deux seuls affluents dépassant les Modèle:Unité.
Les autres affluents importants sont, de l'amont vers l'aval, la Virène (rg), Modèle:Unité à Saint-Germain-de-Tallevende, l'Allière (rd), Modèle:Unité à Vire, la Brévogne (rg),Modèle:Unité à La Graverie, la Souleuvre (rd), Modèle:Unité à Campeaux, la Drôme (rg), Modèle:Unité, homonyme de l'affluent de l'Aure, à Pont-Farcy, la Jacre (rd) Modèle:Unité à Fervaches et la Joigne (rg), Modèle:Unité) à Saint-Lô.
Rang de Strahler
Hydrologie
Son régime hydrologique est dit pluvial océanique.
Climat
Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé
La Vire à Saint-Lô
Comme l'Orne, la Vire est caractérisée par un régime pluvial océanique marqué par des étiages estivaux très prononcés (Modèle:Unité/s en août à Saint-Lô<ref name="hydro">Modèle:Hydro</ref> pour une moyenne annuelle de Modèle:Unité/s).
Le débit du fleuve est plus soutenu à l'embouchure, après l'apport de ses principaux tributaires (l'Elle et l'Aure)<ref group=note>L'absence de données statistiques ne permet pas d'avancer un chiffre précis.</ref>.
Étiage ou basses eaux
Crues
Ce fleuve tranquille n'est pourtant pas à l'abri d'excès dont certains conduisent à des inondations catastrophiques. Ainsi le débit de la rivière s'est élevé à Modèle:Unité/s le Modèle:Date- à 12h23 à la station hydrographique de Saint-Lô. En 1843, des nombreux orages entrainèrent un débordement de la Vire dans Saint-Lô provoquant d'importants dégâts dans les bas quartiers<ref>Maurice Champion, Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu'à nos jours, tome I, 1858, Éd. Victor Dalmont, Paris, p. 176.</ref>.
Lame d'eau et débit spécifique
La lame d'eau écoulée dans son bassin versant annuellement présente une valeur assez élevée supérieure à la moyenne des fleuves de plaine. Elle est de Modèle:Nb.
Histoire
Comme beaucoup de cours d'eau de faible importance, la Vire a longtemps été navigable et constituait une voie de communication indispensable aux populations riveraines pour l'acheminement et la commercialisation de leurs productions. Si une navigation fluviale est attestée dès le Moyen Âge, peu de choses nous sont connues. En revanche, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on sait que de nombreuses embarcations sillonnaient le fleuve, de Pont-Farcy à la mer (soit 69 kilomètres)<ref name="Canaux">Modèle:Lien brisé sur le Dictionnaire des rivières et canaux de France.</ref>, acheminant vers l'aval cidre, beurre, bois, destinés à être vendus dans toute la partie nord du Royaume et remontant la tangue (sable vaseux utilisé comme engrais) de la baie des Veys vers l'intérieur des terres.
L'apogée de la navigation sur la Vire fut atteint entre 1835 (classement du fleuve dans la nomenclature des voies navigables) et 1926 (rayé de cette même nomenclature)<ref name="saintlo">La Vire Modèle:Lien archive sur le site de la mairie de Saint-Lô.</ref>. Durant cette période de près d'un siècle, chalands, barges, gabarres, halés par chevaux et hommes, transportaient produits agricoles et matières premières (brique, pierre, tuile, charbon anglais...et toujours la tangue)<ref name="Canaux"/>. De nombreuses améliorations furent apportées pour faciliter la remontée ou la descente du fleuve : entretien d'un chemin de halage courant sur la totalité du cours, construction de 18 dérivations éclusières<ref name="Canaux"/> compensant les ruptures de pente, creusement du Canal de Vire et Taute (de la Vire à la Taute<ref group=note>Petite rivière du Cotentin qui se jette dans la Manche au niveau des marais de Carentan.</ref> serait une terminologie plus juste) assurant la liaison entre Saint-Fromond et Carentan. Ce canal fut creusé et aménagé entre 1835 et 1839 (il comportait 3 écluses et 7 ports) et servait à faciliter l'acheminement de la tangue à partir de Carentan<ref name="viretetaute">Petite histoire de cette voie d'eau sur www.normandieweb.org.</ref>. Les années précédant la Première Guerre mondiale virent l'apogée de son trafic (entre 12 000 et 15 000 tonnes par an<ref name="viretetaute"/>), puis la voie navigable, tout comme la Vire, périclita sous la double concurrence de la voie ferrée et de la route, fut abandonnée en 1938 avant d'être rayée de la nomenclature des voies navigables en 1957<ref name="viretetaute"/>. Ces deux voies d'eau souffraient de leur gabarit étroit (Modèle:Unité sur Modèle:Unité, Modèle:Unité de mouillage pour la Vire, Modèle:Unité sur Modèle:Unité, Modèle:Unité de mouillage pour le canal de Vire à Taute), très éloigné du gabarit Freycinet<ref name="Canaux"/>.
La Vire fut également jalonnée de moulins (22 au total qui, aujourd'hui, ont cessé toute activité)<ref name="saintlo"/> destinés à moudre les grains, tandis que certaines portes éclusières virent l'installation de minicentrales hydroélectriques. L'une de ces dernières est encore en fonctionnement, lorsque le niveau et le débit de la Vire le permettent, à Candol (au sud-ouest de Saint-Lô).
Aujourd'hui, la vallée de la Vire est aménagée pour les randonneurs amateurs de paysages authentiques et son cours offre de jolies descentes aux adeptes de canoë-kayak.
Aménagements et écologie
Environnement
La Vire se jette dans la baie des Veys, site naturel remarquable à la fois partie intégrante du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin<ref>Site du Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.</ref> et protégé dans le cadre des acquisitions du conservatoire du littoral.
Cet espace présente une multitude de milieux naturels qui en font toute la richesse : cordons dunaires, marais littoraux, prairies humides, herbus, polders, slikke, vastes plages. Cette variété en fait une zone d'accueil privilégiée pour les oiseaux migrateurs, tout particulièrement les canards ou petits échassiers au nombre desquels se retrouvent le grèbe castagneux, le canard colvert, la foulque macroule, le vanneau huppé. Certaines espèces font l'objet d'une attention particulière en raison de leur rareté ou de leur rôle dans les écosystèmes nationaux ou internationataux : canard souchet, canard pilet, bécasseau variable, sarcelle d'hiver, barge rousse, pluvier grand-gravelot, sterne caugek ou encore canard siffleur. À côté de cette avifaune, la présence récente d'une petite troupe de phoques veau-marin s'inscrit dans le cadre d'un repeuplement des estuaires du nord de la France par cette espèce de mammifères marins<ref name="Conservatoire">Modèle:Lien brisé sur le site du Conservatoire du littoral.</ref>.
La baie présente également un grand intérêt pour la flore comme l'a prouvé, en 1998, la découverte de quatre nouvelles espèces dans cette région de France; trois d'orchidées : l'Orchis à fleurs lâches, l'Orchis moucheron et l'Épipactis des marais, une de fougère : l'Ophioglossum vulgatum. À leurs côtés, plus modestement, poussent de multiples fleurs, plantes et arbustes : rumex des marais, mouron délicat, ruppia des marais, saxifrage à trois doigts, tamaris d'Angleterre et, parmi tant d'autres, plusieurs types de renoncules<ref name="Conservatoire"/>.
Bibliographie
Voir aussi
Modèle:GeoGroupModèle:Début de colonnes
- la liste des fleuves de France
- la liste des cours d'eau normands
- la liste des cours d'eau du Calvados
- le Val-de-Vire
- le chemin de halage des bords de la Vire
Notes et références
Notes
Références
Modèle:Références Modèle:Bases géographiquesModèle:Autorité Modèle:Palette Modèle:Portail