Airel

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Modèle:Infobox Commune de France

Airel (prononcé /eʁɛl/) est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Nobr<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Airel fait partie du territoire du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

La commune est traversée par la ligne SNCF Saint-Lô - Lison.

Elle se compose d'un bourg principal (Airel avec église et château) et de plusieurs écarts<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : le Bourgais, le Clos François, le Pont, les Rivières, Crépion, les Andrieux, la Cour de Fontenay, la Cour du Long Aunay, la Motte, Canivet, les Marettes, la Briqueterie, le Haut Pays, les Écoles, la Forge Fallot, Hôtel Bourgogne, la Blondellerie, la Blasnerie, la Paumerie, Montreuil, Champ Ruffin, Hôtel Castel, les Grandières, l'Hôtel Ballot, la Pégoterie, la Roque Genest, la Petite Rocque, la Grande Rocque.

Le paysage est principalement composé de prés humides. Au nord se trouvent des marais : la Terre de Coliette (avec ruine d'une ancienne écluse), le Marais, la Hoguette. Airel est bordée à l'ouest par la Vire, au sud par la Tortogne, au nord-est par l'Elle. Au sud se trouve d'anciennes carrières.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie

On rencontre des terrains triasiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Airel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68 %), terres arables (26,2 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté en 1066 et 1247Modèle:Sfn sous la forme Arel<ref>Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », Annales de Normandie, XI, (Modèle:Date-).</ref>.

Les formes anciennes permettent d'envisager un toponyme médiéval précoce, issu de l'ancien français arel, « emplacement non cultivé, espace libre », désignant une place vide dans ou près d'une agglomération, souvent avec une connotation fonctionnelle : aire de battage, place de marché, espace constructibleModèle:Etc. Ce terme est issu du gallo-roman °AREALE, procédant lui-même du latin arealis, dérivé adjectival d'area « surface, sol uni, emplacement vide (pour bâtir) »<ref group="Note">Ce mot latin, appartenant au vocabulaire agricole, n'a pas d'étymologie connue; il représente sans doute un emprunt technique à l'une des langues des populations antérieures d'Italie.</ref>. Sa terminaison -el en ancien français l'a fait ressentir comme un diminutif du mot aire < area.

François de Beaurepaire<ref>François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, Picard, 1986, Modèle:P..</ref>, considérant l'emplacement de la commune au confluent de la Vire et de l'Elle, typique selon lui d'une grande antiquité, préfère y voir un thème pré-latin arel-, que l'on pense retrouver dans le nom d'Arles (Arelate) ainsi que dans l'ancienne appellation de la forêt de Brotonne (Arelaunum). Cette hypothèse est également envisageable, mais rien, dans l'état des connaissances, ne permet de la confirmer ni de l'infirmer.

Le gentilé est AireloisModèle:Sfn.

Microtoponymie

Le Marais Hoguette, toponyme fréquent en Normandie, du norrois Haugr (hauteur).

Le hameau Bourgais, toponyme fréquent dans le Nord de la France, venant du germain burg puis latinisé en burgellum (cf Le Bourget).

Le hameau Montreuil, toponyme fréquent venant du latin Monasteriolum<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1.</ref>.

Les lieux-dits en Y-ère/-erie sont des habitats tardifs, résultant du fort accroissement démographique normand du {{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
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}}. Ils désignaient la ferme de la famille « Y », fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière<ref>Voir Histoire de la Normandie.</ref>.

Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le(s) / Clos / Pont / Maison)-Y sont des constructions encore récentes, ils désignaient un bien de la famille « Y ». Notons trois lieux-dits en rocque (la Roque Genest, la Petite Rocque, la Grande Roque) qui signifie « pierre », « rocher » en normand. En effet ces hameaux sont situés à côté de la carrière d'Airel.

Histoire

Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse relevait de l'honneur du Hommet<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

En 1613, Jean Acher, seigneur du Mesnil-Vitey obtint de Modèle:Louis XIII la concession d'un marché le samedi et de deux foires annuelles en avril et octobre. Celle du printemps, dite foire du Bourgais, perdure sous la forme d'un vide-grenierModèle:Sfn.

Fiefs

En 1640, la paroisse d'Airel se subdivise en trois fiefs<ref>« Rôle des fiefs du grand bailliage de Caen (vicomtés de Caen, Bayeux, Falaise et Vire) et de leur possesseurs dressé en 1640 », Bulletin héraldique de France, 1890-1892, Modèle:P..</ref> :

  • le fief de la Motte d'Ayrel, possédé par « Pierre de Marguerye, escuyer » ;
  • la baronnye d'Ayrel, possédée par le « sieur evesque de Bayeux » ;
  • le fief de Montreuil, possédé par « Modèle:Nobr Acher, sieur du Mesnil-Vitey ».

Limites territoriales

Les ponts d'Airel marquaient la limite entre le Cotentin et le Bessin.

  • Vieux pont de la Hoderie situé à la limite de la Manche et du Calvados. Il enjambe l'Elle. Entre ses arches, on peut observer les armoiries de l'évêque de Bayeux, du baron d'Airel, Crépion, Lison (Calvados) et de Neuilly-la-Forêt.
  • Pont Saint-Louis sur la Vire, commandait l'accès du Bessin.

Circonscriptions administratives avant la Révolution

  • Généralité : Caen.
  • Élection : Bayeux, puis Saint-Lô (1639-1661), Bayeux (1661-1691), Saint-Lô (1691).
  • Sergenterie : Saint-Clair.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.

Fichier:Mairie d'Airel.jpg
La mairie.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Airel a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1886 et 1946.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny<ref>AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.</ref>.

Le marché hebdomadaire s'y tient le samedi.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil

 | e | er | = 
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), ancien fief Acher, façades, toitures et vestiges du mur d'enceinte, inscrits aux titre des monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Cette ancienne forteresse, sur les bords de la Vieille Vire, protégeait le pont Saint-LouisModèle:Sfn.

  • Manoir de Juvigny ({{#switch: -
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}}), près de l'église. Sur la face nord, tourelle octogonale en saillie comportant un escalier à vis et meurtrières. Une échauguette surplombe le chemin.

  • Manoir de la Motte ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), ancien fief transformé en ferme : larges tours rondes, ouvertures en plein cintre, meurtrières, grilles de fer à barreaux entrecroisés. Dans la cour, une tour octogonale en pierre rouge à pans coupés. La façade a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Vestiges de moulures (gothique flamboyant).

La commune est également concernée par le périmètre de protection des fours à chaux de La Meauffe (inscrits MH).

Patrimoine religieux

  • Église Saint-Georges néo-romane (clocher Modèle:S mini- et portail Modèle:S mini-)Modèle:Sfn avec une ancienne porte à bordure surbaissée à double billettes. Les pierres du clocher et en partie de la nef ont été disposées en épi comme à l'époque romane.
  • Chapelle Saint-Antoine.
  • Ancien presbytère.

Sports

L'Union sportive aireloise fait évoluer deux équipes de football en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail