Canisy
Modèle:Infobox Commune de France Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Canisy est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.
Le Modèle:Date-, Canisy se constitue en commune nouvelle et sera également une commune déléguée au même titre que Saint-Ébremond-de-Bonfossé, autre commune composante. Cette commune déléguée est peuplée de Modèle:Nobr Modèle:Sommaire
Géographie
La commune est à l'ouest du pays saint-lois. Son bourg est à Modèle:Unité au sud-est de Marigny, à Modèle:Unité au sud-ouest de Saint-Lô et à Modèle:Unité à l'est de Coutances<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.
Le bourg est traversé par la route départementale no 38 reliant Saint-Lô au nord-est à Dangy et Gavray au sud-ouest. Elle y croise la Modèle:Nobr qui mène au nord à Saint-Gilles et au sud à Saint-Martin-de-Bonfossé. Partageant une section de chacun de ces deux axes, la Modèle:Nobr permet de rejoindre Marigny au nord-ouest et Saint-Ébremond-de-Bonfossé au sud-est. Traversant le nord du territoire, la Modèle:Nobr relie Saint-Gilles à Cerisy-la-Salle au sud-ouest. L'accès aux grands axes, notamment à l'A84, se fait par la route nationale 174 à Saint-Lô à Modèle:Unité au nord-est.
Canisy est sur une ligne de partage des eaux entre les bassins de la Vire au sud, par son affluent la Joigne, et de la Douve par son sous-affluent la Terrette qui délimite le territoire au nord. La ligne de partage est matérialisée par la Modèle:Nobr. La Joigne collecte donc la plus grande partie des eaux du territoire, elle arrose le bourg, reçoit les eaux de quatre courts affluents, puis fait partiellement fonction de limite avec Saint-Gilles. La Terrette reçoit sur le territoire deux affluents de rive droite qui servent également de limites.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite sud, près du lieu-dit la Gablerie. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Joigne du territoire, au nord-est. La commune est bocagère.
Modèle:Communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Condé-sur-Vire_sapc », sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Canisy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le toponyme est attesté sous les formes Canabiacus en 889<ref name="negre">Modèle:Ouvrage.</ref>, Caniciacum en 1056<ref name="adcr">Modèle:Ouvrage.</ref>, Canegeio en 1222<ref name="negre"/>, Canigeium en 1236<ref name="negre"/>, Canigeio au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="negre"/>, Caniciacum en 1319<ref name="negre"/>, Canegé en 1349<ref name="negre"/>, Canigy en 1451<ref name="negre"/> et Canisy en 1658<ref name="negre"/>.
Il est issu d'un anthroponyme tel que le latin Canitius<ref name="adcr"/> ou le roman Canabius<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (comprendre *Canabiu), selon la suggestion de François de Beaurepaire et qui n'est pas attesté. Il est suivi du suffixe gaulois et gallo-roman -(i)acum dont l'évolution régulière dans cette région de la Normandie aboutit précisément à la terminaison -y. Canisy a conservé le groupe Ca- initial contrairement à Chennegy (Aube) et Chenneché (Vienne) qui remonte eux-aussi à *Canabiacum, Canisy se trouvant au-dessus de la ligne Joret.
Le gentilé est Canisiais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Moyen-Âge
Selon la Chronique de Nantes, Alain le Grand, roi de Bretagne de Modèle:V. à 907, fit don à l'évêché de Nantes d'une abbaye située à Canabiacus (Canisy) dans la pays de Coutances, alors sous domination bretonne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Un Hue (ou Hugues) de Carbonel était aux côtés de Guillaume le Conquérant en Angleterre et en 1096, cinq Carbonel seront à la première croisade et à la prise de Jérusalem en 1099Modèle:Sfn.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie était la possession de la famille de Carbonel, et qui jointe à d'autres terres, fut érigée en Modèle:Date- en marquisat en faveur de René de Carbonel, lieutenant du roi en Normandie, gouverneur d'AvranchesModèle:Sfn.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La commune fut libérée le Modèle:Date- par le [[11e division blindée (États-Unis)|Modèle:11e D.B.U.S.]]Modèle:Sfn.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Si le processus de fusion avait été engagé au niveau des douze communes de la communauté de communes de Canisy<ref>Communes nouvelles : une situation toujours aussi complexe.</ref> mais lors du vote simultané dans chaque commune, seules deux d'entre elles, Canisy et Saint-Martin-de-Bonfossé, émettent un vote défavorable<ref>Canisy: coup d'arrêt pour la commune nouvelle.</ref>. Quatre communes décident alors de composer la commune nouvelle de Bourgvallées de moindre ampleur.
Au premier semestre 2016, un projet d'union avec Saint-Ébremond-de-Bonfossé est lancé <ref>Le projet de commune nouvelle présenté au public.</ref> qui sera entériné par un vote simultanée des deux conseils fin juin. Cette création intervient également dans le contexte d'une intégration en 2017 de la communauté de communes au sein de Saint-Lô Agglo.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres dont le maire et trois adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />. Jean-Marie Lebehot est également maire de la commune déléguée de Canisy<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.
Population et société
Démographie
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Sports
Le Football Club Trois Rivières fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres équipes masculines, ainsi qu'une équipe féminine à huit, en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Marché le vendredi.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Canisy (Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), classé aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Église Saint-Pierre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), néogothique. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du Modèle:S mini- classée au titre objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>, ainsi qu'un saint Pierre, apôtre (Modèle:S mini-), anges adorateurs (Modèle:S mini-), une verrière (Modèle:S mini-) de Mauméjean.
- Église Saint-Ébremond en appareil en arête-de-poisson, portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, chœur du Modèle:S mini-. Elle abrite un autel avec boiseries du Modèle:S mini-, des fonts baptismaux du Modèle:S mini-, trois bas-reliefs du Modèle:S mini- et un aigle-lutrin du Modèle:S mini- classés au titre objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>, ainsi qu'un retable en pierre du début du Modèle:S mini-.
- La Croix Meslier (1826).
- Oratoire dédié à la Vierge Marie, calvaire (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Château de la Motte Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, construit sur l'emplacement d'un château gothique flamboyant.
- Château de Montmireil (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Bâti par l'éditeur Alphonse Lemerre (1838-1912), né à Canisy, le château a été transformé en chambres d'hôtes.
- Presbytère de Saint-Ébremond en schiste Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec plafond gothique flamboyant provenant de la Motte, classé au titre objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>.
- Manoir de Cotanville (1578) : cheminée sculptée.
Équipements culturels
L'école de musique de Canisy-Marigny, agréée en qualité d'association d'éducation populaire et affiliée à la Fédération musicale de Basse-Normandie, propose des cours d'instruments (piano, harpe, accordéon, guitare, batterie, violon...) pour tous les âges et tous les niveaux.
Personnalités liées à la commune
- Jean Follain (1903-1971), écrivain et poète, est né à Canisy. Il publie en 1942 un livre sous le titre Canisy. Il est inhumé au cimetière communal.
- Alphonse Lemerre (1838-1912), libraire, éditeur français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est né à Canisy.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)