Gavray

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Gavray est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France, légale en {{#expr:Modèle:Dernière population commune de France+3}}.</ref>, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Gavray-sur-Sienne.

Géographie

La commune est au sud-est du Coutançais. Son bourg est à Modèle:Unité au nord-ouest de Villedieu-les-Poêles, à Modèle:Unité au sud de Coutances, à Modèle:Unité au nord-est de Granville et à Modèle:Unité au sud-ouest de Saint-Lô<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.

Gavray est située au cœur de la vallée de la Sienne. La bourgade est nichée entre plusieurs collines dont l'une abrita le château ducal de Gavray. Le pont sur la Sienne, baptisé pont de la paix (en 2004), a été détruit ainsi que tout le quartier qui l'entoure pendant la Seconde Guerre mondiale.

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Le toponyme est attesté sous la forme génitive Wavreti en 1042<ref name="ADCR">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="de Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>, Wavreium sans date, Guabreum sans date, Guavreio en 1166, Wavray vers 1169, Gavretio (sans date), Wavreio en 1198, Gavreio en 1213<ref name="de Beaurepaire"/>.

Le nom de Gavray est un type toponymique qui repose sur un thème d'origine celtique, wob(e)ro / wab(e)ro, auquel on attribue généralement le sens de « terre boisée ou broussailleuse, terre inculte »<ref>Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 279, § 4043.</ref>,<ref>René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 133a.</ref>. Plus précisément, il s'agit d'un composé celtique qui se manifeste en gaulois sous les formes uobera, uoberno-, et dont le sens primitif est littéralement « sous-source », c'est-à-dire « source ou ruisseau caché [par un bois]; ruisseau encaissé ». Ce terme a pris par la suite le sens restreint de « bois, forêt, lieu boisé »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2001, p. 273.</ref>.

Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il pourrait être issu du gaulois *vobero, « ruisseau souterrain », « alluvion »<ref name="ADCR"/>.

René Lepelley reprend la proposition de François de Beaurepaire qui croit reconnaître un prélatin vabr / wabr évoquant la forêt et dont les application sont nombreuses dans la toponymie française (cf. Vabre)<ref name="de Beaurepaire"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gentilé est Gavrayen.

Histoire

Fichier:Carte Gavray-sur-Sienne.png
Projet de la commune nouvelle autour de Gavray.

Richard Cœur de Lion possédait trois foires annuelles : celle d'octobre Modèle:Incise est resté très activeModèle:Sfn.

Blanche de Bourgogne (1296-1326) épouse de Modèle:Noble, convaincue d'adultère, fut enfermée en 1326 au château de Gavray, après quatre ans à château Gaillard, puis à l'abbaye de Maubuisson où elle meurt.

En 1449, l'armée royale de Modèle:Noble reprend la ville aux mains des Anglais au bout de cinq jours<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La commune de Gavray-village fut créée en 1790 à partir d'un hameau de la paroisse de Gavray distinct du bourg et ayant un rôle d'imposition séparé. L'existence fut courte car elle sera de nouveau intégré en 1795 (an III). Par la même occasion, Gavray (Modèle:Unité en 1793<ref name="Cassini"/>) absorbe Saint-André-du-Valjouais (Modèle:Unité<ref>Modèle:Cassini-Ehess.</ref>) au nord de son territoire.

En 1874, on découvrit à un kilomètre du bourg un camp romain dit le camp de Sabinus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1973, Gavray (Modèle:Unité en 1968<ref name="Cassini"/>) absorbe Le Mesnil-Bonant (Modèle:Nobr<ref name="EhessLMB">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>), à l'est du territoire, et Le Mesnil-Hue (Modèle:Nobr)<ref name="EhessLMH">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>, au sud-est, qui gardent le statut de communes associées. Pour Le Mesnil-Bonant, la fusion devient totale en 1988. Pour Le Mesnil-Hue, la fusion devient totale lors de la création de Gavray-sur-Sienne en 2019.

En Modèle:Date-, le maire du Mesnil-Amand relance un projet de communes nouvelles vers l'ensemble des communes de l'ancien canton de Gavray<ref>Commune nouvelle : les contours se précisent.</ref> et un mois après, cinq communes décident d'élaborer la charte de fonctionnement de la commune nouvelle<ref>Gavray. Commune nouvelle : elle se fera à cinq au moins.</ref> rassemblant Gavray, Le Mesnil-Amand, Le Mesnil-Rogues, Sourdeval-les-Bois et La Baleine. La commune nouvelle de Gavray-sur-Sienne est alors créée par fusion de Gavray, Le Mesnil-Amand, Le Mesnil-Rogues et Sourdeval-les-Bois le Modèle:Date- par arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Gavray - Mairie.jpg
La mairie.

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Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints<ref name="of-municipales2014"/>. L'un des conseillers est maire délégué de la commune associée du Mesnil-Hue.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Introduction population d'article de commune de France Gavray a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1836.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

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Économie

Plusieurs commerces se côtoient à Gavray : bars, fleuristes, banques, assureurs, coiffeurs, boulangeries, boucherie, garagiste. La grande distribution y présente de petites antennes du type 8 à huit et Marché U<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}). La paroisse de Gavray fut donnée à l'évêché de Bayeux par celui de Coutances. Elle est aujourd'hui revenue à ce dernier. L'église, non achevée (il lui manque sa flèche et son orgue), présente un ensemble de vitraux, dont ceux du chœur. La chaire mesure plus de huit mètres de haut. Endommagée en 1944, l'église a été restaurée par l'architecte Cochepain, elle abrite une verrière (Modèle:S mini-) de Mauméjean, bas-relief (Modèle:S mini-), peintures murales (Modèle:S mini-) de Rocher du Gérigné.

  • Chapelle des Fieffes.
  • Manoir et chapelle Saint-Jean-Baptiste ({{#switch: -
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}}).

  • Manoir du Valjoie ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}).

Activité et manifestations

Jumelages

La commune est jumelée avec Launton (comté de l'Oxfordshire), commune anglaise proche d'Oxford (voir l'article en anglais).

Sports

L'Union sportive gavrayenne fait évoluer une équipe féminine de football en ligue de Basse-Normandie et deux équipes masculines en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations

  • Foire millénaire durant trois jours (vendredi, samedi et dimanche) : la foire Saint-Luc.
    • Le vendredi du Modèle:3e d'octobre : foire aux chevaux, des centaines de vendeurs et d'acheteurs de chevaux, ânes, poneys... arrivent pour ce rassemblement. Parallèlement, foire aux animaux domestiques, foire gastronomique (de nombreux tentiers, rôtisseurs sont présents), déballeurs, foire à la citrouille et fête foraine.
    • Le samedi, vide-greniers, fête foraine, foire gastronomique, foire à la citrouille se poursuivent jusqu'au dimanche où la foire bat son plein avec toute la population alentour qui se déplace, se retrouve sous une large tente à déguster l'agneau, les saucisses à l'oignon et le cidre doux.

Personnalités liées à la commune

  • Armand-Emmanuel Lebailly (Gavray 1838 - Paris 1864), poète et littérateur romantique, auteur de deux recueils de poésies Italia mia et Les chants du Capitole, d'un roman Maria Grazia, d'une étude sur Hégésippe Moreau et d'une biographie de [[Alix de Lamartine|Modèle:Mme]]. Il est enterré à Gavray où une rue porte son nom.
  • Roland Vaudatin (1910-1979), ancien maire et conseiller général ayant donné son nom au collège.
  • Bernard Beck (Gavray 1914 - 2009), premier président de la Cour des comptes (1978-1982) et maire de Granville (1990-1994).

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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