Vabre
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Vabre est une commune française située dans l'est du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant.
Le village se dit "village des sages" et il a mis en vente un livre s'appelant comme ceci.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Gijou, le Berlou, le Rieu de l'Aze, le ruisseau du Robert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vabre est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Ses habitants sont appelés les Vabrais ou Vabraises.
Géographie
Localisation
Vabre se trouve dans l'est du département du Tarn. Enclavé dans les monts de Lacaune, Vabre est un bourg traversé par le Gijou, rivière de montagne qui se jette dans l'Agout.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Voies de communication et transports
Enclavée, ses accès souvent bloqués par la neige, avant que ne se développe le réseau routier, Vabre fut longtemps desservie par un tortillard, petit train des Chemins de fer départementaux du Tarn qui reliait Castres à Murat. Trains, chemin de fer et gares ont aujourd'hui complètement disparu. L'explorateur et conférencier Albert Mahuzier lui a consacré un film, Le Tortillard, en 1943<ref>Marcel de Hubsch et Albert Mahuzier, Le Tortillard, 16 min, en ligne</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Agout, le Gijou, le Bertou, le Rieu de l'Aze, le ruisseau du Robert, le ruisseau de Bézergues, le ruisseau de l'Usclade, le ruisseau de Vergue, le ruisseau du Robert, le ruisseau du Vialou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Agout, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Gijou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lacaune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Bertou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gijounet et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Gijou sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Rieu de l'Aze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-de-Trivisy et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Arifat, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montredon-Labessonnie », sur la commune de Montredon-Labessonnié, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité et deux départements<ref>Modèle:Lien web</ref>. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, s'étendant sur Modèle:Unité dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « vallée du Gijou de Lacaze à Bézergues et vallée de l'Agoût de Bézergues à la Vergne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Vabre.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Vabre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), prairies (14 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones urbanisées (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vabre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le Gijou, le Bertou et le Rieu de l'Azé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 2003 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Vabre est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 442 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vabre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Attestée sous la forme Vabro en 1358<ref>Ernest Nègre : Toponymie générale de la France, p. 248.Modèle:Source insuffisante.</ref>Modèle:Référence incomplète.
Histoire
Ce village de montagne est marqué par deux grands épisodes de l'histoire :
- le protestantisme ;
- la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
Protestantisme
Vabre adhéra très tôt aux idées de la Réforme, devenant un territoire protestant des Monts de Lacaune.
À ce titre la ville eut à subir les persécutions, condamnations aux galères et mises à mort menées par l'Intendant du Languedoc<ref>Les procès-verbaux de ces condamnations sont aux Archives départementales de l’Hérault à Montpellier.</ref> pour faits d'assemblée et autres pratiques de la religion prétendument réformée, jusqu'aux dragonnades<ref>Une maison du village est encore dénommée "caserne des dragons" par les habitants.</ref> après la révocation de l’Édit de Nantes.
En 1801, les protestants de Vabre construisent sur l'emplacement de l'ancien château<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le temple protestant de Vabre
Résistance
Vabre et les alentours, au travers des relations commerciales engendrées par l'activité textile, et du fait de la topologie protectrice des lieux, sont rapidement devenus une zone de refuge pendant la Seconde Guerre mondiale. La population, fortement protestante et marquée par sa propre histoire, accueillera et protégera les réfugiés, notamment les réfugiés juifs qui rejoindront la Résistance organisée. Le Modèle:Date-, la commune de Vabre a été intégrée au réseau « Villes et Villages des Justes de France » par le Comité français du mémorial Yad Vashem ; deux de ses habitants, dont le pasteur protestant, Robert Cook, avaient déjà été reconnus « justes parmi les nations » à titre individuel par l'institut Yad Vashem de Jérusalem<ref>Article du Parisien Libéré du 2 novembre 2015, consulté le 3/11/2015</ref>,<ref>Communiqué de Yad Vashem France</ref>.
Le service du travail obligatoire (STO), instauré par le gouvernement de Vichy en Modèle:Date, marquera l'arrivée d'une vague de réfugiés désireux de se soustraire à cette obligation.
La Résistance s'organisera autour de Guy de Rouville (alias Pol Roux), Vabrais, qui prendra la responsabilité du secteur 10 des Corps Francs de la Libération (CFL), de Pierre Dunoyer de Segonzac (alias Hugues), venu de l'École des cadres d'Uriage, qui prendra en Modèle:Date la responsabilité de la zone A du Tarn, et de Maurice Redon (alias Durenque), responsable départemental des Forces françaises de l'intérieur (FFI). Modèle:Article détaillé 450 résistants seront inscrits<ref>Dans un livre de comptes qui subsista après la guerre.</ref>, formés et armés (autant que les moyens le permettaient) et organisés en trois compagnies, dans l'objectif du débarquement allié du 6 juin 1944.
Les maquis de Vabre accueilleront et protégeront le poste de commandement du délégué militaire régional de la région 4 (10 départements, Toulouse), situé à Bourion.
Ils participeront notamment à la libération de Castres, faisant Modèle:Nombre prisonniers allemands.
Le « petit train » des Chemins de fer départementaux du Tarn, reliant Vabre à Castres d'un côté, Lacaune de l'autre, joua un rôle important pour la Résistance locale, tant pour l'acheminement de personnes, de denrées alimentaires, que pour les communications téléphoniques clandestines passées par un réseau filaire suivant la voie ferrée.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,5 % d'actifs (63,9 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 28,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 233 en 2013 et 240 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 263, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 263 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 123 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 76,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 14,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
71 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Vabre au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 71 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
14 | 19,7 % | (13 %) |
Construction | 7 | 9,9 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
21 | 29,6 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 1,4 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,4 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
8 | 11,3 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
14 | 19,7 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 4 | 5,6 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 71 entreprises implantées à Vabre), contre 26,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Soc Lacaunaise Construct Et TP, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (Modèle:Unité)
- Les Ateliers De Vabre-Granit - Avg, taille, façonnage et finissage de pierres (Modèle:Unité)
- SARL Roux, taille, façonnage et finissage de pierres (Modèle:Unité)
- Viala Construction, construction de maisons individuelles (Modèle:Unité)
- Dimogranit, autres intermédiaires du commerce en produits divers (Modèle:Unité)
Deux secteurs économiques ont particulièrement marqué Vabre dans son histoire : l'exploitation du granit, avec la proximité du Sidobre, et l'activité liée au textile. Si aujourd'hui, le granit fait encore l'objet d'une activité économique, l'industrie textile a complètement disparu, depuis la fermeture de la dernière usine, Faure et Claron, en 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à la suite de la crise qui a touché ce secteur en France depuis les années 1970.
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 30 en 2000 puis à 24 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 12 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 73 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.
Commerces
- Boucherie charcuterie traiteur "Chez Benoit"
- Boucherie charcuterie traiteur "Chez Laurent"
- Café Courrech
- Commerce multi-services (librairie, papeterie, pêche, presse, etc.)
- Épicerie générale "Chez Christine"
- Pharmacie
- Pisciculture
- Restaurant "Le Grillon de l'Horloge"
- Salon de coiffure
- Supérette
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
À Vabre
- Le beffroi-porte de la ville, reste de l'enceinte (monument inscrit).
- Des maisons à pans de bois (6, 8, 10 rue Vieille).
- Église Sainte-Anne de Vabre, du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Temple protestant de Vabre, du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2015<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Temple protestant évangélique.
-
Beffroi.
-
Maisons à pans de bois.
-
Église.
-
Temple protestant de 1801.
-
Intérieur du temple.
-
Temple évangélique.
À proximité
- Musée du protestantisme en Haut-Languedoc, à Ferrières.
- Parc naturel régional du Haut-Languedoc, dont Vabre fait partie.
- Le Sidobre, au sud de Vabre, zone granitique où l'érosion a laissé des constructions granitiques remarquables.
Personnalités liées à la commune
- Célina Marc, (Maria Anna Célina MARC), (1839-1925), est une poétesse célèbre dans la région. Une des rues porte son nom.
- Le pasteur et théologien Jean Cadier (1898-1981), y est né.
- Le pasteur Robert Cook (1907-2003), Juste parmi les Nations<ref>Modèle:Lien web.</ref>, y a exercé<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le pasteur Daniel Sens (1913 - 2005), Juste parmi les Nations<ref>Modèle:Lien web</ref>, y séjourna pendant la 2e guerre mondiale.
- Guy de Rouville, (1915-2017), y a vécu et y est inhumé.
- Simone Iff, (1924-2014), militante française du droit à l'avortement y est née.
- Michel Cals, (1951-), écrivain y a vécu.
- Henry de Rouville, (1955-1988), contreténor, y a vécu et y est inhumé.
- Danielle MAILHE (1951-) Sous-Préfète honoraire,
Vie pratique
- Commerces locaux
Service public
- Centre des Finances Publiques
- Gendarmerie Nationale
- Syndicat d'initiative
Enseignement
Culture
- Médiathèque
- Société des Amis du Pays Vabrais (SAPV)
Cultes
- Temple protestant de Vabre, de l'Eglise protestante Unie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Activités sportives
- Club Athlétique Vabrais (CAV)
- Circuits de randonnée
- Piscine et tennis municipaux
Écologie et recyclage
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean Dartigue-Peyrou, L'église réformée de Vabre au Modèle:18e d'après les archives municipales, Albi, 1906.
- André Armengaud, Vabre, village d'Occitanie, Valdériès, 1986.
- Guy Cals, Jacques Pons, Vabre, mémoire d'un siècle, Vabre, 2003 ; Vabre au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} siècle, le temps des bâtisseurs, Vabre, 2007.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Site officiel
- Communauté de communes des Vals et Plateaux des Monts de Lacaune
- Histoire des Maquis de Vabre
- Modèle:Site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes