Hégésippe Moreau
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Biographie2 Pierre-Jacques Roulliot, dit « Hégésippe Moreau », est un écrivain, poète et journaliste français, né le Modèle:Date de naissance à Paris où il est mort le Modèle:Date de décès.
Biographie
Inscrit à l’état civil sous le nom de Pierre-Jacques Roulliot, il porte dès son enfance le nom de son père naturel et adopte le pseudonyme d’Hégésippe en publiant ses premiers vers à Paris en 1829. Il utilise également le nom de plume d’Alphonse Dardenne<ref>Octave Vignon — dans Hégésippe Moreau, Sa vie — son œuvre, tome I, Modèle:P. — écrit : Modèle:Citation</ref>.
Son père, Claude-François Moreau, né à Poligny (Jura) en 1756, nommé professeur au collège de Provins (Seine-et-Marne) en 1810, meurt de tuberculose le Modèle:Date. Sa mère, Marie Roulliot — née le Modèle:Date, inscrite à l’état civil de Cluny (Saône-et-Loire) sous le nom de Jeanne-Marie Rouillot — se place chez Madame Guérard, de Provins, qui recueille Hégésippe, alors âgé de quatre ans. Sa bienfaitrice lui fait commencer ses études au collège de Provins, puis, la famille ayant quitté la ville pour la campagne, il est placé au petit séminaire de Meaux, puis à celui d’Avon (près de Fontainebleau). Il y apprend la mort de sa mère le Modèle:Date, elle aussi décédée de tuberculose.
Dans sa préface aux Œuvres de Hégésippe Moreau, Sainte-Beuve affirme qu’il Modèle:Citation
À sa sortie du séminaire d'Avon, en 1828, Hégésippe Moreau entre en apprentissage, comme correcteur, chez un imprimeur de Provins, M. Lebeau. La fille de M. Lebeau, Louise, est celle que Hégésippe Moreau appelle sa « sœur » et à laquelle il dédie ses contes. Cette année-là, Charles X, revenant d’un voyage que lui avait fait faire M. de Martignac, passe par Provins, et selon Sainte-Beuve, Modèle:Citation
Hégésippe Moreau retourne à Paris à cette époque et, sur les conseils de M. Lebrun, il adresse à M. Didot son Épître sur l’imprimerie. Hégésippe Moreau est embauché à l’imprimerie Didot, rue Jacob à Paris.
Peu après juillet 1830, M. Lebrun est nommé à la direction de l’Imprimerie royale. Il cherche à y faire entrer Hégésippe Moreau, mais ce dernier a déjà quitté l’imprimerie Didot ; d'après Sainte-Beuve, il Modèle:Citation
Hégésippe Moreau participe aux journées de juillet 1830. Il devient maître d’étude, mais abandonne vite ce qui n’est « pas une carrière » (Sainte-Beuve) ; il vit en bohème, de faim et de poésie.
En 1833, après une hospitalisation, il revient en convalescence à Provins, chez Modèle:Mme Guérard. Il entreprend de lancer un journal en vers, Diogène, sur le modèle de La Némésis de Barthélemy. Mais, pour Sainte-Beuve : Modèle:Citation bloc
De 1834 à 1838, il vit de nouveau à Paris, quelque temps en colocation, notamment dans le quartier Latin avec les poètes Louis-Agathe Berthaud (1810-1843) et Jean-Pierre Veyrat (1810-1844), ou seul dans une grande misère ; et, d'après Sainte-Beuve, Modèle:Citation bloc
Poète mal compris, mal-aimé, Hégesippe Moreau reste un poète attachant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mort trop jeune, tombé dans l’oubli, même si une rue parisienne porte son nom, dans le [[XVIIIe arrondissement de Paris|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} arrondissement]] (la rue Hégésippe-Moreau) ainsi qu'à Avon (Seine-et-Marne), Aubervilliers et Provins. Eugène Vermersch, poète lui aussi méconnu, lui consacrera tout de même une Ode. Hégésippe Moreau aurait-il écrit de grandes œuvres ? Walter Benjamin parle positivement de fragments de son œuvre publiée.
Evoquant sa mort en 1838 à l'Hôpital de la Charité, le critique littéraire Emile Faguet (1847-1916) pouvait écrire : "Il mourut là, s'ajoutant au cortège funèbre, infiniment cher à l'humanité, des poètes morts jeunes, restés enfants, pour qui la vie fut dure et dure la mort, parce que ce tour même d'esprit et d'imagination qui les faisait poètes les rendait absolument incapables de comprendre les conditions de la vie et de méditer pratiquement sur la mort<ref>Modèle:Article</ref>."
Tombe au cimetière du Montparnasse
-
Tombe
-
Buste
-
Inscription
-
Inscription (suite)
Détail de la stèle :
A
HEGESIPPE MOREAU
AUTEUR DU "MYOSOTIS"
1810 - 1838
______
Passant sur la pierre qui s'use
Aux baisers de l'air et de l'eau
Lisez un nom cher à la Muse :
Hégésippe Moreau !
SOUSCRIPTION PUBLIQUE
SUR L'INITIATIVE
DE SES ADMIRATEURS
1890 - 1903
______'
Bibliographie
Recueils
- Le Myosotis, petits contes et petits vers ; Desessart, Paris, 1838
- Œuvres de Hégésippe Moreau<ref>Lire en ligne sur Gallica dans une version incomplète, le poème « Dix-huit ans » étant manquant.</ref>, préface de Sainte-Beuve ; Garnier Frères, Paris, 1881
- Contes à ma sœur ; Petite Collection rose ; Librairie A. Lemerre, Paris (sans date) ; 166 + ii pages ; 7,2 sur Modèle:Unité ; comprend :
- Le Gui de chêne
- La Souris blanche
- Les Petits Souliers
- Thérèse Sureau
- Le Neveu de la fruitière
- Contes à ma sœur, avec notices et notes par E. Gœpp ; A. Lemerre, Paris, 1889 ; comprend :
- Contes à ma sœur
- Le Gui de chêne
- La Souris blanche (illustrations de Jean Martin ; Librairie Geldage, Paris, 1929)
- Les Petits Souliers
- Thérèse Sureau
- Le Neveu de la fruitière
- Poésies
- Un Souvenir à l'hôpital
- La Fermière
- Sur la Mort d'une cousine de sept ans Modèle:Commentaire
- La Voulzie
- Contes à ma sœur
Contes
- Le Neveu de la fruitière, Modèle:1re dans le Journal des Enfants en 1836. Modèle:Commentaire
- M. Scribe à l’Académie, Modèle:1re dans La Psyché, Modèle:N° du Modèle:Date-
- Jeanne d’Arc, Modèle:1re dans le Journal des Demoiselles du Modèle:Date-. Modèle:Commentaire
- Les Petits Souliers , Modèle:1re dans le Journal des demoiselles en Modèle:Date-
- La Dame de cœur, Modèle:1re dans Le petit Courrier des Dames, Modèle:N° du Modèle:Date-, avec ce sous-titre « Extrait des confessions d’un vieil enfant, ouvrage inédit »
- Le Gui de chêne, Modèle:1re dans le Journal des demoiselles en janvier 1837 sous le titre « Macaria ou Les Héraclides »
- Thérèse Sureau, Modèle:1re dans la Psyché en janvier 1837 sous le titre « La dixième muse »
- La Souris blanche, Modèle:1re dans le Journal des demoiselles en Modèle:Date-
Biographies et études
- Camille Noé Marcoux, Louis-Agathe Berthaud (1810-1843), prolétaire et bohème des lettres : le parcours d'un écrivain républicain sous la monarchie de Juillet - Fragments d'une vie suivis d'un Catalogue raisonné de ses œuvres, mémoire de master 2 en histoire contemporaine réalisé sous la direction de M. Jean-Claude Caron, Clermont-Ferrand, université Blaise Pascal, 2014, 822 p., Modèle:P. (chapitre « 1833-1834: Deux grands hommes de province à Paris ») et Modèle:P. (chapitre « 1835-1837: Sur les flots de la littérature quotidienne »)
- Modèle:Ouvrage; IV+264+10+VI+7pp ; illustrations, bibliographies ; contient la Biographie des auteurs morts de faim de Charles Colnet du Ravel, 1813.
- Modèle:Ouvrage Préface de M. Jean Fabre, professeur à la Sorbonne ; ouvrage publié avec le concours du Centre national de la recherche.
- Modèle:Ouvrage; ouvrage publié avec le concours du Centre national de la recherche scientifique.
- Modèle:Ouvrage
- Georges Maze-Sencier, "Hégésippe Moreau", in Les Vies closes, Paris, Perrin & Cie, 1902, Modèle:P.
Notes et références
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Œuvre {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Contes à ma sœur (1889).
- Article de la Presse du 5 novembre 1891 écrit par Alexis Lauze