Vire

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Vire est une ancienne commune française du Bocage virois, située dans le département du Calvados (dont elle est une sous-préfecture) et la région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Vire Normandie.

Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.

Géographie

Modèle:Refnec

Comme toute la Normandie, Vire bénéficie d’un climat océanique avec des étés frais et des hivers doux. Les stations météorologiques les plus proches sont celles de Caen-Carpiquet et de Granville-Pointe du Roc situées à Modèle:Unité. Celle d'Alençon-Valframbert est à Modèle:Unité. Le Bocage virois s'en différencie toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Vire, avoisine les Modèle:Unité, les communes environnantes étant quant à elles plus arrosées<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).</ref>. Du fait du relief environnant, les hivers sont ordinairement plus enneigés qu'en plaine de Caen.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vira en 1082<ref>Cartulaire de la Trinité.</ref>, Castrum Viriœ 1210<ref>Cartulaire normand, n° 209, p. 32.</ref>, Viriœ Castrum 1230<ref>Cartulaire de Troarn.</ref>, Vile et Chastel de Vile <ref>Livre blanc de Troarn.</ref>, Vyre en 1371<ref>Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Calvados, page 303.</ref>.

Le fleuve côtier homonyme a donné son nom à la ville. C'est selon René Lepelley l'un des toponymes normands actuels les plus anciens, sinon le plus ancien. Son origine serait pré-celtique, dérivé d'une racine indo-européenne ver- ou var-, évoquant l'eau, qui se retrouve dans l'ancien nom de Saint-Lô, également sur le cours du fleuve, Briovera<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gentilé est Virois.

Histoire

Vire fut de tout temps constamment fortifiée : camp préhistorique, oppidum gaulois, motte féodale entourée d'une palissade sous Guillaume le Conquérant, éperon barré par un robuste donjon carré à contreforts œuvre de Modèle:Noble, isolée par une double enceinte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle flanquée de tours circulaires. Capitale du Bocage, Vire sera l'une des principales places fortes des ducs de Normandie, rang qu'elle conservera après le rattachement au royaume de France en 1204<ref name="Hallé_p76">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen Âge

En 1123, Modèle:Noble, roi d'Angleterre et duc de Normandie, fait construire sur un éperon rocheux, contourné par un méandre de la Vire, un donjon carré muni d'une première enceinte, afin d'assurer la défense du duché contre les appuis extérieurs à ses opposants, telles les troupes du comte d'Anjou ou des seigneurs de Bretagne<ref group="a" name="Vire1000">Modèle:P..</ref>.

Cet ensemble est, à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur ordre de Saint Louis, complété par des remparts extérieurs. Cette deuxième enceinte n'est achevée qu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle correspond aux actuelles tours de Geôle, Saint-Sauveur, aux Raines, de la Douve et à la porte Horloge<ref group="a">Modèle:P..</ref>. Le Modèle:Date- un mandement de Modèle:Noble témoigne de la fortification de la ville, Modèle:Citation leurs accordant la remise d'une partie de leurs impositions pour Modèle:CitationModèle:Sfn.

Lors de la guerre de Cent Ans, Vire est pillée en 1368 par les grandes compagnies<ref>Modèle:Article.</ref>. Après le siège et la prise de Caen en Modèle:Date- par le roi d'Angleterre Modèle:Noble, la ville résistera plusieurs mois avant d'être prise en 1418 par les Anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'occupation anglaise provoque la résistance des paysans du bocage virois, et en 1436-1437, sous la conduite de Jean Boschier, c'est la révolte générale. Ses quatre à cinq milles insurgés seront taillés en pièces près de Saint-Sever. Parmi les morts on compte Olivier BasselinModèle:Sfn. Cette occupation ne prendra fin qu'en 1450 et aura été particulièrement brutale. L'exécution de Hugues Vaux, propriétaire de la plus grande ferme du village, après son refus de livrer sa femme au sergent anglais Fields, laisse la population dans un désarroi total. Quelques habitants ont néanmoins profité de l'occupation anglaise : Eugène Vergny, qui fournissait des renseignements sur les troupes françaises à Fields, reçut la ferme de Vaux après son exécution<ref group="d">Passage à préciser.</ref>.

Époque moderne

À la fin du Moyen Âge, la ville devient prospère, d'abord par les activités du cuir, puis par l'industrie drapière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au cours des guerres de Religion, les protestants prennent le contrôle de la villeModèle:Sfn.

En 1619, la peste s'installe à nouveau à Vire<ref>Modèle:Article.</ref>.

Sous le règne de Modèle:Noble, comme bon nombre de constructions défensives du Moyen Âge pouvant servir d'éventuelles rébellions (huguenotes en particulier), le château et son enceinte sont démantelés sur ordre de Richelieu<ref group="b">Modèle:P..</ref>.

À la suite du traité de Paris, en 1763, l'industrie drapière locale perd un de ses principaux débouchés par la cession du Canada à l'Angleterre<ref group="a" name="ref_auto_1">Modèle:P..</ref>. Parmi d'autres dont la charge des impôts, cet évènement contribuera à l'accueil favorable des Virois à la convocation des états généraux<ref group="a" name="ref_auto_1" />. La Garde nationale est constituée à partir d'Modèle:Date- et le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier des campagnes, favorable à la Révolution, parait le Modèle:Date-<ref group="a" name="ref_auto_2">Modèle:P..</ref>. Sous la Terreur, les églises sont fermées, Notre-Dame devient un dépôt de fourrage, Sainte-Anne une écurie, Saint-Thomas un magasin à poudre et l'Hôtel-Dieu un hôpital militaire<ref group="a" name="ref_auto_2" />. Un vaste transfert de propriété, profitant surtout à la bourgeoisie, résulte de la vente des biens nationaux<ref group="a" name="ref_auto_2" />.

Époque contemporaine

À partir de 1795, les Chouans s'organisent dans le bocage sous la direction de Louis de Frotté. Début 1796, Vire est en état de siège. Une tentative de Hoche de pacifier la région échoue et le Modèle:Date-, les troupes de Frotté attaquent Vire que les gardes nationaux, aidés de renforts de tout l'ouest du Calvados, défendent victorieusement. Frotté se retire sur Gathemo où les prisonniers républicains sont libérés<ref>Modèle:601 communes de la Manche.</ref>. L'exécution de Frotté en Modèle:Date- met un terme à la Chouannerie normande<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Fichier:Coiffe de Vire.jpg
Coiffe de Vire.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Sur le chemin de l'exil, le Modèle:Date-, Modèle:Noble passe la nuit dans le château du Cottin<ref name="ouest-eclair-1832">{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4993058/f5.zoom%7C{{ #if: bpt6k4993058/f5.zoom |{{ #if: L'Ouest-Éclair | L'Ouest-Éclair | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}, 10 juillet 1832, « Rois et présidents de la République à Vire ».</ref>. Ses deux successeurs feront également un passage sur le trajet de Cherbourg : Louis-Philippe à l'aller le Modèle:Date-, le président Louis-Napoléon Bonaparte au retour le Modèle:Date-<ref name="ouest-eclair-1832" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville est très active<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1857, un sous-préfet justifie le bas niveau des salaires ouvriers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville résiste mal à l'industrialisation et subit une récession importante. Une forte tradition de compétence en botanique l'a fait néanmoins connaître, au point d'être considérée comme l'un des berceaux de la botanique moderne. Ses chercheurs et peintres d’histoire naturelle étaient renommés dans toute l’Europe<ref>Exposition Flore, passionnément! Les Botanistes de Vire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Musée de Vire, Calvados.</ref>.

À la suite de l'annexion, en 1871, de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne tout juste unifiée, un certain nombre d'entreprises textiles, notamment de Bischwiller, quittent l'Alsace et viennent s'installer en Normandie. Vire est, comme Elbeuf, l'un des principaux points de chute de cette migration, tout comme Châlons-sur-Marne dans le département de la Marne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Seconde Guerre mondiale

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Modèle:Date- vers vingt heures, comme beaucoup d'autres villes normandes, Vire subit les bombardements stratégiques alliés et est détruite à plus de 95 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ceux-ci font environ Modèle:Nobr<ref group="a">Modèle:P..</ref>. Les soldats du Modèle:1er du Modèle:116e d'infanterie de la [[29e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:29e d'infanterie américaine]] libèrent la ville le Modèle:Date-. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, ce régiment subit cent huit tués et quatre disparus dans la bataille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après la Seconde Guerre mondiale

La reconstruction s'effectue jusqu'au milieu des années 1960. L'architecte Marcel Clot est chargé, dès 1944, d'élaborer le plan de reconstruction et d'aménagement. Une vaste opération de déminage et de déblaiement se poursuit jusqu'en Modèle:Date-. Un remembrement urbain est alors effectué. Les réseaux et la nouvelle voirie sont créés<ref group="e">Modèle:P..</ref>. La réalisation des nouveaux immeubles est suivie par l'architecte en chef de la ville Marcel Chappey, remplacé en 1949 par Claude Herpe. La première pierre de la reconstruction est posée le Modèle:Date-. La bibliothèque, dernier grand édifice public à être réédifié, est ouverte le Modèle:Date-<ref group="e">Modèle:P..</ref>.

Dans le cadre du plan Raymond Marcellin visant à réduire le nombre de communes, la commune de Saint-Martin-de-Tallevende est associée à Vire le Modèle:Date-<ref>Insee : toutes les modifications de commune pour le département du Calvados (14) de 1930 à 2012.</ref>.

Le Modèle:Date-, Vire intègre avec sept autres communes la commune de Vire-Normandie<ref>Modèle:Lien web.</ref> créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi Modèle:N° du Modèle:Date- de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Coulonces, Maisoncelles-la-Jourdan, Roullours, Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont, Truttemer-le-Grand, Truttemer-le-Petit, Vaudry et Vire deviennent des communes déléguées et Vire est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

La commune est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945.

Politique et administration

Vire a fusionné avec des communes voisines :

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Source partielle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : Modèle:Ouvrage ;
Charles-François Moulin : La Manche libre n°3403, édition Vire, 20 février 2010
Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal était composé de trente-trois membres dont le maire et neuf adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Vire-Normandie le Modèle:Date- jusqu'en 2020 et Marc Andreu Sabater devient maire délégué de Vire. Il est élu maire de Vire-Normandie le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee, Vire comptait Modèle:Unité en 2007 (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le Modèle:743e au niveau national, alors qu'elle était au Modèle:688e en 1999, et le Modèle:6e au niveau départemental sur Modèle:Nobr.

Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4

Le maximum de la population a été atteint 1982 avec Modèle:Unité.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à Modèle:Nobr (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

Modèle:Pyramide des âges Modèle:Pyramide des âges

Enseignement

Écoles élémentaires

Collèges

Lycées

IUT

  • IUT de Caen, antenne de Vire.

Formations dispensées : DUT Hygiène sécurité environnement, Licence professionnelle Gestion des risques en entreprises.

BTS

  • BTS d'optique-lunetterie : dans l'enceinte du lycée Marie-Curie. Depuis 2005, le BTS accueille une antenne de la licence professionnelle d'optique de l'université d'Orsay.
  • BTS Métiers de la mode-vêtements par alternance au lycée Jean-Mermoz.

Formation professionnelle continue

  • Greta Sud Normandie (a intégré les locaux du lycée Jean-Mermoz depuis 2015). Les Greta sont des structures de l'éducation nationale qui organisent des formations pour adultes dans la plupart des métiers, allant de la formation à un simple module jusqu'à un diplôme de type CAP au BTS.

Économie

Entreprises

Titres de presse

Journaux disparus, localisés à Vire<ref>Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944, l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers du Temps, 1998. Modèle:ISBN.</ref> :

  • Le Courrier des campagnes (1791)
  • Affiches annonces et avis divers de l'arrondissement de Vire (1821-1837)
  • Journal judiciaire, annonces, affiches et avis divers de la ville et de l'arrondissement de Vire (1821-1837)
  • Le Glaneur, journal judiciaire d'annonces et avis divers de Vire (1822)
  • Le Virois (1831-1887)
  • L'Hebdomadaire – Journal de Vire (1837-1878)
  • Le Journal de Vire (1878-1889)
  • Le Bocage (1880-1941)
  • Le Réveil virois (1890-1908)
  • La Croix du Bocage (1897-1944)
  • Le Petit glaneur (1907-1910)
  • L’Écho du Val de Vire (1914-1919)
  • Le Paysan normand (1924-1939)

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Vire a conservé de son passé un certain nombre de monuments<ref>Les monuments de la ville.</ref>, malgré sa destruction à près de 93 % lors de la libération de la ville en 1944.

Fichier:TourAuxRaines Vire.JPG
La tour Saint-Sauveur.

Anciennes fortifications

Château
Enceinte urbaine

La ville qui se développa sous la protection de la forteresse ne fut protégée par une enceinte, un quadrilatère peu régulier, qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Chapitre.</ref> (entre 1230 et 1270<ref name="Hallé_p76"/>). Au Moyen Âge, Vire se situait au centre d'un réseau de places fortes avec : Caen, Bayeux, Saint-Lô, Avranches, Saint-James, Mortain, Domfront, Falaise… La cité qui était un important carrefour de routes, vit son bourg se développer rapidement autour de l'église Notre-Dame, et connaîtra au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un important développement à la suite d'une activité croissante, entraînant la reconstruction de Notre-Dame (1230-1272), et l'édification des remparts, sur lesquels on travaille encore en 1295Modèle:Sfn.

La muraille, de forme ovoïde, qui s'étendait au nord et nord-est du château sur le versant sud d'une colline, couronnant sa crête vers le nord, se développait sur une longueur de Modèle:Nobr. Les murs qui avaient une épaisseur moyenne de deux mètres étaient composés d'une maçonnerie de granit gris lié au mortier constitué de sable de rivière, d'huile de colza et de chaux. L'enceinte urbaine, précédée par un fossé large d'environ sept mètres et profond de cinq, se rattachait aux fortifications du château. Elle était flanquée de six grosses tours à mâchicoulis et s'ouvrait vers l'extérieur par quatre portes dont les trois principales étaient protégées par deux tours avec herses et pont-levis (porte de Martilly ou Saint-Jean, porte de l'Horloge, porte Saint-Thomas).

En partant de l'ouest se succédait : la tour de la Geôle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la tour Basirel (puis Chasties-Moines) à l'angle nord-ouest de l'enceinte, la porte de Martilly ou porte Saint-Jean qui ouvrait sur la rue Notre-Dame, deux autres tours, dont la tour de la Douve (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), soutenant la courtine qui se prolongeait le long de la rue de la Douve devenue depuis la rue Chênedollé jusqu'à la porte Gastinel (puis porte de l'Horloge, vers 1480), la porte Vieille ou Saint-Sauveur, la tour des Raines, la porte Neuve qui n'est ouverte qu'en 1602, et enfin une dernière tour bâtie vers 1590 en appui sur le « château de bas ». Au pied de ce rempart, côté intérieur, court un chemin, le chemin du charriot, de trois mètres de large environModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

La porte de Martilly s'ouvrait au nord sur la route d'Avranches, Coutances et Saint-Lô. La porte de l'Horloge, qui en 1480 fut adossée à la porte Gastinel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et située un peu plus bas, la porte de Saint-Sauveur (porte Saint-Thomas avant 1546), s'ouvraient à l'est donnant sur les chemins de Caen, Falaise, Domfront. Deux bastions (boulevards), situés au delà du fossé, vers l'est, couvraient la porte Saint-Sauveur. Une quatrième porte, celle de la porte Neuve, s'ouvrait au sud et n'était protégée que d'un simple pont-levis et une contre-garde à l'ouest. Ces trois portes desservaient trois rues principales qui aboutissaient sur la place de l'église Notre-Dame qui est le centre de la citéModèle:Sfn.

Les fossés seront comblés à partir de 1720 et remplacé par la rue des remparts, et l'on commence à abattre des pans de murailles<ref name="Hallé_p76"/> et à batir des maisons au pied de la porte de l'Horloge. En 1735 on détruit le pont-levis de la porte Neuve, et la porte de Martilly est rasée par ordre royal du Modèle:Date-Modèle:Sfn. Les destructions se poursuivront jusqu'en 1944, où la ville est écrasée sous les bombes.

De son passé médiéval, la ville a conservé, outre les vestiges de son château, la cathédrale Notre-Dame, des fragments de remparts, la tour des Raînes, tour d'angle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle près de la Vire, à l'extrémité sud de l'enceinte, à l'angle de la rue Valhérel, inscrite aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, une des deux tours de la porte Saint-Sauveur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), ancienne porte dite porte Veille dont il ne reste que la tour nord, et qui s'ouvrait au droit de la rue Chaussée, inscrite aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, et la porte Horloge ({{#switch: XV

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}}), une des portes d'entrée de la ville, classée aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Haute tour carrée de Modèle:Nobr qui est le symbole de la ville. Quant à l'habitat, il devait probablement comporter plus de maisons en pierre que de colombages, vu le sol rocheux sur lequel c'est développé la cité médiévaleModèle:Sfn.

Châtellenie de Tracy

Sur l'ancienne commune de Neuville, au nord du territoire, le château de Tracy fut le siège d'une châtellenie importante. Arcisse de Caumont, en 1857, en écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Architecture religieuse

Fichier:FranceNormandieVireEgliseNotreDame.jpg
L'église Notre-Dame.
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}} classée aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

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}} inscrit aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Architecture civile

La gare de Vire.
La gare de Vire.
La construction du nouvel hôtel de ville, œuvre des architectes David et Herpe, est mise en chantier en 1953, à l'endroit où se dressaient avant les bombardements l'ancien hôtel de ville ainsi que le théâtre. Le bâtiment est inauguré le Modèle:Date- par Guy Mollet, président du Conseil<ref group="a">Modèle:P..</ref>. L'édifice est orné en 1959 d'un bas-relief monumental du sculpteur René Babin habillant le pilier de soutien de la salle du conseil construite partiellement en porte-à-faux.

Statuaire monumentale

Patrimoine naturel

Sites classés

  • Esplanade du château, parc Lenormand et rocher des Rames. Cet ensemble de trois sites<ref>Modèle:Lien web.</ref> est classé par arrêté du Modèle:Date-. Il s'agit du premier site classé du Calvados<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Site inscrit

Gastronomie

L'andouille est la spécialité gastronomique de Vire.

Activité et manifestations

Loisirs

Sports

Environnement

La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Personnalités liées à la commune

Natifs

Fichier:Thomas Sonnet Courval.jpg
Modèle:Centrer
Fichier:Charles-Julien Lioult Chenedolle.jpg
Charles-Julien Lioult de Chênedollé
(1769-1833).
  • Gilles de la Vente, artiste peintre qui s'installe à Vire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le père ou l'aïeul d'une importante famille d'artistes peintres, tous nés à Vire : Olivier né en 1635, François l'Ancien né en 1671, Vincent l'Ancien né en 1680, François né en 1712, Vincent né en 1740, Jean François né en 1746.
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}}.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Exupère-François Alais (1815-1866), sculpteur ;
  • Georges-Joseph de Momigny (1812-1882), compositeur ;
  • Félix Dortée (né à Vire en 1819), poète, auteur de Poésies, précédées d'une lettre de Béranger, 1851 ;
  • Octave Gréard (1828-1904), pédagogue et universitaire français ;
  • Aymard de Banville (1837-1917), vicomte, photographe, homme politique. Il participe à une mission en Égypte (1863-1864) organisée par Emmanuel de Rougé où il réalise 200 à 300 négatifs au collodion humide. Ils utiliseront les premiers la photographie en archéologie et la technique avancée de Banville permettra de restituer une image dont la netteté sera largement supérieure aux autres travaux de l'époque. Leurs clichés seront édités en 1865 par Samson, et l'album sera un des plus importants documents d'archéologie égyptienne. Soixante-dix de ses plaques photographiques sont conservées aux Archives photographiques (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine). Il devient conseiller général de l'Orne en 1870 ;
  • Armand Gasté (1838-1902), homme de lettres, spécialiste de l'histoire littéraire de Normandie ;
  • Edgar Monteil (1845-1926), écrivain, journaliste, homme politique et préfet français ;
  • Marie Dulout (1870- ?), peintre ;
  • Maurice Dior (1872-1946), industriel ;
  • René Levavasseur (1881-1962), architecte ;
  • Raymond Lefebvre (1891-1920), écrivain, journaliste et militant pacifiste, socialiste puis communiste.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Autres personnalités

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références bibliographiques

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Autres

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail