La commune de Gaillon est située en vallée de Seine, qui borde ses zones d'activités industrielles vers Aubevoye, puis elle s'étend jusqu'aux coteaux boisés.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,6 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Gaillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillon, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2019, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune de Gaillon s'est constituée le long de la route (royale) de Vernon à Rouen. L'actuelle rue du général de Gaulle est le centre historique du village. Les fabriques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle faisaient corps avec les habitats individuels ou collectifs. L'ensemble se trouve au pied du promontoire qui a été très tôt préempté à des fins défensives du territoire situé sur le couloir d'invasions par les Vikings ou les Anglais selon les époques. Malgré les siècles qui ont passé, la trame urbaine demeure médiévale : en témoignent les maisons à colombages et l'étroitesse des rues.
Modèle:...
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (40,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (30,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), forêts (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11 %), terres arables (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6,7 %), mines, décharges et chantiers (6,5 %), prairies (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la localité<ref group=Note>Le nom gaulois du site est inconnu. En tout cas, les Romains n'ont jamais nommé, pas plus qu'ils n'ont nommé le moindre lieu dans la région, le lieu Castiliorum, Castilio qui sont des formes médiévales latinisées du français Chastillon / Modèle:Page h', normand Modèle:Page h' / Modèle:Page h' qui évoquent la présence d'un château.</ref> est attesté sous les formes Gaillo (Guill. le Breton, Philippidos lib. V), Gallyo, Guaillon, Gaillonium, Gaillum, Gwailium (Deville, Comptes de Gaillon) ; Guaillum<ref name=ReferenceA>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Fortalitia Gaillonis (Rigord, Rec. des Hist. de France), Castrum Gaallonii (traité entre Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion) et Gaallonii en 1195 ; Gaillonem en 1196<ref name=ReferenceA/> ; Guaillum 1198 (Roger de Hoveden) ; S. Antonius de Gallon en 1208 (archives de l’Eure) ; Wallio au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle(charte d’Eustache d’Habloville) ; Gaillum en 1215 (cartulaire de Fécamp) ; Gallio en 1216 (charte de Philippe Auguste) ; Gallyo en 1232 (charte de St Louis) ; Gaillun en 1235 (cartulaire de Saint-Taurin) ; Gallon en 1262 (échange de St Louis avec l’arch. de Rouen) ; Wallanium, Waillonium en 1409 (charte de la Noë) ; Gailhon en 1508 (inventaire des meubles de Georges d’Amboise) ; Gayllon en 1622 (lettres de l’archevêque François de Harlay) ; Gaillon-l’Archevêque en 1817 (Le Couturier, Dictionnaire des communes)<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage</ref>.
Cependant, la forme Wallio pour Gaillon et de Wallonio pour son homonyme Gaillon-sur-Montcient dans les Yvelines, ainsi que l'existence du hameau Gailloncel dérivé de Gaillon, désigné Waillonchel en 1231, implique le rejet de cette explication, en effet, elle ne peut pas rendre compte du W- initial. Le passage de [w] à [g] est un phénomène phonétique régulier en français (voir l'étymologie de gagner, garder, guetter, gué, etc.), elle n'a cependant pas affecté les dialectes d'oïl septentrionaux dans lesquels [w] est resté tel quel, avec cependant une évolution postérieure en [v] en normand septentrional. L'isoglosse [v] / [g(u)] passe légèrement au nord de Gaillon (parallèlement à la ligne Joret), ainsi les communes de l'Eure situées plus au nord ont-elles conservé le W- initial devenu V-, comme dans Verclives (Eure, Warcliva vers 1025) ou Vascœuil (Wascoilus 876, GuascoliumModèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
François de Beaurepaire indique en outre que le mode de composition avec le suffixe -o / -one de la proposition d'Albert Dauzat est tout à fait inusuel avec un nom de personne germanique<ref name="ReferenceA"/>.
Il suggère donc un rapprochement avec Wail (Pas-de-Calais, Wadhil 1066), Gaël (Ille-et-Vilaine, Wadel 816) que Maurits Gysseling considère comme issus de wadellu(m) « passage à gué ». Il est lui-même dérivé du vieux bas francique *wad que certains spécialistes considèrent aussi comme probable étymologie du terme gué<ref name="cnrtl">Étymologie du terme gué</ref>.
Il serait dans ce cas suivi du suffixe -o / -one et signifierait « lieu du gué ». D'ailleurs, Gaillon est traversé par le ruisseau du Hazey en provenance de Sainte-Barbe-sur-Gaillon<ref name="ReferenceA"/>.
Toponyme signifiant « endroit guéable »<ref name="cnrtl"/>, (Gué sur le ru du Canal).
Antérieurement à la Révolution française, on rencontre l'appellation de Gaillon-l'Archevêque, ce qui entraîne peu après 1789 le changement (provisoire) de nom en Montagne-sur-Gaillon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Microtoponymie
Hydrographie : ruisseau de Grammont ; fontaine de la Colonie.
Bois : bois de Grammont ; bois de Rouen ; bois Saint-Paul.
Hameaux et écarts : Angreville (toponyme du type Modèle:Page h', mentionné sous la forme Ansgiervilla vers 1145<ref>Modèle:Article.</ref>, devenu Angreville par métathèse) ; les Artaignes ; l'Aunaie (ferme) ; le Clos Morice ; les Douaires (ferme) ; Gailloncel (forme normande Waillonchel en 1231) ; la Garenne ; les Granges Dîmes ; Mont Martin ; la Muette (ancienne forme de « meute ») ; Notre-Dame de la Garenne ; les Sables ; le Val d'Any (ferme).
Autres toponymes : les Carreaux ; les Crayons ; Croix Gilles Philippe ; les Jardins de Bas (ancien parc du Château) ; le Pot à l'Eau ; ravin des Préaux (vallon) ; les Trente Acres (sablière).
Histoire
L'histoire de la commune est fort liée à celle du château.
La Préhistoire laisse quelques traces dans la contrée<ref>Comme l'ont montré des fouilles réalisées à Saint-Pierre-d'Autils</ref>. Puis c’est au cours de l’époque romaine que l'on peut apprécier un regroupement de populations dans la vallée et surtout sur les hauteurs : en effet, Saint-Aubin-sur-Gaillon est peut-être la ville gallo-romaine des origines.
Alphonse-Georges Poulain y a exhumé des bains publics et des petits temples gallo-romains<ref>Alphonse-Georges Poulain - Campagne de fouilles des années 1910-1911 - Revue Persée -</ref>,<ref>Alphonse-Georges Poulain - Campagne de fouilles des années 1912-1913 - Revue Persée suite-</ref>. D'ailleurs, avec l'avènement du christianisme, Saint-Aubin fut longtemps paroisse mère de Gaillon. Par contre, l'archéologie moderne n'a pas révélé de trace d'un oppidum celtique à l'endroit du château local. En outre, on ne trouve aucun vestige archéologique qui ait pu être documenté relatif à la présence d'un castrum du Bas-Empire romain sur les sites de Saint-Aubin ou du château de Gaillon.
En 1192, au terme d'un accord conclu entre Philippe Auguste, le roi de France, et Jean sans Terre, le roi d'Angleterre et duc de Normandie, Gaillon passe sous la domination du roi de France, au même titre que le Vexin normand et quelques autres places fortes, dont Évreux. Jean sans Terre n'est qu'un roi suppléant pendant la captivité de son frère Richard Cœur de Lion mais, dès sa libération et son retour en terre normande en 1194, ce dernier récupère quelques-unes de ses possessions après avoir défait le Capétien à Fréteval, mais pas Gaillon ni Vernon, ni Gisors que Richard perd à la fin de l'année 1195 au terme du traité de Gaillon conclu avec Philippe. C'est pourquoi il consolide ses positions en faisant construire Château-Gaillard aux Andelys sur l'autre rive de la Seine. Ce n'est cependant qu'en 1204, après la chute de la place forte et la conquête de toute la Normandie qui s'ensuit, que Gaillon est définitivement rattachée au domaine royal français.
En 1207 et 1208, Philippe Auguste rend visite à Lambert Cadoc dans la forteresse qui contient à cette époque de nombreuses machines de guerre : trois balistes à tourniquet, treize balistes à deux pieds, et huit balistes à étriers<ref>Comptes de dépenses de la construction du château de Gaillon, Deville, 1850, Modèle:P..</ref>.
Un virage patrimonial va engendrer la célébrité de Gaillon avec Louis IX, roi de France, qui recueille l'héritage philippien du manoir féodal. Le roi ne s'intéressant guère à cette propriété, il cède à Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, tours et murailles médiévales moyennant finances et en échange de viviers et des moulins de Rouen (1262)<ref name="gaillon"/>.
Époque moderne
Les archevêques se succèdent sur le siège épiscopal de Rouen. En 1453, l'un d’eux, Guillaume d'Estouteville entreprend la construction de ce qu'il devient convenable de nommer un château.
En 1494, son successeur, Georges d'Amboise, futur légat du pape et premier ministre de Louis XII, grand mécène des arts, féru d'Italie, est la chance de Gaillon. Charles II d'Amboise de Chaumont, son neveu, accueille souvent le prélat en sa qualité de vice-roi de Lombardie, et notamment à Gaglianico, où une fresque a pour décor le château normand.
Le cardinal d'Amboise entreprend, dès 1500 jusque vers 1509, la réalisation d’un palais qui devient le premier château de la Renaissance en France : vastes bâtiments accompagnés de galeries et de jardins, dont le Lydieu est alors la perle. Il dépense 50 000 livres pour la réalisation du château. Il reçoit en 1508 la visite du roi Louis XII et de son épouse Anne de Bretagne. Gaillon fonctionne comme une cour en miniature.
Les successeurs du cardinal d'Amboise s’efforcent de maintenir le château dans le meilleur état possible, y apportant même des embellissements.
Au début 1942, Pierre Semard<ref>Voir en bibliographie l'ouvrage d'Yvette Semard.</ref> est transféré au camp d'internement de Gaillon puis à Évreux où, comme otage des autorités allemandes, il est fusillé le 7 mars.
Résumé de l’histoire de la ville en quelques dates
1419 : La ville est assiégée par le duc de Clarence, reprise par les Français et de nouveau vaincue.
1424 : Le duc de Bedford (vainqueur de la bataille de Verneuil) ordonne la démolition de toutes les fortifications, épargnant uniquement l’habitation de l’archevêque.
1497-1509 : Georges d'Amboise, archevêque de Rouen et ministre de Louis XII, construit un château Renaissance qui compte au nombre « des plus excellents bâtiments de France », selon la collection de dessins postérieurs dressés par du Cerceau.
1566 : En septembre, Nicolas Filleul donne en représentation des pièces qui seront plus tard éditées sous le titre Théâtres de Gaillon, en présence, notamment, de Catherine de Médicis.
1772 : La collégiale Saint-Antoine est abattue. Déjà en 1715, Jean-Aimar Piganiol de La Force écrivait qu'elle est mal construite<ref>[3].</ref> : l'église Saint-Ouen est bâtie en ses lieu et place.
1792 : un projet de fuite du roi à Gaillon par Adrien Duport et ses amis échoue avec la Journée du 10 août 1792<ref>Adolphe ThiersHistoire de la Révolution française, Paris, Lecointre et Durey, 1823-27, volume 2, pages 206-207) [4]</ref>.
1812 : Le château est transformé en établissement pénitentiaire relevant du régime de la maison centrale. L'établissement compte environ 1 500 détenus et fonctionne jusqu'en 1901.
1895 : Le directeur (mars 1894 - mars 1896) de la maison centrale Jean Étienne Beaunier<ref>Jean Étienne Beaunier (5 février 1846 à Château-Renault-18 janvier 1933, 88 rue du Bac à Paris), nommé chevalier de la Légion d'honneur à 80 ans passé en 1927 Base Léonore, notice LH/156/72.</ref> fait publier une notice sur son établissement<ref>Notice sur la maison centrale et l'asile des aliénés de Gaillon, par Étienne Beaunier,… souvenir offert à MM. les membres du Congrès pénitentiaire international, à l'occasion de leur visite à Gaillon, le Modèle:Date-.</ref>.
Modèle:Date : La Crucifixion, vitrail neuf de François Décorchemont, remplace le vitrail antérieur de la tour de l'église Saint-Ouen, verrière abîmée par le souffle d'une bombe en 1944.
Modèle:Date : Visite du général de Gaulle, de retour au pouvoir, mais pas encore élu président de la République. Inauguration de l'exposition « Les Jardins du château ».
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,77 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
groupe scolaire Paul-Doumer (Jules Duboc, architecte - 1937)
école des Tourterelles (maternelle) (1960)
école Louise-Michel
école de l'Orienne.
Manifestations culturelles et festivités
Gaillon organise un festival de peinture, le Festival Aquarell'Eure<ref>[5]
Festival Aquarell'Eure (blog).</ref>, qui se déroule la première semaine de juin.
Les objectifs de l'ADAGGE<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Association pour la Diffusion des Arts Graphiques à Gaillon et ses Environs), organisatrice du festival, sont multiples. D’une part, pour les artistes :
promouvoir l’aquarelle, faire mieux connaître ce médium ;
disposer d’un événement important dans la moitié Nord de la France. Les grandes manifestations nationales liées à l’aquarelle sont exclusivement organisées dans la moitié Sud ;
permettre les rencontres entre artistes internationaux et aquarellistes amateurs régionaux ;
Et d’autre part, pour le public :
permettre au public normand, parisien, touriste national ou étranger d'avoir des expositions de haut niveau ;
créer un événement phare afin de faire mieux connaître la ville et la région ;
participer au développement de l’activité touristique.
Équipements culturels et de loisirs
Conservatoire de musique (compétence de la communauté d'agglomération) installé juste à côté du château ;
École d'arts plastiques (créée en 1976), qui évolue dans un bâtiment neuf inauguré en décembre 2017 ;
Aquaval, complexe intercommunal aquatique construit au début des années 2000 ;
Grand Forum, complexe intercommunal de 4 salles de cinéma construit en 2004-2005.
Économie
L'imprimerie-papeterie Jules Sery (par suite sa veuve) laisse sa trace au travers d'une collection de cartes postales locales mais et aussi d'ouvrages d'instruction.
Le site internet de la CCEMS comporte un panorama complet des activités économiques hébergées sur son territoire et dont bénéficie ou auxquelles contribue la commune de Gaillon.
}}, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. On peut y regarder La Crucifixion<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, vitrail en pâte de verre commandé à François Décorchemont, daté de 1954, et remonté après restauration fin 2015 par les ateliers Vincent Jaillette de Bayeux.
Monument aux morts dû à Alfred Finot et Robert Raymond (1923)
Lavoir, probablement de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'endroit se prête dorénavant aux expositions provisoires.
La collégiale Saint-Antoine, là où se dresse de nos jours l'église Saint-Ouen.
Les édifices recensés en 1986 au 70-72 route de Rouen<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et au 1 rue du Maréchal-Leclerc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ont disparu depuis.
La commune déplore trois sites pollués sur son territoire [7] :
Akzo Nobel Inks, zone industrielle des Artaignes
Ancienne décharge de déchets industriels, route de la Garenne
Usine à gaz, rue Paul-Michel
Personnalités liées à la commune
Noël Argonne, dit Dom Bonaventure d'Argonne (1634-1704), né à Paris, moine chartreux d'Aubevoye, état dans lequel il décède le 28 janvier 1704.
José Edulio Barrientos (1943-2012), sculpteur chilien, exilée; y est décédé. A laissé à Gaillon une statue de Pierre Mendès France et un buste de Salvador Allende.
Henri Anatole Colin (1860-1930), docteur en médecine, aliéniste, en poste à Gaillon, entre 1894 et 1901<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>, notamment auprès des aliénés de la maison centrale. Médecin en chef des asiles de la Seine (asile de Villejuif) au moment où il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1920.
Jean-Baptiste Gauthier (né à Louviers en 1685), théologien<ref>Notamment au service de Modèle:MgrColbert, évêque de Montpellier</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, y est décédé en 1755.
Alphonse-Georges Poulain (1875-1966), écrivain, peintre, archéologue, sculpteur - a fréquenté les sous-sols du château.
Jacques Riberpray (1832-1900), maire, conseiller général, député de l'Eure. Chevalier de la Légion d'honneur du 14 juillet 1891 - Membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.
Israel Silvestre (1621 - 1691), dessinateur prolifique ayant laissé nombre d'illustrations de châteaux français, dont celui de Gaillon.
Georges Wakhévitch (1907-1984), du 16 juin au 16 septembre 1984, une exposition lui rend hommage au château de Gaillon, intitulée l'univers magique de Wakhévitch.
Un détachement du Modèle:74e régiment d’infanterie caserné à Rouen occupe les lieux en 1901 (quartier Pélissier).
Les hommes de la Modèle:8e du [[28e régiment d'infanterie|Modèle:28e régiment d'infanterie]], stationnés dans l'ancienne maison centrale, assurent le défilé du 14 juillet 1903 dans un uniforme « prototype » proposé pour supplanter la tenue comportant le pantalon « Garance »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir de 1915, un centre d’instruction d’officiers sous-lieutenants auxiliaires, infanterie (CISLA I)<ref>Modèle:Lien web.</ref> y est organisé, ayant pour objet la réorganisation de l’armée belge, de la rééquiper et de former les cadres, après les ravages provoqués par les premiers mois de la Première Guerre mondiale.
Le comte Pierre Ryckmans fait un passage par Gaillon. En juillet 1917, René Glatigny sollicite et obtient son passage à l'infanterie. Le premier octobre 1917, il est envoyé à Bayeux (Calvados) pour y suivre les cours du centre d'instruction des sous-officiers d'infanterie (CISOI) de l'armée belge. Le 24 février 1918, il est nommé sous-officier et est envoyé au CISLA. La session de Gaillon se termine le 31 juillet. Sorti breveté, René Glatigny retourne au front où il décède des suites de blessures les jours suivant le 28 septembre 1918.
Une plaque commémorative témoigne de ce centre de formation militaire historique ; elle est visible à l'entrée du château. Par ailleurs, la tombe d'un soldat belge est incorporée au carré militaire du cimetière communal.