Gasny

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Modèle:Infobox Commune de France

Gasny Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Les Ganytois en sont les résidents. Le nom du bourg se prononce « Gâny » [gɑni], conformément à l'étymologie.

Géographie

Localisation

La commune de Gasny est située à 6 km de Giverny, à 10 km de Vernon, à 18 km de Magny-en-Vexin, à 23 km de Mantes-la-Jolie et à 25 km des Andelys.

Modèle:Communes limitrophes

Le Mesnil Milon est le principal hameau de Gasny.

Voies de communication et transports

Les gares les plus proches sont Bonnières (à 9 km) et Vernon - Giverny située à 10 km.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Magnanville », sur la commune de Magnanville, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gasny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gasny, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,6 %), forêts (38,2 %), zones urbanisées (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), prairies (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village est attesté sous les formes latinisées Wadiniacus (charte de Charles le Chauve) et Vuadiniacum en 872 dans un récit de Riculf, archevêque de Rouen<ref>Riculf, archevêque de Rouen, relate la visite qu'il a faite en novembre 872 des reliques de saint Ouen transférées à Gasny par crainte des Normands, et donne des biens situés à Bidolidus et à Rumilly pour assurer le luminaire du saint. Modèle:Telma.</ref>, Wadiniacus en 876 ; Wadiniacum vers 1025<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Vadum Nigasii en 1118<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage.</ref>, Vani en 1167<ref name="de Blosseville"/>, Gaene en 1182 (archives de la Seine-Inférieure, fonds de Saint-Ouen), Gaani en 1190<ref name="de Blosseville"/>, Gaeneius en 1223 (cartulaire des baronnies de Saint-Ouen), Gaenium en 1223<ref name="de Blosseville"/>, S. Martinus de Gaani en 1249<ref name="de Blosseville"/>, Wandeniacus et Waudeniacus en 1256 (archives de la Seine-Inférieure), Guaany en 1257, Gaegni en 1258 (cartulaire du Trésor), Gaaniacus en 1274, Wadeniacus en 1275 (cartulaire de Fécamp), Gaany en 1291 (livre des jurés de Saint-Ouen), Ganiacus en 1312 (charte de Philippe le Bel), Gaagny en 1339 (chron. des abbés de Saint-Ouen), Gaigny et Gueugny en 1331 (lettres du duc de Bourgogne), L’Ile-Gasny en 1561 (archives de la Seine-Inférieure)<ref name="de Blosseville"/>.

Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman *WADINIACU, un des nombreux toponymes en *-ACU (-acum), formé avec le nom de personne germanique *Wadinius, dérivé de Wado, ou encore avec ce dernier directement associé au suffixe allongé *-INIACU. La situation du village au sud-est de la ligne Joret explique pourquoi [w] est passé à [g] comme en français et non à [v] comme en normand septentrional.

La prononciation [gasni] est fautive car le -s- est purement graphique (il ne correspond pas à l'étymologie) et sert donc, dans ce cas, à marquer la fermeture originelle de -a- comme dans « pâte » (jadis paste, bien qu’il soit étymologique dans cet exemple précis) qui s'oppose théoriquement à « patte ».

On retrouve un nom de personne similaire dans Vagney et Guenay à Jaunay<ref>François de Beaurepaire, Modèle:Opcit.</ref>.

Histoire

Écos aurait été, un 11 octobre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère, le lieu du martyre de saint Nicaise, de saint Quirin, prêtre, et de saint Scuvicule, diacre, que l'on regarde comme les premiers apôtres de Normandie.

Lorsque leurs têtes furent tombées sous le fer du bourreau, Sisinnius Fescennius, gouverneur romain de la province, ordonna d’abandonner leurs corps aux oiseaux de proie, aux chiens et aux bêtes féroces, pour leur servir de pâture.

Mais pendant la nuit, après le départ des soldats, une vierge du nom de Pience, accompagnée de Clair du Beauvaisis, ancien prêtre des idoles que saint Nicaise avait converties, après lui avoir rendu la vue par l'eau du baptême, vinrent prendre les restes précieux des martyrs, les transportèrent dans une île de l’Epte Modèle:Référence nécessaire.

Après leur avoir rendu les honneurs de la sépulture, Pience, qui était propriétaire du lieu où les corps des saints avaient été inhumés, fit bâtir un oratoire sur leur tombeau. Saint Clair et Pience eurent eux-mêmes à souffrir le martyre pour l’amour de Jésus-Christ, et leurs saints corps furent déposés à côté de ceux des saints martyrs Nicaise et Quirin.

On a fait la découverte d’un bout de voie romaine se dirigeant du sud au nord, et traversant l’Epte entre Sainte-Geneviève-lès-Gasny et la pointe du bois du Baquet. Ce bois ou campement du Baquet, par ses restes carrés et sa position admirable, semble indiquer un camp romain du Haut Empire<ref>Selon L'Armée romaine en Gaule, sous la direction de Michel Reddé avec la participation de Christian Goudineau et en collaboration avec V. Brouquier-Reddé, Éditions Errance, 1996 Modèle:ISBN, aucune trace d'un camp romain du Haut Empire n'a jamais été mise au jour dans le nord ouest de la Gaule par les archéologues et un seul est assuré dans tout le nord de la Gaule. Les « Camps de César » ou autres sont des lieux attribués aux Romains, alors qu'il ne s'agit la plupart du temps que de camps de l'âge du bronze, l'âge du fer et quand ce n'est pas le cas, il s'agit d'installations gallo-romaines, médiévales, voire encore plus tardives.</ref>.

Une tradition place entre Fourges et Gasny l’ancienne ville gallo-romaine de Toisy.

Fichier:Carte de la région de Gasny.JPG
Carte de Cassini de 1784.

Sanctifié dès les premiers temps du christianisme par les précieux restes des martyrs, le bourg de Gasny ne vit plus la vraie foi périr dans son sein ; malgré les invasions des barbares qui se succédèrent presque sans relâche jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il resta des chrétiens auprès de la chapelle qui renfermait les ossements des saints. Dès que la paix fut rendue en Gaule, une église chrétienne fut érigée à Gasny, qui symbolise la fin du temps païen.

Vers 660, les grands miracles qui s’opéraient à l’oratoire de l’île de Gasny attirèrent l’archevêque de Rouen. Ce grand homme, dénommé Ouen ou Dadon, qui mit la dernière main à l’organisation du catholicisme dans la contrée et qui la couvrit de monuments religieux, éleva un monastère sur le tombeau du premier de ses prédécesseurs ; il y appela des religieux, tirés du couvent dédié à saint Pierre et saint Paul de Rouen, qui depuis, s’est appelé l’abbaye Saint-Ouen. On retira alors les corps des saints de l’ancien oratoire, pour les placer dans l’église du nouveau prieuré. Saint Ouen, en fondant un prieuré à Gasny, avait préparé un asile pour ces précieuses reliques.

Le Modèle:Date, les Vikings entraient dans la Seine sous la conduite d’Asgeir, et quelques jours après, ils livraient Rouen aux flammes. C’est alors que Riculphe, abbé de Saint-Ouen, fit placer dans une châsse magnifique le corps du saint patron de son monastère et le fit transporter dans le prieuré que les religieux possédaient à Gasny.

Une charte du duc Richard II de Normandie en faveur de Saint-Ouen de Rouen cite parmi les dépendances du prieuré de Gasny, outre l’église et la paroisse de ce nom, Coupigny, Fourges, Saint-Rémy avec l’église, Bazincourt, le cinquième de Bionval avec l’église, le Mesnil Milon, Sainte-Geneviève, Giverny, Villez, Limetz et le monastère Saint-Hugues.

En 1118, au moment où Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie, prenait le château de Saint-Clair-sur-Epte, Louis le Gros s’avança sur Gasny<ref>Au cours d'une opération militaire menée par les deux rois visant à sécuriser leurs marches respectives et qui va se conclure victorieusement pour le duc de Normandie en 1119 par la bataille de Brémule à quelques lieux de là.</ref> avec une poignée d’hommes ; c’était un lieu de défense assez sûr, à cause des eaux qui l’environnaient de tous côtés, et l’église était fortifiée par une tour. Louis le Gros y fit passer d’abord quelques-uns de ses gens déguisés en moines puis, à leur suite, il pénétra jusqu'au centre de la place, où il s’établit.

Le duc de Normandie accourut et posta un grand nombre d’archers et d’arbalétriers normands sur deux éminences voisines ; ils y construisirent deux forts que les Français appelaient par dérision l’un La Bastide Féroce et l’autre Le Piège à Canards.

Le Mal Assis fut attaqué par Louis le Gros qui en expulsa les Normands. Une portion du territoire de Sainte-Geneviève a gardé le nom de « Piège à Canards »<ref>Cyriac de Schmitt, Ma Normandie natale</ref>. Le Gîte à Lièvres serait quant à lui situé à la lisière du Bosc Roger, sous la dénomination actuelle de Butte à l’Anglais.

Louis VII le Jeune brûla en 1167 les fermes du prieuré de Gasny pour punir une jacquerie locale, dirigée par Garin Deschamps qui fut prestement exécuté le 10 août de cette même année.

En 1190, un différend très sérieux s’était formé entre d’une part l’abbé de Saint-Ouen et le prieur de Saint-Nicaise de Gasny, et d’autre part Guillaume de Givry et ses enfants. Un duel judiciaire était imminent. Quand les parties finirent par s’entendre, l’abbé et le prieur de Saint-Nicaise donnèrent 15 livres parisis à Guillaume de Givry et à ses enfants, qui de leur côté renoncèrent à leurs prétentions sur le village.

Philippe Auguste abolit en 1221 la redevance annuelle de 60 muids de vin et trois bottes de carottes que l’abbé et les moines de Saint-Ouen lui devaient pour le territoire de Gasny, à la charge pour eux de payer annuellement 321,8 sols parisis au roi ou à son châtelain de Gisors et 6 muids de vin aux moines de Notre-Dame du Pré qui avaient la dîme de ladite redevance.

L’archevêque de Rouen Eudes Rigaud visita le prieuré de Gasny trente fois, de 1249 à 1269, et son journal relate presque toujours les mêmes informations. Les moines mangeaient de la viande, ne faisaient pas le jeûne et allaient voir le bordel du village, en un mot n’observaient aucune règle. En 1259, il n’y avait que trois moines dans le prieuré, les terres n’étaient pas cultivées, et les bâtiments tombaient en ruines. L’année suivante, frère Roger d’Andely était prieur, puis remplacé en 1265 par Jean de Fontaine-en-Bray. Lors de la dernière visite faite par l’archevêque en 1269, Jean de Beauvais était prieur. En 1270, Jean du Bois, Pierre des Essarts, Vaudevyre le Roux et plusieurs seigneurs du voisinage envahissent le prieuré de Gasny, ils menacèrent de mort, injurièrent et frappèrent les moines, violant les sœurs du prieuré voisin. Ceux-ci s’étant plaints, ceux-là furent condamnés à verser une amende envers le roi ou l’abbaye de Saint-Ouen et les complices à la prison.

En 1273, Jean de Fontaines, ancien prieur de Gasny, fut nommé abbé de Saint-Ouen ; quelques années après, Guy de la Roche-Guyon confirma, par l’empreinte de son sceau, la vente faite aux religieux de Saint-Ouen par Guillot Oinville, d’un droit de travers qu’il avait en l’île de Gasny. Le prieuré était baronnie et avait droit de justice en France. La partie de Gasny située dans l’île ressortissait du parlement de Paris, et le reste, placé sur la rive droite de l’Epte, du parlement de Normandie.

Le livre des jurés de Saint-Ouen, dressé en 1291, contient l’énumération des biens de l’abbaye de Saint-Ouen à Gasny. La baronnie de Gasny devait au roi en sa châtellerie de Vernon une pelisse et une botte telle que le couvent les a, d’une valeur de 50 sols parisis. Elle se composait du prieuré de Saint-Nicaise et des fiefs de Palefroy, de Bionval, de Fourges, de Sainte-Geneviève, de La Chapelle-Saint-Ouen et de Giverny. Renaud de Lisieux, cellérier de Saint-Ouen, était prieur de Gasny. Il fut remplacé en 1362 par Dom Jean du Neubourg.

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les religieux de Saint-Ouen récoltaient chaque année, bon an mal an 40 litres de vin dans leur domaine de Gasny.

En date de 1480, on a une ordonnance de Claude Le Boucher. Bailli de haute justice de Gasny l’Île, au sujet de la police de la foire.

En 1491, Roger Nouvel était prieur du prieuré de Gasny l’Île.

En 1561, Pierre Sebastery, docteur en droit, était prieur et seigneur de Gasny l’Île. Vers 1600, Étienne Bernard, chevalier de l’ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel, prieur commendataire, seigneur spirituel et temporel de Gasny, fit au roi la déclaration des biens de son prieuré.

En 1634, Gilles Thouroude était prieur de Saint-Nicaise de Gasny. Il eut pour successeur Dominique Thouroude, qualifié de seigneur et prieur de Saint-Nicaise de Gasny l’Île. Le manoir de Gasny fut donné à bail en 1671, par noble et scientifique personne messire Jacques Lalloyer, seigneur prieur spirituel et temporel du prieuré de Gasny l’Île. Une enquête faite en 1678 révèle que, depuis fort longtemps, le prieuré de Gasny était à l’abandon : on ne disait plus qu’une messe par semaine. Par la négligence du prieur, la chaussée de Saint-Nicaise à La Roche-Guyon était en ruine.

En 1687, le curé, en réponse au questionnaire de Modèle:Mgr Colbert, se plaint de certaines veillées ou assemblées nocturnes de femmes et de filles, instituées d’abord sous prétexte de filer et qui, continuées très tard dans la nuit et envahies par les garçons du pays, avaient par la licence qui y régnait acquis le surnom de bureau du diable. MM. Les prédicateurs, dit le curé, y ont perdu toutes leurs paroles.

La même année, Dom Jean Bertel se démit de son prieuré de Gasny, qu’il remit à l’archevêque de Rouen pour être uni au collège des jésuites, ce qui eut lieu le Modèle:Date. Par suite de la suppression des jésuites, les revenus de Gasny furent adjugés par arrêt du parlement au bureau des Économats, puis donnés en 1761 au collège de Rouen.

En 1789, Pierre-Nicolas Boucherot, curé de Gasny, adressa une supplique à l’administration du collège de Rouen. Il demandait que l’église du prieuré fût réparée ou supprimée par respect pour le culte divin. Elle est exactement, dit la supplique, devenue un colombier d’où les pigeons ne bougent ni jour ni nuit, en sorte que le pavé jusqu’à l’autel est jonché de leur fiente.

L’église primitive de Gasny, qui avait été édifiée dès l’époque mérovingienne, fut détruite dans l'expédition de Vaudevire le Roux. Les religieux de Saint-Ouen, ayant appelé l'architecte renommé quoique sourd Pierre Descoings, la reconstruisirent au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et l’on voit encore quelques vestiges de cette seconde construction dans l’église actuelle, qui fut élevée vers 1480 (chœur et transept). Une confrérie de Saint-Roch pour assister les malades fut établie à Gasny en 1658. Puis un incendie détruisit trois millions d'ouvragesModèle:Refnec le Modèle:Date-.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Démographie

Modèle:Population de France/section

La commune de Gasny, avec ses Modèle:Nombre (recensement de 1999), est la seule commune de plus de Modèle:Nombre de l'ancien canton d’Écos, celui-ci comptant Modèle:Nombre répartis dans 23 communes.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Martin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Fascicule consacré à l'église Saint-Martin.</ref>. La nef est reconstruite en 1898 par l'architecte Henri Jacquelin.
  • Prieuré de bénédictins Saint-Nicaise, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Lieux-dits
    • Le Prieuré : il se trouvait entre l’Epte et le carrefour Saint-Eustache, vers La Roche-Guyon. Les édifices ont été détruits en totalité. Certains vestiges, objets de culte et sépultures ont été mis au jour dans l'ancienne propriété de monsieur Marcel Cressy.
    • Toisy : ancienne cité gallo-romaine (voir histoire), dont quelques vestiges ont été mis au jour au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les habitants des lieux se livraient à la taille de pierre qu’ils trouvaient en abondance au triège des Bruyères.
      Un nombre important de pierres de taille a été recueilli par monsieur Marcel Cressy. C’est une magnifique collection, témoignage d’un travail ancestral local d’une très grande valeur, dont il a fait don à la commune en 1970.
    • La Vausonnière : lieu qui fut très longtemps exploité pour la construction.
      La vase (vason) ou boue qu’elle recèle a la propriété de durcir en séchant, et les pierres des maisons anciennes ne sont jointoyées qu’avec cette substance.
    • Le four à chaux des Champs : l'exploitation de ce four remonte à plusieurs siècles et n’a cessé que peu après la guerre de 1870.
    • Le marais de Clerville : marais exploité et mis sous la garde de l'abbaye des ClèresModèle:Quoi.
Fichier:Le pere Adam.jpg
La grotte du père Adam.
  • Chemin de Paris : Prolongeant la route de Paris au-delà de Saint-Eustache, à gauche, un simple chemin de terre coupe en biais la colline à droite pour rejoindre la route des crêtes (autrefois nommée des faîtes) vers Chérence.
    Ce chemin, dit de Paris, était effectivement emprunté par les voyageurs à cheval ou à pied se rendant à Paris.
    À noter que les anciens qui allaient travailler aux champs au-delà de l'Epte disaient qu'ils allaient « faucher en France ».
  • Côte du père Adam : Dénomination de la montée vers Vernon par le plateau. Au tournant, un peu avant le sommet, à droite, se trouve une grotte (qui est à ciel ouvert depuis quelques années), dans laquelle habitait un ermiteModèle:Quand. Il l'avait fermée par une porte et une fenêtre et s'était fait une courette fleurie puis, de l'autre côté de la route, avait défriché un bout de terrain et planté quelques arbres fruitiers et vignes (celle-ci subsiste dans les fourrés). Il descendait à Gasny une fois par semaine et mourut sur la route un jour de très grand froid. Il n'avait pas d'âge connu, mais un aspect patriarcal qui l'avait fait surnommer le père Descoings.
  • Le Mal Assis : voir l'explication dans le paragraphe histoire.

Patrimoine naturel

Site classé

La vallée de l'Epte est un Modèle:Site naturel classé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Culture

  • Ganam, festival musical de la commune depuis 2001.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

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