Bataille de Brémule
Modèle:Infobox Conflit militaire La bataille de Brémule s'est déroulée le Modèle:Date entre [[Henri Ier Beauclerc|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Beauclerc]], roi d’Angleterre et duc de Normandie, et le roi de France Louis VI le Gros. Sévèrement battu, Louis VI est contraint de fuir et de se réfugier dans sa forteresse des Andelys.
Contexte
À l'été 1119, Louis VI mène une campagne contre [[Henri Ier Beauclerc|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Beauclerc]] dans le Vexin normand depuis sa base avancée des Andelys<ref name=Holli>Hollister, Modèle:Opcit, p. ?Modèle:Référence nécessaire</ref>, nouvellement conquise<ref>Charpillon et Caresme, Dictionnaire des communes de l'Eure, Modèle:P..</ref>. Il veut rendre justice à Guillaume Cliton, fils de Robert Courteheuse. En effet, à la bataille de Tinchebray en 1106, le futur Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} avait capturé et emprisonné son frère Robert et s'était emparé du trône d'Angleterre. Guillaume Cliton veut récupérer le trône et combat aux côtés de Louis VI. Ce dernier se dirige le Modèle:Date- avec 400 chevaliers vers le château normand de Noyon-sur-Andelle (aujourd'hui Charleval), récemment construit par Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, qu'il espère prendre avec l'aide de traîtres dans sa garnison<ref name=Holli />. Il ignore la présence du duc-roi sur place<ref>Orderic Vital, Modèle:P..</ref>.
De son côté, à l'été 1119, [[Henri Ier Beauclerc|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Beauclerc]] voudrait bien déloger la garnison française du château des Andelys<ref name=Holli />. Le Modèle:Date- au matin, alors que ses troupes sont occupées à piller les récoltes du côté d'Étrépagny, des guetteurs qu'il a placés sur la colline de Verclives le préviennent de l'avancée des troupes françaises<ref>Orderic Vital, Modèle:P..</ref>. Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} se porte à leur rencontre, accompagné de son fils, Guillaume Adelin<ref>Qui périra l'année suivante dans le naufrage de la Blanche-Nef.</ref>, et de 500 chevaliers<ref name=Holli />. La rencontre a lieu dans la plaine de Brémule, entre Écouis et Grainville.
La bataille
Les chroniqueurs du côté français décrivent le combat comme une bataille sanglante où Louis le Gros, malgré son embonpoint mais emporté par son énergie, est au contact des chevaliers adverses et, au moment où un Normand saisit la bride de son cheval en s’écriant : Modèle:Citation, celui-ci l’abat d’un coup de masse d’armes en répliquant : Modèle:Citation<ref name="Fiasson">David Fiasson, Louis VI le batailleur à la conquête de l'Île-de-France, Revue Guerres-Histoire n°68 d'août 2022, Modèle:P.</ref>
Les chroniqueurs normands indiquent de leur côté qu'un chevalier pourtant issu de Normandie mais allié de Louis VI, Guillaume Crespin, asséna un coup d'épée sur le heaume d'Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} mais fut aussitôt capturé<ref>Orderic Vital, Modèle:P.. Guillaume Crespin avait un compte à régler avec le roi d'Angleterre, qui avait capturé son père à Tinchebray (décédé peu après) et déchu la famille de son titre héréditaire de vicomte du Vexin (Crispin et Macary, Falaise Roll, Modèle:P. et 141). Les Crespin détenaient dans la région les fiefs de Dangu et Étrépagny.</ref>. Moins nombreuse et désorganisée, l'armée française est vaincue. Les Normands font de nombreux prisonniers, parmi lesquels, outre Guillaume Crespin, Bouchard de Montmorency, Osmond de Chaumont, Hervé de Gisors, Guy de Clermont<ref>Orderic Vital, Modèle:P..</ref>. Du côté normand, Robert de Courcy, qui avait poursuivi les Français jusque vers les Andelys, est capturé par des chevaliers qui chevauchaient à ses côtés et qu'il croyait de son camp<ref>Orderic Vital, Modèle:P..</ref>. Il n’y a eu que trois morts, bien que, selon Orderic Vital, environ 900 chevaliers aient participé à la bataille (500 dans le camp d'Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, 400 dans celui de Louis VI)<ref name=Holli />. Quant à Louis VI, il est décrit comme fuyant seul et se perdant au milieu de la forêt, obligé de demander à un paysan de le guider<ref>Orderic Vital, Modèle:P..</ref>.
Typique des guerres féodales, la bataille ne fait que trois morts (deux côté français, un côté anglais). On répugne à se tuer entre chevaliers et on préfère faire des prisonniers susceptibles d'être rançonnés<ref name="Fiasson" />.
Le site de la bataille est situé dans l'Eure, sur le territoire de la commune de Cressenville au hameau de Brémule sur la RD 6014<ref group="Note">Simple ferme à Cressenville ; au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, nom d’une partie étendue du plateau du Vexin ; champ de bataille en 1119 ; puis, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, nom de toute la plaine située au bas de la colline de Verclives (L. P.).</ref>. Comme l'indique Christian Delabos, Brémule est souvent à tort appelé Brenneville<ref>lire en ligne sur histoire de guerre.</ref>. Le Modèle:900e anniversaire de la bataille a été célébré au château de Mussegros, à Écouis, les 17 et Modèle:Date-, animé par sept compagnies de joutes médiévales<ref>Dans l'Eure, la bataille de Brémule fête ses 900 ans au château de Mussegros à Écouis, L'Impartial, 15 août 2019, Modèle:P..</ref>.
Bibliographie
- Orderic Vital, Histoire de Normandie, tome IV, édition Guizot, 1827.
- Modèle:Ouvrage.
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Notes et références
Notes
<references group="Note"/>