Saint-Clair-sur-Epte
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Clair-sur-Epte est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
Ses habitants sont les Saint-Clairois.
Elle a donné son nom au traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911 entre le roi de France et le chef normand Rollon. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Saint-Clair-sur-Epte est un bourg périurbain du Vexin français situé dans la vallée de l'Epte, situé aux confins nord-ouest du Val-d'Oise, limitrophe avec les départements de l'Eure à l'ouest et de l'Oise au nord ; il s'agit d'ailleurs de la commune la plus septentrionale de la région Île-de-France, située à Modèle:Unité du centre de Paris, Modèle:Unité au sud-ouest de Gisors, [[[:Modèle:Unité]] au sud-est de Rouen et Modèle:Unité au nord de Mantes-la-Jolie.
Saint-Clair-sur-Epte fait partie du Parc naturel régional du Vexin français.
Il est desservi par l'ancienne route nationale 14 (actuelle RD 14), dont la déviation ouverte en 2001 permet de contourner le centre du bourg<ref>Modèle:Article.</ref>.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de : Buhy et Montreuil-sur-Epte dans le Val-d'Oise ; Boury-en-Vexin et Parnes dans l'Oise ; Berthenonville, Château-sur-Epte et Guerny dans l'Eure.
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Carte de la commune. -
Occupation des sols
Hydrographie
L'Epte, comme le nom de la commune l'indique, y coule ; le milieu de son lit principal marque la limite entre l'ancienne province de Normandie, l'actuelle région Normandie, et l'ancien domaine royal, l’Île-de-France. Le ruisseau le Cudron draine également la commune et y conflue dans l'Epte.
L'Epte, bordée de zones humides et marécageuses par endroit, est un affluent de la Seine.
Environnement et risques naturels
La présence d'un centre de stockage souterrain de gaz naturel sur son territoire classe la commune à risque majeur d'explosion ou d'incendie selon la directive Seveso, c'est-à-dire à risque élevé d'accident technologique<ref>DRIRE - Les principaux établissements industriels à risques en région Île-de-France (établissements dits "SEVESO")</ref>,<ref>Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie : Les chiffres-clés de la région Île-de-France - Édition 2007 - Environnement Modèle:PDF.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Clair-sur-Epte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits, hameaux et écarts
Saint-Clair possède quatre hameaux et écarts : Beaujardin, à l'extrémité nord et se résumant à une poignée de propriétés ; Breuil, petit village à près de Modèle:Unité au nord-est du bourg ; le Héloy, à mi-distance entre les deux, consistant du domaine du château du même nom ; et le Fayel, tout au sud près de Montreuil-sur-Epte, se résumant également à une poignée de maisons plus un manoir.
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Le hameau du Héloy.
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Le hameau du Breuil.
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Le hameau de Breuil dans le paysage.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 409, alors qu'il était de 391 en 2014 et de 350 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 79 % étaient des résidences principales, 10 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Clair-sur-Epte en 2019 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10 %) supérieure à celle du département (1,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,6 % en 2014), contre 55,9 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Saint-Clair-sur-Epte<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Val-d'Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 79 | 92,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 10 | 1,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11 | 6 | 8,2 |
Toponymie
Attestée sous les formes Sanctus Clarus vers 1153<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 3, page 1536</ref>, Sanctus Clarus super Etham<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
L'attribution de Vulcassum à Saint-Clair-sur-Epte n'est pas sûre d'autant que ce toponyme est atypique. Par contre, certains chercheurs<ref>Modèle:Référence incomplète.</ref> l'identifient à Petromantalum, nom mentionné sur la table de Peutinger, terme gaulois signifiant « carrefour » (de petru, quatre et mantal, rue, route), (« quatre routes »), que l'on retrouve dans Pierremande.
Saint-Clair-sur-Epte doit son nom à Clair du Beauvaisis, moine anglais originaire du Kent, né en 845 à Olchestria (actuelle Rochester), et qui aurait été décapité dans le village le Modèle:Date-<ref>Vie de Saint Clair </ref>.
Situé sur la rive gauche de l’Epte, à l’emplacement du gué de l’antique chaussée Jules César de Paris à Rouen, le village de Saint Clair était un poste frontière entre la Normandie et l’Ile-de-France.
Histoire
Préhistoire
L'existence de l'Allée couverte du Fayel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, située à 134 m d'altitude sur la rive gauche de l'Epte, atteste d'une présence humaine sur le territoire de la commune dès le Néolithique.
Mi-allée couverte, mi-hypogée, l'édifice mesure Modèle:Unité de longueur pour Modèle:Unité de largeur.
Antiquité
Des groupements d'habitations existent à Saint-Clair-sur-Epte lors de la conquête des Gaules par Jules César, tout comme à Alges, à Gournay-en-Bray, à Ferrières, à Dampierre-en-Bray, à Elbeuf-en-Bray, à Avesnes-en-Bray, à Neuf-Marché...
Une agglomération gallo-romaine se crée au carrefour de la voie romaine de Lutèce (Paris) à Rotomagus (Rouen) et de la voie romaine vers Caesaromagus (Beauvais). Elle portait le nom de Petromantalum (Petrum Viaco, sur la table de Peutinger); c'était un vicus, c'est-à-dire une agglomération secondaire qui commandait le franchissement de l'Epte. Le nom Petromantalum de formation latino-celte signifiant carrefour <ref>Modèle:Article.</ref>.
Des fouilles effectuées dans le lit de l'Epte aux abords du passage de la chaussée romaine n'a pas permis de trouver de vestiges de pont ni de gué : il semble que les constructeurs de la voie l’ont fait passer sur un haut fond. Les plongeurs ont recueilli des tessons de céramique dont les datations s’échelonnent des dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle. aux Temps modernes<ref name="A&H">Archéologie & histoire de Saint-Clair-sur-Epte, page mentionnée en Liens externes.</ref>.
Moyen Âge
Établi sur l'Epte à hauteur du gué de la chaussée Jules-César, le village subit à partir de 820 les invasions vikings.
En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte y est conclu entre le roi de France Modèle:Souverain3, le chef viking Rollon et l’Archevêque de Rouen (lui même et ses successeurs porteront le titre de Primat de Normandie)<ref name="A&H"/>. Le traité octroie à Rollon les territoires entre l'Epte et la mer, soit toute la Neustrie à l'exception des diocèses de Coutances et d'Avranches<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>, ce qui deviendra plus tard le duché de Normandie et dont la ville de Rouen sera la capitale, en échange de l'arrêt des pillages<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ce traité a donc divisé le plateau du Vexin en deux parties : le Vexin Normand et le Vexin français. Le village devient alors un poste frontière entre la Normandie et l'Île-de-France ; organisé selon la structure d'un village-rue, il vit essentiellement du trafic sur la route de Paris à Rouen, et d'un pèlerinage à saint Clair.
Époque contemporaine
Ayant subi de plein fouet le développement du chemin de fer au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village voit alors sa population décliner. En 1846, la commune avait 637 habitants soit à peu près le même nombre qu'en 1800. Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'au milieu des années 1970, la population déclina jusqu'à 479 habitants. Depuis lors, la commune connaît une croissance régulière du nombre de ses habitants.
- Saint-Clair-sur-Epte au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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Ruines du château-fort.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Magny-en-Vexin de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Vigny <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Vauréal Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Saint-Clair-sur-Epte est membre depuis 2013 de la communauté de communes Vexin - Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Modèle:... La commune dispose d’une école et d’un centre de loisirs<ref name="GVO23062018"/>.
En 2018, Saint-Clair-sur-Epte compte quatre commerces : un bar tabac, une épicerie, une agence postale communale et une boucherie-charcuterie, propriété de la commune qui cherchait un repreneur<ref name="GVO23062018">Modèle:Article.</ref>.
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame, classée monument historique en 1938<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> :
L'église, de plan cruciforme avec des bas-côtés inégaux, n'est pas régulièrement orientée : le chevet donne sur le nord-est et la façade occidentale sur le sud-ouest. Comme la façade latérale de la nef côté sud-est, elle donne sur le domaine de l'ancien prieuré et n'est pas visible par le public.
L'important diamètre du clocher carré rend la silhouette de l'église particulière. La fondation de l'église, due aux Bénédictins du prieuré voisin, remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. De la première église romane subsiste le chœur voûté en cul-de-four, éclairé par trois petites baies en cintre brisé. La façade occidentale est également romane, mais un peu plus récente. Avec cette exception, la nef est reconstruite après avoir été incendiée par les Anglais en 1180. Elle reflète le style gothique primitif, avec ses fenêtres ogivales simples entourées de tores, ses cordons en dents de scie et sa corniche beauvaisine. Le transept, terminé par des pignons à ses deux extrémités, possède des baies au remplage flamboyant, partiellement bouchées ; elles sont en tiers-point au sud et de plein cintre au nord. Le bas-côté sud, plus large que son homologue au nord, est ajouté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour faire face à l'afflux des pèlerins venant contempler les reliques de Clair du Beauvaisis. Il est de pur style flamboyant.
À l'intérieur, le retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provient de l'ancienne chapelle de l'École normale de Versailles. Des sarcophages mérovingiens ont été mis au jour lors de fouilles dans l'église<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Vue sur l'église depuis l'ouest.
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Portail de l'église.
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Nef de l'église.
- Ermitage de Saint-Clair, chemin de l'Ermitage / sente de l'Ermitage (inscrit monument historique en 1984<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
Il ne s'agit pas d'un ermitage au sens propre du terme, mais d'un lieu empreint de symbolisme, invitant à méditer sur le martyre du saint local et à invoquer son secours. L'ermitage est implanté sur le Pré du Paradis, où saint Clair se serait réfugié après sa fuite, et où il aurait été martyrisé.
L'ensemble du terrain est ceint d'un mur, et cet enclos est subdivisé en un grand pré avec la fontaine miraculeuse d'une part, et un enclos intérieur avec une chapelle et un oratoire se faisant face d'autre part. Les deux disposent de portes sur l'extérieur : le premier sur le chemin de l'Ermitage, le second sur la sente de l'Ermitage.
Le mur et les piliers des portes dateraient de 1722. La fontaine sacrée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se situe au-dessous du niveau du sol et est accessible par quelques marches d'escalier.
Aujourd'hui tarie, la source était réputée guérir les maladies des yeux. Chaque Modèle:Date-, a lieu un pèlerinage nocturne, et ce n'est qu'à cette occasion que la statue de saint Clair est placée dans la niche dominant la fontaine<ref>Modèle:Article.</ref>.
La chapelle est une petite bâtisse de plan carré, rebâtie en 1884. La façade principale sud-ouest est en pierre de taille et comporte une porte et deux fenêtres de plein cintre, ces dernières derrière des grilles en fer forgé. L'oratoire en face est plus ancien et représente la cellule de saint Clair, moine bénédictin. C'est un petit bâtiment dont le rez-de-chaussée est ouvert vers le nord-est. Il contient un sarcophage en pierre, sur lequel est placée une statue de saint Clair agenouillé, portant sa tête avec ses deux mains. Après sa mort, il aurait plongé sa tête dans la fontaine avant de la déposer dans sa cellule. Le pignon est orné de deux bas-reliefs, dont le plus grand représente la résurrection de Jésus<ref name="Flohic"/>. L'enclos intérieur est fermé au public.
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Fontaine miraculeuse.
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Oratoire de l'ermitage.
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Chapelle de l'ermitage.
- L'allée couverte du Fayel, située juste sous le sommet de la colline qui borde l’Epte, dans le bois de Saint-Clair, près du hameau du Fayel. Paul Destouches décrit en 1919 une allée large de Modèle:Unité, longue de 17, et d’où il a retiré trente-neuf crânes<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Ancien prieuré, 3 place Rollon : Sa fondation par des bénédictins remonterait à l'an 841. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le prieuré devient la propriété de l'abbaye Saint-Denis, important propriétaire terrien Modèle:Pas clair. L'abbaye exerce le droit de justice seigneuriale sur ses terres, comme n'importe quel autre seigneur laïc. Plus tard, le prieuré est cédé à l'Abbaye de Bourgueil en Indre-et-Loire et fonctionne jusqu'à la Révolution française. Après sa vente comme bien national, il est reconverti en ferme.
En 1898, un grave incendie détruit partiellement les bâtiments, mais une importante substance architecturale médiévale s'est toutefois préservée. Sinon, le bâtiments datent du XVIe, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Flohic"/>. - Château fort :
Vestiges du château fort, impasse du château, à l'ouest du bourg : De l'ancienne forteresse du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, subsiste la base d'un donjon. Sa mission était de défendre l'Île-de-France contre les Anglais, et le château est effectivement assiégé par Henri Ier d'Angleterre en 1181, puis reconquis par Philippe Auguste, qui fait améliorer les fortifications et édifier un châtelet sur l'unique voie d'accès.
Les environs marécageux et le fossé alimenté en eau par l'Epte sont également censés protéger la forteresse. Trois puits et deux caves doivent assurer la survie des soldats en cas de siège. Le château-fort est finalement rasé en 1531<ref name="Flohic"/>.
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Ruines du château royal.
- Ancienne hostellerie, 12 rue Rollon : Grande maison à colombages du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec un rez-de-chaussée en moellons, influencée par l'architecture normande. Située sur la grande route de Paris à Rouen, les voyageurs faisant halte y sont nombreux. L'ouverture de la ligne de chemin de fer de Paris à Rouen en 1843 signifie toutefois la ruine de l'établissement.
- Ancien moulin à eau, 36 rue Rouget-de-L'Isle : Minoterie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle établie à l'emplacement d'un moulin à eau bâti par les moines du prieuré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur un bras de l'Epte. La production de farine de blé était écoulé essentiellement à Paris<ref name="Flohic"/>.
- Manoir du Fayel, au hameau du même nom : Partie d'un ancien fief de la famille Le Mercier, le petit manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a vécu des remaniements, mais garde à deux de ses angles de pittoresques échauguettes en colombages. Jusqu'à un incendie en 1930, le domaine comportait également un moulin à corozo<ref name="Flohic"/>.
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Place Rollon et ancienne hostellerie.
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Corps de logis de l'ancien prieuré.
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Bâtiments de l'ancien prieuré.
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Ancien moulin, façade sur la rue.
- Château et ferme du Héloy, au hameau du même nom : Le petit château sobre du Modèle:S mini- et de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a appartenu d'abord aux Broglie, puis aux Caylus. La marquise de Caylus est la nièce de Madame de Maintenon. L'alliance avec les Lignerac, seigneurs de Buhy, sous le règne de Louis XV, agrandit la prospérité de la famille. Le marquis de Caylus en profite pour ajouter les deux pavillons d'angle au château, qui ne compte que deux niveaux sur six travées chacun. La ferme, agrémenté de colombages, comporte de nombreuses dépendances, dont des écuries, une chapelle, un colombier et des abreuvoirs. Ces derniers ont la particularité d'être abrités dans la salle basse du corps de logis principal<ref name="Flohic"/>.
- Lavoir Saint-Clair, au hameau de Breuil : C'est l'un des rares lavoirs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui subsistent, mais il a été reconstruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Le bassin rectangulaire est accessible de deux côtés, et des murs ferment le lavoir sur trois côtés. Deux toits ayant conservé leur charpente ancienne protègent les emplacements dédiés aux lavandières. Ils descendent plus bas du côté du bassin, afin de protéger les lavandières des intempéries. Au-dessus du bassin, deux barres en bois servent à étendre le linge après le rinçage.
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Hôtel particulier, rue Rouget-de-L'Isle.
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Lavoir au hameau de Breuil.
Le sentier de randonnée dénommé « la Voie verte » traverse la commune, ainis qu'un chemin de promenade PR.
Personnalités liées à la commune
- Clair du Beauvaisis (845-884), prêtre bénédictin, apôtre en Normandie et martyr de la chasteté dans le Beauvaisis, y a été décapité en 884 ;
- Béatrix Beck (1914-2008), écrivaine française d'origine belge, y vivait et y est décédée ;
- Marcel Bucard (1895-1946), homme politique fasciste français, y est né. Collaborateur pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fusillé en 1946 ;
- David Ossipovitch Widhopff, peintre, affichiste, illustrateur et caricaturiste français d'origine ukrainienne, y est décédé en 1933.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrage collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Carte archéologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006.
- Abbé Jean Lebeuf, Histoire de la ville et du diocèse de Paris, Paris, Prault Père, 1755.
- Ouvrage collectif, Le patrimoine des communes du Val d'Oise, Flohic Éditions, 1999. (collection Le Patrimoine des communes de France).