Saint-Clair-sur-Epte

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Clair-sur-Epte est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Ses habitants sont les Saint-Clairois.

Elle a donné son nom au traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911 entre le roi de France et le chef normand Rollon. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Fichier:Saint-Clair-sur-Epte (95), L'Hermitage, vue vers l'église.jpg
Ambiance de la commune : l'Hermitage, vue vers l'église.

Saint-Clair-sur-Epte est un bourg périurbain du Vexin français situé dans la vallée de l'Epte, situé aux confins nord-ouest du Val-d'Oise, limitrophe avec les départements de l'Eure à l'ouest et de l'Oise au nord ; il s'agit d'ailleurs de la commune la plus septentrionale de la région Île-de-France, située à Modèle:Unité du centre de Paris, Modèle:Unité au sud-ouest de Gisors, [[[:Modèle:Unité]] au sud-est de Rouen et Modèle:Unité au nord de Mantes-la-Jolie.

Saint-Clair-sur-Epte fait partie du Parc naturel régional du Vexin français.

Il est desservi par l'ancienne route nationale 14 (actuelle RD 14), dont la déviation ouverte en 2001 permet de contourner le centre du bourg<ref>Modèle:Article.</ref>.

Communes limitrophes

La commune est limitrophe de : Buhy et Montreuil-sur-Epte dans le Val-d'Oise ; Boury-en-Vexin et Parnes dans l'Oise ; Berthenonville, Château-sur-Epte et Guerny dans l'Eure.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Fichier:Moulin Saint-Clair-sur-Epte.jpg
Le moulin sur l'Epte.

L'Epte, comme le nom de la commune l'indique, y coule ; le milieu de son lit principal marque la limite entre l'ancienne province de Normandie, l'actuelle région Normandie, et l'ancien domaine royal, l’Île-de-France. Le ruisseau le Cudron draine également la commune et y conflue dans l'Epte.

L'Epte, bordée de zones humides et marécageuses par endroit, est un affluent de la Seine.

Environnement et risques naturels

La présence d'un centre de stockage souterrain de gaz naturel sur son territoire classe la commune à risque majeur d'explosion ou d'incendie selon la directive Seveso, c'est-à-dire à risque élevé d'accident technologique<ref>DRIRE - Les principaux établissements industriels à risques en région Île-de-France (établissements dits "SEVESO")</ref>,<ref>Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie : Les chiffres-clés de la région Île-de-France - Édition 2007 - Environnement Modèle:PDF.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Clair-sur-Epte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits, hameaux et écarts

Saint-Clair possède quatre hameaux et écarts : Beaujardin, à l'extrémité nord et se résumant à une poignée de propriétés ; Breuil, petit village à près de Modèle:Unité au nord-est du bourg ; le Héloy, à mi-distance entre les deux, consistant du domaine du château du même nom ; et le Fayel, tout au sud près de Montreuil-sur-Epte, se résumant également à une poignée de maisons plus un manoir.

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 409, alors qu'il était de 391 en 2014 et de 350 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 79 % étaient des résidences principales, 10 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Clair-sur-Epte en 2019 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10 %) supérieure à celle du département (1,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,6 % en 2014), contre 55,9 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Saint-Clair-sur-Epte en 2019.
Typologie Saint-Clair-sur-Epte<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Val-d'Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 79 92,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10 1,3 9,7
Logements vacants (en %) 11 6 8,2

Toponymie

Attestée sous les formes Sanctus Clarus vers 1153<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 3, page 1536</ref>, Sanctus Clarus super Etham<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.

L'attribution de Vulcassum à Saint-Clair-sur-Epte n'est pas sûre d'autant que ce toponyme est atypique. Par contre, certains chercheurs<ref>Modèle:Référence incomplète.</ref> l'identifient à Petromantalum, nom mentionné sur la table de Peutinger, terme gaulois signifiant « carrefour » (de petru, quatre et mantal, rue, route), (« quatre routes »), que l'on retrouve dans Pierremande.

Saint-Clair-sur-Epte doit son nom à Clair du Beauvaisis, moine anglais originaire du Kent, né en 845 à Olchestria (actuelle Rochester), et qui aurait été décapité dans le village le Modèle:Date-<ref>Vie de Saint Clair </ref>.

Situé sur la rive gauche de l’Epte, à l’emplacement du gué de l’antique chaussée Jules César de Paris à Rouen, le village de Saint Clair était un poste frontière entre la Normandie et l’Ile-de-France.

Histoire

Préhistoire

L'existence de l'Allée couverte du Fayel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, située à 134 m d'altitude sur la rive gauche de l'Epte, atteste d'une présence humaine sur le territoire de la commune dès le Néolithique.

Mi-allée couverte, mi-hypogée, l'édifice mesure Modèle:Unité de longueur pour Modèle:Unité de largeur.

Antiquité

Des groupements d'habitations existent à Saint-Clair-sur-Epte lors de la conquête des Gaules par Jules César, tout comme à Alges, à Gournay-en-Bray, à Ferrières, à Dampierre-en-Bray, à Elbeuf-en-Bray, à Avesnes-en-Bray, à Neuf-Marché...

Une agglomération gallo-romaine se crée au carrefour de la voie romaine de Lutèce (Paris) à Rotomagus (Rouen) et de la voie romaine vers Caesaromagus (Beauvais). Elle portait le nom de Petromantalum (Petrum Viaco, sur la table de Peutinger); c'était un vicus, c'est-à-dire une agglomération secondaire qui commandait le franchissement de l'Epte. Le nom Petromantalum de formation latino-celte signifiant carrefour <ref>Modèle:Article.</ref>.

Des fouilles effectuées dans le lit de l'Epte aux abords du passage de la chaussée romaine n'a pas permis de trouver de vestiges de pont ni de gué : il semble que les constructeurs de la voie l’ont fait passer sur un haut fond. Les plongeurs ont recueilli des tessons de céramique dont les datations s’échelonnent des dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle. aux Temps modernes<ref name="A&H">Archéologie & histoire de Saint-Clair-sur-Epte, page mentionnée en Liens externes.</ref>.

Moyen Âge

Fichier:Saint-Clair-sur-Epte (95), plaque commémorative près de la mairie.jpg
Plaque commémorative du Traité de Saint-Clair-sur-Epte.

Établi sur l'Epte à hauteur du gué de la chaussée Jules-César, le village subit à partir de 820 les invasions vikings.

En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte y est conclu entre le roi de France Modèle:Souverain3, le chef viking Rollon et l’Archevêque de Rouen (lui même et ses successeurs porteront le titre de Primat de Normandie)<ref name="A&H"/>. Le traité octroie à Rollon les territoires entre l'Epte et la mer, soit toute la Neustrie à l'exception des diocèses de Coutances et d'Avranches<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>, ce qui deviendra plus tard le duché de Normandie et dont la ville de Rouen sera la capitale, en échange de l'arrêt des pillages<ref>Modèle:Article.</ref>.

Ce traité a donc divisé le plateau du Vexin en deux parties : le Vexin Normand et le Vexin français. Le village devient alors un poste frontière entre la Normandie et l'Île-de-France ; organisé selon la structure d'un village-rue, il vit essentiellement du trafic sur la route de Paris à Rouen, et d'un pèlerinage à saint Clair.

Époque contemporaine

Fichier:Saint-Clair-sur-Epte - carte de France dite d Etat-Major.jpg
Carte d'état-major, vers 1870.

Ayant subi de plein fouet le développement du chemin de fer au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village voit alors sa population décliner. En 1846, la commune avait 637 habitants soit à peu près le même nombre qu'en 1800. Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'au milieu des années 1970, la population déclina jusqu'à 479 habitants. Depuis lors, la commune connaît une croissance régulière du nombre de ses habitants.


Modèle:Référence nécessaire.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Magny-en-Vexin de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Vigny <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Vauréal Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Saint-Clair-sur-Epte est membre depuis 2013 de la communauté de communes Vexin - Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Modèle:... La commune dispose d’une école et d’un centre de loisirs<ref name="GVO23062018"/>.

En 2018, Saint-Clair-sur-Epte compte quatre commerces : un bar tabac, une épicerie, une agence postale communale et une boucherie-charcuterie, propriété de la commune qui cherchait un repreneur<ref name="GVO23062018">Modèle:Article.</ref>.

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

  • Ermitage de Saint-Clair, chemin de l'Ermitage / sente de l'Ermitage (inscrit monument historique en 1984<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
    Il ne s'agit pas d'un ermitage au sens propre du terme, mais d'un lieu empreint de symbolisme, invitant à méditer sur le martyre du saint local et à invoquer son secours. L'ermitage est implanté sur le Pré du Paradis, où saint Clair se serait réfugié après sa fuite, et où il aurait été martyrisé.
    L'ensemble du terrain est ceint d'un mur, et cet enclos est subdivisé en un grand pré avec la fontaine miraculeuse d'une part, et un enclos intérieur avec une chapelle et un oratoire se faisant face d'autre part. Les deux disposent de portes sur l'extérieur : le premier sur le chemin de l'Ermitage, le second sur la sente de l'Ermitage.
    Le mur et les piliers des portes dateraient de 1722. La fontaine sacrée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se situe au-dessous du niveau du sol et est accessible par quelques marches d'escalier.
    Aujourd'hui tarie, la source était réputée guérir les maladies des yeux. Chaque Modèle:Date-, a lieu un pèlerinage nocturne, et ce n'est qu'à cette occasion que la statue de saint Clair est placée dans la niche dominant la fontaine<ref>Modèle:Article.</ref>.
    La chapelle est une petite bâtisse de plan carré, rebâtie en 1884. La façade principale sud-ouest est en pierre de taille et comporte une porte et deux fenêtres de plein cintre, ces dernières derrière des grilles en fer forgé. L'oratoire en face est plus ancien et représente la cellule de saint Clair, moine bénédictin. C'est un petit bâtiment dont le rez-de-chaussée est ouvert vers le nord-est. Il contient un sarcophage en pierre, sur lequel est placée une statue de saint Clair agenouillé, portant sa tête avec ses deux mains. Après sa mort, il aurait plongé sa tête dans la fontaine avant de la déposer dans sa cellule. Le pignon est orné de deux bas-reliefs, dont le plus grand représente la résurrection de Jésus<ref name="Flohic"/>. L'enclos intérieur est fermé au public.
  • L'allée couverte du Fayel, située juste sous le sommet de la colline qui borde l’Epte, dans le bois de Saint-Clair, près du hameau du Fayel. Paul Destouches décrit en 1919 une allée large de Modèle:Unité, longue de 17, et d’où il a retiré trente-neuf crânes<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Château et ferme du Héloy, au hameau du même nom : Le petit château sobre du Modèle:S mini- et de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a appartenu d'abord aux Broglie, puis aux Caylus. La marquise de Caylus est la nièce de Madame de Maintenon. L'alliance avec les Lignerac, seigneurs de Buhy, sous le règne de Louis XV, agrandit la prospérité de la famille. Le marquis de Caylus en profite pour ajouter les deux pavillons d'angle au château, qui ne compte que deux niveaux sur six travées chacun. La ferme, agrémenté de colombages, comporte de nombreuses dépendances, dont des écuries, une chapelle, un colombier et des abreuvoirs. Ces derniers ont la particularité d'être abrités dans la salle basse du corps de logis principal<ref name="Flohic"/>.
  • Lavoir Saint-Clair, au hameau de Breuil : C'est l'un des rares lavoirs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui subsistent, mais il a été reconstruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
    Le bassin rectangulaire est accessible de deux côtés, et des murs ferment le lavoir sur trois côtés. Deux toits ayant conservé leur charpente ancienne protègent les emplacements dédiés aux lavandières. Ils descendent plus bas du côté du bassin, afin de protéger les lavandières des intempéries. Au-dessus du bassin, deux barres en bois servent à étendre le linge après le rinçage.

Le sentier de randonnée dénommé « la Voie verte » traverse la commune, ainis qu'un chemin de promenade PR.

Personnalités liées à la commune

  • Clair du Beauvaisis (845-884), prêtre bénédictin, apôtre en Normandie et martyr de la chasteté dans le Beauvaisis, y a été décapité en 884 ;
  • Béatrix Beck (1914-2008), écrivaine française d'origine belge, y vivait et y est décédée ;
  • Marcel Bucard (1895-1946), homme politique fasciste français, y est né. Collaborateur pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fusillé en 1946 ;
  • David Ossipovitch Widhopff, peintre, affichiste, illustrateur et caricaturiste français d'origine ukrainienne, y est décédé en 1933.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Ouvrage collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Carte archéologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006.
  • Abbé Jean Lebeuf, Histoire de la ville et du diocèse de Paris, Paris, Prault Père, 1755.
  • Ouvrage collectif, Le patrimoine des communes du Val d'Oise, Flohic Éditions, 1999. (collection Le Patrimoine des communes de France).

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette PNR du Vexin françaisModèle:Portail